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 Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea]

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MessageSujet: Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea]   Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] EmptyLun 22 Sep - 1:23

Un nouveau Jour

De nouvelles Joies



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« Bonjour Bea » Un coup d’œil à sa frangine qui venait de pénétrer dans la forge et Charlie reprit ses activités où elles en étaient. Il n’était pas rare que l’on trouve les enfants d’Héphaïstos en ces lieux. Personnellement, Char’ considérait cet endroit comme sa seconde maison à la colonie, le bungalow n’étant pas réellement ce qu’elle préférait. Oh, il est vrai que ce dernier comportait bon nombre de gadgets et d’inventions en tous genres qui ne la laissaient pas indifférente, mais c’était ici qu’elle préférait être. Auprès de l’âtre et des ustensiles dont elle avait besoin à toute réparation. En parlant de réparations, la demoiselle contemplait son travail, les sourcils froncés. Visiblement ce foutu char lui donnerait plus de mal que prévu. Rien qu’elle ne serait en mesure de rectifier, mais en attendant, il n’était pas terminé. Au dernier essai, au lieu de voler en ligne droite comme il aurait dû le faire normalement, il s’était élevé dans les airs avant de foncer d’un coup dans un arbre. En somme, il n’avait pas du tout fait ce qui était prévu. Pourtant, l’idée était bonne. Charlie voulait permettre aux chars de voler sans pégases, trouvant qu’il était parfois trop dangereux pour ces magnifiques créatures de se trouver sur le champ de bataille. Evidemment, elle ne donnerait cette raison à personne, et avait d’ores et déjà prévu l’excuse parfaite : il n’existe pas suffisamment de pégases pour tous les chars. Du coup, c’était un projet qui lui tenait à cœur, combien même elle était victime de vertige et ne pourrait donc pas le tester elle-même. Oui, ça faisait un peu paradoxal comme ça de bosser sur une telle idée, mais Charlie savait qu’elle y parviendrait.

S’occupant de son boulot tranquillement, un fameux t-shirt orange sur le dos, et son jeans sale de la veille, la demoiselle ne cherchait pas à savoir sur quoi travaillait sa sœur, préférant lui laisser son espace vitale. Charlie n’était clairement pas connue pour empiéter sur la vie privée des autres, bien au contraire. Alors elle la laissait tranquille. Et cela ne signifiait pas qu’elle ne tenait pas à elle, parce que ce n’était pas le cas. Beatrice faisait partie intégrante de la vie de Charlie, au même titre que Matthew, bien que ce dernier sache davantage de choses sur elle. Les évènements ne s’étaient pas déroulés de la même façon, voilà tout. Passant une main pâle dans ses cheveux sombres, la demoiselle refit sa queue de cheval comme un tic habituel. A dire vrai, elle préférait les laisser détachés, mais pour travailler, mieux valait les discipliner. ‘Fin bon, c’est pas comme si elle aimait prendre soin de son apparence à la colonie, hein. Déjà, lorsqu’elle était garagiste à Boston, elle n’avait pas besoin de perdre son temps en vêtements féminins et accessoires de mode, et ce n’était pas en devenant une permanente à la colonie que cela s’était montré différent. A la rigueur, si elle devait sortir, elle faisait un effort, quelque chose de suffisant pour attirer l’œil là où elle désirait qu’il se pose. Mais ces derniers mois, ce genre d’accoutrements avaient été inexistants. Inutiles. Frivoles. Et puis, il faut reconnaître que le jeans est tout de même bien plus pratique et confortable, pour la majorité des activités qui font son quotidien. Hors de question qu’elle porte la fameuse combinaison de protection pour la forge. A la rigueur, une salopette en jeans, pour le style, mais malheureusement, elle n’avait pas ça en stock dans son placard. Dommage, hein ?

Perdue dans ses pensées, les bras de nouveau croisés, alors qu’elle se tient droite devant le char, Charlie ne grille pas l’entrée de Lily à la Forge. Trop concentrée. En même temps, les rouages de son esprit tournaient à plein régime afin de trouver la solution, et il y avait tant de passages à la Forge qu’elle ne prenait pas garde à tout ce qu’il s’y passait. Néanmoins, quand elle se fit la réflexion que boire un peu serait cool, et qu’elle se retourna donc pour rejoindre l’espace réservé à la nourriture, elle marqua un temps d’arrêt. « Bonjour Lily. » Charlie n’était pas très causante, c’est vrai, mais on lui avait inculqué la politesse. Elle rejoignit le petit frigo dans un coin, et attrapa une bouteille d’eau avant de se tourner vers la dernière arrivée. « Je suis désolée, mais si tu cherches Matthy, il est avec Wyatt au… » La fille d’Hépha ne put jamais terminer sa phrase, parce qu’un cri strident la coupa en plein milieu. Tournant aussitôt la tête vers la sortie, elle chercha à comprendre d’où venait ce bruit non humain. Et cela se reproduisit. L’une des deux filles présentes – Lily ou Bea –  marmonna un : « C’est un hennissement » et Charlie dû bien reconnaitre que ça y ressemblait. La Forge n’étant pas loin des écuries, il était effectivement possible que ça vienne de là. Et vu la force et l’étrangeté du cri, il semblait réellement y avoir un problème. Ni une, ni deux, Charlie se mit à courir dans cette direction. Pas la peine d’attendre davantage. Déboulant dans les écuries, vides à cette heure, elle suivit les gémissements de la bête jusqu’à se poster devant le box concerné. Ses yeux s’écarquillèrent, avant qu’elle ne comprenne de quoi il s’agissait. « Oh putain… Elle met bas. » Puis, en voyant la situation du pégase, elle rajouta. « Et ça a pas l’air de bien se passer. »

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lumos maxima
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MessageSujet: Re: Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea]   Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] EmptySam 27 Sep - 0:26

Charlie ∞ Béa ∞ Lily
Il me fallait à tout prix cette lampe torche. Combien de temps je lui avais laissé, je regardais sur le calendrier et fit la moue en voyant trois jours, j’avais coché en vert la date, plus facile pour se souvenir. Il n’empêche que trois jours pour un fils d’Héphaïstos c’est bien trop long. Je soupçonnais Matthew de faire durer le supplice afin que je ne parte plus en expédition la nuit. Quoi que Matthew seul n’aurait jamais eu l’idée de me faire un coup bas de ce genre, j’allais tuer Hailey, il n’y avait qu’elle pour manipuler mon chéri contre moi. En même temps j’avais été prévenue, et puis c’était bien mieux qu’elle m’empêche de cette façon plutôt que de m’attacher. Mais si Hailey tenait à ses principes et me pourrissait la vie sans le moindre état d’âme, oui par amour. C’est vrai que c’est touchant, elle prend soin de moi. En revanche, je suis convaincue que Matthew serait incapable de me dire je l’ai pas en tête à tête.

Je m’extirpais donc de mon lit bien décidé à jouer au bras de fer contre Hailey même avec deux jours de retards. Une fois dans la salle de bain, j’observais mon visage dans le miroir, l’expression de mon regard était assez clair, je ne me laisserais pas faire et je ne le laisserais pas m’avoir avec des mots d’amour. Pourtant, à cette simple et banale pensée, mon regard prit cette teinte, vous savez, celle qui gonfle parce qu’on sait qu’on est mordue jusqu’au bout et qu’il suffit d’un regard de l’autre pour faire vaciller toutes vos convictions. Donc il fallait se la jouer déloyale, je regardais mes habits sur le dossier de la chaise, est ce que je devais changer pour un truc qui ferait perdre les moyens à monsieur Grey, je secouais la tête négativement, je ne crois pas en avoir besoin. J’enfilais donc ce t-shirt orange qu’Emy aimait tellement, une grimace déforma mes traits en me regardant à nouveau dans la glace, c’était vraiment ignoble comme couleur. Par contre j’avais beau aimer ma meilleure amie à la folie, jamais de la vie je mettrais un pantalon vert pin en plus. Après avoir essayée plus d’une dizaine de fringue pas classe, non parce que les beaux habits à la forge, c’est mort, j’avais enfin un jean –tout ça pour un jean moche qui était en vrai le jean forge que je m’étais attribué il y a déjà deux semaines – et j’étais prête.

Je connaissais le chemin jusqu’à la forge par cœur, j’aurais pu y aller les yeux fermés, ah Matthew m’avait converti à son monde avec un talent indéniable. Je poussais doucement la porte, mes yeux me brulèrent, trop de chaleur ici, ça piquait et l’odeur de tous ces composants chimiques, c’était affreux à chaque fois. Je ne comprenais pas comment ils pouvaient vivre ici. Mon regard détailla chaque micro recoin de la pièce, de Charlie à Béa en passant par un gars plus loin qui semblait dormir dans un coin. Comment faisait-il ? Je l’ignore mais je n’aurais jamais pu dormir ici. Aucune trace de Matthew, mon cœur se serra. Surtout qu’il me fallut qu’une demi seconde pour trouver la preuve qu’il était parti avec sa moto de merde. Je restais immobile dans la pièce, essayant de comprendre pourquoi ces enfants avaient de tels sentiments envers des objets métalliques, je ne devais pas être bien matérielle pour n’avoir aucun goût de ce genre. Je fus prise sur le fait de réfléchir par Charlie qui m’adressa une parole, ce qui était assez rare pour elle, enfin envers moi, je pense qu’elle me déteste sans comprendre exactement pourquoi. Néanmoins je répondis polie moi aussi

« Salut Charlie, tu bosses sur quoi ? »

J’étais pratiquement sûr que c’était logique, qu’elle allait me regarder comme si les filles d’Aphrodites sont des imbéciles de première zone, ce qui n’est pas faux dans ce cadre précis des choses. Je poussais un soupir lorsqu’elle me confirma que Matthew était parti avec Wyatt. De toute façon, il y a qu’avec lui qu’il partait d’ici avec sa moto, j’ai pas le droit de l’approcher ni de la toucher mais quand c’est Wyatt, ok mauvaise foi d’accord. En tout cas j’aurais adoré savoir où ils étaient, histoire de les rejoindre mais un hennissement eut le malheur de couper toute envie de parler à Charlie. Une des bêtes avait du se faire mordre assez puissamment pour en venir à ce cri de douleur. Charlie tourna la tête hyper rapidement vers la porte ce qui m’étonna assez, je la voyais mal en petite vétérinaire, pour moi elle était spécialiste des voitures mais pas des animaux. C’est en voyant son expression paniqué la deuxième fois que cela me sauta aux yeux, elle ne savait pas ce qui prononçait ce bruit, je toussotais un peu gênée tout en lâchant sans la moindre prétention.

« C’est un hennissement »


Bon suivre Charlie dans sa course, ça ne me motivait pas tant que ça mais bon c’est vrai que le bruit m’intriguait moi aussi. Du coup je la suivais peut être un peu moins rapidement, je suis plus petite, je cours moins vite et c’est la faute à Emy qui a foiré notre footing la dernière fois. Ouai ouai je rejette toute la faute sur ma meilleure amie, même si c’est moi qui aie arrêté de courir, ça c’est la faute à ses propos sur Dumbledore… Du coup je n’eus pas le temps de voir ce qui se passait dans le box j’avais déjà la réponse à la question. Je m’approchais timidement, attirée comme un aimant par la pauvre bête qui semblait souffrir le martyre. Une fois accoudée au box en question, je constatais que Charlie avait raison. J’ouvrais donc la porte du box pour m’approcher de l’animal. Elle avait une robe magnifique même pour un pégase le blanc c’est vraiment trop jolie. Ses ailes étaient repliées contre ses flancs sans qu’elle ne les bouge. C’était tout le reste qui n’allait pas, sa tête était avachie sur la paille, ses yeux révulsés par la douleur. Je posais tout doucement ma main contre sa joue en regardant les deux filles derrière moi. Plaintive j’essayais de leur expliquer mon ressenti

« J’ai jamais enjôlé un animal, si ça dérape et que je lui fais du mal qu’est ce qu’on fait ? Il faut qu’on l’aide, dépêchez-vous d’entrer ! »

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MessageSujet: Re: Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea]   Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] EmptySam 18 Oct - 10:53

Un nouveau Jour

De nouvelles Joies



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12 Octobre. Il y a vingt jours, elle avait appris pour Matthew et Lily, et depuis, elle n’avait plus trop de nouvelles. Pas qu’elle ait cherché à en avoir, hein, ce n’était pas tout à fait son genre. Les histoires d’amour, Charlie n’était pas douée pour ça. Oh, elle avait eu ses relations. Plus brèves les unes que les autres, et souvent par sa faute. Et même si elle n’était pas restée en couple plus de cinq mois, elle n’aimait pas vraiment parler de ces machins-là. Encore moins de ses propres histoires, d’ailleurs. Alors pour ce qui était des relations de son frère, même si elle en avait conscience, Charlie ne cherchait pas à s’en mêler. Matthy et Lily faisaient ce qu’ils voulaient. Arf, bien sûr que ça la saoulait profondément de voir son frangin dans cet état, et bien évidemment, elle aurait fait tout son possible pour lui éviter de souffrir, mais quelque chose lui soufflait que ça ne la regardait pas, qu’ils devaient se débrouiller tous les deux. Ouais, ça la frustrait profondément. Hey, faut pas se leurrer. C’est pas parce qu’elle ne se mêlait pas des histoires des autres, qu’elle était complètement insensible à la situation de son petit frère, hein. Mais voilà, elle rongeait son frein, sans rien montrer. Comme d’hab quoi.

Le truc, c’était aussi de savoir comment Lily se positionnait par rapport à la Forge, aux enfants d’Hépha, voire tout simplement au sujet de Matthy. Encore une fois, elle n’allait pas poser des questions à tort et à travers. D’une, parce qu’aussi chiant que ce soit, ça ne la regardait pas. De deux, parce qu’avoir des réponses… ça ferait quoi ? Elle allait monter sur son beau destrier blanc et trouver une solution peut-être ? De trois, son côté mature – pas de sortie très souvent – pensait que c’était aux deux tourtereaux de gérer la crise. Un soupire passa ses lèvres, à toutes ces pensées désagréables, alors qu’elle tentait de refouler la tristesse qu’elle éprouvait à l’encontre de son frère. Il était temps de reconnecter avec la réalité, là. Un hennissement confirma que ce ne serait pas plus mal, en effet.

Mais que voulez-vous, c’est pas sa faute à Charlie. Peut-être bien qu’elle était partie dans ses divagations, pour ne pas avoir à réfléchir à ce qui était en train de se passer. Genre, un pégase qui met bas, par exemple. Nan, juste un détail, voyons. Et le fait que cela semble ne pas se dérouler comme il le faudrait… Mais ça aussi, c’était un détail. Pas de problème. Pas de raison de paniquer non plus. Une maman qui arrive pas à avoir son petit…. Rien d’important. Ce n’était pas grave, hein. Tout à fait normal. Pas besoin de stresser.

Alors… Pourquoi Charlie sentait les foutus battements de son cœur s’accélérer à mesure qu’elle contemplait l’état de la jument ? Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] 2638710164 Elle n’avait certainement pas signé pour ce genre de situations en venant à la colonie ! Distraitement, elle remarqua que Lily s’était agenouillée près de la future maman, et puis, elle cligna des yeux, parce qu’en fait, Charlie ne se rendait pas tout à fait compte de ce qu’il se passait autour d’elle. La jeune femme avait beau ne pas avoir trop peur des sentiments humains, ne pas être suuuuuper sociable, ou encore, apprécier les animaux plus que les êtres humains, son truc, ça restait quand même les machines. Et à moins qu’on ouvre tout à coup le bide de cet animal pour lui prouver qu’il s’agissait en fait d’un robot super bien réalisé en forme de pégase – qui fait ça, sérieux ? – Charlie se doutait bien qu’elle allait pas assurer une cacahuète. Et le ton de voix – pressant, mais un peu trop pour son cerveau pas encore stabilisé – de Lily n’aidait clairement pas. « Hein ? » Ouais, complètement inutile, la fille. Charlie cligna encore une fois des yeux, montrant pour la première fois une réelle stupidité, dotée d’un poil de perdition non feinte. L’aider ? Mais à faire quoi ? Charlie regarda Lily comme si elle était un peu folle. « Tu veux faire quoi ? Sortir le machin de son ventre ? » Ce n’était pas sarcastique, juste… Complètement stupéfait. Mais parce qu’elle n’était pas une dégonflée, enfin… Hey ! Y avait quand même un accouchement sous les yeux, les gars ! Bref, elle entra dans l’enclos et croisa le regard du pégase. Bon sang, elle n’avait vraiment pas l’air d’aller bien… Ses yeux reflétaient le désespoir et la fatigue, et une fine pellicule de sueur nimbait sa robe éclatante. A croire que même dans la douleur, ces créatures restaient magnifiques. « Est-ce qu’on doit rafraichir son… front ? Comme pour les femmes, dans les films ? » Sa voix était hésitante, mais ne tressaillait pas. Après tout, même dans ce type de situation, Charlie restait Charlie.

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lumos maxima
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MessageSujet: Re: Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea]   Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] EmptyMar 21 Oct - 21:50

Charlie ∞ Béa ∞ Lily
La fibre maternelle… Zero sérieux, bon c’est vrai que les enfants d’Hephaïstos ce ne sont pas non plus des lumières. Non je suis aigrie c’est pour ça que je suis désagréable. Il n’empêche qu’il ne fallait pas être très futé pour se dire ho bah oui ma copine préfère un autre. Non mais c’est vrai que je suis une imbécile fini et que je préfère me taper quarante mecs et risquer de tout perdre plutôt qu’un seul. Non ce n’est pas le sujet, le problème du jour c’était Charlie, cette fille était à côté de la plaque ce n’est pas possible. Bon déjà, ne pas reconnaître un hennissement j’ai envie de dire… c’est moche. Cependant la dégringolade dans l’absurde ne faisait que commencer sans que j’en ai vraiment conscience. Je fermais les yeux, mes pensées ne me plaisaient pas vraiment, je n’étais pas si égoïste d’habitude, ni même ne jugeait, mon petit ami me manquait tellement, pardon ex petit ami. Je n’étais pas dans mon état normal, j’en avais bien conscience, mes traits étaient de plus en plus tirés, je me réveillais en sueur presque toutes les nuits. J’en avais marre de cet état et malheureusement pour Charlie, un rien m’énervait. Je dressais la tête cessant de me concentrer sur la jument pour l’observer, était-elle au courant ? Oh oui connaissant Matthew… est ce que je le connaissais vraiment d’ailleurs ? Je me doutais bien qu’il l’avait prévenu, limite je devais être placardé chez les Héphaïstos comme ennemie public numéro un. Un rictus sans joie se dessina sur mon visage, peut être que c’était la raison pour laquelle les enfants d’Héphaïstos et ceux d’Aphrodite ne pouvaient être en couple. Leur peur incessante d’être trompé ! Pourquoi je divaguais autant, je devais juste aider une pauvre jument à mettre bas, bon même si mon assistante du jour semblait très peu au courant de la chose, d’où la fibre maternelle… ou son absence pour le coup. J’essayais de ne pas être sèche en répondant même si j’avoue que la question et la façon dont elle parlait d’un bébé dont nous avions la charge me rendait folle de rage.

« C’est un poulain Charlie, un poulain qui n’arrive pas à sortir visiblement. Bien sûr que oui je vais l’aider. Dis-toi que c’est une moto et qu’il y a une pièce coincé dans la moto mais que tu peux ni démonter, ni être violente avec au risque d’abimer la pièce et la moto. »


C’était la seule chose que j’avais trouvé. Je détournais le regard les yeux embués de larmes, je voulais Matthew, pas sa sœur, je ne savais pas m’adresser à Charlie. Pire que ça j’en avais peur, enfin elle n’était pas effrayante physiquement. Il n’empêche que son avis avait du poids, j’en avais conscience, tellement conscience qu’elle me rendait folle de frayeur, je ne la connaissais pas. Non pire que ça, je n’étais pas vraiment la personne la plus agréable au monde. La faute à qui, moi j’avais juste dû subir impuissante les accusations d’un gars, j’avais aussi bousillé une moto alors que je sais bien que les motos c’est sacré. Je retrouverais jamais Matthew et ça me faisait mal, il fallait que je m’occupe à quelque chose. Cette jument était une bonne occasion, je marchais à quatre pattes sur la paille. Ma main ne quittait pas le flanc de l’animal, je sentais sous mes doigts ses muscles se contracter mais ça ne servait à rien. J’aurais dû faire médecine, je ne savais pas vraiment comment m’y prendre. Mes caresses pouvaient  à la limite la réconforter, ou plutôt me rassurer, cela ne changeait rien à l’histoire qui se déroulait sous mes yeux. Si nous ne faisions rien, nous allions assister à l’agonie lente et douloureuse d’un animal.

Lorsque j’arrivais au niveau de la queue, je l’écartais doucement de la main, mes doigts se teintèrent aussitôt de rouge. Comment qu’on aidait une jument avec des ailes à mettre bas. Je levais les yeux au ciel me demandant sérieusement si Charlie était sérieuse. Je posais mon regard sur elle sceptique. Je ne voyais pas vraiment l’utilité et j’avais besoin qu’elle reste pour m’épauler. Je secouais donc la tête négativement. Après une hésitation, je la regardais dans les yeux et demandai plaintivement.

« Si ça dégénère et qu’elle panique au point de nous mettre en danger. Écartes toi, j’essaierais mon don sur elle. Si je n’y arrive pas et que ma vie se termine. Tu pourras dire à Matthew que je suis désolée ? »

Désolée de plein de chose en fait, de ne pas avoir compris ce qui se passait à la fête. Désolée de ne pas être partie à sa recherche. Désolée d’avoir brisée notre couple. Je doutais sincèrement d’avoir fait le bon choix. Une fois en paix avec moi-même, je me détournai de Charlie. Je crois que je devins extrêmement pâle au moment où je glissais ma main dans le corps de cet animal pour vérifier si le poulain vivait. Ouai si Charlie regardait des films sur le linge à mettre sur le front d’une futur maman, j’avais eu le droit à d’autres choses visiblement. Mais merde je n’étais qu’une adolescente avec un don ! Pas super woman, je me mis à paniquer totalement, presque autant que la jument au contact de la membrane, c’était visqueux, j’étais dans l’incapacité total de dire si oui ou non ce poulain vivait. Je reculais à toute vitesse contre le mur. Mon cœur battait la chamade. Je ne pouvais pas faire ça, j’avais la trouille, peur d’empirer les choses. Je regardais impuissante les spasmes de la jument, ses pattes arrières s’agitaient dans le vide. D’ailleurs comment on aidait un pégase à sortir. Ma meilleure amie avait des ailes et bien qu’elle soit assez grande pour savoir quand les déployer, je doute qu’un poulain sache faire ce genre de choses. Je fronçais les sourcils, pour mon Edelweiss je crois que j’en étais capable. Pour après lui raconter ce genre de choses, ses yeux brilleraient à coup sûr, elle me ferait certainement répéter trois fois la même anecdote parce que son esprit serait accaparé par un choco, un nuage ou même une fleur. Peu importe en fait, l’important c’était de rendre heureux au moins une personne. Je pris sur moi pour me rapprocher et je laissais mon don prendre le dessus pour détendre l’animal, même si pour cela, il fallait éviter d’enjôler Charlie au passage.

« Tout va bien, tu vas voir, tu vas t’en sortir ma grande. Il suffit que tu te détendes un peu ON s’occupe du reste. »

J’avais lancé un regard appuyé à la fille d’Héphaïstos me retenant de lui dire que si sa majesté reine de glace pouvait me filer un coup de patte, je lui en serais on ne peut plus reconnaissante !

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MessageSujet: Re: Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea]   Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] EmptyVen 24 Oct - 18:59

Un nouveau Jour

De nouvelles Joies



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Bon okay, j’avais dit que même dans ce genre de situations, Charlie restait Charlie, mais on parlait quand même de la venue au monde D’UN BEBE, putain de merde ! Et la jeune fille avait beau regarder la jument comme si celle-ci allait finalement se mettre à parler d’un coup et lui avouer tous les secrets du monde – entre nous, si elle lui expliquait juste comment s’en sortir là maintenant tout de suite, ça lui suffirait amplement – elle voyait bien que ça n’allait pas. Mais alors, genre pas du tout. Une journée de merde, j’vous dis. Charlie déglutit, le cœur toujours en super grande forme – tellement qu’il se faisait un marathon perso au cœur de sa poitrine, cool, hein ? – et attendit que Lily lui trouve une solution. Ouais, les enfants d’Aphrodite devaient être super doués en amour, non ? Bon passons sur la situation du couple dont on a parlé précédemment, et revenons sur l’amour avec un grand A. Celui qui engendre des putains de bébés par exemple. Donc, voilà, comme elle était une gosse d’Aphro, elle devait bien savoir se débrouiller avec les gosses. Tout simplement. Le truc genre CQFD quoi. Hum hum. Quelque chose disait quand même à Charlie qu’il lui vaudrait mieux éviter d’expliquer ce genre de raisonnements à la jeune fille, au risque de se prendre un coup de tatane dans la tronche. Remarquez, une bagarre, ça pourrait être cool. En fait, tout pourrait être cool, à la place d’être ici. Même un bazooka dirigé vers soi, vous voyez l’genre.

Hey, elle est pas gentille Lily. Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] 2638710164 Bon pas qu’elle en avait quelque chose à faire, mais comme elle était stressée de cette situation, ça la foutait un peu en rogne que la gamine ne soit pas en mesure de comprendre que ce n’était pas son environnement naturel. Du coup, le ton un peu – beaucoup – sec, elle n’avait clairement pas aimé. Un poulain. Bien sûr qu’elle savait que c’était ça, le nom du machin. Mais elle n’était pas obligée non plus d’aimer ce genre d’activités extrascolaires, hein. Grommelant contre le fait de se trouver là, en compagnie d’une mini teigne, Charlie se mit à genoux à côté de la blondinette, et posa sa main sur le cou du pégase en un geste doux. Son regard, mêlant peur et tendresse croisa celui de l’animal et elle inspira profondément. « Je ne suis jamais violente avec une moto. »Annonça-t-elle platement. A entendre la voix de la fille à côté d’elle, Charlie avait clairement l’impression de n’être qu’une bourrine. « Ce n’est pas parce que je suis fille d’Hépha, que je ne connais pas le sens du mot délicatesse. » Elle était au courant du lien plus qu’étrange – et assez flou à son avis – entre son père et la mère de Lily, mais elle n’allait tout de même pas régenter sa vie en fonction de celles des dieux. Après si la blondinette était assez superficielle pour agir ainsi, grand bien lui fasse. Mais qu’elle ne rejette pas sa mauvaise humeur sur elle, c’était déjà bien assez pénible comme ça.

Et puis, la gamine parla encore. Bon déjà, elle avait commencé par bouger jusqu’au derrière de la jument et quand elle releva la main, celle-ci était teintée de rouge. DE ROUGE BORDEL. Fermant brièvement les yeux, Charlie les rouvrit, une lueur nouvelle dans le regard. Celle-ci, trahissant une nouvelle concentration, se durcit lorsque la demoiselle parla. C’était quoi encore ce délire ? Elle allait vraiment verser dans le sentimentalisme, genre maintenant ? Charlie aurait bien levé les yeux au ciel pour le coup, parce qu’elle ne pensait pas du tout que c’était le bon moment pour ce genre de discussion à la con. « Tu lui diras toi-même, je ne suis pas un hibou. » Non mais oh. Charlie n’avait pas cherché à lui en tenir rigueur, alors Lily allait se concentrer et arrêter de raconter des putains de conneries, bordel. Oui, elle jurait beaucoup. MAIS LA BLONDE AVAIT LA MAIN ROUGE ! Est-ce qu’il n’y avait qu’elle qui gardait ce détail en mémoire, oh ?! « Et il n’arrivera rien, tu crois que je laisserais faire ? » Elle croisa le regard de Lily, cette fois-ci, afin que la gamine puisse y lire toute la concentration et l’obstination qui pouvaient appartenir à la fille d’Héphaïstos. Ouais, elle n’avait jamais mis bas un mini machin, mais ça ne voulait pas dire qu’elle était inutile, merci bien.

Quand les choses se compliquèrent et que la jument sembla passer une crise, les deux filles s’écartèrent quelque peu, pour éviter de se prendre un coup malencontreux. Putain, Charlie détestait se sentir aussi déroutée, et désemparée. Elle s’était promis que cela ne se reproduirait plus, et ce n’était clairement pas aujourd’hui que les choses allaient se réitérer. Le stress lui donnait chaud, et ça, c’était une très mauvaise chose. Elle pris donc le temps d’inspirer profondément encore une fois, pour calmer les battements de son cœur, et reprendre le contrôle sur ses émotions. Ragaillardie, elle rouvrit les yeux, à temps pour voir Lily s’approcher, et poser ses mains sur le pégase. Soit. Charlie se déplaça jusqu’à l’arrière, à son tour, et regarda la flaque de sang. Okay. Cours d’anatomie. Un bébé, ça se garde dans le bide, dans une poche. Jusque là, on est d’accord, non ? Bien. A la télé, lorsque la bonne femme, elle n’arrive pas à sortir le bébé, on lui ouvre le ventre, mais là, on allait éviter hein. En plus, Charlie n’avait jamais été douée pour la couture, alors plan B. Et le plan B indiquait clairement que c’était au médecin de sortir le bébé. Genre, par la voie normale. Ah, ah. Déglutissant avant de hocher la tête pour elle-même, pour se convaincre qu’elle n’était pas en train de faire une grosse connerie, la fille d’Hépha, avança les mains vers l’endroit qu’elle n’aurait jamais imaginé visiter. Deux petits sabots se présentaient tout proche, ce qui lui fait mordre les lèvres. Concentration, putain. Des sabots ? Donc des pattes. Okay, ça, c’était deviné. Elle les attrapa, alors que tout glissait – génial – et commença à tirer. « Okay. Je crois que ce sont les pattes de devant. Je… Vais… Putain, je vais tirer. » Parce qu’elle ne croyait pas elle-même à ce qu’elle allait faire. Sérieux les gars, si on lui avait dit un jour, qu’elle allait tirer les pattes d’une bestiole pour faire venir le reste du corps, elle n’y aurait pas cru.

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MessageSujet: Re: Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea]   Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] EmptyMar 28 Oct - 11:00

Charlie ∞ Béa ∞ Lily
Non mais elle faisait quoi là? De toutes les personnes au monde, voilà que je me tapais la seule qui au lieu de m’aider trouvait le moyen de taper la discussion à un pégase à deux doigt d’y passer. J’aurais presque pu hurler un truc du genre « Tu veux que j’apporte les gâteaux pour la discussion ou juste le thé !? », mais il faudrait que je songe à ne pas prendre Charlie comme cible. Elle n’y était pour rien si son frère était un débile qui préférait croire les dires d’une fille dont je ne connaissais même pas le prénom. Un instant mes sourcils se froncèrent en écoutant ce que Charlie disait, pas ma faute, j’aurais voulu ignorer que je n’aurais pas pu. Je rêve, elle s’adressait à moi tout en en parlant à la jument. Je décidais de ne pas relever les propos indésirables d’une fille qui ne sait même pas ce qu’est un poulain. Toujours douce avec une moto, oh bah ça j’en aurais jamais douté, il n’y avait eu qu’à observer la tête de Matty quand j’avais « accidentellement » fracassé sa moto. Ce qui d’ailleurs n’était pas ma faute, pas entièrement, une moto tombait si facilement. Vengeance pitoyable mais que voulez-vous je faisais de mon mieux pour ne pas taper Matty alors tout ce qui me passait sous la main servait de cible. Je levais les yeux au ciel en l’entendant parler des enfants d’Héphaïstos qui n’étaient pas des bourrins, non absolument pas, c’est avec une légère prétention que je rectifiais mes dires.

« Excuse-moi Charlie, j’avais oublié que dès qu’il s’agit de moto vous êtes la délicatesse incarnée, sauf qu’une moto est un objet inanimé. Il ne vous rendra pas d’amour, ce n’est pas ta moto qui te remontera le moral lorsque ça ira pas. Vous oubliez que vous êtes fait pour la socialité comme chaque être humain, pour se construire il faut des humains autour de toi, désolé de te l’apprendre. »

J’avais l’impression d’avoir Matthew non loin de moi quand elle était là, aussi étrange que ça puisse paraître. Sauf que j’étais incapable d’avoir une conversation avec ce gars et donc sa sœur recevait toutes les critiques que je n’arriverais jamais à prononcer à mon ex petit ami. Cela expliquait aussi que j’étais resté à la forge le plus longtemps possible, elle avait été là et il était lié à elle. C’est sans la moindre jalousie que j’avais constaté ce lien, j’aurais même aimé qu’il soit plus fort que ça et qu’il revienne plus vite pour la retrouver elle. Peu m’importait qu’on ne soit pas ensemble, je préférais l’avoir à portée de regard plutôt que d’ignorer où il était, avec qui, risquait-il sa vie pour un oui ou pour un non. Tout cela m’avait tellement torturé l’esprit que je préférais le savoir con ici qu’intelligent plus loin.

A quoi bon passer mes nerfs sur Charlie ? Ce serait trop simple de chercher son point faible et de l’écraser. Ce serait être fille d’Aphrodite dans toute sa puissance et je ne cherchais pas à l’être préférant créer mes propres empreintes où marcher plutôt que de marcher dans les pas d’une autre que je n’avais jamais croisé. Je lui lançais un regard noir malgré tout quand elle précisa qu’elle n’était pas un hibou, ne me prends pas pour plus débile que je ne le suis jeune fille, ça risquerait de m’énerver drôlement. J’éclatai de rire, nerveux le rire, lorsqu’elle osa dire qu’elle ne laisserait pas faire. Je lui lançai un regard mauvais lui rappelant un point que je trouvais important.

« Tu ne laisserais pas faire ? Tu étais où Charlie à cette soirée pour empêcher Matthew d’écouter les dires d’une imbécile ? Tu sais très bien que je ne tromperais pas Matthew ! Tu étais où lorsque mon couple avait besoin de toi ! Si tu n’avais pas été la fête et qu’il n’avait pas fait la navette entre toi et moi, tu n’aurais pas à faire le hibou pour moi. »

Certainement que j’avais un peu énervé la maman qui trouvait que ce n’était pas le meilleur moment de la journée pour régler mes comptes. J’allais lui mettre mon poings sur les naseaux si elle abimait Charlie, non parce que même si je suis un peu désagréable en ce moment, c’est le cas de le dire. Habituellement je l’appréciais assez et j’étais bien contente de l’avoir dans le campement. Afin d’éviter que la mère ne nous massacre toutes les deux, non parce qu’elle est bien mignonne maman pégase mais si on meurt, elle meurt aussi. Sa survie dépend de la nôtre alors je serais partante pour qu’elle cesse de paniquer. Je me chargeais de lui parler déversant tout mon pouvoir dans mes mots. Je ne suis pas sûre que je disais des choses parfaitement cohérente, plutôt des mots sans intérêt avec assez douceur pour que son regard brun ne quitte pas le mien. Dans un même temps, j’écoutais Charlie qui avait besoin de parler pour évacuer le stress. Mon allié, c’était une alliée pour cette journée et je la remercierais certainement plus tard de me changer les idées bien noires ces derniers temps. Sans quitter la jument du regard, vu la façon dont Charlie était proche des sabots postérieurs, le moindre coup serait fatal et si je lâchais ma concentration, elle était foutue. Je m’adressais finalement à ma camarade essayant de l’encourager, comme la mère.

« Vas-y, je m’occupe de maîtriser la mère. Normalement, ce n’est pas sensé glisser ? Je crois qu’il est dans le bon sens si ce sont les pattes de devant, fais attention à la tête, ça doit être ça qui bloque le poulain. »


Ne pas l’inquiéter, même si à mon sens elle devrait se dépêcher pour ne pas que le poulain meurt étouffé dans le ventre de sa mère. Si je paniquais Charlie, je ne suis pas sûre qu’elle reste à mes côtés jusqu’à la fin et sa personne stabilisait mon esprit. Pour la première fois, je n’avais pas mal au ventre, je n’avais pas peur pour mon couple, enfin ce qu’il en restait. J’étais occupé grâce à  cette fille. Je caressais la jument en lui expliquant des choses sur Charlie et ma vision de la voir, ce qui était en terme assez flatteur, mais elle ne devrait pas écouter ce que je racontais et se charger du petit poulain, ou de la pouliche en fait. Si ça se trouve c’était une fille. Aucun rapport, on s’en tape Lily bordel.
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MessageSujet: Re: Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea]   Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] EmptyJeu 30 Oct - 20:15

Un nouveau Jour

De nouvelles Joies



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Charlie n’avait jamais rien eu contre Lily. Depuis les années qu’elle était là, la blonde n’avait jamais rien fait à la brune, et vice versa. Même quand le couple entre la blondinette et son frangin avait pris un tour inquiétant, elle n’était pas venue pour discuter avec la copine – l’ex, peu importe – de Matthew. Sans compter qu’elle ne lui avait envoyé aucune pique jusqu’alors, subissant la mauvaise humeur de la demoiselle, sans raison selon elle. Mais quand Lily reprit la parole pour lui répondre, cela changea la donne. Ce fut imperceptible, et il fallait connaître suffisamment Charlie pour s’en rendre compte, mais son regard se durcit et elle ne répondit rien. N’en prenant pas la peine. Lily ne comptait plus, par contre. Parce qu’une fille capable de juger les autres, tout en critiquant de manière plus que sous-entendu à la fois la vie de la personne avec laquelle on se tient, mais également tous ses frères et sœurs ne méritent aucune considération. La fille d’Aphrodite venait de l’insulter, et visiblement, soit elle ne s’en rendait pas compte, soit elle le savait pertinemment et n’en avait rien à cirer. En somme, dans un cas comme dans l’autre, Charlie l’avait mauvaise. De quel droit se permettait-elle de juger des goûts des gens ? Oui, Charlie et certains de ses frères et sœurs aimaient les motos – comme d’autre à la colonie, hein – et oui, ils étaient souvent plus à l’aise avec les machines qu’avec les humains. Et alors ? En quoi était-ce un problème ? Mieux, en quoi est-ce que ça la concernait ? Ou encore : en quoi est-ce que cela devait être critiqué ? Pour le coup, Charlie fut à la fois déçue et triste qu’une telle personne, ayant eu son petit frère pour copain, la voit elle et les autres, de cette façon. Et sa manière mesquine d’ajouter un « désolée de te l’apprendre » comme si Charlie avait besoin qu’on lui apprenne la vie. C’était à la fois présomptueux, pédant, et assez irrespectueux. Remarque, depuis que Charlie était arrivée devant l’enclos intérieur, elle avait eu l’impression ténue que Lily la prenait de haut. Mais elle s’était dit que c’était trop con, et qu’elle imaginait les choses. Au moins, maintenant, elle était fixée. La blonde la prenait vraiment pour une conne.

Oh bon sang. La gamine péta ensuite un câble monumental, en s’en prenant à elle pour leur truc de couple. Hey ho, on se calme là, elle va pas bien la blondinette. Charlie sentit son regard se durcir et son visage se fermer entièrement, comme à chaque fois qu’on l’attaquait, et qu’elle préférait que tout sentiment possible soit bien enfoui au plus profond d’elle-même. Ce que disait Lily n’aurait pas dû la toucher, mais c’était le cas. Et pour ça, elle en voulait à la demoiselle. Elle lui en voulait de son injuste accusation, alors qu’elle, elle était pas foutue de rassurer son frère, mais simplement de se draper dans son indignation qu’il ait écouté les dires d’une autre fille. Bordel, ça arrivait tout le temps ce genre de choses. Mais non, l’un comme l’autre pensait avoir raison. Deux débiles incapables de communiquer. Et du coup, c’était elle qui prenait. Putain, elle était vache celle-là. Voilà comment on la remerciait de les laisser tranquilles ? Bravo pour l’impartialité, ça lui apprendra à les penser adultes alors qu’ils n’étaient visiblement que des enfants. En vrai, Charlie était purement dégoutée. Lily n’était pas comme elle l’avait cru, et ne lui donnait plus du tout envie de la connaitre davantage. Pas avec ses réflexions et ses reproches injustifiés. Bordel, comme si elle avait demandé à ce qu’ils soient tristes tous les deux. Voilà, Charlie était énervée. Malin avec un pouvoir comme le sien. Inspirant profondément, alors qu’elle se déplaçait, attrapait les papattes, et marmonnait des paroles sans queue ni tête auxquelles répondit finalement Lily. « Ouais, ça glisse. Grogna-t-elle d’un ton peu amène. Au moins, c’était clair qu’elle était concentrée sur ce qu’elle faisait.

Tirant les pattes, glissant plus qu’elle ne l’aurait voulu, la brune cherchait à garder le contrôle de la situation, histoire que son pouvoir ne fasse pas des siennes par exemple. Ce qui serait, on ne peut plus mauvais. Entièrement absorbée à ses actions, elle ne faisait pas attention à la maman ou à l’autre grecque de l’enclos, pas la peine qu’elle s’égare. Charlie serra les dents et concentra toutes ses forces dans ses bras et ses abdos. Lorsque la tête apparut, elle faillit perdre la main, et glissa au sol en grimaçant, surprise. « Bordel. » Non, non, non, ne pas lâcher. Est-ce qu’il y avait des ailes quand c’était petit ? Aucune idée, mais histoire de ne pas foutre la maman et le môme dans la merde, Charlie reprit sa place et attrapa de nouveau les pattes pour continuer à tirer. Les épaules, ou ce que cela pouvait être, furent difficiles à passer, mais elle tint bon. La sueur perlait à son front et même le long de sa colonne vertébrale, et ses mains ne cessaient de glisser de manière désagréable. Et la fin sembla passer comme une lettre à la poste. A force de tirer, le corps du petit arriva d’un coup, et Charlie s’écrasa en arrière. Dégoutant. Elle lâcha les pattes avant, et se redressa, une moue d’agacement aux lèvres, alors qu’elle jetait un coup d’œil rapide à la maman, puis à la petite. Okay, ça avait l’air d’aller. Ouais ? Dites-lui que ça allait putain, comment vous voulez qu’elle en sache quelque chose ? Le gosse était sorti donc ça devrait le faire, non ?

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MessageSujet: Re: Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea]   Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] EmptyMer 5 Nov - 10:49

Charlie ∞ Béa ∞ Lily
Plus, nous passions du temps dans le box de cette jument et plus j’avais l’impression qu’il n’y avait aucune aide à recevoir des autres pégases. Ils étaient tous silencieux comme si le bruit de la pauvre mère, oui je me refusais à penser que le petit était mort, les empêchait de la réconforter. Les chevaux sont des animaux sociaux non dans les bouquins, mince dans Spirit quand il se fait enlever par les chasseurs, sa famille est là. La réalité était bien différente, la mère était tendue –comme quoi je suis pas la seule. De là où j’étais, les flancs de la bête se soulevaient sans difficulté certes mais l’on ressentait sa détresse immense à l’idée de ne pas réussir. Ok, j’aurais jamais d’enfant, si c’est pour souffrir le martyre comme ça et que ce soit deux ados qui viennent m’aider, ça va aller je m’en passerais. C’est comme j’essayai de l’empêcher de redresser la tête pour regarde Charlie, déjà parce que c’est insupportable d’avoir quelqu’un qui nous fixe quand on… fait naître son enfant, mais qu’en plus imaginons si la jument pensait que Charlie était l’ennemie, hop un coup de dent et ciao la demi-déesse. Ce n’est pas que traîner Charlie jusqu’à l’infirmerie me déplaisait, non ça c’était la partie la plus simple de l’histoire, mais la soigner ça deviendrait tout de suite plus compliqué. Donc j’essayais de maintenir la tête de la jument au sol avec les deux mains, tout en faisant des caresses sur sa petite tête pour qu’elle le prenne bien. Sait-on jamais, elle pourrait kiffer le fait qu’on s’occupe d’elle. Au moins Charlie me rassura, enfin c’est vite dit ça, sur le fait que le poulain glissait. Donc en théorie si elle tirait hop ça passait tout seul.

L’affaire d’une minute j’aurais été tenté de dire, mais ça dura bien plus et je ne pouvais pas regarder la fille d’Héphaïstos au risque de perdre ma concentration sur la mère et qu’elle se défende. J’étais stressée et clairement pas partante pour recommencer, en plus ce silence me plongeait dans mes souvenirs et j’avais juste envie de retourner à la forge pour voir si Matty y était. Je fermais les yeux, inquiète à l’idée d’être si dépendante pour qu’une semaine loin de lui soit capable de m’affecter autant et d’affecter mon caractère. Est-ce que je devais retourner vers lui sans crainte, je me le demandais vraiment. J’avais pourtant si peur qu’il n’en ait tout simplement plus envie alors que putain j’en avais envie d’être avec lui. Matin, midi et soir je guettais la porte dans l’espoir d’entendre le son caractéristique de Matthew tapant sur la porte. Je ne saurais dire comment je savais que c’était lui à ces moments-là, une évidence que je ne comprenais. Comme beaucoup d’évidence d’ailleurs. Il n’empêche que ça ne pouvait pas durer cette rupture, c’était même pire que la semaine où il avait disparu de la circulation. Non en fait pas pire, parce que là même si nous n’étions pas ensemble, il était clair que je savais où il était et ce qu’il faisait, la plupart du temps.

Le cri de Charlie me fit sursauter et je me redressais inquiète pour elle avant de constater que c’était une manière de se donner du courage. En tout cas de mon point de vue en hauteur, je pouvais qu’être admirative de la façon dont elle si prenait. La logique voulut qu’elle s’écrase quand bébé poulain sortit. Je sautais par-dessus les pattes avec une grâce qui était inexistante clairement. Le petit ne bougeait pas, ce qui me paraissait un peu inquiétant tout en étant évident. Je ne me souviens pas de ma naissance mais ça ne doit pas être la meilleure chose au monde, ni la plus agréable. La mère ne semblait pas vouloir s’en occuper, ou tout du moins tellement épuisée par l’effort qu’elle ne bougeait plus du tout reprenant son souffle. J’attrapais la main de Charlie pour la redresser, au moins en position assise avant de me tourner vers le petit truc gluant. Il avait une couleur plus sombre que sa mère, bon il n’était pas noir non plus. Les tons étaient bien plus clairs un mélange de gris très clair et de gris bien plus foncé. C’était une jolie couleur et j’aurais bien aimé voir le père du petit. A la place, je retirais l’enveloppe gluante du pauvre petit pépère. Que dire de ces ailes… plaqués contre son corps, elles ne semblaient pas vraiment utiles pour le moment. Le petit allait attraper froid si on le laissait comme ça. Prise d’une grande passion pour le nettoyage de poulain qui ne veut pas naître visiblement, je le frottais avec de la paille pour le sécher. La mère nous regardait à tour de rôle Charlie et moi ne sachant visiblement pas si elle devait nous dégager d’ici ou nous laisser terminer ce que nous avions commencé. Finalement elle se releva, histoire de bien foutre la mort à tout le monde. Du genre, bon ce n’est pas tous les cocottes mais moi je vais bien et je viens voir mon poulain. Je m’écartais précipitamment lorsqu’elle s’approcha de son poulain ou pouliche, j’ai dû oublier de regarder. Il faut dire que j’étais occupée à la lui sauver la vie ! Je posais une main amicale sur l’épaule de Charlie tout en la félicitant chaleureusement.

« Futur experte en poulinage, félicitation Charlie. Il faut que tu trouves un nom pour le bébé. Viens, on va boire un chocolat chaud pour trinquer à la naissance de... Comment tu veux l’appeler ? »


Je me levais puisque la mère n’avait visiblement plus besoin de nous et s’empressait de pousser son petit du bout du nez afin qu’il se lève. J’étais bien contente de ne pas être un bébé poulain je n’aurais pas aimé qu’on me pousse ainsi. Se lever ça prend du temps et de la concentration. Une fois en dehors de l’écurie, par un réflexe totalement stupide, je cherchais Matthew du regard avant de me renfermer sur moi-même. Il n’était plus là et je ne pourrais même pas lui raconter cet épisode dans un lit blottit contre lui. Je soupirais de découragement, il me manquait vraiment et chaque jour était plus compliqué à mes yeux.
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MessageSujet: Re: Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea]   Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] EmptyDim 9 Nov - 0:18

Un nouveau Jour

De nouvelles Joies



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Toute cette histoire la foutait en rogne, autant qu’elle lui donnait les boules. Comment ça se faisait que Lily s’en prenait à elle comme ça, alors qu’elles ne se connaissaient pas plus que ça. Okay, ça leur était arrivé de discuter de temps à autre, ne serait-ce qu’à la table des Héphaïstos, quand elle mange – rarement – et que Lily vient voir Matthew. Apparemment, maintenant, ça allait être compliqué de revoir cette scène, hein. Pas parce que le couple battait de l’aile, parce que ça, Charlie savait que ça se règlerait, aussi débiles pouvaient être les deux protagonistes, mais plutôt parce qu’elle ne venait plus à table. Il n’y avait plus rien au feu de camp qui l’attirait, ou la réveillait suffisamment pour l’y envoyer. Les regards – absence de regards serait plus juste – de William, l’absence d’Asher, la joie de vivre d’Emy, la rancune d’Hailey, tout ça, elle le ressentait à la fois d’une trop forte manière, et trop intense pour y être insensible. C’est l’impression qu’elle donnait, et c’était ce qu’elle souhaitait, mais Charlie se souvenait de chaque jour qui s’efface pour laisser place au suivant, même si elle aurait aimé que ce ne soit pas le cas. Lorsqu’elle avait été tabassée à la sortie d’un bar, cela ne s’était produit que parce qu’elle avait laissé la chose se faire. Trop d’alcool, trop de remords, de regrets et d’envie d’en finir. La vodka accentuait ce désir au point de se mettre en danger plus que de raison. Matthew n’en savait rien, évidemment. Comme s’il avait besoin de penser à ça dans sa situation. Elle aurait pu en parler à Asher, il se serait foutu de sa gueule, et aurait enchainé. Charlie n’avait jamais su si c’était sa façon de faire attention aux autres, ou s’il n’en avait réellement rien à faire. Mais ouais, si elle avait pu parler à Asher… Arf, tout bien considéré, il n’y avait personne à qui elle aurait pu se confier. Certains diraient Matthew sans hésiter, mais elle ne le pouvait pas. Il était son petit frère, celui dont elle avait essayé de prendre soin à sa manière lorsqu’elle était là durant les étés, mais à présent, il avait sa vie. Et si, même ils étaient tous deux proches, ce n’était plus comme avant. A cause d’elle, pas lui, jamais lui. Charlie avait bien vu comment il la regardait parfois depuis qu’elle était revenue, la lueur d’inquiétude dans ses yeux qui la faisaient se sentir mal et l’attirait à l’extérieur de la Forge pour pouvoir respirer. Elle n’avait personne, et c’était ce qu’elle souhaitait d’un côté. Parce qu’au moins, quand elle partirait, ça irait. Et ce serait facile. Elle espérait juste que Lily agisse en adulte et comprenne combien Matthy tenait à elle, pour l’aider à traverser cette épreuve ensemble. Lui seul serait blessé, la brune le savait, et ne se pardonnait pas à l’avance.

Enfin, peu importe. Il n’était pas temps de penser à ça, quand une petite bestiole toute mouillée venait de venir au monde. L’adrénaline chuta d’un coup, et Charlie sentit son corps vaciller sous l’effet contraire. Pas très agréable d’ailleurs. Elle entendait déjà la voix de Wyatt lui dire qu’elle n’avait pas mangé. Jamais là quand on a besoin de lui et ses sandwichs, celui-là. Bref, pas grave. Elle inspira profondément, et ça alla mieux. Lily lui prit la main pour l’aider à se redresser, et elle marmonna un « merci » rapide. Charlotte – ah ah – était polie, contrairement à ce que son air revêche laissait souvent sous-entendre, et même si elle avait un goût amer dans la bouche que la blondinette se décharge sur elle, pour ensuite se montrer presque sympathique , elle restait apte à remercier. Débile jusqu’au bout des ongles, cette Charlie. Lily se baissa pour s’occuper du poulain, le nettoyant, et la fille d’Hépha la laissa faire, soufflant. Les muscles de ses bras la tiraient un peu, faut dire que le marmot avait tout de même son poids, donc elle préféra inspirer tranquillement, histoire de se calmer. Et d’éviter que son pouvoir se déclenche, tant qu’on y est. La maman sembla enfin se réveiller et se dire que tiens, ce serait ptètre une bonne idée que d’aller s’occuper de son gosse, juste pour voir. Elle s’avança péniblement, et commença à lécher le pelage humide, et Charlie se demanda si c’était pour faire bouger le sang, ou juste pour lui faire un brin de toilettes. Sympa les douches version animaux.

La blonde posa la main sur l’épaule de Charlie, puis lui parla. La brune cligna des yeux, légèrement stupéfaite et observa la demoiselle se relever puis sortir du box et ensuite de l’écurie. Charlie la suivait silencieusement, pas encore prête à parler après ce qu’il venait de se passer, et de tout ce qu’elle s’était pris sur la tronche, sans que Lily ne semble remarquer combien elle avait été blessante. Une fois dehors, la fille d’Aphrodite regarda dans les environs, et Charlie eut envie de lever les yeux au ciel. Son frangin et la blonde étaient réellement débiles, elle ne le penserait jamais assez. Quand leurs regards se croisèrent, Charlie plongea ses yeux bruns dans ceux, beaucoup plus clairs de Lily. « Pas de chocolat chaud pour moi. » Cette fille ne voyait-elle pas tout ce qu’elle lui avait dit ? Ne comprenait-elle pas la violence et la portée de ses mots ? « J’ai du mal à passer du temps avec des personnes qui me méprisent, que ce soit ma façon d’être, mes goûts, ou des pseudos fautes qu’il est plus facile de reporter sur autrui que d’assumer. » Elle n’était ni agressive, et contenait sa colère pour qu’elle ne ressurgisse pas sur son interlocutrice. Non, elle voulait parler avec objectivité et calme, même si pour ça, elle apparaissait comme froide et détachée. Maintenant, il était temps de complètement clarifier la situation. « Je ne suis pas responsable de votre situation, et contrairement à ta pote qui a foutu un coup de poing à mon frère, je ne suis pas venue t’agresser moi. Alors que c’est ce que tu m’as fait, il n’y a pas dix minutes. » Elle n’aimait pas parler, et elle ne voulait pas parler à cette fille à vrai dire. Pas alors qu’elle ne savait pas se maitriser, au point de s’en prendre à la sœur de son ex. Charlie se doutait bien que Lily était peinée, mais ce n’était pas une raison, ni une excuse. En fait, elle ne l’avait vraiment pas vu venir ce coup-là, et franchement, elle était déçue.

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MessageSujet: Re: Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea]   Un nouveau monde, une nouvelle vie. [Ft. Lily & Bea] EmptyDim 16 Nov - 21:03

Charlie ∞ Béa ∞ Lily
Est ce que j’aurais dû demander des nouvelles de Matty à sa soeur ? Elle devait être au courant de tout, je la voyais mal le laisser tranquille s’il revenait après sept jours. Je fronçais les sourcils un instant en songeant que je n’étais pas aussi proche de mes sœurs ou de mes frères et en fait ça m’allait très bien comme ça. J’étais bien plus souvent avec les enfants d’Hermes qu’avec ceux d’Aphrodite, si ça se trouve il y avait eu un petit loupé et tout le monde avait pris le signe au-dessus de ma tête comme celui de la déesse oh combien inutile Aphrodite, alors que j’étais fille d’Hermes. Ouai, ou sinon j’étais vraiment sa fille et avec tous les adorables points négatifs que ça impliquait. En fait, c’était de trouver les positifs chez elle qui me bloquaient un peu. Allez la beauté, youpi c’est sûr que ça aide dans la vie d’avoir un beau cul, je ne sais pas qui a sorti cette connerie monumentale mais bon sang je me voyais tellement pas faire des castings, déjà parce que le regard des gens sur ma personne m’indifférait au plus haut point. Non celui de Matty me suffisait, crétin de petit ami, il me manquait encore. Au début je m’étais dit que ça passerait comme une lettre à la poste des couples qui se font et se défont, il y en a des tas et des tas. Ce n’est pas non plus le premier, vraiment pas même. Pour autant, les autres n’étaient plus qu’un vague souvenir, là c’était totalement différent et je pressentais les ennuis. En fait ce n’était pas les ennuis en eux même, tout allait pour moi – oui bien sûr ce n’est pas comme si t’étais en cloque HEIN – mais juste que je savais déjà que ça ne passerait pas.  Faire le premier pas ne me posait pourtant aucun problème habituellement, parce que j’étais sûre de moi, prétentieuse certainement aussi. C’est juste que j’avais confiance en mes sentiments, je n’accordais pas ma confiance aux gens sans intérêt et encore moins à ceux qui risquaient de me faire du mal ou s’en prendre à des gens que j’aimais.  Comme cette fille qui persécutait Emy, je trouvais ça lamentable d’ailleurs, parce qu’Emy ne faisait rien de mal à personne, un de ces quatre il faudrait que j’intervienne mais à quel moment peut-on intervenir dans les relations de ses amies sans qu’elles n’en prennent ombrage ? Trop de questions pour peu de réponse je le crains.

Charlie était silencieuse, polie –c’est pas un exploit non plus --‘ – mais incroyablement silencieuse alors j’eu la merveilleuse idée, on ne m’y reprendra pas, de tourner la tête vers elle pour avoir le droit à un règlement de compte. Après le frère, la sœur, allez jouons aux sept familles ! Le prochain, c’est le père à coup sûr. Je restais immobile à l’écouter sortir des absurdités, il faut dire qu’elle semblait avoir aucun mal à sortir des conneries celle-là. Mépriser quelqu’un, ah non mais on était loin du mépris là ou alors pour le coup elle me sous estimait grandement. Par contre, le coup de la faute grave à assumer, je suis désolée de réfuter cette accusation, je n’avais rien fait de mal à mon couple excepté enlever la dernière pierre de la fondation mais alors le reste je suis désolée mais je n’ai rien à voir dans cette histoire. Qu’elle se foute en couple la Charlotte, elle capterait bien vite ce que ça fait de perdre la confiance de l’autre ! Après un silence, le temps de reprendre mes émotions et de constater que de toute façon, ces derniers temps, j’étais énervée pour un oui ou pour un non. Je finis par parler, lasse de batailles avec ces enfants d’Héphaïstos.

« Je ne te méprise pas Charlie et je reconnais que je suis loin d’être parfaite voir agréable ces derniers temps. Je fais de mon mieux mais tout se barre et je ne sais juste pas quoi faire. Quant à tes goûts, je serais bien conne de dire ne pas les aimer alors que ton frère te ressemble comme deux gouttes d’eaux. Crois-moi, je n’ai rien contre les Héphaïstos. »

La phrase suivante durcit mes traits bien plus que tout le reste, une de mes potes avait agressé physiquement Matthew. Est-ce qu’il allait bien au moins ? Est-ce que ça me concernait ? Certainement un petit peu, je l’aimais toujours et j’avoue que ça me foutait les boules qu’on s’en prenne à Matty, surtout qu’il n’avait même pas dû répliquer. En fait j’avais bien envie de frapper cette personne, ça me gavait qu’on s’emmêle, c’était quoi leur problème à tous à vouloir exploser notre couple, l’aider à se remettre. Nous n’avions certainement pas besoin d’aide, on avait pas eu d’aide à se mettre ensemble, il nous fallait juste un peu de temps. Je secouais la tête de gauche à droite refusant d’admettre qu’on était incapable de se débrouiller seuls. Bon par contre, puisque Charlie semblait décidé à déballer tout ce que je faisais visiblement de travers, je repris la parole essayant de me rattraper même si la tache me semblait insurmontable.

« D’accord, tu n’es pas responsable. Je cherche un coupable parce qu’il est bien plus facile de voir en les autres des sources de problème que de reconnaître que c’est nous qui foirons. Je regrette ce que j’ai dit. Je suis sincèrement désolée. »


Je n’avais pas d’autres excuses à fournir enfin si j’aurais pu en fournir des tas, mon petit ami me manquait, la peur me tenaillait de ne jamais réussir à lui reparler, l’idée qu’il m’en veuille pour la vie me faisait carrément flipper. En fait, pour dire la vérité, depuis qu’il était rentré, je n’avais parlé à personne plus de cinq minutes. Et d’après ce que j’étais en train de remarquer avec Charlie, il valait peut être mieux que je la boucle vu les dégâts que j’étais capable de faire sans même m’en rendre compte. Je voulais juste que tout redevienne comme avant dans tous les domaines qu’il soit. J’en avais marre de tout ça, je m’éloignais finalement d’elle préférant rester dans mon coin puisque j’étais incapable de bien me conduire avec des gens, ce qui était bizarre venant de moi, je reconnais.
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Un nouveau Jour

De nouvelles Joies



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L’esprit de Charlie était empli de sentiments, et ce n’était pas bon. La jeune femme faisait de son mieux pour vivre au quotidien sans trop éprouver, et certainement pas de sensations puissantes. Déjà pour que Matthew ne puisse rien ressentir à son tour, et n’en soit pas blessé. D’un autre côté, parce qu’elle ne maitrisait pas son don et que ça devenait trop dangereux de rester à ses côtés si elle se trouvait submergée par les émotions. Sans compter qu’elle était perturbée. C’était pas difficile de à voir en même temps. La jeune fille ne mangeait que ce qu’il fallait, passait son temps à la Forge pour avoir l’esprit occupé, ou seule pour ne croiser personne. Il lui arrivait même de dormir sur la plage, simplement parce qu’elle y était tranquille et qu’elle avait l’impression étrange que rien ne pourrait vraiment l’atteindre là-bas. C’était complètement idiot d’ailleurs, et probablement dangereux en un sens, dirait Chiron, mais elle y était bien. Alors, ça suffisait. Et observer le soleil se lever au petit jour, c’était tout simplement magique. Une vraie peinture aux myriades de couleurs toutes plus chaudes les unes que les autres. Son côté romantique semblait apprécier ce genre de spectacles, et il y avait toujours des souvenirs qui y étaient associés. Qu’ils s’agissent de moments avec les enfants, ou même des feux de camp se passant sur la plage, où elle pouvait observer Matthew et Lily se tourner autour sans aucune discrétion, ou encore Wyatt qui va voir une fille, William qui vient l’entourer de ses bras, Asher qui ronchonne, avant de tester son pouvoir de séduction sur une donzelle… Oui, elle avait beaucoup de souvenirs, et bien plus de bons, que de mauvais. Alors, malgré son envie de fuir les sentiments positifs, elle appréciait de pouvoir se reposer sur la plage, et tant pis si elle finissait par s’y endormir. De toute façon, on était tellement habitué à ce qu’elle ne dorme pas au bungalow que ça ne changeait rien. Son cœur se serra à cette pensée, et elle l’effaça ensuite de son esprit. Il n’était pas question de se montrer faible devant une personne qui la considérait de cette manière. Elle se savait pitoyable, mais de là à ce que Lily lui montre autant de dédain, ce n’était pas vraiment ce à quoi elle s’attendait de sa part.

Quand Lily s’expliqua auprès d’elle, Charlie ne cilla pas une seule fois, ne montrant rien, si ce n’est un visage assombri. Elle ne répondit pas, laissant le silence s’éterniser. Encore une fois, Charlie n’était pas ce qu’on pouvait appeler une oratrice de talent, tout comme elle n’appréciait pas de donner des leçons. Elle était plutôt du genre à essuyer les tempêtes et faire comme si de rien n’était, histoire qu’elle offre l’illusion de n’être touchée par rien. Et ça marchait bien. Tant qu’elle arrivait à étouffer la douleur continuelle pour ne pas que son frère s’en rende compte, tout irait bien. Et que Lily utilise le fait que Matthew et elle se ressemblent pour justifier sa manière de pensée, ça déstabilisa Charlie. Si tous deux étaient bien des enfants d’Héphaïstos, un peu bourrus – enfin seulement parfois avec Matthew – et pas très doués avec la sociologie, cela ne faisait pas d’eux des personnes qui se ressemblaient beaucoup. Juste qu’ils étaient proches. Parfois. Toujours ce parfois, toujours ces peut-être, putain, ça la faisait rager de n’avoir rien de constant dans son existence.

Et puis, elle continua, lâchant encore un paquet de mots. La jeune fille se livra à sa façon, et en vint à s’excuser, ce qui laissa de nouveau Charlie quelque peu surprise. Etait-elle sincère ? La brune n’avait pas la science infuse, mais elle optait pour le oui. Au temps elle ne connaissait pas cette blondinette qui s’en était pris à elle, au temps, elle avait l’impression qu’elle était honnête dans ses aveux. Ce n’était pas une compréhension intuitive venue dont ne sait où, mais plutôt ce que Lily laissaient voir dans son regard. La gamine était perdue. Cela se voyait. Son comportement s’en trouvait nettement touché. Matthy devait lui manquer, mais Charlie n’aurait jamais pensé que la blonde soit autant touchée par son couple. C’était… En fait, elle était capable de le comprendre. Une partie d’elle en était capable. Mais ce n’était pas le moment de penser à ça.

« Mon frère t’aime. De tout son cœur de débile manquant de confiance en lui. » Elle soupira légèrement, en se détournant d’elle. « Tu le connais, tu sais qu’il doute de lui, qu’il ne se pense pas à la hauteur face à toi. Je ne veux pas me mêler de vos affaires, ça ne me regarde pas. Mais il est malheureux, et visiblement tu l’es aussi. Ou alors, tu aimes provoquer les gens sans t’en rendre compte. » La fin avait été dite avec un peu de dérision, c’est vrai. « J’te connais pas Lily, et je ne suis pas douée pour ce genre de conneries. Mais j’ai eu le temps d’apprendre que l’être humain n’est pas fait pour vivre seul, comme il doit parfois surmonter l’adversité pour devenir plus fort. » Ce n’était pas pour rien que la notion de couple existait, et qu’être auprès des personnes que nous aimions, nous rendait plus fort. « Matthew a besoin de toi. » Ce fut la dernière chose que la demoiselle énonça, cherchant toujours à ce que son ton de voix ne ressemble pas à une leçon idiote, donnée par des penseurs, des érudits, qui se croient tout permis. Charlie n’était pas très intelligente, ni très cultivée, et ce qu’elle disait, elle l’avait seulement appris de ses expériences personnelles et observées. Rien d’autre. Avec un dernier regard à la jeune fille, la fille d’Héphaïstos choisit de la laisser tranquille. Lily avait sûrement besoin de réfléchir, et non pas de subir les dires d’une fille qui ne la connaissait pas, et qui plus est, était la sœur de son ex. Sûrement pas.

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