Je patientais calmement dans l'ascenseur de l'hôpital tandis que je tentais de me voir dans le grand miroir. Du haut de mes cinq ans, j'étais encore assez petit en taille et pourtant depuis quelques jours, je prenais l'habitude de venir presque tous les jours dans ce lieu rempli de malade dans lequel séjournait ma mère. Depuis son adhésion ici, je séjournais chez notre voisine n'ayant que ma mère pour m'élever. Je n'avais jamais connu mon père et ma mère m'en avait peu parlé, il faut dire qu'à mon jeune âge, je n'avais encore jamais posé de questions sur cet homme. J'aurais tellement aimé avoir des réponses plus tôt mais il aurait sans doute fallu que je les pose. À cette période de ma vie, les seules questions que je me posais était portée sur la santé de ma mère. Allait-elle bientôt sortir de cet établissement pratiquement tout blanc, sa santé allait elle s'améliorer. À cette époque je ne savais pas quelle ampleur cette maladie que l'on appelait leucémie pouvait avoir sur une personne et surtout sur une vie de famille. J'entrais dans la chambre de ma mère d'un pas joyeux, je gardais toujours le sourire car je savais que quand elle me voyait heureux alors elle aussi se mettait à sourire. J'aimais ma mère, il n'y a pas de doute et elle aussi m'aimait tout autant voir plus mais alors que mon destin prévoyait déjà de nous séparer un jour c'est le sien qui s'en chargea en première.
"Coucou maman !" Tu vas bien ?" Mais ce jour semblait différent, elle regardait dans le vide et elle avait l'air d'avoir pleuré ce qui avec ses trait fatigué lui donnait un air bien morne.
" Bonjour mon chéri, assieds toi s'il te plait..." Je jetais un regard à la femme qui m'avait emmené et qui elle semblait savoir ce que maman allait m'annoncer. Ça paraissait grave c'est pourquoi je ne disais rien en me contentant simplement de grimper assez difficilement sur ce grand lit. Et c'est là que ses explications débutèrent.
" Tu sais que je suis malade? Maman va devoir rester encore un peu ici et en attendant tu vas aller chez une gentille famille qui vont s'occuper de toi..." Je n'en croyais pas mes oreilles, combien de temps allait-elle devoir resté dans cet endroit. J'étais pressé qu'elle en sorte et là, celle-ci m'annonçait qu'elle n'allait pas encore pouvoir partir et qu'en plus j'allais me retrouver dans une nouvelle famille avec des gens que je ne connaissais pas.
"Mais je veux pas... Je veux être avec toi." Celle-ci prit alors un air attendri tout en passant sa main sur ma joue.
" Tu sera sage avec ces personnes promet le moi mon chéri.. Je viendrais te chercher quand j'irais mieux "
[...]
Je vivais maintenant depuis pratiquement un an dans cette famille qui m'avait accueilli. C'était vraiment des bonnes personnes bien loin du cliché des familles maltraitantes qui m'aimaient énormément et que j'aimais en retour. J'espérais toujours pouvoir retourner un jour vivre avec ma mère mais peu à peu je m'accommodais au quotidien de cette nouvelle famille, à leurs règles, leur façon de vivre et leurs habitudes. Ils finissaient par devenir ma famille, ma vie même si je continuais à voir maman de temps en temps à l'hôpital... Son état n'allait évidemment pas en s'arrangeant ce qui m'occupait énormément l'esprit mais je tentais de resté souriant. J'essayais d'être fort. Aujourd'hui était un jour assez spéciale pour nous, mes "parents adoptifs" allaient accueillir un nouvel enfant. Cette enfant, car il s'agissait d'une fillette, avait apparemment mon âge. J'étais content d'avoir un peu de compagnie de mon âge même si je craignais aussi que nous nous entendions mal. J'étais un gamin assez timide même à cet âge et je manquais énormément de confiance en moi et pourtant avoir une soeur ne pourrait que me faire du bien. J'attendais patiemment assis sur me bras du canapé du salon que cette fille arrive, on m'a dit qu'elle s'appelait Mina et c'est une assistante sociale qui devait l'emmener. Ma mère adoptive semblait tellement stressée qu'elle ne cessait de tout nettoyer au moins trois fois de suite, c'était assez drôle. Et soudainement j'entendis sonner à la porte. Je ne quittais pas le canapé en observant fixement la porte qui s'ouvrait laissant place à une assistante sociale semblable à celle qui m'avait emmené un an auparavant et cette jeune fille au cheveux blond qui allait devenir la personne la plus proche de moi durant bien des années. Mais à l'instant même, je me contentais de ne pas la quitter du regard.
[...]
Ma vie dans cette nouvelle famille d'accueil continuait et se prolongeait. Je savais maintenant que je resterais ici sans doute pour toujours, ou du moins jusqu'à ce que je quitte le domicile familial. Mais honnêtement j'étais heureux chez eux, ils avaient su m'apprivoiser et faisaient toujours le nécessaire pour que je vois ma mère. Il compatissait à ma situation... Situation que je gardais secrète aux yeux du reste du monde. C'était peut-être un comportement étrange pour un jeune garçon de mon âge mais c'était une façon de me protéger. Le fait que l'on me prenne en pitié ou que l'on s'inquiète pour moi me mettait mal à l'aise mais surtout j'évitais les questions. Même Mina n'était pas au courant et pourtant depuis sa propre arrivé il y a un peu moins d'un an, nous étions devenus extrêmement proches. Elle était à mes yeux et dans mon coeur comme ma soeur, ma meilleure amie et ma confidente et petit bonus, depuis que nous partagions la même chambre, celle-ci m'aidait dans mes devoirs et dans mes cours augmentant ainsi mes notes. Il est vrai que je n'étais pas réellement un bon élève, ma dyslexie m'handicapait lourdement mais soyons franc je n'étais pas non plus un fan de l'école. Toujours est-il que nous nous serrions tous deux les coudes et nous aurions pu tout affronter ensemble et pourtant nous nous parlions très peu de nos vies. Elles savaient juste que je tenais énormément à ma mère dont elle ne savait rien si ce n'est que j'avais un portrait d'elle sur ma table de chevet.
Ce jours là alors que je rentrais de l'école après avoir du assister à une aide au devoir, j'avais retrouvé Mina totalement abattue moralement dans notre chambre. J'avais assez rapidement compris qu'il s'agissait de sa mère sans vraiment qu'elle ne rentre dans les détails. Cela devait être dur pour elle d'en parler mais je voulais qu'elle sage que je serais là pour elle et qu'en quelque sorte je la comprenais. Je m'étais assis à côté d'elle et sans la regarder vraiment pour ne pas me mettre à pleurnicher, je lui parlais de ma propre histoire.
" Je sais ce que tu ressens... Enfin à peu près. Ma maman à moi est à l'hôpital à cause d'un cancer... et je sais que dans moins d'un an elle va monté au ciel... Elle me l'a pas dit à moi mais je l'ai entendu le dire... C'est pour ça que je suis souvent pas là.. Je vais la voir" Je gardais le regard baissé, fixant une tache au sol. Pourquoi lui avoir parlé de ça maintenant? Aucune idée comme je ne savais pas si elle, irait mieux. Peut-être au fond ses confidences étaient pour moi.
"Et comme j'ai pas de papa bah je suis ici" Nous étions tous les deux seuls alors pourquoi ne pas formé un duo pour ne plus l'être.
[...]
Le temps continuait de s'écouler et le petit garçon que j'étais grandissait et se construisait toujours dans cette famille. Pratiquement trois ans s'était écoulé depuis ma propre arrivée ici et je n'avais que peu de souvenirs de ma vie d'avant, je ne voyais ma mère que dans ce lit d'hôpital et son état n'allait pas en s'arrangeant pas du tout même ce qui me préoccupait de plus en plus. C'est pour cela que je lui rendais d'avantage de visite parfois accompagné de Mina et d'autre fois non mais dire que je ne souffrais pas de la situation serait mentir. Visite après visite je la voyais s'affaiblir et mourir peu à peu, j'étais conscient que cela ne saurait tardé et bien des soirs alors que tous le monde dormait, je me réveillais et me mettait à pleurer en serrant son portrait contre moi. Pourquoi le monde était si injuste. Ce jour là, je jouais calmement dans ma chambre quand ma mère adoptive m'appela depuis le salon. Docilement j'avais laissé ce que j'étais en train de faire pour me rendre au salon mais en arrivant, je compris immédiatement qu'il y avait un problème aux air graves qu'arborait ma seconde mère.
" Viens avec moi, je dois te parler" Je hochais de la tête sans rien dire tout en me dirigeant avec elle vers le canapé. Je me demandais bien ce qu'elle avait.
"Bah qu'est ce qui a ?" J'étais encore insouciant, loin de me douter de la nouvelle que l'on allait m'annoncer.
" J'ai reçu un appel de l'hôpital et... Et ils m'ont annoncé une triste nouvelle... Ta maman est décédée.. Elle est partie vers un endroit meilleur." Celle-ci tentait de me ménager maladroitement du mieux qu'elle pouvait avec ses mots mais cette sombre nouvelle s'était abattue sur moi comme une bombe et venait en quelques secondes de détruire mon petit monde. Je ne disais d'abord rien, ne réalisant pas vraiment dans un premier temps. Puis soudainement j'éclatais en sanglot avant de me jeter dans ses bras. Cette période de ma vie à la suite de cet événement fut particulièrement pénible et j'eux beaucoup de mal à faire mon deuil...
[...]
Cinq ans c'était écoulé depuis le triste décès de ma maman. J'avais eu beaucoup de mal à m'en remettre mais du haut de mes treize ans, j'étais heureux dans ma vie. J'avais su à l'aide de ma famille surmonté cette épreuve et devenir un jeune garçon épanoui. J'étais en revanche devenu bien plus timide mais le fait de grandir dans la même ville et de fréquenter la même école m'avait aidé à bien m'intégrer. Aujourd'hui, je revenais de mon club de basket, le sport était bien la seule chose dans laquelle je suis doué à l'école. Excellent même car j'ai remarqué depuis quelque temps que lorsque j'observe un coup gagnant quelque soit le sport, je suis capable de le reproduire exactement. Je me rappelle qu'une fois j'ai épaté mes amis en reproduisant 250 fois le même jongle avec une balle de football. J'aurais sans doute pu faire plus mais j'étais juste lassé. Tous cela pour dire que j'avais cette étonnante faculté. Ce jour là alors que je parcourais les rues de Chicago pour rentrer chez moi quand je ressentais quelque chose de bizarre, comme si un danger me guettait. J'étais très mal à l'aise pourtant alors que je m'étais retourné pour détecté le moindre mouvement suspect, je n'avais vu qu'une rue quasiment vide à l'exception d'un homme aux traits stricts et de moi-même. Malgré tout, sans pouvoir l'expliquer je ne me sentais toujours pas en sécurité c'est pourquoi je jetais un second regard derrière moi et cette fois, je n'y croyais pas mes yeux. L'homme avait été remplacé par une hideuse créature composé d'un corps de lion, d'une queue de scorpion et d'un visage humain identique à celui de l'homme que j'avais vu précédemment. J'avais envie de crié mais aucun son ne sortait de ma bouche, j'étais tétanisé face à cette créature dont j'apprendrais plus tard l'identité, face à ce manticore. Ce n'est que lorsqu'il commença à foncer dans ma direction que je parvenais à contrôler ma peur et à m'enfuir à mon tour mais sans grand succès. Que pouvait bien faire mes petite jambes face aux pattes agiles et rapide de ce félin monstrueux. Pourquoi s'en prenait-il à moi et d'où venait-il? La situation était tellement étrange et pourtant, la seule chose qui me préoccupait actuellement était de survivre. Rapidement je me retrouvais bloquer contre un mur face à ce monstre, face à mon destin. Alors ça y est j'étais perdu. Alors que le monstre s'approcha de moi de manière sadiquement lente, une idée me vint l'esprit. Il fallait tenter le tout pour le tout quitte à mourir autant que j'ai utilisé toutes mes possibilités. Je me mettais alors à avancé vers la bête avant de passer sous ses pattes en glissant. Je sentais mes membres s'écorché contre le bitume mais je continuais en serrant les dents avant de me redresser une fois que j'avais traversé la bête. Je croyais m'en être sorti mais non, la créature m'attaqua d'un violent coup de patte, me faisant tomber violemment au sol et perdre connaissance. C'était sans doute mieux ainsi étant donné que son poison se propageait déjà dans mon corps me paralysant. Au moins, il était sûr que je ne fuirais plus. Alors ma fin était-elle arrivée?
[...]
Je crois qu'il se réveille..." " Écarte toi il n'a pas besoin qu'on le colle" " Fermez là! Petit tu m'entends ? Ouvre les yeux si tu es réveillé"Quelles étaient toutes ses voix que j'entendais sans pouvoir les décrite. J'étais encore à moitié endormi et j'avais l'impression qu'une ruche avait élu domicile dans mon crane. Peu à peu mes souvenirs revenait, un vieil homme qui me suivait, un monstre, une queue de scorpion, une immense douleur dans le bras puis plus rien. Étais-je mort? Sans doute comment pouvait-il en être autrement ? Je sentais encore mon corps tout endormi et seul mes sourcils bougeaient légèrement.
" Il lui faut peut-être plus d'ambroisie ?" " Mais non idiot ! Tu veux le tuer ou quoi ?" Mais qui était donc ces deux personnes qui se disputaient ainsi. Je reconnaissais simplement que l'une des personnes était un homme alors que l'autre était une femme. En tous cas les deux avaient l'air de ne pas s'entendre et pas du tout. Je sentais une main se posé sur mon front alors que la troisième voix se faisait entendre.
" Allez ouvre les yeux, je suis sur que tu en es capable" Je peinais à reprendre totalement conscience. Je parvenais en premier à serrer les poings avant de totalement parvenir à reprendre mes esprits et seulement à ce moment j'ouvrais les yeux. Je me sentais désorienté mais encore trop faible pour m'agiter. Le pire restait mon dos qui me faisait affreusement souffrir alors qu'un bandage le recouvrait. Je posais finalement mon regard sur la personne la plus proche de moi et c'est d'une voix faible que je lui demandais.
" Où je suis ?" C'est alors la fille qui se disputait auparavant qui me répondit.
"Actuellement, dans un abri improvisé. Nous t'avons sauvé de justesse du manticore..." " Désolé d'être arrivé en retard d'ailleurs" " La ferme Parker. J'allais te dire que nous attendions que tu te rétablisse pour t'emmener au camp. " C'est donc eux qui m'avait sauvé? J'avais du mal à croire que ces trois personnes atteignant à peine la vingtaine et encore aient pu vaincre un tel monstre mais si j'étais en vie, c'est qu'elle disait vrai.
" Mais et le monstre ? Comment vous et pourquoi je veux dire comment et qu'est ce que..?" Mes mots devaient ressemblé à un énorme charabia totalement incompréhensible mais j'avais tant de question seulement celle qui semblait m'avoir soigné depuis le début mit court à cette discussion.
"Je sais que tu dois avoir plein de questions mais repose toi, nous y répondrons demain en allant au camps." Je hochais positivement sa.s savoir de quel camps elle parlait. Je me sentais épuisé de toute façon.
[...]
Le soleil était à peine levé que tous le monde s'activait sur le camp. Je l'avais intégré après m'être fait attaqué il y a deux ans et sauvé par Parker, Hannah et Cassie. J'avais aussi la vérité sur ma nature et sur mon père. Au début j'avais cru qu'ils débloquaient totalement, moi être le fils d'un dieu et puis quoi encore ? C'est du moins ce que j'avais pensé avant de recevoir plus d'explications et finalement tout coïncidait. J'étais donc devenu membre de la coalition même si je n'ai toujours pas l'âge d'intégrer la légion. De plus, je ne fus reconnu par mon parent divin que très peu de temps après mon arrivée ici ce qui en étonna plus d'un. Il parait que je n'ai pas le tempérament ni le caractère d'un fils d'Ares même si je trouve cela totalement idiot car au final nous sommes tous unique. En effet, je n'avais toujours pas changé de caractère et j'étais toujours cet adolescent réservé et timide. Mais je me plaisais au camps, j'avais l'impression que ma place était ici et honnêtement pour rien au monde je n'aurais voulu me quitter. De plus même si Mina m'avait affreusement manqué du moins dans les premiers temps, j'avais appris à vivre sans sa présence et aux côtés d'autres personnes comme moi. Je m'étais d'ailleurs très lié d'amitié avec les trois sang-mêlé m'ayant sauvé et notamment avec Parker qui en temps qu'autre fils d'Ares m'avait prit sous son aile mais aussi avec pleins d'autre membre comme Azalee qui avait tendance à me protéger et à me surveillé mais je l'appréciais énormément. Mais pour le moment, l'ambiance du camps n'était pas au réjouissance. Plusieurs sang-mêlés se préparaient à aller combattre les monstres pour protéger les villes maintenant en panique depuis que la brume s'était rompu. Je tombais alors sur Parker équipé de son armure et de ses armes.
" Parker, Parker attends ! " Celui-ci s'arrêta avant de sourire.
" Tiens salut p'tit frère, tu viens me faire un dernier au revoir avant que j'aille chasser du monstre. " Parker avait l'habitude de m'appeler ainsi depuis que le symbole d'Ares était apparut au dessus de ma tête et que nous avions apprit en quelque sorte être demi-frère. C'est ce que je trouve à la fois magique et assez étrange avec la colonie, la plupart des membres sont en quelque sorte de la même famille. Mais je n'en perdais pas de vue mon objectif.
"Emmène moi avec vous, je veux combattre aussi." À ces mots celui-ci se mit à rire légèrement avant d'ajouter.
Commence déjà par intégrer la légion avant de vouloir te battre." Il avait raison, je ne pouvais pas être membre de la légion tant que je n'avais pas dix-sept ans mais je voulais aidé.
" Tu m'as appris à me battre, je sais me défendre !" Celui arqua un sourcil avant de prendre un air désolé et de continuer.
" Justement Kaï quand on s'entraîne tu arrive à peine à me tenir tête contre un monstre tu ne feras pas le poids. Et je ne pourrais pas te protéger et combattre en même temps." Alors que je comptais répliqué, Hannah et Cassie mes équipières de Parker arrivèrent avant que Cassie n'ajoute.
" Il a raison Kaï, je sais que tu voudrais venir avec nous mais tu ne ferais que de nous gêner. Tu viendras une autre fois désolé..." Celle-ci posait gentiment sa main sur mon épaule puis les trois finirent par se mettre en route...
[...]
"Attention !! Je levais mon arbalète avant de viser instinctivement un de nos ennemis s'en prendre à l'une de mes alliés. Mais pourquoi par tous les dieux les humains nous attaquaient-ils alors que jusque maintenant nos troupes avaient combattues pour les protéger. Depuis que la brume avait brusquement disparu tout partait dans tous les sens et aujourd'hui nous nous retrouvions prit d'assaut pas ces ingrats d'humain. Se retourner contre les dieux mais quelle idée. Cette fois-ci chaque personne devait combattre et malgré mon manque d'expérience je ne m'en sortais pas si mal bien que je prenais moins de risque en combat à distance. J'étais plus un soutien avec mon arbalète et mes carreaux plus qu'une réelle arme. Je combattais donc sans ne penser à rien d'autre que la survie de mes amis, c'est ce qui me donnait, à moi jeune adolescent timide et faiblard la force de continuer. Soudainement je remarquais Hannah, la fille d'Apollon qui m'avait guéri et emmener au camp avec Parker et Cassie se faire tuer sous mes yeux. Instinctivement je tirais sur son tueur avant d'accourir vers elle les larmes aux yeux. C'était déjà tellement dur de voir tous mes alliés mourir mais si c'était le tour de mes amis je ne le supporterais pas. Je m'agenouillais près d'elle avant de prendre son visage entre mes mains. Je n'étais pas guérisseur et je ne connaissais pas les premiers soin donc je ne pouvais rien pour elle. Je constatais avec désarroi qu'elle n'avait plus de pouls et je commençais à perdre mes moyens.
" Hannah, Hannah reste avec moi je t'en supplie. Tu ne peux pas mourir..." Mais évidemment elle ne réagissait et les larmes me montaient aux yeux. Pourquoi elle ?
"Kai derrière toi !" Je reconnaissais la voix de Parker et par réflexe je regardais derrière moi avant de me faire tiré dessus et de perdre connaissance, ce schéma semblait déjà vécu.
[...]
La première chose que je vis en ouvrant les yeux fut ce plafond légèrement abimé. Décidément se réveiller après avoir perdu connaissance n'était jamais agréable. Je constatais cependant que ma main était dans celle d'une autre personne puis après avoir légèrement relevé la tête je constatais que c'était Cassie qui était à mon chevet. Celle-ci semblait au bord des larmes en constatant que j'étais encore envie. Je tentais donc ensuite de me redresser mais la jeune femme m'en empêcha.
" Non Kaï ne bouge pas tes blessures ne sont pas totalement guéries" Ah ces mots des flashback du champs de bataille me revenaient à l'esprit.
" Hannah ! Hannah est morte ! Ils l'ont tuée !" Je commençais à m'emballer en me souvenant du décès de mon amie et soudainement une réalité me rattrapa. Cassie était seule ici, alors qu'habituellement la blondinette était inséparable de Parker.
"Dis Cassie... Où est Parker ?"J'espérais au était simplement aller faire un tour et qu'il n'était pas blessé mais la réalité était tout autre. Cassie se mit alors à éclater en sanglot avant de me répondre.
Il est... Il est mort aussi... Kai ils ont aussi tué Parker..." Je ne sus d'abord comment réagir puis finalement une larme, suivie d'une autre et encore d'une autre coulèrent sur mon visage. Ils avaient assassiné mon meilleur ami, mon frère et je ne leur pardonnerais jamais. La main de Cassie en larme serra la mienne avant que celle-ci n'annonce d'une voix froide.
" Ne t'en fais pas... Nous les vengerons.. Parker, Hannah et tous ceux que nous avons perdu en détruisant tous ces misérables humains s'opposant à nous" Ses mots pouvaient paraitre dur et pourtant j'étais d'accord avec elle, tout à fait même.
" Nous les vengerons."[...]
Voilà maintenant cinq ans qui se sont écoulés depuis cette terrible bataille. Depuis je suis devenu un homme et j'ai rejoint la légion il y a trois ans. Je n'ai jamais cessé de m'entrainer pour devenir un véritable guerrier aux côtés de Cassie qui fut ai cours d'un temps mon professeur. Je n'ai jamais oublié cette promesse que je m'étais faite, celle de devenir suffisament fort pour pouvoir vaincre tous les opposants aux dieux et ainsi venger la mort de Parker même si maintenant ma vie à repris son cours et que j'essaye de ne pas rester dans le passé. Je suis toujours spécialisé dans les combats à distance... Mon histoire ne fait encore pourtant que de commencé.