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 IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]

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MessageSujet: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptyVen 3 Oct - 15:28

Lily ∞ Matty
Le temps était glacial, cette année, suite à la grande victoire sur Cronos et au fait que le moral des troupes était au plus haut, il avait été decide que pour faire plaisir aux demi-dieux, enfin moi j’appelle ça de l’inconscience. Peu importe mon avis, les dieux avaient laissé la neige tomber en abondance sur le campement. Les enfants de Déméter avait vu d’un très mauvais œil que leurs champs de fraises soient ainsi au repos forcé. En revanche, les plus jeunes étaient d’une motivation à toute épreuve, il n’était pas rare de se prendre une boule de neige en plein dans le dos. Sincèrement je trouvais ça enquiquinant d’avoir les joues glacées à cause du vent glacial. Mais bon, le pire c’est Wyatt, il devait avoir loupé un épisode dans sa vie sur sa croissance. Il était pire que les jeunes à courir derrière pour leur balancer des boules de neiges. Il avait beau me pousser dehors pour que je joue avec eux, je frissonnais trop vite et le retour dans la grande maison se faisait bien vite. Cela ne m’empêchait absolument pas de le regarder jouer et d’avoir froid pour lui lorsqu’il perdait. A plusieurs moment il revint glisser son nez glacé dans mon cou ce qui me déplaisait fortement, mes menaces que je ne mettrais jamais à application le faisait beaucoup rire, mes tapes sur ses bras pour me défendre lui donnait encore plus la motivation de continuer. Pourtant j’essayais d’être immobile mais il était trop froid pour que je sois parfaitement détendue. Je lui glissais la troisième fois qu’il fit ça

« Je te hais mon cher. »

Son regard pétillant de joie me fit comprendre qu’il ne croyait pas du tout à ce genre de propos. Je repris donc un verre en plastique pour le forcer à se réchauffer au moins les mains, il était pire qu’un enfant et je n’arriverais pas à le forcer à boire du chocolat chaud. Il trépignait tellement d’impatience que ça en était insupportable. Il fila donc plus rapide que la lumière. Je revins à ma place aux côtés d’Hailey qui observait Emy. Ouai on s’était partagée les taches… le frère et la sœur étaient les mêmes enfants passionnés par la neige. Sauf qu’Emy était pire vu qu’elle avait les cheveux bien longs, que son bonnet que j’avais mis de force sur son crâne n’était plus qu’un tas de couleur dans le sol blanc. Ses cheveux étaient mouchetés de blancs, ça allait être un calvaire à démêler mais bon ça fait un peu trop fille d’Aphrodite de dire ça non. Je tendis un deuxième verre à ma camarade, elle ne posa pas un seul regard dessus. Ses yeux semblaient s’être posés sur un truc tellement intéressant que rien d’autre n’importait. Je cherchais Emy et Wyatt du regard inquiète. La première s’était décidée à faire un bonhomme de neige… qui finirait en Dumbledore de neige, oui nous connaissons tous Emy et son délire sur Harry Potter. Le second en revanche était immobile, c’était bizarre certes mais pas inquiétant. En fait il fixait la même chose qu’Hailey. Du coup je tombais forcément sur cette personne qu’il fixait. Il avait beau être habillé aussi chaudement que les autres, ça ne faisait pas du tout le même effet sur ma personne. Je crois même qu’il m’aurait proposé une bataille de boule de neige, j’aurais dit oui de suite. Je sifflais admirative, ce mec était beau et ce n’était pas le genre de star de ciné qui font parfois baver les jeunes filles, non c’était bien plus réel. Je ne l’avais jamais vu et je le regrettais, comment je pouvais être passée à côté d’un gars comme ça. Je sentis des mains se poser sur mes épaules et la voix de Quinn se faire entendre automatiquement citant le prénom de Matthew. Je restais pensive, si ça c’était un gars d’Héphaïstos, bah dis donc dans quel monde nous vivions.

Hailey s’était relevée et même si elle restait à l’intérieur, pour mon plus grand bonheur, ça me permettrait de rencontrer le fameux Matthew, j’étais hyper intimidée. Penchant la tête en arrière pour croiser le regard de Quinn, j’écartais ses doigts de mes épaules, lissant mes vêtements à la perfection. Puis finalement comme si toute ma vie ne s’était déroulée que pour me permettre de faire cette rencontre, je rejoignis Hailey restant malgré tout en retrait. Ils semblaient ravis de se voir, je ne me souvenais pas qu’Hailey m’ait dit être en couple avec, je regardais Wyatt au loin, il semblait avoir repris ses activités… consistant à enquiquiner cette pauvre Emy. Il fallait bien que quelqu’un sauve ma meilleure amie de son frère, ah oui et de mon copain soit dit en passant. J’avançais déterminé pour donner un coup de main à la fille d’Hermès la plus incroyable au monde, certainement aussi pour éviter d’avoir à poser un regard sur Matty. Je ne saurais expliquer pourquoi je comptais l’éviter, c’était sûrement un gars gentil. Je fis quelques pas en avant et lui rentrait en plein dedans. Génial cette façon d’éviter les gens. Mon regard papillonna autour de nous, personne ne semblait nous regarder. Plus de trace des deux filles de tout à l’heure. Je levais donc mes yeux pour le regarder. C’était encore pire que de poser sa main dans le feu, j’étais littéralement paumée dans son regard. Je ne voulais pas mettre un mot sur ce que je ressentais, je toussotais donc pour me concentrer sur autre chose, souvent entendre un bruit me permettait de me détacher, pas cette fois ci. Je lâchais pitoyablement.

« Coucou, moi c’est Lily-Rose. »

Impossible de m’écarter, aucune de mes muscles ne voulaient répondre aux ordres de mon cerveau. Il devait me trouver étrange à ne pas m’écarter de lui, surtout que c’était la première fois qu’il me voyait et à moins que Wyatt ait fait un speech sur moi il y a quelques minutes, ce que je n’approuvais pas forcément. On ne sait jamais comment je serais présentée et j’avais juste envie que ce Matthew m’apprécie. C’était étrange, je ne manquais pourtant pas d’amis. Je réprimais une pensée sur ce que voulait vraiment mon esprit, ça n’avait pas lieu d’être. En plus c’était quoi ce délire que de vouloir être proche d’un gars que je ne connaissais que de réputation.

Après une réflexion sur cette pensée, je m’écartais même si pour le coup ça me fendit le cœur en deux. J’avais envie de m’y blottir à nouveau. Je l’observais plus attentivement, au point où j’en étais, ça ne pouvait difficilement être pire. Ses yeux bleus pétillaient même si on y lisait une forme de fatigue. Je n’avais jamais participé aux quêtes et ça ne me donnait pas du tout envie de me proposer. Une barbe de quelques jours était parsemée de quelques flocons pris aux pièges et qui allait bientôt fondre. Non rien à dire de plus, Matthew était vraiment très beau et je crois pouvoir déjà dire que j’étais dans la merde car mordue de lui tout en étant avec un autre. Un autre qu’il aimait beaucoup et que j’aimais beaucoup. Néanmoins, je voulais parler à Matthew et pas qu'il aille jouer dans la neige, non parce que j'étais pas très chaude pour y aller, même si je crois que je le suivrais quand même.
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MessageSujet: Re: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptyDim 5 Oct - 3:51


Matt et Lily
Pas que je n'aimais pas la neige. Oh non, j'aimais bien ça. Mais ce n'était pas toujours facile à vivre. Ça me rappelait que lorsque j'étais plus jeune c'était moi qui devait aider ma mère à retirer toute cette poudre blanche descendue du ciel pour pouvoir fair avancer la voiture, ça me rappelait toutes les fois où je pouvais avoir passer Noël avec ma mère. Toutes le fois où je l'avais vu se retourner vers la porte dans l'attente que quelque vienne la voir et vienne lui rendre visite. Je n'avais jamais connu mes grands-parents. Je n'avais jamais vu personne d'autre que ma mère dans ma famille. À l'époque, je ne savais pas qui était mon père, je ne pouvais pas m'en plaindre, nous étions une famille unie, mais quand même. Nous étions quand même deux parmi tant d'autres et nous avions besoin de notre famille quoique l'on dise. Mais les parents de ma mère l'avait renié. Triste histoire certes, mais il s'agissait de la vie en soit et pas d'autre chose. La neige, le froid, tout ça, tout ce qui se passait alors que je rentrais au camp après quelques semaines d'absences du à une mission, ben voilà que c'était ça. J'étais fatigué, las et aucun résistance. Mais je devais rester fermer et ne rien laisser voir parce que je me devais d'être fort et sans faille. La mission n'avait pas été de tout repos, mais j'avais réussi à extraire le fameux outil dont la forge avait besoin pour finalement le ramener à la colo. J'avais été le meilleur pour ce travail parce que bon, il fallait croire que l'échec n'avait pas accepté. Et puis, tous savait que j'allais réussir. Même si je n'avais pas été accompagné. On n'en voyait pas l'intérêt. Et maintenant, je remontais tranquillement la colline de la colonie, mon sac jeté sur mon épaule, la neige prenant place dans mes cheveux sur mon blouson de cuir que je gardais toujours sur moi. Mes chaussures s'enfonçaient toujours un peu dans la neige et un soupir las s'échappa d'entre mes lèvres alors que je vis ma maison couverte de blanc. Moi qui aimait bien que ce soit l'été en tout temps. Je devais faire avec je suppose. Et puis, je savais que ça ferait plaisir à certains comme Emy et Wyatt. Ça faisait un moment que je ne les avais pas vu et ça me ferait plaisir de les revoir. Tout comme Charlie. La première chose que je devais faire, c'était de la voir elle. Et de lui dire que j'étais rentré. Je savais qu'elle tenait à moi, bien qu'elle ne dise rien et je ne voulais pas qu'elle se fasse du sang-d'encre à cause de moi. Donc, comme j'étais un gentil petit frère, oui, j'étais son cadet et je trouvais ça très drôle parfois, mais parfois non. Il suffisait d'être partagé. Une fois que je fis mon stop à la forge, que je donnais mes trucs à Charlie après lui avoir dit une connerie, j'aimais bien la taquiner, je retournais sur mes pas pour trouver Chiron, lui dire que j'étais rentré et avec un peu de chance, trouver Wyatt et Emy et les autres. Ils m'avaient manqué énormément. J'en avais profité pour faire un arrêt à mon bungalow, histoire de me prendre des vêtements pour jouer dehors parce que je savais que les deux enfants d'Hermès y serait et j'aurai besoin de me changer les idées un peu. J'avais tout perdu, tout sauf mon blouson, qui pendant soigneusement maintenant dans mon bungalow et je devais rester au chaud. Au moins pour moi, j'avais eu de la chance de garder mon blouson que j'adorais tant pour faire de la moto, bien qu'il faisait un peu froid avec ça pour le moment. Fin bref, j'étais bien habillé pour jouer dehors, bien que j'avais les traits fatigués et tout ça. Je me dirigeais vers la grande maison et je relevais la tête pour finalement croiser le regard de Hailey et voir Wyatt. J'adressais un signe aux deux avec un grand sourire avant de me tourner et de voir... Lily. Cette fille. Wyatt m'en avait parlé. Beaucoup et je dois avouer que j'étais un peu jaloux de lui. Parce qu'il avait droit à la perfection et elle était si jolie. Après un moment, je me décidais de me diriger vers ma meilleure amie et alla la serrer dans mes bras, heureux de la revoir alors que je sentais la présence de Lily près de moi. Cette fille me faisait perdre la raison et même plus que ça. C'était fou... Une fois que j'eu relâché Hailey, je me reculais de quelques pas pour finalement entrer en collision avec ... Lily... Les filles étaient partie, je crois que ma meilleure amie avait bougonné un truc à propos de la neige stupide et était partie les dieux savent où. Et maintenant, il y avait Lily entre mes bras. Façon de parler parce que je l'avais rattrapé. D'une certaine façon.

« Je suis Matthew, le meilleur ami de ton copain. Il m'a beaucoup parlé de toi Lily. Tu peux m'appeler Matt si tu veux.»

J'arrivais à garder contenance malgré tout. Bien que sa présence me causait un peu de problème au niveau de la concentration. Sérieusement, je n'avais jamais vécu un truc pareil. Mon coeur s'affolait dans ma poitrine alors que moi, je lui souriais d'un air doux. Je la laissais faire à contrecoeur lorsqu'elle se détacha de moi et enfonçait mes mains dans mes poches.

« Je dois rentré... Chiron, il va vouloir savoir que je suis là... Tu m'excuses un instant?»


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MessageSujet: Re: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptyMer 8 Oct - 16:42

Lily ∞ Matty
Plus rien ne semblait avoir d’importance. On aurait signalé que le monde avait été enseveli sous des dizaines de mètres de poudreuse que je n’aurais même pas cessé d’observer Matthew. C’était très étrange parce que j’avais conscience de bien et du mal et je ne voulais pas en faire aux gens, certainement pas mais j’avais encore plus envie de rester un petit peu avec Matthew, juste un petit peu. Pour ne pas paraître plus méchante que je le suis, je me disais que si je restais dix minutes avec tout reviendraient à la normale et j’irais revoir Wyatt qui allait finir par attraper une pneumonie si ça continuait ou Emy, surtout Emy en fait. Wyatt était plus résistant que sa sœur, heureusement pour lui et tant pis pour la petite sœur, quoi que je veillerais sur elle. Elle n’avait rien à craindre pour le coup. Revenons un peu à notre camarade Matthew, j’étais pas loin de lui, en fait pour une première fois que je le voyais nous étions beaucoup plus proche que prévu. Peut être même un peu trop. Et pourtant ce n’était pas voulu, j’étais mal à l’aise sans pour autant le montrer, je ne savais pas vraiment ce que je voulais que Wyatt rentre pour me prendre dans ses bras, ou Quinn m’apportant un chocolat chaud ou qu’au contraire tout ce beau monde reste loin de moi tandis que je regardais ce garçon fils d’Héphaïstos qui était splendide contrairement à ses frères, il y en a un qui a eu de la chance d’hériter des traits physiques de sa mère.

Matthew se présenta, même sa voix était à tomber. Purée mais j’avais l’impression d’avoir succombé à un charme de mes sœurs elles-mêmes. Eros espèce de crétin, tu t’es loupé dans tes flèches ou quoi ?! Je ne suis pas sûre de vouloir appeler ce garçon Matt, non Matthew lui allait à la perfection et il ne faudrait pas être trop proche de lui, sinon j’allais perdre la tête. Ma curiosité fut piquée au vif, qu’est-ce que Wyatt avait dit sur moi à son meilleur ami. Connaissant mon petit ami, il fallait s’attendre à tout et pas uniquement dans le bon sens du terme. J’avais un peu peur je reconnais à l’idée de savoir. Pourvu que ce ne soit pas un détail un peu trop croustillant que les gars se racontent en blaguant très fier de leurs blagues vaseuses. Oh ouai Wyatt était ce genre de personne et si je me tapais pas mal qu’il parle de moi en des termes étrange, qu’il en parle à Matthew me plaisait beaucoup moins. Je fronçais les sourcils, devais je essayer de savoir ce genre de propos ou essayer plus ou moins subtilement de changer de sujet. Après une hésitation qui sembla trop longue pour moi, je reprenais la parole essayant de paraître à l’aise alors que j’étais totalement angoissé, surprenant même.

« Moi aussi j’ai beaucoup entendu parler de toi, il faut croire que Wyatt n’a pas sa langue dans sa poche quand il s’agit de parler. Tu lui as beaucoup manqué.»

J’aurais peut-être du rajouter qu’il n’avait jamais sa langue dans sa poche pour rien du tout mais la vision que je risquais de provoquer dans l’esprit de ce garçon ne me plaisait guère. Je me tins donc à distance essayant plus ou moins bien de ne pas trop la ramener. Il faudrait un de ces quatre que j’apprenne à laisser parler les autres sans intervenir.
Alors que je pensais qu’on aurait un peu de temps devant nous pour discuter de tout et de rien, j’étais même partante pour l’accompagner à la forge si besoin est, il me prit de cours en annonçant qu’il devait aller voir Chiron. C’est vrai que ça paraît logique, lorsqu’on rentre de quête il faut aller voir le maître des lieux. Non pas Dionysos, lui il s’occupe pas vraiment de ce genre de détail, je crois en plus que c’est l’heure où il communique avec Zeus pour essayer d’alléger sa peine sur terre. Il n’empêche que j’avais totalement oublié ça et ça me gavait un peu que monsieur je suis putain de beau, s’éloigne de moi bon avec une excellente raison d’accord mais il s’éloignait quand même. Je pris la décision la plus con au monde, je regardais Matthew avec un regard plein d’espoir et je demandais.

« J’ai jamais vécu de quête, est ce que je peux t’accompagner pendant que tu fais ton compte rendu, je me ferais toute petite et je ne l’ouvrirais pas c’est promis. »

Sous-entendu pas du tout évident : mec je veux passer du temps avec toi. Je sais bien que ce n’est pas la meilleure chose, qu’il doit avoir envie d’être tranquille ou certainement pas avec une enfant d’Aphrodite qu’il ne connaissait pas. Il avait peut être plutôt envie de retrouver Wyatt et Emy dans la neige ou d’avoir une discussion avec Hailey qui me mettrait sur la touche… avec Quinn qui écoutait souvent les discussions sans vraiment y participer, surtout quand Hailey l’ouvrait en fait, étrange. Quoi qu’il en soit, je voulais rester un peu avec Matthew et cela même si normalement nous n’étions pas vraiment réputés pour nous entendre Aphrodite et Héphaïstos, enfin je crois bien qu’Héphaïstos était amoureux de sa femme d’ailleurs. Enfin je ne sais pas vraiment si on peut se prétendre amoureux quelqu’un si on fait des gosses ailleurs. Je ne suis pas bien placé pour faire la moral, aucun doute là-dessus mais bon j’avais juste envie d’apprendre à connaître ce personnage qui parlait très peu, qui faisait des phrases courtes quand j’avais à l’inverse tendance à parler énormément. Faut dire ce qui est, il m’attirait bien plus que raisonnablement. Je l’observais donc avec anxiété attendant le verdict qui finalement était ouai passe du temps avec moi ou non je ne veux pas de toi retourne draguer ailleurs. Je ne draguais pas d’ailleurs, oui ça pouvait paraître bizarre mais je n’étais pas ce genre de fille même si là ça peut paraître étrange.
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MessageSujet: Re: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptyLun 13 Oct - 5:49


Matt et Lily
Je n'avais qu'une seule pensée lorsque j'avais posé le pied dans la colonie. J'avais juste une envie et c'était d'aller dans mon lit. J'en avais plus que marre de tout ce que je pouvais avoir fait au départ. Je ne voulais que rentrer et tout fermer. Fermer la porte et m'arrêter. Mais là, en montant cette colline, en voyant la tête de cette fille, Lily-Rose alors que je voyais les autres jouer et s'amuser dans la neige, je me demandais ce qu'elle faisait en ce moment. Depuis que Wyatt avait commencé à sortir avec elle et à m'en parler, je devais avouer que j'étais très curieux de savoir tout à son sujet. Une fille d'Aphrodite qui sortait  avec un fils d'Hermès, il n'y avait aucun souci avec ça. Mais en fait, je  voulais l'avoir pour moi. À chaque fois que je la voyais de loin, je me disais qu'elle était si jolie que ça aurait dû être interdis de l'être autant. Et maintenant, je la regardais en me disant que peut-être je faisais une erreur. Peut-être que je devrais ne pas plier aux affres de la fatigue et aller dormir. Oublier qu'elle était là. Je devais aller faire mon rapport, rapporter l'objet de ma quête qui était dans la poche de mon pantalon et maintenant qu'elle était là, je doutais de ce que je devais faire. Est-ce que j'avais le droit de regarder la copine de mon meilleur ami? Est-ce que j'avais le droit de la trouver jolie et de la regarder comme si elle était une fille différente des autres... Parce qu'elle l'était. Je la surveillais souvent lorsqu'elle était de passage à quelque part. À chaque fois qu'elle était pas loin de moi, je devais la regarder. Mon regard était attiré par elle. Je devais la regarder. Lorsqu'elle était près de moi, je me sentais bizarre, je me sentais différent et ça me faisait du bien. Tellement du bien. J'avais besoin de quelqu'un comme elle, elle était si merveilleuse selon Wyatt et je pouvais la voir briller de loin tellement elle l'était. C'était si magnifique... Si beau. Si parfait.. Et je savais que je ne la méritais pas, mais j'avais besoin de le tester. J'avais besoin de voir.. si je pouvais être le petit-ami de quelqu'un. Mais je n'étais pas de ce genre là. Je sais pas. Je n'étais plus en couple depuis des lustres. Et j'avais besoin de trouver mon amour unique, mais je savais... que c'était quelque chose que je ne pourrais peut-être pas trouver... C'était quelque chose impossible. Mais peut-être que... Je pensais en la voyant que.. c'était elle. C'était complètement stupide, mais je le pensais...parfaitement...

« Wyatt. Un bon type. Enfin... Voilà. Et puis, je connais tout le monde ici, mais personne ne me connait. Enfin, voilà, c'est pas important...»

J'étais bizarre en compagnie. Je ne savais pas quoi dire. J'étais nerveux, bien que je ne savais pas comment parler normalement. Enfin, je faisais attention et je ne savais pas trop quoi dire ni faire. Et je me cherchais. J'étais bizarre. Et je tentais de capturer son regard alors que je ne devais pas faire ça. Elle était à Wyatt bon sang, tu ne pouvais pas la toucher espèce d'idiot. Arrête de rêver. Et être un homme. Faire un homme de moi et rester un homme correct. Je le devais. Et arrêter de me perdre dans ses yeux et arrêter de me dire qu'elle était la fille parfaite, mais hors de portée. J'avais besoin... j'avais besoin de me dire que je pouvais l'avoir... J'avais besoin qu'elle soit avec moi. Par pitié. Je le devais, mais je le pouvais pas. Je ne pouvais pas trahir mon meilleur ami, je n'avais pas le droit. Ça aurait été injuste.. J'avais besoin de faire le point. Et d'arrêter de la regarder bon sang. Elle n'était pas à moi. Elle était déjà prise pauvre crétin. Il faut faire une différence de tout ça. Allez, debout Grey!

« Ouais tu peux.. ça ne me dérange pas... Faut que j'aille expliquer à Chiron comment j'ai retrouvé le gant de je sais plus trop qui. Ça devrait pas être trop long..»

Je lui adressai un petit sourire avant de lui faire signe de passer devant moi. Et non, ce n'était pas pour lui mater le derrière, je crois que je sais connaître les garçons et je sais que parfois ils n'ont aucuns scrupule, mais moi, je ne suis pas comme ça, oh non. Je ne suis pas comme ça et il fallait que ce soir clair au fond. Parce que franchement, il fallait faire attention. Je veillais sur elle. Je savais qu'elle  valait beaucoup aux yeux des autres et je me faisais un devoir de faire attention à ce qu'elle aille bien et qu'elle ne se blesse pas.

« Tu as jamais fait de quête? Tu sais en soi, c'est pas plus mal. Lorsque l'on est seul, ce n'est pas ce qu'il y a de plus amusant, mais il fallait que ce soit moi qui y aille. Ou bien un autre enfant d'Héphaïstos. Va savoir pourquoi. À ce qu'il parait, c'était mon père qui avait piéger tout ça. Fin bref, c'était pas jojo. Je me suis tiré avec une blessure au torse. Donc, c'est pas toujours plaisant.»

Je minimisais ma blessure parce qu'au fond, chaque pas me faisait souffrir. La seule idée qu'elle s'en fasse pour moi me tordait le coeur et je ne voulais pas que ça arrive. Il ne fallait pas que ça arrive. Donc, on faisait ce qu'il fallait faire. Je poursuivis en marchant. Je devais me changer les idées et je tentais de faire la conversation, mais comme toujours, j'étais un gros nul. Si seulement Charlie était là avec moi. Elle me comprenait toujours d'un simple petit regard et je n'avais pas besoin de m'exprimer longtemps avec elle. Je n'avais pas avoir honte. Donc, elle me comprenait. Elle savait qui j'étais. Je savais qu'il y avait une drôle de connexion entre nous et elle me plaisait bien. Elle me rassurait et surtout, m'empêchait de faire des bêtises. Le genre qui allait pourrir ma vie.

« Tu es heureuse avec Wyatt?»

Et oui, j'avais l'étiquette: Gros con, sur le front.

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MessageSujet: Re: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptyJeu 16 Oct - 22:19

Lily ∞ Matty
Ses paroles me laissèrent un peu sur le cul, j’avais l’impression de le déranger. C’est dommage parce que je voulais lui laisser une bonne impression de moi. Je devais reconnaître que ses propos sur Wyatt me firent tourner la tête vers mon petit ami, j’aurais aimé lui dire qu’il ne fallait pas se faire d’idées, mais ce n’était que vérité en vrai. J’avais envie de rester avec Matthew, je voulais apprendre à le connaître même si je ne savais pas pourquoi il réagissait comme si j’étais en tort. Hé ça n’était quand même pas ma faute si nous ne nous étions pas rencontré avant. Puisqu’il connaissait tout le monde, il n’avait qu’à venir me voir, ce n’est pas comme si je bouffais les gens tout de même. Je décidais de faire preuve de patience avec lui, je décidais, c’est vite dit, je crois que je voulais vraiment essayer de me faire bien voir et peu importe la façon. Je lui lançais un regard, accompagnant cela d’un sourire avant de prendre la parole d’un ton un peu gêné,

« J’ai un peu du mal avec le fonctionnement du campement, je connais peu de gens, je reste toujours avec les mêmes, si je t’ai vexé parce que je ne suis jamais venu te dire bonjour, tu m’en vois désolée, je l’aurais fait si je t’avais vu mais avant aujourd’hui je ne savais même pas à quoi tu ressemblais. »

Au moins c’était dit, il ne pouvait pas m’en vouloir là comme ça. Son enthousiasme, ou plutôt l’absence de celui-ci me faisait de la peine, même si à la limite il ne me connaissait pas et ne m’aimait pas pour des raisons propres à lui, ça arrive malheureusement et je ne pouvais rien y faire. Il pouvait au moins essayer de me donner ma chance ne serait-ce que pour Wyatt. Je me réprimandais mentalement à cette évocation, Wyatt n’avait rien à voir dans l’histoire et je n’étais pas certaine qu’il adore le fait que je regarde Matthew de cette façon. Je fis un léger sourire au fils d’Héphaïstos lorsqu’il me laissa venir même si bon sang ça m’énervait d’être jugée sur mon ascendance divine, je n’avais rien fait de mal aux enfants d’Héphaïstos, je ne draguais pas à tout bout de champ, ou alors il avait peur que je fasse mal à son meilleur ami, si c’était le cas, rien à craindre il était le seul que je regardais aussi intensément depuis que j’étais avec le fils d’Hermes. Je baissais la tête en avançant devant lui, gênée glissant en le dépassant.

« T’as aucune raison de me détester Matthew, arrête de me prendre pour une salope je n’ai rien fait à Wyatt ni à aucun de tes potes pour la simple et bonne raison que je les aime bien ! »

J’avançais depuis quelques secondes devant lui, frissonnant d’un plaisir dont je n’avais aucune idée avant aujourd’hui, la simple idée qu’il me regarde me plaisait en fait. Tout compte fait j’aurais aimé revenir sur mes mots, si j’étais une salope visiblement. Je n’osais plus rien dire, de toute façon il parlait, comblant le vide qui s’était installé dans ma tête, je l’écoutais plus attentive que jamais, j’adorais le son de sa voix bien que je trouve dommage qu’il rende ses actions certainement passionnantes d’un ton neutre. Je me tournais brusquement vers lui lorsqu’il parla d’une blessure. Comment ça une blessure, non mais c’est quoi ce mec qui fait des comptes rendus avant de se soigner. Bon évidemment, Matthew c’est le genre de gars qui avance sans regarder ou je suis, en fait il n’en avait rien à faire de moi, normalement ça aurait dû me rassurer mais bon sang que ça me vexait, incompréhensible. Il me rentra en plein dedans, pour la deuxième fois nous étions collés l’un à l’autre et ça n’était pas forcément cool, car non voulu. Je lui lançais un regard noir, même si je n’avais aucune raison de m’énerver contre lui. Il n’empêche que je m’inquiétais, je ne le connaissais pas du tout mais j’étais inquiète, je posais mes mains sur son torse, me convainquant moi-même que c’était uniquement pour vérifier que tout allait bien. Pourtant mes doigts tremblaient à ce contact, il n’empêche que je combattais chacune de mes pulsions calmement enlevant cette veste et relevant son t-shirt. Ma grimace se tordit en voyant l’état de son ventre, une quête c’était dangereux comme ça. Le pauvre, je dessinais le contour de la blessure. J’avais envie de l’emmener à l’infirmerie, et de le veiller toute la nuit. Sa phrase me fit sortir de mon état de protection, je lui lançais un regard complètement perdue, Wyatt. Ce prénom prit sens peu à peu dans mon esprit, je regardais Matthew, le détestant de m’infliger une torture mentale pareille. Je répondais nerveuse ne sachant pas ce qu’il voulait entendre, voulait il prouver à Wyatt que j’étais une fille d’Aphrodite comme les autres, ce qui m’embêtait énormément. L’autre solution c’était qu’il s’inquiétait pour moi… mais pourquoi ça me semblait si fou.

« Oui, tout va bien avec Wyatt, c’est toi qui va pas bien Matthew. Il est hors de question que tu fasses un compte rendu dans cet état. Viens avec moi je t’emmène à l'infirmerie. »

Si je lui laissais le temps de répliquer, il me trouverait tout plein d’excuses pour dire non. Du coup je le tirais par la main pour l’entraîner hors de cette pièce. En arrivant devant la porte, je lui reboutonnais sa veste, claquant des dents dès qu’on franchit la porte. Purée j’étais complètement malade, je n’étais pas faîtes pour le froid. Moi je voulais du chaud, je frémissais de déplaisir avant de me tourner vers mon nouveau camarade, un sourire ornant mon visage, il n’avait rien dit, aucun râlement, rien de négatif, pour le moment il semblait accepter mon coup de main. Tant mieux parce que je l’aurais assommé s’il avait protesté. Non mais rien que de penser à sa plaie ça me rendait malade. Je le dirigeais vers l’infirmerie du camp, me collant le moins possible à son torse, j’avais envie, vraiment envie mais en même temps je ne voulais pas lui faire de mal. Je martelais dans mon esprit récalcitrant que j’étais en couple, que Wyatt était un gars bien, trop bien même.
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MessageSujet: Re: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptyDim 19 Oct - 16:58


Matt et Lily
Je ne savais pas qui ce qui pouvait me prendre avec cette fille. Je ne savais pas que je pouvais avoir au final parce que j’agissais de manière encore plus gauche et plus maladroite que d’habitude, mais je n’avais pas le choix, il fallait que je fasse une barrière entre elle et moi. Il fallait que je sache que ce que je pouvais ressentir à son égard, ce que je pouvais ressentir lorsque je pouvais poser mes yeux sur elle et ce que ma tête pouvait me dire au détriment de mon cœur, je devais l’ignorer. Il fallait que je reste hors de portée. Parce que je ne pouvais pas faire ça à mon pote. Je ne pouvais pas lui faire ça. C’était trop méchant. C’était quelque chose que je ne pouvais pas supporter que je ne puisse pas vivre et c’était trop. Réellement trop. Je ne pouvais pas y faire face. Par pitié. Empêchez-moi de faire une connerie. Je devrais rester à distance, je le savais trop, mais comme quoi la tentation pouvait être trop forte parfois et je ne devais pas craquer. Je n’avais pas le droit. C’était complètement fou, complètement idiot, mais je devais rester moi-même tout en l’étant pas. Parfois, je me disais que je serais bien mieux dans la forge. Où je pourrais être moi avec mes doigts graisseux passant des heures sur ma bécane pour la monter et la démonter encore et encore parce que c’était la chose que j’adorais le plus faire. Surtout que je pouvais profiter de la synergie entre ma sœur et moi et ce n’était pas rien. J’étais dans mon élément. Pour le moment, j’avais l’impression d’être un homme de feu qui allait dans l’eau… Et que j’étouffais. Clairement alors que ma bouée de sauvetage était là tout près de moi. C’était complètement dingue, mais il fallait croire que ce n’était pas tout à fait ce que je pensais. Elle était à la fois mon bourreau et ma sauveuse et je m’en rendais lentement compte, mais je ne pouvais pas me dire que je devais arrêter là. Même s’il y avait Wyatt dans le décor. Bon sang, qu’est-ce que je pouvais être un idiot fini. C’était complètement fou… Complètement fou. « Ce n’est pas ça Lily, t’en fais pas. Juste que faire le vide parfois dans sa tête parce que la douleur est trop forte, ça ne marche pas toujours. Tu vois le genre? Parce que bon... voilà... C’est ça la vie. Ne t’en fais pas pour le reste. Je te pardonne, même je t’en ai jamais voulu…» C’était vrai, bien que j’en rêve toujours un peu plus à chaque jour. Qu’elle me remarque et qu’elle vienne me parler. Qu’elle ne fasse pas comme si j’étais qu’un pensionnaire comme les autres. Qu’elle ne fasse pas comme si j’étais qu’une espèce de je ne sais trop quoi qui n’avait pas de raison d’être. Les sentiments, ça n’avaient pas lieu d’être pour le moment et pas avec elle. Je pouvais facilement me trouver une fille, je pouvais. Je l’avais déjà fait. Quinn était la preuve… Donc, je devais faire quoi. Je devais penser quoi? Surtout que notre histoire à nous deux, elle était restée secrète… On n’avait pas fait d’étalage. Surtout que l’on s’était rendu compte que l’on était des amis et non un couple. Tout sauf un couple donc qu’est-ce que l’on pouvait faire... .Je ne savais pas si ça allait réellement marcher ou si… je ne savais pas. Il fallait que je fasse le point dans ma tête. Et le point, je ne pouvais pas le faire. Parce qu’elle était dans les parages.

« Je… tu… Lily... euhm» Je n’arrivais plus à réfléchir clairement parce qu’elle était devant moi. J’avais entendu ses mots, mais alors là pour le reste, je savais trop bien que je ne pouvais pas réagir comme je le pensais. Pas tout à fait. J’avais chaud, j’avais les mains moites. Je n’étais pas le Matthew en contrôle de d’habitude n’était plus là.  Il n’était clairement plus là et je pouvais le chercher longtemps, mais je ne le trouverais jamais. Donc, il fallait que je me trouve un point de repère. Il fallait que je me trouve un truc pour m’empêcher de souffrir davantage que je pouvais souffrir maintenant. Parce que j’avais vu son sourire. « Je sais que tu n’es pas une salope. Juste que Wyatt est mon ami… et tu sais, certaines personnes pourraient…penser des choses en nous voyant ensemble. Mais je sais que tu n’es pas une mauvaise personne. Tu n’as pas besoin de te prendre la tête avec ça.» Je tentais peut-être de minimiser la chose, de désamorcer la bombe parce que je ne voulais pas qu’elle soit en colère contre moi, mais bon sang de merde. Je ne savais plus quoi dire. Je ne faisais que regarder ses cheveux et je bavais littéralement sur le sol. On se réveille Grey ! Tu n’as pas le droit de faire ça. Littéralement pas le droit. Debout espèce de con! Surtout que je venais d’attirer son attention clairement en parlant de ma blessure. Elle ne se voyait pas parce que j’avais changé de t-shirt entre temps et que je l’avais bandé du mieux que je pouvais, mais c’était quand même une grande estafilade qui me traversait la moitié du torse. Ce n’était pas rien. Comme quoi les griffes des bêtes, c’est dangereux. Comme je pouvais l’être aussi. Un grognement de douleur m’échappa alors que je lui rentrais dedans et je me mordillais la lèvre. Merde… Je retins ma respiration alors qu’elle me retirait mes vêtements, du moins les relever pour me regarder… et je détournai le regard en la voyant comme ça.. Bon sang… Le regard qu’elle me lança, sa réaction… Je ne savais pas quoi dire… J’étais en fait bien plus faible que je pouvais me l’imaginer, mais je ne voulais pas être faible. Je ne voulais pas être faible alors là pas du tout. Ce qui ne m’empêcha pas pourtant de rester.. là sans rien dire et de me laisser faire. Tel une poupée. Réalisant à retardement ce qu’elle venait de me dire, je resserrais mon emprise sur ses doigts vu qu’elle avait pris ma main et me raclai la gorge pour attirer son attention.

« J’aimerais que tu restes avec moi… une fois là-bas… Et je voudrais que Charlie Keystone, ma sœur… sache que je suis là… S’il te plaît.»

Tout comme j’aurais aimé bien autre chose, mais je n’étais pas fou…


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MessageSujet: Re: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptyMer 22 Oct - 13:46

Lily ∞ Matty
Comme c’est étrange de rester insensible à tout les garcons lorsqu’on est en couple. Cela aurait dû faire pareil n’est-ce pas ? Et pourtant, je n’étais pas insensible, j’avais envie de rester avec toute la journée, Plus que ça en fait, je crois que j’étais prête à bien plus. Je clignais des yeux, pourtant j’aimais Wyatt, comme pour me convaincre du bien fondée de cette idée, je hochai la tête, ouai Wyatt je l’aimais bien. C’était agréable de rester avec lui, il avait le don de me faire sourire. J’adorais les soirées chez les enfants d’Hermes, je mangeais des pop corns observant avec délice Emy et Wyatt se balancer des tonnes d’objets, des vrais voleurs. Pourtant si j’adorais Wyatt, que dire de l’effet que son meilleur ami me faisait. Je devais m’empêcher de l’embrasser, mais bordel qu’est-ce que je foutais. Je me détestais en cet instant d’attendre qu’il parle avec autant d’impatience, je n’attendais pas les paroles de mon Wyatt de la même façon, je ne voulais pas bousiller mon couple pour un gars que je ne connaissais pas, surtout qu’il semblait franchement ne pas me porter dans son cœur. Je ne lui jetais pas la pierre, j’étais bizarre depuis qu’il était dans les parages. Je fis un effort monumentale pour ne pas me retourner lorsqu’il s’adressa à moi, non ses lèvres ne te sont pas attribués ma chère, tu arrêtes ton délire de suite. Je voulais comprendre pourquoi il souffrait au juste. J’aurais adoré le prendre dans mes bras pour le réconforter, même si je ne savais pas quel était son problème, peu m’importait mais j’avais conscience de mon intérêt, ce ne serait donc pas bien. Au moins, il ne m’en voulait pas, c’était une chose qui me faisait drôlement plaisir. Je ne suis pas normal j’en ai conscience, ce gars je ne l’ai jamais vu et son avis sur ma personne compte, je devrais voir un psy, ou en parler. Mais à qui ? Emy m’observerait longuement avant de me demander un gâteau. Hailey, s’en foutrait certainement royalement de mes problèmes de cœurs, elle ne se remettait pas de la perte de Morgane je crois. Quinn, je devrais m’adresser à elle. Oui j’étais convaincue qu’elle ne me jugerait pas si je lui disais que je ne savais plus où j’en étais avec Wyatt et que Matthew me posait la plus grande colle de toute ma vie.

Je ne comprenais pas non plus pourquoi Matthew avait du mal à trouver ses mots, ce n’est pas comme si j’étais nue devant lui. Je réprimais d’ailleurs cette envie de me déshabiller, ok j’étais atteinte là, je devrais courir vers Wyatt pour un baiser, histoire qu’il montre qu’il tenait à moi et qu’il veillerait à ce que je ne fasse pas n’importe quoi. J’en venais même à songer que j’avais peur et que je voulais détruire mon couple pour ne pas que Wyatt détruise mon cœur, mais ça n’avait pas lieu d’être. Mettre des distances avec Matthew me semblait une évidence mais je m’insurgeai contre cette idée. Je voulais rester contre le fils d’Héphaïstos, heureusement que mon copain et ce gars étaient pote, je pourrais voir Matthew assez souvent de cette manière. Je redressais la tête lorsqu’il prit la parole. Je défiais du regard cet homme d’aller au bout de ses pensées, que les gens songent ce qu’ils veulent de nous, ce n’était pas eux qui devaient se retenir de sauter au cou de Matthew comme si ce gars était ma raison de vivre. Je n’étais pas une mauvaise personne, c’était gentil de sa part de le dire, surtout qu’il ne me connaissait absolument pas, à moins qu’il m’ait remarqué avant moi. Ce détail me fit assez mal, pourquoi ne pas être venu me voir si c’était le cas. Il ne voulait pas que j’intègre sa bande de copains, je n’étais pas assez bien pour eux ? Novice au niveau des combats, je me faisais rétamer par tout le monde, je n’étais pas d’une utilité bien définie mais ça viendrait. Je voulais juste prouver que je ne tenais pas de ma mère, nous avions rien en commun, pas même le sang. Je baissais la tête, je n’étais pas une mauvaise personne mais j’étais attirée comme un aimant par ce type qui me prenait de haut sans même s’en rendre compte, qui me snobait alors que j’étais la copine de son meilleur ami. J’essayais de comprendre ce qu’il pensait de moi.

« Visiblement, tu me connais, tu sais des choses sur moi. Tu savais à quoi je ressemblais, donc tu m’as déjà vu. Pourquoi tu n’es jamais venu me voir ? Pourquoi tu as peur de ce que les gens pensent de nous ? »


La troisième question resta en suspend, pourquoi tu ne t’intéresses pas à moi alors que je te dévore du regard ? S’il était venu me voir tout au début plutôt que de m’éviter comme la peste pour des actes que je ne connaissais pas. Je pense que nous en aurions rien eu à faire de ce que les gens pensaient. L’air froid ne gela pas mon cerveau, j’aurais bien aimé car celui-ci fit la remarque la plus dégueulasse au monde « Tu l’aimes. » Ce n’était même pas une question, une affirmation qu’il m’était difficile de réprimer vu la façon dont je m’inquiétais de chacun de mes gestes en sa compagnie. J’avais peur qu’il me broie les doigts, qu’il me dise d’arrêter immédiatement, qu’il me balance que je ne méritais pas son meilleur ami vu la façon dont je me comportais. J’aurais voulu lui dire que j’avais peur de ce que je ressentais à son égard mais j’en étais bien incapable, la trouille qu’il me dégage sans la moindre émotion me briserait. Mieux valait-il que je reste amie avec, au moins je pourrais être avec lui. Ses doigts se refermèrent un peu plus fort contre moi, je m’arrêtai donc de marcher, il se racla la gorge, je lui jetais un regard complètement perdue, qu’attendait-il de moi ? Je lui adressais un sourire, un véritable sourire lorsqu’il me demanda de rester avec lui. Je ne fis aucun commentaire, une douce chaleur m’emplissant, rester avec lui, je ne demandais que ça moi. Je voulais même dormir contre son corps. Par contre sa deuxième phrase me fit longuement hésiter, comment je pouvais rester tout en allant chercher Charlie, puis c’est marrant mais je ne connaissais aucune Charlie moi, les enfants d’Héphaïstos, je ne les approchais pas habituellement. J’ouvris la porte de l’infirmerie et retirai mon manteau, enlevant à regret ma main de la sienne. J’accrochais ma veste sur un porte manteau avant de dire avec sympathie, prête à tout pour ce gars.

« J’irais la chercher quand tu dormiras, je te le promets.  Allonges toi, je vais voir ce qu’il y a pour te soigner. »

Je le regardais dans les yeux, essayant de résister à la tentation de l’embrasser. Je finis par détourner le regard effrayée par l’ampleur de mes sentiments, ils devaient crever les yeux et pourtant je m’accrochais à Wyatt, ne pas oublier que j’étais en couple. Ne pas tromper le fils d’Hermes, ne pas être comme les autres filles d’Aphrodite, pas avoir d’amant. Je devais rester maître, ce n’était qu’une passade, cela devait cesser immédiatement. Une fois qu’il dormirait, je le laisserais pour aller chercher Charlie et ma vie reprendrait son cours, sans lui. Ce constat me glaça, il en était hors de question !
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Matt et Lily
Je savais que je pouvais franchement jouer avec le feu dans cette situation. Je savais que ce n'était pas peut-être les meilleures des idées que je pouvais avoir en ce moment alors... bon sang, c'était la copine de Wyatt, je touchais pas à ça. Je n'avais pas le droit tout simplement de lui toucher alors qu'est-ce que je faisais? J'étais un pauvre con oui? Vraiment Matt réveille-toi. C'était la blessure qui faisait ça. C'était parce que j'étais blessé et que j'étais perdu, c'était pour ça que je ne savais plus où j'en étais. Non, c'était pas parce que j'étais amoureux d'elle. Elle était à quelqu'un, je ne pouvais pas lui toucher et puis, je ne l'aimais pas. Non ce n'était pas de l'amour. c'était tout sauf de l'amour, ce n'était pas ça du tout, c'était pas ça. Merde... il fallait que je trouve un truc pour me dire que ça en était pas et franchement, ce n'était pas rien. Je devais me convaincre d'un truc que je savais que ça ne valait peut-être pas dire ça. Je savais que j'étais faible, que j'étais à demi-là. Ma blessure me faisait un mal de chien et je savais que ça me faisait du mal. C'était très logique ce que je venais de dire, je l'avoue, mais elle faisait en sorte de me remettre en question. Elle jouait clairement avec ma tête et je ne savais plus quoi dire ni quoi faire. J'étais comme un pantin. Un pantin qui n'attendait plus que les consignes de son maître parce que dans ma tête, ça faisait du agaga facilement hein. Déjà... j'avais honte. Il fallait que j'arrête vraiment ça, ce n'était pas pour moi, non pas pour moi et déjà que je faisais, on aurait dit, par exprès pour que tout ça se produise. Non, je ne contrôlais pas les monstres tout comme je ne contrôlais pas mon foutu coeur. Mais c'était réellement une bonne blague, qu'est-ce que j'allais faire maintenant? Oui, c'était la question, j'allais faire quoi? Je devais faire la comédie? Je devais faire comme si de rien était parce que ce n'était pas du tout le cas et je devais avouer que ce n'était pas très sympa de jouer la comédie. J'étais pas quelqu'un de très bon avec les gens, j'avais aucun talent, Charlie pouvait me comprendre sur ça alors pourquoi est-ce qu'il fallait que je sois comme ça en ce moment et surtout avec la copine de mon meilleur ami? C'était quoi cette belle connerie sérieusement? Je ne comprenais plus ma tête. Mais alors là plus du tout.


« Wyatt est une vraie pie, sans offense. Donc oui il est normal que je te connaisse.» Oui, je venais de comparer mon meilleur ami avec un oiseau et franchement je ne trouvais rien de méchant ni rien d'étrange bien que la pensée de voir Wyatt avec des ailes ou bien un bec d'oiseau, mais je supposais qu'au fond, la drogue c'était bien. Pas que je me droguais, mais je croyais bien qu'il y avait un truc dans les griffes de la bestiole qui me faisait délirer et pas qu'un peu. Non pas seulement qu'un peu et je devais avouer que ce n'était pas ce qu'il pouvait y avoir de plus facile. Tellement difficile de résister à tout ça que je ne savais pas quoi faire. Maintenant quoi? Il fallait quoi? Je devais rester moi? Mais j'étais sous une influence autre que ma propre tête et ma capacité à réfléchir. Je le savais, mais je ne voulais pas l'avouer. Ça me faisait trop peur j'imagine. Trop pour me dire que je pouvais faire tout ce que je voulais faire.... Et ce que je voulais dire. Je me mordillais la lèvre alors qu'elle me demandait pourquoi est-ce que je n'étais jamais allé la voir avant. Pourquoi? Je ne sais pas. Je ne le savais réellement pas. Je pensais que peut-être je ne pouvais pas l'approcher, qu'elle était hors de porté parce qu'elle était avec Wyatt. Je ne savais pas ce qui m'avait passé par la tête et je ne pourrais jamais réellement le dire.

« Je ne pensais pas que tu pourrais t'intéresser à un mec comme moi voilà...» C'était tout dit et maintenant que je savais qu'elle irait chercher Charlie... je lâchais un bref merci et m'abandonnait aux ténèbres parce que cette foutue blessure m'avait pompé toute mon énergie. Et je me réveillai plus tard... à l'infirmerie. Comme le ferait Harry Potter après une partie de Quidditch. Et à mon réveil, je la cherchais.. parce que je voulais savoir si elle était là... Avec moi et près de moi.


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Lily ∞ Matty
Wyatt une pie, au moins tout ça. Il avait beau être bavard comme pas deux. Je n’étais pas certaine d’apprécier l’idée de me jouer de lui. Non j’en étais bien incapable, j’étais frustrée de ne savoir exactement quoi faire dans ces cas-là. Mes scrupules envers mon petit ami qui n’était certainement pas un gars de passage ne faisait qu’accentuer mon mal être. Mais en même temps résister à l’aura qui émanait de Matthew, c’était comme de demander à n’importe qui d’arrêter de respirer. Je ne pouvais tout simplement pas ignorer ce gars, mes regards revenaient sans cesse sur son être. Si l’on me voyait ainsi, je pourrais toujours prétendre que je m’inquiétais pour sa santé. Pourtant ce n’était pas un éclair de pitié dans le regard. A moins qu’il existe, c’est possible mais tellement le désir était important dans les yeux que je doutais qu’on puisse vraiment y voir de la pitié. Les propos de Matthew avaient cependant quelque chose qui ne me plaisaient pas vraiment. Il me connaissait mais pas à un seul moment il s’était dit que je méritais d’être rencontré. Je veux bien croire que la nouvelle du camp qui colle un peu trop le meilleur ami, ce n’est pas le kiff le plus total. Pourtant j’avais essayé de pas être planqué derrière Wyatt tout le temps, de voler de mes propres ailes. Je venais d’un pays différent, mon américain était clairement à chier, les monstres avant d’être ici ce n’était pas non plus un problème. Enfin ma carte servait justement à les éviter, j’avais encore la vision du corps de mon père baignant dans son sang uniquement parce que l’odeur d’une demi-déesse était sur lui. Quelle idée j’avais eu de faire un câlin ce matin-là, pourquoi je n’étais pas l’adolescente en pleine crise qui dit à ses parents qu’elle les hait. Donc j’arrivais dans un monde de barge. Tout le monde se tapait dessus à la moindre occasion avec des armes, les monstres semblaient tendre une embuscade et ce Percy Jackson qui en combattait des milliers à chaque sortie. J’avais trouvé en Wyatt et sa bande des remparts contre la folie qui me guettait, je n’étais psychologiquement pas préparée à tout ça, j’avais vécu dans un cocon. Chose que je ne regrettais absolument pas, c’était toujours mieux que de devenir folle à guetter les monstres dans la pénombre. Je ne comprenais juste pas Matt, je ne le faisais pas exprès d’être nulle en matière de survie, je n’avais pas eu ce besoin avant il y a quelques mois. Je sursautais encore à la moindre arme s’approchant de moi et Wyatt était vraiment, indispensable à ma survie. Cela avant que je rencontre Matthew fils d’Héphaïstos et que je me rende compte à quel point je m’étais fourvoyé sur l’amour jusqu’à ce jour.

Je poussais la porte de l’infirmerie vide, comme à son habitude. Les gens aimaient mieux jouer dans la neige avec un rhume que de rester ici. Je souriais à l’évocation mentale de leur stupidité. Bien que je comprenne cela, jouer dans la neige me plaisait assez avant d’avoir autre chose à penser que des monstres plein de sadisme à nos égards. Non leurs réactions à tous me sidéraient, ils étaient si calme, ayant adopté l’idée d’une mort si proche. Moi je voulais vivre, j’allais vivre en fait même. Je comptais mener ma vie, peu importe être la fille d’une déesse. Rien à faire, je poursuivrais mes études comme je l’entendais et je me casserais d’ici. Enfin peut être pas entièrement. Il y avait Quinn que j’adorais, Emy dont j’étais clairement incapable de me passer, Hailey ronchonne mais qui me plaisait bien, Wyatt qui avait su prendre le temps avec moi et Matthew. Etrangement, il était important pour moi, je ne le connaissais pas vraiment juste de nom mais une minute avec lui avait suffi à tout faire vaciller en moi. Il me fit doucement sourire lorsqu’il m’avoua qu’il pensait n’être pas assez intéressant pour ma personne. Sans un bruit je m’asseyais sur la chaise et posa un regard franc sur lui décidée à lui expliquer que ça ne fonctionnait pas vraiment comme ça. Je n’en eus pas le temps, ses yeux se fermèrent et il bascula dans un sommeil profond.

Dire que l’attente fut super courte était faux. Non mais durant tout le temps où il resta immobile, sa respiration restant la preuve ultime qu’il n’était pas mort, je m’inquiétais. Au départ, je m’inquiétais tellement que je ne bougeai pas. Par la suite, étant donné que le temps m’était largement offert de panser sa plaie. Je pris tout ce que je trouvais, laissant les tiroirs dans un bazar infernal. Je désinfectai minutieusement, concentrée comme jamais. Elle était bien loin la fille tremblante à l’idée de toucher du sang sur elle-même. Je n’étais pas certaine cependant de savoir recouvre, alors je me contentais de faire un pansement hideux mais couvrant toute la plaie. Si encore il s’était réveillé juste après, en plus je devais aller chercher Charlie, quelle bonne idée. Elle ressemble à quoi au juste Charlie ? C’est pas évident de trouver quelqu’un ici avec juste un prénom. En plus je risquais de l’inquiéter, non la vérité c’était que si j’allais chercher cette fille, j’aurais peur d’avoir l’air amoureuse. Peur de blesser Wyatt par mes sentiments pour son meilleur ami. Je préférais donc veiller ce garçon seule, ce serait certainement les derniers moments que je pourrais avoir à l’observer aussi impunément. Son visage un peu rougi par le contraste chaud froid, ses cheveux en bataille, toute son apparence me plaisait. Les autres ex que j’avais eues faisaient bien pâle copie face à Matthew, même si mon cerveau se refusait clairement à rentrer Wyatt dans cette catégorie. Wyatt était mon présent et je voulais vivre ce présent avec lui, Matthew ne serait qu’éphémère parce que je n’étais pas d’accord pour laisser tomber mon petit ami pour un coup de tête.

Il n’empêche que j’étais restée jusqu’au bout, lorsqu’il ouvrit les yeux, j’avais une tasse de chocolat chaud à la main, trouvant un réconfort dans cette boisson depuis toujours et pour toujours. Je baissai les yeux sur la silhouette du grand blessé avant de lui dire avec humour

« Alors Belle au Bois Dormant, tu as bien dormi ? »
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Matt et Lily
Je faisais toujours en sorte de diminuer tout ce qui m'arrivait pour pouvoir mieux faire face à ce que les autres vivaient. Certains diront que j'agissais avec une grandeur d'âme, d'autre me diraient que je faisais en sorte de ne pas penser à moi, mes problèmes que je devais voir... Que je devais penser aux autres avant moi et que je ne voulais pas voir mes défaites et mes soucis. Ce n'était pas ça en fait, juste que j'avais toujours appris à regarder pour les autres et non pour moi. J'avais toujours fait en sorte de prioriser les autres là où il aurait fallu que je sois la priorité. Je passais toujours en deuxième. Pour tout, toujours pour tout. Je ne voulais pas que les autres soient pénalisé. Je ne voulais pas que les autres souffrent. J'avais le droit de souffrir, mais pas les autres, j'avais toujours fonctionné comme ça. Je n'étais peut-être pas l'ami que l'on allait s'arracher, je n'étais peut-être pas celui qui faisait l'affaire tout le temps. Je n'étais pas quelqu'un d'important à mes yeux. J'étais juste Matt, le forgeron symap qui restait dans l'ombre, mais qui avait un sens aiguë de la justice et de l'honneur. Et je faisais tout pour les autres. J'allais même donner ma chemise à ceux qui n'avaient pas de vêtement. Je le faisais parce que je jugeais que moi, j'étais capable de me débrouiller sans soucis. Très capable de me débrouiller et je ne me prenais pas la tête avec ça. C'était les autres et moi après. Je savais me débrouiller, j'avais été scout dans l'âme je supposais et ça ne me faisait pas de mal, non, ça ne me faisait pas de mal. Faire ce que je voulais et ce que je pouvais était deux choses totalement différentes, mais j'étais très capable de cacher la vérité et de la minimiser. Pas que j'étais un menteur, juste que je m'arrangeais pour que mes choses passent en deuxième. J'avais toujours l'impression que je n'étais pas fait pour attirer les ennuis, la poisse et tout ça. J'étais juste fait pour être là pour les autres et ne pas me poser des questions. Je parlais rarement de moi et ce n'était pas pour rien, je n'aimais pas dire que j'avais des soucis avec moi, avec mon estime, bien que je venais de faire une quête en solo et que je l'avais réussi. Oui, mon estime de moi était très basse pour la simple et seule raison que j'étais un grand timide au fond, que je savais pas comment m'y prendre et je ne savais toujours pas quoi faire. Donc, je faisais ce que je pouvais faire de mieux. Je me taisais et j'agissais. Peut-être pas le meilleur, mais c'était moi et on me changeait pas.

Je n'avais plus eu conscience de rien une fois que je m'écroulais. Plus de rien. Je n'avais plus de force et je savais que je m'avais poussé à bout et que je n'aurais pas du. D'autant plus, le froid faisait en sorte que ça pouvait faire engourdir le mal et que je ne le ressente plus du tout comme ça, comme je devais le sentir et ça je savais que ça pouvait arriver très bientôt. Donc, je faisais de mon mieux pour que tout soit parfait comme toujours, mais j'avais planté et là, voilà le résultat. Voilà ce que ça donnait et je faisais en sorte de juste faire attention.. Aux autres pas à moi. Je devais avoir fait un peur bleue à Lily. Moi qui voulait faire en sorte de la préserver, de ne pas lui faire du mal, eh bien c'était raté hein. Je savais très bien que je n'avais pas tenu mon rôle et voilà, j'avais honte. C'était dit quoi... Il fallait faire en sorte que je fasse la seule chose que je ne voulais pas faire à savoir lui faire peur. Et je l'avais fait. Oh bon sang que je pouvais m'en vouloir. Et comment je pouvais parler comme un type qui était beaucoup plus qu'une connaissance.« Je suis peut-être blond Lily, mais j'ai pas les cheveux longs.» J'avais une voix qui avait de la difficulté à me répondre... Elle ne voulait pas agir comme je le voulais. J'ouvris les yeux, sa voix m'avait fait revenir, je le savais et maintenant, c'était à moi à prendre soin d'elle. Parce que je n'étais pas fou, je savais qu'elle s'était occupé de moi.. .Et qu'elle m'avait soignée. « Merci... pour tout... » Le simple fait de penser qu'elle m'avait vu torse nu me mettait... tout chose. Oui, je voulais qu'elle sache de quoi j'avais l'air. Que je n'étais pas un mec chétif... Et maintenant, me voilà que je fixai ses lèvres comme si je voulais les embrasser. Je remontai lentement les yeux vers les siens et lui sourit doucement.« Je suis resté longtemps dans les pommes?» Je voulais savoir...tout comme je ne voulais pas que Charlie ait ressenti ma douleur

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MessageSujet: Re: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptyJeu 20 Nov - 20:52

Lily ∞ Matty
Qu’est ce que l’on doit faire avec un coup de cœur qui doit le rester car il en va de la sécurité de mon couple. Oh merde, Wyatt dans quoi je t’embarque bordel. J’observais ma belle au bois dormant, mon chocolat à la main. Il ne semblait pas vraiment le plus vivant de tous les membres de la colonie, non impossible pour le moment de voir en Matthew un demi-dieu. Il ne remuait pas, ses mains restaient sur les draps tandis que ses yeux cherchaient visiblement un point d’accroche. J’étais pour ainsi dire qu’il se réveille même si ça m’empêchait de le mater, non mais qu’est ce que je raconte, je ne mate pas vraiment. Je prenais soin de lui, c’est louable, je trouve. Il me fit doucement sourire lorsqu’il parla pour m’apprendre quelque chose qu’étrangement, j’avais juste légèrement déjà remarquer. Mon petit Matthew, ça fait environ 30 minutes que je te regarde dans cet état comateux, crois moi que je connais même les nuances de tes cheveux blonds. Je m’installais sur le lit sans le toucher, craignant de ne pas répondre de mes actes si je me laissais aller. Je répondis sans la moindre gêne.

« J’ai remarqué, c’est pour ça que je ne t’ai pas embrassé, comme tu n’avais rien de la princesse en détresse et que je n’ai rien du prince Philippe, j’ai évité. »

Je lui adressais un regard amusée, même si c’était beaucoup plus complexe que ça en avait l’air. Je hais les coups de foudre, ça fout la mort ça de ne pas contrôler les sentiments qu’on éprouve. Au moins la leçon est clairement bénéfique,  ce gars est mon danger mortel. Si je ne fais pas gaffe, je vais vraiment le prendre pour la belle au bois dormant, en plus viril et plus mignon et me connaissant, je vais l’embrasser. Quoi que me connaissant non, habituellement je n’agis pas comme ça. D’ailleurs en théorie il faudrait que je rompe, que je laisse écouler un mois ou deux et après que je lui tourne autour. Temps beaucoup trop long en pratique, je craignais de ne pas réussir à ne pas lui tourner autour dans l’immédiat. Surtout que sa voix quand il remerciait c’était la plus belle parole que j’ai entendu au monde. Et dans un même temps que peut-on répondre d’intelligent à cela excepté qu’on ne laisse pas vraiment mourir nos camarades habituellement. C’est un peu la base d’un campement, si on commence à s’en ficher des autres, nous fonçons droit dans le mur. Après, je ne suis pas là depuis longtemps et je ne comprends pas toujours tous les fonctionnements. Surtout quand le fonctionnement en question est expliqué en anglais avec des mots que je ne comprends pas toujours. Même si j’apprends relativement vite, quand Dionysos parle c’est quelque chose, déjà on a l’impression qu’il marmonne, ce n’est pas agréable. Mais pour en revenir aux remerciements de Matthew, cela m’avait plus plu qu’autre chose de prendre soin de lui et on ne va pas se mentir, le gars n’était pas moche. Même blessé, le fils d’Héphaïstos était agréable à regarder. Par contre, je devais peut être le prévenir que je n’étais pas médecin, ni même infirmière et que les soins étaient grossiers, je posais un regard embêtée sur lui.

« Il faudra certainement te faire examiner par quelqu’un de plus compétent que moi. J’ai fait de mon mieux mais sait-on jamais. »

Lorsqu’il me regarda de ses yeux d’endormis avec ce petit sourire. J’eus clairement envie de me blottir contre lui pour parler de tout et n’importe quoi, tout pour passer un peu plus de temps avec lui. Mais alors quand il demanda combien de temps il avait été inconscient, le gros blanc. A dire vrai, je ne m’étais pas vraiment formalisé sur l’heure, j’observais la boisson lactée que je tenais – sait-on jamais elle pourrait me l’indiquer – avant de secouer la tête d’un air désolé.

« J’avoue que je ne sais pas. J’étais occupée à te soigner et avant ça, j’observais les gens jouer dehors avec la neige. D’ailleurs, je devrais peut être vérifier qu’Emy va bien, je suis certaine que dès que j’ai eu le dos tourné, elle s’est empressée d’enlever son bonnet. Il va falloir que je lui en achète un pour noël. Si ça vient de moi, elle n’osera pas l’enlever. »Je secouais à nouveau la tête, mais qu’est-ce que je racontais, il s’en foutait du cadeau d’Emy lui, il voulait l’heure. C’est donc me concentrant un peu que je donnais approximativement le temps « Je dirais environ une demi-heure, le temps de faire les soins et de faire un chocolat chaud, tu veux une tasse ? »

Oh oui quelle bonne idée, je buvais comme une égoïste et je ne proposais même pas. Enfin souvent quand on se réveillait on n’avait pas fin dans l’immédiat. Il n’empêche qu’il ne faisait pas chaud dans cette infirmerie, si elle était chauffée habituellement, ça devait être la crise en ce moment car pas la moindre chaleur uniquement nos corps et le chocolat chaud. Etant donné que nous n’étions pas ce que nous pouvions appelés communément un couple. Je n’allais pas me blottir dans ses bras pour  le réchauffer. Surtout que lorsqu’on y pense,  je n’étais même pas sûr de le faire avec Wyatt s’il était blessé, il bougerait dans tous les sens où il essaierait de faire l’amour ou n’importe quelle connerie au monde. Du coup je devrais essayer de le clouer au lit et ce n’était tout simplement pas la meilleure solution. C’est donc le chocolat qui restait la meilleure solution dans tous les cas. Je me levais donc dans l’espoir qu’il dise oui et que je puisse lui servir une tasse. Est-ce que je devais préciser que je n’avais pas trouvé –cherché – Charlie et que j’avais passé tous mon temps à ses côtés ? Non, c’était logique, il l’aurait remarqué si sa sœur était là, en plus elle aurait posé ses fesses sur une chaise et l’aurait veillé. J’aurais dû partir, donc il s’en doutait non ?
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MessageSujet: Re: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptyMar 25 Nov - 3:23


Matt et Lily
Je me demandais si ça avait été difficile pour elle d’avoir fait ce qu’elle avait fait. Surtout que je n’étais pas très léger quoi. J’étais quand même un homme qui avait une certaine dose de muscles suite au travail que je pouvais faire aux forges et bon, j’étais passablement grand, pas un géant non plus, mais je devais peser mon poids… Et bon, je ne disais pas qu’elle était frêle, mais c’était certain qu’elle n’avait pas l’habitude de soulever du métal à longueur de journée et à tapoché dessus comme un idiot. Parce que bon, je devais dire une chose, avouer notre plus grand secret à nous tous : on ne chantait pas lorsque l’on travaillait. Ce n’est pas comme les nains dans Blanche-Neige. On était juste des travailleurs. Les mains et les armes de la colo et je devais avouer que c’était très bien comme ça. J’étais dans mon élément et je l’adorais. Mais maintenant que j’avais vu le fruit interdis, la connaissance, la beauté que je n’avais pas eu droit avant, je sentais que mon cœur se faisait la malle. Qu’il s’emballait. Qu’il faisait en sorte de… je ne sais pas. Comme s’il était en présence de personne qu’il aimait depuis toujours… Et qu’il se sentait bien. En paix. Compris. Je n’avais jamais été un homme qui avait été difficile d’approche. J’étais un peu le pote de tout le monde. Quoique, bon je n’étais pas le pote de tout le monde comme pouvait l’être Wyatt, mais à force de traîner avec lui, on finissait par développer des ressemblances. Et je les avais maintenant. Donc bon, j’étais un mélange de Wyatt et d’Héphaïstos et ma mère pour donner ce qui avait le prénom de Matthew. Et je plaisais à Lily. D’une certaine façon, parce que sinon, elle ne serait pas là en ce moment. Je lui plaisais à quelque part.. Et ça me réconfortait de penser ça. Je me disais que ma vie avait peut-être du sens. Et que peut-être je pourrais m’en faire une amie. Je n’avais jamais été doué avec les filles et une amie fille ne me ferait pas de mal, bien que je veuille avoir plus avec elle.


« Que je sache ma chère, c’est moi l’homme ici. Donc, le Prince Philipp, ça aurait été moi, sans offense à ta personne bien sûr.» Je lui adressai un petit clin d’œil. Un remake de la Belle au bois dormant, ça aurait été pas mal sauf que… cœur déjà pris. Je détestais devoir me le rappeler, mais je faisais tout simplement comme si de rien était parce que rien n’était grave. Rien n’était fait pour que j’en veuille à la Terre entière. Et puis je savais très bien que je n’avais pas le droit d’être de mauvais poil contre mon meilleur ami simplement parce qu’il était amoureux de la fille de mes rêves alors que je n’avais jamais rien dit. Parce que je n’avais jamais pris le temps de m’arrêter sur cette fille et de la regarder. J’attendais toujours mon coup de foudre patiemment dans mon coin sans jamais rien faire et lorsqu’il me frappait, il était déjà pris. Je ne pouvais pas en vouloir à personne. J’étais l’unique responsable. L’unique responsable de tout ça.
« Il me faut juste de l’ambroisie et je vais être sur pied. Il y en a certainement ici. Tu as déjà fait tant Lily-Rose, c’est très gentil à toi.»

Je tentais de conserver cette distance alors que je savais que ça n’avait pas lieu d’être. Non, tout simplement pas lieu d’être. J’avais le droit d’être près d’elle s je le voulais, mais j’avais peur de basculer et de faire des gaffes et je n’avais aucune idée de comment pourrait réagir Wyatt face à ça. Est-ce qu’il pourrait le voir comme une trahison? Parce que la dernière chose que je voulais c’était de le perdre lui… À cause de mon cœur qui s’amusait à me torturer en ce moment même. Oui, je ne voulais pas voir l’Enfer de l’amitié, mais je voulais avoir le paradis de l’amour. On ne pouvait pas tout avoir, je le savais. Mais bon… j’espérais quand même. Avec force et ardeur. L’espoir fait vivre.

« Je ne dirais pas non pour le chocolat chaud. Dis-moi.. Pourquoi toi.. Pourquoi toi aujourd’hui?»

Question qui ne faisait pas de sens bonjour.

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MessageSujet: Re: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptyJeu 27 Nov - 14:23

Lily ∞ Matty
Les hommes et leur besoin de supériorité, c’était touchant. Pas toujours très bien pris, je reconnais que ça peut être lourd de les voir vouloir épater la galerie, et cela depuis ma plus tendre enfance, je crois que j’avais observé leur besoin de s’épater eux même et de gaver les autres avec leurs progrès. S’il y a certaines différences entre les Américains et les Français, la supériorité des mecs sur les filles n’en fait malheureusement pas partie. Quel est le problème à être un damoiseau en détresse. Il faut croire que c’était impensable car Matthew voulait être le prince Philippe, je haussais donc les épaules pour lui montrer qu’être la belle au bois dormant ne me dérangeait pas outre mesure. Bon après, je ne passais pas mon temps à me battre, déjà parce que dès que je prenais mon pistolet trop motivée, Hailey avait déjà éliminé toute menace. Est-ce qu’il y a pire protectrice que cette fille, j’ai eu une formation, je ne risque pas de me tirer une balle dans le pied, alors pourquoi m’enquiquiner à prendre tous les monstres. Je n’ose même pas imaginer ce que donnera ma première vrai bataille, je vais finir attacher à un poteau et j’aurais beau supplier Wyatt, il ne me délivrera pas. Il y a un complot contre ma personne niveau armement. J’aurais dû avoir une peluche et taper sur tout le monde, ils auraient rien dit. Quoi qu’Hailey c’est le genre de fille qui a toujours un truc à dire. Je frémissais d’agacement, on m’avait donc bien catégorisé dans demoiselle en détresse. Pourtant, lorsque c’était Matthew qui en parlait ça ne me dérangeait pas tant que ça, ce que je ne pouvais expliquer. Cela devait être dû à cette complicité qu’il instaurait entre nous par un clin d’œil. Je le laissais donc dire qu’il se ferait passer pour le prince Philippe, je l’avais tellement aimé ce gars dans le dessin animé. A moins que ce soit son cheval que j’appréciais. Je ne saurais le dire mais j’aimais ce dessin animé.

Mon regard quitta l’espace de quelques minutes Matthew, de l’ambroisie, ah oui j’oubliais qu’il existait des remèdes bien plus intéressants que ceux des mortels. Je me redressais avec une vivacité rare, tout ça pour Matthew, qui l’eut cru que je prenne tout le temps qu’il fallait pour le soigner alors que je ne le connaissais pas plus que ça. De toute façon, il n’y avait pas besoin d’être très futé pour comprendre que nos vies allaient être mêlées l’une à l’autre. Même si je ne savais pas dans quel domaine, il était évident que nous nous fréquenterions. Je lui adressais un sourire plein de bonté lorsqu’il me remercia, mes intentions étaient cependant moins louable qu’il semblait le croire. C’était que j’étais intéressée par lui, par ce qu’il provoquait en moi et il fallait que je trouve comment me débarrasser de cette attraction qu’il exerçait sur ma personne. Combattre le mal par le mal semblait être une maxime qui me plaisait, je la mettais donc à exécution sauf que je prenais dans les filets des sentiments sans réussir à m’en dépatouiller. Finalement je lui tendis donc en premier lieu l’ambroisie. Lorsqu’il me parla la fois suivante, je plissais les yeux, soit j’étais vraiment très nulle en anglais, ce dont je ne doute pas, soit c’était incompréhensible. J’avais beau chercher, la phrase ne faisait pas sens, une expression américaine dont je n’avais pas entendu parler ? C’était un compliment ? Une critique ? Non rien ne venait et je ne voulais pas être stupide et répondre à côté de la plaque. Mais avouer que je ne comprenais pas risquerait de le vexer. Je tentai donc de m’expliquer.

« Pourquoi c’est moi qui ait pris soin de toi ? Tout simplement parce que c’est plus facile de s’ouvrir à des gens que l’on ne connait pas sur nos faiblesses plutôt qu’à ceux que l’on côtoie tous les jours. Mais aussi parce que tu as eu à faire à la plus têtue de toutes les filles de la colonie et il aurait été impensable que tu puisses m’échapper dans ton état. »

Cela devait être ça qu’il voulait dire. Dans le cas contraire, il devait être un peu plus clair, l’anglais n’est pas ma langue maternelle et même si je fais de gros progrès à force d’écouter Emy parler à toute vitesse, je ne suis pas encore au top. Pour la seconde fois en l’espace de quelques minutes, je me levais afin d’atteindre le micro-onde. C’est marrant d’avoir un micro-onde dans une infirmerie. Je m’empressai donc de faire couler le lait et de le faire chauffer pour revenir quelques instants d’après vers Matthew et de lui tendre cette tasse. Je voulais me blottir contre lui, j’aurais peut-être pu le faire, c’était mes sentiments qui étaient malmenés par le sien. Surtout que s’il m’avait aperçu avant, il était au courant que je faisais des câlins à beaucoup de personne. Donc il pourrait se vexer, mais en même temps, si je me collais à lui, je crois que je m’en sortirais jamais. Non je voudrais plus, c’était sûr mieux valait-il donc être prudente et ne pas toucher Matthew. Surtout qu’il avait bien des trucs à dire, à moins que je doive le ramener à la forge. C’était compliqué tout de même. Je n’étais pas médecin moi.
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Matt et Lily
Je la voyais. C’était tout ce que je pouvais dire pour le moment. Je la voyais et c’était tout ce que je voulais voir. Comment est-ce qu’auparavant, je n’avais pu pas la voir? Pas la voir alors qu’elle était là, aussi légère qu’une fleur, épanouie et heureuse alors que moi, mon cœur, il ne faisait que la réclamer. Elle et elle seule. Le coup de foudre. J’y avais eu droit et je le savais trop bien. C’était elle. C’était elle et rien qu’elle. Charlie elle-même devait le ressentir au fond d’elle. Et je ne voulais pas qu’elle sache. Parce que je savais que ça pouvait lui faire du mal. Ça pouvait faire du mal tout ça et je ne voulais pas qu’elle souffre. Tout sauf ça. Elle était une partie intégrante de ma vie. Une femme que j’adorais plus que tout au monde et ce n’était pas pour rien si j’étais toujours avec elle. Elle était mon ombre comme j’étais la sienne. Elle était mon double là où normalement il y avait juste un. Nous étions complémentaire tout comme nous étions frappés d’un étrange sort qui nous reliait l’un à l’autre. Mais dans tous les cas, ça ne faisait que grandir mon amour pour elle et le fait que je l’adorais. Je ne devais pas avoir de préférence dans mes frères et sœurs, mais tout le monde savait que Keystone ne venait jamais sans Grey. Et ça c’était indéniable. Nous étions un. Et prochainement, ça allait finir en Keystone-Grey. Qui sait. Nah je déconne. Donc, nous étions rendus au point où je pouvais dire que Lily était une âme si belle et si pure qu’elle m’éblouissait. Quelle brûlait mon âme noire et l’attirait comme une fleur pouvait attirer l’abeille. Juste à la regarder, à voir ses yeux, son visage, ses lèvres, je n’avais qu’un seul message : Viens à moi. Je suis ton âme sœur et je t’aime. C’était ça que j’entendais sans relâche et c’était peut-être ça que je voulais entendre, mais rendu là, je ne savais pas quoi penser? Je ne savais pas quoi dire. J’étais juste moi et justement était dans une impasse. Je ne pouvais pas lui toucher. Déjà, je savais que j’aurai dû en parler avec Quinn. Je savais que je devais discuter avec elle. Parce que c’était elle qui me connaissait le plus dans tous ceux que je pouvais connaître. Mais qui savait que Quinn avait été ma copine pendant un moment? Charlie. Juste elle. Et je savais que c’était mieux comme ça. Elle avait le droit de savoir, mais pas les autres. Pourquoi je ne voulais pas le dire? Parce que je ne voulais pas avouer mon échec. Parce que je ne voulais pas voir en face que je m’étais trompé. J’adorais Quinn, mais pas autant que je pouvais le croire. Et c’était ça qui me faisait mal.

« Au contraire, c’est plus difficile. Je n’aime pas m’ouvrir à la base, dans les deux sens du terme. Je n’aime pas que les autres sachent que je peux moi aussi tomber. Le grand et fort Matthew qui peut s’effondrer. Comme ça sans rien d’autre. Je dois tenir pour eux.» C’était ma seule façon de penser. Je devais tenir, je devais être fort. Aussi fort que pouvait être mes bras. Aussi fort que je devais l’être. Je devais être là pour les autres et oublier le reste. Ce n’était pas moi qui étais la priorité, mais bien les autres et ça, je le savais. Je le savais depuis le début et c’était ça qui allait me faire le plus du bien. M’oublier pour les autres. Oublier que je pouvais être imparfait et que je devais faire autre chose pour combler le tout. Et qu’elle restait hors de portée malgré tout. Et voilà… C’était ça ma vie. Regarder les autres passer sans rien dire. Et me laisser faire parce que je ne trouvais rien de mieux à faire. C’était ça ma vie. Une vie de misère, mais c’était moi. Et moi, Matthew Jake Grey, je savais que je faisais le mieux pour moi. Et le mieux, c’était de m’oublier moi et de me perdre dans sa beauté à elle. De me perdre dans ses yeux comme je pouvais si bien le faire en ce moment. De me perdre alors que je savais que lorsqu’elle partirait, elle ne serait plus avec moi. « Tu dirais bonjour à Wyatt de ma part.» C’était tout ce que je pouvais dire maintenant. Surtout que je voulais qu'elle reste, mais je n'avais pas le droit. Mais je pouvais faire autre chose et ça je le savais « On se fera un truc à un moment, si tu veux bien. Je suis à la forge. Tu pourras me trouver.»

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Lily ∞ Matty
Qu’est ce qui allait se passer après cette journée. Je n’étais pas crédule au point de croire que si je l’évitais, plus aucun sentiment ne viendrait gâcher ma vie. C’était un peu trop tard, est ce que dans un couple, on doit tout se dire, est ce que je devais admettre devant Wyatt que son meilleur ami me perturbait, m’effrayait et que merde j’aimais quand même beaucoup Wyatt et que je n’avais pas non plus envie de tout foutre en l’air dans ma vie juste parce qu’Eros avait eu la bêtise de me balancer ses flèches à la con dans le cœur. Est-ce que c’était une métaphore d’ailleurs où est ce que si nous avions une vue perçante, des lunettes infra je ne sais trop quoi, nous pouvions vraiment voir des flèches dans notre cœur. Ah bah si c’était le cas, je plaignais sincèrement cette pauvre Morgane, heureusement que ça ne saignait pas, on l’aurait perdu. Han c’était méchant de se moquer de la pote d’Hailey, surtout qu’elle avait beau être une truffe en matière de sentiment, une grosse truffe, elle n’en demeurait pas moins sympathique et au moins. Il n’y aurait pas le moindre risque d’avoir un coup bas de sa part, je crois même qu’elle vivait dans son monde de bisounours toute seule. Il faudrait que quelqu’un la sorte de là, mais je laisse ça à ses amis proches, moi je me contentai de me marrer à chaque fois qu’elle tombait amoureuse, ce qui arrivait très souvent, heureusement que le rire ça fait maigrir, je faisais plein de sport sans rien faire, cte classe hein.

Je tournais la tête vers Matthew, je n’avais pas du tout le même problème que lui sur ce point. Je n’étais pas vraiment celle sur qui tous déposait leurs espoirs, j’étais aussi invisible qu’inutile au combat. Attention, je ne prétendais pas que je ne savais pas me défendre, je pouvais me retrouver seule et survivre, c’est juste que j’étais un peu débutante, ils s’étaient tous entraînés depuis des années, il me faudrait du temps et de la persévérance pour arriver au niveau des autres mais j’y arriverais. Sans être vraiment certaine que c’était le genre de chose à répondre. Je me tournai vers Matthew essayant de lui faire comprendre certaines choses.

« Tu as le droit de perdre, de faire des erreurs. Personne n’est invincible, ce ne sera pas la dernière fois que tu seras blessé Matthew. Tu auras beau essayer de prendre en compte tous les paramètres, il y aura toujours quelque chose pour tout faire foirer. Crois-moi, et ce n’est pas non plus agréable pour les autres de se croire nul alors que le meneur est invincible. Ouvre-toi Matthew, personne ne se moquera ou alors seul les cons, mais ils mourront avant toi à se croire supérieur. »

Je fis la grimace lorsqu’il me prit pour le pigeon voyageur du coin. Comment ça je devrais dire bonjour à Wyatt de sa part. Alors de un, s’il avait quelque chose à dire à son meilleur ami, ils réglaient cette chose ensemble sans me mettre au milieu. De deux, est ce que c’était vraiment le moment de me balancer des choses sur Wyatt. Est-ce que j’avais le droit de l’étouffer avec un oreiller pour balancer des choses pareilles. Non, dans un monde civilisé, c’est mieux d’éviter tout massacre à coup d’oreiller. Bon et dans tous les cas, l’oreiller est à bannir des armes utilisées pour tuer. C’est complètement débile, surtout qu’il y a pleins d’armes plus meurtrières. Alors que tout en moi me soufflait que c’était nul sa phrase et que je n’avais pas d’effort à faire pour Grey, je répondis malgré moi, vraiment impensable de répondre un truc aussi con d’ailleurs.

« Pas de problème, je ferais passer. »

Ah mais non, mais réveille-toi ! Dis un truc désagréable, genre que t’as toujours adoré être un pigeon voyageur. Que lorsque tu étais à l’école, tu étais toujours celle qui devait faire passer des mots entre deux amis. Chose qui d’ailleurs me gavait déjà à l’époque, si j’aurais pu en faire avaler un à certains de mes camarades. Non pas de violence Lily-Rose, tu te souviens que les enfants d’Aphrodite sont censés être pacifique. Ah la bonne blague bordel, j’avais toujours envie d’étrangler tous ceux qui allaient à l’encontre de mes pensées. Bah oui, je n’étais pas l’amie d’Hailey pour rien. Il y avait ce petit côté de noirceur dans mon âme qui se liait à la sienne, sauf que j’étais capable de planquer tout ça devant un masque de cordialité. Le mec, là, il n’essayait pas de me virer pour deux secondes après me proposer une espèce de rancard ? Un rancard… dans la forge… sérieusement. Mais c’était très peu romantique ça ? Hé comment ça romantique, cocotte t’es en couple tu te souviens et il n’y a aucun sous-entendu bizarre dans ses propos, il veut juste qu’on se voie… dans la forge. Non mais même sans sous-entendu. Bon sang, il y a des endroits tout de même plus classe que la forge ! La forge, ça faisait un peu barbare, pas du tout un endroit où on a envie d’aller. Enfin, moi ça me fichait la trouille, si ça se trouvait, il y avait des armes partout et j’allais m’embrocher, me vider de mon sang, mourir. Tout ça sans que personne ne le sache, du coup pour pas qu’on les accuse ils me balanceraient tous dans le lac et ciao la française de merde. Je déglutis longuement devant ses pensées assez peu joyeuses avant de demander d’une toute petite voix plaintive.

« C’est pas dangereux la forge, je ne risque pas de me blesser ? »

Bon si mon courage et ma détermination avaient été démontrés durant toute cette longue période en tête à tête –tout bien tout honneur le tête à tête bien sûr- là on pouvait se poser des questions sur mon inquiétude au niveau de la forge. Et pourtant, oui je le trouverais, j’en étais persuadée même couvert de suie, de l’huile de moteur sur les mains, les cheveux en bataille, je le retrouverais. Je le retrouverai et cela me faisait peur d’en être persuadée. Qu’est-ce qu’il m’avait fait, pourquoi je n’étais plus maîtresse de mes sentiments, j’avais un peu la trouille de ce que je ressentais, priant pour qu’il ne remarque rien. Ce n’était pas le moment, ça ne serait jamais le moment, il n’y a jamais de bon moment.
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MessageSujet: Re: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptyMar 23 Déc - 4:15


Matt et Lily
 Bon dieu, est-ce que c'était possible d'être aussi jolie et me donner aussi envie? Pourquoi il fallait que je tente toujours de jouer la comédie? Pourquoi est-ce qu'il fallait que je la regarde avec un sourire factice qui se voulait amical alors qu'en fait tout ce que je voulais au fond, c'était lui sourire d'une autre façon. De tendre la main et de pouvoir ressentir sa peau sous mes doigts. De pouvoir l'avoir contre moi et de lui dire qu'elle était aussi ravissante qu'un rayon de soleil. C'était une vraie blague. Je n'en croyais pas mes yeux, j'étais en train de trouver ravissante, la copine de mon meilleur pote. Fallait vraiment arrêter Grey, c'était vraiment pas possible, j'étais un cas pas possible aussi. C'était une vraie connerie. Et j'en faisais souvent des conneries, ce n'était pas de sa faute à elle, mais bon sang, pourquoi est-ce qu'il fallait qu'elle soit comme ça... aussi... merde bon bah tant pis autant le dire, pourquoi est-ce qu'il fallait qu'elle soit aussi sexy merde à la fin? J'avais devant moi Aphrodite? Nah gros con, elle était sa fille, c'était pas ça. Mais elle était si jolie. Ta gueule Matt. Je veux toucher sa peau. Elle est pas à toi. Voilà ce que je pouvais avoir dans ma tête. Entre les la ferme Grey et je la veux, c'était difficile de se faire entendre convenablement. Je ne fais que dire des conneries de toutes façons. C'était ça que je voulais entendre. Ce n'était pas ça que je voulais voir. Ce que je voulais, C'était une chose spéciale. Une chose originale. Une façon de me faire remarquer. Et voilà que je tentais de m'imaginer de piquer la copine de Wyatt. Oh, je méritais vraiment de me faire baffer. À vrai dire, je n'aurais pas du me réveiller. J'aurai du continuer à roupiller, ça n'aurait pas fait de mal à personne parce que franchement c'était pas une partie de plaisir ce qui se passait dans ma tête, ça non monsieur. Un vrai enfer. J'avais un flot de pensées continu et la seule chose que je me répétais, c'était : Pauvre con, arrête. Parce que oui, la meilleure façon de se raisonner c'est ce traiter de con, ça marche à chaque fois et ça fait un bien fou. Vraiment plus que l'on pouvait l'imaginer parce que j'étais vraiment un cas pas possible. Arrête de la regarder... Merde.. des beaux yeux. Tu délires, c'est l'ambroisie mec. Nah... réalité... LA FERME BON SANG. C'était pas possible. Il fallait se calmer Matt. Il fallait se calmer et arrêter de voir tout ça. Juste elle. Juste Lily. Juste un blonde comme les autres... Rien de plus... Une blonde foutrement sexy ouais!

« J'essaie juste d'être un exemple pour les autres tu vois? Les gens ont besoin de quelqu'un sur qui s'appuyer et j'ai pris le rôle sans réfléchir. Maintenant, je ne peux pas me montrer faible. C'est le prix à payer.» Dit comme ça, j'avais l'air du parfait chevalier blanc en armure et qui venait sauver sa princesse. Est-ce que je tentais de la draguer ou bien je tentais de lui montrer mon point de vue sur un problème présent dans notre société? Enfin, société c'était vite dit, c'était le camp qu'il fallait dire. Mais je ne disais pas ça pour rien. C'était vraiment quelque chose que les gens manquaient. Il fallait quelqu'un pour leur inspirer confiance, pour leur souffler de continuer et ironiquement, tout le monde me faisait confiance à moi même si j'étais qu'un pauvre forgeron et tout le monde voulait bien faire en sorte de me croire même si j'étais plus doué pour parler avec un robot qu'un humain. Alors bon, j'avais mes doutes sur tout, mais je les laissais faire. Ils avaient choisis. Pas moi. Ce n'était pas moi qui avait choisi et franchement, je ne me serais pas choisi. Parce que je savais que je manquais de confiance en moi et que je tentais de le combler avec ça. Je tentais réellement de faire tout ça, mais ce n'était pas tout. Ce n'était pas ça qui allait m'aider à avancer. Mais je le devais quand même parce que j'étais une foutue tête de mule et que je faisais ce que je voulais.« C'est gentil... disons que je suis un peu gêné tu vois. Pas que tu me gênes.. mais j'ai pas l'habitude avec les filles.. .enfin, c'est pas contre toi hein... tu es sympa.» Je te jure Grey, cours te cacher, ça n'a pas de sens. Dire ça à une fille. Mais quel crétin tu pouvais faire parfois. C'était pas vrai. Elle risquait plus de me baffer contre chose. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle ne m'en voudrait pas et qu'elle ne serait pas trop susceptible parce que moi, j'étais limite un homme mort hein. Limite. Ce n'était pas tout. C'était juste un peu idiot. UN PEU BEAUCOUP MÊME. « Je veux juste que tu viennes me chercher dans la forge quand ça te plaira. Si tu veux, on pourra aller... je sais pas moi, aller chiper des fraises?» Pire rencard à vie qui n'en était pas un. Médaille pour toi Grey.

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MessageSujet: Re: IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars]   IL a un sourire qui me fait défaillir Je vis son coeur et j'en oublie ma peur[Matty QUOI je l'aime bien ce gars] EmptySam 27 Déc - 16:03

Lily ∞ Matty
Pensive, j’essayai de ne pas me formaliser du regard de Matthew sur moi. L’heure n’était pas venue pour nous, il viendrait, je n’en avais pas encore conscience mais il ne nous abandonnerait pas en proie au doute, aux regards qui se cherchent sans se trouver. Nous nous trouverions, il faudrait juste un peu de temps. L’heure était à la découverte entre deux êtres, deux êtres qui à priori n’ont rien en commun et qui pourtant trouvent quelques minutes dans la journée pour s’adresser des mots sans aucune animosité, juste des faits. Il comptait être un modèle pour les autres, je ne pouvais qu’admirer son trait de caractère, je n’étais pas sûre d’être faite pour ce monde de machination ou tout n’est pas qu’une question de force, il faut savoir prendre les bonnes décisions au bon moment, je doutais en être capable. Je comptais bien trop sur ma bonne étoile pour devenir un modèle. Surtout depuis que je savais que les dieux étaient des entités vivantes avec leurs défauts, leurs besoins de jouer. Je secouai la tête nerveusement. Je n’étais pas certaine d’avoir envie d’être comme Matty, être un modèle et malgré tout ne pas avoir de dieux qui veille sur soi, c’est bien compliqué. Néanmoins, il avait raison, il fallait des gens sans peur ni sans reproche, des gens sur qui on pouvait se reposer et qui ne nous laisserait pas tomber. Je fronçai les sourcils quelques secondes avant de reprendre la conversation, là où il l’avait laissé quelques secondes auparavant.

« Je vois et bien faisons un pacte Matthew Grey, en présence des autres, tu te montres fort, fier et tout ce que tu veux. Avec moi, tu te laisses aller aux doutes. Parce que tout le monde doute toujours. C’est pas bon de se prendre la tête tout le temps et ne rien laisser paraître de ses faiblesses. »

En plus, il semblait s’en sortir à merveille au quotidien. Non pas que je le connaisse bien, je ne l’avais pour ainsi dire jamais vu mais à la façon dont il avait été accueilli par son groupe d’ami et de la façon dont les autres le regardaient. Il était impensable qu’il se laisse aller en effet, ah les meneurs d’hommes, de grandes responsabilités et pas toujours des grandes épaules pour les supporter. J’essaierais de lui rendre la tâche un peu moins difficile même si je n’étais certainement pas la plus intéressante dans ce rôle. Je débutais totalement dans ce monde, je m’émerveillai de beaucoup de chose, bien que j’aie par moment des moments de craintes revenant bien vite derrière les gens qui semblaient plus courageux que moi , Hailey pour ne citer qu’elle. Bon bien sûr, je n’étais pas la première sur les champs de batailles, pas encore, je passais plus de temps avec Emy à découvrir la joie d’être un demi-dieu que de vraiment chercher à épater tout le monde par des faits d’armes impressionnant. Je laissais ça à Matthew, il était mieux parti et puis il avait une bonne gueule, ça aide les bonnes gueules quand on veut obtenir des choses. Je sais de quoi je parle malheureusement. Etonnée par sa gêne, je ne pus que lui faire un sourire plein de compassion. Il s’emmêlait les pinceaux, ce qui me faisait surtout dire qu’en effet, il avait du mal avec les filles. Pourtant, aux dernières nouvelles, je n’étais pas la plus impressionnante. Au moins j’avais réussi à me faire dire que j’étais quelqu’un de gentil, c’est une bonne chose. Je l’aurais bien laissé mariner dans sa gêne, mais c’était cruel. De ce fait, je lui adressai quelques mots pour apaiser cette tension qui émanait de sa personne.

« J’ai  cru comprendre. Je ne vais pas te manger. Je t’ai dit que je ferais passer à Wyatt, détends toi un peu. Ça ne me dérange pas vraiment. Surtout maintenant que j’ai vu à quel point je t’intimide. Je te montrerais que tu n’as aucune raison de flipper avec moi. »

Enfin, peut être que c’était bizarre cette phrase, surtout avec celle qui suivait. L’espace de quelques secondes, j’avais envie de répondre que j’étais en couple et que je n’étais pas certaine que Wyatt, si gentil soit-il, adore l’idée que je passe du temps à la forge avec son meilleur ami. Se tirer avec le meilleur ami de son copain même sans aucun sous-entendu. Ce n’était pas génial, je ne raffolais pas de l’idée qui germait dans mon esprit. Bon mettre Emy et Wyatt dans une même pièce, ce n’était pas un problème. Déjà parce que le jour où Emy draguerait quelqu’un, faudrait quand même veiller à m’appeler avant, de plus se draguer entre frère et sœur, même sans le même adn, ça ne passait pas dans cette colonie, fort heureusement. Mes frères avaient beau être canons, s’il avait fallu faire des couples avec des gens aussi superficiel, je me serais tiré une balle avec le flingue de mon père, depuis longtemps. Tout ça pour en revenir au fait de traîner avec le meilleur ami de son copain, ce n’était pas vraiment recommandé. Pour autant, je trouvais que c’était une idée assez intéressante, qui verrait une sortie dans un champ de fraise à s’empiffrer comme une espèce de rancard. De plus c’était quand je le voulais. Il suffisait donc d’en parler à Wyatt et de savoir comment il voyait les choses, faisable ça. J’étais encore capable de communiquer avec mon copain, ce qui était la base de tout couple.

« Vendu, on fera une sortie quand je viendrais te voir à la forge ! Tu veux que j’aille chercher ta sœur Charlie maintenant, elle va peut-être s’inquiéter pour toi si elle ne te voit pas. » Moment de silence ou j’essayais en vain de me souvenir à quoi elle ressemblait, impossible. Du coup je demandais me sentant un peu idiote « Elle ressemble à quoi en fait, je me souviens pas d’elle. Il y a trop de monde ici. »

Non mais c’est vrai, pour des gens présents depuis des lustres, c’est évident de savoir qui est son ami de qui est nouveau, mais les nouveaux, on pense jamais aux nouveaux. Moi je devais rattraper mon retard plus connaître tout le monde, tâche un peu compliqué tout de même. Il ne fallait donc pas m’en vouloir si je posais certaines questions afin de ne pas me planter et de ne pas demander à tout le monde qui était cette fameuse Charlie.

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Matt et Lily
 Plus le temps passait, plus je pouvais me sentir faible. C'était d'un ridicule incroyable. Je me sentais réellement faible et je ne savais pas quoi en penser. Je me sentais différent, je me savais aussi un peu con, un peu blessé, mais surtout pas là tiens. J'étais réellement pas là. Mon esprit partait en divagation de l'extrême et je ne savais pas quoi en faire. Bah tiens, c'était bien moi ça hein. C'était vraiment complètement idiot que ce soit passer comme ça. Dire que je devais encore me dire ça. Mais la ferme Matt à la fin. C'était la seule réplique qui pouvait passer. Elle était si gentille avec moi, à tort comme toujours, mais ça ne voulait pas dire que je pouvais me laisser faire. Ça ne voulait pas dire que je devais le laisser faire. Mais bien entendu, je ne pouvais pas lui dire de se barrer simplement parce que j'avais peur de ce que je pouvais penser. Je ne pouvais pas lui dire de s'en aller alors que je savais très bien que ce n'était pas du tout ce que je voulais qu'il se passe. c'était d'un ridicule, complètement risible et je savais que la peur qui pouvait me retenir clouer à mon lit. Je savais que je jouais un jeu dangereux, mais il y avait une petite voix au fond de moi qui me disait que je faisais erreur, que je ne devais pas me cacher et que je devais faire preuve de courage. Mais bien sûr, il s'agissait d'une chose dont on pouvait bien rêver hein, le courage. Comme si j'en avais pas assez en temps normal. Comme si quelqu'un trouvait que je ne pouvais pas faire le travail nécessaire pour être quelqu'un de bien. Bon sang que c'était une belle connerie. Et moi, je devais me laisser faire? Je devais réellement me laisser faire? C'était pas ça la vie. Ce n'était pas ce que je devais vivre et faire. Et je refusais de me laisser avoir par ce genre de chose. Mais bon sang, c'était une vraie blague, ce n'était pas du tout ce que je pouvais penser... ce n'était pas du tout... enfin, il fallait que j'arrête à un moment, je ne faisais que de me faire du mal et je savais très bien que ce n'était pas une bonne chose. Réellement pas une bonne chose, mais comme toujours, autant bien retourner le fer dans la plaie et se faire bien du mal. C'était une chose que j'aimais bien faire il fallait croire. Ce n'était pas quelque chose que je pensais possible. Mais avec tout ce qui se passait autour... Tout ce qui se passait ici, il fallait croire que oui.


« Je ne peux pas Lily-Rose. Laisse tomber, ça vaut mieux.» Je savais très bien qu'elle ne faisait pas ça pour mal faire, je savais qu'elle était bourrée de bonnes intentions, mais ça ne voulait pas dire pour autant que j'allais être en mesure de faire ce qu'elle voulait. C'était ça le problème, j'avais de l'orgueil, j'avais un sérieux orgueil et bien que ce que je pouvais ressentir en la regardant ,ça ne voulait pas dire pour autant que j'allais me laisser aller devant elle. Ça ne voulait pas dire que j'allais laisser tout ça faire simplement parce qu'elle me l'avait demander. Je ne la connaissais pas assez pour ça et puis de toute façon, je ne pouvais, je m'étais promis d'être fort pour les autres. D'être un pilier. Le but n'étant pas de tomber au plus bas avec ça. Ce n'était pas du tout ce qui était voulu à la base et je n'allais pas donner ça. Pas ça. Pas maintenant. Pas avec elle. Je n'étais pas assez en confiance. «Pas que je flippe...enfin, c'est génétique, cherche pas.» Quoi de mieux que de mettre la faute sur le papounet hein? Bah quoi, je mentais pas non plus, mon père n'avait pas été un homme réputé pour sa facilité avec les gens, bien que l'on l'avait fait épousé Aphrodite, ce qui rendait la chose très bizarre surtout que bon, voilà, je reluquais une fille d'Aphrodite, on ne dira rien sur ce passage, les dieux n'ont pas d'ADN et ça, c'est pour le mieux. Je n'allais pas râler sur ce coup là, mais alors pas du tout. Parce que c'était déjà assez complexe comme ça. Vraiment assez complexe comme ça et je ne voulais pas avoir de soucis non plus. C'était ça le truc. Je ne voulais pas avoir de souci. Et en fait, j'allais en avoir. Certainement. Parce que j'étais moi. Et que moi, bah c'était moi. Mais pour le moment, autant bien mieux se concentrer sur autre chose. « Grande, brune, très concentrée à sa tâche...enfin, c'est ma soeur. Charlie...» Et pouf, dodo de nouveau

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