Et c'est ainsi que la Colombe tomba entre les griffes du Loup [Pv: Dael]

Chuuut, tout doux toi... tout doux.. Je faisais courir ma lame sur la gorge de mon adversaire. Il fallait se montrer plus fort et surtout plus habile pour faire peur. Pour lui faire peur lui montrer que c'était la domination qui remportait le tout. Saper le morale pour ainsi avoir la position de force et ainsi gagner la partie. C'était tout simple. Il suffisait de s'attendre à voir une personne comme les autres, qui avait aussi un petite faille dans sa carapace et le tour était joué. Il ne fallait pas être un grand génie pour comprendre ça. Simplement être un homme qui pouvait analyser les gens et ce n'était pas donner à tout le monde de pouvoir faire ça. Et puis comme moi, je ne pouvais pas ressentir les sentiments, il fallait bien que j'ai une chance parmi les autres, il fallait bien quelque chose pour palier ça. Alors on m'avait fait ce don. On m'avait fait cadeau d'une chose que je ne pensais pas qu'au début pourrait me servir, mais finalement, c'était moins pire que je pouvais le penser. J'étais maître de moi et de ma destinée. Finalement, j'étais grand gagnant. Je savais très bien que ce n'était pas du tout ce que l'on pourrait penser de moi au premier regard. J'étais bel homme, séduisant, je savais comment m'en servir pour approcher mes proies. Je savais comment utiliser mon charme, mes talents d'acteur pour leur faire croire à ses femmes que je n'étais qu'un homme qui désirait de faire ample connaissance dans l'honneur et aussi dans le respect. Mais qui dit qu'un homme qui sait danser était un homme a qui on pouvait se fier? Parce que oui mesdames, avant, je testai tout le temps. Et un homme qui sait danser et un homme dont il faut se méfier. Mais personne ne se méfie jamais parce que tout le monde est trop impressionné par le fait que je savais danser. Alors c'était ça qui était bien. Totalement bien. Parce que personne ne me voyait jamais venir. Non, je n'étais qu'un homme qui n'avait pas d'autres tours dans son sac que les belles paroles et la danse. J'étais un homme qui était pas du tout alarmant. Je me fondais dans la masse. Je savais comment prendre les femmes... et c'était ça qui faisait en sorte qu'elle se perdait tout le temps. «Allons allons ma chérie, tu sais très bien que toi et moi, ça ne pourra pas se faire. Il faut que l'un d'entre nous gagne... c'est toujours comme ça entre Grec et Partisan. Mais ne pleure pas.» Je glissai ma main gantée sur ses lèvres alors que de l'autre, je glissai la lame à mon poignet sans peser. Un rappel constant de ne pas faire de bêtise. Je sentais la jeune femme, une belle jeune rousse d'une vingtaine d'année, trembler contre moi. Si dommage qu'elle n'avait pas compris qui j'étais avant le temps. Si dommage que je devais choisir entre elle et moi et que je savais que le choix ne serait pas difficile.Alors autant bien tenter de te tuer avant de mourir. Sa déclaration m'arracha un ricanement alors que je la relâchai. Autant bien lui donner ce qu'elle voulait. Je sortis donc mon épée et prit par à un duel. Un duel qui allait me laisser quelques traces de plus sur le corps. Mais je réussis ma mission. Et lui arrachai ses informations ainsi que son serment de ne jamais parler... parce que les vaincus ne parlent jamais... surtout lorsqu'il n'y a plus aucune once de vie qui parcourt leurs veines. Alors.... c'était une bonne chose. Mais moi.. moi qui pensait que je l'aurais plus facilement, je me disais que je m'étais bien fait avoir. Mais la chose positive était que je pouvais être pas très loin du QG. L'autre chose... c'était que j'étais blessé. Et fou de rage...

J'avais repris le chemin, tentant de ne pas me faire remarquer. Mais en même temps, c'était difficile de ne pas se faire remarquer alors que je venais de me faire presque charcuter, comme quoi, cette fille en avait réellement plus dans le ventre que je pensais, mais ça n'empêchait pas que je pensais réellement lui avoir fait honneur en lui rendant sa monnaie de sa pièce. Mais ça n'empêchait pas que j'allais devoir me faire soigner. J'Avais perdu la main et je détestais ça. Je ne pouvais pas me le permettre. Je ne pouvais pas me dire que j'étais faible. Si j'étais faible, j'allais me faire tuer et je ne pouvais pas me permettre ça. Je ne pouvais pas être faible bon sang. Je ne pouvais pas être cet homme qui se laissait avoir pour un rien et pour un tout. Il s'agissait d'une chose importante. Il s'agissait d'une question de vie ou de mort.... « La salope!» Je bousculai deux partisans en entrant avant de frapper durement celui qui s'était retourné pour se venger avant de poursuivre mon chemin. Ils revinrent à la charge, tout les deux et je les corrigeai même si j'étais blessé. Même si j'étais amorphe. Même si j'étais hors de cause. Il fallait croire que je n'étais pas au bout de mes peines. Et il fallait croire que je n'allais pas me laisser avoir. Deux adversaires, c'était rien. J'étais le plus fort. J'étais réellement le plus fort et je le serais toujours. C'était ce que je me disais alors que je poussais les portes de l'infirmerie de manière brutale. Je regardais partout... avant de la voir elle. Une blondinette, peu importe ce qu'elle était. Je la pointai du doigt. « Lève ton cul de cette chaise et viens me soigner.» Je pris place sur un lit et retirai mon long manteau de cuir et la chemise noire que je portais. « Dépêche-toi, je ne suis pas reconnu pour ma patience.»