Bienvenue jeunes padawans. ♥️ Le forum est officiellement rouvert!
Soyez originaux, mes chéris. Priorisez les opposants et les sang mêlés qui ne descendent pas directement des Trois Grands. Nous nous donnons le droit de les refuser. Merci ♥️ Cliquez.
N'oubliez pas d'aller voter ici aux deux heures pour nous ramener pleins de nouveaux amis/ennemis. ღ
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache
Voir le deal
64.99 €

Partagez
 

 De zéro à héros [Emy]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyLun 25 Aoû - 16:48

Zéro à Héros!

Je n’avais pas dans l’habitude de me faire remarquer. Je faisais ma petite affaire, je m’entraînais et je faisais que mon devoir. Après, je n’étais tenu de rien. Vraiment rien. J’étais un fils d’Hécate déesse de la magie, mais en vrai, je me sentais déconnecté. Je n’avais pas l’impression que je devais être là en ce moment, mais avec ce qui se passait autour de nous, la guerre, les problèmes avec les Romains, j’avais laissé tomber mes petites habitudes de venir que pour l’automne et repartir au printemps. Je ne voulais pas me mêler. Je ne voulais pas être accompagné de trop de gens, je ne me sentais pas bien et je sentais que je devais me justifier tout le temps et je ne voulais pas ça. Mais alors pas du tout. J’étais bien avec mon père adoptif qui me montrait le monde des affaires. Il ne me forçait jamais. Et l’été, c’était moi qui s’occupais de l’administration de l’une de ses boites pour lui rendre service. Je me rendais utile et ça me faisait penser à autre chose. Je pouvais arborer des costards, me foutre de tout. J’avais juste à donner mes consignes et le travail était fait. Je n’étais pas un tyran, oh non, j’étais là en cas de besoin. Mais jamais de contact réellement. Pas de poignée de main, pas de ce genre de chose. Tout le monde dans cette boite le savait. J’étais là, mais il ne fallait pas me toucher, pas m’approcher. À force de travailler là, tout le monde avait su la règle numéro un. Ne pas approcher Kieran, ne pas le toucher et rester à une distance raisonnable. Très raisonnable. Donc, la plupart du temps, ça se faisait par téléphone. Je n’étais pas des plus bavards non plus. Je me contentais de faire ce que je devais faire. Et puis, ce n’était que pour m’initier à autre chose. Je m’entrainais l’hiver, je travaillais l’été. Et ce cycle ne se terminait jamais. Je le recommençais à chaque année. Bien sûr, à force de venir que l’hiver, j’avais fini à me faire des amis dans les permanents, j’avais compris que je ne pouvais pas rester toujours seul, mais j’avais une sainte horreur de la période estivale. Et là en ce moment, je ne pouvais pas partir. Parce que j’étais attaché à la cause, à notre cause qui pouvait peut-être faire en sorte que l’on soit dans les problèmes jusqu’au cou ou non. Je n’avais pas envie de perdre mon camp. C’était chez moi-même si je n’avais jamais eu vraiment de famille avant. J’étais proche de tous ses gens, d’une certaine façon. Peut-être pas comme tout le monde le pensait, mais j’étais là et je ne me faisais pas oublier. Le silencieux Kieran, Kieran le bougon. Il était là, il ne se faisait pas oublier. Mais cette carapace était juste pour ne plus souffrir. J’avais tellement perdu. Trop perdu et ça me faisait mal, tellement mal. J’avais de la difficulté à me lever le matin et me regarder le matin en me demandant pourquoi moi. Pourquoi est-ce que j’avais fait ça, pourquoi j’avais été abandonné étant bébé, pourquoi j’avais perdu tous ceux que j’avais aimé. Maintenant, je savais que j’avais développé un vice très handicapant, celui de tout vouloir contrôler. C’était pour ça que je me tenais loin. Je ne voulais pas étouffer les gens. Je ne voulais pas être celui que l’on détesterait. Je ne voulais pas prendre la peine de les connaitre parce que je ne voulais pas les contrôler. Je ne voulais pas être méchant, je ne voulais pas être un type que l’on fuirait lorsque l’on le connaitrait. Non, je voulais être moi. Je travaillais sur mon problème de contrôle, mais on ne pouvait pas toujours atteindre la perfection. J’avais tant perdu que je savais que si ça avait été moi qui avais les cartes en mains, ça ne se serait pas passé comme ça. Je le savais trop bien.

Je ne savais pas pourquoi ce matin, particulièrement ce matin, il fallait que tout soit différent. Il fallait penser que je devais apprendre quelque chose. Je m’étais réveillé encore une fois, suant à grosses gouttes et le souffle court, ayant revu encore une fois la mort de Josuha en rêve. Je faisais ce cauchemar à chaque nuit et je ne pouvais jamais dormir en paix, mais j’avais appris à me contenir pour ne rien laisser montrer. Un coup d’œil à ma montre m’apprit qu’il était encore tôt. Ma main se posa sur ma boucle d’oreille, cadeau de ma mère Hécate, et je la pressai doucement entre mes doigts. Après m’être calmé, je me levai et allai chercher mes vêtements de sport pour aller courir dehors. Me changer les idées. Je cheminai jusqu’au lac avant de revenir. Pour expliquer le fait que j’étais ruisselant de sueur. Je ne voulais pas expliquer à mes frères et sœurs que je faisais un cauchemar. J’étais trop fier pour ça. Une fois ma course finie, je rentrai pour aller prendre ma douche et me changer. Vêtement un peu plus simple. T-shirt blanc, short et baskets. Je rangeai ma pièce dans mes poches avant que la conque ne résonne. Bien avant l’heure du petit-déjeuner. Curieux, je sortis et me dirigeai vers Chiron qui était là à nous attendre près du terrain de volley-ball. Une fois tout le monde réunis, il nous annonça que pour gagner notre droit à manger aujourd’hui, nous devrions faire quelques petites taches. Qui devait nous entraîner. Et nous étions en équipe de deux. Il égrena nos noms et je fis la moue lorsqu’il annonça le mien en équipe avec une certaine Emy… La fille qui m’avait volé un t-shirt et squatter mon lit. Génial. Il assigna les équipe à divers endroits, la mienne eu droit à la forêt, génial… et nous laissa en plan comme ça, sans plus d’explications si ce n’est que le fait que nous n’avions pas le droit d’aller voir ce que les autres équipes faisait. En grommelant, j’allais mettre mon armure, c’était la forêt quand même et me dirigeai vers l’entrée. La fille allait me suivre. Et si elle était intelligente pour deux sous, elle ferait pareil. Donc, je l’attendais à l’orée de la forêt et lorsqu’elle se présenta, je lui tendis le parchemin que j’avais trouvé attaché à une pierre. Ça expliquait le but du jeu. On devait trouver des objets dans la forêt et ce en suivant un parcours d’obstacles et de monstres conçus pour entraîner les demi-dieux.

« Tu sais comment je m’appelle, c’est déjà ça. Donc, choppe ton arme et allons-y. Parce que j’ai pas envie de trainer ici pendant des heures. »

Je lui tournai le dos et m’enfonçai dans la forêt pour me retrouver devant un trou assez grand pour emprisonné un homme facilement, camouflé par des feuilles. Je m’arrêtai brusquement et soupirai. Quelque chose me disait qu’il faudrait aller chercher un truc dans ça et il fallait travailler en équipe… Bordel…
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptySam 30 Aoû - 22:44

Le Monde Qui Est Mien


Comment elle avait frooooooid De zéro à héros [Emy]  2638710164 Horrible sensation qui parcourait son corps en faisant trembler ses membres. Emy, elle aimait pas avoir froid. Mais alors, pas du tout, du tout. Pas qu’elle soit frileuse – enfin peut-être un peu – mais c’était comme si son corps avait tout le temps besoin de chaleur. Peut-être que c’était pour ça qu’elle bougeait sans cesse, comme animée de ressorts à mouvements perpétuels. Baaah, tant pis. Fallait pouvoir la suivre la gamine, et si les gens n’y arrivaient pas, ce n’était pas grave. Elle était en mesure de rester auprès d’eux pour leur sourire et les écouter avant de fuir rapidement. Ouais, en somme, elle était là pour tout le monde, passant de gens en gens, sans jamais s’arrêter vraiment. Il y avait bien Lily qui avait accepté d’entrer dans son monde de manière plus poussée, et puis, Wyatt, son frangin avec qui elle pouvait faire tout et n’importe quoi ! Bon okay, elle était proche de tout le monde en quelque sorte. Mais c’était pas interdit, hein ? Rassurez-la bon sang, ou elle va finir par croire qu’elle est encore plus anormale qu’elle ne le pense déjà. Emy, c’est une sorte de rayon de soleil dans votre vie. Elle veut vous faire sourire, vous faire rire, et puis elle disparait. Ce n’est pas qu’elle a mieux à faire, c’est que dans son esprit, c’est ainsi. Elle doit s’en aller et courir encore. Comme si elle ne s’attachait pas vraiment ou qu’elle s’attachait à tout le monde. Ouais, elle aimait les gens, Emy. Tous. Parce qu’en chacun, il y avait du bon, des qualités, des aspects positifs qui gagnent à être connus. Alors elle passe d’esprit en esprit, offrant sourire sur sourire. Et le pire, c’est qu’elle ne se force pas. Elle est juste comme ça. Sincère, à sa manière.

Les gens ne peuvent pas tous la comprendre, et ça, elle le sait. Elle ne le leur demande pas d’ailleurs. Elle ne veut pas qu’on lui pose des questions non plus. Juste que l’on rit, et qu’on aspire sa bonne humeur et son énergie, parce qu’elle les offre à tous ceux qui en ont besoin. Pas d’égoïsme, pas beaucoup de maturité non plus, elle est blindée. Bien plus que les gens le pensent en la regardant. Peut-être qu’elle fait un peu perdue comme ça, comme une tâche dans le décor, une tâche un peu trop colorée qui semble comme en désaccord avec le paysage. Mais ce n’est pas grave. Elle vous fera un sourire doux quand même. Parce que vous le méritez. Et peut-être aussi parce que vous ne pourrez pas vraiment l’atteindre. Libre, elle l’est. Libre, elle le sera toujours.

Bref, donc, elle avait froid. Et ça craignait de trop. Mais alors, vraiment trop. Pour ça qu’elle aurait aimé pouvoir rejoindre son lit, mais de toutes évidences, elle n’avait pas trop le choix sur ce qui allait suivre. Emy aimait bien Chiron. Il correspondait à son premier souvenir ici, trois ans plus tôt. Sans maison, n’ayant plus de famille, il l’avait accepté toute l’année à la colonie. Et elle l’en avait remercié. Avant de tout découvrir de ces lieux magiques. De courir partout aussi. Il ne lui avait jamais posé de questions et pour l’en remercier, elle le respectait énormément. Alors quand ils les appelaient pour un jeu, elle faisait un effort, même si ça n’en était pas vraiment un au fond. Chiron était magnifique. Génialissime. Et elle l’appréciait vraiment. Alors dans le groupe d’adolescents devant lui, elle ne le quittait pas des yeux. Apparemment, ils allaient devoir travailler en binôme, oh la la…. Un binôme ? Emy avait déjà envie de savoir avec qui elle serait ! Trop cool de bosser à deux ! Bon, même si elle préférait un nombre un peu plus grand quand même hein, histoire de parler avec plus de monde. Là, elle espérait que la personne serait un tantinet causante. Et amusante ! Ce serait cool ça ! Du coup, elle attendait avec une impatience mal contenue l’appel des duos. Quand elle entendit le nom du sien, elle tourna la tête, euh… C’était qui Kieran ? Okay, elle avait pas trop de mémoire la gamine, mais ils pourraient quand même avoir des petits panneaux autour du cou, pour l’aider quoi. Là, elle était clairement perdue, et comprit qu’elle n’aurait sa réponse qu’une fois arrivée au point de rendez-vous. En attendant, elle alla se chercher de la bouffe, parce que côté petit déjeuner, ça avait été niet. Ouais, encore en retard, comme d’hab.

Une fois marchant tranquillement pour rejoindre le lieu de rendez-vous, elle avisa de loin un garçon en armure. Ah tiens, fallait la mettre ? Bon, tant pis. L’armure la gênait pour ses ailes de toutes façons, et puis, elle aimait pas. Mangeant un muffin, elle passa devant lui qui lui tournait le dos pour se ficher pile devant sa silhouette. « Hey ché moi ta coéquichpière. » Elle avala le morceau de gâteaux tout en écarquillant les yeux. « Hey, mais t’es le mec au t-shirt ! » Emy éclata de rire, avant de reculer un peu quand même. « Sache pour ma défense, qu’il sentait bon. » La gamine lui offrit un sourire amusé, avant de s’étirer longuement en tournant sur elle-même, pas inquiète le moins du monde. Kieran ne l’inquiétait pas. Il avait l’air tout droit, tout coincé, c’était marrant. « Si on te pousse, tu tombes en arrière ? Surprised Parce que t’es tout figé. » C’est vrai ça. Si elle lui fonçait dessus, est-ce qu’il allait se casser ? Hey ! Pourquoi il partait ? Bon sang qu’il marchait vite ? Allongeant le pas pour le suivre, elle continuait à babiller joyeusement, toute innocente. « Je t’ai vexé ? Faut pas, c’est mignon les bouts de bois. Après ça dépend, si je te lance, tu reviens ? » Et elle souriait. Oh, un trou ! Emy fit le tour, se trouvant en face à face avec le garçon. Tiens, il était vieux ! Enfin pas vieux, mais plus vieux qu’elle, ça c’était sûr. Et dans la tête aussi. Bah, pas grave. Elle baissa la tête vers le trou, observant les piques qui en sortaient et qui visaient le ciel. Et là, dans le fond, il y avait un petit éclat orange, un foulard accroché à quelque chose. Etonnée, elle se pencha un peu plus et fit un « oh » en comprenant qu’ils devaient récupérer le truc. Relevant la tête, elle lui fit un sourire amusé. « Dis, t’as une canne à pêche ? »

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyLun 1 Sep - 5:59

Zéro à Héros!

Ce n’était pas pour rien que je détestais être là comme ça. Ce n’était pas pour rien que d’habitude, je me mélangeais jamais aux autres. Capture-l’Étendard? Ce que je faisais normalement, c’était de me dégoter un rôle facile du genre surveillance des prisonniers. Mais les autres savaient comment je pouvais être un bon combattant et quelqu’un qu’il fallait poster ailleurs. Du coup, ça donnait ça. Je finissais toujours par travailler en équipe alors que bon, voilà ce n’était pas ça qui me tentait et m’enchantait le plus. J’étais franc avec moi-même, chose que je n’étais peut-être pas avec tout le monde. Je n’aimais pas partagé mon avis, j’en avais le droit non? Donc, il fallait penser que voilà, j’étais prisonnier des apparences, de ce que je pouvais faire d’habitude et voilà, c’était tout. J’étais un bon guerrier, oui, j’étais un bon type encore une fois oui, mais là franchement, ça commençait à faire. C’était quoi cette stupide idée au juste? Alors que je voulais être dans mon coin tranquille et faire que le strict nécessaire ne pas me battre et tout ça, je me retrouvais à être sur les premières lignes, à me battre contre tout le monde et à faire tout ce que je n’aimais pas faire. Et pour quelle raison? Parce que tout simplement que j’étais meilleur que je pouvais me le dire, que je pouvais me permettre de penser. Simplement cette raison et je n’aimais pas ça. Oh non, je n’aimais pas ça parce que franchement ma foutue vie ne prenait pas en compte un seul petit détail : JE DÉTESTAIS ÊTRE EN PREMIER PLAN. Putain de merde, c’était quoi cette blague. Qu’est-ce que je pouvais faire contre ça? Bon sang, c’était une blague, une vraie blague et moi, je devais me battre, toucher, entrer en contact avec des gens sans pouvoir empêcher que ça arriver. Et je ne pouvais pas contrôler. Non, parce que ce n’était pas moi le chef. Ce n’était jamais moi le chef, donc voilà, c’était ça. J’étais pris, mal dans ma peau et je devais vivre avec. Que ma vie aille se faire foutre bon sang. C’était juste une bonne blague, que ça, qu’une bonne blague et voilà. Qu’est-ce que je pouvais dire de plus? Qu’est-ce que ça pouvait bien faire? Hein? Elle n’avait donc pas pris en note ce que j’avais pu vivre? Tout ce que j’avais me vivre et me dire que c’était faux, une merde? Que j’étais une loque, un type qui n’aurait pas dû être là? Non, je n’aurai pas dû être là depuis le début parce que franchement ce n’était pas à Joshua de mourir ce jour-là, mais à moi. Il avait tellement un grand cœur, il était tellement bon et gentil, ce n’était pas à lui de finir sa vie comme il l’avait fait, ce n’était pas à lui de se faire happer par cette voiture, mais bien moi. Ça aurait dû être moi et pourtant, j’étais toujours là. J’étais là et j’allais le rester. Et je répugnais franchement l’alcool. Que personne ne tente jamais de m’en faire boire. Je n’avais aucune tolérance contre les alcooliques, c’est ironique lorsque l’on sait que l’homme qui est venu m’amener à l’orphelinat puant l’alcool et je ne supportais pas réellement les voitures. Je pouvais en conduire une sans problème, j’avais mon permis à vrai dire et j’en avais une à moi, mais je n’en raffolais pas. Il y avait un modèle, une petite voiture toute simple, familiale que l’on pourrait qualifier, que je ne voulais plus jamais revoir. Parce que c’était cette voiture qui avait tué mon ami et mon dernier frère de cœur. Maintenant, j’étais un type fermé, un homme d’affaire froid, contrôlant et intransigeant. Quelqu’un qui ne méritait pas d’être là qui ne changeait pas la face du monde par sa présence. Parce que c’était ce qu’aurait fait Joshua, il aurait permis au monde d’être plus beau, d’être plus ensoleillé. D’être meilleur.

Je n’étais pas du genre à me laisser faire. Je n’étais pas du genre à penser que je pourrais faire un truc de bien et de me dire que tout irait bien. Cette histoire de mériter son repas dans une espèce de chasse au trésor, ça ne m’enchantait guère, réellement. Parce que je savais que j’allais faire équipe avec une fille que bon, je ne connaissais pas vraiment sauf parce qu’elle avait volé un de mes t-shirts et puis, j’allais à un moment où a un autre la toucher. Chose que je ne voulais pas le moindre du monde. Donc, la conclusion à tout ça, qu’est-ce que je pouvais me faire chier. Réellement, qu’est-ce que je pouvais me faire chier. Et qu’est-ce que je pouvais regretter tout ça. Vraiment. Parce que tout ce que je voulais pour le moment, C’était que ça ce termine. Que tout soit changé, que tout soit normal et autrement. J’en avais besoin. J’en avais réellement besoin. Et puis, pourquoi j’étais là? Nous étions dans la saison estivale non? Je n’aurai pas dû l’être. Je n’étais pas un pensionnaire d’été moi. Je ne devrais pas être là, vraiment. Mais bon je l’étais. Et déjà, je savais que j’allais râler. Juste en l’entendant me parler. Bon, déjà cette fille ne savait donc pas que cette forêt était infesté de monstre et que la moindre des choses étaient d’avoir une armure pour survivre et se protéger et déjà, elle débarquait en me parlant d’un charabia digne d’une personne qui mangeait. Elle n’avait pas compris que le but du jeu était de tester nos capacités à résister à la faim? Oh et puis la ferme Kieran, ça ne valait pas la peine de s’attarder à ça réellement. C’était con, futile, idiot. « Ouais, je me souviens très bien de toi qui a dormi dans mon lit et pris mon t-shirt. Très heureux de savoir que mon odeur te plaît.»  Ce que je voulais dire par là en parlant de ses futilités c’était que je pouvais m’en foutre juste un peu. Mais j’étais poli et je ne disais rien. Non, je ne disais rien, j’étais un gentil. Voilà, c’était con hein la vie. Et une moue s’afficha sur mon visage à la suite de ses paroles. C’était pas sérieux merde. On m’avait refilé une gamine. Bon, il fallait que je lui explique qui j’étais ou pas? « Je ne suis pas cassé, je suis moi. Kieran. Et puis si tu me touches gamine, crois-moi, ça va pas être génial. Donc, on peut passer à autre chose que le fait que je sente bon ou que je suis cassé?» Non, ma patience n’était pas très réputée. Mais déjà quoi, elle s’attendait à quoi? Que je lui retourne son sourire? Je ne faisais pas ça moi. Je n’étais pas comme ça et je ne le serais pas. Parce que mon cœur lui, il était figé. Pas cassé, mais bien figé dans des glaces éternelles que personne ne pourrait faire fondre et il était là le problème. Réellement là. Parce que je ne pouvais pas être avec les autres. Dès que je m’attachais un peu trop, ça devenait malsain. Et je ne voulais pas que personne ne vive ça. « Je suis comme je suis. Pas vexé, mais si pour toi ma personne est cassé, et bien, je le suis. Donc voilà. Et maintenant, bien que tu trouves peut-être les bouts de bois attirants, dis-toi que j’en suis pas un. » Oui j’étais dur, oui j’étais rude avec elle, mais elle devait savoir qu’il y avait certaine chose qui ne devait pas se faire. Elle devait le savoir et je devais d’une certaine manière le lui faire comprendre et je n’avais pas le choix. Je devais faire ça. Donc voilà pour la petite explication. Maintenant, il fallait retourner au trou. Qui avait des piques à l’intérieur et elle avait vu un truc. Il était trop profond et si j’y descendais, j’allais me blesser. « J’ai une lance…» et je sortis ma pièce de mes poches avant de la lancer en l’air pour la rattraper en la forme de ma lance. Je contournais le trou pour me trouvais le plus près possible du truc orange et tentai de le repêcher. Heureusement pour moi, après dix tentatives, je le réussis. Il s’agissait d’un t-shirt de la colo, roulé en boule. Je le dépliai pour trouver à l’intérieur une clé et un petit mot. Qui contenait une devinette, charade, peu importe. Que je lui à voix haute. « Source de vie pour tous, elle est indispensable. Personne ne peut la soumettre réellement, elle est comme son dieu, intenable. Peut-être à la fois sauveuse et meurtrière, la clé ouvrira la voie pour votre deuxième épreuve à cet endroit.» Je relevais la tête et soupirai. Avant de balancer le t-shirt en direction de la gamine. « Il y a un trou dedans, mais bon, il fait ta taille non?» La journée allait être longue….

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyMar 2 Sep - 17:45

Le Monde Qui Est Mien


Ah ben pour le causant, on repassera, hein. On aurait dit un mélange entre un directeur de lycée privé, et un politicien sorti des tréfonds de la salle d’archive la plus poussiéreuse qui soit. Okay, il avait l’air en bonne santé et tout. Musclé, grand, et se tenant bien droit, le regard vif, blablablabla, tout le pack complet du demi-dieu combattant, mais bon sang, ce qu’il avait l’air tristounet. Il n’y avait pas d’expression sur son visage, juste cette aura austère, et pas drôle du tout. Emy le regarda attentivement, parce que bon, pour avoir cette description, fallait qu’elle l’ait regardé un minimum hein. Sinon, c'était idiot. Elle les aurait faites à partir de quoi ses jolies phrases ? Son imagination ? Oh ben cool alors. La prochaine fois, elle lui donnerait des oreilles pointues, comme un elfe ! Et les yeux rouges, ce serait pas banal, non ? Discrètement, elle vérifia la couleur de ses yeux quand même, histoire de. Quand il grilla qu’elle penchait la tête en plissant les yeux exagérément pour observer la nuance de ses prunelles, elle se figea et esquissa un immense sourire moitié contrit, moitié amusé. Avant de faire un « hum, hum », et de reprendre contenance en regardant ailleurs. Faisant mine de s’étirer, elle laissa l’homme se débrouiller. De toutes façons, il avait pas arrêté de lui rétorquer des trucs un peu nuls, un peu secs même ! Comme quoi, il avait dû oublier sa dose de chocolat ce matin. Un passage de son discours lui revint en mémoire. « Je dois pas te toucher alors ? Surprised Mais si tu tombes justement ? Je peux pas te laisser par terre voyons ! Ce serait pas très gentil. Et moi, j’ai envie d’être gentille avec toi. » Et hop, un nouveau sourire à la fois sincère et innocent qui étira les deux coins de ses lèvres jusqu’aux oreilles. La gamine était vibrante d’énergie, et de joie de vivre. Tout ce qu’il avait dit ne pouvait l’atteindre, pas comme il le croyait en tout cas. Pire, elle voulait juste comprendre à présent. Savoir pourquoi il avait choisi ces mots-là, en particulier.

Bon, maintenant qu’il avait récupéré le t-shirt – et jeté dessus – qu’elle avait répondu à ses paroles, ils pouvaient passer à l’étape suivante. Saisissant le vêtement orange, elle le déplia devant elle. « Ouaaaaais, il est plus grand que moi ! Je vais pouvoir le mettre. Le tien a un trou aussi maintenant, mais bon, je le mets toujours. C’est plus pratique pour dormir. » Elle ne pouvait jamais s’arrêter, surtout quand il fallait parler pour deux. Parce que le garçon n’était pas souriant du touuuut ! Plutôt carrément sévère ouais. Comme s’il s’obligeait à être comme ça. Non, les gens pouvaient pas l’être naturellement, hein ? Emy refusait de croire ça. Tout le monde a besoin de rire, et de laisser éclater sa joie, son bonheur, ses envies de soleil. Et Kieran devait faire partie de cette catégorie, comme les gens un peu trop réservés quoi. Il fallait peut-être l’aider ? Du coin de l’œil, la fillette l’observait, se faisant plus discrète cette fois. Il avait donné son énigme, et elle avait répondu « C’est l’eau ! Y a un ruisseau pas loin, viens ! » A un moment. Elle ne savait plus trop quand, mais elle se souvenait l’avoir dit. En même temps, son cerveau allait un peu trop vite, pour qu’elle se rappelle tout ce qu’elle disait. Il était toujours en train de fonctionner, c’était parfois fatiguant et sa concentration s’en trouvait amoindrie, surtout quand elle jonglait avec plusieurs sujets qui n’avaient rien à voir mais elle pouvait suivre. Un peu. Parfois. Bon, pas souvent, maaaaaais peu importe, la vie, c’était ça, non ? Se laisser porter par le courant, et profiter de chaque instant. Parce qu’après tout, on ne sait pas de quoi demain sera fait, ni ce qu’il adviendra de soi-même. Fière de sa super pensée philosophique, Emy se mit à courir. Rapidement – oui, elle est pas très douée en combat, mais c’est une petit flèche la gamine – elle parvint au ruisseau le plus proche. Parfois ce filet d’eau servait à délimiter les zones à capture l’étendard donc en général, tous les grecs connait son emplacement. Elle qui aimait bien barboter – parce qu’elle ne sait pas nager – ben ça lui arrivait de venir là, pour tremper ses jambes un peu, juste les jambes quoi.

« Ooooh… Sympa ! » Elle venait de regarder le ruisseau avec attention et ses yeux s’étaient illuminés en tombant sur une boite en bois. D’une trentaine de centimètres de largeur, elle était cubique et semblait plantée fermement dans l’eau. Seul le la clarté du ruisseau avait aidé la gamine à la repérer. Avançant vers le garçon à vitesse grand V, elle lui prit la clef des mains – sans trop de brusquerie et ignora royalement ses grognements. De toutes façons, il grognait tout le temps, alors un peu plus ou un moins… Cette pensée la fit pouffer alors qu’elle se précipitait dans l’eau, au point d’en avoir jusqu’aux genoux. Elle était fraiche, et lui rappelait le froid de ce matin. Mais Emy n’en avait cure, surtout quand elle approcha de la jolie boite. Sa main plongea dans le léger courant pour placer la clef dans la serrure. Sans attendre – qu’on lui dise quoi que ce soit, surtout des trucs chiants hein – elle tourna la clef. Clic, fit la boite. Oui, oui, elle l’entendit, même là. La jeune fille souleva le couvercle et se fit projeter quasiment aussitôt en arrière. Se réceptionnant sur ses coudes, à moitié allongée dans l’eau, un « ben quoi ? » sortant de ses lèvres, elle observa la chose qui sortait de la boite. Une sorte de pied ? Euh non, pas vraiment. Un ouragan ? Ouais, ben un tout petit alors. Une sorte de tornade vint grandir, prenant naissance dans la boite, de l’eau s’ajoutant à sa masse. Et… Emy ne comprenait pas vraiment ce qu’elle voyait, il y avait des jambes ou pas alors ? On aurait dit qu’un bas de corps se dessinait dans la tornade mi air, mi eau, qui au passage, continuait à grandir. Pas cool ça Surprised Mais elle gardait la bouche entrouverte, les yeux curieux et écarquillés en fixant le machin. « Wooooh… Mais t’es quoi toi ? » Son ton était encore une fois, innocent, et clairement intrigué. Se redressant souplement, elle secoua ses cheveux plein d’eau, ignorant la bestiole. Elle aurait bien le temps d’aviser à ce sujet, mais si elle ne voulait pas attraper un rhume, c’était maintenant qu’elle devait enlever un peu de la masse aquatique de sa chevelure toute folle.


lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptySam 13 Sep - 20:53

Zéro à Héros!

Je n'étais pas énervé. De là à penser ça, non ce n'était pas le cas. Seulement, je me demandais comment est-ce que j'avais fait pour me retrouver dans cette situation. Sérieusement, c'était une blague? Je n'avais pas l'impression d'avoir mérité tout ça. J'avais juste la sale impression que c'était de se foutre de moi tout ça, que je perdais mon temps. Que j'allais finir en colère, surtout que cette fille ne semblait pas surtout le genre de personne que je pourrais disons apprécié. Elle respirait tout le contraire de moi. Vraiment. Il ne fallait pas être intelligent pour le savoir. Je l'avais vu. Et elle prenait tant de risques pour rien alors qu'elle n'aurait pas à le faire. Je devais rester indifférent devant ça? Je devais rester là comme ça alors que ce n'était rien? Est-ce que c'était réellement rien? J'aurai pu empêcher la mort de Joshua, je le savais, j'aurai pu l'empêcher. Donc voilà, la réflexion que je me faisais c'était que cette fille ne savait réellement pas faire attention à elle. Juste par le petit regard que je pouvais porter sur elle. Bon sang, il fallait lui faire un dessin pour lui dire que la forêt était dangereuse et qu'elle devait porter une armure et non faire seulement ce que je voulais qu'elle fasse. C'était trop compliqué. Elle me prenait déjà la tête, je savais déjà que j'en avais pas fini avec elle. Bon sang, elle allait me faire sortir hors de mes gonds et je m'étais promis que ça n'arriverait pas, que ça n'arriverait plus jamais parce que ça n'en valait pas la peine. Je devais faire attention. Je me l'étais promis. C'était en contrôlant, en faisant ce que je pouvais faire de mieux que j'allais réussir. Le contrôle allait me permettre de le faire. De réussir de et faire ce que je voulais. Ne pas m'attacher. Rester en dehors de tout ça. Rester là comme ça sans rien dire. Il le fallait, je ne pouvais pas rester là comme ça. Je devais résister et faire mon devoir. Je devais être celui que je pouvais être et faire ce qui devait être fait. Mon devoir devait être fait... Ce n'était pas bien, mais c'est ok. « Ne pose pas de questions, ça ira bien mieux entre nous deux. Je n'ai pas de compte à te rendre.» Je ne voulais pas me montrer méchant, mais plus elle me questionnait, plus elle tenter d'entrer et de savoir des détails, plus il serait facile après de s'attacher et je ne voulais pas. Je ne voulais pas d'une autre Joshua,  je ne voulais pas tout perdre. Pas encore une fois. C'était déjà bien assez. Trop difficile. Je gardais les photos avec moi, je les avais regardé ce matin avant de partir de mon bungalow. Elles étaient dans ma poche arrière de mon jeans.  Avec moi en tout temps. J'avais besoin d'eux. Même si eux, ils n'étaient plus là.

Je n'avais rien à lui dire. Je pensais que le t-shirt que je lui avais lancé l'aurait fait taire, mais au contraire, ce n'était pas ça du tout. Il fallait qu'elle me parle encore de mon t-shirt, de ce qu'elle avait pris dans mes affaires sans me le demander. Je vous jure la politesse de nos jours, il semblait que c'était une denrée rare. Très rare et bon sang, c'était trop demander de.., je me posais vraiment la question? Je devais vraiment me le demander et me demander si je faisais une bonne chose si tout ça était normal? C'était vraiment ce que je pouvais me demander? Si je devais faire ça ou bien une autre chose. Je gardais un air neutre, l'air de me foutre de tout ça, de rester détaché alors qu'au fond, je me demandais bien ce qu'elle pouvait trouver à mon t-shirt. « Tu sais que tu m'as volé? Tu devrais te contenter de celui-là. Et puis...tu fais ce que tu veux. C'est pas de mon ressort.» Je souhaitais qu'une seule chose, que tout ça se termine au plus vite. J'avais juste envie de ça que tout soit moins compliqué, que l'on puisse peut rentrer chez nous que tout ça se finisse. C'était ce dont j'avais besoin. Et pas d'une gamine dans mes pattes. Et une gamine qui m'écouterait aussi. Sérieux, c'était une vraie blague. À peine est-ce que j'avais eu fini de lire qu'elle fila en flèche vers le ruisseau.  Je l'avais suivi, piquant un sprint à mon tour avant de foncer en voyant une espèce de tornade avec des jambes humaines. Mon cerveau et mon coeur ne firent qu'un tour et je me jetais sur ce qui était une naïade pour protéger Emy. Parce que même si elle m'énervait, même si elle m'avait volé, je ne pouvais pas laisser faire ça comme ça. J'allais la protéger. Quoi qu'il arrive.

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyLun 15 Sep - 2:06

Le Monde Qui Est Mien


Woh ! Trop fort ! La tornade d’eau avec des jambes était en fait une naïade qui jouait de ses pouvoirs. Emy était certaine que c’était pour faire un effet de style, une sorte d’entrée fracassante quoi. Et franchement, c’était réussi, elle était épatée. Pas inquiète le moins du monde, la bouche entrouverte et les yeux émerveillés, elle allait taper la causette à la naïade, quand tout à coup, sorti de nulle part – bon de juste à côté en fait – Kieran sauta sur la créature. Hein ? Que ? Quoi ? Mais… Qu’est-ce qu’il faisait là ? Surprised Une naïade, c’est gentil, non ? Bon, celle-là l’avait un peu envoyé balader quelques mètres plus loin. Mais elle ne l’avait peut-être pas fait exprès. Faudrait lui poser la question pour ça. Le souci, c’est qu’il y avait une Kieran sur la madame de l’eau donc bon… Pour parler, ça devenait un peu plus compliqué. Faisant la moue, gênée par la situation, elle finit par se redresser, toute trempée. Emy approcha des deux, avant de les séparer un peu comme elle le pouvait. A dire vrai, c’était difficile de trouver une solution, lorsqu’on vient juste de lui dire qu’on n’aime pas être touché. Sincèrement, elle voulait respecter cet aveu, pour ne pas agacer le grand allongée par terre dans l’eau, mais en même temps… Il était gentil lui, mais elle faisait comment ? Finalement, tous deux roulèrent, et ce ne fut pas plus mal. Gracieusement, la naïade se releva et instinctivement, Emy se positionna devant Kieran. Pour ne pas qu’il attaque la créature, ou que celle-ci ne s’en prenne pas à lui, peu importe, là n’était pas la question. Elle était entre eux, et c’était mieux. Etrangement, la créature presque féérique esquissa un sourire et se mit à parler sur un ton qui ne laissait place à aucune animosité.

« Bravo demi-dieux. Vous avez réussi la deuxième épreuve, prouvant par-là votre courage. Toi, Kieran, en venant au secours de ta coéquipière sans connaître l’étendue de mes pouvoirs, et toi, Emy en te positionnant entre nous, alors que tu te sais moins puissante. »

La fille d’Hermès eut un sourire un peu gêné. Après tout, ce n’était pas tous les jours que quelqu’un pouvait lire en vous aussi facilement, et avouait devant un quasi inconnu un de vos secrets les plus… secrets. Bon, elle n’appréciait pas beaucoup l’idée, mais comme la naïade semblait ne pas avoir de mauvaises intentions, elle ne pipa mot. Et puis bon, c’était de sa faute à elle si elle n’était pas suffisamment forte pour protéger ceux qu’elle aimait. A elle, et à personne d’autres.

« A présent, je vous invite à vous allonger sur vos lits.
- Nos lits ? »
Répéta Emy, en ayant l’impression d’avoir les oreilles qui déconnent.

Ce à quoi, la naïade lui sourit et leur montra quelque chose derrière eux. Tous deux se tournèrent pour observer, étonnés la présence de deux lits ressemblant étrangement à ceux de leurs bungalows. Emy su aussitôt qu’il s’agissait du sien, en apercevant les huit peluches qui ne la quittaient jamais. Ayant peur qu’elles ne tombent et soient salies, la gamine alla les rejoindre sans attendre, pour les positionner par réflexe. Elles étaient tout ce qui lui restait. Bon, avec les photos également. Mais elle en prenait immensément soin. Tournant le visage en direction de la naïade, elle se montra clairement interrogative. La créature dû aisément le comprendre, puisqu’elle ajouta que pour leur épreuve suivante, ils devaient s’endormir. Un peu intriguée, et pas tellement confiante, Emy acquiesça néanmoins, parce que la curiosité surplombait tout. Et puis bon, Chiron ne les ferait pas tuer, alors autant s’amuser, non ? Lançant un sourire au garçon, comme pour le rassurer, elle alla s’allonger sur son lit, en attirant dans ses bras toutes ses peluches, les rendant presque vivantes.

Elle ne mit pas longtemps à s’endormir, ce qui n’était pas très étonnant quand on la connaissait. Vivre sans méfiance aidait nettement à se laisser aller. Et ici, à la colonie, elle pouvait se le permettre. C’était le seul endroit où elle était réellement en sécurité. Un lieu où les humains ne pouvaient pas se rendre, un lieu où personne ne la connaissait. C’était bien. Agréable. Reposant. La jeune fille s’endormit, pour se réveiller un instant plus tard. Dans ce qui semblait être un labyrinthe. Un peu intriguée, elle sortit du lit et laissa ses peluches là, combien même ça lui déchirait le cœur. Il n’y avait aucune trace de Kieran et pour le coup, elle était un peu inquiète. L’univers où elle se retrouvait était plus sombre que la forêt de la colonie, et de grandes haies l’entouraient. Emy avait compris qu’il s’agissait d’un labyrinthe au vu des virages qu’elle voyait de chaque côté du couloir où elle se trouvait. Elle n’était pas très rassurée à dire vrai, mais n’en montrait rien. Quand le lit de Kieran apparut soudainement, elle fit un petit bond en arrière en portant la main à son cœur. « Kieran ! C’est maintenant que tu arrives ?! Tu dois avoir des difficultés à t’endormir, je pense Surprised » Oh ben ça, c’était clair. Sinon il serait là depuis un moment. La demoiselle remarqua autre chose, en même temps que l’arrivée du garçon. Là, contre la haie, venait de poser une rose. Grande, plus grande qu’une rose normale, ses pétales s’ouvraient largement. Intriguée encore une fois, Emy rejoignit la fleur pour y découvrir une feuille de papier finement pliée en son cœur. La jeune fille l’attrapa et la déplia avec application. « En ces lieux, existe la sœur de cette fleur éphémère. Ramenez là auprès d’elle, avant que son dernier pétale ne soit tombé au sol. L’une ne peut vivre sans l’autre, ne l’oubliez pas. »

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptySam 27 Sep - 3:58

Zéro à Héros!

Je n’avais pas l’habitude d’agir sur un coup de tête, je n’avais pas l’habitude de me dire que je faisais tout de travers et que je ne prenais pas le temps de réfléchir et que je fonçais tête baissée. Je savais que je ne faisais pas le mieux des choses lorsque j’étais en colère, mais en voyant ce truc devant nous, j’avais vu rouge et je m’étais dit que je devais faire quelque chose pour empêcher Emy d’être en danger. Me foutant bien de ma propre vie à vrai dire. C’était totalement ça. Qu’est-ce qui m’avait poussé à agir de la sorte? Oui, j’avais eu peur de revivre l’accident de Josh. J’avais eu peur de la perdre comme ça, la regardant alors que je ne pouvais rien faire. Si cette gamine m’avait attendu, si elle avait pris ne serait-ce deux secondes pour m’attendre, j’aurai peut-être pu faire un truc un peu moins stupide que de me lancer sur cette fille. Qu'est-ce que je pouvais être idiot d'avoir agi de cette façon. C'était complètement stupide, je n'arrivais pas à y croire. Il  fallait que j'apprenne à me contrôler à me dire que j'étais un homme responsable, mais il fallait croire que je ne savais pas quand faire la différence et quand il fallait que je réagisse. Donc, voilà, qu'est-ce que je devais faire de plus? Mis à part me freiner moi-même. J'étais un cas. Réellement en cas et je savais que je n'aurais pas dû. Que je craignais ma vie, mais elle n'avait plus de valeur pour moi, je n'avais plus de valeur. Je n'étais qu'un homme remplaçable, mais je ne voulais pas prendre le risque de perdre Emy. Parce qu'elle ne méritait pas que je refasse cette erreur. Déjà que mes vêtements, étaient trempés, mais je n'allais pas râler sur ça. Je savais que je n'avais pas le droit. Et la chute n'avait pas été ce qu'il y avait de meilleur pour moi. Ce n'était pas quelque chose que je ferais tout le temps, je dois l'avouer parce que ça pouvait réellement être dur pour les corps et bon, si j'avais su que ce truc était une naïade, je n'aurais pas réagi, ainsi, mais la peur et la colère, surtout la colère, m'avaient guidé. Un grognement m'échappa en voyant Emy se placer devant moi alors que je me relevai. J'avais bien vu que ce que la créature était à l'instant, surtout avec le fait qu'elle s'était relevé très rapidement, mais bon, je n'allais pas la laisser aller au devant du danger juste pour ça. Mais il fallait croire que ce n'était pas le moment de le dire parce que la créature de l'eau pris la parole avant moi.« Pardon pour tout ça.» C'était la seule chose que je pouvais dire parce que je savais que j'étais en tort et il ne valait mieux pas que je fasse de commentaire sur Emy. Parce que je savais que je n'allais pas être un gentil nounours.

Je ne faisais pas confiance. Je ne faisais pas confiance à la naïade, bien que je savais que c'était elle qui allait nous donner notre ticket, notre indice pour la prochaine épreuve. Aussi, quand elle nous parla de nos lit, mes sourcils se froncèrent et je tiquai. Hors de questions. Je ne dors pas devant ce genre de personne. Je ne vais pas dormir et je reste là. Avant même que je dise un truc, Emy s'échappa à mon contrôle, j'allais lui dire de ne pas le faire, qu'il y avait anguille sous roche, mais elle se jeta sur son lit avec les peluches, non mais sérieusement, cette fille était réellement aussi crédule? Et moi, je l'observai, regardant le lit vide, froid à ses côtés avant de grogner et de me retourner vers la créature. Je lui lançai un regard noir et soupirai. « Hors de question.» Elle soutint mon regard pendant quelques instants avant de sourire d'un air angélique, sourire qui m'aurait donné envie de la taper sérieusement. - Emy risque sa vie en ce moment même. Si tu ne la rejoins pas, elle mourra. Et si elle meurt dans ce rêve, elle ne se réveillera jamais. Écoute les prophéties Kieran, écoute les prophéties que tu t'es fait toi-même. Je grinçais des dents alors qu'elle disparaissait, sa tâche finie pour nous deux et allait me jeter sur ce foutu lit. Une fois les yeux clos, je me laissai porter. Oh, je vous jure, j'allais la tuer cette gamine. Si seulement elle réfléchissais avant d'agir, ça m'éviterait de faire des crises cardiaques. Une fois dans le pseudo rêve, je me levai et jetai un coup d'oeil blasé à la jeune fille.« J'avais à discuté avec notre amie la créature de l'eau et si tu avais attendu un peu, tu saurais que l'échec ne nous est pas permis. Je la laissai prendre la rose, me disant que ça avait un lien et tout ça avec la note... Boarf... Maintenant quoi? Il y avait qu'un seul moyen de gagner du temps. Je savais que je risquais gros, mais je me devais d'essayer. « Donne-moi la fleur, je vais nous faire gagner du temps. Pendant ce temps, nous allons devoir se déplacer rapidement..» Elle était petite et agile, elle pourrait être plus rapide que moi. Et je devais garder cette rose. Ma main gauche, celle qui était libre, se glissa dans la poche arrière de mon pantalon pour m'assurer de la présence de mon portefeuille, comme si les photos allaient me donner du courage et je soupirai avant de réciter. «Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois... et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal, mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore... et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun ne peut vivre tant que l'autre survit... celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois ...»  Oui, il m'arrivait d'ouvrir la télé parfois et de tomber sur les films d'Harry Potter. Ça m'arrivait. Et quoi dire de plus si que je ne voyais que la liaison avec ce truc. Donc, les roses jumelles. L'une ne peut vivre sans l'autre. L'une ne peut vivre sans que l'autre survit. « La prochaine rose sera noire. Une fois réunies ensemble, nous allons devoir agir. Notre but est de sortir d'ici. Ne l'oublie pas.» Je fermai les yeux un bref instant avant d'inspirer profondément et d'enclencher mon pouvoir uniquement sur la fleur. Le temps était plus lent pour elle. Pour un petit moment... « Lumos Maxima» et je manquais de m'étouffer en voyant la rose s'allumer... Bah tiens.. Nous avions une lampe. Peut-être que je connaissais un peu trop Harry Potter.

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyDim 28 Sep - 22:28

Le Monde Qui Est Mien


La fleur sentait drôlement bon. Emy ferma les yeux le temps de humer son parfum et elle en vint à penser à Lily qu’elle appelait sa Rosie. Elle aussi, elle sentait bon. Tout le temps, et c’était vraiment agréable de trainer avec en sa compagnie. Après avoir énoncé l’espèce de consigne sur le bout de papier, chose qui avait été franchement difficile pour elle – et encore heureusement que c’était en grec que les inscriptions avaient été notées – la fille d’Hermès leva les yeux vers le garçon, attendant sa réponse. Quand il parla d’échec non autorisé, elle pencha légèrement la tête sur le côté, avant de hausser les épaules et de se détourner comme si de rien n’était. « Chiron ne nous ferait prendre aucun risque mortel. » Bon okay, le coup des piques dans le trou aurait pu être dangereux, sans compter la mini tornade d’eau, ou même le simple fait d’être là. Emy avait beau être insouciante, elle avait pertinemment conscience que ce labyrinthe devait recéler de dangers inconnus, qu’il leur faudrait relever. Mais Chiron prenait soin de ses pensionnaires, alors non, elle ne le croyait pas.

Le garçon – Kieran – lui demanda la fleur, pensant sûrement qu’elle n’était pas capable de la protéger, hein. Emy esquissa une moue boudeuse avant de s’approcher de lui pour la lui remettre. « J’aurais pu m’en charger… » Puis, elle lui tourna le dos, avant de réfléchir à toute allure. Il était temps de bouger, la gamine n’aimait pas vraiment rester sur place à ne rien faire. Et faut dire que ça faisait un moment qu’elle l’attendait, alors oui, la patience n’étant pas son fort, elle avait réellement du mal à rester en place. La demoiselle sautillait doucement, d’ailleurs, prête à courir. Prenant de l’avance, elle détacha le bouton de son t-shirt, celui qui se trouvait sur la plupart des siens et qui avait été customisé spécialement pour elle. Il ne s’agissait que d’un simple bouton, qu’elle détachait pour que les deux pans de son vêtement se rabattent sur le côté et laissent ainsi la moitié de son dos nu, dévoilant au passage le tatouage de ses ailes. Sombre, finement dessiné, d’aussi loin qu’elle se souvienne, il avait toujours été là, comme un élément de décoration, et parfois, un sujet de plaisanterie. Emy avait appris à l’aimer, surtout lorsque les ailes s’étaient déployées la première fois. De quoi l’étonner, il faut dire. Et puis les essais, se laisser tomber dans le vide, tourbillonner, tenter de soulever les gens et finir par y parvenir… Emy avait beaucoup travaillé pour que ces excroissances deviennent de véritables membres de son corps. Maintenant, elle ne voyait plus sa vie sans elles, et probablement que s’il leur arrivait malheur, elle finirait par en mourir. Ne plus pouvoir voler librement… mieux valait ne pas y penser.

« Harry Potter… » murmura-t-elle doucement, se figeant soudain avant de se tourner vers lui. Et de sauter sur place en tapant dans ses mains. « LA PROPHETIE ! Tu la connais ! » Troooop bien ! Kieran connaissait Harry Potter ! Han, comment il était cool en fait. Des étoiles dans les yeux, la demoiselle lui offrit un sourire aussi sincère que chaleureux, alors qu’elle se mettait à parler. « Incroyable que tu la connaisses ! J’aurais jamais cru. Tu sais qu’ils vont sortie la partie 1 du sixième volet dans quelques semaines ? Je suis trop pressééééée, ça va être trop bien ! » Et elle tournoya sur elle-même, en songeant qu’il aura fallu attendre 2010 pour avoir enfin le droit au film suivant. Comment elle était pressée de pouvoir y aller ! Bon, pour commencer, il faudrait qu’ils sortent de là, hein. Alors elle se reconcentra. « Oh et comment tu sais qu’elle sera noire ? » C’était dingue ça quand même. Le gars, il a deviné ça d’un coup ? Le truc de fou. Et bien sûr que non, elle n’avait pas oublié l’objectif, roh la la. Pas la peine de la prendre pour une patate. Elle savait ce qu’elle avait à faire. Trouver la fleur. OH PAR LA BARBE DE DUMBY ! Il avait lancé un sort sur la première fleur ! Les yeux écarquillés, elle regarda la plante s’illuminer, avant de lui lancer un regard émerveillé. Kieran, c’était un magicien en fait ! « Ah oui, t’es dans le bungalow d’Hécate ! La déesse de la Magie ! Tu es comme Harry, Kieran ! De zéro à héros [Emy]  1528637428 » Le garçon était… Woh, magnifique. Alors, elle allait le protéger. Et lui prouver qu’il pouvait lui faire confiance.

Son visage se ferma légèrement, alors qu’elle adoptait une expression plus sérieuse, et elle hocha la tête plus pour elle-même que pour le grec. Oui, elle allait faire ça. Inspirant profondément, elle fit quelques pas dans le couloir, avant de lever les yeux vers le ciel. Tout était sombre vers le haut, ce qui lui tira une moue. Mais elle n’avait pas le choix. D’une pensée, elle appela ses ailes à se manifester et celles-ci n’attendirent pas. Deux formes d’une blancheur éclatante poussèrent dans son dos, et Emy les déploya d’un coup. Un flap flap reconnaissable retentit et elle décolla. Les cinq premiers mètres furent simples. C’est la suite qui fut un peu plus compliqué que prévu. Une sorte de dome invisible la retint en arrière, juste après la hauteur des haies. La demoiselle frappa dessus avec toute sa force, puis grogna. De là où elle était, elle pouvait à peine voir par-dessus les haies, mais suffisamment pour comprendre où se trouvait l’autre rose. Se laissant planer vers le sol, elle replia ses ailes sans les ranger et s’exprima en fixant Kieran d’un air innocent. « La fleur est dans cette direction, à environ 50 mètres. Elle se trouve au centre d’une clairière, au milieu d’une bassine où l’eau est légèrement lumineuse. Je n’ai vu aucun monstre pour le moment. » Puis, elle se mit à marcher sans attendre en prenant l’embranchement à droite et en sifflotant gaiement, parce qu’en fait, elle la trouvait cool l’épreuve. Après avoir marché sur dix mètres, elle fronça cependant les sourcils. Finalement, y en avait une de bestiole. Et même deux. Emy croisa les yeux rouges des chiens bien trop gros pour être des siens, et frémit. Paaaaaaas cool du tout. Détachant le nounours en peluche qui pendant sur sa ceinture, celui-ci fit apparaitre une batte de base-ball dont le manche possédait le même ours en peluche de quelques centimètres. Si elle l’enlevait, la batte disparaitrait.

« Bouge pas, protège la fleur. » Bon, la baston, c’était pas trop son truc. Mais ça faisait trois ans qu’elle était là. Trois ans qu’elle suivait les entraînements. Le cœur battant à tout rompre, Emy déglutit devant les machins, et déploya ses ailes. Il était temps de prouver ce que valait une grecque. Toute sa vie, elle avait fuis, maintenant, elle devait foncer. Lorsque le premier chien se mit à courir, elle essaya de se calmer, mais franchement, ce n’était pas aussi simple que dans les films. Elle décolla sur un mètre, puis deux au cas où, et vola jusqu’à lui. La rencontre fut violente. Le chien s’explosa sur sa batte en bronze céleste mais le coup résonna dans son bras, et son épaule, au moins de lui tirer un gémissement de douleur. Sa tenue de vol se fit hésitante, et Emy ne pensait qu’à se stabiliser, surtout qu’il y avait le deuxième chien.

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptySam 4 Oct - 3:00

Zéro à Héros!

Ma tentative pour en fait tout, c'était n'importe quoi. J'aurai plus clairement me foutre d'elle, ça aurait pu arriver sans aucun soucis, mais en fait, ce n'était pas ça. Étant un homme qui avait lu les livres, lorsque l'on prenait le temps, même en étant dyslexique, ou bien être très riche et le faire traduire en grec ancien, ce qui était mon cas hein, quand on se donnait la peine, ça donnait ça. Mes parents adoptifs avaient bien vu que j'avais manquer de beaucoup de chose lorsque j'étais enfant et ils ont tentés de m'en donner plus. Encore plus que ce que je pouvais avoir à ce moment là. Et une bête idée m'était apparu dans l'esprit. Je voulais lire. Bien sûr, je n'étais pas du genre à vouloir demander beaucoup de chose. Je n'aimais pas demander. Il s'agissait de mon argent, mon argent et seulement mon argent. Pour le reste, il n'y avait pas vraiment lieu de parler. Je n'aimais pas dépendre des autres. J'étais un être libre, indépendant et j'avais besoin de cette liberté en tout temps. Mais quand mes parents étaient arrivé avec le premier livre traduit que pour moi, je n'avais pas été capable de dire non. Je n'avais pas été capable de les regarder en face et de dire que je n'en voulais pas. Je n'étais pas un menteur, je n'étais pas un homme profiteur. Juste un homme qui avait une mauvaise tendance à ne pas aimer les surprises. Mais celle-là m'avait touché réellement. C'était le premier cadeau qu'ils m'avaient fait et je ne savais pas trop penser à ce moment là. Je l'avais accepter dès l'instant où ils m'avaient glisser le livre entre les mains et j'avais remercier longuement avant d'aller m'enfermer dans ma chambre et de lire. Tout lire. À chaque fois que je terminais un livre, il y en avait toujours un autre qui m'attendait sur le coin de mon bureau. C'était toujours comme ça. Et c'était comme ça que j'avais pris goût à la lecture. C'était comme ça que je m'étais retrouvé dans un cercle où je lisais tout ce qui me tombait sous la main. J'arrivais à combattre ma dyslexie, ça me prenait plus de temps, mais j'y arrivais parfois. Et sinon, je trouvais le moyen de me le faire traduire. J'avais commencé très tard à lire par moi-même. J'avais commencé très tard, à un âge où les garçons préfèrent aller faire du sport que de lire. Je n'étais pas comme les autres. Là où les garçons iraient voir les filles pour se faire des petites-amies, moi, j'apprenais à être entrepreneur. Là où les autres allaient en vacances à l'extérieur du pays, moi je restais ici pour les regarder partir et rester à la colonie. Je ne pouvais pas vraiment m'en plaindre, j'avais un pied dans les deux mondes, mais à force de faire tout ce que j'avais fait, j'avais acquis des connaissances que certaines personnes auraient pu penser futile, mais l'univers d'Harry Potter avait été ma bouée de sauvetage à l'époque et j'avais besoin de ça plus que tout au monde. Enfin, moins maintenant, mais à l'époque, j'en avais eu besoin si fort.. Si fort...

« Ah non? Et on peut pas se tuer avec le mur de lave peut-être?» Je dois avouer que je devais sonner particulièrement désagréable, mais c'était la réalité. Non, Chiron ne voulait pas notre mort, mais il ne nous couvait pas non plus. On devait s'entraîner pour devenir des héros, mais ça n'empêchait pas que je n'avais pas la raison d'être un salaud avec elle. Je la regardais longuement avant de grogner que je ne voulais pas être méchant, ça faisait partie de moi de contrôler et je devais me contrôler pour m'en empêcher. Donc, c'était quelque chose que je ne pouvais pas toujours faire et toujours me dire que j'allais réussir. Il fallait faire avec, mais elle avait de la chance que je tente de me prendre en main, surtout après la scène que je pouvais avoir fait avec la naïade. Mais, bon, un homme mauvais ne devenait pas un homme bon en l'espace de quelques instants. Le seul truc qui pouvait m'énerver, c'était qu'elle ne m'écoutait que rarement et lorsqu'elle le faisait, elle bougonnait. Quelle chance Kieran! « Je contrôle le temps, alors, tu vas me laisser cette rose pour qu'on en gagne plus. C'est simple non comme plan? Oui, tu aurais pu le faire, ce n'est pas parce que je ne te fais pas confiance, mais je dois faire ma part et si nous sommes dans un rêve, nos pouvoirs sont illimités. Nous pouvons les modeler comme on veut.» Une autre partie de ma personnalité et avantage peut-être. Être contrôlant faisant en sorte que je pouvais contrôler mes rêves et je pouvais contrôler celui-ci. Le lumos maxima l'avait prouvé. Mais j'étais tellement plongé dans mes pensées que je n'avais pas entendu ses paroles avant. « Je oui.. je suis fan d'Harry Potter. Et pour la couleur, je suis certain qu'elle sera noire parce que celle-ci est doté d'une marque en forme d'éclair sur un pétale. Je l'ai vu. C'est comme un remake» Alors que je parlais, mon cerveau faisait en sorte de me rappeler que je l'avais vu volé, mais je ne m'en rendais plus compte et une fois que j'avais percuté eh bien, j'avais percuté. Très bien même. « Tu as des ailes? Tu sais volé... Pourquoi tu l'as pas dit plus tôt?» Au final, je disais ça certainement pour rien, mais c'était toujours utile à savoir. Ouais, vraiment utile.. Parce qu'après avoir écouté ses indications et l'avoir suivi, nous nous retrouvions face à des chiens et ils n'avaient pas l'ai sympa. Bon, d'accord, on ferait avec. On fera avec même que ça me plaisait pas trop. Et puis là... pouf une batte de baseball. Bon, je pouvais m'exprimer là? Surtout que le côté logique de la chose serait que je me battrais avec elle contre les bestioles et pas seulement elle. Choix difficile certes, mais choix à faire. Je lui jetai un coup d'oeil avant de maintenant mon pouvoir autour de la fleur alors que je la rangeais dans mes poches pour y sortir en échange ma pièce. Une fois en l'air, je fis venir à moi la lance que je rattrapais en un geste désinvolte. Et une fois là, je fixai les chiens d'un air vaguement ennuyé avant de lancer avec précision et de transpercer une des bestioles. Laissant l'autre à Emy. « Je le ralentirais si tu as besoin de temps. Sinon, je te le laisse. En veillant bien sûr sur toi.



lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyLun 6 Oct - 1:42

Le Monde Qui Est Mien


« Bah, tu me l’as pas demandé. » Et elle haussa les épaules pour ajouter du poids à sa réponse. Pourquoi ne lui avait-elle pas parlé de ses ailes ? Ben, logique en même temps, hein. Il avait beau être intelligent, il semblait être une petite patate de temps en temps. Et ça avait quelque chose de drôle, mais Emy sentait qu’il ne valait mieux pas le lui dire. Kieran serait bien du genre à bougonner, voire même grogner si elle lui soufflait une telle appellation. Et puis bon, il connaissait Harry Potter, alors elle pouvait bien lui laisser le bénéfice du doute, parce que c’était une règle universelle : quiconque connait H.P est quelqu’un de bien. Forcément. Et le fils d’Hécate connaissait. Elle soupçonnait même depuis quelques minutes qu’il était lui-même un magicien, mais bon, elle n’avait pas suffisamment de preuves. Hum, il ne lui restait plus qu’à garder un œil sur lui pour accumuler les indices. Pour le moment, il venait de découvrir son pouvoir, et d’expliquer le sien. Contrôler le temps ? Woh ! Le truc de fou ! « Genre, tu peux ne pas vieillir ? Surprised » Trop pratique ! Plus besoin d’acheter de crèmes antirides ni de cannes, ni maison de retraite ! Comment il avait trop de chance. Un coup d’œil à son visage et elle retint un soupire. Par contre, même s’il avait de la chance, il ne semblait clairement pas heureux. Et ça avait un petit côté tristounet de le voir comme ça. Qu’est-ce qu’il s’était passé dans sa vie pour qu’il soit aussi froid, aussi distant avec les autres ? Comme s’il mettait un mur entre lui et les gens qui évoluaient autour de lui. Oh, elle avait déjà vu ça, hein, mais le fait qu’il l’ait prévenu de ne pas le toucher… ça ajoutait quelque chose. Emy espérait qu’il puisse en guérir, et aller mieux. Mais elle savait aussi qu’il fallait le laisser tranquille à ce sujet, parce que d’instinct, on sait qu’il ne faut pas le chercher. Kieran ne semble pas être une personne appréciant rire, et encore moins, laisser certaines personnes entrer dans son monde. Est-ce qu’elle y arriverait ? Se demanda-t-elle, avant d’ajouter : Le voulait-elle ? Hum, bien sûr. Elle voulait faire rire les gens, Emy. Et à ses yeux, Kieran en avait cruellement besoin. Rien que pour détendre ce visage bien trop sérieux à son goût. Comment il devait prendre sur lui tout le temps ! Il allait devenir un robot à force… Le visage tout lisse, ou le regard très sombre.

Pendant qu’elle attaquait le premier, et se tournait pour faire face au second chien alors que la vibration de sa première attaque résonnait toujours dans son bras, Kieran devait garder la fleur. Mais il dû faire quelque chose, parce que soudain, elle vit passer rapidement une lance à côté d’elle, qui alla se ficher dans le corps de la deuxième créature. Elle n’attendit pas plus longtemps, et se tourna vers celui qu’elle avait attaqué et qui fonçait de nouveau vers elle. Un nouveau coup de batte et elle le mit KO. Bon, son bras sembla gémir sous la puissance qu’elle avait donnée, mais elle ne montra rien qu’une légère grimace. Hey ! Elle avait dit qu’elle voulait prouver au grand dadet qu’il pouvait lui faire confiance, alors ce n’était pas le moment de jouer à la fillette, hein. Et maintenant qu’elle en avait terminé avec lui, elle put enfin se tourner vers Kieran et lui tirer la langue avec amusement et provocation. « Naaan, pas besoin de temps ! » Les yeux rieurs et innocents, elle lui offrit un sourire gentil, puis s’occupa de sa batte. Elle décrocha le petit nounours accroché au manche, et l’arme disparut, puis elle raccrocha l’ourson à son pantalon et reprit son chemin comme si de rien n’était, le cœur léger malgré la douleur qu’elle ressentait à l’idée d’avoir combattu un monstre. Pour les autres, ce n’était rien, juste des ennemis dans le décor dont il fallait se débarrasser. Mais pour elle… Pour Emy, ce n’était pas aussi simple. Elle n’était pas aussi à l’aise que les autres pour faire ce genre de choses, ce n’était pas dans sa nature. Parce qu’à ses yeux, faire ce qu’elle venait justement de faire était mal. Oui, c’était se défendre, et il s’agissait d’une épreuve. Alors en un sens, elle avait des circonstances atténuantes, mais ce n’était pas aussi simple dans son esprit. Enfin bon, elle n’en montrait rien. Jamais. Parce qu’elle savait que les autres demi-dieux la trouveraient faible, et la rejetteraient. Or, elle ne voulait pas être seule. C’était bête, hein ? Ouais. Tant pis.

Maintenant, il fallait avancer. Emy reprit sa marche, repliant ses ailes dans son dos, sans les ranger, juste au cas où. Elles trainaient un peu parterre et elle n’aimait pas ça, mais s’il fallait s’envoler, ce serait mieux. Elle longea le couloir, et tourna à gauche. Puis avança sur dix mètres. Avant de tourner à droite cette fois. Il fallait rejoindre l’endroit qu’elle avait vu. Préférant être certaine qu’ils étaient dans le bon sens, la bonne direction, Emy s’envola et se heurta encore une fois au dôme. Mais elle put tout de même vérifier que tout était bon. Redescendant aux côtés de Kieran, elle sourit légèrement, comme pour le rassurer. « C’est bon, c’est bien par là. » Donc à droite. A ses yeux, il y avait encore dix mètres dans ce couloir, puis ils tourneraient à gauche, et il y aurait environ 7 mètres avant d’entrer dans la clairière où se trouvait la fleur. En somme, deux couloirs et la clairière. Rien de bien méchant. Alors pourquoi elle sentait que ça ne serait pas si simple ? Hum, tant qu’il n’y a pas d’orage, tout lui allait. Oh oh. Quel était ce bruit ? On aurait dit une pluie de grêle… Comme un grouillement phénoménal et incompréhensible. Et puis elle vit. Une myriade de petites ombres arrivèrent au loin. « Des… Des araignées. » Okay, elle n’avait peur que de l’orage, mais ce n’était pas pour autant qu’elle aimait les araignées, hein. Et c’était pas cool, mais alors pas cool du tout. Et y en avait beaucoup trop. Emy tressaillit et se figea, avant de jeter un coup d’œil à Kieran. Puis hésita. « Soit, tu as une idée, soit… Soit, tu me laisses te tenir. Ne serait-ce que par les mains. Et je vole. A toi de voir. » Elle était clairement gênée, parce qu’elle avait bien compris qu’il n’aimait pas ça. Et parce qu’il était un peu sévère. Sous son regard, elle avait envie de se tortiller comme si elle avait fait une bêtise, alors que c’était pas vrai d’abord.

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyLun 13 Oct - 6:50

Zéro à Héros!

J'avais réellement un problème, je le savais. Mais je devais contrôler. C'était plus fort que moi. On disait toujours que l'on était mieux servi que par soi-même n'est-ce pas? Alors pourquoi diable est-ce que je n'arrivais pas à contrôler cette foutue situation comme je voulais le faire? Pourquoi est-ce que tout me glissait entre les mains et surtout pourquoi cette fille me prenait la tête autant qu'elle pouvait le faire. Bon sang, je ne comprenais pas ce que j'avais mérité pour qu'elle soit comme ça avec moi. J'avais tant de difficulté à ce qu'elle soit comme ça. C'était fou, je n'arrivais même plus à me concentrer. Ferme les yeux Kieran, fait le vide. Ne t'énerve pas. Non, mais il fallait que je veilles sur elle et j'allais faire comment moi? J'avais un boulot à faire au nom de Zeus et elle m'aidait vraiment pas. Elle avait qu'à m'écouter, mais elle le faisait jamais. Pourquoi? Ma voix n'était pas assez grave, pas assez imposante parce que j'étais un homme? Parce que l'homme que j'étais n'était pas celui qui devait la commander? Elle devait se plier à moi et ne pas risquer sa vie comme elle l'avait fait. Oh non, elle n'avait pas le droit de faire ça. Elle n'avait pas le droit de mettre sa vie en danger comme elle l'Avait fait. Ce n'était pas une chose qui devait être fait. Elle n'avait pas le droit. Elle n'avait pas le droit de faire ça. Je lui retirais ce droit. Et je devais me calmer aussi. Penser Harry Potter. Ça allait me faire du bien. Penser à l'univers du binoclard sorcier. Ouais ça allait me faire du bien. Réellement. Il fallait que je recentre ce que je pensais. Il fallait que je fasse le vide. LE VIDE COMPLET. Mais c'était pas facile. Surtout pas maintenant...

« Je vieillis. C'est rien. Je suis un être normalement constitué. Maintenant, tu peux arrêter avec les questions?» J'étais peut-être dur, je le sais, mais bon sang.. c'était quoi là? JE devais faire quoi là avec tout ça. Help... Bon sang, je ne savais plus quoi penser et même penser à Harry Potter m'aidait pas. Alors quoi hein? Je devais faire quoi? Pense vite Gallagher. Bon sang, pourquoi rien n'était jamais simple et surtout à mon image. Et maintenant, il y avait cette stupide bataille contre des animaux. Oh, sympa. J'en avais tué un, mais elle m'avait devancé pour l'Autre. Arg. « Tu aurais pu te tuer. Ne me fais pas de grimace.» Oui j'étais autoritaire et alors? Elle devait savoir que je ne devais pas me laisser marcher sur les pieds. Elle devait prendre conscience que c'était moi qui dirigeait tout ça. Et je le dirigeais. Elle avait fait pas du tout attention en sautant à pieds joints dans ce rêve et c'était à moi de l'y en sortir. Pour ça oui. Mais il fallait qu'elle arrête de jouer les gamines irresponsables parce que je n'étais pas en mesure de tout faire nom de dieu.

Tu dois me parler. Comprendo?» Ouais ça venait après et c'était vraiment pas super. Bon sang que c'était pas super. Parfois je me demandais ce qui me passait par la tête sérieusement, j'étais difficile à suivre, mais elle, elle était pire que moi. Sauf peut-être dans cette partie du... qu'est-ce que je pourrais dire. Le fait qu'elle longe le mur et tout ça, c'était très facile à suivre, ça je devais le dire. Mais là, on retomba devant un problème. Encore une fois. Je vous jure, cette poisse que l'on a c'est pas possible. Si seulement c'était moi qui dirigerait tout comme je me l'étais promis. Bon sang! Je l'espère que c'est par là hein parce que franchement, je ne pourrais pas te dire par où aller exactement.» Ce n'était pas moi qui avait vu dès le départ et voilà, il fallait que je sois celui qui suit. Qu'est-ce que ça pouvait m'énerver. Une fois qu'elle s'arrêta, je manquais de buter sur elle. Bon des araignées. Et puis quoi encore? Déjà que je me forçais pour maintenir cette stupide fleur en vie, il fallait que je fasse quoi de plus sérieusement? Roh... merde hein, pourquoi c'était si difficile.. Je tournais et retournai la pièce que j'avais ramassé plus tôt avant de quitter les bestioles. Et voilà, je savais plus quoi faire et il était hors de question qu'elle me tienne. On ne touche pas... J'aime pas ça. Et elle allait m'échapper. J'étais 100 fois trop lourd pour elle bon sang. « Il y a une chose à faire. Une seule. Et si j'ai bien compris la logique... ça devrait aller.» Je lui fourra la fleur dans les mains et inspirai longuement avant de retirer mon haut. Il le fallait. « Tu as 5 minutes top chrono pour te rendre. Une fois là-bas, tu dois réunir les deux fleurs. Pour la bataille finale. Ensemble, elles vont faire un tout. Pendant ce temps, je vais faire ce que je dois faire.» Tout en parlant, je me penchai pour détacher mes chaussures, retirer mes chaussettes, enlever le surplus de poids sur moi. Tout ce que j'allais garder, c'était mon pantalon. Pourquoi? Parce que je devais me ralentir, ralentir ma chute et plus j'étais lourd, plus ça allait être difficile. « Je passe pas avec toi. On doit se séparer. Apprendre à faire des sacrifices. Réussit l'épreuve et on va se réveiller tout les deux. Allez file.» Elle n'avait pas le choix. Pas avec le regard que je lui lançais.






lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyLun 13 Oct - 15:19

Le Monde Qui Est Mien


Il était quand même un peu beaucoup froid le zigoto, hein. Pourquoi se conduisait-il de cette manière ? Bonne question. Parce que franchement, il y avait de quoi s’interroger. Un grand dadet comme lui, on pourrait croire qu’il n’a peur de rien, mais au contraire, il donnait l’impression à Emy d’avoir peur de tout en fait. Mais là encore, il était certain qu’elle ne lui en dirait rien, pas alors qu’il pouvait lui lancer des regards pareils. Bon sang, qu’est-ce qu’il avait avec ses yeux ? Comme s’il voulait communiquer avec eux. Et sa mâchoire… Il devait souffrir à force de serrer les dents. En le fixant, et en imaginant tout ça, elle se mit à pouffer. « T’es tout coincé, on dirait une pierre. » Oui, il y avait des araignées derrière eux, et oui, ce n’était clairement pas le moment pour analyser les choses, ou encore le pourquoi du comment concernant le comportement du garçon. C’était tout de même intéressant de l’observer, hein, mais elle avait de sérieux doutes sur le fait qu’il partage son amusement. Le grouillement des petites bestioles qui se précipitaient sur eux ne l’aidait pas à se concentrer, alors elle continuait à sourire à Kieran, alors qu’elle attendait sa réponse. C’était toujours un sourire gêné, puisqu’elle savait qu’il ne voulait pas être touché. Et ce qu’il répondit la déçue fortement. Un soupire las passa l’antre de ses lèvres, alors qu’elle baissait les yeux au ciel, triste.

« De quoi tu parles ? Quelle est cette chose ? Qu’est-ce que… » Ajouta-t-elle, perdue alors qu’il lui donnait la fleur sans lui laisser la possibilité de dire non. Et ça, Emy, elle aimait pas du tout. Alors qu’elle écarquillait les yeux, parce qu’il parlait encore. Mais… Qu’est-ce qu’il racontait ? Comment ça, elle devait y aller seule ? Plissant le front d’inquiétude, la bouche entrouverte, elle ne le quittait pas des yeux. « On doit y aller ensemble… » Ils étaient une équipe, même s’il ne la voyait pas comme une collègue digne de ce nom, enfin bon, quelque chose lui soufflait qu’il ne voyait personne ainsi. Mais ils étaient tout de même un duo, deux personnes dans la même galère. Et ça ne lui plaisait pas, mais alors paaaaas du tout. Qu’est-ce qu’il fabriquait avec sa tête de coincé, hein ? Son cerveau était-il défectueux ? Elle gronda légèrement, pas contente. « Je te laisse pas ici. Pas face à... » Emy se tourna pour observer l’aura sombre qui avançait toujours trop vite. « Ces machins… » Non, ce n’était pas cool du tout. Et lui, il voulait y faire face tout seul comme un grand ? Elle avait dit qu’elle se montrerait digne de lui ! Qu’elle lui prouverait sa valeur ! Et ce n’est certainement pas en abandonnant quelqu’un derrière soi qu’on peut montrer qu’on est digne de confiance ! Son cœur battait à tout rompre parce qu’il dégageait cette aura d’assurance, qui lui faisait comprendre qu’il ne changerait pas d’avis. Ce constat lui fit peur, elle ne voulait pas le laisser là. Elle ne voulait pas qu’il se batte seul. Emy le fixait encore et toujours, faisant fi de ses actions. Il se déshabillait ? Et bien soit, qu’il fasse ce qui l’amuse ! Même si entre vous et moi, elle ne trouvait pas vraiment que ce soit le moment le plus approprié pour se mettre tout nu, hein. Ah ! Ah non, il garda quand même son pantalon. Emy préférait ça, parce qu’elle n’avait jamais vu un homme nu, et qu’elle était suffisamment bien élevée – même si elle avait tout de même des lacunes de ce côté-là – pour savoir qu’on ne doit pas regarder un homme sans vêtements.

« J’aime pas le mot sacrifice. » Déclama-t-elle, boudeuse. C’était moche, et laid, et nul de chez nul. Elle aimait pas du tout ce terme. En plus, il lui rappelait de mauvais souvenirs, et c’était encore plus nul. Et elle ne voulait pas que Kieran soit blessé. Mais avec sa tête de cochon, il n’allait pas la suivre, c’était sûr. Il avait l’air buté de chez buté. Alors c’était comme ça, hein ? Emy émit un « humpf » assez incompréhensible, et lui tourna le dos pour regarder les araignées. Il voulait avoir le dernier mot et se sacrifier malgré son désaccord ? Et ben, elle voulait pas, mais alors pas du tout, elle. Et contrairement à ce qu’il pensait avec sa fichue tête de sérieux trop sérieux, elle allait faire ce qu’elle pensait juste. Comment pourrait-il se battre seul contre touuuuut ça, de toute façon ? C’était fou, totalement. Mais elle était okay sur le fait qu’il faille assembler les deux fleurs le plus vite possible. Et avec ses ailes, elle pourrait y être rapidement. Le truc, c’est qu’elle ne le laisserait pas se charger de tous ces mini monstres. Pas tout seul. Alors, elle fit ce qu’elle avait à faire. Se tournant vers lui d’un coup, avec une lueur clairement amusée sur le visage, elle lui tira la langue. « T’as pas l’air de savoir ce qu’est une équipe, Kiki, alors je vais te montrer. » Et elle s’envola d’un coup sans lui laisser le temps de réagir. Le cœur affolé dans sa poitrine, se trouvant complètement cinglée, mais s’en fichant totalement, elle prit la direction du couloir, en volant à un mètre du sol. C’était… dingue. Vraiment. Et elle avait peur. Et elle se sentait exaltée. Et elle allait lui montrer à cette patate bourrue ! Alors elle montra la fleur contre sa poitrine à toutes les araignées qu’elle survolait. Et se mit à crier joyeusement, une pointe de provocation dans la voix. « ET BEN NOOOOON ! VOUS ALLEZ PAS GAGNER ! NANANEREUH ! » Et elle continuait, le souffle court, les ailes éclatantes et un sourire immense aux oreilles alors que sous son crâne et dans sa poitrine, c’était la tempête. Elle était peut-être nulle en combat, et n’aimait pas tuer ou blesser, mais elle n’était clairement pas du genre à laisser tomber quelqu’un, même si ce quelqu’un la détestait.

« Allez, les bestioles ! Vous avez déjà perdu ! Regardez, je file trouver la jumelle ! » Et ce qui devait arriver arriva. Une bonne partie des petits monstres changèrent de direction pour la suivre, alors que certaines restaient pour piéger Kieran. Mais là, elle était soulagée. Parce que ça irait pour lui. Et à son tour, elle devait lui montrer, lui faire comprendre qu’il n’était pas seul, qu’il pouvait compter sur les autres. Même si elle était paniquée. D’ailleurs, lorsqu’elle sentit une bestiole sauter sur l’une de ses ailes, elle tressaillit, la peur au ventre. Foncer, elle devait foncer. Et vite. « Vole Emy, vole. » Se souffla-t-elle à elle-même en tournant dans le couloir. Plus que sept mètres et elle serait dans la clairière. Le virage n’avait pas été facile et elle avait récolté deux autres araignées. Lorsqu’elles mordirent dans ses ailes, Emy poussa un cri de douleur plaintif. Et accéléra, les larmes aux yeux. Qu’elles ne les détruisent pas. Pitié, qu’on n’abîme pas ses ailes. Emy n’avait plus qu’elles. Pénétrant dans la clairière, elle savait que du sang perlait sur ses plumes. Là, au centre, il y avait le bassin, et au centre, la fleur jumelle. Elle était bien noire, comme l’avait prédit le petit sorcier. Incroyable.

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyDim 19 Oct - 23:34

Zéro à Héros!



Quand je prenais une décision, elle était rarement révocable. Je ne voulais pas qu'elle me contredise. Je ne voulais pas que cette gamine fasse ce qu'elle veut. Oui nous étions pourchassez par des araignées, j'étais conscient de tout ça, mais qu'est-ce qu'elle voulait faire de plus? J'avais le contrôle. J'étais le plus âgé et j'étais celui qui allait rester pour prendre les décisions. Ce n'était pas elle qui avait le dernier mot alors ça non, pas du tout même. Je ne lui laisserais pas, elle ne l'aurait pas quoi qu'elle pense. Parce que franchement, je ne voyais pas en quoi ça pourrait nous aider qu'elle ait le dernier mot. Alors non. C'était moi qui était patron d'un entreprise et je savais ce qui était le meilleur pour elle. Franchement le meilleur et je devais dire que ce n'était pas elle qui allait me démonter. Je faisais ce que je veux quoi et je n'avais pas de compte à rendre. Elle devais se rendre compte que ce n'était pas elle la patronne, mais bel et bien moi. Elle n'avait pas un mot à dire sur tout ça. Non, elle avait pas son mot à dire sur ça. C'était moi le patron, c'était moi qui avait l'habitude de faire tout ça alors pourquoi est-ce qu'elle devrait faire comme si je n'avais rien à dire. Non, je devais réagir pour la protéger et c'était ce que je ferais. Tout le temps à vrai dire. J'étais qui j'étais et ce n'était pas elle qui allait me dire ce que je devais faire ni comment être. Alors ça non. Pas du tout. Tout reposait sur elle et je devais lui faire confiance alors tu ne dois rien dire et laisser allez. Tu dois faire confiance. C'était ça que la mission voulait nous faire voir. Je devais faire confiance et laisser aller parce que sinon rien n'irait et tout devait bien aller. Il fallait que l'on se réveille à un moment et je savais que je n'aurais peut-être pas le même taux de réussite si elle restait avec moi.

C'est pourquoi je serrais les dents alors que je le voyais faire les rase-araignées, on peut dire ça oui? C'était logique, je ne voyais pas pourquoi je ne pourrais pas le dire. Bah, je dois dire que j'étais passablement agacé surtout que je devais me battre contre ces bestioles sans rien d'autre que ma lame. Bon je dois dire qu'elle m'avait aidé, je devais lui en être reconnaissant, mais quand même, elle ne pouvait pas faire ça... Tout le temps. Ce n'était pas le point, ce n'était pas le but. Je ne pouvais pas faire ça comme ça. Je ne pouvais pas juste dire que ce n'était pas quelque chose que je devais me contenter. Je ne savais pas comment le dire, mais je savais que je ne pouvais pas rester là à la regarder faire. « MAIS BOUGE-TOI!» Je crois que j'étais assez clair pour ça hein? Déjà que je devais faire face à tout ça. Bon sang que je pouvais avoir de la chance de ne pas avoir peur des araignées parce que franchement ce n'était pas toujours joyeux je devais le dire. Surtout que là, je devais écraser tout ça avec mes pieds, enfin, avant que je comprenne que c'était pas une bonne idée et là je tentais de faucher le tout avec ma lame. Mais là... j'étais en sous-nombre. Et lentement, elles se mirent à grimper sur moi.




lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyLun 20 Oct - 22:30

Le Monde Qui Est Mien


C’était douloureux. Voilà la pensée qui traversait l’esprit d’Emy alors qu’elle posait un genou à terre. Des araignées grignotaient ses ailes, et elle dû serrer les dents pour ne pas pleurer. Pourtant, elle sentait les larmes perler au coin de ses yeux, et franchement, c’était difficile là, de jouer aux héros, hein. Déglutissant, parce qu’elle savait qu’à quelques couloirs, il y avait un Kieran tout musclé qui cherchait à éliminer des araignées, et qu’elle ne le voyait pas. Les haies étaient trop hautes, et trop épaisses pour qu’elle puisse voir quoi que ce soit. Surtout avec la pénombre ambiante. C’était pas agréable du tout. Serrant la fleur contre elle, Emy inspira et se remit debout. Il était temps d’avancer. Se trouvant déjà à l’entrée de la clairière, elle fit quelques pas en avant, alors qu’elle sentait des bestioles grouiller sur ses ailes, sans la laisser jamais en paix. La jeune fille se mordit la lèvre inférieure et approcha encore. Toujours plus près. Enfin, quand elle approcha du bassin, la demoiselle pu contempler le liquide brillant, au centre duquel se trouvait la seconde fleur. Elle hésita. Pouvait-elle toucher l’eau ? Peu importe. Posant une main dans le bassin, elle hurla. Son cri fut aussi soudain que sa surprise. Et elle retira sa main sans attendre, avant d’écarquiller les yeux en remarquant des cloques sur sa peau, commençant à se former. Douloureux… Encore… Clignant des yeux, elle sentit une larme couler le long de sa joue. Son cerveau avait du mal à se connecter, face à ce genre de sensations. Mais elle ne pouvait baisser les bras, hein ? Pas alors qu’ils étaient deux. Parce qu’elle voulait lui montrer à la patate bourrue qu’il pouvait compter sur elle ! Alors ouais, Emy allait assurer. Battant des ailes, elle se hissa dans les airs, et avança par-dessus l’eau enchantée, pour pouvoir poser la fleur à côté de sa sœur.

Pile au moment où elle faisait ça, une araignée grignota ses ailes un peu plus fort, et elle gémit de douleur à nouveau. Tout en vacillant. Posant les deux pieds dans le bassin, elle mit une seconde avant de se remettre à hurler. Puis à battre des ailes rapidement. Dangereux. Ses pieds la brûlaient, et la douleur la lançait tellement que l’espace d’un instant, elle crut qu’elle allait s’évanouir en volant. Se reposant au sol à quelques mètres de là, elle ne tint pas et s’écrasa sous son poids. A ce moment-là, une lumière s’échappa du bassin, et enveloppa les deux fleurs. Distraitement, Emy regarda le spectacle alors que les araignées disparaissaient. Ah ça, c’était une bonne chose, une excellente chose même, au vu de ce qu’elle ressentait sur ses ailes. Et si ses araignées venaient de disparaitre, alors celles de Kieran avaient sûrement disparu également. Et ce n’était pas plus mal. Hésitante, elle appela le garçon. « Kieran ? Kieraaaaaaaan, par ici ! » Peut-être qu’il ne se souvenait plus de ses indications pour rejoindre le bassin ? Nan, il n’avait pas l’air débile comme elle. Il se souvenait de ce qu’on lui disait, lui. Des bruits de pas l’avertirent qu’il arrivait. La jeune femme tourna la tête vers lui, et lui offrit un graaaaand sourire. « Hey ! Tu as trouvé la clairière. Regarde la lumière, c’est joli, hein ? » Désolée, mais elle allait rester au sol encore un peu, ses pieds l’empêchant de se relever. En fait, des larmes glissaient le long de ses joues, mais elle ne montrait rien, juste de la joie à l’idée de retrouver Kieran. Avisant sa tenue, elle dessina un Surprised sur son visage. « Et beh, t’as l’air en mauvais état, tu sais. » Lui aussi avait eu son lot à combattre, et elle se doutait que ça n’avait pas été simple. A moitié allongée au sol, elle reporta son attention sur le bassin d’où la lumière brillait toujours. C’était vraiment beeeeau, elle aimait le spectacle et observait la scène avec un regard émerveillé. Et puis, les deux fleurs réapparurent, n’en formant plus qu’une. Emy laissa échapper un cri de surprise, avant de sourire, heureuse.

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyJeu 30 Oct - 2:33

Zéro à Héros!



Des araignées mangeuses de chairs. Est-ce que l'on avait déjà vu ça auparavant? Je ne crois pas. En fait, je n’en avais jamais entendu parler et sans vouloir me vanter, j'étais du genre à avoir une très grande connaissance et culture générale. Alors comment est-ce que j'avais pu faire pour oublier ça? Pour ne pas en avoir conscience? C'était réellement ça la question. Comment est-ce que j'avais fait pour oublier si ça existait. Est-ce que ça pouvait faire l'objet d'une peur d'un de nous deux? Je n'avais pas peur des araignées. Quand j'étais enfant, je vivais constamment avec une araignée et je jouais avec elle parfois. C'était amusant pour un enfant de mon âge. Donc, moi voir une araignée, ce n'était pas du tout un souci, je survivais assez facilement. Donc, la question était que... est-ce que c'était la peur d’Emy? Ça se pouvait. Je ne jugeais pas. J'avais peur de tout perdre, ce qui pouvait être difficile à comprendre parfois. Donc.. Si elle avait peur de ça, c'était pour une raison. Je me disais que c'était peut-être ça la logique. Sinon pourquoi avoir fait venir des araignées ici? Je me devais de me questionner sur tout, c'était complètement fou et illogique, mais je me devais de trouver la raison exacte. Un truc auquel je devais m'accrocher pour ne pas devenir fou parce que la douleur allait bientôt me rendre dingue. C'était insoutenable et je ne savais pas comment faire pour résister. Oui, je me battais. Oui je faisais de mon mieux pour les repousser, mais ce n'était pas facile, bien que ma partenaire ait réussi à les repousser, enfin les distraire pour une bonne partie. Mais tenter de couper de l'herbe peu longue avec une lame… Une lance tiens. C’était faisable, réalisable, mais difficilement atteignable dans un temps que l’on pouvait dire que c’était complètement perdu. Réellement perdu. Je pourrais faire sûrement des choses plus lucratives, mais pour le moment, mon job était de la protéger alors qu’est-ce que ça pouvait bien faire que je me faisais manger. Même si je hurlais de douleur, même si je dansais comme un beau diable sur mes jambes, je n’avais pas le choix. J’allais devoir me battre jusqu’à la fin et je devais tout tenter. Parce que c’était en elle que j’avais mis tous mes espoirs en elle et je savais que j’avais raison de le faire parce que c’était le but de l’exercice. C’était le but du travail que l’on faisait. J’espérais que l’on n’aurait pas 12 travaux comme ça parce que c’était très demandant physiquement et mentalement. Je savais que pour le moment, on travaillait beaucoup le mental, mais je savais aussi que j’avais ça très fort. Comme je pouvais avoir des failles, mais je ne devais pas les travailler. Je ne devais pas m’appuyer sur elles. Je savais où elles étaient et je pouvais les ignorer. C’était ça qui était le mieux. C’Était ça que je devais faire. Totalement ça que je devais faire. Donc… voilà. C’était comme ça. Il fallait que je combatte. Jusqu’à la fin.


Et là d’un coup, tout disparu. Tout fit place à autre chose. Du vide. Moi seul avec mon épée, du sang ruisselant sur le corps parce que j’avais été trop mordu et rien d’autre qu’une volonté en morceau. Quelque chose que je savais que je ne pouvais pas laisser aller comme je le voulais. Je me laissais tomber au sol, incapable de tenir plus longtemps et grondai. Je ne voulais pas hurler parce que je savais qu’elle m’entendrait et je ne voulais pas qu’elle sache que j’avais souffert parce que j’étais resté derrière. J’avais ma fierté aussi et le fait que je ne voulais pas passer pour le pauvre type. J’avais pris ma décision sur ça, il y a un moment et ce n’était pas là que ça allait changer. Non, je devais rester sur mes positions. Campé sur mes positions et ne pas céder un pouce. En l’entendant m’appeler, je bougonnai. Et remit mes vêtements alors que ça m’arrachai des grimaces de douleur et des tâches de sang sur mes vêtements. Avant de me rendre jusqu’à elle. Lorsqu’elle m’avait donné le chemin, je l’avais mémorisé à la lettre au cas où nous serions séparés et comme elle pouvait voler, ce n’était pas un problème pour elle. Bien sûr, ça me prit du temps à me rendre là-bas parce que bon… ce n’était pas évident alors qu’il manquait un peu de peau sur les jambes, rien de bien méchant, mais ça pouvait faire un mal de chien quand même et un fois arrivé à elle, où j’avais entendu sa voix, un sourire las m’échappa.

« C’était des araignées qui avaient un goût pour la peau…. Et comme tu peux le voir… Enfin…»

Et à bout de force, je tombai face contre terre avant de jurer. Moi qui manquait tout le beau spectacle… Et puis la terre entrait sur mes plaies du visage... Ça faisait mal... J'étais blessé de partout....




lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptySam 8 Nov - 13:05

Le Monde Qui Est Mien


La lumière était belle, éblouissante presque, enfin suffisamment pour qu’Emy plisse un peu les yeux en fixant le bassin où les deux roses n’en faisaient à présent plus qu’une. Assise sur les fesses, les ailes déployées et traînant derrière elle, la fille d’Hermès regardait droit devant elle, en attendant que Kieran arrive. Sa main droite était brûlée, tout comme ses pieds jusqu’aux chevilles, et elle ne se voyait pas se remettre debout. Sans compter qu’elle sentait du sang sécher sur ses plumes, et elle n’osait pas tourner la tête pour voir le résultat. Constater le mélange de blanc et de rouge ? Sans façon. Lorsque Kieran arriva enfin, la jeune fille écarquilla les yeux et lui lança sa fameuse réplique sur son état, ce à quoi il répondit sur le régime alimentaire des araignées. En même temps, il y avait du sang un peu partout sur son corps, et Emy soupçonnait qu’il lui manquait quelques morceaux de chair par ci, par là. Hum, ça ne devait pas être très très agréable, mais bon, connaissant le loupiot, si elle lui disait quelque chose, il serait bien du genre à faire son warrior en lui faisant croire qu’il n’avait rien. Ce à quoi elle finirait par croire, parce qu’elle avait une tendance nette à croire les propos des gens, même si elle n’était pas complètement débile. Un truc sur la confiance, probablement.

« Oh… » Elle venait d’assister à l’espèce de chute de Kieran au sol, face contre terre. L’idée que ça devait faire mal lui traversa l’esprit et elle se mordit la lèvre inférieure, comme devant un problème un peu trop épineux. Qu’est-ce qu’elle devait faire ? Instinctivement, elle voulait l’aider, et le soulager de sa douleur, mais ses propos quant à son impossibilité à laisser les gens le toucher lui revenaient en mémoire, et elle ne savait donc pas quoi faire. Il était tout près d’elle, il lui suffirait juste de tendre la main pour le frôler, mais… Et s’il se mettait en colère, hein ? Si en fait, ça lui faisait du mal d’une certaine façon ? Un nouveau coup d’œil sur son corps, toujours allongé la fit se décider. Tant pis, hein. Il n’avait pas d’ordre à lui donner de toute façon, il n’était ni son père, ni son frère, et même ça, ça ne fonctionnerait pas. Wyatt en savait quelque chose. Alors, oui, il ne serait pas content, et ben, tant pis, elle lui tirerait la langue s’il le faut. Et ça lui couperait le sifflet à ce grand ronchon, jamais content.

Du coup, se rapprochant un peu de lui, elle grimaça en posant sa main sur le sol, mais s’en ficha finalement, préférant s’occuper de lui. « Hey, tu m’entends ? » Souffla-t-elle doucement à une cinquantaine de centimètres de lui. « Tu devrais rouler un peu, je pense… » Dans sa voix, on entendait de l’innocence, et de la candeur, et elle le fixait en espérant qu’il bouge. Finalement, elle soupira, et le poussa sur le côté de ses deux mains, faisant fi de sa douleur mais SURTOUT de ses grognements d’ours mal léché. « Je te touche parce que j’en ai pas le choix, chut. » Elle essayait de le gronder un peu, mais c’était pas trop son genre de faire la sérieuse. Baaaaah, on ferait comme si ça le faisait en fait, genre un petit côté professeur d’un coup. Peut-être que Kieran allait être tellement surpris et estomaqué, qu’il l’écouterait et ne ferait pas sa tête de mule ? Ce serait bien, non ? Bon, un peu utopiste, mais sait-on jamais, ça pourrait fonctionner. Le truc maintenant, ce n’était pas tant de le convaincre de se mettre sur le dos, surtout qu’il devait autant avoir mal de dos que de ventre, mais plutôt de trouver une solution pour rentrer maintenant. Si la fleur ne faisait plus qu’une, pourquoi étaient-ils encore là ? C’était incompréhensible. Déjà, elle n’avait pas de mode d’emploi, bon de toute façon, elle ne pourrait pas le lire donc voilà. Mais en soit, l’idée d’un mode d’emploi, ça aurait été franchement cool là. Donc, oui, s’ils ne disparaissaient pas, en revenant dans leurs supers lits – quoi qu’elle était certaine que le sien était meilleur que celui de Kieran – que fallait-il faire pour signer le billet de retour, hein ? L’idée qui germa peu à peu offrait un bon compromis, encore fallait-il – encore une fois – qu’il ne fasse pas la tête de mule, et la laisse décider – et faire – pour deux. Un truc qu’elle aurait vraiment du mal à lui faire comprendre.

« Bon, Kieran… » Il gigotait déjà, c’était chiant. « Arrête de bouger trente secondes. » Elle disait ça alors qu’elle-même, était proprement incapable de s’arrêter vraiment. Bah, il était sérieux lui, il devait bien être en mesure de faire ça. « Tu vas passer ton bras autour de mon cou. » Elle rajouta rapidement avant qu’il fasse son bébé. « Chut, ne dis rien, laaaaaaaisse moi fnir. » Ouais, parce que doué et grincheux comme il était, Kieran pourrait l’interrompre sans la laisser exposer son super plan de la mort qui tue. « Donc voilà, comme je ne peux pas marcher, et que tu es… Désolée,entrèsmauvaiseéta… » Elle n’avait pas honte, mais ce n’était pas plus mal de lui faire rapidement passer la pilule. « Je vais voler jusqu’au point de départ. Ensemble. » Elle croisa son regard, et lui offrit une sincérité et un espoir flagrants quant à sa réponse. « S’il te plait, fais-moi confiance. Je ne te veux pas de mal. »


lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyVen 14 Nov - 1:47

Zéro à Héros!



S'il y avait une chose que je pouvais dire c'était que c'était pas du tout agréable ce qui venait de se produire. Pas du tout. Alors, je devais faire quoi? Râler? Je savais que je n'avais plus la force de me lever parce que je savais que les araignées avaient grignotés des morceaux de mes jambes qui faisaient en sorte que je ne tenais plus sur mes jambes à cause de ça et je m'en voulais terriblement de paraître faible. Faible et inutile. Sérieusement, je pouvais servir à quoi maintenant? Je pouvais faire quoi? Rien, il fallait que je laisse Emy dans cette position, incapable de bouger parce que je supposais qu'il y avait une sorte de venin dans les bestioles, histoire de me faire chier encore plus parce que je ne pouvais pas avoir le contrôle de la situation et je lui laissais tout ça. Je savais qu'elle... pas qu'elle n'allait pas le prendre en mains de la mauvaise façon, mais elle manquait d'expérience pour diriger. Mais elle saurait le faire éventuellement, mais pour l'instant, je ne savais pas, il manquait un petit quelque chose. Il manquait un petit quelque chose qui faisait en sorte que notre duo se retrouvait handicapé. Surtout moi en l'occurrence. Je détestais comment je pouvais être en ce moment, ce n'était pas du tout ce que je pouvais demander de mieux. Mais... elle me surprenait. Elle faisait en sorte de me surprendre, je ne m'attendais pas à ce qu'elle faisait pour le moment. Je pensais bien qu'elle réagirait en me voyant comme ça, mais je ne pensais pas qu'elle réagirait de la sorte, je ne pensais pas qu'elle ferait ça. Tellement que lorsqu'elle s'approcha de moi à un tel point que je pouvais sentir son souffle sur moi, j'en oubliais de grogner. Mais... elle faisait quoi là? Si je l'entendais? Bien sûr que je l'entendais. Mais est-ce que j'étais en mesure de le dire? Pas vraiment en fait. Je ne pensais pas que je pouvais le dire et je ne savais pas quoi dire à l'instant justement. En fait.. mes muscles ne voulaient pas que je bouge, ils ne voulaient pas que je fasse rien. Dire que j'étais paralysé aurait été drôle, mais ce ne l'était pas du tout pour le moment. Surtout pas en ce moment. Mais il semblait que ma bouche revenait, mais pas mon corps. Bon bah, c'était sympa... Réellement sympa. Et puis quoi maintenant. Je devais réfléchir.. qu'est-ce que ça voulait me faire apprendre? Que je ne pouvais pas tout faire seul? Oui, je savais ça, je le savais trop bien. Mais ce n'était pas parce que je devais changer si? Enfin, peut-être que si...

« Nah, me touche pas... C'est bon j'entends. Woh.. STOP!» Nah, mais quelle tête de mule hein, je faisais quoi maintenant? Surtout que je n'arrivais pas à trouver la raison sur le pourquoi moi j'étais comme ça et pas elle. C'était pas pour me faire chier si? Nah, ça pouvait pas, la naïade était réellement trop sympa pour faire ça... Non, surtout pas alors qu'elle m'avait bien dit que l'on pouvait laisser notre peau avec tout ça. Non, j'allais juste laisser ma foutue santé mentale oui. Et je grognais. Oh oui pour ça je grognais, personne ne pouvait avoir idée comment je pouvais trouver ça difficile d'être comme ça, dans l'incapacité de faire un truc et surtout me reposer sur une personne que je ne pouvais pas me permettre de faire ça. Je ne pouvais pas tout lui laisser. Bien que dans d'autres situations, c'était son moment de prendre son... je sais pas moi, fallait pas me le demander par pitié. Elle avait une chance de me montrer ce qu'elle avait dans le ventre, voilà! « T'a de la chance que je puisse pas bouger, ces bestioles avaient du venins. Il y en avait deux différentes faut croire..» Je devais avouer que je n'avais pas le choix de la laisser faire, mais quand même ,j'avais le droit de râler, surtout que je m'en voulais d'être un poids pour le moment et surtout de ne rien pouvoir faire. J'avais de la chance d'être rendu jusqu'à elle. Pour le moment, je pouvais dire que j'avais tout manqué de son truc et ça pouvait franchement m'énervé. Oui, j'étais pas du genre conciliant et tout ça, oui j'étais un gros chieur et puis alors? J'étais réellement énervé quoi. Il fallait pas me pousser à bout, nah mais sérieusement, il fallait penser à quoi là? Tu pensais quoi? Du calme Gallagher. Il faut la laisser faire elle ne te veux pas de mal. « Si je peux...Ah mais minute..» À force de m'énerver, je pouvais commencer à bouger et je gigotai, mais je me tu lorsqu'elle me le demandait. C'était moi où elle me faisait une forme d'autorité là? Je restai silencieux jusqu'à ce qu'elle finisse et grognai, encore parce que c'était la seule chose que je pouvais faire. Oui, je ne savais pas quoi faire d'autre. J'étais doué hein? Franchement, c'était la merde, réellement la merde... Et maintenant quoi.... « Je suis trop lourd... Tu vas tomber.» Pas que je ne voulais pas revenir, au contraire, mais il fallait que l'on se réveille, l'épreuve était fini... Et puis, c'est là que j'eus la révélation.. Pour se réveiller il fallait un choc.... À grand renfort de réflexion... je décidai d'acquiescer à ce qu'elle me demandait et d'attendre. Une fois au point de départ.« Prend mon t-shirt et panse tes plaies. Le temps que ma mobilité revienne plus... Après, nous partirons.»




lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyDim 23 Nov - 1:26

Le Monde Qui Est Mien


En fait, les araignées, c’est trop pas cool du tout. Déjà parce que ça mange les ailes, et qu’Emy, ses ailes, elle y tenait beaucoup beaucoup beaucoup. Mais en plus, ça grignotait la chair aussi, vu l’état dans lequel se trouvait Kieran. Sans compter qu’elles les avaient attaqués, ce qui équivalait à se placer directement dans le camp des méchants. En clair, les araignées, elle n’aimait pas ça. Pas que la jeune fille ait déjà été gênée, ou agacée par ces bestioles dans le passé, mais après cette dernière heure, il était certain que son point de vue avait diamétralement changé. Elle se ferait pote avec les enfants d’Athéna, tiens. Comme ç, ils pourraient monter un groupe de soutien pour tous ceux qui avaient été traumatisés par des arachnides. Haaaan ! Ils pourraient demander à Ronald de les rejoindre. Pas celui de McDo, hein, celui d’Harry Potter. Le roux.

Le truc maintenant que Kieran semblait avoir pigé combien elle était sérieuse dans ses supers déclarations de la mort qui tue, c’était de ne pas montrer le choc qu’avait provoqué l’annonce du venin. Vu qu’elle s’était fait mordre un nombre incalculable de fois dans les ailes, il était certain que les petites bestioles n’avaient été tendres envers elle. Néanmoins, en réfléchissant rapidement – parce que oui, ça lui arrive – Emy finit par se dire que vu la longueur de ses ailes, le venin n’aurait pas le temps de la fatiguer. Enfin pas trop vite. Tout comme une petite voix dans son esprit vint à souffler, histoire d’en rajouter une couche, qu’il valait mieux qu’elle ne rentre pas les ailes. Parce que si celles-ci revenaient se cacher dans son tatouage, il était fort probable que le venin s’insinue également dans son dos, ce qui, bien entendu, n’aiderait pas leur affaire.

Donc, tout sourire, la jeune fille continua à se conduire comme elle le faisait depuis le début. Avec insouciance, et plaisanterie. De toute façon, elle n’était pas inquiète, puisqu’elle n’avait pas prévu de mourir maintenant. Ni ici. Ouais, surtout pas ici alors que Kieran s’y trouvait. Sa mission – si elle l’acceptait – serait de ramener le garçon à la colonie, et ce, dans les plus brefs délais. Attention, autodestruction dans trois… deux… Un. Que disait-on déjà ? Ah oui, le porter. Ah la la, ce qu’il pouvait grogner celui-là, un vrai vieux avant l’heure. Distraitement, Emy se demanda quel âge il avait, et comme aucun barrage ne semblait prendre réellement vie entre son cerveau et ses lèvres, elle vient à laisser échapper sa question. « Dis, t’as queeeeeel âge ? » Oui, parce que si elle parlait comme une idiote, peut-être qu’il serait encore plus étonnée quand elle parviendrait à le sortir de là. Hé hé, elle était un génie !

« Tu râles souvent comme ça ? » De la pure curiosité enfantine. Il n’y avait d’ailleurs aucune provocation dans ses propos, ou le ton de sa voix. Non, la demoiselle souhaitait vraiment comprendre pourquoi il agissait ainsi, et s’il le faisait seulement avec elle, ou avec quiconque ne faisant pas ce qui lui disait de faire. Emy se savait exaspérante pour certains, donc, au final, elle ne serait clairement pas étonnée s’il lui sortait que c’était son comportement à elle qui l’agaçait. De toutes manières, tant pis, il n’avait pas le choix. Ils étaient seuls tous les deux, et elle n’avait pas prévu un seul instant de le laisser tomber. Dommaaaaaage. Du coup, elle inspira profondément et passa son bras autour de son cou. Elle sentit le jeune homme se crisper sous ce geste et ne dit rien, pour ne pas laisser entendre qu’elle avait senti sa réserve. En même temps, quand quelqu’un vous dit de ne pas le toucher, que cela pourrait être dangereux, on en arrive rapidement à saisir que le toucher provoquera une réaction assez vive. Ben, ça n’avait pas loupé. Autant, elle s’était imaginé une claque ou un coup de poing, autant sentir ses muscles se bander laissait bien entendre qu’il n’était pas à l’aise dans cette situation. Pour le coup, elle voulut aller plus vite, pour que le soulagement vienne plus rapidement et que cesse ce tourment dont elle ne savait rien, mais dont elle avait parfaitement conscience.

« Mais non, tu n’es pas trop lourd. Mes ailes sont puissantes, tu vas voir. Tu ne risques rien, je ne te laisserai pas tomber, Kieran. » Il fallait qu’il la croit, ou du moins, qu’il entende combien elle, elle croyait en ses propres paroles. Il lui tenait à cœur de le ramener sain et sauf, enfin comme il était là, donc elle ferait tout ce qui lui serait possible pour atteindre cet objectif. « Et non merci pour le t-shirt, je vais juste ne pas utiliser mes pieds, ne t’inquiète pas. » Elle lui offrit un sourire rassurant, visant à lui faire comprendre qu’elle ne ressentait rien, qu’elle n’avait pas mal et qu’il ne devait pas s’en faire pour elle. Emy avait toujours cru que sa candeur, et sa joie de vivre, lui permettaient de passer à travers nombre d’épreuves et de douleur, mais en vérité, il était aisément possible de comprendre combien elle se cache si on la connaissait vraiment. Combien son masque est puissant, si puissant qu’elle ne se rend elle-même pas compte de ce qu’elle fait ou éprouve. A force de se cacher, et de repousser les souvenirs plus sauvages les uns des autres qu’elle avait en mémoire, elle était devenue une machine à sourire, et à bonheur. Un robot à sa manière. Si humain, si joyeux, que les gens se laissent prendre facilement au jeu. Mais bon… Comme je le disais, encore faut-il la connaître vraiment. Et heureusement pour elle, toutes les personnes qui la connaissaient ont quitté sa vie.

Sans attendre qu’il ronchonne encore davantage sur le fait qu’elle n’ait pas utilisé le t-shirt, la demoiselle inspira profondément, et le tira debout, grimaçant sans pouvoir s’en empêcher quand elle se retrouva sur ses pieds. La douleur lui fit fermer les yeux, au point qu’elle crut ne pas être en mesure de réfréner ses larmes, mais il lui suffit de penser à ses peluches au bungalow, pour se calmer. Maintenant décoller. Et ce, sans s’appuyer sur ses pieds. Elle inspira doucement, et décolla, ses ailes battant dans son dos se montrant légèrement engourdies. Kieran ne pouvait pas le savoir puisqu’il n’avait jamais volé avec elle, mais Emy le sentait. Les araignées n’avaient pas été tendres, oh que non, et elle allait devoir faire vite. « Tiens bon. » Elle passa son bras valide dans le dos de Kieran pour le tenir sous l’aisselle adverse, alors qu’il avait toujours son bras autour de son cou. Le mieux aurait été qu’il soit de face, et qu’elle le prenne dans ses bras, mais elle avait bien compris que cette position serait plus simple pour lui. Tant pis, elle ferait encore plus attention. Décollant donc, elle se testa et testa leur équilibre avant d’y aller. Les virages étaient les plus difficiles et rien n’aurait pu la déconcentrer. Pas alors que ses ailes s’engourdissaient, que ses pieds lui communiquaient une douleur atroce, que le poids du bras de Kieran contre sa nuque se faisait fort, et encore moins sachant combien lui, devait avoir mal. Tenant bon, elle vit au loin, les silhouettes des deux lits, et sourit, rassurée. « On arrive. » En fait, ce qu’elle craignait surtout, c’était l’atterrissage.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyMar 2 Déc - 2:35

Zéro à Héros!



J'avais compris que je devais faire confiance. Je savais que je devais faire confiance. C'était ça le truc que je devais comprendre. Et je savais que ce n'était pas toujours ça que je pouvais voir. Ce n'était pas toujours ça que je voulais laisser voir dans tout les cas et je savais qu'au fond, c'était mal. Réellement mal. Je savais qu'il manquait d'équilibre à ma vie et je ne pouvais le trouver. Je disais que j'étais en contrôle, mais je ne l'étais pas totalement. Je le savais, mais je ne voulais pas l'avouer. Je ne voulais pas du tout le montrer aux autres. Je ne voulais pas que je sois... faible. Je voulais être fort. Je voulais être un chef. J'avais été un chef par le passé, je l'étais toujours, mais il m'en manquait et je ne voulais pas l'avouer... Pas l'avouer. Ma fragilité était visible à la colonie, mais pas au travail. Je faisais attention à ce qu'il y ait une barrière entre le moi du travail et le moi de la colonie. Mais je n'arrivais pas à conserver cette différence bien longtemps. Je n'arrivais pas à conserver ce que j'étais sans-défense. J'étais... difficile. Je ne pouvais pas rester de marbre. Et c'est là que je me disais que je ferais mieux de porter toujours le costume et la cravate parce que je n'étais pas du tout le même. J'Étais un homme sans faille. Mais sans morale aussi. Je n'étais qu'un homme d'affaire. Qui n'était pas humain... Pas totalement. Je devais faire en sorte.... de le rester. Mais maintenant, avec ce venin qui courrait dans mon corps et qui partait certes peu à peu, je ne pouvais pas contrôler. Je devais lui faire confiance. Je savais que je le pouvais, mais depuis que j'avais perdu Josh, je me sentais responsable de tout le monde. Et j'avais vu en elle qu'elle était quelqu'un de précieux. Bien plus précieux que moi, tellement plus précieux. 100 fois même. Donc, je devais faire en sorte de la préserver. Je savais qu'elle était blessé, mais je l'avais protéger et je savais que j'avais agis pour le mieux. Que c'était ce que j'avais fait de mieux et c'était ce que je faisais toujours de mieux. Elle était plus importante que moi. Bien que je grognais souvent, bien que je faisais souvent la tête, je la veillais et je savais que je devais le faire. Parce que depuis bien longtemps, je savais que ma vie n'avait pas de valeur. Juste pour diriger la compagnie de mon père adoptif et sauver des vies. Me racheter. Peut-être retrouver Anna. Je conservais toujours la photo dans mon portefeuille, comme souvenir et aussi pour garder la marque au fer rouge sur mon coeur. Toujours alimenté le feu de la peine et de la tristesse. Je ne pouvais pas faire en sorte de l'oublier. Je ne pouvais pas juste fermer les yeux et oublier tout ce que j'avais vécu avec elle. Je ne pouvais pas oublier, effacer de ma mémoire qu'elle avait été ma mère pendant un long moment, qu'elle avait été la seule à vouloir de moi et que je n'étais pas celui qui devait faire le pauvre petit. C'était elle qui avait trouvé mon prénom, qui avait trouvé mon identité. Elle avait eu emprise sur moi et elle m'avait abandonné. Chose certaine, cette fille, Emy, elle était dans ma vie maintenant. Peut-être pas de la façon dont la majorité des gens diraient ses mots, dans le genre du domaine amoureux... mais moi, c'était juste parce que peu importe qui rentrait dans me vie, dès que je vivais un truc comme je pouvais vivre en ce moment, la personne était sous ma protection. Dans ma vie. J'étais là pour elle. Même si je faisais souvent la tête. Emy ne savait pas sa chance...et en même temps sa malchance.

« J'ai 25 ans Emy.... Et je vis pour ma compagnie.» Je voulais dire que maintenant, j'allais la protéger elle. Elle avait entré dans le fameux cercle de personne que je pouvais veiller, mais est-ce que je pouvais vraiment lui dire ça alors que dans la normalité des choses, on se connaissait à peine? Je savais que je pouvais peut-être faire en trop grand, que j'en voyais trop. Que j'en voyais réellement trop pour le temps que l'on se connaissait. Je savais que je devais pas lui faire peur, donc je ne disais rien. Mais s'il y avait bien une chose qui me fascinait, c'était la candeur qu'elle pouvait garder dans ses propos. Dans ce qu'elle disait. Elle avait le coeur léger et un sourire sur les lèvres en permanence et ça me faisait tellement du bien de le voir. Ça me faisais tellement du bien que je pouvais oublier que j'étais prisonnier. J'avais appris à relâcher. À me détendre et c'était comme ça que j'allais revenir avec ma mobilité. Je savais très bien que je ne pouvais pas me permettre de rester comme ça... Comme ça qui était trop peu en fait.... Je savais que j'en faisais peut-être pas assez, mais je me gardais une barrière. Et puis, il restait toujours le fait que je détestais me faire toucher. Ça aussi, c'était toujours là et je ne pouvais pas l'oublier. L'oubli m'était interdis. Tout ce qui me restait de mes heureuses années, c'était ma mémoire. « Je râle pas, je suis juste un handicapé des sentiments et du toucher, c'est bon hein. » Oui, je n'aimais pas trop ce qui pouvait se passer pour le moment. Parce que je n'étais pas le plus à l'aise, mais je me souvenais toujours que je devais combattre mes peur. Elle voulait m'aider et ça, je ne devais pas l'oublier. Je devais m'en rappeler. C'était de l'aide. Ce n'était pas pour me faire du mal. Je repoussais tout le monde en fait pas parce que j'avais été battu, mais seulement parce que mon coeur saignait encore et encore de ses anciennes blessures jamais guéries. Voilà pourquoi je râlais comme elle disait. Je voulais juste me protéger. Mais peut-être que j'en faisais trop. Mais la protection passait avant tout. Surtout la sienne. Quoique que pour le moment, C'était moi qui se crispait parce qu'elle me soulevait et aussi parce que j'étais incapable de bouger et que ça pouvait réellement m'énerver. Mais je ne pouvais rien faire. Et je devais vivre avec ce que j'avais pour le moment. Mon handicap. « Je te fais confiance Emy. Je te fais confiance.» Oui, j'étais quelqu'un de protecteur, mais je n'étais pas du genre à rester prisonnier de mon idéologie du fait que c'était que moi qui pouvait tout faire. Je prenais soin d'elle à ma façon et je faisais mon possible. Alors que je la sentais décoller, je fermai les yeux et me laissai porter par elle. Par ses ailes. Je savais que je pouvais tout faire. Tout. Et je savais qu'elle souffrait. Je l'avais vu. Alors je fis la seule chose que je pu faire. « Si tu as besoin de temps. Je peux t'en donner. Courage Emy, tu peux le faire, je sais que tu as mal, mais c'est presque fini, crois-moi. Presque fini.» Je continuais, parlant à voix basse. Parce que j'avais compris l'importance du duo et j'allais tout faire pour que l'on réussisse ensemble.



lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyJeu 11 Déc - 16:37

Le Monde Qui Est Mien


L’âge n’est pas tellement important dans l’idée. Bon, elle, elle était quand même fière de ses 19 ans, hein. Après tout, elle était majeure dans un bon nombre de pays, pas dans tous, il est vrai, mais cela n’est qu’un détail. Et de toutes façons, comme elle ne cherchait ni à boire, ni à jouer à des jeux d’argent, ne pas encore avoir 21 ans, ben, elle s’en fichait pas mal. Nan, là, elle était encore jeune et fraiche, un vrai oasis d’insouciance et de naïveté, oh oh De zéro à héros [Emy]  2366528133 Oui, il était certain qu’un jour, une bricole finirait pas lui tomber sur le bout de son nez, mais quelque chose lui disait que Lily serait là pour lui tirer les oreilles. Ah, et elle fait ça siiiii bien, Lily. A croire qu’Emy ne fait que des bêtises qui méritent qu’on lui tire les oreilles. Même pas vrai d’abord ! Elle est très sage, en général. En général, parce que sinon, il faut quand même rendre hommage à son papounet divin, qu’elle ne connait même pas hein. On lui avait dit pleeeeein de trucs sur Hermès, et sur ses enfants, comme quoi ils étaient des fauteurs de trouble. Elle, elle pensait plutôt qu’ils étaient des artistes incompris, enfin, incompris par autres que ceux du bungalow, soyons clair. Wyatt, par exemple, pigeait très bien, qu’elle puisse tout à coup, lui renverser un verre d’eau sur la tronche en pleine nuit – encore faut-il qu’elle se réveille – néanmoins, même s’il comprenait, en général, c’était la vengeance qu’il trouvait obligatoire. Ce qui se terminait au final, par une bonne vieille bataille qui englobait tout le monde. Au moins, ils sont heureux chez les Hermès. Pas de dépressifs, toutça toutça. Quand l’un des leurs ne va pas bien, on règle ça aux devinettes, aux charades, aux oreillers dans la tronche qui finissent par se déplumer tous seuls comme des grands. Non, non, ils ne sont pas coupables. Ce sont les oreillers qui sont de mauvaise qualité, roooh. Chiron devait s’arracher les cheveux, n’empêche, côté budget oreillers. Un jour, ils finiraient par ne plus en avoir du tout, côté Hermès. Bah, Emy irait squatter chez Kieran. Vu qu’il n’est pas là la plupart du temps, il ne se rendra compte de rien. D’ailleurs, la fois où il l’avait grillé, c’était purement un coup de malchance. Il ne devait pas rentrer à ce moment-là, enfin elle n’avait pas entendu parler de son retour. Parce qu’en général, elle calcule très bien ses escapades dans le bungalow d’Hécate. Et Kieran y laisse toujours quelques fringues, donc, c’est parfait comme planque. Sauf quand il revient à l’improviste. Il pourrait prévenir quand même.

Donc, il a 25 ans. « Wooooh, on a 6 ans d’écart. Je suis un bébé pour toi. » Sa voix était sincère, et chaleureuse, parce que ce n’était absolument pas un problème pour elle. Elle pouffa ensuite, parce que même en disant qu’il ne râlait pas, il arrivait à râler. Un vrai phénomène ce Kieran. Elle eut envie de lui ébouriffer les cheveux, mais se retint, de peur qu’il lui mange la main pour l’avoir encore touché. Mieux valait éviter de le gêner encore plus. Le pauvre, déjà qu’il avait un bras de la jeune fille autour du corps, passant dans son dos. Il ne devait franchement pas être à l’aise. Ce constat ancré dans son esprit, Emy accéléra la cadence, malgré la douleur dans ses ailes et dans ses pieds. Elle aurait mal en s’appuyant dessus, mais elle ne se voyait pas vraiment atterrir sans les utiliser, voyez-vous. Sauf si… Réfléchissant à toute allure, alors qu’ils approchaient d’une dizaine de mètres des lits, elle serra les dents. Finesse de vol, ça, elle pouvait faire. Juste se concentrer. Et les paroles de Kieran lui faisaient du bien. Elle ne savait pas s’il était sincère en disant qu’elle avait confiance en elle, mais peu importe, ça lui faisait chaud au cœur. Tout comme le fait qu’il essaye de la détendre et de l’encourager. Souriant de nouveau, elle murmura parce que parler normalement était au-dessus de ses forces. « T’inquiète, monsieur l’handicapé des sentiments, je vais te ramener dans ton lit, tu verras. Oh, j’espère que ce n’est pas celui dans lequel j’ai déjà dormi. Sinon, ben, sache qu’il est confortable, bon choix. » Elle voulait juste lui faire penser à autre chose, parce qu’il devait avoir mal lui aussi, et ce n’était pas ce qu’elle souhaitait. Alors, elle faisait un peu la folle, comme d’habitude. Sa manière à elle de gérer les choses. Emy faisait ça pour qu’il soit en colère, ou qu’il se mette à rire, ou qu’il réfléchisse à son lit et à son bungalow par exemple, tout pour qu’il ait l’esprit occupé, et qu’il ne remarque pas combien ils étaient proches des deux lits, toujours présents dans le couloir de haies.

Inspirant profondément, elle freina dans les airs, grimaçant légèrement, et se posta au-dessus du lit de Kieran. Avec une infinie précaution, elle descendit doucement, jusqu’à ce qu’il puisse poser les pieds sur son matelas. Le lâchant sans brusquerie, Emy soupira d’aise en sachant qu’il était à l’abri, et lui offrit un sourire quand il tourna la tête vers elle. Reprenant de la hauteur, elle rejoignit son propre lit, hésitant une fois qu’elle fut au-dessus. Plutôt parce qu’elle cherchait, comment s’y installer sans poser les pieds, mais force lui fut de constater qu’elle n’aurait pas le choix. Le visage inquiet, et peiné de ne pas avoir trouvé de solution, elle descendit et gémit légèrement, quand la plante de ses pieds brûlés entra en contact avec le matelas. Une fois dessus, elle s’y laissa royalement tombée, prenant garde à ce que ses ailes ne balaient aucune de ses peluches. Elle se souvenait qu’elle ne devait pas rentrer les ailes, pour ne pas que le poison glisse dans son dos, mais aussi magnifiques soient-elles, elles pouvaient franchement être encombrantes. Déglutissant, elle se mit en tailleur, et ramena consciencieusement toutes ses peluches à elle. Une à une, elles vinrent se placer entre ses jambes, dans ses bras, et au bas de son lit. Les 8 étaient là, et Emy sourit, rassurée. Presque aussitôt, le décor sembla se brouiller, et le temps de cligner des yeux, ils se retrouvèrent dans la clairière. La bestiole de l’eau leur souriait au pied de leurs lits. « Bravo, jeunes demi-dieux. L’ingéniosité, le courage, la prudence, et l’esprit des équipes ont été démontrés à travers vos épreuves. Vous avez réussi. » Et pouf, elle disparut. Genre, comme ça. Non mais… Hein ?
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  EmptyVen 12 Déc - 5:29

Zéro à Héros!



L’épreuve était en soit une des choses que j’avais eu le plus de difficulté à vivre depuis bien longtemps. Et depuis bien des choses. Je savais que c’était là pour me changer, faire de moi un homme meilleur, mais je n’étais pas certain des bienfaits que ça pouvait avoir sur ma personne et j’hésitais sur tout. Surtout à savoir si je faisais le bien ou si je faisais le mal dans de ce que je pouvais faire. Et ce n’était pas du tout ce à quoi je pouvais m’attendre. Si j’arrêtais un peu le temps. Si je réfléchissais, je pouvais me rendre compte que mes espérances, mes espoirs, mes envies, mes pensées et surtout, mais surtout, mes devoirs étaient quelques choses qui devaient être tous reliés. Je ne pouvais pas faire une chose en voulant en atteindre une autre et en pensant à une autre. Tout devait être relié à un engrenage parfait et précis. Et pour ça, je ne pouvais pas faire autrement que ça. Il fallait que je me bouge. Il fallait que je me fasse confiance et que j’agisse. Je savais quoi faire. Depuis toujours je le savais et ça ne faisait que me pousser encore plus à le faire. Mais est-ce que ça voulait dire que je devais être en action pour autant? Me changer? Je ne savais pas. Je n’étais pas certain encore que c’était la solution et je devais rester… maintenant sur mes positions et trouver le meilleur moment pour me changer. Et trouver le meilleur de moi-même. Mais je n’avais pas de raison de le faire pour le moment et ça je le savais très bien .Et maintenant… je devais la laisser faire. Et je savais qu’elle pouvait le faire. Elle allait réussir, mais après ce serait à moi de jouer. Dans ma façon de le faire. Parce que je ne pouvais pas lui laisser tout faire. Ce n’était pas ce qui devait se faire. Et maintenant je devais prendre la relève. Elle était jeune et elle méritait de ne pas vivre avec des responsabilités parce que ce n’était pas de son âge et elle ne devait pas les faire… .En ce moment. Elle avait encore du temps et c’était ce que je voulais. Elle avait encore du temps et je voulais le lui en laisser. Je la savais jeune, mais à l’entente de son âge, je ne pus retenir une exclamation de surprise. Elle était vraiment jeune si on a comparait à moi. Vraiment. Mais…. C’était ça qui faisait en sorte qu’elle avait du charme. Réellement ça. « Tu sais, ça te va bien.. .Enfin, je veux dire, ça fait ton charme Emy.» Oui, je n’avais pas pu le retenir… Et Ce n’était pas ce que je pensais au départ lorsque je l’avais vu. Mais maintenant, je pouvais voir clair. Et C’était ce que je pouvais donner. La vérité. Et surtout la penser et la dire.

L’entendre pouffer me faisait du bien, ça me rappelait que je devais faire en sorte de me détendre et ne pas être toujours être trop sérieux. Je savais que… enfin, je savais que j’étais trop sérieux et que je ne méritais pas qu’elle soit là. Qu’elle soit joyeuse, mais ça me faisait oublier ce que je devais oublier. Le fait qu’elle me touchait et que je ne pouvais pas le supporter. Et ça me faisait du mal, beaucoup de mal. Parce que je ne pouvais pas le supporter avant. Et maintenant, j’étais là, dans ses bras à lui parler. Et râler oui, je l’avoue. « Te moque pas non plus hein, je disais ça pour te l’imager. C’est bon.» Oui j’étais quand même de mauvaise humeur parce qu’il ne fallait pas se moquer d’un truc que je ne pouvais pas contrôler. Ce n’était pas de ma faute. Et je savais que ça pouvait lui faire mal, j’avais vu ses blessures, mais cette fois… je pensais de manière égoïste. Et voilà ce que ça donnait. Est-ce que je devais en avoir honte? Peut-être. Je savais que ce n’était pas ce que je devais penser, je devais penser à elle et pouvoir lui rendre la pareille, mais pour le moment je devais faire attention. La veiller. Et prendre soin d’elle. Chose certaine, c’était que je ne pouvais pas du tout faire ce que je voulais et la contrôler. Non, je ne Ne pouvais pas la contrôler. Mais je pouvais me contrôler moi « C’était le même lit. Tu as pris le mien. En même temps qu’un de mes t-shirts. Mais bon, la vie étant ce qu’elle est.» En retombant sur mon lit, je tombais presque endormi sur le coup. Et j’entendis les félicitations et aussi la nymphe se barrer comme ça… Pour finalement me réveiller dans mon bungalow… Et entendre le cor annonçant l’activité. Les rêves des demi-dieux. Des trucs vicieux. Et aussi des rêves prémonitoires. Cette fois, je serais plus gentil. Mais aussi grincheux.





lumos maxima

Contenu sponsorisé

De zéro à héros [Emy]  Empty
MessageSujet: Re: De zéro à héros [Emy]    De zéro à héros [Emy]  Empty

Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Thèmes de vos héros
» Trombi des héros de l'honneur
»  Nous n'avons plus qu'à jouer les héros Pv. Loar
» Mission de combat 1 : L’arène des héros : Premier combat (1 Grec)
» Mission de combat 1 : L’arène des héros : Premier combat

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroes of Honor :: Corbeille du forum :: Les RPs Terminés-