Bienvenue jeunes padawans. ♥️ Le forum est officiellement rouvert!
Soyez originaux, mes chéris. Priorisez les opposants et les sang mêlés qui ne descendent pas directement des Trois Grands. Nous nous donnons le droit de les refuser. Merci ♥️ Cliquez.
N'oubliez pas d'aller voter ici aux deux heures pour nous ramener pleins de nouveaux amis/ennemis. ღ

Partagez
 

 Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar
Invité
Invité

Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael Empty
MessageSujet: Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael   Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael EmptyVen 10 Oct - 18:44

Dael & Quinny

Rester calme c’est bien joli mais au bout d’un certain point ce n’est plus du calme qu’il faut, oh non, c’est un miracle pour ne pas finir complètement dingue. A supposer de ne pas l’être encore totalement. Vous savez quand on marche dans la rue et que tous les jours, arrivés à un certain passage à piéton le feu est toujours rouge alors on appuie sur le petit bouton qui nous donne le droit de passage. Donc si vous voyez bien, imaginez maintenant que ce feu était vert ce jour-là alors qu’en principe ce n’est pas le cas.

La plupart des gens n’y ferait pas attention mais vous si, que vous dîtes-vous ? Ma journée va être géniale ? En sachant que les autres journées ne sont pas anormalement pourrie. Ou alors ma journée va être merdique ? Pour ma part, j’avais parié sur le second. J’avais raison. Ma journée débutait vraiment bien. Pourquoi ? Oh mais vous allez bientôt le savoir. J’étais partie de la colonie vers midi avec une idée bien en tête, aller dans un grand centre en plein New-York, cela faisait un moment que je souhaitais m’y rendre. Je n’aimais pas forcément manquer des entraînements mais ce jour-là, ce serait comme ça, je pris donc le bus jusque-là rien d’anormal. Ma raison de ma visite à New-York ? Je voulais acheter un cadeau d’anniversaire mais bon, on s’en fiche. J’avais enfilé une tenue plus normale et passe-partout que le t-shirt orange flashy de la colonie des sang-mêlé. J’adore cette idée qu’on porte nos couleurs avec une certaine fierté cependant ce n’est pas exactement mon style.

La couleur ne va pas à tout le monde, que voulez-vous. J’avais donc enfilé un pantalon noir et un top rouge avec une petite veste imitation cuir, et bien évidemment des bottes avec un léger talon, au cas ou il y aurait des monstres qui viendraient se faire botter les fesses. Ainsi donc j’étais parée pour ma virée en ville. Avant de partir j’avais emprunté un Ipod à un demi-dieu et écoutait la musique, le regard fixant l’extérieur. J’ai toujours aimé ce calme. Ce petit moment qui vous appartient rien qu’à vous et dont personne ne peut vous arracher. C’est apaisant et permet de ne plus penser aux autres et se concentrer sur sa petite personne - ce n’est pas toujours mal d’ailleurs. Je laissais mon esprit s’évader et automatiquement sorti mon cahier de dessin et commençais à dessiner, restant dans ce monde dans lequel je pouvais créer ce que je désirais et être celle que je souhaitais, même m’idolâtrer si le souhaitais. Ce n’est pas exactement ce que je fais le plus souvent, mais qui n’a jamais souhaité d’être une personne que nous ne sommes pas, comme une sorte de mise à jour utile et pas le genre sur laquelle on râle pendant des semaines parce que c’est vraiment naze.

Finalement, le bus s’arrêta alors que je dessinais les traits d’un visage. Lequel ? Personne en particulier. Je rangeais mon matériel en vitesse avant de me lever et de suivre le mouvement des gens sortant à cet arrêt. Une fois, les pieds sur le goudron, je pris à gauche puis tout droit - on s’en fiche mais bon, et arrivais vers le grand centre qui m’intéressait. Quelle chance qu’il ne soit pas à l’autre bout de la ville, levant les yeux je remarquais que les nuages se gorgeaient doucement. Il n’allait pas tarder à pleuvoir et je hais la pluie - c’est inutile et fait friser les cheveux. Les miens n’en faisaient déjà la plupart du temps qu’à leur tête, ce n’est pas évident quand même la nature s’y met. Bon, vu que j’ai terminé de râler, je poursuis. J’étais donc à l’intérieur du fameux centre, direction le magasin de gadgets en tout genre, genre breloques et autres. En principe, les gens aiment bien et puis ça fait des souvenirs marrants. Une fois, mon sac plein de petits gadgets amusants et d’un recueil de blague à faire, je ressortais du magasin et allais prendre l’ascenseur. En entrant, je remarquais un homme ayant sans aucun doute quelque années de plus que moi.

Je pris juste le temps de le reluquer par méfiance habituelle avant de me caler dans un coin et d’attendre. L’ascenseur monta, monta, monta, puis il ne restait plus que moi et le brun à l’intérieur s’arrêta en plein milieu d’un étage, en émettant un drôle de bruit et se stoppa net. Je repris mon équilibre avant de froncer les sourcils, heureusement que je n’étais pas claustrophobe bordel. Je m’approchais des petits boutons adorables et appuyer sur la sonnette d’alarme qui... ne marchait pas. Frappant dessus avant classe comme si ça pouvait changer quelque chose à part me faire mal, je laissais échapper un très beau « Bordel ! » et retentais l’expérience en grognant. Secouant la tête, je soupirais et me rendais bien compte que de l’intérieur, on ne pourrait rien faire. Je tournais la tête vers l’homme, lui accordant juste un regard. Inutile de préciser qu’on était bel et bien pris au piège. Sur le ton de la conversation, j'ajoutais « J'espère que tu n'es pas claustro.»
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael Empty
MessageSujet: Re: Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael   Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael EmptyDim 26 Oct - 17:56

Dael & Quinny

C’était stupide de se dire que parfois, il m’arrivait d’être un homme normal. Une personne comme les autres. Un homme qui ferait en sorte de faire tout sans se faire remarquer. Je n’avais pas besoin de me prendre la tête, je n’avais pas besoin de faire trente mille choses, je pouvais juste faire ça et passer pour un homme normal. Je n’avais toujours pas compris le pourquoi j’avais eu droit à tout ça. Bien sûr je criais vengeance à qui voulait bien l’entendre, mais ce n’était pas ce que j’étais réellement. Ce que je voulais dire par-là c’était que comment est-ce qu’un homme sans émotions, mais qui les comprend, qui aime torturer, mais que parfois peut se montrer, disons un peu plus conciliant, pouvait vivre et exister? Comment est-ce qu’un homme comme ça pouvait faire face à la société alors qu’il n’était plus qu’une machine, le reflet de lui alors qu’il avait été peut-être promis à autre chose. C’était ça que je ne comprenais pas. C’était ça que je savais que je ne pouvais pas comprendre. Autant je pouvais chercher, autant je pouvais me questionner,  je trouverais jamais la foutue réponse pour la simple et unique raison que je n’étais pas un homme normal. Je ne pouvais pas me mettre à leur place. Bien sûr, je pouvais jouer le jeu pendant un certain temps, mais ma nature revenait toujours vers ce que j’étais au fond. Ce qui m’avait fait eux. Ce n’était pas moi. Je n’avais jamais rien demandé. C’était juste que je fusse comme ça. Je n’étais pas de ceux qui pouvaient prendre facilement un personnage pour m’en faire une nouvelle vie. Mon essence était tout simplement explosive, instable. Incapable de survivre si elle n’était pas libre. Mais c’était eux qui avaient faire ça. C’était de leur faute tout ça. Ils m’avaient peut-être donné l’occasion d’être un homme complètement libre, de ne pas exister sur les cartes, les bases de données, rien, mais qui voudrait d’une vie pareille si on ne pouvait que vivre grâce aux actes que l’on faisait? Bien sûr, je tentais de donner sens à ma vie en tentant de reproduire les choses que je ne pourrais pas avoir, mais bordel, y’avait toujours un truc qui collait pas. Déjà, il y avait eu cette fille pour le dîner romantique que j’avais fait dans un des appartements que j’ai acheté au fil des ans. C’était ça aussi être moi. J’étais riche. J’avais de l’argent à n’en plus finir et je pouvais en faire ce que je voulais parce que le bunker d’où je venais m’avait fait don de tout son argent et j’avais piraté les autres pour avoir des petites sommes mensuelles qui n’attireraient pas l’attention. Je prenais mes précautions, parce que je savais que j’allais le regretter un jour si quelqu’un savait pour moi. Pour ce que j’étais vraiment. La société me prenait pour un type normal. Daniel Abbott. Et c’était très bien comme ça. Inutile de dire où était le vrai Daniel Abbott, je crois que la plupart des gens l’ont deviné. Maintenant, je devais tenter d’être un homme et non un monstre.



C’était pourquoi j’étais dans ce centre commercial. C’était pourquoi j’arpentais les allées à la recherche de quelque chose. Quoi en particulier? Je l’ignorais. Tout ce que je savais c’était que je devais marcher. Encore et encore. Pour trouver quelque chose que je ne connaîtrais pas, mais dont que je ne savais pas quoi. Je naviguais clairement en terre inconnue et pour ça, je devais dire que ça pouvait m’énerver. Juste un peu. Il fallait que je le dise, parfois, je n’y arrive pas. Tout simplement. Je n’arrivais pas à mettre une image et qu’est-ce que ça pouvait m’énerver. Je savais au fond de moi que je devais le trouver. Je savais que j’en avais besoin. Mais sinon, maintenant, je ne faisais que tourner en rond à la recherche encore et encore de l’unique possibilité. Certains diraient que je réfléchirais trop. D’autres diraient que je suis un maniaque, un fou qui ne sait que de se servir de sa tête et que ça pouvait faire réellement peur. Ou alors, il y avait ma version des faits. Ma version qui servait à dire que si je ne réfléchissais pas, je n’avais plus aucune raison d’être. Tout simplement. Parce que j’avais besoin de quelque chose  à laquelle m’accrocher. Parce que je ne pouvais pas faire autrement sinon. Non, je ne pouvais pas faire autrement et c’était ça qui pouvait être ironique. J’avais besoin de réfléchir pour vivre. J’avais pour habitude de tout prévoir, seulement, je n’avais pas prévu un menu détail dans tout ça. Le fait de prendre l’ascenseur au lieu des foutus escaliers. Je faisais toujours l’inverse avant. Toujours. Et là pour une fois, je ne sais pour quelle raison, j’avais décidé de pendre l’ascenseur, chose que je déteste parce que c’était un espace restreint. Et que ça me rappelait des mauvais souvenirs. Mais voilà que j’allais me foutre dans un et que juste pour faire chier, il tombait en panne. Je serrai les dents et me retournai vers la jeune femme qui était entrée juste après moi. Mon regard glissa rapidement sur elle, le temps de me dire qu’elle faisait une pièce de choix et je croisais les bras.  Avec mon jeans, mes chaussures noires, mon t-shirt blanc et mon blouson de cuir, j’avais l’air d’un homme normal. Peut-être, mais maintenant, je regardai ailleurs, explorant la cabine du regard. Hors de question que je laisse voir que je n’étais pas à l’aise. J’étais maître de moi. Totalement maître de moi. Je la regardai dans les yeux avant de parler « C’est gentil de s’inquiéter pour moi, mais non, je ne le suis pas. J’espère que tu ne l’es non plus parce que franchement, je ne pourrais rien pour toi. Réellement rien.» Je regardais ailleurs un simple moment avant de soupirer. « Daniel, mais les gens m’appellent Dael. Je me suis dit que ça te servirait. On risque d’être prisonniers ici un moment.»

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael Empty
MessageSujet: Re: Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael   Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael EmptyDim 16 Nov - 14:08

Dael & Quinny

J’étais calme. Pourquoi ne pas l’être ? N’ayant pas forcément peur de finir comme dans Resident Evil, je me fichais un peu que l’ascenseur cesse de fonctionner. Pour le coup quelques mots bien rageurs se profilaient dans mon esprit mais à quoi bon ? Je n’étais stupide se mettre à frapper sur les portes en hurlant ne servirait à rien. Maintenant que l’alarme était lancée, il faudra juste attendre et encore attendre. A vrai dire, je ne sais pas si c’était une bonne chose d’être avec l’homme brun ou aurait été mieux que je sois seule. Ce n’était pas par méfiance, après tout, tout le monde peut bien se balader là où il le souhaite - ce n’était pas de mon ressort mais tant qu’à faire j’aurai pu m’assoir et me mettre à dessiner le temps que la situation se débloque. Remarque je pourrais toujours le faire, mais l’envie n’y était pas encore.

Je préférais garder mon calepin en sureté pour l’instant et en dernier recours si on devait rester des heures là-dedans avant de finir folle. C’est pour cela et uniquement pour cela que je venais de lancer la conversation, autant parler, le temps passera sans doute plus vite. Foutu don. Il aurait pu me prévenir que j’allais terminée coincée dans une sorte de boite en métal avec un mec que je ne connaissais pas. Inutile de le posséder s’il ne servait qu’à prévenir un événement particulièrement fort du genre une guerre, des morts... la grande classe surtout plus la vision est puissante puis ma tête me somme d’aller faire un somme dans l’obscurité la plus profonde pour éviter que... je finisse dingue.

En fait, je pense que ma propre destinée me mènerait tout droit à l’asile à moins que je parvienne à contrôler ce fichu don qui ne faisait donc jamais son travail. Mon regard ambré se porta sur l’homme, le détaillant légèrement pour ne pas paraître impolie. Bel homme qui dégageait une aura dangereuse, oui il émanait de lui quelque chose d’étrange. Sans le vouloir, je mordillais ma lèvre en le contemplant, perdue dans mes pensées avant de revenir sur terre. Et oui, Quinny t’es enfermée avec un mec dans un ascenseur tu te souviens ? Visiblement, il n’avait pas non plus l’air très dérangé. Je haussai les épaules. « A ma connaissance, je ne le suis pas. » On verra bien si tu devrais supporter une folle hystérique dans moins de dix minutes ou pas.

Il se présenta. Un léger sourire apparut sur mes lèvres, j’appréciai son initiative et ne pouvais m’empêcher de remarquer qu’il n’avait pas forcément l’air très heureux et pourtant ça se comprenait mais y avait-il autre chose ? Rangeant mes suppositions dans un coin de ma tête, je me présentai donc « Billie-Quinn, mais on m’appelle Quinn. » lui lançais-je de la même façon avec un sourire franc et légèrement amusé. « On peut dire que la chance était avec nous, en effet. » Inutile de me tourner dans tous les sens pour comprendre qu’on allait bien vite déprimer en fait. Il faudrait trouver une occupation, voir un sujet de conversation mais ce n’est pas évident quand on ne connait pas son interlocuteur. Bien sûr il me restait l’option tu t’assieds et tu dessines ce qui te passe par la tête mais ce serait trop asocial à mon goût. Et que dessiner ? Une porte close. Génial. « Et qu’est-ce qui t’amène donc à être coincé avec moi ? Si ce n’est pas trop indiscret. » Il fallait bien tenter quelque chose. Bon sang, les minutes allaient passer très, très lentement - bien trop à mon goût.

J’étais bien contente de ne pas me trouver avec certaines de mes connaissances qui n’auraient pas mis longtemps à devenir dingues à rester enfermé. Je me collais contre un coin, à l’opposé de l’espace que je considérais être celui de Dael. Inutile de se coller déjà qu’on était coincé. Un léger soupire m’échappa alors que je déposais mon sac à mes pieds et me laissais glisser le long de la paroi, jetant de temps à autre un regard à l’homme en blouson. Les escaliers, Quinny, la prochaine fois tu prendras les escaliers. Foutu don. Avec un petit rire sans-joie, j’ajoutai « Celle-là, on ne s’y attendait pas... » elle n’invitait pas de réponses mais parfois il vaut mieux en rire même si ce n’est pas vraiment... comique comme situation. Comme on dit dans une semaine tu en riras, et bien hahah. Je trouvais que je m’en sortais déjà pas trop mal, toujours en me basant sur les différentes réactions de mes connaissances. On fait comme on peut. Qui sait ce sera peut-être plus enrichissant que ce que je pense.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael Empty
MessageSujet: Re: Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael   Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael EmptyMer 19 Nov - 13:27

Dael & Quinny

Je n'arrivais pas à croire que ça pouvait m'arriver à nouveau. Je ne pouvais pas croire que je me retrouvais encore une fois dans ce genre de situation et que je devais faire face à mon passé alors que cette fois, je n'avais rien fait. Je disais ça parce que c'était vrai, je n'avais touché à personne contre son gré depuis un moment. Personne et j'étais sérieux, je n'avais réellement rien fait. Je n'avais été qu'un homme lambda depuis quelques temps et je dois avouer que ça avait été très bien ainsi, mais maintenant, je savais que je n'avais pas été pardonné de tout ce que je pouvais avoir commis, il semblerait que certaines de mes actions soient punies par la société, il semblerait... Et maintenant, il y avait le foutu karma qui rembarquait dans tout ça pour me dire qu'au fond, je n'étais pas au bout de mes peines. Je devais refaire face à mon passé. Mais je ne devais pas rien montrer, parce que de un, je savais qu'il y avait des caméras de surveillance et que de deux, il y avait cette jeune femme dans l'ascenseur avec moi. Chose certaine, ça m'aiderait beaucoup si je pouvais la draguer, qu'elle tombe dans le panneau et s'occupe de moi alors que nous sommes prisonniers là. Et je ne disais pas que je n'allais pas lui rendre la pareille, non pour ça, je l'aurais fait. Je savais rembourser mes dettes quand même. Peut-être pas humain, mais j'avais quand même un sens de l'honneur. Quand même. Et c'était pour ça que je restais comme ça. Que je faisais en sorte que je ne bougeais pas. Je cherchais un truc à lui dire. Déjà, cette fille ne semblait pas avoir la langue dans sa poche et ce n'était pas toujours facile de faire un truc du genre: C'est juste pour le moment, me changer les idées. Après, je n'aurais plus besoin de toi. Non, je ne pouvais pas faire ça avec elle, à moins de sortir ce que l'on pourrait appeler l'artillerie lourde, mais comme je ne la connaissais pas du tout, je ne avais pas ce qui pouvait lui plaire ou non. Et ça pouvait me mettre dans le doute, surtout qu'en ce moment, la seule façon que j'avais de me changer les idées, c'était de regarder les murs. Magnifique, brillant. Je ne savais pas quoi faire. Je n'étais pas claustrophobe, juste les endroits petits m'avaient tellement été imposé lorsque j'étais gamin. La torture et toute ses formes. Après, on dira que le gouvernement est un ange et qu'il aide la population. Mon oeil oui. Donc, je devais vaincre les mauvais souvenirs, tout ce qui pouvait me rappeler ses putains de 16 ans d'existence dans un foutu bunker. Tout ça parce que j'étais coincé dans un foutu ascenseur. Encore quelques minutes et j'allais rouler une pelle à l'autre fille là....

« Billie-Quinn hein, pour peu, je pourrais te chanter Bille Jean de Michael Jackson tu sais. Mais ravi Quinn.»Tout ça n'était que formalité. Je tentais de tâter le terrain pour la connaître. Parce qu'au final, je n'avais qu'un but. Je ne savais pas combien de temps nous allions rester prisonniers là et je n'avais pas du tout envie de le savoir, mais chose certaine, c'était que j'allais tout faire pour oublier que j'étais dans ce putain d'ascenseur à la con et lorsque je dis tout, je disais bien tout. Elle n'était pas très grande pour une femme, mais ce n'était pas la taille, enfin, cette taille-là qui comptait. On me comprend non? Je suis un homme qui aime les femmes, Qui aime beaucoup les femmes même. Une fois après avoir goûter au fruit interdis, on en redemandait encore et encore. La société était ainsi faite. Rien de plus rien de moi. Et ça m'amusait bien en fait, si seulement je pouvais ressentir de l'amusement. C'était ça le problème, rien ressentir faisait en sorte que les mensonges avec les expressions faciales, le ton et tout ça, ça devenait encore plus difficile, mais j'avais eu des cours... Pendant un long moment... dans un bunker... Très loin d'ici. « Tu parles de la chance? J'ai jamais cru à ça. Plutôt le karma.. On dit que le karma est quelque chose de fort. J'ai toujours entendu ça venant de mes parents. Et puis de toute façon, qu'est-ce que ça peut faire hein?» Je me laissais glisser à mon tour le long du mur, autant prendre une position confortable et la détaillai du regard, je m'en foutais si c'était discret ou pas. Et un petit sourire, toujours factice apparu sur mes lèvres suite à sa question, réaction qu'aurait eu un homme normal et que je copiais. « Des trucs de dessin... Ça me change les idées parfois, bien que je sois lamentable. Je tente toute sorte de truc pour changer d'air.» J'avais remarqué des tâches discrètes sur ses doigts et je tentai un truc. Je gardais toujours mon idée première... Et j'en avais une autre même. « Pour passer le temps, tu crois que l'on pourrait jouer à un petit jeu? On se connait pas, mais bon, un jeu des questions, ça aide non?» Surtout pour apprendre à connaître une personne tout en aillant l'air normal.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael Empty
MessageSujet: Re: Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael   Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael EmptySam 22 Nov - 22:06

Dael & Quinny

J’avais beau essayer de me faire à l’évidence que je ne pouvais rien changer  à la situation je me sentais obligée d’y penser quand même. Il fallait que ça m’arrive à moi. Chiant et plus que chiant. Le troisième soupire s’échappa rapidement, alors que j’étirai mes jambes dans la petite cage d’ascenseur. La malchance. Heureusement qu’elle ne me collait pas vraiment à la peau celle-là.

Je n’y ai jamais réfléchi - pas sûr que Dael l’ait fait non plus d’ailleurs - mais les gens qui se lèvent le matin pour aller dire bonjour au canard WC et qui se prennent les pieds dans le tapis, s’étale par terre, renverse ensuite le café sur les vêtements, se prennent un poteau sur le trottoir... et j’en passe évidemment et bien eux on du courage ! Plus jamais je ne rirai au nez de ceux qui se plaindront d’avoir des journées pourries, en fait si, parce qu’en principe - mes principes - il y a toujours pire même lorsqu’on pense être au bord du gouffre. On doit se sortir de là et c’est tout. Bon dans mon cas présent, ça ne marchera pas, à moins de parvenir à défoncer la porte et manque de pot on serait sûrement en plein milieu des étages. Non, il fallait attendre. Épreuve du jour, rester calme. Du coin de l’œil, je remarquai que mon nouvel ami n’avait pas vraiment l’air à l’aise.

Détournant le regard par pur politesse, je fixai les portes qui -normalement, genre quand tout fonctionne - doivent s’ouvrir sur l’étage attendu par les personnes à l’intérieur. Malgré qu’on m’ait adopté, mes parents m’avaient éduqué fermement. Brandon avait toujours insisté là-dessus. L’image qu’on montre de nous-mêmes est notre bouclier et nos yeux les reflets de ce que nous sommes. Il me manquait tellement. Mais ce n’était pas le moment de repenser à mon père adoptif, vraiment pas. Et pourtant que faire d’autres ? La voix de la personne presque inconnue remplit l’habitacle. Un léger sourire sur les lèvres, je secouai la tête, « Je crois qu’on devrait éviter de transformer l’ascenseur en karaoké. » Amusée par ces phrases, j’ajoutai en le regardant « Serait-ce une façon de chercher à détendre l’atmosphère, Dael ? Pourtant ça n’a pas l’air d’être votre genre ou ton genre comme tu préfère, sans vouloir juger évidemment. »

Haussant les épaules, je gardais un sourire en le fixant. Sûr que je le voyais pas vraiment dans un karaoké à s’en donner à cœur joie, vraiment pas même. Bien que je ne parvienne pas à décoder ses expressions, ni son regard. Il n’avait pas forcément l’air méchant (J’étais obligée désolée (a) ), peut-être un peu malmené par la vie mais à part ça... enfin. Je n’étais pas là, par terre, pour faire ma psychologue. Relevant la tête, j’attrapai mon sac pour le ramener plus près de moi. Mes doigts cherchèrent pendant quelques instants avant de sortir un paquet de chewing-gum à la fraise, de vrais délices, en prenant un que je glissai dans ma bouche. Je me tournais vers Dael, lui demandant d’une question silencieuse s’il en voulait. Dans le cas contraire, je remettre mon paquet en place dans mon sac contenant mon nécessaire à dessins. Un petit moment passa pendant lequel j’avais entrepris de mâcher le chewing-gum histoire d’avoir un bon goût fraise sur les papilles. Puis, l’inconnu de l’ascenseur reprit la parole.

Intriguée par son attitude déroutante, je le fixai à nouveau de mon regard ambré. Je haussai les épaules. « Personnellement, je n’ai pas vraiment réfléchi à la question, ce qui se passe, se passe et ce qui doit se passer, se passera. C’est peut-être là une façon simpliste de voir les choses mais ce serait trop compliqué de chercher à chaque fois le pourquoi du comment. Je préfère voir le côté fatalité et simplement se relever et garder en tête que la vie est mal-faite mais qu’il y a d’autres plaisirs sur terre qui, eux, en valent véritablement la peine d’être vivant. Bien que là, je m’égare... » Un sourire d’excuse sur les lèvres, je me tu bercé par le manque de bruit qui n’allait pas tarder à me faire me sentir terriblement seule là-dedans. Heureusement, je n’étais pas dû genre à me dire que je ne reverrai jamais mes proches. Et puis, si ça devait arriver, tant pis. Ah la fatalité, je sais. Sa voix me fit légèrement sursauter. Je relevai les yeux et croisai les siens.

Tiens donc, il avait aussi opté pour le mode on se pose par terre et on attend. Il souriait même. Et bah. La suite me fit lever les sourcils, interloquée jusqu’à que je comprenne comment il l’avait deviné. Observateur cet homme. « L’important c’est l’effet que l’activité procure, le résultat sera ainsi de toute manière positifs. Du moins, c’est ce qu’on aimerait nous faire croire. » Terminai-je avec un petit rire. Je ne préférais pas m’étaler sur le sujet. Mes œuvres restaient secrètes et je préférais cela. Un jeu de questions ? Je fronçai les sourcils avant d’accepter. Après tout, qu’avais-je à perdre. « Très bien, cependant j’ai quelques règles à énoncer : D’abord, tu commences, ensuite j’estime que nous avons le droit à des joker si la question ne plait pas et la dernière règle il faut répondre sincèrement. Est-ce que ça te va ? » Mon regard plongé dans le sien, j’attendais. Il avait raison autant trouver le moyen de passer le temps même si j’avais horreur de parler de moi.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael Empty
MessageSujet: Re: Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael   Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael EmptyVen 5 Déc - 5:27

Dael & Quinny

L'enfermement à la base pouvait me rendre dingue. Déjà que je n'étais pas simple d'esprit, ça n'était pas du tout ce que l'on pouvait penser. Une personne normalement constitué aurait juste tourné en rond jusqu’à ce qu’elle retrouve sa liberté. Elle aurait fait en sorte de se dire que ce n’était pas grave, que tout allait finir par s’arranger. Que même si c’était petit, elle était accompagnée d’une personne et que pour simplement ça, ça pouvait aller. Elle pouvait s’en sortir et se changer les idées. Faire en sorte de ne pas penser à ce sentiment d’enfermement où elle pouvait faire face. Ne pas faire face à cette peur que presque la plupart des êtres humains pouvaient avoir. Ne pas faire face à cette peur où on pouvait perdre facilement le contrôle. J’avais le contrôle, je l’avais toujours dit. J’avais le contrôle, mais ça ne pouvait pas dire pour autant que je ne pouvais pas devenir dingue. Et j’avais un problème vis-à-vis ça. Si je devenais dingue, je ne donnais pas très longtemps à vivre à la jeune femme près de moi. Le problème était que j’étais déjà instable à la base et voilà que l’on me retirait une autre brique à mes fondations précaires. Qu’est-ce que ça peut faire de positif à votre avis? Je savais que je n’étais pas sain d’esprit, que j’étais un fou qui ne faisait que rien faire d’autre que d’agir et ne pas réfléchir. Mais l’impulsion, ce sentiment de puissance lorsque vous êtes au-dessus de tout, vous n’avez pas idée à quel point ça peut être littéralement jouissif pour une personne comme moi. Une personne qui a perdu seize années de sa vie dans un bunker à se faire torturer pour se faire arracher des secrets dont j’ignorais l’existence même et aussi, me faire entraîner contre mon gré pour être un soldat à la botte de mes bourreaux. Est-ce que ça pouvait être une vie ça? Est-ce que l’on pouvait vivre comme ça sans le moindre remord? Est-ce que c’était faisable? Je ne pouvais pas répondre à ça, je ne pouvais pas ressentir ce genre d’émotion. Tout ce que je pouvais ressentir, c’était les sept péchés capitaux. Ça et seulement ça. Et je savais que je devrais avoir honte, que je devrais me sentir minable, mais à vrai dire, je pouvais être bien. Tant aussi longtemps que je pouvais avoir le contrôle. Et pour le moment, il ne m’échappait pas. C’était moi qui le menais. Donc pour le moment, cette jeune fille n’avait rien à craindre de moi. Parce que je savais très bien que si je craquais, je courrais à ma perte et ce n’était réellement pas mon but. Je pouvais me servir de ce que j’avais pour garder la tête froide. Je pouvais me servir de mon intelligence et de ma ruse pour rester calme, mais combien de temps, qui pouvait réellement le dire? Je ne le savais pas moi-même alors qui pouvais réellement le dire?

« Je n’avais pas l’intention de transformer notre charmante prison en radio ambulante, n’ai crainte. Déjà, la chanson, ce n’est pas un de mes talents.» Elle avait un sens de l’humour. Je commençais tranquillement à la cerner et comprendre… la comprendre. Je le devais, c’était elle ma source de distraction, la seule source de distraction possible et je devais la saisir comme si j’étais un assoiffé dans le désert qui venait de trouver de l’eau. Je devais faire attention, je pouvais facilement voir partir ma bouée de sauvetage aussi rapidement que je pouvais l’amener à moi. Je jouais un jeu. Je n’étais peut-être pas le meilleur, je le conviens, mais qui ne tente rien n’a rien. Et puis, je pouvais simplement lui donner ce que je pouvais donner aux autres. Une façon de passer le temps et des mots, charmeurs, mais froids comme la glace à l’intérieur. Je ne ressentais rien, aucune chaleur, aucun bien, rien. Et jamais rien. Seulement là, je devais faire face à mes vieux souvenirs. Ce n’était pas de la peur, que l’on soit clair. Ce n’était pas de la peur, c’était des mauvais souvenirs que je ne pouvais pas contrôler et qui pouvait me rendre particulièrement violent. Parce que c’était toute la rage que je pouvais avoir contenu durant des années. « Je tente effectivement de rendre les choses agréables pour nous deux, vu que nous sommes coincés ici. Je me disais que ça serait mieux. Même si ce n’est peut-être pas mon genre.» Jeune fille avec du mordant, certes. Je tentais d’apprivoiser. De voir ce que je pouvais faire. Elle était facile à suivre néanmoins, elle suivant un chemin bien bien précis et je pouvais le voir sans trop forcer, ce qui était ma foi une bonne chose. Je devais simplement rester dans mon rôle et tout irait bien. Je le savais que tout irait bien de toute façon. Pourquoi? Parce que ce n’était pas la première fois que je pouvais faire ça. Est-ce que je pouvais me prendre la tête? Nah, pas du tout. Je faisais juste ce qui devait être fait. Et après ça, c’était tout. Lorsqu’elle sortit son paquet de chewing-gum, je refusais d’un petit signe de tête. C’était mal si j’en prenais un. Je pouvais laisser des traces et je me devais d’être incartable et introuvable. Et si je prenais ça, il en restait des empreintes de mes dents et  de ma salive. Autant elle pensait bien faire, autant moi, je ne pouvais pas me permettre de gaffer.  « Philosophe à tes heures hein? Faut laisser aller… même si parfois le contrôle… avoir le contrôle, C’est ce qu’il y a de mieux.» Je levais les yeux au plafond cherchant je ne sais quoi à vrai dire. Je cherchais un truc, une sortie peut-être? Nul ne pourrait le dire. Et puis, elle me répondit… À mon jeu.« Je n’ai aucun soucis avec ça. Donc, comme j’ai proposé l’idée, je peux commencer : Que venais-tu faire ici aujourd’hui?» Une petite facile pour commencer et après, nous verrions.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael Empty
MessageSujet: Re: Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael   Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael EmptySam 10 Jan - 19:51

Dael & Quinny

La vie nous oblige toujours à être sur nos gardes si l’on ne veut pas mourir pour un oui et pour un non. Mon père pensait que l’important c’était de vivre en soutenant toujours ses idées et en montrant à quel point nous pouvions être fort mais aussi conciliant. J’ai toujours aimé recevoir ses conseils. Je ne prenais pas conscience au départ. Je ne comprenais pas pourquoi il tenait à ce point-là à me faire passer certains de ses savoirs ou codes, modes de vie, enfin tout ce qui caractérisait mon père adoptif. Plus je prends de l’âge plus finalement je comprends à quel point il avait raison de se montrer toujours sous son meilleur jour. Même quand c’était dur, il se montrait implacable et impassible même lorsque nos gardes venaient lui raconter mes dernières escapades qui ne lui plaisaient absolument pas. Toujours ce même regard. Ce n’était pas un regard froid. On ne voyait pas non plus une étincelle d’amour au fond de ses prunelles. Il était maître de ses émotions à tout instant. Encore aujourd’hui, j’aimerais pouvoir lui ressembler, car ce n’était pas qu’une statue froide et vide d’expressions.

Mais un homme qui savait ce qu’il se voulait et n’hésitait pas à donner de la voix pour faire entendre raison. Je suis certaine que s’il n’avait pas été tué, il aurait fait un grand chef, un leader. Oh je me doute bien qu’il n’était pas parfait, ma mère le disait souvent d’ailleurs, mais il avait un petit quelque chose que même s’il me punissait, je ne pouvais pas lui en vouloir. Il faisait tout cela pour moi et mon frère. D’ailleurs, il avait bien cédé à sa femme pour recueillir le petit bébé que j’étais. Pourtant qui aurait pensé qu’après leur fils, il aurait eu envie de tout recommencer avec une fille dont il ne savait si ce n’est son prénom. Mon estime pour lui est énorme. Maintenant qu’il est mort, je comprends enfin le sens de ses paroles. Pourtant j’aurai aimé pouvoir lui prouver de son vivant que je pouvais devenir la femme qu’il voulait que je sois depuis que je suis haute comme trois pommes.

Mais je n’ai pas pu. On pourrait facilement dire que j’étais bien trop jeune pour comprendre le sens de toutes ses paroles, et c’est sans doute le cas, il me manquait sacré bonne dose de maturité et d’expérience de ce monde qui n’est clairement pas aussi bon qu’on aime le dire. J’ai conscience qu’ils m’ont caché beaucoup de chose de ma vie d’avant. Ils n’ont jamais répondu à mes questions. Qui était ma mère ? Pourquoi m’avait-elle abandonné ? Ils ne m’ont jamais rien dit. Je reviendrai un jour à la charge, je me dois de savoir et pas seulement pour moi. Mais ça, on n’y reviendra plus tard. Un de ses apprentissages me forçait à ne pas ignorer les personnes. Une raison pour laquelle, je ne faisais pas comme si je me retrouvais toute seule dans cet ascenseur et ne détournais pas le regard sur le plafond ou le petit tapis. De toutes manières, étant donné les circonstances, je préférais profiter d’un peu de compagnie tout en espérant que la panne se termine rapidement.

Sans être claustrophobe, je n’étais clairement pas fan de rester cloitrée entre quatre murs. Un petit rire m’échappa, « Quel dommage. En te voyant, je suis pourtant certaine que tu as sûrement un registre musical impressionnant. » Non effectivement ça ne devait pas être le genre de mec à terminer dans les bars karaoké. Moi-même n’étant pas forcément la première à chanter, je n’allais rien dire là-dessus bien que pour déconner ça peut être très amusant et on se fiche royalement de faire se retourner dans sa tombe un auteur. Qu’importe. L’important c’est de s’amuser lorsqu’on le peut. Mais pas dans cet ascenseur quand même pas, je ne suis pas tordue à ce point-là. Ce n’était que le temps d’échanger avec cet inconnu, passer le temps tout simplement sans se poser trop de questions. Impossible de savoir à qui j’avais affaire et puis lui non plus ne devais pas savoir. Je ne me méfiais pas vraiment de sa présence, d’une part parce que je sais me défendre et d’autre part car ce ne serait pas malin de tenter quelque chose ici dans cette situation. Alors, mes muscles n’étaient pas tendus.

J’attendais avec la patience qui m’avait été donné à la naissance. Un trait de caractère assez rare chez les demi-dieux, cela dit tous ne sont pas des puces électriques, qui bougent dans tous les sens. Je fronçai un peu les sourcils. Pas son genre. Alors quel était son genre ? Frapper le premier venu ? Hum, haussant les épaules, je ne cherchais pas à savoir ce qu’il sous-entendait par-là. Peut-être était-il juste le genre de mec coincé comme pas deux, qui sait. Cela ne me regardait pas, vraiment pas. Je le regardais en plissant un peu les yeux, cette façon de parler du contrôle. Oh ouais, il ne devait pas être le genre à se laisser mener par le bout du nez. « Je te crois sur parole néanmoins je préfère quand même pouvoir accorder ma confiance aux gens. Tu devrais essayer. » lui fis-je avec un petit clin d’œil amusé. Peut-être bien un poil taré sur les bords mais bon, tant qu’il ne montrait aucun signe de danger.

J’étendais mes jambes, mon sac près de moi, la tête appuyé contre la paroi. Question facile effectivement. Un petit sourire sur mes lèvres, je montrais le petit sac de courses à mes côtés. « Je venais faire le plein, mais on dirait que je n’ai pas su trouver les bonnes heures pour venir. J’aime bien avoir de la réserve, ça m’empêche d’être prise de cours. » Je posai mes yeux sur lui, « Tu vas me dire que c’est une question facile, mais et toi ? Je peux me tromper bien évidemment mais toi comme moi, je ne pense pas que tu viennes souvent ici. » Question innocente évidemment sur le ton de la conversation mais quelques détails chez lui me troublait assez pour que ma curiosité se mette en marche. Oh et puis, vu l’absence de bruit extérieur, je supposais que le temps de la libération n’était pas encore venu. Alors ce serait plus tard pour les vraies questions demandant une vraie réponse.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael Empty
MessageSujet: Re: Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael   Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael EmptyDim 1 Fév - 21:00

Dael & Quinny

Je pouvais clairement le dire, ce n'était pas une partie de plaisir de rester là, sans porte de sortie. Déjà que le plaisir, je ne pouvais pas clairement le connaître alors, pourquoi est-ce que je pouvais dire ça? Je me basais sur quoi pour tenir des propos de ce genre? Simplement que je savais que ce n'était pas tout à fait ce que je pensais et que je ressentais... quelque chose, une sensation que j'avais vécu auparavant durant les seize années que j'avais passé enfermé dans un bunker comme si j'étais un monstre, une personne qui ne devait pas exister parce que je ne pensais pas que lorsque j'avais cinq ans, que je pouvais être monstre. Je n'avais pas le potentiel pour ça. Ce potentiel, ils l'avaient développé chez moi. C'était de leur faute à eux, mais ça, ils ne s'en sont pas rendu compte. Pour eux, lorsqu'ils m'avaient capturés, lorsqu'ils m'avaient torturés comme ils l'avaient fait, pour eux, c'était la façon d'enrayer la menace. De la torturer pour qu'elle se retourne de camp et qu'elle devienne une arme pour assouvir leurs desseins qui n'étaient certes pas mieux que ce que l'on pouvait penser. Bien entendu, ils avaient mal-calculé leur coup, ils n'avaient pas vu qu'à la place de faire une arme, ils avaient créer un monstre et ça personne ne l'avait vu venir. Pourtant, il y avait tellement eu de haine dans ce bunker de la part de tout ceux qui y étaient retenus contre leur gré alors pourquoi est-ce que ça serait différent parce que l'on se faisait entraîner, parce que l'on était loger et nourri. Parce que nous étions là et que nous devions faire ce qu'ils voulaient bien que l'on fasse et que l'on avait pas droit de regard sur ça. C'était ça ma vie. C'était ça que je devais faire et je ne devais rien dire parce que je savais que je pouvais le regretter et voilà quoi. C'était simplement ça. Et maintenant, j'étais un homme sans regret, sans humanité, un homme qui n'avait pas sa place dans ce bas-monde, mais qui était quand même parce que nous n'avions pas le choix de vivre avec lui. C'était ça que je pouvais avoir et j'en étais pas du tout fier. Je ne pouvais pas ressentir ce genre de trucs de toute façons, mais il fallait bien que je m'exprime. Et C'était ce que je pouvais faire. Non, je ne pensais pas qu'un jour, je pourrais en arriver là. Et je devais vivre avec ce que l'on avait fait de moi,, ce n'était pas mon choix, juste que je devais le voir et l'accepter parce qu'il était trop tard pour se changer et de toute façon, je n'avais jamais eu les cartes de mon destin en main, donc, ce n'était pas pour rien que j'étais comme ça. Mais bon sang que j'allais devenir fou à force de rester ici et ne rien fait. Je devais le dire, c'était à devenir comme moi... Cette situation. Je ne pouvais pas en rester là, je me devais de réfléchir, mais rien ne venait. Et je savais que ce n'était pas de la panique. Je ne pouvais pas la ressentir.

Un sourire faux s'étira sur mes lèvres alors qu'elle pouffait pour me dire qu'elle pensait que j'avais un répertoire énorme. Pas tout à fait. Je connaissais d'autres genre de sons, la musique que je pouvais écouter était des pièces faites par des grands compositeurs de classiques tels que Mozart et Beethoven pour ne nommer que ceux-là. Mais bien entendu, je ne passais pas que mon temps à écouté ce genre de musique que la plupart des mortels auraient bien qualifié d'ennuyeux à souhait. Mais bon, nous n'étions pas de ce genre de gens, non. J'étais un être différent des autres, un être qui repoussait lentement les limites que l'on pensait que l'on pouvait avoir et je savais qu'au fond, ça me plaisait bien. Que j'étais bien avec ça comme je pouvais l'être avec moi-même. « Je suis un amateur de musique classique pour tout dire.» Cela pourrait clore la discussion, je n'étais pas un homme comme les autres, c'était ça que ça voulait dire. J'étais différent. Et plus la conversation allait avancer, plus elle allait se rendre compte que j'étais un spécimen. Et qu'elle n'allait pas s'en sortir si facilement. Oh non, pas si facilement, parce que je savais que nous allions rester là encore un moment et je me faisais un plaisir de faire quelques trucs que je ne pensais pas que je pourrais faire. Mais bien entendu. J'attendais encore dans l'ombre. Attendant de voir si je ne pourrais pas saisir une occasion pour me détendre. Et faire en sorte que j'arrête de penser que j'étais coincé dans ce stupide ascenseur.« J'ai l'habitude de tout contrôler. Je suis un solitaire qui travaille pour ma propre personne. C'est ça que j'aime.» Je n'avais pas besoin de lui dire ce que je pouvais réellement faire dans la vie pour gagner mon argent, ça n'avait pas tout à fait sa place ici et de toute façon, on pouvait bien passer le temps à parler d'autres choses. Je prenais le soin de la détailler pour mieux apprendre à la connaître, mais ça ne voulait pas dire que ça allait marcher tout le temps. J'attendais de voir dans tous les cas. Parce que l'observation était la meilleure arme que je pouvais avoir. Je ne pensais pas a devoir me battre pour le moment. « C'est effectivement une question facile.» Je croisais les bras avant de poursuivre, le regard légèrement fuyant vers le plafond me disant que l'on pourrait toujours sortir de là si l'envie m'en prenait. Mais bon, je n'avais pas envie de montrer mes talents d'acrobate. Mais ça n'empêchait pas que je ne savais pas quoi lui dire parce que je ne savais même pas pourquoi j'étais là à la base. Du coup, il fallait mentir. Est-ce que je pouvais dire que je savais mentir? Tout à fait. Elle ne savait pas qui j'étais et j'étais aussi le maître de mon visage. Alors qu'est-ce que ça pouvait bien faire. « Je suis venu pour acheter un bijou à ma petite-amie. Elle m'en veut parce que j'ai oublié son anniversaire, donc je suis là pour me repentir.» Une excuse classique, mais il semblait que c'était quelque chose de nos jours ça. Les mauvais petits-copains et qui devaient se faire pardonner pour les choses que l'on devait pas. Je lui adressai un petit sourire contrit du genre, ouais ça m'est arrivé aussi avant de bouger un peu pour changer de position. « Que fais-tu dans la vie et avant que tu me repose la même question, je suis prof pour les agents du FBI» Une belle carrière qui pouvait faire en sorte de dire que j'étais un mec en forme et qui pouvait faire des acrobaties si besoin est... Et C'est là que je sortis une cigarette de mes poches avant de soupirer «Une vraie drogue ce genre de chose.» J'avais failli oublier la règle d'or. Ne pas laisser d'ADN partout où j'allais.
lumos maxima

avatar
Invité
Invité

Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael Empty
MessageSujet: Re: Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael   Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael EmptySam 14 Fév - 14:45

Dael & Quinny

On peut toujours dire que ça pourrait être pire. Dans cette situation pour le moins inconfortable pour une demi-déesse qui, disons, n’a jamais eu la réputation d’être championne du monde d’immobilité. Les minutes s’égrainèrent et rien ne se passait, à part le fait que l’homme et elle s’étaient mis à discuter doucement autour de sujets innocents et simples. Pourquoi tout compliquer après tout ? Cette solution passagère n’était que le fruit d’un but relativement simple - faire passer le temps. Et ça, ils en avaient bien besoin plutôt parler de tout et de rien que de se regarder dans le blanc des yeux ou pire s’ignorer royalement en espérant que les techniciens débloquent l’ascenseur le plus vite possible. Quinn ne savait pas combien ça pouvait prendre de les faire venir et débloquer ce maudit petit moyen de monter et descendre dans un grand centre. Le comble restait évidemment que ça tombe sur eux, alors que tous les autres avaient pu sortir juste avant. Remarque, c’était mieux ainsi s’il avait été rempli à ras bord, ils se seraient sentis un peu à l’étroit, alors que là, ils avaient presque toute la place qu’ils souhaitaient sans pour autant s’allonger et attendre patiemment. Mais bon, la brune parvenait tout de même à étirer ses jambes de leur long et s’étaient bien suffisant pour éviter les crampes ou les fourmis dans les jambes. La patience n’était pas un souci pour elle, mais le simple fait de penser qu’ils allaient peut-être rester coincé assez longtemps pour ne plus savoir quoi se dire, la laissait perplexe et un peu anxieuse. En principe, la jeune femme savait y faire avec les inconnus, d’ailleurs elle n’avait jamais eu la langue dans sa poche, une raison pour laquelle son père n’avait jamais manqué de l’embarquer dans ses « obligations » familiales. Son grand frère adoptif n’en raffolait pas du tout, d’ailleurs arrivé un certain âge, il trouvait toujours une excuse pour ne pas y venir - des devoirs en retard, des matchs... Quinn enviait la liberté qu’il avait. Elle suivait un cursus sans trop de complications vu son âge, mais son frère était déjà à l’université alors il faisait un peu ce qu’il voulait. Et leur mère avait presque pitié de devoir le convier pendant ses courtes vacances à affronter tous les dîners officiels en compagnie de sa famille.

Étant l’aîné il aurait du y participer, mais bon, son père avait une roue de secours et celle-ci c’était Quinn. La charmante petite brune en paraître du moins. Le reste du temps, elle se comportait comme une petite fille capricieuse qui ne supportait pas qu’on lui dicte des choses. Une des raisons pour lesquelles, elle aimait se rebeller et faire tourner en bourrique les chefs de la sécurité de la famille. Bien que ce soit un comportement totalement immature, la jeune brune en avait eu besoin pour s’évader quelques instants et croire qu’elle avait toujours la possibilité d’agir comme bon lui semblait que sa liberté n’était pas entachée. Alors évidemment, parfois on lui laissait faire, ne disant rien sur ses escapades même si les gardes du corps n’appréciaient pas cette manière laxiste du père de la jeune femme de pardonner son poste qui encombrait leur vie de famille. Bien sûr qu’elle était plus que reconnaissante à sa mère et son défunt père de l’avoir adopté et permis d’avoir un début de vie parfait avec une affection particulière. « La solitude ne te pèse donc pas ? » demanda-t-elle avec une curiosité sincère. Il lui paraissait toujours étrange de voir des solitaires. Ne ressentaient-ils pas un certain vide ? A force d’affronter les épreuves de la vie tout seul, ils devaient bien avoir quelques regrets. C’est pour cela que la fille d’Apollon s’intéressait beaucoup à sa réponse. Elle ne doutait pas des avantages à être seul mais tout de même.

Un petit sourire s’afficha sur son visage à la réponse de Dael. « Et bien effectivement ta petite amie ne doit pas être ravie que tu l’aies oublié. » Un petit rire lui échappa en constatant que les mecs étaient bien tous pareils. Avant de reprendre son sérieux et hocha la tête, impressionnée par son job. « Et bien rien d’aussi impressionnant que toi. Je suis une artiste. » Ce n’était pas un mensonge puisqu’elle aimait tout particulièrement peindre, dessiner, voyager, pour le reste disons que est-ce que le fait d’être une demi-déesse qui se défendait contre des monstres pouvaient constituer un job. Elle compléta tout de même ses propos, en ajoutant un petit détail, vu qu’elle ne paraissait pas exceptionnellement âgée. « Enfin pour le moment, je ne suis qu’étudiante mais j’ai déjà vendu quelques toiles ou étais engagée par des magasines. » La jeune femme fronça instinctivement le nez en le voyant avec son paquet de cigarette ne donnant que des indices sur ce qu’elle pensait de cette pratique. « Je n’ai jamais touché une clope. Et je ne le ferai jamais.» déclara-t-elle, en haussant les épaules, était donc bien incapable d’appuyer ou contrer ses propos. C’était son choix de vie. Si oui elle avait passé une partie de son adolescence à trainer dans les boites de nuit, fumer n’avait jamais été son délire, ni même prendre de la drogue. Ces choses-là ne lui conviendraient jamais et jamais elle ne pourrait s’abaisser à en consommer. Son père pourrait revenir d’entre les morts pour lui flanquer une raclée. Il lui avait raconté que son propre père était mort d’un cancer qui s’était rapidement étendu à tout son organisme et donc pour lui, la logique était que fumer le tuerait de la même manière et ce serait de même pour ses enfants.

Quinn ne savait pas si Josh avait déjà fumé mais dans un sens ça ne l’étonnerait pas, il avait aussi tendance à provoquer leur père pour lui montrer qu’il ne pourrait pas contrôler sa vie, bien qu’il puisse être qualifié de bon fils, qui rendrait fier n’importe quel père. « Est-ce que tu fumes pour une raison particulière ? » Quinn avait déjà forgé son propre avis sur la question, quand à douze ans, son père adoptif était venu lui donner ses indications sur la clope et ses méfaits. La jeune femme l’avait rapidement rassurée que ce n’était pas du tout son genre de s’en mettre une au bec. Elle n’aimait ni le goût, ni l’odeur. Et tenait trop à sa santé physique pour terminer presque comme une asthmatique. La jeune femme releva la tête en entendant un déclic dans l’ascenseur, son regard croisa celui de Dael. Ah ... peut-être que les techniciens s’étaient mis au travail ? Elle l’espérait vraiment. Il lui tardait de retourner à la colonie. Jetant un coup d’oeil à Dael, elle se demandait si elle se souviendrait assez de son visage pour le dessiner dans son carnet secret... sûrement. Il deviendrait l’inconnu de l’ascenseur. Un titre très prometteur et bourré de prestige... ou pas.
lumos maxima
Contenu sponsorisé

Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael Empty
MessageSujet: Re: Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael   Laisser faire le destin... mais quelle connerie ! Pv. Dael Empty

Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Mais pourquoi m'en faire ? La rue, j'connais. [Ft. Penny]
» Fils d'Ares mais machairophobe, faut le faire !
» Elle est devant toi, C'est la vie Pv Déesse de la connerie
» Prends entre tes mains ton destin [Freya]
» Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroes of Honor :: Corbeille du forum :: Les RPs Terminés-