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 Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron]

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MessageSujet: Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron]   Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron] EmptySam 29 Nov - 18:30

Amnésique ∞ Nounours
La vie avait repris son cours exactement comme avant, si ce n’est cette peur d’être à nouveau blessé, enfin je gère quand même. Je restais à distance respectable de tout être vivant. De toute façon, loesqu’on y réfléchit au combat je les explosais tous. Surtout que je m’étais remise assez rapidement de la blessure provoqué par l’imbécile de chasseur. Contrairement à ce que songeait et affirmait Kathleen, oui j’étais invincible. Seule la lâcheté des bipèdes leur permettait de me blesser. J’avais encore l’odeur de mon propre sang sur la langue, l’odeur aussi ne me quittait plus et me secouait par moment. J’avais eu peur, bien sûr tout le monde connait la peur ici, peur de mourir sauf qu’en plus cette peur continuelle, il y avait celle de ma part animale qui s’était senti prise au piège et qui avait peur. Autrement dit ce n’était plus du tout la joie dans mon esprit. Surtout que depuis l’épisode précédent, ma part humaine s’était enfoui si profondément en moi que même les mouvements de mes camarades de cohorte, des gens que tout de même je connaissais depuis pas mal de temps, m’inquiétaient. J’avais peur de leur fourberie et je m’étais mise en retrait parce que si j’avais peur en tant qu’humaine parfaitement logique et « calme » en animal je n’ose même pas imaginer les ravages que provoquerait cette peur. Je n’étais juste pas sereine et je regardais chaque fois derrière moi prête à bondir sur quiconque franchirait la barrière invisible de ma sécurité. La seule qui semblait pouvoir entrer dans cette bulle sans que je ne lui saute à la gorge, même si en théorie je n’en ai pas besoin car un coup de patte et c’est fini, était la demoiselle d’Apollon. Et encore, ce n’est pas comme si j’étais avec souvent disons juste que si soucis il y avait, je savais qu’elle ne serait pas la première à me balancer des pierres. Je tiens à préciser que je plains sincèrement l’idiot qui s’amuserait à me lancer une pierre, un camion fera moins de dégât sur son corps, c’est pour donner une idée des possibilités de destruction d’un corps qui sont mienne. Non disons que sans être à moins d’un kilomètre, la plupart du temps de miss Kathleen, j’étais assez connectée sur son odeur pour intervenir en cas de besoin, mais vraiment le besoin vitale, le reste elle se démerdait. C’était une sorte de dette je crois, une dette à son égard provenant uniquement de mon côté humain, les animaux n’ont pas de dettes. Sauf que cet état empiétait même lors de mes transformations. D’ailleurs ces derniers temps, elles n’étaient pas fréquente, je ne maîtrisais pas parfaitement ma transformation mais je me planquais derrière mon côté ours comme si être humaine me foutait la trouille.

J’aurais très bien pu quitter la légion, sans être arrivé à terme des dix ans. En même temps, ils allaient faire quoi le préteur et l’augure hein ? Je ne leur demanderais pas mon avis et je filerais si j’en avais envie d’abord, et mieux valait-il pour ces deux-là qu’ils n’essaient même pas d’invoqués des ordres de merde, parce que ce serait la dernière chose qu’il ferait. Non la véritable raison de rester ici, ce n’était pas la peur d’être traqué, ils avaient peu de chance de maintenir l’allure d’un animal qui court pour s’éloigner. Disons qu’il y avait Cameron ici et bien que nous ne soyons pas vraiment proches, voire carrément à l’opposé l’une de l’autre, je ne pouvais me résoudre à m’éloigner d’elle. Enfin éloigner je l’étais forcément, disons que je l’évitais prudemment, je n’avais pas oublié la peur panique que j’avais provoqué en elle. Je ne voulais donc plus me mêler de sa vie, et comme elle était un peu perdue ici, il était très facile d’aller aux endroits dont elle ignorait l’existence. Pourquoi rester alors que rien ne me liait à elle, je ne saurais le dire, je l’aimais beaucoup, trop même puisque ça m’empêchait d’agir. Je ne voulais pas non plus qu’il lui arrive malheur donc c’était plus facile de protéger mon amie d’enfance si j’étais à une distance peu importante d’elle.

Pour une fois, ce matin j’avais assisté à un entrainement, assisté je dis bien parce que j’avais été tellement à côté de la plaque que j’avais mordu la poussière sans le moindre geste de la part de mon assaillant, ce qui m’avait quand même profondément énervé et j’avais dû combattre l’envie d’éliminer tous les témoins. Par la suite j’avais dû manger avec des gens tous plus excités les uns que les autres, ce qui là encore était une épreuve, ne pas tuer tout le monde. Et lorsque j’avais finalement perdu patience à cause de certains romains, la présence de l’autre blonde m’avait remis à ma place. Du coup j’étais partie. J’avais oublié à quel point la présence de Cameron était un problème pour ma transformation, surtout qu’elle avait peur de moi-même humaine. Ce n’est donc pas normale d’avoir aussi peur de comment elle réagirait puisqu’elle réagissait déjà mal à la base. M’enfin, je ne cherchais pas à me poser de question et je filais sans demander mon reste. C’est roulé en boule sous ma forme animale que je m’accordais quelques moments de sérénité en dormant. J’aurais même certainement dormi de longues heures, voir tout l’après-midi. Pire qu’un chat en réalité l’ours, je n’hibernais pas, il fallait donc un quota de sommeil important surtout vers les mauvais jours. Ce qui me surprit c’est que sans avoir rien demandé à personne, en même temps son don demander l’autorisation avant de fonctionner, ça arrangerait tous les demi-dieux. Non d’un coup d’un seul je fus transformé en humaine. C’est fou parce qu’habituellement ça fonctionnait rarement dans ce sens, oui la transformation humain vers animale se faisait sans mon consentement mais l’inverse avait toujours fonctionné… Toujours sauf quand une certaine personne était dans les parages. Je m’asseyais donc sans même chercher à vérifier ce que je pensais et questionnai, sentant la peur envahir mon esprit. A côté de cette peur, celle de mourir la dernière fois était une grosse blague.

« Qu’est ce qui se passe ? »

Mon esprit partait loin dans l’imagination, je n’étais pas folle pour autant. J’avais vu et senti l’odeur de sa peur. Son esprit m’avait catégorisé à juste titre comme dangereuse. Alors j’avoue que la savoir non loin de moi m’inquiétait. Peu importe ce que les autres pouvaient penser de moi, en réalité je n’avais pas besoin d’eux pour connaître mes problèmes. Mais elle comptait, les autres pas du tout, l’ours est un solitaire depuis toujours et pour toujours. Je n’avais pas assez de force pour me battre contre moi-même, donc seule cette partie d’humanité avait été sauvegardé sauf qu’elle menaçait de s’effondrer à tout instant parce que même à travers ses yeux qui m’avaient vu tellement différemment pourtant. Elle m’avait vu jouer avec les autres, manger des chamallows tout en me brûlant et du coup explosant de rire devant ma propre bêtise. Tout ça, je l’avais fait aussi alors que la peur de l’animal ait pris le pas sur le reste ça m’effrayait. Est-ce que je pouvais lui montrer que je n’étais pas dangereuse. Je restai immobile, le cœur battant à mille à l’heure, peut être que Kathleen avait finalement révélé que j’étais dangereuse pour tout le campement, je baissais piteusement la tête sans savoir ce que je devais dire pour ma défense. Je rajoutais donc.

« Tu risques rien Cameron, je te toucherais plus jamais. »
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MessageSujet: Re: Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron]   Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron] EmptyDim 7 Déc - 17:36

Ali & Cam

Alors que j’étais finalement sensée quitter l’infirmerie, j’y étais retournée bien plus qu’en piteux état. En fait, ce n’était pas physique - mes douleurs n’étaient que mental. J’avais l’impression d’avoir quelque chose de briser en moi depuis la dernière fois que je l’avais vu, Elle. J’avais mis du temps à m’ouvrir à la fille d’Apollon et lui raconter ce qui s’était passé. Parce que j’avais peur que tout soit de ma faute et qu’elle se rende compte à quel point j’étais vraiment nulle. Je me sentais vraiment mal. J’avais l’impression d’avoir trahi Alison de la pire façon possible alors que je ne me souvenais pas d’elle. Ce qui était encore plus dur au vu du regard de la soigneuse. Je me rappelais parfaitement de ses paroles. On avait été amie vu l’espoir qu’elle avait eu, on devait vraiment être proche. Et maintenant, j’étais pas capable de me souvenir de la moindre chose la concernant. Je n’avais de cesse d’essayer. Je m’asseyais sur mon lit, fermai les yeux, et pensait à mes souvenirs enfin essayais de les faire ressortir mais rien. Néant. Nul. Cameron ou la fille qui confirme les blagues sur les blondes et la mémoire.

Après plusieurs essai désastreux, avoir rempli mon estomac qui fonctionnait vraiment bien, tenter de faire manger Kath, j’étais repartie dans le camp. On m’avait dit qu’en voyant des choses connues par le passé, tout reviendrait. Pour le moment c’était pas ça. J’avais confié mes craintes à la fille d’Apollon, elle m’avait dit que je n’étais tout simplement pas prête. Mais quand le serai-je alors ? Je changeai de direction, cherchant un peu de solitude. Et je la vis elle, Alison. Du coup, je l’avais suivi. Oui, quelle bonne idée, mais je pouvais pas en changer. Mon esprit ne m’obéissait - je devais simplement la rejoindre. Peut-être essayer de m’excuser et de renouer le contact. Sauf... bah je l’ai perdu. Oui championne du monde de course d’orientation. Après être tourné trois fois à gauche, je pris la droite pour apercevoir un tas en boule. Fronçant les sourcils, mes pas me menèrent assez proche pour que je puisse voir l’ours.

Oh bordel trouvé ! Sûr que ça ne pouvait être qu’elle, je n’avais pas entendu parler d’autres ours dans le camp Jupiter, tant mieux d’ailleurs. Légèrement sous le choc et surprise, sa silhouette m’avait fait peur, je reculai un peu histoire de reprendre contenance. Sauf que lorsque mes yeux s’ouvrirent à nouveau, c’était face à la demi-déesse forme humaine que j’avais affaire. Clignant des yeux, je me demandais comment pouvait-elle se transformer aussi vite. Elle devait être vraiment douée. Je me rapprochais d’elle, le cœur battant comme à chaque fois que je pouvais voir son visage. Oui ce n’était que la deuxième fois, mais c’était suffisant pour que je comprenne que je tenais beaucoup à cette brunette. Je me penchai sur elle, constatant qu’effectivement je l’avais cruellement blessée par ma réaction face à elle.

Ma main se posa doucement sur sa joue, alors que je retenais ma réaction, j’étais tendue pour de multiples raisons mais comment réfuter ce mouvement. J’avais envie de la toucher, de lui faire comprendre que ce n’était pas d’elle que j’avais peur - pas vraiment. En fait, j’en avais pas parlé à Kath parce que j’avais peur de revoir les expressions qu’elle pouvait avoir lorsque je lui parlais du peu que je me souvenais ou ressentais. Mes doigts effleurèrent doucement sa peau et le contact m’électrisait déjà. Un sourire doux sur les lèvres, je lui forçais à relever la tête pour voir ses yeux et m’y plonger. « Je n’ai pas peur de toi. J’ai confiance en toi. Tu ne me feras jamais de mal. » j’affirmai ses paroles avec force parce que j’y croyais. Ne venait-elle pas de se transformer simplement parce que j’étais là ? Non, ce n’était pas d’elle dont j’avais eu peur mais de mon passé - ce qui m’était arrivée. Alison n’y était pour rien. Elle avait simplement subi une réaction d’un traumatisme qui semblait profond vu ma crise.

Je déglutissais douloureusement en y pensant. Je ne voulais pas que ça revienne, pas avec elle. Mes doigts se firent plus hardis et esquissèrent une légère caresse avant que je cesse le contact en regrettant évidemment la perte de cette délicieuse sensation. Un sourire plus assuré sur les traits, j’ajoutai « Tu vois, il ne s’est rien passé cette fois. » J’étais convaincue que tout irait bien avec elle, et bien trop têtue pour abandonner la Romaine. Je résistai à l’envie de tenter de repousser une de ses mèches sombres de son visage, et reculai légèrement, histoire de nous donner plus d’espace. Puis une pensée me vint, peut-être l’avais-je dérangée. Me mordant la lèvre, je la regardais pendant quelques secondes avant de demander légèrement gênée « Je t’ai dérangée, désolée. » Se concentrer sur quelques choses pour ne pas faire de connerie comme se tordre les mains de manière ridicule, sauf que c’était difficile en sa compagnie en sentant son regard.

D’une petite voix, je lui demandai « Tu préfères que je m’en aille ? ». Je ne voulais pas partir. Mais si Alison ne voulait pas me parler, je le comprendrais. Je l’avais blessée par ma réaction stupide et incontrôlable. Comme si elle était un monstre. Pourtant un monstre ne peut pas être si beau. Enfin normalement. Et puis là n’est pas question, Alison n’est pas un monstre. C’est une jeune femme qui était mon amie. Et je veux qu’elle le redevienne. J’ai envie d’être à ses côtés autant que de retrouver ma mémoire, histoire d’arrêter d’être prise pour une débile attardée qui débarque. Une des raisons pour laquelle j’évitai ce genre de personne et trainais quasiment jamais en compagnie de Romains. Surtout que j’avais environ peur toutes les deux minutes de dire une bêtise, de me foutre la honte parce que je ne sais rien et encore d’autres raisons. Je restais certaine que la brunette ne me voyait pas comme ça, enfin peut-être qu’elle ne se moquerait pas elle.
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MessageSujet: Re: Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron]   Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron] EmptyMer 10 Déc - 20:39

Amnésique ∞ Nounours
Je n’avais plus sommeil, mes muscles étaient tendus comme si à chaque instant, j’allais devoir m’échapper pour ne pas subir une douleur mental que je ne pourrais supporter. Mon regard restait rivé sur mes doigts, en apparence j’étais normale non ? Rien ne pouvait laisser présager dans mon physique que j’avais des capacités un peu hors du commun. Si j’avais été comme Riley ça aurait peut-être tout changé dans ma relation avec Cameron. Jamais je n’avais autant regretté d’être la personne que j’étais, même si pour les combats être un ours ce n’est pas une mauvaise chose, ça inspire une certaine crainte que de voir l’autre dressé sur ses pattes arrières, enfin c’est ce que j’avais cru comprendre avec Kathleen même si au final ce n’était pas le genre de personne à reculer. J’eus un tressaillement de déplaisir au souvenir de ses doigts, elle avait frôlé la mort bien plus que moi à ce moment-là mais j’avais combattu mes instincts. Ok, je n’avais pas été vraiment du genre à faire léchouille mais quand même, l’effort était important et méritait d’être cité. Après, je pouvais aussi comprendre Cameron, ça devait faire bizarre d’avoir cru connaître quelqu’un et de s’être fourvoyé de la sorte. Enfin ça c’était pour l’ancienne Cameron, aux dernières nouvelles miss amnésique n’avait pas recouvré la mémoire, pour ce que ça changeait en fait… Il valait mieux tenir la distance et rester dans son coin sans chercher à comprendre.

Sauf que voilà, elle était là à quelques pas de moi. Distance qu’elle franchit sans trop d’hésitation, c’est sûr que je suis moins impressionnante d’un coup. Ses pas firent bouger les feuilles sans que je ne cherche à lever à nouveau la tête, essayant de maîtriser l’art de la disparition sans y arriver bien entendu. Qu’est-ce qu’elle faisait ici, qu’est-ce que j’avais fait encore ? Personne ne savait que je tenais à cette fille de toute façon, ils ne l’enverraient donc jamais me voir, ne devaient même pas se douter qu’elle était la clé de mon humanité, chose qu’elle ne devait même pas savoir elle-même d’ailleurs. Sans prévenir ce qui aurait pu être une grave erreur, surtout avec moi, ses doigts vinrent se poser sur ma joue. Je ne bougeais plus du tout, même mon cœur sembla s’arrêter refusant au temps de reprendre sa course. J’étais inquiète, difficile de le cacher, pas pour elle parce que moi je savais à la perfection l’ampleur de mes sentiments. J’avais eu tout le temps d’y réfléchir. La chose qui m’inquiétait c’était sa présence ici, je n’étais pas alzheimer, fort heureusement pour tout le monde sinon j’aurais fait de la légion mon terrain de chasse et je ne suis pas certaine qu’une personne puisse vraiment m’arrêter si je traquais, contrairement à mes comparses ours, j’avais une lueur d’intelligence et je pouvais établir des plans ce qui aurait été un problème pour le campement. Fort heureusement mon esprit va bien, enfin heureusement… ça me permettait surtout de me souvenir du regard de Cameron la dernière fois. Elle avait explosé mes souvenirs, piétinant cette joie que j’avais en la regardant, ça n’éteignait pas mes sentiments pour autant, c’est juste l’espoir qui avait été démoli. Alors j’avoue que la voir si près de moi et touchant ma joue de sa main fraîche me faisait me poser des questions. J’aurais bien résisté à l’impulsion qu’elle donna à mon menton, moi son regard je n’avais pas envie de le voir. Ses propos glissèrent sur moi comme l’eau sur mon pelage, c’est sans la moindre hargne que je répondis à ce qu’elle disait.

« Je ne sais pas ce que tu cherches à te prouver Cameron, si ton but c’est de te faire des frayeurs ou de les vaincre mais ne te mens pas. Je t’ai pas filmé la dernière fois mais crois-moi ce n’était rien d’autre que de la trouille et je m’y connais en frayeur. Mais oui je ne te ferais aucun mal, je t’en ai jamais fait… tu t’en souviens pas mais c’est vrai, jamais de mal. »

Néanmoins, je ne m’écartais pas d’elle parce que peu importe ce qu’elle cherchait, je voulais inscrire dans ma mémoire quelque chose d’autre que de la peur à mon égard, même si c’était de la fierté de s’être montré courageuse, peu importe, je vivrais avec elle. Je fermai un cours instant les yeux sous la caresse de ses doigts, acceptant sans broncher le contact. Je faisais des progrès ces derniers temps, j’avais accepté de dormir avec quelqu’un même sous ma forme humaine, j’avais accepté qu’on me touche alors même que mon esprit me poussait à tout envoyer valser, je m’étais retenue lorsque j’avais eu envie de tuer quelqu’un. Les progrès étaient là mais les rechutes étaient tout aussi importantes, je détestais de plus en plus la compagnie des gens, je me transformais pour un rien, je faisais preuve de machiavélisme lorsqu’il fallait dégager les ennemis, j’avais sauté sur Cameron, action que je n’aurais pas dû faire. Certes dans mon esprit il n’y avait rien de mauvais, enfin je crois, mais il était tellement logique qu’elle se soit sentie agressé. J’étais complètement perdue et je ne savais pas quel instinct suivre, alors oui je n’étais pas du tout rassurée moi. Contrairement à la blondinette qui semblait ravie de se convaincre qu’elle domptait un ours. Pauvre fille, c’était juste mon esprit qui te mettait sur un piédestal. Néanmoins, je ne m’enfermais pas dans la morosité, lui adressant même un sourire lorsqu’elle sembla s’émerveiller du fait qu’il ne se passe rien. Tu parles, j’étais immobile, il n’y avait aucun risque qu’elle flippe si je ne bougeais pas d’un pouce. Toute ma concentration était portée sur cette fille, j’avais envie de me blottir contre elle. Je voulais redevenir l’enfant que j’avais été, capable de faire des folies pour l’épater mais j’avais grandi, tout cela n’avait plus lieu d’être et mon esprit me soufflait cruel que cela ne servait à rien d’espérer, plus on espère et plus le mur qu’on se prend dans la tête à la fin est douloureux.

D’ailleurs, elle voulait déjà partir, ses doigts quittèrent ma joue et elle parlait de me déranger. Elle rejetait sur moi son envie de partir comme si j’en étais l’investigatrice. Mes épaules s’affaissèrent sans que je ne trouve les mots qu’il faut dire pour retenir quelqu’un. Je n’étais pas douée pour les prises de paroles et je m’étais bien cassé la gueule à essayer la dernière fois.  Je pris une inspiration voulant faire une phrase magnifique, bien construite, une phrase où il était évident que sa présence était bénéfique. Tout ce qui sortit de ma bouche fut.

« Ça va-t’en fais pas. »  


Oui non mais avec ce genre de réponse, on ne va pas révolutionner le monde. Je poussais un soupir devant ma propre bêtise surtout qu’elle se proposait de s’en aller. Mon regard revint dans le sien essayant de mémoriser son visage. Sauf que je ne voulais pas la laisser s’en aller loin de moi. J’avais vécu tout mon apprentissage sans elle, j’avais dû me démerder avec le regard des autres, j’avais dû prendre en compte le fait que rien ne changerait et que mon don faisait partie intégrante de ma vie. Et pourtant, j’avais essayé la dernière fois qu’on s’était vu de faire des efforts, des gros efforts vu qu’elle n’était pas vraiment la Cameron que je voulais. Mais si ses pensées revenaient et que je lui avais tourné le dos, je pouvais faire une croix sur notre amitié. Je soufflai donc même si c’était difficile à dire. Non pas que c’était un mensonge, c’était plutôt le fait que ça recommence comme la dernière fois.

« Tu peux rester ici. »


Décidément, je n’étais pas la fille la plus bavarde en sa compagnie, je me laissais basculer en arrière. Le contact de la pierre sur mon dos et la douleur qui fusa aurait dû me transformer, mais aucune réaction. J’avais beaucoup à gagner de la présence de cette fille, si je restais collé à ses baskets je pourrais peut être resté humaine toute ma vie. Je lui adressai donc quelques mots la faisant profiter de ce que j’avais compris il y a de cela des années, et qui était encore de vigueur aujourd’hui.

« Tu m’empêches de me transformer. Dès que tu es là c’est comme si tout mon don était sous silence. C’est génial, vraiment génial, comme ça je suis normale comme vous tous. Il y a qu’avec toi que ça marche » Je songeais un instant à Sara, est ce que ça fonctionnait avec elle aussi « Est-ce que tu vois qui c’est Sara ou tu ne l’as pas encore croisé ? »

Je préférais pour elle ne pas parler de son amnésie, ça ne devait pas être facile à supporter. Certains allaient chercher à en profiter et c’était compliqué de se dire qu’ils réussiraient facilement parce que Cameron était trop gentille. Gentille au point de venir taper la discussion avec moi dans le froid pour ne pas que je sois mal à l’aise. Je devrais peut être me coller contre elle pour la réchauffer, ma chaleur corporelle devait être bien plus importante que la sienne mais si elle croyait que j’allais l’étouffer, j’allais encore tout gâcher. Est-ce que j’avais le droit de veiller sur elle ou ça ne se faisait pas vraiment ? Je demanderais à Kathleen si ça se fait ou si je suis trop dangereuse pour mon âme sœur non réciproque.
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MessageSujet: Re: Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron]   Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron] EmptyLun 29 Déc - 19:37

Ali & Cam

Je me sentais encore si mal en repensant à notre dernière rencontre. Je l’avais vu repartir, me tourner le dos, tout était de ma faute. Je l’avais blessée involontairement mais elle s’est s’était sentie traiter comme un monstre et ce n’est jamais ce que je pourrais penser de cette fille. J’en voulais à celui qui venais de me prendre quelques mois de ma vie pour la chambouler au point de ne même pas se souvenir d’une fille comme Alison. Une fille comme elle ne devrait pas se sentir ainsi. Je suis sûre de pouvoir lui prouver que nous sommes tout à fait compatible, quoiqu’elle en pense et qu’importe ses doutes. Je lui prouverai. Malgré toute ma détermination à vouloir garder Alison à mes côtés, qu’elle accepte de me donner cette petite chance de prouver que je n’étais pas comme les autres, que même si j’avais failli lui claquer entre les bras ce n’était pas à cause d’elle.

C’était ma faute. Pas la sienne. Après je craignais que tout cela ne soit qu’un malentendu avec ce qui s’était passé pendant ces deux mois. Après tout personne ne savait qu’est-ce qui m’était arrivée puisque Kath avait été la première à me récupérer. Oui, la peur me nouait le ventre à l’idée de tout découvrir mais je ne cessais de me dire que sans mes souvenirs je ne serai jamais la Cameron qu’ils avaient tous perdu. Et Alison avait besoin de moi. Un léger désespoir s’emparait de moi en voyant qu’elle ne souhaitait pas me voir. Je ne comprenais pas comment ses réactions pouvaient autant m’affecter mais c’était vraiment douloureux de voir sa manière de répondre à mes caresses. Je ne voulais pas m’éloigner d’elle, ni qu’elle s’en aille. Ses paroles eurent l’effet d’un sceau d’eau glacé sur moi. Je ne pouvais pas nier ce qu’elle disait, j’avais éprouvé une peur panique. Mais ce n’était pas à cause d’elle.

Non, ce n’était pas à cause d’elle. Comment lui faire prendre conscience que tout cela ne pouvait être qu’un malentendu stupide ? Je pourrais essayer de demander à Kathleen de me prendre dans ses bras et me serrer très fort, pas doute, l’effet serait le même, quoique... le problème venait de l’effet de surprise et la peur d’être incapable de me débattre. Elle n’aurait pas pu être au courant. Elle n’y était pour rien. Pourquoi diable Alison ne comprenait pas cela ? Fronçant les sourcils, je haussais le ton sans même m’en rendre compte, « Ce n’est pas ta faute, Alison. Oui, j’étais terrifiée. Je ne démens pas c’est vrai. Mais ce n’était pas de toi. Ce n’était pas toi dans ma tête à ce moment-là. Je ne sais pas de qui... je ne sais pas qui c’est. » J’ai peur d’en faire des cauchemars, Ali, si seulement tu pouvais me croire. Elle n’est pas le monstre de mes rêves mais plutôt l’ange gardien qui me protégera. Je le sais. J’en suis certaine parce qu’elle est la personne avec qui je me sens le plus en sécurité et le mieux possible. Je me sens bien avec elle. Soupirant légèrement devant mon manque de discernement puisque j’étais incapable de formuler une idée bien précise de ce qui s’était passé au moment où Alison m’avait plongé dessus.

Oui sans doute qu’elle n’aurait pas dû faire cela, mais elle n’y pouvait rien, ne savait pas - moi-même ne connaissait pas mes propres réactions. Encore maintenant qu’allait-ils se passer ? Je ne pouvais pas le prédire. Elle non plus. Et pourtant, elle a l’air de s’en vouloir, de se sentir rejeter. Je ne veux rien de tout ça. Je ne veux qu’elle. « Ce n’est pas à cause de toi ce qui s’est passé... je ne peux pas te l’expliquer peut-être que Kathleen le pourrait, mais je n’ai pas peur de toi. Cela ne se reproduira plus en ta présence. J’ai été surprise et mon cerveau a du faire un lien avec ce je-ne-sais-qui, qui apparait parfois dans ma tête. » Je prenais le temps de m’arrêta à présent renforçant ma caresse sur sa joue, ne souhaitant pas retirer ma main. Mais je le devais même s’il m’en coutait.

C’était à Alison de le décider. Son sourire me réchauffait. Ma Romaine ne se rendait pas compte à quel bon elle pouvait me faire du bien. Un sourire apparut aussitôt sur mes lèvres. C’était une mince victoire. Puis elle changea d’attitude sans que je le comprenne. Qu’est-ce que j’avais encore dit ? Et puis, elle le dit que je pouvais rester avec elle. Mon sourire étincela sur mon visage démontrant encore les traces des épreuves subies, tout comme mon corps. Une bonne idée de ne pas se déshabiller devant n’importe qui. Je n’étais pas dupe. Je savais que ce que j’avais vécu ne devait pas être rose mais je ne voulais pas montrer aux autres que ça pouvait déjà m’affecter alors que je n’avais que très peu de souvenirs sur là-bas. Je m’asseyais à ses côtés ramenant mes jambes vers ma poitrine, écoutant étonnée les paroles qu’elle me livrait. Je l’empêchais de se transformer ? Était-ce pour cela qu’elle s’était changée en humaine alors que j’approchais ? Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui s’était passé dans nos vies respectives pour qu’on me donne ce pouvoir sur elle.

J’attrapai sa main directement. « Tu es normale ! A supposer qu’on puisse tous se considérer ainsi, personnellement je ne sais pas si c’est bien normal d’être des... « Je cherchais le mot dans ma tête pendant quelques secondes « Demi-dieux. » je la regardais, les yeux pétillants. « C’est vrai quoi, j’ai une panthère en moi ou quelque chose dans ce genre-là, toi tu peux devenir un ours, Kathleen est une super soigneuse... et j’en passe avec les autres du camps. Tu trouves qu’on est normal toi ? Non, je pense qu’on tous unique. » Je ne résistais pas à l’idée de sourire encore plus jusqu’à rire légèrement devant le ridicule de ce qu’on me racontait depuis ces derniers jours. « Tu es unique Alison. » Je gardais précieusement sa main dans la mienne, mes doigts caressant les siens dans un geste automatique. Puis secouai la tête. « Non, je ne connais pas de Sara. Je n’ai pas vraiment eu le temps de faire le tour des gens qui me connaissaient avant. » A vrai dire, je n’avais pas encore cherché à le faire, car j’aurais pu demander à Kath, Ali ou Spencer qui étaient mes anciens proches. Mais tout ce qui avait tourné en boucle dans mon crâne c’était d’abord de retrouver mon ours et le reste viendrait après. J’avais un peur des réactions des autres. Allaient-ils tous le prendre avec autant de légèreté que Spencer et son canard en plastique, certainement pas.
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MessageSujet: Re: Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron]   Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron] EmptyJeu 1 Jan - 17:36

Amnésique ∞ Nounours
J’essayai vraiment d’être courageuse et de ne rien laisser paraître de ma douleur. Ce n’était la faute de personne si j’étais flippante, de personne, sauf de moi peut être. J’avais beau toujours avoir été humaine proche de Cameron, je pouvais aussi comprendre que ça faisait peur de savoir qu’il y avait une fille complètement malade dans un campement. Une fille capable de se faire tirer dedans par un chasseur. Cette constatation de ma non humanité m’avait bousillé le moral. J’avais eu mal clairement et cela combiné à l’échec d’avoir voulu me rapprocher de mon amie d’enfance me laissait un peu sur le carreau ces derniers temps. Je ne demandais vraiment pas grand-chose, j’avais juste essayé de lier une amitié comme tout le monde dans ce monde et l’échec était cuisant et laissait une jolie marque dans mon esprit. J’aurais voulu lui dire que j’allais partir dès que j’aurais finit mes dix ans et qu’elle n’aurait plus à craindre pour sa vie, même si c’était compliqué de révéler ça. Je savais que je ne lui ferais pas mal, c’était mon amie à mes yeux, mon amie et mon âme sœur. Mais normalement, c’est censé être réciproque, pourquoi avec elle ça ne l’était pas. Peut-être que mon côté ours rendait impossible cette réciprocité. Et voilà qu’à présent elle me parlait comme pour m’engueuler, je la regardai sans tout bien comprendre. Elle avait peur mais ça ne me concernait pas et en plus, elle songeait à quelqu’un d’autre alors que j’étais avec elle. Comment briser quelqu’un de l’intérieur, de plus même si à la limite quelqu’un l’avait brisé, je ne pouvais rien faire, je n’avais eu du courage que trop tardivement, est ce que j’aurais empêché ça si j’étais venu voir ma Cameron plus tôt. Je voulais vraiment la protéger de tout ce qui pouvait lui faire du mal, je dressai la tête avec arrogance comptant lui signifier que le premier qui la touchait était mort, je lui briserai l’échine et piétinerai son corps sans autre forme de procès. Quelque chose me disait qu’elle ne voulait pas vraiment savoir tout ce dont j’étais capable pour elle, de plus nous n’étions pas amie, je n’avais aucun droit de regard sur ses actions. J’écoutai donc ce qu’elle me disait, souriant à l’évocation de Kathleen, je l’aimais bien cette fille, vraiment bien.  De plus, j’étais assez satisfaite de savoir qu’elle n’avait pas peur de moi, au moins une ombre du tableau qui s’effaçait sans le moindre mal. Elle avait compris que je n’étais pas dangereuse pour elle, pour tout le reste de l’humanité peut être, même surement mais pas pour elle. Ce, je ne sais pas qui me pompait un peu au passage. J’aurais bien aimé secouer Cameron comme un prunier, même si ce n’est pas très gentil, afin que ses neurones me délivrent l’identité de la personne, mon regard s’assombrissait peu à peu en songeant qu’il lui avait fait du mal, elle réagissait comme ça parce que quelqu’un avait osé s’en prendre à elle et je n’avais aucun pouvoir pour l’apaiser. Je finis par garder juste ce petit air grave qui m’allait à la perfection tout en laissant Cam prendre place à côté de moi m’écoutant parler.

Bon écouter, ce n’est pas non plus le terme exact, à peine ma phrase terminée, elle posait sa main dans la mienne, ce qui eut pour effet de me faire grogner mentalement, ce contact aurait pu et dû me transformer mais avec elle pas du tout. Je lui adressai un sourire peu convaincant lorsqu’elle mentit en signalant que j’étais normale. J’essayai de garder le silence, de la laisser croire à son propre mensonge, acceptant le fait de passer pour une demi-déesse tout à fait banale. Ce qui n’était clairement pas le cas. Elle continua à parler quelques instants avant de comparer Kathleen et elle à moi, ce qui me fit soupirer avant de rétorquer.

« Kathleen est pas ce que j’appelle quelqu’un de dangereux, ta panthère c’est une grosse peluche inoffensive ma pauvre Cameron. Elle n’a même pas été foutue de te protéger durant une seule quête. Et vos dons ne fonctionnent pas continuellement, il faut que je sois concentrée tout le temps sinon je deviens une sorte de machine de combat. J’ai du sang pleins les mains. Alors oui, je te trouve normale, parfaite même. »

Je regardais sa main avec un attendrissement certain, surtout lorsqu’elle sortit trois mots, trois mots banals mais qui résonnaient comme un compliment à mes oreilles. Est-ce que j’étais unique au point qu’elle veuille bien se blottir contre moi pour la fin de notre vie ? C’était un peu compliquée et impossible de poser cela comme question. Je refermai donc mes doigts sur les siens, avant de lui glisser ravie.

« C’est gentil. Pas toujours unique dans le bon sens mais au moins, il est vrai que je peux me démarquer facilement des autres. Je veillerais sur toi et avec beaucoup plus de résultat que ton totem. »

Non parce qu’elle se planquait la panthère, elle ne ramenait pas sa fraise mais attendez tous que je lui tombe dessus à celle-là, à côté Sara devenait clairement ma meilleure amie. Pourtant avec la panthère de Cameron ça avait été, bon faut dire que j’étais jamais en ours quand elle était dans les parages, donc je la tolérais grandement, faut surtout dire que j’étais ravie qu’elle ait un truc aussi puissant comme garde du corps. Mais ma parole, ce n’était pas une panthère mais un gros minou qui ne pense qu’à recevoir des caresses. Il faudrait peut-être qu’elle se réveille la prochaine fois, si possible avant que Cameron se fasse enlever. Panthère à la con. Comment j’avais envie de lui donner des coups de pattes mais je sentais que Cameron ne serait pas ravie et si elle devait choisir, je n’étais pas certaine, voir peu convaincue, d’être celle à qui irait sa préférence, je devais donc cohabiter avec le matou pas dangereux. Un peu jalouse, me doutant bien que ça se passerait bien mieux entre la panthère de Cameron et le tigre qu’était Sara, je lui indiquai en quelques mots.

« C’est une fille qui se transforme en tigrounet, une peluche, exactement comme ta panthère. Elles doivent s’entendre à merveille. »

Oui bon d’accord, j’étais très jalouse et je trouvais ça super chiant qu’elle ait un animal comme totem, surtout une panthère quoi, c’était gracieux et puis faut reconnaître quand même que l’animal de Cameron savait bien se battre dans mes souvenirs. Alors je trouvais ça un peu compliqué de se comparer à une panthère, l’ours est quand même beaucoup moins gracieux, moins agile et j’étais certainement beaucoup plus sanguinaire. Je décidai donc de taire le fait d’être une sale bête et d’avoir tué, il y a très peu de temps. Je la regardai les yeux brillants, hésitant à me blottir contre elle pour la réchauffer mais je n’étais pas imprudente et me faire buter par une panthère alors que j’essayai de me rapprocher un peu de mon ancienne amie, ça aurait été un coup trop dur pour mon moral. Alors je restai à distance, un peu silencieuse.

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MessageSujet: Re: Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron]   Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron] EmptySam 10 Jan - 20:05

Ali & Cam

Je craignais souvent de mal agir en la présence d’Alison. J’avais si peur de faire une monstrueuse bêtise et de perdre à tout jamais son amitié, déjà que je peinais à l'acquérir. Pourtant je mourrais d’envie qu’elle me considère en tant que telle. Elle ne voyait vraiment pas tout ce que je pouvais lire en elle. Cette fille ne m’effrayait plus. Certes les pouvoirs des gens d’ici me faisaient carrément flipper. Il faut dire que lorsqu’on voit le chef et tous les autres, on se dit bon bah moi je me casse, je vous laisse, bonnes vacances. Tous des dingues. Et dire qu’il y avait un autre camp. Je pouvais presque parier que les gens y étaient tous assez fous qu’ici, bien que d’après ce que j’avais entendu ce n’était pas le grand amour, voir même pas du tout. Certains Romains se plaisaient à critiquer les Grecs ouais c’est ça les Grecs et les traiter de moins que rien ou de faux demi-dieux, enfin des trucs du genre. Disons que pour moi, tout cela ne représentait pas grand chose. Je ne m’identifiais pas vraiment à toute cette masse et ce qui me plaisait chez Alison c’était qu’elle faisait exactement la même chose. Elle semblait si inaccessible pour tout le monde. Bon je me doutais que le fait de pouvoir vous arracher la tête avec votre patte ça calme tout de suite les ardeurs. Je ne pouvais que l’aimer plus.

Pourquoi ? Aucune idée. Mais sa présence me faisait du bien et j’avais dans l’idée qu’à elle aussi. Enfin il faudrait que je discute de tout cela avec Kath pour être sûre de ne pas me planter. Mais d’un autre côté, elle ne m’avait pas encore dit de décarrer et de la laisser tranquille. De toute manière, j’avais bien envie de lui dire que je n’avais pas à lui obéir vu que visiblement elle ne risquait pas d’essayer de me tuer. Et vu mes cicatrices, celles que la guérisseuse n’avait pu enlever, on pouvait dire qu’on ne tue pas si facilement Cameron Reyes. J’avais été soulagé en apprenant mon nom de famille. Oui parce que franchement ça aurait pu être pire, et franchement la honte quoi. Non là, c’était parfait. Tout autant que je trouvais que le nom d’Alison lui allait vraiment bien. Je souriais souvent à la mention de son nom même dans mes propres pensées. Oui donc si vous voyez une fille sourire sans raison apparente, ça doit être moi pensant à mon amie ours. Elle ne me repoussait pas et me laissait s’approche suffisamment d’elle.

J’étais vraiment contente. A la mention de Jayha, celle-ci n’aima pas du tout se faire comparer à une grosse peluche. Alors que je riais, je tenais à préciser à lui répondre ces mots, toujours entrain de combattre mon rire en sentant la contrariété de mon totem, « Jayha n’aime pas ta comparaison, Ali. » La panthère remuait dans mon dos, je la sentais bouger avant de se caler dans un coin. Sans doute entrain de bouder. Personnellement, je trouvais cela amusant. Chose étrange ma panthère ne s’était manifestée que le lendemain de mon arrivée. Peut-être avait-elle eu peur que je la sente comme je pouvais la sentir à présent. Je pensais que c’était ça, ou qu’elle avait tout simplement peur d’être rejeté. Ça ne serait jamais le cas. Je me sentirai vide sans elle, à force j’avais bien compris les bienfaits de sa présence. La plupart du temps elle se faisait oublier dans un coin de mon corps et quand il le fallait, elle sortait.

Mes doigts se levèrent pour se poser sur son épaule en l’entendant parler de son don. « Je sais que tu peux te contrôler. La preuve tu le fais avec moi. » Mes prunelles cherchèrent les siennes, pleines de douceur, « J’ai confiance Ali. » Je n’aimais pas la voir ainsi. Elle semblait avoir tant souffert de son manque de contrôle. Et moi je n’ai jamais été là pour elle. Un pincement dans ma poitrine. Du temps de ma mémoire j’avais été une si piètre amie mais pourquoi ? Qu’avais-je de si important dans ma vie pour oublier Alison ? La mettre de côté. J’avais honte en la côtoyant à présent. Décidée à lui remonter le moral, j’ajoutai avec un petit air de malice, « Tu me trouves vraiment parfaite ? » j’en profitais pour me rapproche encore un peu plus près de son corps, cherchant le contact et la chaleur qui émanait d’elle. A force, je comprenais que j’étais quelqu’un plutôt tactile même si à présent je craignais les contacts de ceux dont je n’avais pas entièrement confiance. Elle me tenait la main.

Mes yeux pétillèrent en regard nos doigts ensembles. « Dans ce cas, je viens de gagner le meilleur garde du corps de tout le camps. Merci pour tout Alison. » Je ne vais plus t’abandonner. Je mourrais d’envie de lui faire ce genre de promesse mais je n’osais pas encore. Oh une fille qui se transforme en tigre. Super. D’après ce que j’avais entendu on avait aussi un loup dans les rangs. Bordel mais c’est quoi ce foutoir ? Vraiment flippant. Hm, hm, il faudrait que je me renseigne sur cette Sara histoire d’éviter de la contrarier par inadvertance voir même l’ignorer tout court se serait pas mal ça. « Je ne suis pas sûre que Jayha aime la concurrence, quoique je suis sûre qu’elle aimerait bien chasser en compagnie d’un tigre. Enfin si elles s’entendent. » Vu que Jayha n’avait pas remué du tout, je me doutais qu’elle me faisait la tronche. Je levai les yeux au ciel. Décidément sacré caractère cette panthère. Je la regardai, demandant d’une petite voix, « Tu n’as pas froid ? » Non pas que j’avais froid, en fait si, mais je voulais pas passer pour la faible qui n’affrontait même pas l’extérieur. Déjà que visiblement je ne devais pas très forte vu ce qui m’était arrivée.  
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MessageSujet: Re: Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron]   Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron] EmptyMar 13 Jan - 13:53

Amnésique ∞ Nounours
L’échange était amical et prometteur. Elle semblait déjà accepter tellement de chose sans broncher. Elle m’épatait par sa façon d’accepter le simple fait de faire partie d’une légion ou chacun avait de sacré tares. Elle acceptait même le fait d’avoir une panthère en elle. Et même si je trouvais assez vexant de devoir confier la fonction garde du corps à une panthère comme Jayha, enfin surtout depuis que j’avais saisi qu’elle ne servait qu’à décorer. Elle n’attaquait pas, se contentant de se planquer dans ce tatouage plutôt que de protéger sa camarade de vie. M’enfin, Cameron l’appréciait, ça se voyait à la façon dont elle en parlait. Ça provoquait des envies de meurtres à ma personne. Je n’aimais pas spécialement partager ma blonde et de savoir qu’elle avait une panthère n’avait certainement pas aidé notre amitié à perdurer. La comparaison était trop peu à mon avantage pour que je la ramène à l’époque sur le fait que j’avais aussi découvert mon don. Oh, j’aurais été ravie d’avoir un ours comme totem, c’était aussi la classe, sauf quand il s’agissait de ma personne, que ça ne se planquait pas du tout dans un tatouage et que ça me rendait instable à un point désespérant. Non, on comprenait bien vite pourquoi j’avais préféré garder mes distances avec Cameron. D’ailleurs lorsque j’y repensai, se souvenir de Jahya, de son nom, ça n’avait posé aucun problème à Cameron. Comment pouvais-je ne pas être jalouse de cet animal alors que moi à l’évocation de mon don elle avait flippé, à l’évocation de mon prénom, elle n’avait pas eu la moindre réaction de plaisir, bon ni de déplaisir mais je n’étais pas assez logique pour saisir cela. Je soufflai donc en entendant Cameron préciser que j’avais vexé le matou avant d’envoyer un regard noir à l’emplacement du tatouage et de dire glacial.

« Et bien peut être que Jayha aurait dû songer aux conséquences avant de t’abandonner lâchement comme elle a fait. Tu parles d’une protection. »

Je frémis d’inquiétude, habituée à mal réagir, lorsqu’elle posa sa main sur mon épaule mais là encore, aucune réaction de la part de mon don. Cette fille était géniale et cela expliquait sans doute que je garde le sourire alors qu’elle était si proche de moi. Cela n’avait rien à voir avec les propos qu’elle prononçait, oh bien sûr que c’était mignon cette confiance qu’elle avait en moi. Cependant, elle n’avait pas vraiment conscience de la vérité, non je ne me contrôlai pas vraiment. Il suffisait de demander à Kathleen pour s’en apercevoir, il suffisait que je me sente en danger pour que je devienne incontrôlable, sauf visiblement en présence de Cameron, or, elle n’était pas là tout le temps, normal  vous me direz, mais c’était bien dommage pour ma personne. Je lui adressai le regard le plus admiratif que j’aie en réserve pour ne pas avoir à répondre et protester sur sa confiance qui n’avait pas lieu d’être. En revanche, il n’y avait pas la moindre protestation à faire sur le fait que je la trouve parfaite, je ne pouvais qu’acquiescer en la couvant du regard. Qu’est-ce qu’il y avait d’autre à dire, elle était incroyablement talentueuse, apprenait vite, ne faisait que très peu de faute et les prenait en compte pour ne plus les refaire. J’en étais totalement éprise, coincée dans ses sentiments sans pouvoir se confier, les avouer. Je ne voulais pas briser notre amitié de la sorte, j’y tenais tellement à ma petite blonde que la voir prendre peur de mes sentiments m’effrayaient certainement bien plus que de raison. Je répondis malgré tout avec sincérité.

« Exactement. Tu es parfaite à mes yeux et je doute que quelqu’un te voit différemment de moi sur ce point. »

Je la surveillai, elle me prenait pour une andouille à se rapprocher en catimini. Pourtant, je ne fis pas le moindre écart pour m’écarter la laissant m’apprivoiser tout doucement ou plutôt apprendre par elle-même que je ne bougerais pas en sa présence. Sans rien dire, je la laissai dire ressentant tout de même une sacré dose de fierté, qu’elle gagnait le meilleur garde du corps. Mon regard pétilla de joie sans que je ne puisse exactement comprendre en quoi c’était si important de revêtir cette place dans le cœur de Cameron, ce n’était pas vraiment un compliment, être une machine de guerre, ça n’a rien d’un compliment, cependant ça sonnait comme tel dans sa voix et donc ça résonnait comme tel dans ma tête.

Bien que je m’attende à éprouver de la jalousie à l’entente de Sara et Jayha complice, ça me fit quand même mal. Est-ce que j’allais perdre cette fille à cause de nos parents divins en total opposition. Je baissais piteusement la tête avant de prendre peu à peu conscience que les barrières entre Cameron et moi résisteraient à tous les assauts d’un animal. Faire preuve de douceur, j’en étais bien incapable et si la panthère de merde n’aimait pas la concurrence, c’était couru d’avance cette histoire. Je clignais des yeux, ne voulant pas faire part de mes doutes devant mademoiselle Jayha fouteuse de merde, comme toujours les animaux, les dons, bon dieu les problèmes que ça me posait tout ça. Néanmoins, Cameron était douée par sa manière de m’éloigner de mes sombres pensées, je l’attrapais par la taille pour la ramener contre moi avec un sourire moqueur sur les lèvres.

« Petite nature. »


Je remettais en place ses cheveux blonds qui partaient dans tous les sens, attentive à sa bouille d’ange. Sans plus de mot que ça, je gardai contre moi cette fille qui faisait vaciller toutes mes convictions. C’était tout de suite plus facile d’affronter l’adversité lorsqu’elle était à mes côtés. Peu importe le temps que ça durerait, cette parenthèse me faisait du bien. Sentir son cœur battre contre et ne pas ressentir le rythme s’accélérer de manière inquiétante. Tout allait très bien lorsque nous étions ensemble. Est-ce qu’elle s’en rendait compte ou mettait elle ça sur le compte de l’amnésie. Je n’en savais rien mais je prenais tout ce qu’elle m’offrait sans compter. Sans vraiment savoir vers où je la menais, je posais ma tête sur son épaule avec un sourire, Jayha n’intervenait pas, c’était une bonne chose pour le coup. Je n’étais pas certaine d’avoir envie de me retrouver face à une panthère et de devoir me battre, surtout devant Cameron, j’aimais mieux qu’elle me voit comme quelqu’un de normal pour le moment. Elle me semblait bien incapable de surmonter ça, pour le moment.
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MessageSujet: Re: Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron]   Regardez toujours plus haut, ignorez la médiocrité [Cameron] EmptyDim 18 Jan - 15:58

Ali & Cam

Un petit rire qu’on pourrait considérer d’adorable m’échappa. Alison me faisait toujours sourire avec ses paroles, à croire qu’elle était jalouse de mon totem. Pourtant même si j’adorais Jayha rien ne pouvait remplacer mon amie enfin retrouvée. J’avais l’impression de revivre maintenant que ce n’était pas grave d’être le légionnaire le plus nul de tout le camp Jupiter, d’être ignorante sur encore un sacré paquet de truc de ne pas avoir un pouvoir de la mort qui tue. Non, je commençais enfin à accepter de vivre ici et je ne doutais pas que ce soit en grande partie du à Alison même la totalité de son caractère me plaisait, bien que je ne doutais pas qu’elle pourrait me briser d’une parole ou d’un refus. Mais ce n’était pas le cas pour le moment. Elle avait accepté ma présence et je pouvais profiter à ma guise de mon ourson. Sans compter que même si j’aurai bien aimé laisser glisser mes doigts dans son pelage, le fait que justement elle ne se transforme pas en ma présence me procurant un certain plaisir. Pas quelque chose de malsain sur le fait qu’elle pouvait être impuissante en ma présence, mais juste que son être entier avait l’air d’accepter et de comprendre de ne pas me faire de mal. Mon côté de grande amoureuse de tout ce qui a un museau et un beau pelage mourrait d’envie de lui demander de ses transformer pour moi, pour que je puisse l’admirer et la toucher. Le problème c’est que je craignais sa réaction et j’étais presque sûre qu’elle me répondrait négativement à ma demande.

Ce qui me rendait un peu triste mais je pouvais comprendre d’avance qu’elle ne souhaitait pas ça. Déjà que j’espérais qu’Alison ne pense pas que je la prenais pour un animal, je voyais le côté humain. Mais le fait est que son côté sauvage restait très intriguant et m’attirais encore plus vers elle. Bien sûr je ne cherchais pas son amitié pour des caresses, d’ailleurs je me doutais que l’ours ne se laisse pas vraiment faire. Enfin... sans essayer je ne pouvais pas être sûre. Mais la fille de Mars refuserait, ça je pouvais le parier. Au lieu de ça, je préférais défendre mon totem des accusations d’Alison, « Ne la critique pas Ali. Si ça trouve tout est de ma faute pas la sienne. » C’était même certainement que ma faute. Je n’avais sûrement rien maitrisé du tout là-bas ni mon pouvoir, ni mes armes. Je ne me souvenais pas de si j’étais douée, médiocre ou très nul aux maniements des armes et je préférais éviter de demander. Peut-être que je me trompais et que, sans être une grande guerrière, je pouvais me défendre correctement.

J’aimerais bien que ce soit ça et qu’un jour Alison me voit botter le derrière de certains légionnaires un peu trop prétentieux à mon goût. Oh ouais, j’aimerais bien pouvoir afficher un grand sourire victorieux et lui foncer dessus pour lui sauter dans les bras. Elle m’attraperait et serait fière de moi, malgré ma mémoire de merde. Peut-être que je délirais totalement, mais je pouvais pas faire autrement surtout quand je la sentais tout près de moi, j’avais juste envie de sourire et de rester des heures à ses côtés. De qui d’autres aurais-je besoin ? Personne, à part peut-être Kathleen qui avait un pouvoir certain pour me rassurer et me remettre dans la bonne direction. Et puis, je lui devais beaucoup même si elle était incapable de me redonner ma mémoire. Mais bon, pour cela je ne pouvais en vouloir à personne même pas aux médecins drôlement flippants de l’hôpital, endroit dans lequel je ne remettrai plus jamais les pieds. Non, hors de question. Je n’avais vraiment pas aimé cette expérience. Je préférais et de loin me laisser faire par Kathleen.

Du coin de l’œil je remarquais qu’Alison ne reculait pas devant mon stratagème visant à me coller épaule contre épaule avec elle. Avec un petit sourire victorieux, je cherchais ses yeux. « Et puis, maintenant il ne m’arrivera plus rien. » Déposant ma tête sur son épaule, je profitais de la chance qui m’était donnée de me retrouver en sa présence, dans le calme. Mes épaules se détendirent à mesure que je prenais conscience qu’Alison semblait être la réponse à ma première interrogation. A savoir comment redevenir normale... comme avant, être l’ancienne Cameron celle qu’on appréciait et qui n’était pas une andouille qui faisait des gaffes tout le temps. Avec la fille de Mars, je me sentais bien et me doutais que le fait que je souris aussi rapidement ne pouvait venir que de sa présence. Elle était donc mon médicament. Et mon petit doigt me disait que si je me trouvais à ses côtés c’est aussi parce qu’elle en profitait et aimait ça. Alors si je pouvais en même temps aider mon amie à sourire à la vie à ne plus être la solitaire du camp, je le ferai. Et la première personne à faire une remarque aurait mon poing dans la figure. Je me sentais prête à escalader n’importe quelle montagne pour Alison.

Cette pensée me faisait peur parce que je ne comprenais pas comment je pouvais être autant attachée à quelqu’un que je venais à peine de rencontrer. Alors je me disais que c’était à cause ou grâce à notre passé à toutes les deux. Alison avait été ma meilleure amie et sans doute l’une de seules. Alors ça devait être ça la réponse à mes interrogations mais pourtant on s’est éloigné et c’est bête et triste. Très triste. Parce que maintenant je n’imagine pas ma vie sans elle. J’ai besoin de cette fille pour vivre et être moi-même et de mon côté j’ai envie de jurer de la rendre heureuse pour toujours. Un grand sourire sur le visage, je ne pouvais qu’être heureuse d’entendre ses mots. Et mon cœur faisait boumm boum, et j’étais sans doute la petite blonde la plus heureuse du camp à cet instant. « Merci de me dire ça. Je sais que je suis pas à la hauteur d’être ton amie, Ali, mais je te promets que je vais faire des efforts. » Et le reste se passa très vite. A peine lui ai-je demandé avec habileté - mais si allez on peut dire ça pour me faire plaisir - si elle n’avait pas froid que je me retrouvais dans ses bras.

Grommelant légèrement, je lui rétorquai avec une petite moue, « Heey, je suis pas un ours moi. J’suis qu’une pauvre humaine sans fourrure. », je cherchais son regard avant que mes yeux pétillent pour lui prouver à quel point j’étais contente de son initiative et surtout que je ne faisais pas de crise. Affichant à nouveau un sourire je prenais mes aises contre elle « Je suis bien là. » avant de poursuivre me rapprochant encore de son corps pour ne pas avoir froid bien sûr, « J’espère que toi aussi, parce que je reste là du coup. » murmurais-je contre elle, avec un petit sourire sur mes lèvres. Mes bras se resserraient autour de son corps, alors que j’enfouissais ma tête tout contre elle. J’avais déjà bien plus chaud. Et je n’avais pas du tout envie de quitter ses bras. Je ne sais pas combien de temps on passerait ici dans cette position, mais ce n’est pas moi qui allait me plaindre à présent. Je respirais doucement son odeur, ne bougeant plus, parce que ma place se trouvait là.  
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