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MessageSujet: " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤   " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤ EmptyMar 11 Nov - 23:22


Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Jayson & Morgane

" Tu es à moi et moi seul ... "

Mon humeur du moment ? Instable ? Énervé ? Jaloux ... Non, je ne peux pas être jaloux, je ne l'ai jamais été, je peux avoir ce que je veux, quand je veux. Mais pourtant oui, quelque chose me dérangeait et pas qu'un peu, en temps normal je ne me saurais même pas intéresser à ce problème, j'aurais tourner la tête pour aller voir ailleurs, car on peut toujours aller voir rien ailleurs. Rester statique n'est pas quelque chose qui m'est propre, non je ne vais jamais cueillir dans le même jardin donc encore moi y revenir pour prendre soin des fleurs. Même si certaines fleurs en valent la peine, comme c'est le cas maintenant mais je ne saurais dire pourquoi je m'emporte autant. Peut être parce que je n'ai pas eu le plaisir de torture ou tuer quelqu'un depuis un petit moment maintenant. Les partisans doivent se faire discret pour le moment, donc je ne peux pas m'amuser à kidnapper, torture et renvoyer quelqu'un qui m'a bien énerver en petits morceaux à son propriétaire. Oui l'inactivité des partisans pour le moment me met à bout, alors lorsque le sujet de Morgane m'est parvenu jusqu'aux oreilles, je peux vous dire que j'ai explosé de rage, à en foutre en l'air un bar entier, bon je me suis défoulé quoi, même si j'ai ramassé beaucoup de coups, ça m'a fait du bien.

Maintenant, ce qui m'apporte c'est de trouver Morgane et d'en parler avec, car oui apprendre qu'elle fréquente un autre garçon, je veux dire pas dans le sens où ils se voient de temps en temps, non apparemment ils seraient complètement collé tout le temps en ensemble. QU'ES CE QUE J'EN AI FAIRE ? Je veux pas qu'un sale type autre que moi pose les mains sur elle, appelle ça jalousie, possession ou j'en sais foutre rien mais il est clair que j'irais lui faire la peau au type une fois que j'aurais discuté avec elle. Dire que ça me tourne dans la tête depuis quelque temps, je sais qu'on sortait soit disant ensemble, enfin c'est plus elle qui pense comme ça que moi, au début c'était un plan cul comme un autre pour moi. Mais elle a quelque chose de différent des autres filles que j'ai pu fréquenter, d'ailleurs encore heureux qu'elle ne puisse pas lire les pensées. Bref, je pris la route en moto direction l'Empire States Building, elle a apparemment passer la nuit dans l'un des hôtels proches du monument. Oui j'ai eu mes informations, du coup je m'y rends, déjà que ça fait presque une semaine qu'on ne sait pas croiser, j'avais à faire et elle aussi surement... En espérant que ce n'était pas avec ce fameux type, quand bien même soit un partisan, je n'ai jamais réellement considéré les autres partisans comme plus qu'un coéquipier de combat alors en tuer un ça ne me posera pas problème. Je me suis donc garé sur un parking avant d'entrer dans l’hôtel sans passer par la réception, grimpant directement au troisième étage de l’hôtel pour aller frapper à la porte 393. Avec une impatience hors du commun, je toquais plusieurs fois à la porte, le regard assez sombre ne voulant, au combien jamais, exprimer ma tristesse mais plutôt ma colère puis ça m'allait bien, paraîtrait que ça me rende sexy alors autant en profiter pour jouer cette carte là. Donc, attendant qu'elle ouvre la porte, je me suis mis à faire les cent pas devant la porte en imaginant déjà de quelles manières j'allais torturer le type qui tourne beaucoup trop autour d'elle.
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MessageSujet: Re: " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤   " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤ EmptyMer 12 Nov - 0:05

Jayson ∞ Morgane
Je détestais être seule à l’hôtel, le vent dans la charpente avait quelque chose de profondément inquiétant, déambuler dans les couloirs à la recherche d’une âme qui vive, génial le plan du jour. Je savais que j’aurais dû aller chercher Adrian et le ramener ici. Ah mais pourquoi s’était-il cassé aussi ? Certes, je ne peux pas dire que c’était silence radio, comment rester sourd  à mes menaces de morts, loin d’être véridique, s’il ne répondait pas à ses textos. C’est bien beau d’être un guerrier, de faire le fanfaron sur le champ de bataille, en fait j’en sais rien, d’aussi loin que je me souvienne je ne me suis jamais battue au côté d’Adrian. Premièrement parce que tien comme c’est bizarre je ne me bats, les tâches de sang c’est la merde à enlever et je n’ai pas vraiment les habits fabriqués à la chaine par des chinois sous-payés. Deuxièmement, parce que la seule fois où je n’avais pas mon porte clé et que j’avais essayé de lui filer un coup de main, il m’avait lancé un tel regard voulant dire tu bouges je te hurle dessus. C’est dingue mais j’étais resté dans la voiture à bouder loupant tout du combat sans doute formidable de mon meilleur ami. Pour en revenir  à sa non présence ici, monsieur avait un truc à faire, ils avaient tous des trucs à faire Jayson en première ligne. Ils devaient tous s’être passer le mot, tien ignorons la petite Blake, t’as utilisé quoi comme excuse toi ? J’ai un truc à faire. A moi aussi. Géniale, je les adore, je devrais même essayer de faire la gueule cinq minutes pour leur faire les pieds, oui enfin si ça marchait comme à chaque fois. Ce serait un peu catastrophique, enfin on est habitué au fait que je sois une catastrophe ambulante. Pauvre Dael quand j’y pense, il avait dû m’aider à remplir le garde-manger. Sauf que comme dans tous les endroits publics, il y a des imbéciles de cafteurs, et je n’avais pas eu spécialement envie qu’on me tombe dessus parce que je nourrissais les souris. C’est du passé en plus, j’avais retenu la leçon. A quel prix, mon père avait vu la note avec pleins de chiffres, et je crois qu’il m’avait même demandé si j’avais acheté une maison pour Adrian et moi. Bah oui, quelle bonne idée… Non pas vraiment, j’aurais donné n’importe quoi pour voir l’expression d’Adrian s’il avait été là quand Papa avait posé la question. Manque de bol, il avait un truc à faire. Je ne le pistais pas, à quoi bon tracer son portable, peu m’importe où il se trouvait, j’étais contrainte d’attendre en étant parfaitement seule dans cet endroit.

Pourquoi avoir choisi l’hôtel plutôt que la demeure familiale, parce que c’était la semaine de gros contrat pour mon père et le moindre bruit le faisait piquer une crise. J’étais partie le temps que, à mon grand regret mais bon je sais quand même subvenir à mes besoins seule, et avec une carte de crédit, ne l’oublions pas celle-là. Donc ma journée avait été vraiment très remplie, j’avais dû passer tout mon temps libre à faire les boutiques, la collection de fringue sur le canapé le démontrait aisément. Et à présent, il y avait un film en fond dans le salon, tandis que je me déshabillai pour aller dans la salle de bain. En soit rien de très passionnant. Sauf que Papa trouva que le moment devait être bien choisit pour déranger sa fille. Sauf que mon père lorsqu’il est au téléphone, ce n’est pas cinq minutes, j’avais le droit à des questions, des milliards de questions. Certaine simple comme tu as mangé quoi ? D’autres bien plus compliqué comme l’utilité d’un médicament dont le nom est imprononçable. Alors à force de me torturer les méninges, croyez moi bien que j’avais zappé ma tenue quelque peu légère. Lorsque quelqu’un s’acharna sur ma porte, j’eus un mouvement de recul. Pourtant, je m’approchai pour ouvrir cette porte, traversant pour cela tout l’appartement. Je penchai la tête sur le côté en observant Jayson faire les cent pas devant ma porte. Marmonnant un  « je te rappelle » à mon père, je coupai la conversation audio. Déjà parce qu’il y avait de très forte chance que je sois totalement déconcentrée si Jayson était là et parce qu’il avait l’air assez soucieux. Quoi que le mot ne convenait pas, prêt à déclencher à lui tout seul une troisième guerre mondiale. Oh non d’ailleurs, s’il pouvait me laisser en dehors de ces guerres, moi je fournis tout le fric qu’il veut, je ne participe pas et je ne veux rien savoir. Pendant quelques secondes, je suivis chacun de ces pas dans le couloir me demandant ce qu’il fichait là en fait. J’aurais été moins surprise de voir Adrian, non j’avoue que la présence de Jay ici me déplaisait. Non pas que je n’ai pas envie de lui sauter au cou et de l’embrasser, c’est clair que je le voulais. Ce qui m’embêtait c’était plutôt qu’il toque à des portes au hasard. Si c’était une façon de serrer des filles, je trouvais ça dégueulasse sans pouvoir vraiment dire quelque chose. De toute façon, je n’allais pas rester à le regarder marcher toute la nuit. Super le plan sinon. Qu’est-ce que je pouvais bien dire à part «  tu comptais tirer ton coup avec qui cette fois ci ? » Pas très sympathique comme début de conversation, ça finirait en dispute et je finirais dans son lit comme à chaque dispute. Pathétique, ouai j’en ai conscience. Du coup je tentais de l’aider dans son problème, puisqu’il avait l’air en colère, autant le faire parler, si ça pouvait l’apaiser. Je n’étais pas non plus une salope et je l’aimais assez pour mettre de côté la douleur qu’il provoquait à chaque fois qu’il dérapait, ce qui n’était pas rare en fait.

« T’as pas l’air serein » c’est le cas de le dire, félicitation Morgane, je reprenais donc, histoire qu'il ne me prenne pas pour une débile. Déjà qu'il jouait assez facilement avec mes sentiments, si en plus il se disait tien elle est con, je donne pas chère de mon couple «  Tu veux m’en parler ? »
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MessageSujet: Re: " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤   " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤ EmptyJeu 13 Nov - 22:21


Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Jayson & Morgane

" Tu es à moi et moi seul ... "

Moi qui pourtant dirige toujours tout ce que je fais, je veux dire je ne me suis jamais laisser avoir, contrôler, manipuler puisque c'est moi en temps normal qui prend les reines de tous surtout quand ça concerne ma vie. En ce qui concerne les autres, j'arrivais également à manipuler leurs vies, dû moins de ceux qui m'intéressait le plus ou alors que je veux faire souffrir lentement, à petit feu. Bref tout ça pour dire, que je sens que je suis entrain de perdre pied à bouillir de rage en sachant qu'elle ne cesse de traîner avec un autre, car après tout oui, qu'es ce que j'en ai à battre ? Pourquoi je me torture l'esprit pour une fille, alors que je pourrais en avoir dix autour de moi, que je pourrais en trouver d'autant plus, tout ce que je pourrais désirer au niveau de la gente féminine je pourrais le trouver en claquant des doigts. Mais pourtant, je persiste dans l'idée que je veux à tout prix qu'elle soit mienne, à moi et rien qu'à moi contrairement à mes habitudes.

Car oui, je lui retourne autant le cerveau, qu'elle le mien, il est clair qu'à part le sexe, je ne lui montre pas énormément de marque d'affection et que je la mène souvent en bateau en la laissant mariner dans des histoires pas possible. Je ne sais pas pourquoi non plus je forçais à tout prix sur le fait qu'elle comprenne que je ne suis pas son petit ami ou quelque chose de la sorte, peut être pour le simple fait de me sentir libre de faire ce que je veux, puisque je le fais et que j'aime ça. A vrai dire, je n'en sais foutre rien et tout ça, commence à me torturer l'esprit et m'énerver au plus haut point. Du coup oui je faisais les cent pas devant sa porte en attendant qu'elle ouvre, et je fus surpris des mots qu'elle m'annonça, sérieusement à ce moment, un pic de colère est monté en moi, que j'aurais pu faire explosé tout l’hôtel si je le pouvais. " J'ai pas l'air serein ? T'es sérieuse quand tu me dis ça ? Quelle belle prêtresse que tu fais, tu as le don de divination très pousser, tu veux une médaille peut être ? " , je reprenais lentement mon souffle pour essayer de me calmer, en remarquant quand même sa tenue très légère en rentrant à l'intérieur, " J'espère pour toi que le mec en question n'est pas présent dans cette chambre ... " , avant d'annoncer à haute voix comme pour montrer à la personne en question, si elle était présente, une menace, " PARCE QUE SI C'EST LE CAS, JE VAIS LUI EXPLOSER LA TÊTE, TU VAS CREVER AVANT LA FIN DE LA JOURNÉE... ! ". Je grognais littéralement de rage avant de me mettre à fixer Morgane, d'un regard à la fois de colère, de jalousie et de...tristesse, je la bloquais contre un mur avant de l'attraper par la gorge sans pour autant l'étrangler, " Ça t'amuse de jouer à ce jeu là avec moi ? Tu ne devrais pas me mettre dans ce genre d'état, ça risquerait d'aller très loin tu sais... " , annonçais je avant de l'observer ayant une envie enivrante de me venger mais également de l'embrasser...
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MessageSujet: Re: " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤   " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤ EmptyVen 14 Nov - 0:08

Jayson ∞ Morgane
Clairement avoir Jayson en colère en face de moi, ce n’est pas une nouveauté. A la limite, je crois que je digérais assez bien habituellement. Il faut dire que la promesse du futur dans le lit aidait pas mal à tout accepter à n’importe quel prix. Sauf que là, la colère ne visait personne d’autres que moi. Son regard me fit reculer d’un pas prudente et surtout très mal à l’aise. Qu’il s’énerve pour un garde-manger ok, je pouvais comprendre que ce n’était pas très futé de nourrir une colonie de souris mais j’avais réparé mes erreurs non ? La nourriture y était en grande quantité depuis et en plus sans vouloir paraître prétentieuse, en fait si je le suis clairement, de bien meilleure qualité. En fait, je n’aurais pas dû ouvrir, ce gars m’en voulait pour une banalité, ça va les erreurs ça arrive. Ce n’est pas comme si j’avais tué quelqu’un, sur ce domaine-là on pouvait peut-être y aller, j’étais sûre d’avoir une bien meilleure âme que la sienne. Ma rébellion s’arrêta clairement à mes pensées parce que face à lui, je ne la ramenais clairement pas. Ses mots me surprirent d’ailleurs bien plus que son regard, fallait vraiment qu’il prenne des cachets pour s’apaiser, ça devenait grave d’agresser les gens sans raison. Le mec il se cherchait une pute dans un hôtel, me tombait dessus et limite c’était ma faute si j’avais pris cette chambre. Je déglutis longuement cherchant des mots pour le calmer. Mon vocabulaire se limitait à casse-toi ma vieille, mon corps ne réagissait pas. Peut-être parce que je voulais comprendre pourquoi il se foutait de ma gueule ouvertement à propos d’une médaille et de mes dons. Si monsieur ne faisait pas la traversée du couloir plutôt que de me parler, j’aurais certainement répondu plutôt que de me planter visiblement.

Je le laissais entrer gardant le silence, attendant que la colère passe, souvent ça marchait comme ça. Il criait, tapait sur des gens ou les tuait –suivant son humeur- puis il se calmait. En revanche, l’entendre parler d’un mec me donna envie de rire. C’est bien les gars ça, la jalousie ils connaissent mais si vous avez le malheur de vouloir l’exclusivité de votre côté. Ce qui en soit n’est pas vraiment un problème si ? La fidélité c’est bien, j’en sais quelque chose, c’est la seule et unique façon de ne pas tomber amoureuse. En fait l’entendre menacer un gars fictif me fit baisser les yeux d’agacement. C’est à ce moment-là que je compris ma merveilleuse tenue. Ah oui d’accord, là c’était un peu problématique. Mais en même temps, si je couchais avec un mec, je ne serais pas venu ouvrir. Il me connaissait assez pour savoir que j’étais la dernière à sortir d’un lit si sexe il y avait dans l’histoire. Jayson semblait ivre de rage, vraiment et pour la première fois depuis le début de mon séjour ici, j’étais soulagée qu’Adrian ne soit pas là. Les deux se seraient battus, j’en doutais pas et difficile de prendre parti entre eux. Pendant qu’il s’exprimait avec une maîtrise de soi laissant à désirer, je fermais la porte de la chambre. Peu importe ce qui se passait ici, je n’étais pas non plus la petite gamine du coin et si par malheur mon nom apparaissait dans un magazine, j’allais en entendre parler. Quel soulagement d’avoir raccroché tout de suite avec mon père même si je pensais une issue bien plus agréable pour Jay et moi.

A la place de quoi, je fus soulevée pour être ramener contre le mur, mes yeux se remplirent de crainte tandis que je sentais la main de mon petit ami sur ma gorge. Il se maîtrisait, mais pour combien de temps. Que devenait mon espérance de vie s’il entendait ne serait-ce qu’un bruit, je n’avais pas envie de finir étranglée, et encore moins de sa main. Je n’essayais même pas de me défendre, j’avais peur et je ne me faisais aucune illusion, il était quinze fois plus fort et je ne savais pas à quel point son imagination pouvait me porter préjudice sur ce coup-là. Je ne comprenais pas pourquoi il me parlait de mon amusement à le mettre dans cet état ? Qu’est-ce que j’avais bien pu faire, ce n’est pas comme s’il m’attendait bien sagement tous les soirs à la maison. Pas non plus comme s’il était réconfortant et à l’écoute. Non avec Jay, ça n’allait que dans un sens et il me reprochait quoi au juste, d’être loin de lui alors qu’il était capable de me laisser de côté sans rien ressentir comme peine. Je ne pouvais pas me battre avec lui parce que je doutais clairement de ses sentiments alors que les miens étaient trop présents. Lasse de cette situation je le questionnais sans animosité, essayant de lui faire prendre conscience de sa bêtise.

« Réfléchis Jayson, s’il y avait un mec je n’aurais pas ouvert. Tu peux fouiller cet endroit de fond en comble, il n’y a que moi. Tu es en train de me faire une scène de jalousie ? Tu n’as pas l’impression de te foutre ouvertement de ma gueule, tu te tapes des filles sous mon nez alors que tu viens de coucher avec moi et tu oses me faire une scène. Ah et si j’avais envie de jouer avec toi Jayson, vu le professeur excellent que tu as été, crois moi que je me ferais certainement pas prendre la main dans le sac. Rentre toi dans le crâne que je t’aime crétin, je te tromperais jamais ! »

Alors maintenant, soit je me faisais buter, soit il faisait preuve de bon sens. Je n’étais sûre de rien et même en essayant de croiser son regard, je ne saisissais pas pourquoi il doutait de moi. Dans mes souvenirs, je n’avais été tactile avec personne. Lorsque j’étais sur les routes avec Adrian comme chauffeur, j’évitais de lui dire qui m’accompagnait, voir même que j’étais accompagné. Non franchement, je ne sais pas pourquoi il piquait sa crise mais j’étais assez curieuse de savoir, même si sa main était un peu trop proche de ma gorge. J’essayai donc pour la toute première fois de ma vie de donner un ordre à cet homme que j’avais très envie d’avoir dans mon lit… comme toujours.

« Enlève ta main de ma gorge tout de suite Jayson. »

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MessageSujet: Re: " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤   " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤ EmptyDim 21 Déc - 1:33


Tu ignores le vide devant toi, les vertiges et la peur tu connais pas... Seule au milieu des loups, tu t'enfonces au bord des précipices. Dans la cité perdue, au travers de la nuit, toi tu vas bien. En travers la douleur et la mélancolie, tout ira bien. Jayson & Morgane

" Tu es à moi et moi seul ... "

Bien malgré moi, je retirais lentement ma main de son cou alors que je continuais à faire tourner ces paroles dans ma tête. Il est vrai qu'en voyant les choses ainsi, la personne qui trompe une autre personne dans cette pièce c'est bien moi. Sauf que dans mon cas, il est clair que je ne vois pas du tout cette relation avec Morgane comme une relation de couple, alors concrètement, je ne la trompe pas... Si ? Non, non, j'en suis sûr alors j'ai pas besoin de douter mais pourtant, mes sentim...mais pourtant mes pensées me disent tout autre chose et je n'aime pas du tout avoir ce genre de doute, de questionnement. De prise de tête n'allons pas chercher plus loin. Les yeux perdues dans le vide, je me suis mis à grogner avant de fixer Morgane de regard en repensant à ce qu'on m'a dit, puis je tapais du point contre le mur et me suis mis à dire : " Ne joue pas à la plus maligne avec moi, tu sais très bien de quoi je parle. Il n'y a aucune rapport avec ces filles et moi, je parle de toi et de ta relation avec Adrian. Tu fais que tu ne le lâche pas d'une semelle, et tu vas me dire à moi qu'il n'y a rien entre vous ? Ose me dire le contraire ? ... "

Sérieusement, je commence à en trembler de colère de l'imaginer dans le même lit que ce type. J'aurais dû lui arracher la tête quand j'en avais l'occasion, déjà qu'il me parait bien assez louche, voilà qui commence à vouloir s'approprier mes biens. Je n'avais jamais autant eu envie de tuer quelqu'un, tellement que j'ai presque peur de moi même. Mais je ressens également une telle excitation, en me disant que c'est une proie de choix, que ce combat devrait en valeur tout cela. Je reculais alors pour laisser Morgane tranquille, enfin surtout pour détourner mes yeux d'elle, sa tenue me déconcentrant totalement et de sentir son souffle prêt du mien me donne envie de lui arracher le peu de vêtement qui lui reste. Et si je me laisse aller à mes bas instincts, tout cela n'aurait servie à rien et je veux pas que ça ce passe comme ça. J'aurais dû imposer plus de choses dès le début, mais je ne pensais pas que je me serais autant attacher à elle, qu'est ce qui m'arrive sérieusement... Moi qui est connu pour avoir aucune attache, aucune famille, rien qui pourrait me mettre dans une mauvaise situation où l'on pourrait profiter de moi, voilà que ça m'arrive. Je m'approchais d'elle à nouveau avant de lui attraper la machoire tout en l'observant pendant un moment, de haut en bas et de la fixer, le regard toujours aussi sérieux et nerveux : " Tu vas me rendre fou si tu continue comme ça ... et crois moi, vaudrait mieux pas ! " , la première partie de ma phrase est à double sens certes mais au vue de mon ton de voix et de ma colère, je ne pense pas qu'elle prendra ça autrement qu'un avertissement, tant mieux pour moi, je ne suis pas du genre à cracher mes émotions...du peu de ce que j'ai tout dû moins.
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MessageSujet: Re: " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤   " Tu es à moi,et moi seul ... " ¤ Feat Morgane ¤ EmptyDim 21 Déc - 22:37

Jayson ∞ Morgane
Pas si fou que ça le Jayson, ses doigts se retirèrent de ma gorge ce qui me poussa à vérifier que je n’avais aucune marque. Parce que c’est fou mais je sentais qu’il se passerait une chose pour le moins mauvaise si par malheur mon meilleur ami ou mon père s’en apercevait. Je ne ressentis aucune douleur, signe qu’il était capable de se contenir. Ce qui était une excellente nouvelle, il n’était pas un fou assoiffé de victoire et de guerre mais qu’il était bien capable de discerner les limites à ne pas franchir. Même s’il ne les fixait pas exactement au même endroit que moi. Il semblait complètement perdu dans ses pensées et je n’étais pas certaine de vouloir les connaître. Surtout quand il semblerait que je sois la cause principale de sa colère, ce qui n’était d’ailleurs même pas compréhensible. J’eus un regard apeuré lorsqu’il donna un coup dans le mur, faudrait vraiment songer à se détendre, ça devient critique tout de même. Je m’écartai discrètement –ou pas – de l’endroit où était son poings, pas envie de devenir une cible, qu’il s’acharne sur le mur, il souffrirait bien plus que le mur à mon avis. Après je ne suis pas non plus certaine qu’il ressente vraiment de la douleur lorsqu’il était dans cet état-là. Je lui lançai un regard  sans chaleur lorsqu’il osa prétendre que je jouais la maligne avec lui, n’importe quelle fille étant maligne se serait éloignée de lui pour ne pas souffrir et ne pas être malmenée, il me semblait être toujours présente et assez patiente pour supporter bien des choses. En réalité ce ne fut que lorsqu’il prononça le prénom d’Adrian que je devins légèrement agacée, il me faisait la moral sur ma relation avec Adrian, sérieusement. Dans sa bouche, notre amitié ressemblait plutôt au fait que j’étais un toutou suivant son maître, ce que j’avais du mal à accepter pour le coup. Et puis ça voulait dire quoi ce ça n’a aucune rapport avec moi, bien sûr que si Jayson, c’est toi le problème, toi et ton infidélité permanente et ton stress que je te ressemble. C’est donc avec un sourire très hypocrite, je répondais à la question, qui d’après moi n’en était pas vraiment une.

« Véridique, il y a bien quelque chose entre nous, ça s’appelle de l’amitié, tu devrais vraiment essayer, c’est un truc merveilleux qui te permet de compter sur certaines personnes. Quant à mes agissements Jayson, tu n’as aucun droit de regard sur ce que je fais et avec qui je suis, qu’on soit bien clair sur ce point. » Je m’arrêtai de parler quelques secondes pour le regarder avec colère lui demandant finalement ce que je voulais savoir et qui me décevait assez « Tu me fais suivre ou c’est Adrian que tu fais suivre ? Dans un cas comme dans l’autre, je trouve ça assez lamentable en fait. »

Le fait qu’il s’écarte du mur et de moi ne m’apporta pas vraiment de réconfort. Je n’avais pas envie qu’il se tire, surtout si nous étions en froid, il en profiterait pour faire n’importe quoi et j’allais être la seule con à l’attendre bien sagement. J’étais découragée par son attitude et les questions qu’il se posait, il paraissait évident que je n’allais pas tourner le dos à Adrian mais je n’avais pas non plus envie de passer mes nuits loin de Jayson. Je savais aussi que ce serait compliqué dès le début et si j’avais eu l’espoir que ça s’améliorerait vite. Il me devenait difficile de croire que ça deviendrait simple entre nous. Déjà parce que Jayson était une tête de mule incapable de faire des concessions mais aussi parce que je n’avais pas vraiment été élevé de façon à me soumettre sans rien dire dans mes couples et clairement ce qu’il voulait me faire devenir ne fonctionnait absolument pas sur moi. Néanmoins, j’étais attachée à lui au point d’accepter bien plus que je ne l’aurais cru possible. Lorsqu’il se rapprocha de moi, je le regardai sans savoir exactement à quoi m’attendre, sentir son regard me détailler me fit lever les yeux au ciel. Sa phrase néanmoins me fit sourire, rendre fou, chose réciproque je le crains fort. Je le laissais terminer tandis qu’il essayait tant bien que mal de se rattraper sur la première partie de la phrase lui ayant certainement échappée, puis je l’attrapais doucement pour l’embrasser.

Il ne pourrait interférer dans ma relation avec Adrian, il le prendrait mal ça je n’en doutais pas et je n’avais aucun moyen de rendre plus facile le fait que je passe énormément de temps avec mon meilleur. Ce que je pouvais faire en revanche, c’était d’occuper son esprit à autre chose. Cette autre chose ne me posait d’ailleurs aucun problème puisque je l’aimais moi et je ne voyais aucun intérêt à feindre mes sentiments. Après mon baiser, je levais les yeux brillants d’amusement vers lui, ayant du mal à tenir ma langue.

« Tu es venu dans cet hôtel dans le seul but de me faire une crise de jalousie envers Adrian ? C’est fou parce que j’appelle ça de l’attachement envers une personne de faire ce genre de chose. Je trouverais ça puéril que tu nies tes sentiments en te tirant Jayson. Faire une guerre contre les dieux et n’être pas capable de dire à quelqu’un qu’on l’aime, j’aimerais que tu revoies un peu tes priorités. »


Ne souhaitant pas me faire dégommer pour avoir osé dire à haute voix ce que son cœur lui soufflait sans que son esprit ne daigne l’accepter, je m’écartais de trois pas retournant vers ma chambre. Je ne pouvais m’empêcher d’avoir ce sourire aux lèvres, consciente qu’un grand pas avait été franchi et qu’il lui faudrait un peu de temps pour digérer cela. Je sautai donc sur mon lit m’allongeant et regardant le plafond satisfaite de ce petit entretien avant de demander beaucoup plus gentiment et sans chercher la merde, ce qui était un grand effort de ma part.

« Tu veux dormir ici ? »

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