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 [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu

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MessageSujet: [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu   [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu EmptyVen 26 Sep - 2:44


lyudmila bogdana gustavssonn
« life is the dancer and you are the dance »


NomGustavssonn Prénom(s) Lyudmila Bogdana SurnomsLyu, Mila, Nana, ... Date de naissance3 décembre Âge21 ans Lieu de naissanceNew Orleans OrigineRusso-suédoise Années passé dans votre camp2 ans Statut social •  en couple Orientation sexuelle •  bisexuelle AvatarEmma Watson Crédittumblr (overactivedreamer)

ÉlémentEau Parent divinHygie Pouvoir (un seul)Capacité d’annihiler un sens pour un court moment. Si c’est la vue, elle est capable de revoir en couleur Arme et objet magique (une arme et un objet ou deux armes)un chakram qui peut se diviser en deux et se transforme en une montre de poche qui ne fonctionne pas lorsqu'il n'est pas utilisé Camp choisiPartisan Rêve d'avenirPunir les dieux
..IL ETAIT UNE FOIS..
..IL Y A BIEN LONGTEMPS.
.

Anastasiya fut surprise en voyant un berceau doré sur le seuil de sa maison. Fronçant les sourcils, elle s’avança d’un pas prudent, car elle craignait qu’un animal sauvage s’y fût caché. Alors qu’elle était petite, on avait déjà caché un chat sauvage dans une boîte qu’on avait laissée devant sa porte. L’animal avait bondit sur elle et, étonnée, elle avait reculée et était tombée du perron. Depuis, cette magnifique femme avait développé une peur certaine pour cette espèce.

Ainsi, elle grimpa prudemment les marches menant à chez elle, et jeta un coup d’œil sur ce que cachait le couffin richement décoré. Son visage se tordit d’effroi lorsqu’elle y vit un poupin emmitouflé dans un linge de soie qui la fixait de ses deux petits yeux noisettes. Elle faillit crier en poussant l’abomination de son pied droit. Pourtant, son regard se posa sur une enveloppe qui semblait être tissée en or. Elle se pencha doucement, étirant le bras afin d’éviter de toucher la créature. Celle-ci toucha innocemment sa main, et la femme laissa s’échapper un léger cri. D’un geste vif, elle prit la lettre et s’éloigna d’un bond de la gamine. Elle était destinée à un certain Vladimir Ivanovitch.

Ses doigts glissèrent sur l’enveloppe, ayant une curieuse envie de l’ouvrir. Cependant, elle ne lui était pas destinée, elle ne pouvait lire la lettre. En effet, elle n’aimerait pas que son époux lise une de ses missives. Son regard se perdit à nouveau sur le morceau de papier qu’elle tenait entre ses doigts, et remarqua qu’il n’y avait pas marqué l’émissaire de la lettre. Haussant les épaules, elle se dit qu’elle pourrait bien ranger la lettre dans une autre enveloppe et recopier l’adresse du destinataire. Ouvrant la porte, elle s’engouffra chez elle, laissant le monstre rose dans son panier, livré aux caprices du vent.

L’écriture était élégante, clairement féminine, ce qui lui fit haïr le contenu de la lettre, sans même le connaitre. Elle ne fut pas déçue par ce qu’elle disait. C’était bref, concis. « Lyudmila est ta fille. Prends soin d’elle. H. » Anastasiya hurla de rage et la jeta sur la table. Plus que peinée par cette trahison, elle était enragée qu’il ait osé penser à quelqu’un d’autre qu’elle. Obnubilée par sa rage, elle courra vers leur chambre, ramassa ses affaires et partit, sans plus jamais revenir en ces lieux maudits. Elle ne laissa aucune note, si ce n’est celle qui avait déjà été écrite.

Lorsque Vladimir arriva, il fut surpris par les pleurs de l’enfant. Il la ramassa et lui offrit le seul sourire qu’il ne l’adresserait de toute sa vie. Puis, il entra chez lui. Appelant sa femme, il fut inquiet lorsqu’il ne l’entendit pas répondre. Déposant le berceau sur la table, il remarqua aussitôt la lettre qui glissa de ses doigts et voleta jusqu’au sol. Il regarda l’enfant avec un mélange de tristesse et de colère. La pauvre enfant venait de ruiner son mariage, et elle serait un rappel perçant et constant de son divorce, causée par la plus banale des erreurs.

Lyudmila grandit ainsi sous la haine silencieuse de son père. Jamais il ne lui offrait un sourire ou s’adressait à elle si ce n’était pas absolument nécessaire. Et, comme si le destin s’acharnait sur cette gamine, elle fut rapidement diagnostiquée d’achromatopsie : maladie héréditaire récessive qui empêche à sa victime de voir en couleur. Elle fut donc emprisonnée dans un film des années quarante, incapable de s’échapper de sa vie dirigée par sa nature même.

Chez elle, son père ne la regardait pas. Seule, elle osa espérer que l’école lui procurerait un quelconque soulagement. Bien sûr, panser ses peines serait beaucoup trop cruel; il fallait lui montrer dès le début à quel point la vie était dure. Ainsi, ses camarades de classe se moquaient d’elle, la traitant de débile et de retardée pour ne pas être capable de différencier un objet bleu clair d’un jouet vert. Incapable de chercher réconfort chez son père, elle commença à parler naturellement à sa mère, au creux de son lit. Elle lui racontait ses peines, lui apprenait les nouvelles insultes qu’on avait trouvées à l’école, ainsi que les stratagèmes de plus en plus imaginatifs qu’ils utilisaient pour lui pourrir la vie. Brisée, la gamine s’efforçait à trouver une oreille attentive ainsi que des paroles aimantes, qui, jamais, ne venaient.

La nuit, il lui arrivait de glisser sur le sol et de regarder par la fenêtre les étoiles dans le firmament. Alors, elle protestait, et demandait d’une voix détruite par le chagrin à sa mère, son père et tout le reste du monde pourquoi on était si cruel avec elle. Avait-elle fait quelque chose de mal? Elle finissait toujours pas réfléchir et imaginer ce qu’elle avait pu faire de si horrible. Peu à peu, elle crut être responsable de tout le mal qui arrivait sur Terre, et se jugeait méritante de tous ses chagrins et malheurs. Elle revenait sur son lit, retenant ses larmes le plus possible. « Ne pleure pas. » se disait-elle. « Tu mérites ce qui t’arrive, alors accepte-le. N’essaye plus d’échapper à ton châtiment; subit-le. »

Peu à peu, Lyudmila devint plus calme. Elle ne parlait plus que rarement à sa mère, supposant que, si elle ne lui parlait pas, c’est qu’elle ne la jugeait pas digne de l’entendre lui parler. Alors, la jeune enfant d’origine russe devenait plus calme. Elle se plaignait moins, restait plus droite, ne parlait que lorsqu’on lui adressait directement la parole. Vladimir ne remarqua pas ce changement, car il restait de plus en plus longtemps à l’hôpital. Peut-être se sentait-il mal pour avoir détruit la vie d’Anastasiya, si bien qu’il cherchait un moyen de compenser en sauvant le plus de vies possible. Ou alors voulait-il retarder le moment de sa venue à la maison, pour ne pas avoir à croiser le regard de sa fille et se rappeler son erreur. Il ne savait pas ce qui était pire : qu’elle lui rappelait son ancien amour, une femme au corps divin et passionnée par la médecine et la santé, qui ne venait plus jamais le voir, ou alors qu’elle lui plantait un couteau à chaque regard, le forçant à se sentir coupable d’avoir causé son divorce avec son ex-femme.

Un jour, cependant, Lyudmila était là, à l’attendre, assise sur les escaliers, âgée d’à peine sept ans, et pourtant si mature. Il claqua la porte, ayant perdu l’habitude de faire attention aux bruits qu’il causait. Puis, il remarqua la présence de son héritière et fronça les sourcils.


-Que fais-tu debout? Tu devrais aller te coucher.
-Je suis désolée…


Il fronça les sourcils. Pourquoi s’excusait-elle encore? Il a donc grondé :

-Qu’as-tu fait?
-Je… je ne sais pas. Mais je suis désolée pour… pour le mal que je vous cause.


Il ricana, sombrant presque dans la folie. Désolée? Elle était désolée d’avoir détruit sa vie, réduit à néant ses espoirs pour le futur, brisé sa réputation? Et bien!

-File dans ton lit!

Ses paroles ressemblaient à un rugissement. Bien que l’enfant frissonna d’effroi, elle refusa de remonter dans sa chambre. Non, elle avait besoin de lâcher ce qu’elle avait sur le coeur:

-Je comprends que vous ne m’aimiez pas… je…
-Que je ne t’aime pas? Mais comment veux-tu que je t’aime? Tu as tout détruit, tout! Avant, j’étais l’homme de l’année. Lorsque j’arrivais à l’hôpital, on me saluait avec respect et me questionnait sur mes recherches! Maintenant, ils évitent mon regard ou prétendent avoir quelque chose d’important à faire. Tu m’as coûté ma femme, mais bien plus encore! Estime-toi heureuse que j’aie bien voulu te garder! Tu es… une erreur de la vie, voilà ce que tu es!
-Je ne l’ai pas fait exprès!


Elle éclata en sanglot, cachant son visage entre ses deux petites mains. Mais il continua sur sa lancée, détaillant chaque aspect de sa vie qu’elle avait changé. Jamais, ô jamais il ne mentionna qu’elle lui avait apporté une quelconque joie. Il continuait de l’insulter et de la traiter de milles noms pendant plusieurs minutes, si bien qu’elle finit par le regarder et crier. Et, alors, pour un instant, tout devint calme. On n’entendait plus rien dans la maison. Puis, un cri horrible, strident, teinté d’une si grande peur qu’elle vous déchirait l’âme, rompit le silence.

-Mes yeux, mes pauvres yeux! Je ne vois plus rien! Monstre! Tu es un monstre!

Surprise, Lyudmila détala, montant les marches le plus vite possible, trébuchant sur quelques-unes, grimpant les autres. Son père finit par retrouver la vue, mais fut si terrifié par ce qu’il venait d’expérimentait qu’il se promit de chercher un orphelinat pour l’abandonner. Il n’en pouvait plus d’elle. Non, elle devait partir. Alors, seulement, pouvait-il recommencer sa vie. Il en était devenu certain.

L’orphelinat était, en réalité, un ancien bâtiment industriel désaffecté, laissé à l’abandon pendant quelques décennies, puis transformée en un endroit qui devait accueillir des enfants. Pourtant, tout était si lugubre : le bâtiment était grisâtre, des morceaux de plâtre tombaient sur le sol, et le jardin était envahi par les mauvaises herbes.

-Papa… pourquoi sommes-nous là?

Il lança un regard perfide à sa petite fille, mais ne lui répondit pas. Elle avait pris l’habitude de l’appeler papa, et non père, sans une tentative futile de se rapprocher de celui qui lui avait donné la vie. Elle déglutit bruyamment, et chercha le réconfort de la main de son géniteur. Elle savait qu’il allait refuser son toucher, mais elle avait besoin d’un contact chaud en ce lieu si froid et inhospitalier. Pourtant, il éloigna sa main et avança jusqu’à la porte, où les attendaient une vieille dame aux traits sévères. Alors, Lyudmila sembla comprendre ce qui l’attendait lorsque son père la poussa presque violemment en direction de l’inconnue.

- Papa, je n’ai pas envie de rester ici. Je serais sage, je te promets.
-Je reviendrai.
-Papa, je vous en prie! Ne me laissez pas ici… Papa! Papa!


Les cris de la petite se faisaient affolés tandis que la gérante de l’orphelinat lui agrippait les bras pour pas qu’elle court jusqu’à son père, qui s’éloignait déjà sans même lui jeter un regard. Tous deux savaient qu’il ne reviendrait pas, et c’est pourquoi la gamine se débattait si violemment, hurlant, pleurant, suppliant. La femme qui l’enfermait d’une poigne forte regardait le père abandonner son enfant d’un air neutre, car ce n’était pas la première fois qu’elle voyait un parent refuser de garder son enfant. Oh, bien sûr, les premières fois l’avaient peinée, mais elle s’était rapidement endurcie et, maintenant, elle ne sentait plus rien pour ces enfants de la rue, ces gamins délaissés par leurs propres parents. Ainsi, ce fut d’une voix dure qu’elle ordonna à Lyudmila de rentrer dans l’orphelinat, alors que son père disparaissait au lointain.

Les lieux étaient dans un état pitoyable. Le sol grinçait à chaque pas, tandis que les murs étaient tâchés ici, détruits là-bas. L’escalier paraissait si vieux que les enfants avaient pris l’habitude de ne l’utiliser qu’en nécessité, car ils craignaient qu’il se détruise. D’ailleurs, il y avait une rumeur qui disait qu’un enfant grassouillet d’à peine neuf ans était mort en montant l’escalier, lorsqu’une marche avait cédée sous son poids. On racontait qu’il montait chercher ses affaires puisqu’enfin une famille avait décidé de l’adopter. L’ironie du destin, n’est-ce pas? Pourtant, ce n’était pas la pire histoire qu’on narrait sur cet endroit. Certaines étaient si incroyables qu’en tout endroit sauf celui-ci, Lyudmila ne les auraient jamais cru. Malheureusement, l’atmosphère était si pesante qu’on respirait la perfidie de cet endroit désolé, abandonné par la société.

Les premiers mois furent très difficiles pour la jeune fille. En effet, seules les personnes qui apportaient de l’argent à l’orphelinat étaient bien traitées par Mme Butterfly, la gérante.  Or, bien que Vladimir l’ait payée pour garder le silence sur sa paternité, il lui était inutile de bien la traiter, puisqu’elle ne lui apporterait pas plus d’argent. Ainsi, l’enfant eut le droit aux regards froids et aux commentaires désobligeants de l’adulte, ce qui, en un sens, ne changeait pas de son quotidien. Cependant, maintenant, elle devait vivre avec ceux qui la persécutaient. Elle n’avait plus aucun endroit où elle pouvait se cacher : lorsqu’elle était dans la salle de bain, les filles se moquaient d’elle pour ses formes peu gracieuses, sa fragilité, sa naïveté, ou encore son incapacité à voir les couleurs. On la traitait de monstre, d’extra-terrestres et d’autres mots du genre. Lorsqu’elle mangeait, seule, comme à son habitude, on lui jetait des mies de pain dans les cheveux ou on riait en la dépassant. Parfois, Charles, un jeune homme si séduisant, venait s’assoir près d’elle. À chaque fois, elle rougissait, mais finissait par pleurer lorsqu’il se moquait d’elle. Ses critiques à lui étaient plus froides, plus douloureuses que celles des autres. Peut-être était-ce parce qu’il paraissait si gentil, si parfait… Mais, à chaque fois, elle finissait par courir pour aller pleurer dans sa chambre, sachant pertinemment que ses « colocataires » finiraient par se moquer d’elle et ne lui laisseraient aucun répit. D’ailleurs, elle s’était fait punir plusieurs fois pour ne pas avoir débarrassé son plateau, et dut donc faire des travaux forcés.

Ce calvaire devint routine. Les premiers mois, les pleurs venaient chaque jour. Ensuite, elle réussissait à les contenir, ne pleurant alors qu’une fois par semaine. Peu à peu, elle fut capable de contrôler ses larmes, décidant de ne jamais laisser ses tortionnaires voir l’effet qu’ils avaient sur elle. Non, elle garderait ses sentiments enfouis, c’était bien mieux…

Cette routine dura deux ans. Alors qu’elle avait neuf ans, cependant, une professeure de l’orphelinat décida de donner des cours de danse. Désireuse de s’échapper de sa torture quotidienne, Lyudmila s’y inscrit rapidement, puisqu’ils étaient offerts. On découvrit qu’elle avait un talent certain pour la danse, si bien qu’elle finit par rester des heures après les cours normaux à continuer à danser. Jour après jour, elle perfectionnait sa technique, trouvant alors un plaisir certain dans cet art, mais aussi une jouissance en y voyant un moyen hors de cet établissement. En effet, elle gagna plusieurs concours régionaux, ce qui la fit remarquer. Mme Butterfly décida de mieux la traiter, puisque l’argent des championnats lui était versé directement. Les enfants, eux, continuaient à lui voler ses affaires, à lui cracher dessus et tirer sur ses cheveux, mais elle les ignorait. Enfin, elle avait découvert quelque chose en quoi elle n’était pas terriblement nulle. Elle se moquait bien de ses camarades, se disant qu’ils étaient jaloux d’elle, car elle pouvait sortir de l’établissement bien plus souvent qu’eux. Et c’était probablement vrai, ce qui les poussait à être encore plus durs avec elle. Cercle vicieux auquel elle ne pouvait s’échapper.

Pourtant, un jour, alors qu’elle avait dix ans, un homme, qu’elle ne connut que sous le nom de M. Gustavssonn, alla à l’orphelinat pour l’adopter. Ancien acteur déchu, il voulait goûter de nouveau à la reconnaissance nationale que pouvait lui offrir l’enfant. Mme Butterfly se montra réticente, mais finit par accepter à la vue de l’argent qu’il lui proposait. C’est ainsi qu’une phase de la vie de Lyudmila mourut, et qu’une autre commença.

Le manoir qui était désormais sa maison était gigantesque. Elle vécut dans le luxe qu’elle avait abandonné lorsqu’elle était entrée à l’orphelinat. Ironiquement, c’était presque exactement la même situation : l’endroit était magnifique, sa chambre était éblouissante, mais son père ne la traitait pas comme son enfant. Non, elle était plutôt un objet, un moyen de retrouver sa gloire perdue. D’ailleurs, il la poussa à tourner dans des films afin d’augmenter sa popularité. Faisant suite à une multitude de médiocrités, son film le plus connu, A ballerina and her shadow, connu un succès au box-office. Grossièrement inspiré de sa vie personnelle, il narrait l’histoire d’une jeune fille qui s’épanouissait sous la tutelle de son père aimant et qui devint une grande danseuse. Ce film marqua le commencement de son succès cinématographique. Bien que Lyudmila préférait danser, elle fut forcée à tourner dans des films, faisant quelques apparences dans des séries, sous les menaces de M. Gustavssonn.

Bien que très connue aux États-Unis, sa carrière internationale de commença qu’après qu’elle eut fêté ses douze ans. En effet, un jeune homme l’approcha et lui proposa de lui apprendre à danser. Bien que son visage était caché par un masque, d’où le surnom sous lequel elle le connaissait, The Mask, quelque chose en lui la poussa à accepter. Elle lui fit confiance, et ne le regretta pas. Il s’avéra être un danseur exceptionnel. Lorsqu’elle l’interrogeait sur ses talents artistiques, tout ce qu’il répondait était que sa mère avait été une danseuse très connue. À part ce détail, il ne parla jamais de sa vie privée, se contentant de l’écouter narrer ses péripéties et l’expliquer à quel point elle se sentait seule. Peu à peu, il devint son tout premier ami.

Lyudmila et The Mask passèrent beaucoup de temps ensemble. Ils dansaient la plupart du temps mais, parfois, ils ne faisaient que parler – ou plutôt, elle parlait et il écoutait. Elle se sentait bien, appuyée sur son épaule, à lui raconter les malheurs de sa vie quotidienne. Elle lui racontait que la popularité venait souvent associée avec la solitude, car on ne pouvait être vrai dans ce monde. Il fallait cacher ses sentiments et émotions, et prétendre être toujours heureux. Elle lui avoua qu’elle n’était vraiment elle-même que lorsqu’elle était à ses côtés. Malheureusement, sa technique devint si bonne qu’elle devint rapidement connue internationalement, premièrement pour ses talents de danseuse, rapidement suivit par sa carrière d’actrice.

Lyudmila s’était plainte plusieurs fois, disant que les films l’empêchaient de s’entraîner suffisamment pour perfectionner ses danses, mais M. Gustavssonn se contentait de lui rappeler que, sans lui, elle ne serait rien. Alors, elle se taisait et baissait les yeux, se jurant qu’un jour, elle serait indépendante.

Elle mit du temps à se rendre compte que son ami, celui qu’elle aimait secrètement –ce qui était tout aussi ironique que les autres fois, puisqu’elle se disait être sincère auprès de lui – était en réalité lui aussi un demi dieu qui combattait les monstres qui venaient les attaquer, dans les coulisses. Fascinée par son monde et sa réputation, elle avait totalement loupé ce détail assez important.

Malheureusement, Lyudmila le comprit trop tard. En effet, un jour, alors qu’elle dansait dans un studio en attendant son ami, elle entendit un cri effroyable. Reconnaissant la voix de The Mask, elle arriva dans les couloirs justes à temps pour voir un monstre disparaître dans des flammes. Elle fronça les sourcils, croyant avoir rêvé, lorsqu’elle le vit, lui, son tuteur, reculer jusqu’au mur, le sang déferlant sur sa chemise.


-Qu’est-ce que…

Sa voix se brisa lorsqu’elle croisa le regarda de celui qu’elle aimait. Elle se précipita sur lui et l’attrapa dans ses bras, glissant elle aussi jusqu’au sol.

-Je suis désolé…

Sa voix était faible, mais ô combien séduisante. Les larmes roulèrent sur les joues de la jeune demoiselle, qui venait tout juste de fêter ses dix-huit ans.

-Attends ici, j’appelle les secours.

Alors qu’elle se releva pour aller appeler quelqu’un, il attrapa son poignet. Surprise, elle se retourna et le regarda.

-Reste… ne part pas.
-Mais si je reste, les secours ne vont jamais arriver.
-C’est trop tard… pour moi.


Elle secoua la tête, se refusant de l’accepter. Non, il ne pouvait pas être en train de mourir. Pas lui. Il faisait partit des rares personnes qui lui avaient ouvert son cœur. Elle avait besoin de lui, tant physiquement que mentalement.

-Ne dis pas de sottise. Je…
-Je t’aime.


Elle frissonna et ses jambes fléchirent. Avait-elle bien entendu?

-Tu…
-Aide-moi à enlever mon masque… Je t’en prie…

Elle le vit essayer de soulever ses bras engourdis par la fatigue, alors elle se décida de retirer le masque pour lui. Quelle ne fut sa surprise en reconnaissant les traits du jeune homme!

-Ce n’est pas possible…

Elle hoqueta et passa une main sur sa bouche.

-Je suis désolé… pour tout…
-Charles…

Elle éclata en sanglot.

-Je te pardonne, Charles. Mais, je t’en prie, ne m’abandonne pas.
-Jamais… jamais je ne t’abandonnerai. Je serais toujours avec toi, à te surveiller.
-Non! NON! Ce n’est pas assez. Non! J’ai besoin de toi, Charles. J’ai besoin de ta chaleur. J’ai besoin de tes regards. Je… je ne peux vivre sans toi. Ne m’abandonne pas dans ce monde cruel…


Les larmes coulaient à flot. Encore une fois, elle était abandonnée par quelqu’un, comme si elle était condamnée par être rejetée par tous : sa mère, sa belle-mère, son père, ses camarades, et, maintenant, Charles. Non, il ne pouvait pas partir.

-Je t’en supplie… Je t’aime, Charles. Je t’ai toujours aimé.

Elle se pencha sur son visage, comme si elle savait qu’elle ne le reverrait plus jamais. Il était la seule personne qu’elle n’avait jamais vraiment aimée. Elle lui avait donné la clé de son âme, et le voilà qui partait dans un autre monde sans elle. Pourquoi la vie était-elle si injuste? Pourquoi s’acharnait-elle sur elle?

-Embrasse-moi.

Bien que surprise par cette demande, elle s’exécuta. Le baiser lui procurât un mélange de bonheur, d’extase, d’euphorie et de tristesse, douleur, haine. Sous l’effet de ses émotions, elle réussit instinctivement à lui enlever sa douleur. Contrôlant ses sens, et les obligea à faire taire les capteurs de la douleur physique, si bien qu’il partit paisiblement, dans les bras de l’être qu’il avait tant aimé qu’il l’avait traumatisée. Il avait eu peur de ses sentiments, et il l’avait repoussée pour cela.

Ce qui suivit cet épisode était encore flou. Elle ne se rappelait que vaguement des médecins courant vers elle, ou des policiers lui demandant des explications. Son état devait être détestable, puisque les officiers se contentèrent de ses explications vagues et distantes. Elle s’entendait aussi maudire les dieux pour avoir laissé Charles mourir, les jugeant coupables de tous ses malheurs. Les journées qui suivirent furent aussi troubles. Elle se souvient d’avoir lu, quelque part, dans un journal probablement, le nom de son père, qui venait de recevoir un prix de médecine. Elle se souvient aussi de son désir d’obtenir des explications, et qu’elle est partie pour sa ville natale, New Orléans, pour le retrouver.

Lyudmila était à l’arrêt de stop d’un bus scolaire, attendant sagement celui-ci. Elle venait de visiter la maison de son père biologique, mais il n’était pas là. Alors, elle avait décidé de lui laisser une note, lui expliquant où il pouvait la retrouver, elle et son autre fils. Car, en effet, lorsque le bus arriva, elle prétendit à l’enfant de sept ans qu’elle avait été envoyée par son père pour le chercher et s’occuper de lui. Peut-être était-il encore si naïf, ou alors peut-être avait-il eu confiance en celle qui avait les mêmes yeux que son géniteur, mais il lui sourit et tendit sa main. Alors, la danseuse l’accompagna jusqu’à sa chambre d’hôtel, payée sous un faux nom, et attendit sagement en l’aidant à faire ses devoirs.

Vladimir tambourina à la porte de sa fille vers 23h. En inspirant profondément, elle ouvrit celle-ci et lui offrit un grand sourire. Il entra violemment dans la pièce, cherchant son fils, puis fut soulagé en le voyant dormir tranquillement dans un lit.


-Comment as-tu osé!? Ce n’est qu’un enfant.
-Moi aussi je suis ravie de vous revoir, père.

Il grogna, si bien qu’elle lui expliqua que c’était le seul moyen d’attirer son attention. Elle avait raison, bien sûr, mais il s’énerva encore plus.

-Tu n’es qu’un monstre Lyudmila! Je ne veux pas de toi près de mes enfants!
-Oh, tu te rappelles mon nom! Je suis tellement touchée.
-Que veux-tu donc? Ruiner ma vie?
-Non, bien que je doute que ce soit bien difficile. Je veux juste des explications. Pourquoi m’as-tu abandonné, pour fonder une famille tout de suite après? Et moi alors? Nous n’étions donc pas une famille?
-Bien sûr que non! Tu as ruiné ma vie. Tu es un monstre, une erreur de la vie! Je vais te trainer en justice!
-Ah! Tu as un enfant qui a 17 ans… Tu sortais donc déjà avec leur mère avant que tu ne m’abandonnes comme un lâche. Je dois supposer qu’elle ne savait pas pour nous… et ne le sait probablement toujours pas. Quelle sera sa réaction lorsqu’elle apprendra que tu as une fille illégitime, et que tu as payé un orphelinat pour que la presse ne sache pas que tu l’as abandonnée?
-Tu n’oserais pas! Ca me ruinerait! Tu me détruirais donc deux fois? N’as-tu pas de cœur?
-Dit celui qui veut me poursuivre en justice!
-Tu es un monstre!
-Il me semble que tu l’as déjà dit… Tu te répètes. Deviens-tu sénile?


Vladimir poussa un cri de rage et s’avança pour la gifler. Elle eut le bon réflexe de reculer, mais il continua à l’attaquer. Alors, elle craqua. La rage qu’elle avait amassée toute sa vie contre son père, son sentiment d’impuissance face à la mort de Charles, son désir de se prouver face à son père, tout ça la motiva pour contre-attaquer. Elle s’enragea et prit la première chose qui lui arriva à la main, une bouteille, pour l’écraser sur la tête de son père. Puis, elle prit un couteau et commença à le poignarder, encore et encore, en hurlant, en pleurant. Elle prit conscience de son état lorsqu’elle entendit l’enfant se réveiller. Prise de panique, elle s’enfuit, appelant l’ambulance lorsqu’elle était en dehors de l’hôtel avec une cabine libre-service. Puis, elle s’enfuit. L’enfant avait été si traumatisé en voyant son père tâché de sang qu’il ne se rappelait plus du tout le visage de la jeune femme… À moins qu’elle lui ait mit une drogue dans son verre pour qu’il oublie tout? Qui sait…

Un homme fut arrêté, suspecté d’être le meurtrier, mais il fut rapidement relâché suite à des preuves « anonymes » qui avaient été envoyées à la police, prouvant qu’il ne pouvait être le meurtrier.

Un an après les faits, alors qu’elle se promenait à Chicago, Lyudmila rencontra un partisan qui se débattait avec un monstre. Après qu’elle ait distrait la chose, il réussit à le battre. Il profita du fait qu’elle déteste les dieux pour l’enrôler chez les partisans.

Cela fait donc deux ans qu’elle y est. Elle fut présente lors de la guerre de New York, mais ne se combattait que peu, essayant d’utiliser son don – sans trop de succès – pour enlever la douleur des partisans et les renvoyer sur le champ de bataille. Ce qu’elle pensait de celui-ci? Qu’il était temps pour les dieux de comprendre qu’ils ne pouvaient pas jouer avec les vies d’autrui comme si elles ne représentaient rien. Elle croyait en la chute de l’Olympe, mais pas forcément en le règne de Cronos… Mais, comme nous le disons si bien, chaque chose en son temps.


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MessageSujet: Re: [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu   [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu EmptyVen 26 Sep - 16:49

Haaaanw merci a vous deux [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu 1528637428
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu   [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu EmptyVen 26 Sep - 17:40

Re-bienvenue !

Courage pour ta fiche ! Very Happy
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu   [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu EmptyVen 26 Sep - 21:45

Ma chiiiiiiiiiwiiiiee <3 cookie
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu   [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu EmptyVen 26 Sep - 21:46

Owiii, merci [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu 1528637428

Cookiiiiie [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu 3219569362
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu   [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu EmptyVen 26 Sep - 23:19

Depuis quand Octavou fraternise avec les cookies oô

Re-Bienvenue What a Face
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu   [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu EmptySam 27 Sep - 4:56

Depuis que je suis la, voyons ange
Merci [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu 1528637428
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu   [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu EmptyMar 30 Sep - 22:16



   


   
Ω Fiche Validée Ω


   
Félicitation, tu viens d'être validé avec les honneurs du jury. A présent tu peux venir faire la fiesta avec tout le monde.

   Pour une fois, je vais faire un long speech
Bon déjà hein faut être gentil avec le chat, il a pas fait exprès de sauter, il avait peur. Ensuite paie ta mère, genre elle voit un bébé, elle hurle, ami de la fibre maternel bonsoir. J’adore Anastasyia soit dit en passant, purée je suis fan Very Happy. Les camarades sont toujours aussi cruel à ce que je vois, c’est rassurant de voir la relève de l’humanité. C’est quoi ce père sérieux oO purée il m’a choqué lui (ouai je fais le speech en direct) c’est certainement méchant si je dis que c’est bien fait qu’elle ait utilisé son don sur lui, faut qu’il voit le côté positif des choses, il est plus prêt de son patient dommage que ça ait pas duré. J’adore le nouveau beau père, c’est vrai que c’est top d’être un objet –‘. Oh les boules pour Charles:/ comment je suis dégoutée oO vous pouvez pas faire des trucs joyeux noooon c’est mieux de persécuter mon âme Razz Bon par contre pour le père aucune pitiéVery Happy ça va faut pas exagérer Razz. Pour l’enfant qui se souvient plus, j’ai lu que lorsqu’une action se déroule vite, nous n’avons pas tendance à nous souvenir des éléments, donc ça colle grave. Bon courage pour ton désir de vengeance, et à bientôt dans les rps.
Ps : si le code est dédicacé à ma personne je t’en remercie Very Happy les bisounours vaincront


   Cependant il y a quelques petits détails presque rien à régler, une formalité disons le:
   Ici tu pourras réserver ton avatar, et oui ce serait bête qu'on te le pique.
   Pour te faire des amis, des ennemis ou tout simplement avoir des liens c'est ici
    Là c'est pour faire des rps avec tous pleins de monde
    Et ici c'est pour que les admins t'aiment, pour que le forum t'aime et pour avoir pleins de nouveaux amis-ennemis

   
©️ code de night sky. gif de tumblr.
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu   [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu EmptyMar 30 Sep - 22:23

Owiiiii merci [TERMINEE] First I was afraid, I was petrified ~ Lyu 1528637428

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