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 Toujours là lorsque tu mords la poussière, toujours là pour redresser ta vie [Maelys]

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MessageSujet: Toujours là lorsque tu mords la poussière, toujours là pour redresser ta vie [Maelys]   Toujours là lorsque tu mords la poussière, toujours là pour redresser ta vie [Maelys] EmptyMer 3 Sep - 20:58

Maelys ∞ Lily
Mais dans quel guêpier je m’étais encore fourrée. Je veux bien que ma curiosité soit un point très important pour moi. Mais de là visiter Alcatraz, quelle idée de merde. Si seulement j’avais pu y songer avant. C’était trop tard, j’allais périr comme une imbécile, tout ça parce que j’avais oublié que j’avais une arme. A présent, même si je me retournais ses dents se feraient une joie de percer ma peau. Je n’ai pas beaucoup d’expérience de mort par morsure, cependant quelque chose me dit que ses dents comme des rasoirs trancheraient comme du beurre ma peau. Du coup je courrais, contre la mort, contre ce destin de merde qui m’en voulait ! Avant que tout soit finit, je vais peut-être raconter l’histoire depuis le début ?

Emissaire de paix, un titre pompeux, magnifique pour dire que j’avais le droit de pénétrer chez les romains. Au départ, j’avais été hyper mal accueillie, oh quelle joie que d’avoir comme guide Octave, il se montrait d’une telle arrogance que j’avais été tentée de lui tirer une balle. Voir son sang se répandre sur leurs pavés m’aurait sans nul doute comblé. Acte de guerre délibérée, je serais morte à l’heure qu’il est si j’avais laissé libre cours à mes fantasmes. Je crois que Reyna le terrifie, en tout cas une fois en sa présence, il la ramenait beaucoup moins. La première fois, j’étais intimidée par cette guerrière, son regard froid, son sourire inexistant puis très vite je m’étais habituée, elle était une grande meneuse, la meilleure que je connaisse et je trouvais que c’était un honneur que de pouvoir la côtoyer, je crois que ses chiens m’appréciaient ils remuaient même de la queue maintenant en me voyant. Un grand progrès dont j’étais si fière que j’avais bassinée les oreilles d’Hailey pendant au moins deux heures.

Donc aujourd’hui, j’avais eu deux heures de réunions avec mes camarades romains partisans de la paix. J’étais restée boire un verre avec l’augure, super relou d’ailleurs. Fuir m’avait été impossible mais putain quel pot de colle. Il voulait savoir pleins de choses sur les romains, et peu importe la façon dont il tournait ses phrases, j’appelais ça trahison de guerre moi, j’avais beau vouloir la paix, je n’étais pas prête à lui refiler des stratégies de guerre, déjà parce que je n’y connais rien mais ensuite parce qu’il était hostile aux grecs, retourner ça contre nous, c’était son seul but, alors je n’avais pas accepté.

Le pire dans la nouvelle Rome, impossible de retrouver mon âme sœur, purée Hailey avait totalement disparu de la circulation. Du coup j’avais demandé à tout le monde de répéter que j’étais partie et qu’on se rejoindrait à 21h devant le miroir pour rentrer. Mais quelle bonne idée que de vouloir visiter une prison. Ah oui c’est sûr que pour ma culture personnelle c’était pas mal. J’avais embobiné le gars du port afin qu’il me prête une barque. Alors déjà, qu’on soit bien clair, j’ai le mal de mer, le roulis des vagues, ça m’avait rendu totalement malade, arriver là-bas vivante, un véritable exploit pour ma petite personne. Une fois la barque attaché sur l’embarcadère, j’avais tellement mal au ventre que je m’étais allongée le temps de reprendre mes esprits.

Ensuite, ma joie de vivre avait pris le dessus, une enfant émerveillée voilà ce que j’étais. Je foulais le sol d’une des prisons les plus célèbres au monde. Certes c’était poussiéreux et j’atchoumais de nombreuses fois, il n’empêche que j’étais heureuse d’être ici. Vous savez ce qu’on dit ? Toutes les bonnes choses ont une fin. Je devais être dans ce qui était à l’époque la cour des prisonniers, lorsqu’un bruit me glaça le sang. Une sorte de grognement sourd, un ours aurait fait exactement le même bruit. Il ne ressemblait cependant pas à un ours, deux ailes, des pattes bien musclées que les miennes. Sans parler de ses griffes, pour le coup la seule réaction logique que j’ai eu c’était la suivante « Oh un bébé griffon, il est trop mignon ». Tu parles, la bestiole devait avoir la taille d’un golden retriever, il n’était pas mignon du tout. Il avait un vol pitoyable, un pigeon qui vole est plus gracieux. Le seul souci c’est une fois sur terre, ah là c’était pas la même chose. La vitesse à laquelle il se propulsait vers moi, j’étais mal partie. La première morsure manqua d’être fatale, j’eus le réflexe de protéger ma gorge, me demandez pas comment. Ses dents entamèrent ma chair bien plus profondément que je ne l’aurais cru possible. Le hurlement de douleur que je poussais me donna une poussée d’adrénaline. Le temps qu’il se remette de son échec, je détalais, et voilà comment l’histoire a commencé… Reprenons le cours du temps maintenant.

Je m’étais dit que si je montais les escaliers, ma taille me ferait prendre de la vitesse et que je pourrais aisément me retourner pour lui coller une balle dans la tête. La vérité est tout autre, plus je montais, plus mes muscles se raidissaient, je fatiguais bien plus vite qu’un animal qui m’analysait comme une proie. D’ailleurs, je sentais ce sang de merde qui coulait sur mes jambes, je savais bien que si je laissais ma panique faire surface, j’étais foutue. Mais je n’en pouvais plus. Une fois en haut de l’escalier, j’étais trop épuisée pour courir. Je me projetais sur lui, mon poids et ma vitesse nous firent chuter tous les deux. Je sentais chaque marche me massacrer un peu plus le dos, les côtes, mon coude s’égratigna, et lui ce débile de monstre essayait toujours de me bouffer, je m’écroulais en bas, épuisée. Incapable de me rouler en boule pour protéger les parties les plus  sensibles de mon corps, de toute façon ça n’aurait servi à rien. Il était encore debout, il se savait vainqueur. Je fermais les yeux, reconnaissant la défaite et abandonnant la lutte trop exténuée pour la poursuivre.
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