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 all right, we still hate each other. (evanora)

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MessageSujet: all right, we still hate each other. (evanora)   all right, we still hate each other. (evanora) EmptyLun 10 Nov - 0:14

S’occuper d’elle, s’occuper d’elle. Putain, mais il avait l’air débile du type serviable ou quoi ? Ce n’était pas de sa faute si elle s’était faite embrochée en mission ! Merde, c’était des choses qui arrivaient, quoi, et elle n’avait qu’à s’occuper d’elle toute seule au lieu d’envoyer des gens à sa place, histoire de lui rapporter ce qui lui fallait. Mais non, non, évidemment, demandons gentiment à Asher d’y aller aujourd’hui. Il ne savait même plus pourquoi il avait accepté cette tâche stupide, n’ayant aucune envie de la voir. En fait, il n’avait envie de voir personne. C’était comme ça. Des fois, il devait s’éloigner de tout le monde, prendre du temps pour lui, et tout allait bien le lendemain, ou quelques heures après, cela dépendait. Il n’empêche qu’avec ça, il ne pouvait pas respecter le planning qu’il s’était fait – planning qui constituait notamment à rester toute la journée en salle des machines, seul lieu où il n’était normalement pas dérangé. Mais c’était bien là qu’un autre partisan l’avait envoyé rapporter des trucs à Evanora Elladrielle.
Et Asher n’aimait pas cette Evanora. Enfin, au lit, ça allait, mais sinon, elle était vraiment chiante. Un peu comme Morgane, mais c’était encore d’un autre niveau. Il les trouvait toutes les deux trop… lourdes. D’accord, il n’aimait pas grand monde, au final, et s’en fichait pas mal – il n’était pas là pour avoir un large cercle de potes sur qui compter, mais pour réussir quelque chose. De même, on ne pouvait pas avoir des affinités avec tout le monde, même sous prétexte qu’ils étaient du même côté de la force que vous. S’il devait se contenter de Lyudmila, Vasily, Lorelei et quelques autres, cela lui convenait parfaitement. Trop de monde le rendait nerveux.
Il soupira, prit la bouffe et les soins, puis grimpa sur une moto empruntée à un pote un tant soit peu généreux. Plus vite il irait là-bas, plus vite il reviendrait, et plus vite il pourrait retrouver du calme et de la tranquillité. Ouais, c’était bien ça, comme plan. De toute façon, il n’avait pas l’intention de s’éterniser. Il mit donc la pleine vitesse pour arriver à l’immeuble où vivait la jeune femme. Trouvant que la marche, c’était trop lent, il grimpa les escaliers quatre à quatre, ne songea même pas à prendre l’ascenseur, tant pis pour le nombre d’étages, la fatigue lui donnerait une bonne raison de rentrer plus vite. Ou du moins, il feindrait la fatigue, trop habitué à courir des marathons pour être crevé après quelques escaliers. Ou il feindrait un mal de crâne, une migraine terrible, ou juste des choses plus importantes à faire.
Arrivé devant le bon numéro, il sonna d’abord. Puis, constatant le manque de réponse, il se mit à frapper plusieurs fois à la porte de l’appartement. Splendide. Elle n’était même pas là, ou elle dormait, ou elle était sous la douche, il n’en savait rien, mais elle ne venait pas lui ouvrir, ça, c’était certain. Réfléchissant rapidement, il se dit qu’il ne pouvait pas déposer les affaires devant la porte… Il crocheta donc la porte. Aussi simple que cela. C’était plus facile d’entrer par effraction chez les gens que vous ne le pensiez, vraiment. Ainsi, en deux temps trois mouvements, Asher entra comme si de rien n’était dans l’appartement, comme s’il était chez lui, et déposa la bouffe et les autres trucs qu’on lui avait passé sur la première table qu’il trouva.
Hop, une bonne chose de faite. Il pouvait repartir, maintenant… Mais si elle n’était pas là, il pouvait en profiter pour fouiner ? C’était tentant… Non, c’était mal. Mais tentant. Et elle n’était pas là. Non, il allait repartir maintenant plutôt que de la voler. Perdu dans son choix, il se retourna finalement, hésitant toujours à fouiller ou à se casser comme si de rien n’était, et eut le réflexe de sortir son revolver lorsqu’il se retrouva face à face avec quelqu’un.

« Merde, Elladrielle ! »

Sérieux, elle venait d’où ? Elle venait de rentrer ? De sortir de la douche ? De se réveiller d’une sieste ? Il rejeta la tête en arrière en fermant les yeux, blasé, puis décida quand même à abaisser son flingue et même à le remettre à sa ceinture. Retrouvant son calme, il montra vaguement les sachets sur la table et ne donna qu’une simple explication à la brune.

« J’t’ai apporté ça. J’allais partir. »

Partir. C’était une bonne idée, ça.
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MessageSujet: Re: all right, we still hate each other. (evanora)   all right, we still hate each other. (evanora) EmptySam 15 Nov - 11:01

All right, we still hate each other !
Ashouchou & Evanora

Je soupirais une énième fois dans mon canapé. Putain qu'est-ce que je m'ennuie. Je me relevais finalement doucement, ma blessure tirant encore douloureusement, pour me poser devant le miroir. Je pourrais me faire une coloration de cheveux. Il paraît que le bordeaux est très tendance... Au moins, mon échec ne m'avait pas coûté une blessure au visage. Je me regardais un instant. Des cernes sous les yeux e le teint un peu plus pâle que d'habitude. Oui le fait que je travaillais dans un café et que je dormais mal se voyait. Je soupirais une énième fois avant de décider de prendre une douche. La deuxième aujourd'hui. Mais sincèrement, je ne savais pas quoi faire. Me balader ? Trop douloureux. Un entraînement ? Trop douloureux. Rester assise ou couché sur le canapé ? Mon hyperactivité ne le tolérerait pas une seconde de plus. J'optais donc pour la douche qui me permettrait de bouger et me détendre à la fois. Je regardais ma montre. On m'avait prévenu au camp que quelqu'un allait passer cet après-midi m'apporter quelques trucs. Il était à peine onze heures, je pouvais largement prendre ma douche tranquillement.

Le problème avec mes douches, c'est que je les prenais bien chaudes. Au point ou toute ma salle de bains se remplissait de buée épaisse et au point ou ma peau se teintait légèrement de rouge. Un second problème, c'est que j'avais tendance à tout occulter, la musique se diffusant dans ma salle de bains m'y aidait. J'avais décidé de faire la totale niveaux soins. Rasage, gommage, shampoing, après-shampoing. J'adorais prendre soin de moi. Je me sentais bien après. J'étais en train de m'enduire d'une crème hydratent qui avait la particularité d'être comestible et d'avoir un goût de pêche lorsque je crus entendre la sonnette. Je me disais que ça devait être une impression due à la musique. Je me concentrais sur ma tache, frottant mes jambes lisses. C'est lorsque j'entendis des tambourinements que je me dis qu'on avait bel et biens sonné à ma porte. Me relevant doucement pour ne pas souffrir le martyre, je pris ma nuisette et l'enfilais doucement, avant de passer un peignoir en satin de la même couleur vert sombre par-dessus. J'aimais la sensation de satin et de dentelle sur ma peau. Tout ça m'avait pris plus de temps que d'habitude étant légèrement restreinte dans mes mouvements. C'est en arrivant dans le salon que je reconnus Asher de dos. Un petit sourire s'étalait sur mes lèvres en repensant à la nuit que nous avions partagés. Je ne sais pas ce qui était le meilleur dans cette nuit : le fait qu'il est succombé malgré qu'il ne m'aime pas, ou qu'il avait adoré ce que j'avais réussi à lui faire ressentir. Lorsqu'il se retourna avec une arme, je levais les deux mains un sourire ironique sur les lèvres, qui s'étira encore plus lorsqu'il se mit à jurer.

« Tu ne vas quand même pas tirer sur une femme sans défense seule chez elle ? »

Je passais près de lui pour voir s'il y avait tout ce dont j'avais besoin. Quelques réserves de nourriture et naturellement toute la panoplie de matériel de soins. J'étais assez satisfaite. Il n'y avait donc pas que des idiots sans cervelle parmi les partisans ? Bien ! Je relevais la tête lorsque Asher me dit qu'il allait partir. Je fronçais les sourcils. On m'avait dit que la personne qui viendrait me soignerait en partie ma blessure dans le dos. Je fis part de mon étonnement à mon... Non, je ne voyais pas comment qualifier Asher.

« On m'a dit que tu allais m'aider pour mon dos. J'imagine qu'ils ne t'ont pas mis au courant ? Bande de singes sans cervelle ! »

La dernière partie de la phrase n'avait été que murmuré et plus pour moi-même. Je me souviens encore bien des mots du médecin après mon réveil au camp. « Prenez deux tablettes d'aspirine pour la douleur et ne bouger pas pendant trois semaines, ça ira mieux ! ». Ce n'est que la nuit d'après qu'un novice au centre médical avait remarqué la pointe de la lame encore fichée dans ma chaire qui provoquait une douleur aiguë. Bravo les médecins quoi ! Je scrutais Asher du regard, il était toujours aussi mignon que la dernière fois, son regard renfrogné lui donnait un coté charmant même. Soupirant pour moi-même, je pris un rouleau de bandage dans le sac ainsi qu'une crème à base d'herbes spéciales.

« Il suffit juste d'appliquer la crème sur la plaie et de me bander. Je te prie de bien vouloir m'aider ce coup-ci, je n'ai pas envie de me vider de mon sang dans mon lit cette nuit parce que cette merde s'est rouverte dans mon dos ! Je veux bien te cuisiner un truc pour ce midi en échange. »

La dernière phrase avait été lâchée sur le ton de l'humour. Je savais bien qu'il ne m'appréciait pas, mais j'avais vraiment besoin de son aide, ne sachant pas atteindre ma plaie par moi-même. J'essayais de le motiver un peu avec la promesse de bouffe. Je ne dis pas que je suis un cordon-bleu mais ma lasagne faite maison est une tuerie !

« Et puis bon, ce n'est pas comme si j'étais une vielle grand-mère à la peau toute fripée avec des furoncles et des boutons partout non plus ! »

Accompagnant ma tirade d'un clin d'œil, je me dirigeais vers le canapé. C'est vrai qu'il devait y avoir pire au monde que de m'induire moi d'une crème et de me bander le dos, ce qui signifiait qu'il devait me bander le torse aussi. Je me demande d'ailleurs si ma poitrine lui ferra toujours au temps d'effet !

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MessageSujet: Re: all right, we still hate each other. (evanora)   all right, we still hate each other. (evanora) EmptyMar 18 Nov - 0:14

Sérieusement, c’était quoi cette façon de débarquer derrière les gens sans prévenir, et surtout derrière des gens armés ?! Asher en était presque blasé, et après avoir juré sur le moment, il rangea lentement son revolver, se sachant assez vif pour, oh dommage, tirer sur quelqu’un dans une pulsion – quand quelqu’un arrive à l’improviste comme Evanora venait de le faire, pour tout exemple... même si elle semblait sortir de la douche. Et qu’elle était chez elle. Mais on s’en fichait de ça, un potentiel danger restait un potentiel danger dans la tête du fils d’Héphaïstos. Enfin, elle ne le prit pas trop mal.

« Tu ne vas quand même pas tirer sur une femme sans défense chez elle ?
- Quelle ironie, répliqua-t-il sur le ton de la conversation. »

Enfin, conversation, c’était vite dit – et vite clos, aussi. Ash se dépêcha presque d’annoncer la raison de sa venue et projeta ensuite de partir, puisqu’il n’avait plus rien à faire ici et qu’il ne souhaitait de toute façon pas s’éterniser. C’était sans compter sur… bordel, sérieusement, l’intelligence et la bienveillance de ses petits camarades. Carrément surpris par l’annonce d’Evanora, autrement un « On m’a dit que tu allais m’aider pour mon dos. J’imagine qu’ils ne t’ont pas mis au courant ? », le jeune homme arqua un sourcil et fixa le jeune femme en se demandant si c’était une blague ou si c’était sérieux. Force fut pour lui de rabattre son choix sur la seconde option. Bande d’ordures. La moindre des choses aurait été de le mettre au courant, tout de même ! Comme si ce n’était déjà pas assez qu’il prenne quelques heures sur sa journée pour apporter les fournitures demandées à une simple partisane. Non, bien évidemment, improvisons-le infirmier tant qu’on y était. Ils pensaient sérieusement que les gosses d’Héphaïstos savaient tout faire ou quoi ? Ils se trompaient dans ce cas ! Les machines, pas de problème. Mais un corps humain, bien qu’il y ait des systèmes et mécanismes, n’était pas une machine, c’était un truc vivant, un truc qui pensait, avec du sang et tout ce qui allait avec. En fait, il était bon de dire qu’avec les personnes en général, Ash n’était pas le plus doué.
Il soutint le regard d’Evanora, sans rien dire, peinant à accepter qu’on se soit littéralement fichu de sa gueule. Mais bon. C’était trop tard. Quoique… Il pouvait toujours s’en aller en parfait connard, en mode « Démerde-toi »… Ce n’était pas comme si Elladrielle était une amie ou même une proche. Et elle n’était pas non plus sa supérieure, donc il ne lui avait en aucun cas des comptes à rendre. C’était presque si la pensée qu’elle se vide de son sang en ouvrant sa plaie le réjouissait. Elle s’y croyait, n’empêche… mais il n’avait aucune envie de l’aider sans rien avoir en retard si ce n’était du temps perdu et l’impression de ne rien avoir fait de sa matinée et, pire encore, de sa journée. Il inspira profondément, assez en colère contre ces imbéciles de collègues pas fichus de donner une information en entier.
Et Evanora décida de l’acheter avec de la bouffe. Asher resta perplexe. Généralement, on proposait de l’argent, ou un service particulier… mais à manger ? Sa mimique – sourcil arqué, air indécis – s’agrandit… Il pesa rapidement le pour et le contre. Déjà, on ne pouvait pas dire qu’il était une ruine en nourriture, n’étant pas du genre gourmand. Ensuite, se nourrir de plats préparés et de pâtes, ou d’autres trucs très simples, un morceau de viande, n’importe quoi, ça lui convenait parfaitement. La proposition d’un repas ici ne l’emballait pas plus que cela, sachant que, si ça se trouvait, Evanora était piètre cuisinière… Il croisa les bras et demanda – dans une question plutôt rhétorique, à y réfléchir :

« T’as pas plutôt du fric ? C’est bien ça, non, comme marché ? »

Au moins, il avait les deux pieds dans l’appartement, s’étant résigné à accomplir ce qu’on demandait de lui sans trop broncher – sans le promettre pour autant. Il n’était toutefois pas si confiant à l’idée de devoir faire des putains de soins d’infirmier à quelqu’un. Et il fallut qu’Evanora plaisante. D’accord, d’accord, elle n’était pas une vieille grand-mère à la peau toute fripée avec des furoncles et des boutons partout ! Mais… Eurk, pourquoi avait-elle un humour pareil ? Ash eut vaguement une moue dégoutée.

« … Merci pour l’image. »

Il se reprit et se décida à la rejoindre près du canapé, se répétant que c’était juste… une crème et un bandage. Rien de trop compliqué, hein. Plus vite fait, plus vite quitte, comme on disait… Le dos, le dos, bon. Il se frotta les mains – pour se motiver et parce qu’il avait les doigts gelés – et demanda à Evanora d’enlever son peignoir en bon gentleman qu’il était… pour découvrir qu’elle était en nuisette et que s’il voulait correctement appliquer les soins, eh bien, il fallait l’enlever, cette nuisette, ce qui par conséquent la mettait quasiment à nu. Il garda ses pensées pour lui, quasi convaincu qu’elle l’avait fait exprès.
Il s’installa derrière elle et ne voyant pas l’utilité de lui demander de le faire elle-même, il fit descendre la nuisette doucement et avisa longuement le bandage. Ça n’allait pas être joli là-dessous, il le savait, tant qu’il n’y avait pas entière cicatrisation… Et merde, il ne ferait jamais médecin. Le truc bien avec les machines, c’était qu’elles ne ressentaient rien… Là, il allait devoir redoubler de vigilance pour ne pas être trop brusque, ne voulant pas faire de mal. Contenir de cette façon des gestes mécaniques, ce n’était pas son truc. Oubliant tout le reste, se concentrant, il enleva le vieux bandage et eut une fine grimace.

« Avec tous les trucs que tu mets sur ta plaie, elle devrait pas déjà être cicatrisée ?

Ces gosses d’Apollon n’étaient même pas fichus d’inventer une pommade miracle ! Marmonnant mentalement des injures à l’encontre de quiconque sur la planète, Asher prit la crème qui avait un aspect très peu ragoutant, à un point qu’il se mit à la fixer et à hésiter. Et s’il faisait un truc de travers, hein, on avait pensé au coup sur son égo ?? Non, bien évidemment que non. Il ne pouvait même pas mater le dos d’Evanora, qui était tout à fait charmante sous cet angle, parce qu’il était trop concentré sur ce qu’il faisait. Et trop rageux. Il se lança néanmoins, très peu à l’aise avec ce genre de tâche mais faisant tout pour que ce soit nickel. Ensuite il irait frapper quiconque l’avait cru guérisseur !

« Je déteste faire ça. C’est l’unique et dernière fois que je m’occupe des blessés. » marmonna-t-il entre ses dents.

Dans un élan d’égoïsme, il songea alors à faire exprès de faire tout de travers, et bam, qu’elle crève d’une infection ou d’une hémorragie ! Ce serait bien fait, et on le croirait alors sur parole lorsqu’il disait qu’il haïssait tout ce qui se rapportait de près ou de loin aux soins sur les blessés. En plus, la plaie d’Eva était trop moche, et y’avait du sang, putain. Ça ne le dérangeait pas, mais là c’était sur ses doigts, et il avait l’impression qu’il ne voyait que ça. Avec cette crème qui puait les herbes, en plus, ça n’arrangeait rien. Ca le stressait tout ça, alors il concentra ses pensées sur autre chose.

« Ca fait quoi de se faire embrocher, au fait ? »

Bam. Il avait posé la question sur le ton le plus naturel possible, en réalité moqueur et méprisant. Mais il était curieux. Et ça lui occupait l’esprit.
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MessageSujet: Re: all right, we still hate each other. (evanora)   all right, we still hate each other. (evanora) EmptyMer 19 Nov - 17:46

All right, we still hate each other !
Ashouchou & Evanora

Je roulais des yeux quant au ton employé par Asher. Oui, on ne s'aimait pas trop. Sauf quand il s'agissait de coucher. Là bizarrement, on arrivait à mettre nos différents de côté ! Ce qui donnait un résultat très satisfaisant. Je soutins son regard lorsque l'annonce sur le but de sa visite fut dévoilée. Putain voilà pourquoi je ne me mélangeais pas avec les autres partisans. Tous des idiots et des idiots ! À quelques exceptions près. Lorsque la conversation dériva sur la paye de monsieur, je roulais des yeux. Hey j'étais bonne cuisinière et j'avais fait un putain de moelleux au chocolat ! Je secouais la tête lorsqu'Asher proposa de l'argent. J'avais un appartement à payer, et même si je travaillais et que j'avais un compte bien fourni, je n'allais pas payer Asher avec de l'argent pour me soigner. Je m'approchais alors de lui, passant une main sur son torse et l'autre sur son bras musclé. Je le fixais droit dans les yeux et relevais un peu ma tête pour ce fait.

« Que dirais-tu d'une gâterie ? Il me semble que j'avais plus tôt eu une bonne note de ta part à l'oral non ? »

Je rajoutais un clin d'œil à la fin de ma phrase attendant sa réponse. Il n'aurait certainement pas du fric. Pas si je savais que mon corps pouvait amplement servir comme monnaie d'échange. J'éclatais de rire lorsqu'il me remerciait pour l'image avec une moue dégoûtée.

« Mais de rien mon cher. »

Quelques minutes, je me retrouvais en shorty noir sur mon canapé à me faire soigner par Asher. Je n'avais pu empêcher des frissons me parcourir le dos et la chair de poule apparaître sur mes bras lorsqu'il avait enlevé ma nuisette. Des flash-back de nos débats passèrent rapidement devant mes yeux. Bon sang, c'était terrible de se retrouver prisonnière de son propre corps ! Vivement que je cicatrise pour à nouveau être libre et ne pas devoir réfléchir si tel ou tel mouvement risquait de rouvrir ma plaie. Ses gestes semblaient calculés et il prenait toutes ses précautions. Je savais qu'il n'avait pas l'habitude de soigner les gens et j'étais très reconnaissante qu'il y aille doucement. D'ailleurs, ce fut plus agréable avec lui qu'avec mon médecin. Lorsque mon bandage fut mi de côté, je grimaçais quant à sa remarque. Je regardais de temps en temps dans un miroir lorsqu'on changeait mon bandage et ce n'était pas beau à voir.

« Si, elle devait l'être depuis bien trois semaines. Mais on pense que l'épée en questions devait avoir des propriétés comme empêcher la victime de cicatriser via magie ou un truc du genre. »

J'avais aussi considéré la possibilité de poison. Et là, je m'étais dit qu'induire ma dague de poison n'étais pas si mal en fait. J'avais fait quelques recherches superficielles, mais je comptais bien approfondir mes connaissances. Après tout, j'étais fille d'Hécate, les potions et breuvages de sorcières ça devait me réussir ! Mais j'en voulais aussi aux docs de pas trouver de remèdes. Merde quoi ! C'est pas eux qui s'étaient faits embrochés et qui avaient souffert ! J'eus un petit rire lorsque Asher marmonna sa promesse.

« Pas que je ne te fasse pas confiance, mais je ne te l'aurais pas demandé spontanément si ça peut te rassurer. »

D'un côté, je le comprenais. Ce n'était pas son boulot, pas son don ni son devoir. Mais de l'autre, je me sentais aussi un peu flatter que je sois la seule qu'il soigne. Oui, j'aimais les attentions particulières des hommes à mon égard. Je savais qu'Asher ne faisait pas ça de son plain gré, mais il le faisait ! Ses gestes étaient comme au paravent concentré, précis et lent. Il n'avait pas l'habitude ça se sentait. Mais j'appréciais, ça changeait des gestes rapides de mon doc. Dans d'autres circonstances, j'en aurais profité pour aguicher Asher, mais je préférais qu'il se concentre. De toute façon, il aurait sa récompense après. Je tiens les promesses que je fais. Lorsqu'il posa sa question, je pris quelques secondes pour y répondre.

« C'est... Étonnant d'un certain côté. Les premières secondes, tu ne te rends pas compte, tu sens juste une chaleur là où la lame te transperce. Puis seulement, tu commences à sentir ton sang couler, des fourmis se propager à divers endroits de ton corps. Je me souviens n'avoir plus eu la force dans mes jambes. Je me souviens aussi avoir commencé à avoir la vue troublée. Je ne sentais pas vraiment de douleur aiguë, c'était plus comme un coup-de-poing qui serait la cause que peu à peu, tu perds tes capacités motrices et que ton cœur ralenti petit à petit. Après je ne me souviens plus de rien, sauf m'être réveillée des semaines plus tard dans l'infirmerie. »

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MessageSujet: Re: all right, we still hate each other. (evanora)   all right, we still hate each other. (evanora) EmptyVen 28 Nov - 0:49

Une gâterie. Une gâterie. Asher haussa nonchalamment un sourcil, encore, en fixant Evanora qui semblait trouver malin de balancer qu’elle le payerait avec son corps tout en venant effleurer à la fois son torse et son bras. Sans prendre en compte le fait que, oui, ils avaient déjà couché une fois – c’était juste une fois, bon sang – le fils d’Héphaïstos eut l’impression d’être insulté, mais préféra arborer un petit rictus méprisant. Non, il ne voulait pas de ça. Tout à coup l’argent semblait bien plus attirante – osons dire en fait qu’Asher ne dirait jamais non au fric, à moins que. Ainsi, en faisant mine de ne pas tellement se soucier de sa présence, il s’écarta d’Evanora mais sans pour autant la quitter du regard, histoire de lancer une petite réplique un peu moqueuse.

« Désolé. Je vais pas aux putes. »

En vrai, et cela ne le frappa que plus tard, c’était assez ironique qu’il dise ça, puisque lui-même était, de façon générale, prêt à tout – ou presque – pour arriver à ses fins… même si l’idée de se prostituer pour qu’on lui soigne une quelconque blessure, non, ça, elle ne lui viendrait jamais à l’esprit. Il réfléchit un instant à la question, et en vint à la conclusion qu’il y avait toujours quelque chose de mieux à faire que de vendre son corps – littéralement. Et il restait convaincu que la proposition d’Evanora était un peu extrême. Franchement, s’il voulait quoi que ce soit d’elle, il la trouverait bien vite, et elle n’aurait pas besoin d’être demandeuse de soins à domicile. Mais qu’on s’y tienne, là, tout de suite, le jeune homme était assez refroidi, n’ayant pas un grand respect pour les putes, à moins qu’elles s’assument et à moins qu’elles soient de luxe – parce que faire le trottoir, c’était d’un niveau si bas, putain.
Bref, il n’était pas venu ici pour avoir un débat sur les activités de ces femmes, mais bien parce qu’on l’avait forcé à faire le médecin, et que cela ne le rassurait absolument pas. Il mit donc un maximum de précision dans ses gestes, ne souhaitant pas que cette vilaine plaie ne s’ouvre et que du sang gicle partout. Bon sang de bonsoir, il ne ferait jamais docteur ou infirmier. Déjà, parce qu’il ne fallait pas s’en tenir à ses longues mains fines, il avait des mains de bricoleur, ou plutôt des gestes de bricoleur, c’est-à-dire justes, précis et parfois brusques puisque toutes les choses qu’il trafiquait n’avaient pas d’émotions, il n’avait pas à se soucier de leur faire mal. Or Evanora était bien mortelle, et il s’imaginait que s’il exerçait une trop grande pression à un moment, elle allait le sentir passer. Oh, il pourrait bien le faire exprès, et faire semblant de s’excuser ensuite – après tout, son excuse serait crédible vu qu’il n’avait jamais fait ça, et qu’il ne comptait pas devenir guérisseur au sein des partisans. Et au fait, pourquoi n’avaient-ils pas envoyé un gosse pareil ? Il était fils d’Héphaïstos, ce qui, sans tourner au cliché, revenait à dire qu’il vivait tout seul au milieu de motos. Les trucs humains, ce n’était pas pour les mioches de ce dieu. C’était inné.
Néanmoins, si son père n’était pas doué dans ce domaine – rappelons qu’Aphrodite préférait aller voir ailleurs – Asher, lui, pouvait reconnaître ce que signifiaient cette chair de poule qu’avait attrapée Evanora, et il eut un sourire au coin qu’elle ne pouvait pas voir. Il restait cependant sur sa décision : de l’argent, rien d’autre, ou en tout cas pas de gâterie, pas de sexe, parce qu’il n’avait absolument pas la tête à ça. Vraiment pas la tête à ça. Rien que d’y penser, ça l’énervait, et il était déjà assez ronchon comme ça, il aurait même pu le faire Grincheux des Sept Nains, il aurait endossé le rôle nickel ! Même si Evanora frissonnant sous ses doigts était plaisant, il dévia sur un autre sujet de conversation. Une plaie ne cicatrisant pas après quoi ? des semaines ? ça l’interpellait. Trois semaines, donc, comme son interlocutrice répondit, ajoutant notamment qu’il y avait peut-être une espèce de poison sur la lame qui l’avait transpercée de part en part. Pas con. Et flippant. Raison de plus pour ne pas se faire embrocher, n’est-ce pas ?
Lorsqu’il y songeait, Asher se disait qu’il avait de la chance. Avec un flingue pour arme principale, il ne faisait pas partie de ce qu’on appelait la mêlée, et couvrait donc ses arrières de cette façon. Pourtant, ça lui arrivait de se retrouver au beau milieu du spectacle, de devoir y faire aux poings ou aux couteaux… mais sur toute sa vie de demi-dieu, il n’avait jamais subi de grave blessure, des coupures à la rigueur, des os cassés pourquoi pas, mais rien qui avait mis sa vie en danger comme une épée lui transperçant l’abdomen. Il était chanceux, et il le savait, ayant vu des camarades tomber au combat, à Manhattan, l’année dernière. S’il pouvait garder ce statut toute sa vie, ça lui convenait… Mais il voulait savoir. Il voulait savoir ce que ça faisait. Pas parce qu’il était un peu destructeur et qu’il avait envie que ça lui arrive, juste par curiosité… La réponse d’Evanora tomba après un court silence. Il en retint les grandes lignes, faisant un rapide résumé au fur et à mesure qu’elle parlait.
Bref, ça craignait de se faire transpercer par une épée. Et de frôler la mort, sûrement… Asher reposa le matériel, le rangea comme il l’avait trouvé dans le sac. Il n’avait pas concrètement senti le souffle de la mort dans son cou, mais il avait déjà voulu qu’elle vienne, par facilité. Mais c’était loin, cette époque, et même s’il se crispa légèrement en y repensant, c’était passé. Sa relation avec la mort était ambiguë, mais lorsqu’il devait donner une réponse, il se glissait du côté de ceux qui ne voulaient pas mourir et qui en avaient peur.
Enfin, il soupira brièvement. Laissa un court silence s’installer. Puis répondit toujours avec le même sourire au coin.

« Ça craint. Mais si tu te sens partir aussi vite, ça ne doit pas être si terrible au final. Ce n’est pas comme si tu sentais la douleur de ton abdomen perforé… ou de ton dos, peu importe. » Méditatif, il glissa ses doigts le long du bandage. Puis exerça une pression au bord de la blessure. Consciemment. « J’imagine que tu souffres plus maintenant qu’à ce moment-là. » Il se leva du canapé, l’air décidé, l'air de rien aussi, souriant. « Alors, le fric ? »
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