Bienvenue jeunes padawans. ♥️ Le forum est officiellement rouvert!
Soyez originaux, mes chéris. Priorisez les opposants et les sang mêlés qui ne descendent pas directement des Trois Grands. Nous nous donnons le droit de les refuser. Merci ♥️ Cliquez.
N'oubliez pas d'aller voter ici aux deux heures pour nous ramener pleins de nouveaux amis/ennemis. ღ
Le Deal du moment :
Tablette 11″ Xiaomi- Mi Pad 6 global version ...
Voir le deal
224.97 €

Partagez
 

 Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone - Page 2 EmptyVen 14 Nov - 17:12

Will & Charlie


Au fond, Charlie n’était pas différentes des autres adolescentes de son âge, qui vont à l’école tranquillement, suivent les cours, avant de s’imaginer dans leur robe de bal de fin d’année, ou encore préparant la prochaine sortie ciné du week-end. C’est vrai qu’elle n’était pas entièrement humaine et qu’il y avait donc ce petit détail qui la différenciait toujours, mais était-ce pour autant que cela la rendait si différente ? Rien n’était moins sûr lorsqu’on peut sentir son cœur battre aussi fort, par la simple présence de ce garçon près d’elle. William était beau. Mais ce n’était pas ça qui la rendait toute chose, elle en avait parfaitement conscience. Non, son sourire comptait dans l’équation. Beaucoup même. Mais pas seulement. Il y avait cette lueur aussi, cette lueur dans son regard qui la laissait non pas pantelante, mais presque. Comme désireuse de pouvoir la contempler encore et encore. Un soupçon de malice, de l’intelligence également, mais de la compassion, de l’humanité, qui lui faisaient chaud au cœur. Bon sang, encore ce cœur. Il ne s’était pas rappelé à son souvenir aussi souvent en si peu de temps que depuis le jour où l’une des petites, Camille, avait été adoptée par un couple charmant et semblant tout ce qu’il y a de plus honnête. Ils lui avaient tous dit au revoir, autour d’un buffet de pâtisseries. Et des chansons, des ballons et beaucoup de souvenirs évoqués pour qu’elle ne les oublie pas trop vite. Charlie avait pleuré ce jour-là, pas devant les autres, mais dans sa chambre. Parce que ça lui rappelait le fait qu’elle n’avait pas de parents, mais également que personne n’avait voulu d’elle. Oh, elle était heureuse pour Camille, évidemment, la gamine était adorable, bien élevée, et toujours souriante, un véritable amour. Mais voilà, Charlie aussi y était attachée. Ce n’était pas la seule qui était partie, c’est vrai, mais il faut croire qu’elle avait trop bien conscience des choses à ce moment-là, qu’elle avait suffisamment grandi pour percevoir l’ensemble des avantages et des inconvénients de son existence en ces lieux.

« Tu sais peindre ? » Oh, apparemment, il ne se pensait pas très doué si elle en observait ses mimiques, ainsi que le ton de sa voix après qu’il eut parlé de nouveau. Il avait un côté attendrissant dont elle ne se lassait pas. Il semblait tendre, joueur, et un peu maladroit, et une facette d’elle-même – la facette féminine probablement – aimait à espérer qu’il soit ainsi à cause d’elle. Peut-être que sa présence la gênait ? Oh non, ce serait horrible si elle le dérangeait en vérité. Elle avait cru ça au début, mais il l’avait rassuré, et étrangement, elle croyait en ses paroles. Il avait l’air sincère, et son esprit aussi tordu et méfiant soit-il, avait envie de croire en ses mots. Alors, elle ne pensait pas le gêner dans ce sens-là… Non ? Bon sang, qu’elle détestait douter. Et puis, il s’intéressa à ses dessins, et lui posa une question. Jetant un coup d’œil à celui qu’il lui montrait, elle ne fit pas attention au fait qu’il s’allonge sur son lit. Son croquis était assez détaillé, mais il manquait certaines choses, certains détails, et elle n’y avait pas réfléchi suffisamment encore pour qu’il soit viable. En même temps, c’était son premier jour ici cette année, alors elle aurait bien le temps de travailler dessus.

Quand il lui prit la main, elle frissonna et tourna la tête vers lui, un air interrogatif sur le visage. Air qui se mua en surprise lorsque son dos entra en contact avec le matelas. Son regard croisa celui – proche – de William, et elle sentit ses joues rougir malgré elle. « C’est un croquis d’un skate board. Volant. J’aime… beaucoup l’idée de voler, en fait. » Pourquoi chuchotait-elle ? Aucune idée. Mais elle se sentait presque aspirée dans le regard perçant du garçon qui lui, ne cillait pas. « J’y connais rien en skate board, c’est idiot. » En machine volante non plus, elle n’y connaissait rien. Sans compter qu’elle avait le vertige, donc elle ne pourrait jamais l’utiliser, si un jour ça fonctionnait. Quand je vous dis que c’était complètement idiot. Mais voilà, les idées, elles vont, elles viennent, et c’est incontrôlable. Détachant ses prunelles de son champion, elle tendit les bras vers le plafond, pour accrocher le croquis du skate entre les lattes du sommier du lit du dessous. Comme les autres dessins. Et elle se concentra sur ce plafond dont elle venait de lui parler. Elle voulait quelque chose qui semblait réel, quelque chose qui donne la véritable impression d’avoir le ciel au-dessus de sa tête. Ce n’était pas à Boston qu’elle avait l’occasion de voir de jolies étoiles, et encore moins, de dormir sous ces lumières rassurantes.

« Ce que je voudrais, c’est… » Elle fit une petite moue de réflexion pour rassembler ses idées et réussir à les retranscrire en mots là où le discours n’était pas du tout son domaine. Puis elle tourna la tête de nouveau, pour qu’ils puissent encore une fois, se regarder dans les yeux. « Avoir vraiment l’impression de dormir à la belle étoile. » L’instant s’éternisa, puis elle soupira en souriant. « Mais ça me prendra du temps à mettre en place. »

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone - Page 2 EmptySam 15 Nov - 16:20


 

 

  Charlie & Willy
  En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

  Est-ce que William savait peindre. Certainement, sans être le prochain artiste en vogue dont toutes les filles tomberaient amoureuses, ah les icônes, un truc bizarre, ça allait tout de même. Il n’empêche qu’il se débrouillait avec des pinceaux n’en déplaise au mur du salon qui avait été décoré un matin pendant que la propriétaire des lieux dormait. A présent, le salon avait une fresque représentant dix dinosaures mangeant un mammouth. Le problème ce n’était pas tant la non pertinence de l’œuvre, et le fait que les mammouths ne se font pas manger par des dinosaures, mais plutôt le réalisme dont il avait fait preuve pour le festin. William avait toujours aimé les documentaires sur les dinosaures et par moment, il est vrai que les scénaristes se montraient cruels lorsqu’il s’agissait de montrer les choses aux enfants, et bien entendu comme monsieur fils de Dionysos n’avait pas eu la logique de ne pas étaler des connaissances sur un mur. Le décor était planté. Bien entendu en grandissant, Will avait évolué, s’il peignait toujours des milliards de choses, un gouffre financier la peinture de qualité soit dit en passant. Il évitait de les afficher en public voir même de les montrer. Jake avait dû en apercevoir une fois ou deux sans pour autant que Willou soit le genre de personne à se jeter sur ses œuvres pour ne pas qu’on les voit, enfin peut être que si mais comme de toute façon les piques avec Jake étaient très nombreuses, qu’il dise ou non qu’il peignait comme un éléphant, ça ne changerait pas du tout la conception des choses du jeune homme.  Après un regard vers son bébé, William haussa les épaules comme s’il ignorait la réponse à cette question.

" J’arriverais certainement à te faire un fond étoilé en tout cas. Par contre des croquis comme tu sais les faire, certainement pas. Disons que c’est plus nature que machine. Donc le ciel étoilé, je pourrais gérer. "

Est-ce que ça faisait un peu prétentieux ? Willy n’aimerait pas passer aux yeux de Charlie pour le prétentieux de service. Il valait mieux détourner l’attention de Charlie sur autre choses que la prétention ou des talents cachés. Impressionnant de voir la différence quand Charlie avait une sorte de problème en face des yeux, son regard semblait détailler chaque mini détail, un peu plus et elle aurait pris un crayon pour modifier certaines choses qui ne lui plaisaient plus. Voilà donc une des raisons pour laquelle William invita Charlie à s’allonger contre lui. Elle se mit aussitôt à rougir et Will aurait adoré rentrer dans son esprit pour voir ce qui s’y passait, est ce qu’elle avait peur de ce qu’il allait faire ? Ce constat le fit regarder ailleurs pendant quelques instants. Il fallait vraiment qu’il arrête de réagir au quart de tour, s’il pouvait jouer à faire ça avec Jake, même si le garnement avait quand même bien plus de résistance que Charlie, elle était trop mignonne aussi avec sa bouille comment résister. Elle chuchotait à présent, décrivait l’objet. William posa son regard sur le dit skate-board. S’il avait fait du skate il y a quelques années, avec en prime le lot de bosse, bleus ou autres blessures de guerres rarement glorieuse. Il n’avait jamais eu à l’esprit qu’un skate puisse voler comme un oiseau. Il poussa un sifflement admiratif en  comprenant de quoi il s’agissait. Cette fille était un génie, leurs regards se croisèrent à nouveau, un long moment cette fois ci. Elle n’y connaissait rien en skate board, super parce qu’il n’y avait rien de particulièrement compliqué dans ses engins.  Du coup essayant de paraître incollable sur le sujet skate board, Willou précisa bêtement.

" C’est une planche avec quatre roues, ce n’est pas compliqué. T’as déjà réalisé des machines volantes ? T’as déjà volé ? Tu pourrais me montrer ?  T’es impressionnante Charlie, vraiment impressionnante. "

Constater cela à voix haute n’était pas un problème. Sauf qu’elle détourna à nouveau le regard pour accrocher son œuvre d’art sur les lattes du sommier du dessus. Ainsi, le dessin rejoignait ses camarades. Chacun des dessins était très différent des autres. Sans cesser de regarder ce qu’elle avait reproduit voulant voir chacun de ses dessins en vrai, pour sûr que tout fonctionnerait à la perfection tellement Charlie semblait être perfectionniste. Elle se mit à parler du projet plafond. William cessa donc de regarder le skate board volant et ses frères et sœurs afin de poser son regard sur celui de son bébé. Elle garda le silence un instant, comme si les mots ne venaient pas. Finalement, ça y est-elle décida de se confier. Wouah dormir à la pleine étoile, c’était de l’ambition de folie cela. Il ne suffisait plus de peinture là,  c’était carrément Charlie qui devrait inventer une peinture reproduisant l’éclat des étoiles. William ferma les yeux essayant de faire remonter le dernier souvenir qu’il avait d’un ciel étoilé. Après qu’elle ait lancé une phrase un peu déprimante comme si le projet était trop colossal, Will lui fit un sourire franc, déposa un baiser sur son front avec compassion.

" Je vais t’aider. Je te parie qu’avant la fin de l’été, tu auras ton ciel étoilé. "

Au moins, ce serait une excuse pour passer du temps avec elle. Bon, c’est sûr qu’il allait falloir de la motivation mais bon, entre les quêtes que William évitaient avec brio et le fait que Jake comprendrait certainement voir donnerait un coup de main. En fait non, pas de coup de main, Jake allait tout gâcher, pour sûr qu’il passerait des heures à discuter de points inutiles avec Keystone pendant que Will se taperait tout le boulot. Ouai, non la jalousie l’interdisait déjà de songer à faire participer Jake, tant pis si ça durerait plus longtemps. Il n’était pas prêt à partager Charlie, voilà tout. Il se blottit contre elle, voulant profiter de quelques secondes encore au chaud contre son corps avant de finalement demander joyeusement, se souvenant soudainement qu’elle avait sauté un repas à coup sûr. Il allait devoir la nourrir, déjà qu’elle était toute fine, si en plus elle oubliait de manger, elle allait tomber malade.

" On part faire nos gâteaux ou on commence ton plafond ? "


 
BY .SOULMATES

avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone - Page 2 EmptyDim 16 Nov - 17:06

Will & Charlie


Le truc quand on a pas dormi depuis un bon moment, disons, environ une trentaine d’heures, le fait de se retrouver allongée dans un lit, ça n’aide pas du tout à éviter Morphée, voyez vous. Peu importe que l’on se trouve perpendiculaire au lit, et que la moitié de nos jambes soient dans le vide, l’idée de dormir se fait de plus en plus forte. Super douée cette idée, bon sang. Tellement douée en fait qu’elle touche tous mes persos, m’enfin bon, c’est pas moi qui les empêche de dormir ou d’oublier qu’ils sont blessés au point de pioncer sur un lit d’infirmerie. Bref, que disais-je ? Ah oui, la gamine qu’est Charlie n’a donc pas dormi depuis longtemps, le lit est confortable, elle est allongée, et oh ! Détail supplémentaire, elle se sent bien auprès de William. Déjà, la chaleur corporelle du garçon semble l’apaiser, mais ce n’est pas que cela. Il y a sa simple – pas si simple – présence en ces lieux qui jouent beaucoup sur le côté confortable du lit. Normalement, elle devrait être gênée, bon, mettons qu’elle l’est, mais voilà, le jeune homme est… doux, tendre et sa voix résonne à ses oreilles d’une façon qu’elle n’est pas prête d’oublier. Une facette d’elle-même se sent totalement con, en vérité, parce qu’il y a bien quelque part en elle où elle est en train de piger que quelque chose cloche et que les évènements ne se passent pas normalement. Bah ouais, elle est tout de même allongée dans son lit avec un garçon qui n’est pas un fils d’Héphaïstos, et en plus, elle n’a pas encore viré ledit garçon, alors qu’en temps normal, elle aurait probablement laisser son regard s’assombrir avant de sortir quelques mots sans méchanceté aucune mais prononcés d’un ton suffisamment ferme pour que l’idée de virer de là soit limpide. Est-ce qu’elle avait envie qu’il parte ? Et bien non, pas du tout. Voilà donc le problème. William lui avait peut-être jeté un sort, ou ils avaient été touchés tous les deux par un don Aphroditien ? Hey, nous étions à la colonie, c’était tout à fait possible. Mais Charlie n’envisagea même pas la chose, peut-être parce qu’elle n’a pas envie de se rendre finalement compte que tout ceci, ce qu’elle éprouvait et la tension invisible dans l’air, soit factice, et créé de toutes pièces. Elle ne savait pas trop comment elle réagirait si cela était le cas, mais une petite voix lui souffla qu’elle serait déçue. Et triste. Or, Charlie n’avait pas la tristesse comme amie, ni comme habituée à son cœur. Alors, évitons que celle-ci ne vienne tout gâcher. Et profitons.

Elle avait un peu écarquillé les yeux quand il avait dit sur ce ton convaincu qu’elle était impressionnante. Ce n’était pas le cas, absolument pas. Les idées, elle les tenait de son ascendant divin, elle le savait bien, et de toute façon, le skate n’était toujours pas fabriqué. Alors doucement, elle souffla quelques mots, voulant absolument diminuer « l’impressionnant » dont il venait de parler : « Tu devrais voir ce que fabriquent mes frères alors, eux, ils sont vraiment incroyables. Et… hum… En fait, il n’y aura pas de roues sur le skate-board. » Sa tirade se termina dans un soupir, parce qu’il semblait avoir bougé un peu et que c’était agréable. Plus les secondes s’égrenaient, et plus elle avait conscience de sa présence auprès d’elle. Son corps, plus grand que le sien, la dépassait, et elle se demanda vaguement si c’était confortable pour lui cette position. Il devait même regretter de s’être installé là si ça se trouve. Ses doutes repointèrent le bout de leur nez, comme d’habitude quand les choses semblaient trop belles, mais William les balaya d’un geste en reprenant la parole. Et elle se laissa bercer de nouveau. En l’imaginant revenir ici, avec des pinceaux et de la peinture. Elle ne savait pas peindre, et encore moins dessiner des choses humaines, vives, et étincelantes. Non pas que les étoiles soient humaines, mais elles brillaient et offraient tant de rêves et d’espoir à ceux qui les observaient qu’on ne pouvait que leur donner une âme. Charlie était en mesure de dessiner des plans, des croquis et des schémas précis. Puis, elle tentait de faire un mini skate-board pour visualiser le projet. Et oui, sur le plan du plafond, elle avait gribouiller des étoiles à quelques endroits, parce qu’elle avait le crayon en main à ce moment-là et qu’elle se faisait pensive.

« Je n’ai jamais… volé. » Avoua-t-elle, presque timidement. Devait-elle dire qu’elle souffrait de vertige ? Non, ce ne serait que raconter sa vie, et elle ne voulait ni déranger William, ni le faire fuir, ou paraitre égocentrique auprès de lui. Alors qu’elle voulait au fond d’elle-même, qu’il reste encore un peu là, juste là. Charlie bailla sans pouvoir s’en retenir, amenant sa main devant sa bouche, avant de marmonner un pardon gêné. Elle ne voulait pas qu’il s’imagine qu’il l’ennuie, parce que ce n’était absolument pas le cas. Mais alors pas du tout, bien au contraire. Du coup, dès qu’il eut terminé de parler de promesse, elle reprit la parole : « Je te crois. Et désolé pour ça. » Elle montra vaguement sa bouche. « J’ai pas dormi… euh, longtemps. » Voire pas du tout. Charlie n’aimait pas dormir sur le bord de la route en général. Incroyable, non ? Et dormir dans la voiture d’inconnus qui voulaient bien la prendre en stop, c’était carrément hors de question. On était aux Etats Unis ici, pas dans le pays des bisounours. Quand il se resserra contre elle, la demoiselle se figea, non pas de peur, mais d’étonnement. D’habitude, ceux qui s’endormaient contre elle, devait avoir plus de cinq ans de moins qu’elle, voire davantage, et non pas trois ans de plus. Intriguée par ses gestes, elle hésita. Installée sur le dos, et lui sur le côté, elle ne savait pas si elle devait rester comme ça, ou se tourner vers lui, ou même de l’autre côté pour lui présenter son dos. Et du coup, Charlie fut perdue. Parce qu’elle ne connaissait pas les habitudes de William, parce qu’elle ne savait pas ce que les gens faisaient dans ce genre de cas, parce que c’était toujours elle qui prenait les enfants dans ses bras, ou encore parce que, bon sang, c’est normal que ce soit si bien ? La jeune fille savait qu’elle se prenait la tête pour rien, que les autres gamines de son âge auraient su quoi faire, mais voilà, elle, elle était une fille d’Hépha et une pas douée en prime, donc les contacts humains, elle a besoin d’un manuel pour y faire face. Baillant encore une fois, elle osa tout de même lui répondre. « On… On peut rester encore… Hum comme ça ? Juste quelques minutes, hein, c’est juste pour… » Bordel Charlie, trouve une raison, une excuse, n’importe quoi. « J’aime bien mon lit. » J’aime bien mon lit ? Hein ? Mais quel débile. Au secours.

lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone - Page 2 EmptyLun 17 Nov - 19:01


 

 

 Charlie & Willy
 En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

 Il y a des jours comme ça ou la vie a décidé de faire un cadeau. Pas celui que les parents mettent au pied du sapin quand vient noël. Il s’agit d’un bien matériel dont tout le monde se lasse dans la semaine, ou le mois. Non, là c’était un cadeau bien plus sympathique sur le coup mais qui ferait bien plus mal dans le futur. L’impression d’être préservé et d’avoir un moment de répit dans ce monde où la guerre ne tarderait pas à faire son apparition, la guerre et les rancoeurs sans trop savoir ce qui prendrait le plus d’importance William. Certainement les deux à part égale. Mais pour le moment, il avait juste à profiter de passer du temps avec la fille d’Héphaïstos aux idées de génies florissant dans la tête. Pourtant, ce n’était pas si simple de bouger du lit, déjà parce qu’il avait peur de sortir et de ne pas retrouver ce qu’ils avaient laissé dans ce lit. Dit comme ça, il peut y avoir pleins de connotations étrange –et on sait tous que la rpgiste de Charlie a l’esprit quand même bien tordu donc explicitons un peu, au risque qu’elle pense des trucs louches – C’était pas le fait qu’il oublie vraiment un truc dans le lit, bien que ce soit une hyper bonne excuse pour revenir dès demain se blottir contre la fille d’Héphaïstos. En fait cela voudrait dire qu’il se serait déshabillé et là, il est difficile de prétendre qu’il ne se serait bien passé. Donc ne déblatérons pas sur le sujet, il ne s’était rien passé, ne se passerait rien, ils étaient deux enfants pour le moment n’ayant pas spécialement envie de coucher ensemble. Quoi que du côté de William, ce serait mentir que de prétendre cela. Sauf qu’il n’était pas si égoïste que ça et Charlie non seulement n’était clairement pas prête mais ses yeux avaient dû mal à rester ouvert. William se demanda sincèrement si elle n’avait pas tout simplement oublier de dormir depuis des jours. Il ne voulait pas la gêner en restant contre elle alors que visiblement, elle avait besoin de sommeil. Dans un même temps devoir se quitter là maintenant, sans avoir de promesse qu’ils se reverraient, ça n’emballait clairement pas William. Du coup, le fils de Dionysos ne savait clairement pas quoi faire, bien sûr que c’était plus simple de dormir sans personne dans le lit à s’emparer de l’espace vital.

Charlie était loin d’être prétentieuse, elle ne semblait pas non plus accepter les compliments et William se promis de l’habitué en lui en faisant souvent, enfin s’ils se reverraient. Pour le moment, il était occupé à écouter ce qu’elle voulait dire  au sujet de ses frères, de ses machines. Il est toujours plus simple de reconnaître que les autres sont bons, que de dire je suis douée, au risque de passer pour prétentieuse. Il essaya de visualiser une planche de skate sans roue, ça devait ressembler à une planche de bois toute simple. Sauf que vu la complexité des choses que Charlie était capable de réaliser, ça prendrait une tournure bien plus classe mais le cerveau de Will n’arrivait pas à rejoindre l’imagination de sa très chère camarade fille d’Héphaïstos.

Lorsqu’elle lui avoua comme gênée qu’elle n’avait volé, il lui prit la main à nouveau comme pour lui signifier que ça n’avait pas plus d’importance que ça. Voler ça devait être dangereux, William n’avait jamais pris l’avion ou trop petit pour s’en souvenir. Donc il n’allait pas la juger si jamais elle n’avait mis sur pied une machine volante ni qu’elle se soit envolée dans les airs. En plus, tout le monde l’admirerait ici si elle était capable de faire des trucs aussi spectaculaires. Il n’avait pas envie de voir tout le monde tourner autour de Charlie, en plus il serait trop timide pour l’approcher si elle avait son quart d’heure de gloire. Il se contenta donc d’un mini sourire tandis qu’elle s’empêchait de dormir. Comment expliquer que cette fille semblait tellement craindre ce qu’il pensait d’elle, ce qu’il allait faire qu’elle soit prête à s’excuser pour des choses anodines. Surtout que Will n’était pas du genre à se vexer pour un oui ou pour un non. Il avait l’habitude des nons, avait appris que bouder n’apporte pas souvent les choses que l’on souhaite, pas plus que d’être la personne la plus agréable au monde. Par moment des vagues souvenirs de lui tout petit essayant d’être adopté par le père de Quinny emparait son esprit, trop bref pour qu’il se souvienne du visage de cet homme. Il n’empêche que la leçon était gravé, rien ne sert d’être adorable, les gens se fichent pas mal de qui vous êtes, ce que vous faites. Alors il ferait en sorte de prendre soin de Charlie. Cela peu importe la manière, ça dépendait uniquement d’elle. Sauf que pour l’instant la petite, elle n’était clairement pas d’humeur à parler. William n’arriverait jamais à l’entraîner jusqu’au réfectoire. Et même si elle n’était clairement pas grosse, qu’il arriverait sans aucun doute à la porter jusqu’à une chaise. Il n’était même pas sûr qu’elle arrive à manger, et donner la becquée à quelqu’un, faudrait  pas exagérer.

Ses dernières paroles ne laissèrent aucun doute sur la suite. Alors pour lui montrer que puisqu’elle aimait ce lit, ils allaient y rester. Willy passa ses bras autour de sa princesse en lui murmurant avec chaleur.

"Moi non plus je n’ai jamais volé, dors un peu Charlie, je veille sur toi. "

C’était une façon très originale de demander s’il pouvait rester. Quoi que la respiration de Charlie montrait qu’elle était dans le monde comateux des rêves et que même si son esprit était encore légèrement réveillé. Elle ne comprenait certainement rien de ce qu’il disait et elle répondrait à coup sûr à côté de la plaque. Sans que William ne ressente une envie de dormir, il resta parfaitement immobile en observant ce petit bout s’endormir dans ses bras.

 
BY .SOULMATES

Contenu sponsorisé

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone - Page 2 Empty

Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» Toujours là lorsque tu mords la poussière, toujours là pour redresser ta vie [Maelys]
» Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone
» Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]
» Jeu #7 - L'histoire sans fin
» La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroes of Honor :: Corbeille du forum :: Les RPs Terminés-