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 La question est: Qu'est-ce qu'il y a vraiment au bout de ce tunnel que l'on appelle la vie?[Ft Kathleen]

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MessageSujet: La question est: Qu'est-ce qu'il y a vraiment au bout de ce tunnel que l'on appelle la vie?[Ft Kathleen]    La question est: Qu'est-ce qu'il y a vraiment au bout de ce tunnel que l'on appelle la vie?[Ft Kathleen]  EmptyVen 21 Nov - 3:11

Il faut prendre le temps de s'arrêter aux petits détails
Liam & Kathleen
J’avais compris. Ce matin en regardant l’horizon, j’avais vu que quelque chose avait changé en moi et maintenant, j’avais compris, j’avais compris que je devais changer le monde un petit pas à la fois et que je devais me concentrer sur les choses importantes. J’avais eu une visite en rêve. J’avais eu droit à un songe particulier, mais j’avais fait le serment de ne rien dire. De ne pas en parler à personne. De vivre cette journée et de transmettre de l’amour, ce que je faisais tout le temps, ce que je voulais toujours faire en fait. Tout ce que je voulais. Aujourd’hui était une journée de congé. Une journée où je pouvais faire tout ce que je voulais et ne pas me prendre la tête. Bien que je ne me prenais jamais la tête. Hé, j’étais peut-être un fils de Mercure, je faisais toujours gaffe à ne pas me faire coller à la tâche des toilettes, mais aujourd’hui que je sois là ou pas, j’allais être en paix. Disons que je savais que je n’étais pas de service et je savais que l’on n’avait pas besoin de moi. Je savais que l’on n’avait pas besoin de moi et c’était très bien comme ça. Je dois l’avouer, très bien comme ça et ça me faisait un bien fou, je pourrais passer la journée à me prélasser dans le spa. J’avais le droit de tout faire et de tout dire, comme toujours. Je n’avais jamais été quelqu’un qui mâchait ses mots de toute façon, hein, je disais toujours un peu ce que je pensais parce que je savais que ça avait sa part de bon dans notre vie. Je n’aimais pas mentir, ça me dégoûtait, j’aimais jouer avec la vérité par contre. Il y avait une nuance oui. Une petite nuance, certes, mais une nuance quand même et il était important de la saisir parce que même moi parfois je ne faisais pas trop attention et je faisais souvent fi d’étapes importantes, comme celle. Je ne savais pas c’était quoi au juste, j’oubliais souvent juste un petit détail important. Et ce détail, c’était très important même… Très très important, comme la fois où j’avais oublié de mettre un pantalon avant de sortir. J’ai un penchant pour les boxer blancs à cœur vous savez, donc je vous laisse imaginer ce que ça peut donner dans un rassemblement de la légion. Des boxer blanc, c’était super chic de toute façon hein? On faisait de notre mieux nous les romains. Nous faisions en sorte d’avoir l’air digne partout, même en boxer. J’avais été engueulé pour ça. Je me souviens plus trop des arguments qui avaient été employé, je me souviens juste de… Attend c’était quoi… hum… ah oui, le nombre de postillons que je pouvais avoir reçu sur le visage. C’était fou comment un officier pouvait postillonner réellement, c’était surprenant, je ne savais pas que je pouvais me prendre une douche aux postillons. Mais bon, ce qui était fait était fait. Et puis, je n’avais pas fait ça exprès hein, nah, mais quand même, comme si j’étais du genre à me balader en boxer juste pour le plaisir. Torse nu oui, mais en boxer, non, juste non. Je n’étais pas rendu à ce point. Du moins, je le croyais. Oui je le croyais. Mais ça ne voulait pas dire que je faisais attention nécessairement. Je n’étais pas du genre à faire attention, pour ça c’était certain. Autre chose qui serait intéressant, ce serait de fêter Noël… tous les jours… Oui, ça serait intéressant.

C’est de bonne humeur que je m’étais réveillé. Une journée pas comme les autres, ça je le savais, mais ce n’était pas pour autant que j’allais faire la tête, ça non hein. Donc, c’est bien beau de fouiller pour des vêtements, j’avais un problème terrible avec la lessive, tous mes vêtements finissaient par disparaître et je ne savais plus quoi faire pour les ravoir. J’étais pas le dieu des vêtements hein, je ne pouvais pas en faire apparaître comme ça, bien que je savais que je pouvais certainement me trouver un enfant de Vénus pas très loin pour me trouver un truc pas trop moche. Je faisais attention à mon apparence hé, c’était important. Je le savais. Mais je n’étais pas un maniaque, ça ne me servait à rien et ça je le savais très bien. J’étais juste moi et juste moi c’était déjà très bien ou bien un peu trop pour les autres. Un peu trop? C’était pas un peu minimisé? Je ne savais pas trop, je n’avais jamais fait attention. Enfin, jamais trop, je ne savais pas. Il y avait beaucoup de chose que je ne savais pas. Comme ma gauche et ma droite que je mélangeais tout le temps. Mais comme on dit, il suffisait d’avoir une boussole… Nah ce n’était pas ça que le dicton disait. Ah oui… Tous les chemins mènent à Rome. Est-ce que ça marchait aussi pour la Nouvelle-Rome? Je l’espérais parce que sinon j’étais dans la merde. Donc bon pour le moment, j’avais un truc important à faire. À savoir m’habiller. En farfouillant un peu dans les tiroirs de mes potes de chambre, je trouvais un t-shirt SPQR mauve, la couleur qui m’allait le mieux uesh et des shorts… qui semblaient m’aller. Il faisait chaud, comme toujours et je n’allais pas me prendre la tête. J’enfilai mes baskets, passai une main dans mes cheveux pour les mettre en ordre et prit la direction de l’infirmerie. Aujourd’hui, j’allais passer ma journée avec Kath. Qu’elle le veuille ou non. Une fois là-bas, je poussai la porte doucement et sourit en voyant l’univers si familier. Oui, ça allait être amusant. « Kathy-Cat? Mon chaton? Miaou? On a une journée chargée aujourd’hui, tu viens?» Oui, j’avais réellement hâte de commencer.
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MessageSujet: Re: La question est: Qu'est-ce qu'il y a vraiment au bout de ce tunnel que l'on appelle la vie?[Ft Kathleen]    La question est: Qu'est-ce qu'il y a vraiment au bout de ce tunnel que l'on appelle la vie?[Ft Kathleen]  EmptySam 22 Nov - 0:32

Liam & Kath'


21 Novembre.

« Il y a des soirs comme ça où tout… S’écroule autour de vous… Sans trop savoir pourquoi. Comment… Regarder… devant soi… Sans jamais baisser les bras… »

J’éteignais le bouton de la radio, en marmonnant un « La ferme » à ce chanteur français, qui n’aidait clairement pas à rester positif. Et pour le coup, je n’avais pas besoin de lui. Les images de noirceur, les affres de la solitude et de l’incompréhension de soi et des autres, je connaissais déjà, merci bien. Je n’avais guère besoin d’une chanson pour me pousser à me questionner sur la nécessité d’amis pour pouvoir continuer à avancer droit. J’étais seule, pas idiote. L’être humain n’est pas fait pour rester dans son coin, en évitant la population et les groupes. C’est le propre de l’homme que de se mêler à un clan, un cercle, ou toute autre exposition de mélanges des genres. C’est ainsi. Nous ne sommes pas faits pour vivre seul. Et cette idée, aussi limpide que désagréable, résonnait dans mon esprit comme une lumière éclaire la nuit, un soir de décembre. J’avais beau l’avoir compris, et presque acceptée, ce n’était pas pour autant que cela me plaisait. Je n’aimais pas l’idée d’être incapable de me satisfaire de moi-même. Après tout, en général, j’aime la vie, mais c’est plutôt que je ne me débrouille pas très bien avec le bonheur. Comme peuvent en attester les romains de la Légion lorsqu’ils viennent à l’infirmerie. Thomas est déjà assez sec dans son genre quand il s’y met, si on ajoute mon sérieux, et mon silence, on pouvait descendre de quelques degrés la température de l’infirmerie. Ô joie pour les malades. Alors oui, j’avais bien saisi que les efforts, c’était à moi de les fournir, qu’il était nécessaire que je fasse un pas en avant si je voulais me guérir. Sachant que « guérir » est un terme excessivement fort à mes yeux. On ne guérit pas quelqu’un qui ne pense pas toujours avoir un problème, et même s’il m’arrivait fréquemment de m’en vouloir devant le comportement que j’adoptais, je ne pouvais pas vraiment être à l’aise avec l’idée de « guérison ». Peut-être parce que guérir signifie avoir un problème, et que ce concept me fait frissonner. Ai-je un problème ? Tout le monde vous dira que oui, mais le fait est que j’aurais espéré que cela ne se voit pas. Ou qu’on passe par-dessus aisément, comme si cela n’était qu’un détail dans le décor. Pour la plupart, c’était ainsi que cela se passait d’ailleurs, mais pour quelques-uns, je savais bien que dans leurs prunelles, c’était une question muette qui se dressait. Comme une curiosité sincère, sans envie de me blesser ou de mal faire. Juste pour comprendre en fait. Alors, oui, j’avais des difficultés à m’imaginer capable de guérir, des difficultés avec la définition du mot guérir, et celui d’avoir des problèmes. Parce que c’était plutôt ce dernier point que je réfutais. Le problème, ce n’était pas moi qui l’avait, c’était la personne en cause de tout cela, celle qui se trouvait en haut de la chaine. N’est-ce pas ? Je n’avais pas de problème, hein ? Pas de… problème… Si ? Est-ce que c’était moi ? Est-ce que je ne tournais pas rond, est-ce que j’étais fautive ? Est-ce qu’en fait, si le problème venait de moi… Ne serait-il pas tout simplement moi ?

Donc, ce n’était pas que j’avais un problème, mais que j’étais le problème. Une erreur. Un disfonctionnement. La machinerie était cassé, et il serait moins couteux de m’envoyer balader que d’essayer des remèdes dont je ne comprends moi-même pas la teneur. Sans savoir ce qu’il cloche précisément, sans savoir si je serais apte à aller mieux, comment savoir si un remède est nécessaire, voire tout simplement possible ? Pourquoi chercher à aider quelqu’un qu’on ne sait pas comment aider ? Ne serait-ce pas du temps perdu dans ce cas ? Apparemment, ça ne l’était pas pour Liam, qui au cours des années, s’amusait à tester mes limites. Entre sourires à profusion, et bonne humeur en veux-tu, en voilà, j’avais fini par me demander si sous ses airs de petit rigolo, il ne cherchait pas à me rendre heureuse. Enfin à sa manière. A sa manière étrange même, je dirais. Mais il semblait si aérien, tellement dans son monde, et parfois, il faisait montre d’un incroyable talent pour me faire tourner en bourrique que je finissais toujours par avoir des doutes sur ma théorie. Et il ne prenait pas soin de lui. Si, à un moment, je me suis demandé si le garçon n’était pas tout simplement devenu accroc à mon don, je savais à présent qu’il était complètement inconscient. Et au fur et à mesure des années, cela m’est devenu exaspérant. Je ne veux pas qu’il lui arrive malheur. Liam apporte du soleil, et de la bonne humeur autour de lui. Un peu comme Cameron, avant son amnésie. Et je ne voudrais qu’il cesse cela pour rien au monde. Mis à part s’il se force, évidemment. Mais cela n’a jamais semblé être le cas jusqu’alors. Après, je me rends bien compte que ceux qui font les fous, sont souvent ceux qui sont le plus doué pour cacher ce qu’ils ressentent vraiment, et une part de moi se demande parfois si Liam est véritablement heureux. Mais n’étant pas son amie proche, ni sa sœur, et ne faisant pas non plus partie de sa cohorte, je n’avais aucun droit de demander cela. La dernière fois que nous nous sommes rencontrés en tête à tête, donc, je ne compte ni le banquet, ni la quête, j’avais osé lui poser des questions personnelles. Mais mon ton semblait tellement détaché, qu’il avait bien dû penser que je m’en fichais. Alors que j’avais juste choisi de m’exprimer ainsi pour qu’il ne ressente pas combien ses réponses m’importaient.

Suite à un pari – faudrait vraiment que je dorme de temps en temps pour ne plus me faire prendre par surprise comme ça – Liam m’a soutiré une journée entière en sa compagnie. Je dois bien reconnaitre que j’ai peur de ce qu’il peut avoir prévu ou non. Bon, après, il est possible également qu’il ait totalement oublié ce pari, et que je puisse continuer à vivre en paix. Quand j’entendis sa voix, tous mes espoirs s’écroulèrent dans mon esprit comme autant de casseroles qui se cassent la gueule sur un sol de carrelage. Je soupirais doucement, et mis un temps avant de lui répondre. « Je suis là, Liam. Et tu sais que je ne suis pas un chaton… » Je ne compte plus le nombre de fois que je le lui avais dit, mais à chaque fois, ma lassitude augmentait et je me demandais si je n’allais pas finir par le laisser faire un jour. « Oh d’ailleurs, la prochaine fois que tu réclames un bisou en feux d’artifices, je te recouvre et t’accroche à un arbre pour la nuit entière. » Je réprimais une grimace en me lavant les mains à l’eau trop froide et les séchais rapidement, avant de me tourner vers lui, le dos calé contre le rebord de l’évier. Mes yeux regardaient un peu au-dessus de lui, pour pouvoir éviter son regard. « Il n’y a pas moyen d’éviter cette journée ? Que voudrais-tu à la place ? » Liam savait négocier, peut-être un clin d’œil à son parent divin, je ne sais pas, mais le fait étant qu’en demandant cela, je me risquais à pire qu’à une journée avec lui. Bah, s’il proposait quelque chose, et que cela ne me convenait pas, et bien, je resterais à ses côtés pour les prochaines heures.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: La question est: Qu'est-ce qu'il y a vraiment au bout de ce tunnel que l'on appelle la vie?[Ft Kathleen]    La question est: Qu'est-ce qu'il y a vraiment au bout de ce tunnel que l'on appelle la vie?[Ft Kathleen]  EmptyMar 2 Déc - 4:43

Il faut prendre le temps de s'arrêter aux petits détails
Liam & Kathleen
Je pouvais avoir l'impression d'être un petit génie après ma révélation. Et puis bon, je n'avais pas prévu qu'au départ ça se passerait comme ça. Je n'avais pas prévu que j'allais faire un pari avec Kath, enfin si je l'ai prévu genre un quart de seconde avant de l'avoir fait et je n'avais certainement pas prévu de gagner. Bien sûr, en gagnant que j'étais, je lui avais demandé de passer la journée avec moi. Alors que l'on demande ça en cadeau, on pouvait croire que je n'en étais pas un lorsqu'il s'agissait de me tenir compagnie. En fait, bah, j'étais juste un petit peu déstabilisant, mais pas méchant. Du genre le poisson qui fait blop blop dans son aquarium avec un air un peu crétin tout en vous suivant alors que vous bouger dans la pièce. Bah ouais, il fallait se le dire, ce n'était pas toujours la meilleure des techniques qui pouvaient avoir l'air intelligente, mais du moins, ça marchait. Mais moi à la place de suivre tranquillement en faisant blop blop, je faisais des loopings, des sauts périlleux et toutes sortes d'autres trucs un peu anormaux. Donc, ça faisait peur. Pour les autres, mais Kathleen me connaissait et elle savait très bien qu'au fond, je n'étais pas méchant. Elle savait très bien que j'étais pas un mauvais bougre, juste que j'étais extrêmement maladroit et aussi que je venais d'une autre planète parfois. La planète, je m'en fous de me faire du mal. Le nombre de fois où elle m'avait guéri. C'était un miracle qu'elle en ait pas eu marre et qu'elle me laisse tout plein de marque. À la place, ma peau était lisse comme une fesse de bébé et aussi douce. Bon, je ne disais pas que le poil sur les jambes étaient doux, mais quand même, j'étais doux. Autant à l'intérieur qu'à l'extérieur, j'étais un type doux. Un peu arrogant, mais doux. J'étais quelqu'un de gentil. La douceur, j'en avais eu avec Vince et quand je l'avais perdu, j'avais perdu la douceur que je pouvais avoir. Et je l'avais toujours cherché chez les autres, à la recherche de ce qu'il me manquait, mais sans succès. La seule personne qui pouvait me donner ce dont je pouvais avoir besoin, c'était mon chaton. Pourquoi je l'appelais mon chaton? On pouvait se le demander hein? Parce qu'elle avait un coeur d'or, tout doux, comme un chaton, elle était indépendante, les chats c'est connu hein et aussi parce que elle était mignonne. Les trois raisons pour quoi être un chaton. Et j'adorais le dire, enfin pas tout le temps à voix haute parce que je savais que ça pouvait l'agacer, mais quand même un peu. Et j'aimais bien le penser, ça me faisait dire que parfois, je pouvais avoir des idées géniales. Et bon avec mon QI, je savais que je n'allais pas très loin. J'étais légionnaire, mais ça ne voulait pas dire que je n'étais pas du genre à faire.... je sais pas, des tests pour savoir de quel niveau j'étais. Je savais juste que j'étais en mesure de me battre pour mes convictions et que j'étais en mesure de tout faire pour le reste. Mon glaive à la main, je dégommerais tout ceux qui ferait du mal à mes êtres chers. J'étais sans pitié pour eux. Et je le serais toujours.

Un sourire s'étira sur mes lèvres alors que j'entendais sa voix. Bon sang, ça faisait du bien. Réellement du bien de l'entendre. Je ne me faisais pas d'idée, je savais qu'elle était là et qu'elle avait tenu parole. Même si je jouais les cons, j'étais ravi de la voir. Parce que je savais que tout les deux, on s'équilibrait. Et ça me faisait chaud au coeur de voir qu'elle tenait parole surtout envers un casse-pied comme moi. Parce que oui, j'étais réellement un casse-pied « Tu es mon chaton Kath-Cat. Allez, c'est juste un surnom, t'en fais pas avec ça.» Je m'avançais vers elle et la détaillai du regard. Toujours un bonheur de la revoir. Je ne pouvais que me le répéter alors que je savais... la vérité. Vérité que je ne voulais pas dire. Pas penser parce que je savais que ce n'était pas le moment. Il y avait un bon moment à tout et je ne cesserais de dire que ce n'était pas le bon. Pas encore. Il y avait un moment à tout et je n'avais pas encore trouver le bon pour penser à cette réalité. Mais ça allait venir. Oui, ça allait réellement venir. Et je savais aussi que ce n'était pas la fin du monde. Je savais que je pouvais faire autre chose. Que je pouvais combler mon temps. Que le monde était à ma portée. Et que pour ça, il suffisait de prendre le temps. Et C'était ce que je voulais montrer à Kath. Que parfois, il fallait prendre du temps pour soi. Laisser faire les autres et faire en sorte que le temps que nous avions est celui le plus précieux. Le temps magique et magnifique qui s'égraine alors que je pense à tout ça. Je suis manifestement plus brillant que je le pensais hein? On ne devait pas se fier aux apparences. « Tu sais bien que je te taquine lorsque je te demande des bisous. Juste que bon, je t'ai jamais vu avec un garçon et je me dit toujours que je peux t'apprendre si tu veux.» Je ponctuais ma phrase d'un clin d'oeil avant de lui répondre « On ne négocie pas, j'ai gagné le pari et maintenant, je t'emmène avec moi. J'ai négocier une journée de congé. Aujourd'hui, pas de blessé pour toi et pas de légion pour moi. Une voiture nous attend à la sortie du Camp. On va aller manger un morceau dans un restau et après, on verra. J'y tiens à cette journée Kath.» Il s'agissait de la plus importante journée à ce jour... Pour moi.
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Liam & Kath'


« Tu es mon chaton Kath-Cat. Allez, c'est juste un surnom, t'en fais pas avec ça.»

Je grognais légèrement, en continuant à ranger les affaires. Je devais quitter l’infirmerie, sans savoir quoi prendre dans mon sac, pour suivre un garçon qui pensait que j’étais un chaton. Le summum du mignon et de l’inutile. Je ne savais pas comment le prendre. Et qu’il rajoute que j’étais le sien, en particulier, ça brouillait encore davantage mes signaux d’interactions sociales. Est-ce que cela signifiait que je devais lui trouver un surnom également ? Je ne connaissais pas les règles en rigueur dans ce genre de cas, et j’avoue que j’étais légèrement perturbée par ces petites appellations. On ne m’avait pas formé à répondre à ce genre de problèmes. Mais j’avais tout de même l’impression que je n’étais pas un chat, et encore moins lui appartenant. Liam ne me nourrissait pas, comme il ne cherchait pas à prendre soin de mon pelage. Okay, les comparaisons allaient trop loin. Je devais être plus stressée que je ne le pensais apparemment. Inspirant profondément, j’attrapais donc mon sac à main, que je passais en bandoulière et levais la tête vers lui. Mon regard s’attardait sur son front, habitude que je prenais pour tout le monde. Est-ce que ce garçon pouvait être dangereux pour moi ? Sans contexte que oui, mais quelque chose me poussait toujours à être gênée en sa présence pour une toute autre raison que celles auxquelles j’étais coutumière. Son physique, sa façon d’être, tout cela me faisait rougir, et je ne savais jamais comment y faire face. C’était fortement déconcertant, et j’aurais aimé un mode d’emploi pour ne pas faire de bourdes. Pas que j’en ai déjà fait en sa présence, enfin il ne me semble pas, mais voilà, pour prévenir de ce que pourrait être l’avenir, j’espérais ne pas perdre mes moyens. Pour ce faire, j’aurais aimé ne pas me retrouver seule avec lui, même si visiblement, ce ne serait pas possible aujourd’hui.

Approchant de lui, je fus surprise par ses propos. Et je grommelais du bout des lèvres : « Ma vie privée n’a pas d’intérêt, Liam. » En regardant ailleurs, avant de le doubler pendant que je l’écoutais. Arrivant à la porte de l’infirmerie, je le laissais sortir et fermais derrière lui. « D’accord, d’accord, un pari est un pari. » Je soupirais légèrement, parce que je n’étais pas habituée à quitter l’infirmerie, voire tout simplement le Camp Jupiter. La dernière fois que cela m’était arrivé, c’était en quête avec Marcus et Liam justement. Et la fois d’avant, c’était pour retrouver Cameron à l’hôpital. En clair, je n’étais jamais sortie pour juste m’amuser, et je ne voyais même pas l’intérêt à ce genre de choses. Je ne devrais pas faire ça normalement, je ne devrais pas passer du temps à le gaspiller en futilités. C’était mal, et j’aurais dû discuter davantage pour avoir le dernier mot. Alors, tandis que nous marchions côte à côte jusqu’au tunnel Caldecott, je réfléchissais à la manière dont je pourrais formuler les choses pour avoir une petite chance de remporter la main. « Liam… Tu pourrais passer une journée tranquille, et reposante, rien que pour toi si tu le voulais. Tu pourrais faire ce que tu veux, sans te poser de questions. » J’essayais de lui faire voir combien ma présence pourrait le déranger au final.

Mais j’avais peur qu’il prenne ça pour lui, chose que je ne voulais pas. D’une, parce que ce n’était pas vrai du tout, de deux, parce je voulais qu’il puisse profiter de cette journée comme il l’entendait, et de trois, parce que ce n’était pas ma place d’être dehors. Cela faisait des années que je restais au Camp Jupiter, et j’y étais bien. Liam devait le savoir, depuis le temps qu’il y était lui aussi. Je regardais la porte du tunnel, et soupirais. En vérité, j’avais peur. Peur de l’extérieur. Peur d’un restaurant. D’un simple foutu restaurant, et je déglutis en y pensant. Je devais sortir par là ? Parce qu’il y avait une voiture derrière ? Mais comment avait-il pu en appeler une pour qu’elle nous attende ? Je ne savais pas trop quoi faire, et même si j’essayais de garder un visage neutre, je crois que le tumulte se voyait malgré tout. Déglutissant, je tournais la tête vers lui, en regardant son front encore une fois. « Je… Je n’ai pas mangé dans un restaurant pour le plaisir… Depuis au moins dix ans. » Si ce n’était pas plus. Maman aimait faire des apparitions, c’est vrai, mais durant les derniers mois, rien n’avait été simple. Et là, Liam, alias mon patient le plus assidu, venait à me proposer un restaurant ? Je ne voulais pas être lâche, mais j’avais peur. Voilà tout. J’avais peur de me tenir devant lui, face à lui, à essayer de trouver des mots pour une conversation normale, dans un lieu normal, où tout le monde se rend avec facilité. « Est-ce que tu es sûr que c’est une bonne idée ? » Je me mis à mordiller ma lèvre inférieure, à la fois perturbée, hésitante, et apeurée. J’essayais toujours d’être forte, de faire presque froide, et plutôt sévère, mais là, devant cette porte qui menait à l’extérieur, j’étais loin d’être aussi solide que je voulais le montrer.

lumos maxima
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Il faut prendre le temps de s'arrêter aux petits détails
Liam & Kathleen
Je ne savais pas pourquoi mon surnom la faisait grogner. Un chaton, ça ne grogne pas. Enfin, ça peut grogner, mais ça ne grogne pas tout le temps. Ça ronronne et c’est mignon. Donc… bon voilà quoi. Je ne savais pas quoi répondre à ça… Peut-être un gentil miaou? Je ne savais pas en fait, je ne parlais pas le grognement et c’était peut-être mieux comme ça? Je ne savais pas. En fait, je ne savais jamais rien, je l’avais déjà dit ça ? Je ne savais pas… PARCE QUE JE SAVAIS JAMAIS RIEN /pan/. J’étais un vrai clown parfois, mais bon sang que parfois, je pouvais mériter une claque en arrière de la tête. Oh, je ne le cachais pas, j’étais vraiment un gros con parfois, mais je ne faisais jamais de mal à personne. Du moins, c’était ce que je savais. Je n’avais jamais eu de plaintes au département des plaintes. C’était bizarre hein? Bon bah, on fait avec hein, je n’allais pas m’en plaindre, sinon ça revenait à aller me plaindre de moi-même. Et puis, je n’avais pas que ça à faire, j’avais d’autres chats à fouetter hé hé. Le premier qui dit que je ne suis pas un adepte des jeux de mots, je lui fais lire ce que je peux bien penser, parce que oui, on peut lire les pensées comme ça, c’est fastoche et amusant. Suivant des cours pour lire dans les pensées les enfants. Nah, bah je pourrais faire le coup des notes manuscrites, ça devrait être pas mal. Ouais, je le crois. Je n’en sais rien en fait, comme toujours. Aujourd’hui, tout ce que je pouvais savoir c’était que je voulais réellement passer ma journée et en fait, j’avais peut-être prévu des choses, mais je voulais aussi lui faire plaisir. Il ne s’agissait pas juste de moi dans tout ça. Et Kathleen ne sortait jamais. Mais réellement jamais. Donc bon, qu’est-ce que ça pouvait bien faire si je ne disais pas ce que je voulais faire? J’avais déjà a une promenade après le repas. Ou un ciné. Un truc qui serait bien pour qu’elle découvre le tout et se change les idées. Quand on est trop sérieux, on le reste tout le temps et c’est ça qui est pas bien parce que l’on est trop sérieux à la longue. C’est un cercle vicieux et on ne sait pas comment s’en sortir. Tout simplement parce que je ne suis pas là pour aider les gens et c’était ça qui était très très mais très dommage. Mais que voulez-vous, les super-héros ne sont pas tous ceux que l’on croit. Du moins, c’était ce que je venais d’apprendre.

«Hé bien, on va en donner de l’intérêt à ta vie privée Kathy-Cat. Tout, le moindre détail peut devenir une aventure extraordinaire. Il faut juste se laisser aller» Je lui adressais mon plus beau sourire. Non, je ne me moquais pas et ce n’était pas du tout ce que je pouvais montrer sur mon visage. J’étais juste heureux d’être avec elle. Et c’était tout ce qui comptait. Parce que j’étais heureux. Et il en faut peu pour être heureux. Il me suffisait d’un chaton pour moi. Pour elle, je ne sais pas. Mais sûrement quelque chose. Et ça éviterait qu’elle s’en fasse pour moi parce que je me blesse parce que je n’aime pas ça lorsque je vais la voir pour qu’elle me soigne. On dirait qu’elle aime pas me voir blessé et je comprends tout à fait ça. Mais ce n’était pas ça le plus important, nous allons dire.  Le plus important, il s’agissait du fait que l’on allait enfin faire un truc ensemble et que simplement ça, ça m’enchantait. J’étais un enfant le jour de Noël avec la première neige. En bref, je pouvais sauter partout et tout ça. « Mais c’est avec toi que je veux la passer cette journée. Ne tente pas d’y échapper Kathleen. On le fait et puis c’est tout. C’est un pari effectivement.» J’en venais à me demander si je n’avais pas la peste pour qu’elle me fuit autant. Bah, si je l’Avais elle ne me parlerait pas comme ça, j’en étais certain. Du moins, il y avait jamais rien de certain à cent pour cent. Il y a toujours une marge d’erreur. Et voilà quoi. La marge d’erreur. Oh sainte nuit…. Nah nah nah, nah. Je connais l’air mais pas les paroles. C’est ce qui arrive quand on entend trop de fois les chansons de Noël même si en réalité, nous sommes bien loin de Noël. Et voilà quoi… Bon alors, pour marcher vers le Tunnel, c’est fastoche. Pour répondre à Kath aussi ce l’Est. « Raison de plus pour y aller. Tu vas aimer, ils servent de tout. Et  c’est moi qui paye. Pas de discussion et oui, c’est la meilleure idée qui soit. Après l’idée de manger du Nutella»  Je lui adressai un clin d’œil avant de détaler comme un lapin vers la voiture et lui ouvrit la porte de celle-ci. « Chaton, après toi. Miaou.»


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Liam & Kath'


La parole avait une réelle importance pour moi, et j’affectionnais de croire que je respectais la mienne. Mais là, dans ce cas, il est vrai que j’avais un peu de mal à croire que je pouvais la remettre en doute. Nous avions fait un pari, certes, et j’avais perdu. Et je me sentais mal quelque part d’essayer de le remettre en question, parce que justement, je respectais ma parole. Mais voilà, passer la journée dehors ? Je déglutis en jetant un coup d’œil à la porte. Il fallait que je me calme, que je me contrôle. Rien n’allait m’arriver, n’est-ce pas ? J’étais un soldat entraîné, et j’avais déjà vécu à l’extérieur, je pouvais m’en tirer. Je le devais. Surtout si je respectais ma parole, et que je l’accompagnais. Et Liam qui semblait tenir à cette journée. Il allait finir par se fiche de moi, c’était certain. Et si je trébuchais ? Oui, non, je ne trébuchais pas souvent, mais voilà, c’était une possibilité, et même si c’était complètement ridicule, j’en venais à trouver des trucs ridicules de toute façon. « Se laisser aller, hein… » Je doutais un peu de mes capacités à me laisser aller, à dire vrai. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas fait une telle chose, et je ne savais pas si j’en étais véritablement capable. Est-ce que je l’avais seulement fait une seule fois dans ma vie ? Aucune idée. Mais Liam allait être déçu si je restais moi-même, j’en étais certaine. Et que pouvais-je y faire face à cela ? Il me demandait l’impossible. Quand on passe toute sa vie à s’occuper des autres en s’oubliant soi-même – et je ne dis pas que c’est ce que j’ai fait, hein – ben, on n’a beaucoup de mal à faire autre chose, ensuite. Un soupire las passa l’antre de mes lèvres, alors que je ressentais cette peur tenace qui s’éveillait face à l’inconnu. Lui, semblait si calme, tellement tenté par les aventures, et l’imprévu, alors que moi, je voulais que les choses soient nettes et contrôlées. Encore heureux que je n’essaye pas de le changer. Oh, j’avais bien l’espoir qu’un jour, il finisse par prendre soin de lui, mais quelque chose me disait que ce ne serait pas pour maintenant. Alors, à la place, je pouvais toujours le soigner, et vérifier qu’il allait bien. C’était ma manière d’agir, tout en me cachant derrière un masque de sévérité, qui donnait le change avec brio.

Et il souriait tellement. Liam répéta qu’il voulait passer la journée avec moi, et je le sentais sincère, mais je me demandais réellement ce qu’il pouvait en tirer de son côté. A ses yeux, je devais être tellement ennuyeuse. C’était à n’y rien comprendre. Il était populaire, agréable à vivre, et apprécié, même s’il restait un peu trop fou sur un terrain d’entrainement. Alors que cherchait-il ? Peut-être que j’étais devenue son œuvre de bienfaisance ? Et qu’il me faisait la charité en quelques sortes, en m’accompagnant. Possible, après tout. Je soupirais, avant d’acquiescer et d’esquisser un petit sourire pour adoucir mon expression. « D’accord, je te suis. Mais pas de bêtises, Liam. » Il était temps de sortir, et de rejoindre le tunnel. Il avait parlé d’une voiture. Comment avait-il fait pour qu’elle soit là ? Savait-il conduire ? Avait-il un chauffeur ? Je ne saisissais pas très bien ce qu’il cherchait à faire à travers cette journée, mais j’allais lui faire confiance. Et qu’il ne me laisse pas le choix aussi, ça changeait ça. Moi qui était habituée à lui ordonner de rester calme, de ne pas bouger, de s’allonger sur le lit, j’étais un peu déroutée qu’il prenne les choses en mains. C’était comme… Si je découvrais une facette de lui, plus… Plus masculine. Je clignais des yeux pour me remettre les idées en place.

« Hein ? » Je secouais la tête encore une fois, alors que ma main se posait sur la poignée, et tournais la tête vers lui. « Comment ça, c’est toi qui paye ? Hors de question. » J’avais peu d’argent, ayant toujours vécu à la Nouvelle Rome depuis que j’avais fui mon foyer, mais j’en avais. Je tournais la porte, et le laissais passer avant de m’engouffrer dans le tunnel à mon tour. Derrière nous, la porte ressemblait à s’y méprendre à une porte de secours pour incendie, et je savais que si c’était un humain qui l’ouvrait, il se retrouverait dans une sorte de cagibi sécurisé pour les cas d’incendies. « En plus, je ne sais pas ce qu’est du nutella. » Cela faisait plus de dix ans que j’avais quitté la civilisation, et que je n’y retournais que pour des occasions très spéciales. Alors bon, les trucs que les jeunes jugeaient comme bon ou non, je ne pouvais pas vraiment argumenter à ce sujet. Et encore ce surnom qui revenait. Alors que je repérais la voiture en question et que je vérifiais si je ne me trompais pas en jetant un coup d’œil à son visage, je finis par me convaincre d’oser lui demander. Donc, tout en marchant jusqu’à la voiture, j’hasardais, l’air de rien : « Pourquoi tu m’appelles comme ça ? »

Ma main se posa sur la poignée arrière, ne sachant pas si je devais me mettre à l’avant ou non, et j’hésitais un peu. Ah, que je n’aimais pas ne pas avoir connaissance de ses plans. Tout était flou pour moi, approximatif, et du coup, je devais le laisser mener, le laisser me mener, mais ce n’était pas du tout quelque chose à laquelle j’étais coutumière. Et si je faisais quelque chose de mal ? J’aimais à ce que ce soit ordonné, à ce que tout aille sans accroc, parce que je stressais facilement. Est-ce qu’il avait un chauffeur ? Aucune idée. Je ne savais même pas s’il s’agissait d’un taxi, mais à voir le capot de la voiture, ce n’était pas le cas. « Est-ce… Est-ce que tu sais conduire ? » Je n’avais pas ouvert la porte du coup, parce que je ne savais pas quoi faire. Et voilà, dès mes premiers pas en dehors du camp, j’étais gênée, et perdue. Bon sang, je ne suis pas la fille qu’il lui faut s’il veut passer la journée à San Francisco. Cette ville m’était presque totalement inconnue en plus. Si je me perdais… Distraitement, je vérifiais dans mon sac en bandoulière et soupirais de soulagement en découvrant que je n’avais pas oublié ma boussole. Mon arc y était également, plié en plusieurs morceaux. Une bouteille d’eau s’ajoutait à la liste, avec des mouchoirs, mon porte-monnaie, ma carte d’identité et une écharpe en laine s’il faisait froid.

lumos maxima
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Il faut prendre le temps de s'arrêter aux petits détails
Liam & Kathleen
Bon alors, je pouvais dire que dans ma vie, j'en avais fait des trucs. Nah, mais réellement, j'en avais fait des trucs. J'avais été cascadeur à mes heures. J'avais été acteur, caméraman... qu'est-ce que j'avais été d'autre aussi. J'avais fait le réalisateur une fois avant de me faire virer de la chaise, j'avais fait joujou avec les machines des effets spéciaux, parce que bon, c'était bien, mais j'avais quand même fait une horreur. Le mec était supposé se retrouver avec un oeil dans le front avait fini avec un amas de chair et BREF. C'était pas particulièrement joli, même fait par ordinateur, mais ça m'avait quand même fait rire lorsque j'avais vu que... j'avais vu quoi? Le film ah oui. En salle. Avec mon erreur. C'était grâce à moi qu'ils avaient ça et je n'avais jamais été remercier. Vince avait eu un de ses fous rires lorsqu'il était sorti avec moi de la salle de cinéma et il m'avait ébouriffé les cheveux en me disant que finalement, j'étais un petit génie. J'en étais bien un, je le confirmais. Ce n'était pas moi qui l'avait dit. Et ça rajoutait un truc sur la longue liste des trucs que j'avais pu faire de disons différents des autres enfants de mon âge. Des autres romains. J'étais un cas a part. Et c'était pour ça que j'étais comme ça. Ce qui était très amusant. Mais bon... nous étions tous un ensemble de cas différents pour former un tout et c'était ça la beauté de la chose. Notre différence faisait en sorte que nous étions plus fort. Je n'avais pas parler à personne de tout ce que je pouvais avoir vécu durant mon enfance. J'étais le fils adoptif d'un ancien agent de la sécurité qui avait péri lors du 11 septembre 2001 et c'était tout ce que j'avais laisser entendre. Je ne voulais pas que tout le monde sache pour Vince. Pour ce que j'avais vu là-bas. Tout ce que je pouvais avoir fait, surprise, je ne disais rien. Rien parce que tout était un secret. Sauf peut-être que je devais peut-être avouer à Kathleen que c'était pas ma première fois au volant d'une voiture et que je savais comment m'en servir. J'avais commencé jeune, oui, j'avais un père adoptif un peu inconscient, mais ça ne faisait pas de mal à personne de s'entraîner dans les aires de stationnement vides, tard la nuit.


« Mais bien sûr que tu me suis chaton, je suis ton guide aujourd'hui. Tu verras, on va voir toutes sortes de choses et t'en fais pas, je serais sage comme une image. Au pire, tu me pinceras si jamais je suis un mauvais romain.» Être un mauvais romain, est-ce que c'était possible? Sûrement. C'était faisable, la preuve j'en étais un à temps plein. Bah quoi, je ne cachais pas que j'étais pas le meilleur des légionnaires, que voulez-vous, j'avais bien beau être un homme de parole, un homme d'honneur, bah, j'étais juste un fou au fond. Juste un fou qui ne demandait pas mieux que d'être pris en considération par l'asile. Mais bon, elle pensait sûrement que je faisais ça parce que j'avais... je sais pas un sentiment qui n'était au fond de moi. Je connaissais assez Kath pour savoir que ce n'était pas son genre de sortir... et je voulais qu'elle voit le monde. Je voulais qu'elle sache tout ce que l'on pouvait faire juste en sortant de là. Juste en faisant en sorte d'aller voir ailleurs et de découvrir. Je voulais passer une journée avec elle. La connaître et apprendre à la découvrir pour savoir si j'avais vraiment vu juste. Si j'avais vraiment tout vu comme je le pensais.
« Je paye, c'est moi qui t'a fait sortir de là. Alors, je t'offres tout ça. Et puis, c'est de la galanterie. Chut, chut, on refuse pas un cadeau. Et du nutella, c'est la meilleure des choses au monde, tu verras. Je vais te faire goûter.» J'adorais ça de toute façon servir de génie magique . Je disais ça parce que je ne savais pas à quoi me comparer, mais je devais avoir comparaison. Donc bon voilà quoi... C'était nul, mais c'était moi. Et fallait s'y faire. C'était ça la triste réalité. C'était ça que je pouvais faire dans la vie. Juste... des conneries. C'était moche, mais c'était la réalité et il fallait s'y faire. Bah ouais... Fallait s'y faire. Comme la vie était triste, mais non, c'était une blague. « Pourquoi je t'appelles comme quoi? Chaton? Bah, parce que tu es indépendante comme un chat et tout aussi adorable. Voilà pourquoi. Et sûrement une autre raison que j'ai oublié, mais qui est là quand même. » J'allais ouvrir la portière du conducteur pour aller chercher les clefs et fronçai les sourcils en apercevant Kath « Tu as peur que je te mange les doigts si tu viens à l'avant? Allez, viens avec moi. Le trajet ne sera pas long. Je veux t'amener a un resto sur le bord de mer.» Je me glissai à l'intérieur et démarrai. En oubliant de lui répondre sur le fait que je savais conduire. « J'ai pas de permis... mais j'ai appris. T'en fais pas.»


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Liam & Kath'

Joyeux Noël



J’étais fière, et il devait bien le savoir. Enfin, depuis le temps, les nombreuses années que l’on se connaissait, Liam devait en avoir conscience. Je ne demandais pas d’aide, mieux j’en aurais été morte de honte de demander quoi que ce soit. Alors qu’il me propose de payer pour la journée, ça me figea toute entière. Le pire étant que puisque je ne savais pas ce qu’il avait prévu, je n’étais pas en mesure d’anticiper côté argent. Si ça se trouve, je n’avais même pas assez pour son nutella. Je ne connaissais pas les prix, en effet, et cela faisait dix ans que je me trimballais avec ces quelques billets dans mon casier à la cohorte sans savoir quoi en faire. De ma période totalement humaine, je ne gardais que peu de souvenirs matériels. Tout était dans mon esprit, et cela suffisait amplement. Pas besoin que je ressasse le passé trop souvent, au risque de partir dans le vide, sans espoir de retour. Alors pour ce qui était de l’argent, j’étais très embêtée. Je ne voulais pas qu’il dépense le sien pour moi, mais j’avais promis et tenu le pari. En somme, j’étais coincée et cela ne me plaisait guère. Ce n’était pas une question que Liam allait avoir le dernier mot, mais plutôt que je n’avais pas de moyen de le rembourser, ou tout simplement, d’assurer mon existence en dehors du camp Jupiter. J’avais fait le choix, il y avait bien longtemps, de ne plus repartir du côté des humains, et de finir ma vie à la Nouvelle Rome quand viendrait mon temps, mais voilà, il m’arrivait parfois de devoir quitter l’enceinte protectrice de la légion. Et du coup, de me sentir démunie. Au moins, pensais-je rapidement, j’avais eu la chance de naître et de vivre à New-York, une ville à des centaines de kilomètres de San Francisco. Ce qui me réconfortait sur le fait qu’il y avait peu de risques que je croise certains démons de mon passé.

Il disait qu’il serait mon guide, que tout irait bien, qu’ils verraient plein de choses et que je pourrais le pincer si jamais, il dépassait les limites. Limites que je ne connaissais pas vraiment d’ailleurs. J’aurais pu sourire, mais je n’étais pas pour autant rassurée. Ce n’était pas lui le problème, mais bien moi. J’avais l’impression d’être un nouveau-né, les peurs en plus. Oui, parce que bon, les enfants s’habituent à tout, très facilement. Et moi, je semblais toute coincée, bien loin de l’idée d’une romaine respectable. C’était presque de la couardise, et pour le coup, je me faisais honte. Comme je devais faire honte à Liam également, songeais-je enfin. Lui qui me connaissait si sérieuse, et presque austère, devait regretter d’avoir proposé le pari, maintenant qu’il me voyait reculer plus qu’avancer. A cette pensée, j’inspirais profondément, essayant de contrôler les battements effrénés de mon cœur. Par respect pour lui, je me devais de faire quelques efforts, et de suivre l’ambiance légère qu’il allait donner à cette journée. Oh, pour cela, je pouvais faire confiance à Liam. Il n’aimait apparemment, pas trop prendre les choses au sérieux. Sur ce point, nous étions en effet diamétralement opposés, et je m’étonnais toujours de voir qu’il supportait ma présence. Mystère de la vie, à mes yeux. « Bien, monsieur le guide, voyons ce dont tu es capable. » Je repris d’un ton plus bas, presque craintif que je voulais pourtant cacher : « Mais doucement, hein. » Pas question d’exagérer non plus.

Je me glissais donc à l’avant du véhicule, après avoir levé les yeux au ciel, devant sa réplique. « Tu n’aurais pas le temps de commencer à me manger que je t’aurais déjà planté une flèche dans le ventre, Taylor. Cool » Mon ton côté fier, toujours. J’affectionnais d’avoir le dernier mot, comme bon nombre de romains, mais il était également question de lui rappeler que je n’étais pas que médecin, mais aussi un soldat. Et puis, il pouvait bien se téléporter, mais là, dans une voiture en marche, il serait coincé avec moi. Cette idée qui devait me conforter sur le fait que j’aurais le dernier mot, m’amena à penser que moi aussi, j’étais donc coincée dans l’habitacle. Avec lui. Liam. Celui sur lequel mes yeux s’égaraient parfois sans que je ne l’ai vraiment voulu. Déglutissant, je me tins bien droite sur mon siège, toute figée, attendant. Attendant quoi ? Je ne sais pas, mais j’étais sur le qui-vive. Quand il me répondit qu’il n’avait pas le permis, j’écarquillais les yeux. « Quoi ?! Mais ! Tu ne peux pas conduire, Liam ! Arrête cette voiture, on va avoir un accident. » Mon cœur battait à cent à l’heure. L’idée de mourir, piégée dans un morceau de ferraille, ça allait me faire tourner de l’œil, c’était sûr. Je me forçais donc à me calmer, respirant plus fort, et je grinçais entre mes dents. « Bon sang, Liam, si on sort vivant de ce machin sur roues, je risque de te le faire payer, tu sais ? » Je parlais bas, pour rester concentrée sur ma respiration. « Et si tu trouves ça drôle, sache que je peux prendre mon temps pour me venger. Tu ne me verras pas arriver. » A dire vrai, d’un œil extérieur, la situation était plutôt comique. Moi, penchée légèrement en avant à respirer plus fort, tout en lançant des incivilités au conducteur, qui lui, devait trouver ça drôle probablement. Enfin c’est ce que je me disais. Liam semblait avoir une capacité incroyable à tout trouver drôle. Moi la première. Pour ça que je pouvais me permettre de dire ces choses, parce que je savais qu’il ne les prendrait pas mal. Avec quelqu’un d’autre, j’aurais agi différemment.

lumos maxima
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Il faut prendre le temps de s'arrêter aux petits détails
Liam & Kathleen
S'amuser. C'était ça le mot d'ordre. S'amuser. Et ne penser à rien. Je ne voulais pas tout lui dire tout de suite de toute façon. Ce n'était pas le moment de toute manière. Il y avait une façon de dire les choses et un moment pour le faire. Je savais peut-être comment le dire, c'était sûrement la pire des façons possible de le dire, mais bon, ce n'était pas de mon ressort et ce n'était pas, certainement pas de mon talent. Mais que voulez-vous, ce n'était pas dans ce que l'on m'avait appris parce que je savais très bien que je ne pouvais pas faire ça comme tout le monde, les gens, j'étais Liam, il fallait le prendre en compte. J'étais un gros nigaud qui ne savait pas quoi faire de sa peau, je pouvais jouer du tam-tam avec, ça je l'avais déjà tenter, mais ça ne marchait pas tout le temps et puis.. .voilà quoi, j'étais pas assez gras. Les romains aiment pas ça voir de la graisse, il fallait avoir des.. poitrines d'hommes? Non, mais les hommes musclés, on dirait qu'ils ont des seins de femmes, mais étrange... Vraiment étrange. Est-ce que ça voulait dire qu'ils avaient les mêmes propriétés? Je devrais certainement demander ça à Kath, elle devrait le savoir. J'avais pas vraiment porté attention dans les cours de biologie humaine, du coup, bah, je savais que c'était là, mais je savais pas à quoi ça pouvait bien servir et ce n'était pas plus mal, du moins je crois. Enfin pour moi. C'était compliqué me comprendre. Vraiment compliqué. Je ne savais pas toujours quoi faire et si je disais des trucs qui avaient du sens. Mais ça ne voulait pas dire que je n'allais pas m'en sortir. Ça ne voulait pas dire que j'avais sûrement tord. Ou bien que j'avais raison. Je ne savais plus trop. Tout ce que je pouvais dire, c'était qu'il y avait tout plein de questions dans ma tête et que c'était vraiment un tourbillon de trucs dans ma tête et que ça se cognait partout. Parce que ça pouvait résonnait et que ça faisait juste ça parce que ma tête était ce qu'il pouvait y avoir de plus vide. Vraiment vide. Mais ce n'était qu'un détail parmi tant d'autre bien entendu. Comme toujours. Avec moi, il s'agissait juste de détails. Des petits détails qui changeaient la donne pour toujours. Mais ça, c'était simplement parce que j'étais là. parce que j'étais là avec les autres. Parce que j'étais un homme qui voulait tout montrer. Et qui voulait ouvrir les yeux. À un nouveau monde en couleur. Un rêve bleu. Où personne ne pourrait me dire qu'il est interdis de croire au bonheur.

« Tu sais très bien que tu peux me faire confiance mon chaton, il le faut pourtant.» Jamais au grand jamais, j'allais lui faire du mal. Jamais au grand jamais. Elle était mon chaton. Et je ne ferais jamais de mal à mon chaton. C'était pourquoi je conduisais prudemment et le tout en riant de la voir si tendue. Parce qu'elle savait qu'elle pouvait me faire confiance, mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir peur de l'inconnu. Et je trouvais ça très drôle. Je ne pouvais pas lui jeter la pierre, je savais ce que c'était, mais je ne pouvais quand même pas m'empêcher de rigoler comme un idiot pour ce coup-là. Je savais qu'elle m'en voudrait, qu'elle penserait peut-être que je me moquais d'elle, mais ce n'était pas du tout ça.  Non ce n'était pas du tout ça. J'étais juste un peu trop con pour comprendre la logique de la peur même si je l'avais vécu auparavant. C'était ça mon problème. Mais je savais aussi très bien que ce n'était pas toujours ce que je pouvais penser. Mais bon, ma tête partait en vrille. Et bientôt, elle allait faire l'hélicoptère. Tchou... Tchou... « Je ferais jamais de mal à mon chaton Kath. Garde-le à l'esprit.» Nah, mais une flèche dans le ventre. C'était pas sérieux si? Elle allait devoir me soigner après de toute façon. Roh, mais elle était un peu patate cette fille pour le moment, c'était pas possible. Mais ça ne m'avait pas empêcher de rire comme un idiot et voilà quoi. J'étais comme ça. J'étais un peu idiot. Un peu fou fou. Un peu moi. Et je pouvais dire que j'avais hâte de tout lui montrer ce qu'elle pouvait rater lorsqu'elle passait son temps à l'infirmerie. Surtout qu'aujourd'hui, elle apprendrait certaines choses. Elle saurait des détails que personne ne saurait. « Chut, je conduis.» C'était ma seule réponse. Elle n'avait même pas remarqué que j'étais déjà en marche. En vrai, j'avais le permis, mais je n'allais pas lui dire. C'était bien plus amusant de la voir comme ça. Et puis, je réprimais facilement mon fou rire. Très facilement. J'étais concentré sur la route. Mais une fois arrivé au restaurant et avoir garé la voiture, je ne pu me retenir et me laissai rouler au sol en riant comme pas possible. Bon sang, elle avait vraiment peur? « Dire qu'elle m'a cru... C'est pas croyable Kath, vraiment pas croyable» Tout ce qu'elle pouvait m'avoir dit, bah moi, je le trouvais drôle. Très drôle. C'était tout. Et nous étions au restau. Au bord de la mer.


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Liam & Kath'


Il était difficile de retrouver une apparence calme, un rythme cardiaque normal et des réflexions plus reposantes quand tout ce à quoi j’étais en mesure de penser était qu’il n’avait pas son permis, qu’on venait de quitter un tunnel plein d’engins de la mort comme celui dans lequel nous nous trouvions, et qu’il ne cessait de rouler sur ce bitume artificiel. Et qu’il se fichait de moi, pour couronner le tout. Un instant, je lui lançais un regard noir, pas prête d’oublier qu’il se serait moquer de moi, tout en restant agrippée à ma portière, à ma ceinture, au truc devant, enfin tout ce à quoi il était possible de s’accrocher. Bon sang, il allait me le payer cette andouille ! Pas le permis, par Jupiter… Nous allions mourir dans une boite de conserve, et je n’aurais ni guéri Thomas, ni parlé à Cameron, Reyna ou Spencer. J’allais mourir aux côtés de celui que j’avais appris à considérer un peu comme un ami au cours des années, même si entre nous, c’était plus étrange qu’une amitié tout ce qu’il y a de normal. Non, môssieur préférait largement me faire tourner en bourrique, comme s’il s’agissait d’un sport national. Et ne parlons pas de ce qu’il était capable de faire lorsqu’il s’alliait à Isaiah, là, j’en perdais des cheveux tellement ils me rendaient folle. D’inquiétude, de colère, de ce que vous voulez.

Et lui qui continuait à m’appeler son chaton. Mais je n’ai rien d’un chaton. Un animal comme ça, c’est mignon, c’est doux, c’est fragile, et on a envie de lui faire des câlins. Pour ce qui était de m’en faire, on repassera. Je n’étais pas de celle qui écarte les bras pour réconforter tous ceux qui passent. Déjà, parce que ça me stressait, ensuite, parce que ça me rappelait parfois de mauvais souvenirs, et enfin, parce que je me dégoutais et qu’il était hors de question qu’on me touche et qu’on se salisse. Aussi simple que ça. Alors non, je n’étais pas un chaton, et non, je ne devais pas en ressentir de contentement, bon sang. Ce garçon allait me rendre chèvre, à force de dire tout et n’importe quoi. Liam avait cette manie de dire tout ce qu’il lui passait par la tête. Conclusion, j’allais finir par m’habituer à son surnom que je ne méritais pas, et ça, il fallait que je l’en empêche. Sinon, il allait gagner. Et avec lui, si vous cédez du terrain, il finit par vous manger tout cru, et vous avoir suffisamment amadoué pour vous faire céder à chaque fois suivante. Donc, je grognais légèrement, toujours en tenant bien la voiture. « Je ne suis pas un chaton, Taylor. » Les dents serrées, j’essayais vraiment de retrouver mon calme, qui semblait lui, s’être barré en Mauritanie, juste quand j’en avais besoin. Ah, ah. Elle était belle la Kathleen là, hein.

Pour ce qui était de lui faire confiance, c’était compliqué. En soi, je lui faisais confiance oui, mais pas pour prendre soin de lui. Donc, c’était assez ambigu. Tout comme l’idée que lui faire confiance signifiait par extension, lui demander un service, ou lui confier ma sécurité, choses qui ne me semblaient pas normales dans la mesure où c’était à moi de le protéger, et donc à lui de me faire confiance. Hum, comme clarté, on repassera. Mais voilà, qu’il me demande de lui faire confiance, ça tournait quelque chose dans mon ventre, comme s’il faisait preuve d’un sérieux que je ne lui connaissais pas, ou comme si ça lui tenait à cœur. C’était étrange, et assez déroutant, je dois dire. Du coup, je ne répondis rien à ce sujet, préférant me concentrer sur la route, en tentant d’oublier le fait que nous étions toujours coincés là, qu’il se fichait de moi, et que pire, il n’avait pas arrêté la voiture. Je suis sûre qu’il s’amusait bien en plus. Bon, c’est vrai, il arrivait à rester dans sa file, et je n’ai pas eu l’impression une seule fois qu’il risquait nos vies, mais le fait était que je n’étais pas rassurée, un point c’est tout. Ces choses-là ne se contrôlent pas. Ma mère était morte dans un accident de voiture, et ces boites de conserves ne me plaisaient pas. Aussi simple que ça.

Quand nous arrivâmes à l’endroit prévu, à ce que je pus lire sur la devanture, Liam se gara et arrêta le véhicule. Aussitôt, je sautais à l’extérieur en tremblant un peu, bien contente de retrouver la terre ferme. Pour rentrer, j’allais me sauver à pieds, il y avait des chances. Je contournais la voiture pour me retrouver près de lui, lorsqu’il éclata de rire, au point de se retrouver au sol. Fronçant les sourcils, parce que j’avais la nette impression que son hilarité était dû, d’une façon ou d’une autre par ce que j’avais pu dire ou faire, j’attendis patiemment. Et je ne fus pas surprise. Il parla, et je grognais. « Tu as menti ? Tu as ton permis ? » Je soupirais en me détournant et lui présentant mon dos. « Est-ce que ça t’amuse de me rendre folle ? » Il devait se fiche de ma santé mentale comme de sa première chaussette, c’était certain. Je devais être une sorte d’amusement pour lui, la fille trop sérieuse qu’il faut décoincer à tout prix. Oui, et bien non, je n’étais pas que ça bon sang. Et je n’avais entièrement choisi de l’être non plus. Soudainement, je sentis mes yeux me piquer, et je déglutis, pour tenter de refluer mes larmes naissantes. J’avais la gorge nouée, et j’inspirais profondément, cachant tout ça en quelques secondes à peine. Il n’avait pas besoin de savoir que j’étais véritablement secouée et pas seulement un peu apeurée par la voiture. Liam me connaissait forte, et c’était tout ce que je voulais. Pour le reste, il valait mieux que je garde tout caché. Reprenant un visage sérieux, je tournais un peu la tête vers lui. « Si tu restes là, j’en déduis que tu n’as pas faim, hum ? » Sans attendre sa réponse, je me mis à marcher jusqu’au restaurant, montais les deux premières marches, et poussais la porte d’entrée. Me demandant combien de temps il allait mettre à arriver.

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Il faut prendre le temps de s'arrêter aux petits détails
Liam & Kathleen
Moi, je m'amusais. Je faisais ce que je faisais toujours. Je tentais de faire rire et de faire sourire. Mais bon, je n'avais pas dit que je m'y prenais toujours de la bonne manière et que je le savais comment le faire. C'était ça le problème... Disons que je ne réfléchissais pas tout le temps. Ça arrivait, fallait pas s'en faire, mais je ne prenais pas compte de tout les facteurs autour de moi. Un exemple de ce que j'avance? Bah simplement une fois, j'avais fait une blague sur des poissons-rouges et une personne venait de perdre le sien. Du coup, j'avais eu droit à des gros yeux, des murmures sur le fait que j'étais un sans coeur et que je faisais n'importe quoi... Que je n'étais pas sensible et un gros méchant. Et comme j'étais un enfant avec d'autres enfants, bah voilà, j'avais eu les larmes aux yeux et je ne comprenais pas avant d'aller chialer dans les bras de mon père adoptif qui lui était mort de rire en fait. Il riait tout le temps lui de toute façon, pas parce qu'il ne me prenait pas au sérieux ni en pitié. Mais il trouvait ça ridicule et il savait que je n'étais pas méchant. Mais bon, il fallait faire des erreurs pour apprendre dans la vie. C'était une des choses que j'avais appris avec le temps, mais ça ne voulait pas dire que je ne pouvais pas faire en sorte de m'améliorer. Et surtout que je faisais de mon mieux pour devenir le meilleur homme comique de la planète alors que je tentais... je sais pas.. C'était juste... moi? Et j'étais un peu idiot n'est-ce pas donc du coup, c'était l'inévitable. C'était juste ça le problème. Mais je me plantais souvent et ça ne voulait pas dire que cette fois encore j'allais réussir. Mais bon, je pensais avoir mes chances, je pensais qu'avec Kathleen, je pourrais réussir. Parce que je n'avais jamais vraiment eu la chance de faire de mon mieux... et de réussir. Parce que j'avais jamais réussi. Je n'avais jamais... bah disons réussi à rendre une personne heureuse complètement. Je réussissais à petite durée. Mais ça ne voulait pas dire que j'avais tout... Et puis ça me faisait peur d'échouer. J'avais peur de ne pas réussir et de blesser les gens, mais bien sûr, je ne pouvais pas me permettre de le faire. Même si ça m'arrivait parfois. Aujourd'hui, je voulais montrer la vie à mon chaton. Je voulais lui faire voir que tout ça, ce n'était pas une chose que l'on pouvait se priver. Qu'il fallait que le voit tout et que l'on goûte à tout. C'était comme être dans un super-marché. La vie c'était ça. Et on avait devant nous de la bouffe à perte de vue. Et les différentes opportunités étaient comme des trucs qu'il fallait goûter et découvrir. Et bon, comme moi j'étais du genre touche-à-tout, dans un super-marché, je suis le con qui tripote tout les fruits et les légumes en hurlant : À MOIIIIIIIIIIIIIIIIIII. Parce que bon, on se change pas hein. Con un jour, con toujours.

« Mais si tu es un chaton Kathy-Cat. Et tu es le mien. T'en fais pas, je ne le dirais pas. Personne ne le sait. Et puis, j'adore t'appeler comme ça. Ça te va bien.» Je lui adressais un petit sourire rieur pour conclure ma phrase, elle ne se rendait pas compte à quel point elle pouvait avoir de l'importance et que le moindre de mes gestes avaient des répercussions pas seulement négatives, je faisais ça pour une raison très importante, mais ça ne voulait pas dire que je pouvais l'expliquer. .Bon allons, je devais faire en sorte de me dire que... attendez, je faisais quoi là? Merde, je conduisais une voiture. C'était bien ça.. oh, j'en sais rien. Et puis je tentais de lui changer les idées, mais elle trouvait juste le moyen de se changer les idées en m'insultant. Bon pourquoi pas, j'aimais bien ça en fait. Et ça ne me faisait rien. Je savais qu'elle le pensait... Enfin... oui mais non. C'était juste ça... Disons ça. Mais bon pour le moment, nous étions dans l'endroit où nous devions être et moi je me marrais. Est-ce que j'étais gentil là? Peut-être pas. Je n'en savais rien. Pour moi, C'était juste une façon comme un autre... de faire attention à blaguer. Faire rire. Mais ce n'était pas méchant. Du moins, ce n'était pas voulu pour être méchant. « J'ai joué avec la vérité Kath. Parce que je t'ai dit que j'avais déjà conduis. Allons, c'est pas grave hein?» Sa deuxième question me fit arrêter de rire et je la regardais sans comprendre. Je tentais de l'amuser... Et de la faire rire. Mais je pensais qu'elle aimerait ça. Du coup, je piquai un fard.. avant de répondre « Je tentais juste.. de enfin... te faire rire. Je pensais que ça t'amuserait voilà. Je ne veux pas te rendre folle. Je suis... un humoriste?» Ouais bon peut-être pas. C'était peut-être ça. Je le savais pas. Euh, patate? C'était ça que je devais dire maintenant. Elle me tournait le dos et j'avais l'impression d'Avoir fait une gaffe et je devais faire attention... Euh, j'allais la voir pour savoir si elle allait bien, mais elle piqua un sprint vers le restau. ET moi alors? Euh... je me sentais vraiment mal. C'était un peu con de ma part. Je la rattrapai rapidement pour... la prendre dans mes bras, me foutant de la porte qui me referma dessus et la serrai doucement contre mon torse « Désolé... je voulais juste être drôle... je voulais pas te faire peur.» Je me détournai pour aller donner mon nom... Pour la réservation. J'avais choisi une table près de la fenêtre qui donnait sur la mer. Et je pensais me faire pardonner. Parce que pour le moment, j'avais honte et j'affichais un air penaud.


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Liam & Kath'


Manger dans un restaurant au bord de la mer ? Une petite voix dans mon esprit me souffla que c’était plutôt romantique, avant que je ne la fasse taire. Je n’étais pas du genre romantique, mais alors pas du tout. Premièrement, parce que je me l’interdisais, ensuite parce que cela ne m’apporterais rien, et enfin, parce que je ne savais pas trop de quoi il s’agissait. Enfin, j’étais une danseuse. J’avais essayé la peinture, le dessin, le chant, et plusieurs types d’instruments de musique. Maman m’avait toujours dit que j’étais une artiste et que je pourrais toucher à tout si je le souhaitais. J’avais gardé la passion du violon, et touchais toujours au piano, enfin pas au camp, pas souvent en tout cas. Il m’arrivait parfois de danser aussi, quand je fermais l’infirmerie, que je mettais la musique après m’être bien assurée que personne ne pourrait rentrer, et alors je me défoulais. Et ça, c’était bon. Ça me rappelait ce que j’avais été, ce dont j’étais capable à l’époque. Maman avait été une danseuse reconnue, une danseuse étoile, une personne magnifique et gracieuse, une personne que j’admirais plus que tout. Elle m’emmenait à des cocktails, des galas, des soirées auxquelles je n’irais plus jamais à l’avenir, mais cela ne me manquait pas. Mais pour tout ça, tout ce que j’avais vécu, je devais bien dire que ça m’avait appris des choses. Sur le contrôle des émotions, sur les faux semblants, sur le rire à adopter en public, sur toutes ces conneries de mondanités dont je ne voulais plus à ce jour. Mais voilà, lui et moi, nous allions dîner dans un restaurant, un vrai. Un endroit où je ne m’étais pas rendu depuis des années. L’idée me rendait plus que nerveuse, je dois dire, et j’étais à fleur de peau. Savoir que nous n’allions être que tous les deux, mais que j’apparaitrais près d’autres humains, j’étais un peu stressée. Est-ce que Liam allait s’en rendre compte ? Il me connaissait depuis longtemps maintenant, mais parfois, il semblait avoir des idées tellement ailleurs que je ne savais pas s’il était vraiment observateur ou si ce n’était qu’une fausse impression. Parce que sous ses airs de camarades joyeux et drôles, je savais qu’il était capable de faire montre d’une certaine maturité. Seulement, il ne le faisait pas, ou rarement. Je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais su. Juste qu’il aimait faire rire les autres, et qu’il semblait prendre comme un affront personnelle le fait que je ne sois pas sans cesse à ricaner de ses blagues. Personnellement, je pensais que ça ne lui faisait pas de mal de se confronter à moi, là où lui, voulait juste faire des pitreries. Histoire de lui rappeler qu’il n’y avait pas que les blagues dans la vie, et que certaines personnes ne riaient pas de tout. Comme moi donc. Voilà, je ne sais pas si ça agissait vraiment sur lui, il était un tel libre penseur que cela m’aurait étonné, mais nous nous rencontrions si souvent, que je ne pouvais passer à côté du fait qu’on devait forcément agir l’un sur l’autre, d’une façon plus ou moins forte.

Et cette manière qu’il avait de m’appeler son chaton, comme si c’était un petit nom doux. Encore une fois, je n’étais pas coutumière du romantisme, mais quelle femme n’irait pas imaginer quelque chose quand elle se faisait appeler ainsi, hein ? Je n’étais qu’un être humain. Un soupir passa l’antre de mes lèvres alors que je l’entendis se précipiter sur moi. Plus rien n’était visible sur mon visage, parce que c’était ce que je voulais. Non pas qu’il s’imagine m’avoir blessée, chose qui lui ferait du mal. Liam était sensible, et altruiste à sa façon, alors je ne voulais pas qu’il se mette à croire n’importe quoi. Au fond, c’était un garçon qui devait être protégé et j’étais suffisamment forte pour accepter cette mission, aussi folle pouvait-elle être. Néanmoins, dans la mesure de mes moyens, je préférais rester confiner à l’infirmerie. Et vu le nombre de fois où il s’y rendait, visiblement, je faisais bien mon boulot de protecteur. Je me demandais ce qu’il allait me dire une fois qu’il me rejoindrait. Mais je fus loin d’imaginer qu’il réagirait comme il le ferait. Liam se rapprocha de moi et me prit dans ses bras. Ce fut tellement imprévisible que je me figeais totalement contre lui. « Li… Liam… » J’étais pétrifiée, il m’avait pris par surprise, et je ne sus que faire ou comment réagir. Une boule grossit dans ma gorge, et au moment où je crus que j’allais perdre mon contrôle sur mes yeux, il parla. Et je ne sus si ce fut sa voix dans mon oreille, ou l’habitude, je ne sais pas ce qui finit par agir sur moi, mais je tressaillis à peine. Et… Et je me calmais. Aussi étrange que ça puisse être, les battements de mon cœur se calmèrent. Mais je n’eus pas le temps de m’en rendre vraiment compte parce qu’il partit presque aussitôt, me laissant là, à l’entrée du restaurant, les yeux plantés sur la porte qui bougeait encore un peu. J’étais surprise, stupéfaite même. Mais je finis par rentrer à sa suite. Il attendait à l’accueil qu’un serveur vienne lui montrer sa table. Je le rejoignis, lui jetant un coup d’œil timide, et suivis le serveur en même temps que lui, quand on nous indiqua notre table. Je m’assis devant lui, et osa lever les yeux vers lui, avant de les baisser aussitôt pour attraper ma serviette et la poser sur mes genoux. Une fois cela fait, je redressais la tête bien droite, remerciais le serveur qui me tendit la carte des plats, et attendis que Liam prenne la sienne pour le regarder au front. Comme d’habitude. « Tu es déjà venu ici ? Ou tu en as peut-être l’habitude ? » Autant provoquer une conversation, sinon, la gêne s’installerait et nous ne nous pouvions nous le permettre. Ni lui qui semblait déjà un peu penaud là, ni moi qui perdrait probablement mes moyens.

lumos maxima
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Il faut prendre le temps de s'arrêter aux petits détails
Liam & Kathleen

Qu'est-ce que je devais dire sur tout ça? Le fait que nous étions ici et pas ailleurs? Le fait que nous allions partager cette journée et que moi, je voulais que tout soit parfait, je voulais que tout soit à sa place. Je voulais parfois être un autre. Je ne voulais pas que Kath voit qu'en vrai que j'étais un grand sensible parce que je savais que ça pouvait me causer du tort et puis de toute façon, c'était à moi de protéger mon chaton. Mon chaton qui valait plus que tout l'or du monde à mes yeux. Plus que tout à mes yeux. Je voulais tout lui donner. Je voulais la protéger. Je pourrais donner ma vie pour elle. Je pourrais tout faire, mais je savais aussi que je pouvais me permettre de le montrer parce que des méchantes personnes pourraient profiter de moi et c'était pas sympa des méchantes personnes. Et y'en avait partout. C'était comme les araignées, on pouvait bien en tuer des milliers, il y en avait toujours une pour revenir lorsque l'on s'y attendait le moins et ça, c'était vraiment pas sympa lorsque l'on les retrouvait dans ses chaussures, c'est un fait vécu hein. Je n'avais pas peur de ses bestioles là, juste qu'après avoir pointé une loupe dessus une au soleil et l'avoir fait cramé tout en mimant ses cris alors qu'elle courrait partout, bah, ,je me suis dit que j'étais méchant. Et surtout que je ne voulais pas devenir méchant. Moi, j'étais un gentil et je ne faisais pas de mal à personne. Je ne ferais jamais du mal à des gens parce que je trouvais ça drôle. C'était ça me devise dans la vie. Ne pas faire de mal. Rendre les gens joyeux. Faire de mon mieux pour les faire sourire. Et vivre ma vie comme s'il s'agissait du dernier jour de mon existence parce que l'on savait jamais ce que demain serait fait. On devait juste poser ses mains sur le piano et jouer la mélodie de notre vie que l'on connaissait par coeur maintenant et juste attendre que lorsque la dernière notre serait jouer... d'espérer que tout ça aura été un des plus grands concerts et non un petit spectacle. En fait, c'était le rêve de tout le monde, devenir une personne reconnue, devenir quelqu'un. C'était quelque chose que l'on pouvait entendre souvent, mais est-ce que quelqu'un était un modèle prédéfini? Est-ce que l'on pouvait devenir quelqu'un comme ça? Qu'est-ce qu'il fallait pour être quelqu'un réellement? L'accomplissement réel de la personne, ce n'était pas quelque chose de compliqué. Pour être une personne, il ne fallait pas être celui qui allait être le plus reconnu de la planète, l'importance résidait là... là où est-ce que l'on pourrait avoir les gens que l'on aime près de soi. Peu importe le moment. De la première à la dernìère note.... Parce que l'on savait pas si on allait réellement tout perdre. Mais être quelqu'un, ce n'était pas de devenir un autre, non... ce n'était pas être le héros de tout le monde, c'était être celui que nos proches aiment. Pare que nous sommes déjà tous quelqu'un à la base. Nous avons notre identité. Nous avons notre nom, nos caractéristiques. Voilà quoi. La personne que nous étions. Pas besoin de beaucoup de chose. Juste être soi. Parce que la mélodie était déjà ce qu'il pouvait y avoir de plus beau en ce monde.

Ça m'arrivait d'être philosophe à mes heures perdues, ça m'arrivait de penser, mais ça ne voulait pas dire que j'étais toujours comme ça, sinon j'allais faire peur aux petits enfants qui pouvaient lire mes pensées, je savais que certains pouvaient le faire, la preuve ,ma meilleure amie Alex pouvait savoir, c'était comme une géante télécommande ou bien radio, je sais pas comment le décrire moi, je n'ais jamais été dans sa tête bien qu'elle ai certainement déjà entendu ce qui se passait dans la mienne ,je n'aurai pas voulu être là moi aussi, une chance que j'étais trop occupé à compter le nombre de point sur le sol, ça m'occupait pour ne pas causer de malaise, parce que de l'entendre me dire que c'était mal de vouloir sauter en bas d'un pont pour faire trempette, c'était une mauvaise idée, bah voilà quoi, il ne fallait pas quand même pas se prendre trop la tête. Il fallait réfléchir et penser les cocos. Penser, bien qu'un oeuf ça ne pense pas vraiment, mais qu'est-ce que ça pouvait faire? Moi, je pouvais penser et à ma grande surprise, je n'étais pas un coco, non, je n'étais pas un oeuf ni un homme qui n'avait plus de cheveux sur la tête, oui certains appelait ça un coco rasé héhé, du coup, voilà quoi. Je n'étais pas un oeuf. Je n'étais pas ça et une chance pour moi. Mais j'étais sans doute le pire gaffeur de l'univers, ça, je n'avais pas de doute sur ça. Je l'avais senti se figer contre moi comme si j'avais fait un truc qu'il ne fallait pas alors que je voulais juste me faire pardonner. Et aussi le fait que bon... voilà de la façon dont elle avait dit mon prénom, j'avais eu peur et encore plus que je pouvais avoir peur pour le moment. Du coup, j'avais décidé d'entrer pour la laisser. Elle semblait avoir besoin de temps et je pouvais comprendre ça, je n'avais pas de soucis, ça... ça me dérangeait, mais je ne pouvais pas le dire. Je ne pouvais pas le laisser voir. Je ne pouvais qu'avoir l'air penaud d'un mec qui avait fait un truc de pas bien. J'avais été méchant... Oui, j'avais été méchant. Voilà. « Je suis jamais venu... J'ai juste...demander à la dame de l'hôtel de ville le meilleur restaurant en ville.» Oui, j'avais réellement fait ça, pour sortir. Et bon... c'était juste une fois non? Je me sentais réellement mal et je fixais dehors un petit moment avant de me tourner vers elle, l'air piteux. « Tu m'en veux pas?» Je la regardai longuement tout en jouant nerveusement avec ma fourchette, me foutant du fait que je pouvais me piquer. « Je veux pas être méchant avec toi.... je ne veux pas gâcher la journée. C'est pour toi tout ça. Je veux que tu vois. Et que tu puisses profiter d'une belle expérience... De toute manière, mon temps à moi... il est compté..» J'écarquillai les yeux en entendant ce que je venais de dire et grimaçait. Pauvre con voila... Je me refis un sourire et lui tirai la langue. « Sinon, tu veux manger quoi?»

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Liam & Kath'


Suivre Liam au point d’essayer de le comprendre, c’était une activité qui prenait énormément d’énergie. Et j’avais beau avoir voulu tenter le coup, je devais bien reconnaitre que je me laissais fortement déborder. Déjà, il possédait plus de vitalité que moi. Il n’y avait pas à dire, Liam était capable de courir partout, de rire en même temps, et de faire des bêtises en veux-tu, en voilà, sans pourtant paraitre fatigué. Là-dessus, je n’étais qu’une mortelle, il faut croire. Si mes dons étaient intéressants, et que, plus particulièrement, celui de guérison, se montrait de plus en plus puissant, je n’étais pas en mesure de tenir la distance côté physique. J’étais un soldat, c’est vrai, et je m’entrainais, oui. Mais il fallait bien reconnaitre que mon arme, l’arc, ne me demandait pas trop d’efforts. En clair, je n’étais pas la plus forte des romaines, loin de là. J’étais tenace, certes, déterminée et parfois même téméraire. On pouvait se confronter à mon tempérament, sans savoir si je répondrais, et si j’irais jusqu’à mordre. Mais non, je ne tenais pas aussi bien que certains comme Marcus ou Liam. Peu importe, j’étais tout de même en mesure de donner des coups de pieds aux fesses si besoin était. Et Liam devait en avoir parfaitement conscience, parce qu’il lui arrivait de craindre mes réactions. Il devait probablement avoir peur que je ne l’engueule encore une fois. En cet instant, par exemple, il affichait un air contrit, et ses paroles me firent froncer les sourcils, alors que je l’observais – enfin son front – avec attention.

Je secouais brièvement la tête, à sa question. « Non, je ne t’en veux pas. » Pourquoi imaginait-il ça ? Oui, c’est vrai qu’il avait ri au point de s’en rouler par terre dehors, alors que moi, j’étais paniquée, mais bon… Je n’allais tout de même pas faire la tête toute la journée. Déjà que ce jour résultait d’un pari perdu, et qu’il me fallait le suivre sans savoir ce qu’il avait prévu. Mais alors rien de rien. Ce qui pour moi, était véritablement horrible. Ne rien contrôler, ça pouvait me rendre folle. Je me doutais qu’il connaissait ce trait de caractère chez moi, mais il était tellement heureux de sa surprise, que je ne pouvais me permettre de faire la tronche. Je ne savais pas ce qu’il m’avait prévu, mais visiblement, ça lui tenait à cœur. Espérons que ce ne soit rien de dangereux, pour le coup.

Encore une fois, je fronçais les sourcils. « Je sais que tu ne veux pas être méchant avec moi. » La voix était quelque peu hésitante, comme pour le rassurer. Puis, mes yeux se remirent à lire la carte, parce qu’il était plus facile de reporter son attention sur un autre sujet, histoire de ne pas rester coincée sur la culpabilité étrange que semblait ressentir Liam. Parce que lorsqu’il me rendait folle à l’infirmerie, en général, il se contentait de sourire, voire de rire à mes mots, avant de s’échapper. Un peu comme si cela ne lui faisait rien. Je me doutais que ce n’était pas pleinement le cas, mais il était difficile de savoir ce que le jeune homme pensait vraiment.

Quand il murmura que son temps était compté, je plissais les yeux, cachée derrière mon menu, en me demandant ce qu’il entendait par là. Okay, tout le monde finissait par mourir un jour, mais pourquoi parlait-il de cela, pile aujourd’hui ? Le jour où il m’emmène en ville ? Surtout, que ça n’avait aucun rapport avec le sujet abordé. Comme s’il n’avait pas voulu le dire et que cela lui avait échappé. Bref, en clair, quelque chose ne tournait pas rond, mais je me voyais mal lui demander des précisions. Non, mieux valait attendre de voir ce qu’il résulterait des prochaines heures à venir. Au pire, je n’aurais qu’à le torturer en présentant des aiguilles pour le faire parler. A la question du repas, je baissais enfin la carte, mon corps s’avançant en même temps puisque je gardais le visage vissé sur les choix écrits. « Hum… Bonne question. » J’hésitais, plutôt pensive à propos de notre conversation qu’autre chose. Finalement, lorsque le serveur arriva, je lui adressais à peine un regard avant de lancer ce que je voulais. « Escalope milanaise et en accompagnement… Le gratin dauphinois. De l’eau plate pour moi, merci. » Je rendis le menu au serveur, lui disant que pour ce qui était du dessert, je préférais attendre.

Puis, je me reconcentrais sur Liam. L’observant doucement, toujours sur ce fameux front, je me demandais réellement ce qu’il faisait là, avec moi. Alors qu’il aurait pu être avec n’importe quelle fille. J’hésitais un peu, durant quelques minutes où nous nous échangeâmes des banalités, avant que le serveur nous apporte nos plats. Je mangeais tranquillement, mais j’avais toujours cette question dans la tête. Au final, j’arrivais à la fin de mon assiette lorsque j’ouvris enfin la bouche. « Liam ? Pourquoi avoir voulu passer la journée avec moi ? Après tout, on aurait pu simplement se faire une séance d’entrainement, non ? Mais tu as choisi un joli restaurant comme celui-là, et… Je me demande… Tu aurais pu venir ici avec une fille à séduire. »

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Il faut prendre le temps de s'arrêter aux petits détails
Liam & Kathleen

Kathleen ne voyait pas ce que moi je pouvais voir. C’était normal, elle n’avait pas mes yeux, elle n’était pas à ma place, mais je devais le dire, elle manquait réellement des choses. Le nombre de paysages que je pouvais avoir vu qui était tout simplement magnifique, le nombre de scènes qui m’avaient tiré un sourire alors que je me disais très bien que plus rien ne me ferait plus jamais sourire. Les bonnes actions, les petites blagues au quotidien. Tout ça, ce n’était pas qu’une simple raison de vivre, c’était la manière de vivre. Je n’étais pas un être méchant, je n’avais jamais fait de mal à une mouche volontairement du moins et je ne voulais pas que l’on soit en guerre. Je faisais de mon mieux pour que tout soit parfait et je savais aussi que ce n’était pas toujours possible parce qu’il y avait aussi le fait que j’étais très incontrôlable. Tout autant que devait l’être mon père à vrai dire. C’était ça que je pouvais me dire au fond. C’était ça qui était ça. La simple et triste réalité. Il ne fallait pas des études poussées pour ça. Il fallait simplement s’arrêter et réfléchir. Oui, je sais que ça peut faire mal, c’est comme se brûler la langue avec des pâtes, fait vécu et par moi-même et par la joueuse derrière (a), c’est très con et ça fait mal, mais une fois que C’est fait, on doit faire avec. Et on devait aussi se dire qu’il ne fallait pas un doctorat pour savoir comment ne pas se brûler. Alors pourquoi est-ce que l’on faisait quand même? Je n’en savais strictement rien. Qui sait ce qui pouvait se passer dans la tête des gens, mais je n’étais pas télépathe et encore heureux parce que je deviendrais fou, j’en ai bien peur. Je ne l’étais pas encore, c’est dommage hein? Je crois que je serais déjà 24 heures sur 24 sinon dans l’infirmerie. Quoique maintenant que je pouvais y penser, c’était juste… une très bonne idée, j’avais plus qu’à devenir fou et je passerais plus de temps avec Kath. Oui, c’était ça que je voulais faire. Je ne la trouvais pas ennuyante, bien au contraire. Je voulais casser cette carapace et puis je la trouvais jolie. Ça ne voulait pas dire que je lui tournais autour pour la draguer, ou peut-être que si, mais quand même, je n’allais pas la laisser seule. C’était pas gentil de laisser les gens seuls et je ne voulais pas ça mais alors pas du tout. Donc bon, j’étais un peu obligé de faire avec, quand je dis obligé, c’était le devoir du héros. Je voulais être là, mais elle ne voulait pas toujours de moi. Disons que j’avais failli me faire surprendre plusieurs fois en séance d’espionnage et une chance que je pouvais me téléporter parce que sinon, je n’étais même plus certain si j’aurai eu la chance d’être comment dire, en mesure de parler. Elle m’aurait cousu la bouche pour sûr. Et je ne voulais pas ressembler à ça. C’était moche et ça retirait de ma beauté. Et j’avais besoin de tous les atouts pour lui faire des clins d’yeux et lui sourire. L’arme fatale quoi. Enfin les armes fatales. Je crois… enfin à la fin, ce n’était pas drôle de jouer autant dans mon cerveau… .Gnah. Déjà que je ne pouvais pas être intelligent devant cette fille, il fallait me laisser une chance quand même. Ayez pitié de ce pauvre mec devant vous. Il fallait se soumettre et avoir pitié sinon, j’allais garder des bonbons pour moi et ne pas en partager avec le monde! Mouhahahahaha!


Savoir qu’elle ne m’en voulait pas et qu’elle savait que je n’étais pas méchant, ça me fit du bien. Elle n’avait pas idée comment je pouvais me sentir soulagé maintenant. Je m’en voulais moi parce que je ne voulais pas lui faire du mal. Et je ne voulais pas qu’elle parte pour toujours et ne jamais revenir. C’était ma plus grande peur. Et je l’avais vécu un peu, donc je ne voulais plus voir personne partir. C’était trop pour moi. Trop pour mon petit cœur fragile. Et maintenant, je tenais la route parce que je savais que je ne pourrais pas continuer ce chemin sans elle. Et elle était là. Parce qu’elle était là, je savais que je pouvais tout faire. Même si ce rêve horrible me disait que je ne pourrais pas continuer comme je l’entendais. Qu’il y aurait une fin à tout. Et une fin à tout, c’était une fin à tout. Et je me disais bien que ce n’était pas quelque chose que je voulais savoir….. Pas pour le moment. J’avais encore des chocolats à aller acheter les mecs. Allons quand même. Il fallait être gentil. Je l’avais dit moi. Je l’avais dit que c’était ça. M’enfin. Ce n’était pas juste. Réellement pas juste. Rien n’était juste, j’en convenais, mais quand même. Il fallait quand même que ce soit nous qui écrive l’histoire et surtout nous qui la termine. Je savais que je pouvais continuer… Et la rendre heureuse. Pour toujours. Que rien ne serait jamais vraiment fini. J’avais toujours eu cette impression de la connaître depuis toujours, comme si mon âme avait touché à la sienne à un moment et avait gardé son odeur, sa douceur. Et que je ne voulais pas l’oublier. J’accordai à peine un regard au serveur lorsqu’il vint nous voir et restai le regard vissé sur Kath. « Même chose pour moi. » Je rendis le reste possible. « Merci de ne pas m’en vouloir.» C’était tout ce que je pouvais dire. Je savais que la vérité que je pouvais avoir échappé devait lui  faire une gymnastique de cerveau, mais bon. Pas pour le moment l’heure de vérité. Plus tard. Elle ne me questionna pas. Et moi, je restais sur mes positions, échangeant sur la pluie et le beau temps avec un sourire, tentant de sortir mes blagues pour la faire rire et sourire. Je voulais qu’elle me regarde dans les yeux, mais ce n’était que peine perdue. Elle ne le faisait jamais. Et elle ne le ferait pas tout de suite et maintenant. Et puis, vint les assiettes et je mangeai la mienne en vitesse avant d’en demander une autre. Et cette fois, je terminai en même temps que Kathleen, j’avais très faim, d’accord. À sa question, je pouffai doucement de rire et posai mes couverts. « Tu tentes encore de me comprendre hein? Kath, c’est toi que je veux avec moi. Je ne veux pas séduire de fille, mais je veux séduire la fille. C’est nuancé n’est-ce pas? Disons qu’en y réfléchissant on trouve un peu un lien. Non, je veux que tu sois avec moi. Tu comptes beaucoup pour moi et ce n’est pas parce que tu t’amuses à faire la couturière sur moi. Tu as une valeur à mes yeux et je te veux près de moi. Et….» je bus une gorgée d’eau avant de poursuivre, tout sourire. « Si tu veux te laisser séduire par le triple crétin que je suis, tant mieux. Mais le but premier n’était pas ça. Je voulais te faire découvrir le monde. C’était peut-être le but trois ou quatre. J’ai pas encore décidé. Mais je ne te forcerais jamais à rien.» Je lui fit un clin d’œil et le serveur revint vers nous pour les desserts. Je répondis sur le coup. « Deux gâteaux au chocolat s’il vous plaît.» Je pouvais me permettre de lui offrir ce petit plaisir. « Tu vas voir, ils sont délicieux. C’est du chocolat après tout.» Je balayai la salle du regard avant de me pencher vers elle, l’air conspirateur. « Dis Kath, tu voudrais bien me regarder dans les yeux? J’aimerais voir les tiens pour me noyer dedans et que tu reviennes me chercher.»





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MessageSujet: Re: La question est: Qu'est-ce qu'il y a vraiment au bout de ce tunnel que l'on appelle la vie?[Ft Kathleen]    La question est: Qu'est-ce qu'il y a vraiment au bout de ce tunnel que l'on appelle la vie?[Ft Kathleen]  EmptyDim 1 Mar - 19:30

Liam & Kath'


Je me rendis compte que j’avais réellement faim lorsque le serveur apporta nos plats. A la vue de mon assiette, la salive vint à s’accumuler dans ma bouche, et je sentis mes joues rougir à ce constat. C’est vrai que je loupais parfois un repas ou deux, mais en général, j’essayais tout de même de faire acte de présence au réfectoire. Seulement, les plats n’étaient clairement pas aussi appétissants que celui qui se présentait devant moi, comme une ode à la nourriture. L’espace d’un instant, je me demandais si je pourrais commander un dessert, juste par gourmandise, avant de me rappeler que la gourmandise ne devait pas excéder mon contrôle mental. Certes, j’avais toujours une tablette de chocolat que je cachais à l’infirmerie, mais ce n’était pas pour autant que j’allais en manger une par jour. Voilà, se concentrer, et ne pas se laisser aller à ses envies. Cette résolution aurait certainement eu plus de poids, si je n’avais pas laissé échapper un soupire d’aise quand j’eus porté la première bouchée à mes lèvres. Par Jupiter, la douceur de la viande, et le fondant du gratin dauphinois me fit fermer les yeux, et je fis un énorme effort pour me reconcentrer sur autre chose que mon assiette. Et éviter ainsi de paraitre plus affamée que je ne l’étais en réalité. Pas ma faute si le fumet était délicieux, et que mon ventre y répondait joyeusement en conséquence. Je bus un peu, avant de réfléchir à cette situation encore une fois. C’était plus qu’étrange que Liam cherche à obtenir ma compagnie, comme s’il me cachait quelque chose. J’espérais que ce ne soit pas le cas, parce que je ne gérais pas très bien les surprises. Mais peut-être que je ne me faisais que des idées, encore une fois. Il ne pouvait tout de même pas chercher les ennuis chaque jour, non ? Il devait bien quémander le repos de l’esprit quelques fois… Si ? Peut-être ? Soupirant, je posais enfin ma fourchette à côté de mon assiette, celle-ci étant enfin vide, et posais mes questions au principal concerné.

J’espérais que la gêne dans ma voix ne s’était pas trop entendue. Après tout, c’était vrai. Il aurait pu amener ici, une de ces demoiselles avec lesquelles il passait du temps, et qui aurait été de bien meilleure compagnie que la mienne. Mais non, il avait choisi d’y aller avec moi, pour ce qui était la « journée-perte-de-pari ». Incroyable, quand on y songe. Et puis, il parla. Et je me perdis dans ses propos. Comme si je n’avais pas le décodeur pour en comprendre le sens, ou que le sous-titrage n’était pas le bon. Qu’il me manquait des données, qui auraient permis à mon cœur de ne pas accélérer sa course follement dans ma cage thoracique. Parce que c’était ce qu’il était en train de faire. Augmenter le rythme, à chaque fois que Liam laissait échapper un mot étrange, un mot qui n’aurait pas dû se trouver là, et qui me laissait pantoise. Surprise. Perdue. Amorphe. Silencieuse. Je ne comprenais pas, je ne saisissais pas ce qu’il voulait me dire. Ou j’avais peur de saisir. Parce qu’il y avait à ses paroles un sens dont je ne voulais pas m’approcher. Par peur ? Possible. Non, certainement. Par incompréhension, par choix, par doute, par colère… Non, enfin si. Parce que j’étais paumée, la colère naissait en moi. Et je la fis taire presque aussitôt. Il ne pouvait pas se fiche de moi. Pas là, pas comme ça, alors que nous étions dans un restaurant, et que sous le couvert de son fameux sourire joueur, il faisait montre d’un sérieux dont j’avais conscience. Non, il ne pouvait se jouer de moi. Liam ne me ferait pas autant de mal, certainement pas. Ou tout du moins, pas consciemment.

La gorge sèche, j’amenais le verre à moi, quand il ajouta quelques mots, qui achevèrent de me troubler. Et parce qu’il s’était approché par-dessus la table, je sentis mon cœur s’affoler, et ma tête acquiescer d’elle-même, comme si je ne contrôlais plus rien. Mon regard passa du front à ses yeux, et je mis un temps avant de percuter que j’étais réellement en train de fixer ses prunelles rieuses. Je déglutis, et m’empourprais, avant de baisser la tête, par pudeur. J’avais chaud, et les mains moites, ce qui n’était franchement pas pour me plaire. Mais que faire ? Etait-il sérieux ? Avais-je bien compris ? Non, La fille, ne pouvait être moi. Il parlait en général, voilà, il évoquait une possibilité de futur, un des rêves qu’il avait pour son avenir, voilà tout. Et moi, je comprenais de travers, je me fourvoyais, et j’allais installer un malaise dont on n’avait pas besoin. A cause de mon comportement. Forte de cette réalisation, j’inspirais profondément, et redressais le buste, effaçant tout doute de mon esprit. Non, il ne parlait pas de moi, et je devais cesser d’être stupide à ce point. « Découvrir le monde, tu dis ? » Parle d’un ton détaché, ne sois pas une de ces gamines qui se font avoir par les sentiments, surtout des sentiments irréels, inventés de toutes pièces. Inspire profondément, ne laisse pas le trouble visible. J’avais beau tenter de me contrôler, j’avais dû placer mes mains sur mes cuisses pour cacher le tremblement qui les habitaient. Et j’espérais que ma voix ne tremble pas elle aussi, pour ne pas avoir l’air davantage idiote que je ne l’étais déjà. « Qu’as-tu prévu pour la suite ? » Avaler sa salive. Poser les yeux sur le dessert et se rendre compte qu’on n’a pas remercié le serveur. Se demander brièvement si je pourrais le faire ensuite, avant de me rappeler qu’il ne devait pas y accorder d’importance. Observer encore le gâteau au chocolat, en se demandant si je serais capable de le manger. Parce que mon cœur avait beau se calmer progressivement, j’avais l’impression d’être bizarre. Comme malade. Parce que je ne maitrisais rien, et que je n’aimais pas ça. Mais il fallait donner le change. Alors, je levais une main encore un peu faible jusqu’à la cuillère avant de prendre une bouchée. Et moi qui pensais que je n’y arriverais pas, que le dessert aurait le goût de cendres dans ma bouche, je fus étonnée de fermer les yeux pour savourer le délice qui entrait en contact avec mes papilles. « Hum… Délicieux. Comment savais-tu qu’il serait aussi bon ? » Avant d’enfourner une nouvelle cuillère entre mes lèvres. Et en le regardant dans les yeux.

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Il faut prendre le temps de s'arrêter aux petits détails
Liam & Kathleen


Quelqu'un qui mange de bon appétit avec soi ça veut dire que c'est quelqu'un qui est à l'aise. Parce que bien des gens ne serait pas à l'aise avec moi parce que je suis quelque peu excentrique, mais bien sûr, ce n'était pas de la faute de personne, je jouais toujours les cons, du moins un peu pour ramener de l'atmosphère agréable partout où je pouvais aller. Donc, autant jouer les fanfarons quand ça nous dit hein. Autant être un homme comme les autres et faire ce que l'on voulait faire, moi je préférais choisir. Je me disais que je devais choisir et que c'était important. Alors à choisir, je préférais être celui que je voulais être, choisir ce que je voulais être pour mieux être disons moi? Est-ce que cette phrase pouvait avoir du sens? Est-ce que cette phrase pouvait être réellement dite de la façon dont je pouvais l'avoir dite? J'en savais rien. C'était juste que je pensais que je pourrais la dire. Et puis je l'avais dit hein, je devais le dire. C'était tout. Je l'avais dit et voilà quoi. Liberté, liberté c'était moi qui le disait. Alors, j'avais eu faim en voyant l'assiette devant moi et je n'étais pas gêné pour manger. Alors voilà quoi. C'était moi qui posait les règles en matière de bouffe, c'était moi qui donnait les règles. Alors je me disais que c'était juste... impossible qu'elle ne mange pas en ma compagnie. J'allais la faire rire. J'allais m'occuper d'elle. Juste parce que j'étais comme ça et que je voulais la faire rire. Je voulais qu'elle soit heureuse, je voulais la faire sourire.Tout ça en même temps même si je savais que j'y arriverais probablement pas. Alors, c'était si grave que ça? Du moins je me disais que j'avais raison. Je ne savais plus trop fait, je m'étais réellement perdu dans mes explications et je devais avouer que c'était pas rien tout ça. C'était réellement pas rien. Donc... voilà quoi, je me disais que c'était juste moi qui faisait n'importe quoi dans ma tête comme à mon habitude. C'était jamais clair pour moi. Sauf la fois où je pouvais avoir... euhm je savais même pas en fait. C'était étrange comme sensation de ne pas pouvoir se souvenir. Mais je me disais que c'Était normal au fond.... Au fond de moi-même alors que ça faisait écho écho... à l'infini. Et sans jamais s'arrêter. Alors...  c'Était ma vie. C'était ça que j'étais. Juste un homme avec le quotient intellectuel d'une souris. Et qui tentait de conquérir le coeur de sa belle. Au final, c'était ça que je pouvais être.


J'avais peur d'avoir trop parlé, comme toujours. J'avais peur d'avoir amené le jeu trop rapidement. Enfin quoique ce n'était pas réellement un jeu. C'était juste..moi et elle. Ensemble. Tout ce que je pouvais lui avoir dit était réel et bien que je savais qu'avec Kath, je pouvais l'avoir franchement troublée, je me disais qu'il y'avait une chance que ce soit une façon de lui dire la vérité. Qu'elle le prenne comme ça à la fin. Parce que bon, rien n'était simple. Mais j'allais lui montrer que derrière l'éternel gamin, il y avait un homme. Et l'homme, il était là pour elle. Que pour elle et allait tout faire pour elle. Tout pour elle aujourd'hui et ce serait que ça pour ça maintenant. Alors... j'avais la foi. La foi de lui faire comprendre que le monde serait parfait. Donc, je me disais que j'aurais une chance de lui montrer le monde comme je le pensais. Comme je le voyais et comme je me disais qu'il pourrait être. Donc.... je faisais de mon mieux pour être l'homme qui était pour elle, le prince. Donc, en soit... je faisais de mon mieux pour que tout soit la perfection même. Mais peut-être pas... parfait réellement. « Te montrer la beauté du monde. Avec moi chaton.» J'avais besoin qu'elle me regarde. J'avais besoin qu'elle me regarde dans les yeux, j'avais besoin qu'elle soit là. Et que je devais... bon sang... la voir comme ça, ça me faisait quelque chose... Donc je me disais que peut-être... non, il fallait que je me calme. Il fallait  que je fasse le choix de me calmer. Elle n'était pas prête. Pas encore. « Marcher sur la plage avec toi. Aller nage. Cinéma. Balade en voiture. Tout ce que tu veux.» Je voulais lui montrer la vie. Je voulais lui montrer qu'il n'y avait pas que le camp dans la vie. Je ne voulais pas qu'elle pense que c'était qu'une simple chose la vie, mais bien l'ensemble de petit plaisir que l'on pouvait en enchaîner les uns après les autres. Et puis voilà quoi. Voilà tout simplement. Et puis j'éclatais de rire... à sa question et je me levai pour me pencher vers son oreille. « Le pressentiment.... je voulais te faire plaisir.» et j'allais aux toilettes. Je devais me calmer. Et je devais le faire maintenant avant de faire une bêtise. Je m'envoyais de l'eau sur le visage avant de revenir vers elle... et de lui tendre la main« Tu me fais confiance?» Je me faisais pas confiance... mais bon, ce qui était ça était ça. Alors tout dépendait de ce que l'on allait faire après. Parce que je ne pouvais pas me retenir éternellement. « Viens sur la plage avec moi chaton. Je veux te parler.» Je lui souriais d'un air doux avant de lui faire un clin d'oeil « Je veux être avec toi... toujours.»
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Liam & Kath'


Oui, il était rare que je le regarde dans les yeux. Ce n’était clairement pas dans mes habitudes et la plupart des gens d’ici, le savaient. Enfin, pas ici dans ce resto, mais ici au Camp Jupiter. C’était quelque chose qui semblait les troubler, alors que j’avais toujours appris que regarder quelqu’un dans les yeux pouvait rendre la personne mal à l’aise. A croire qu’il fallait un juste milieu que je ne connaissais pas. Et que je ne voulais pas connaitre, puisque j’allais continuer à ne fixer que les fronts. Sauf en cet instant. Parce que je voulais faire un effort, pour lui, pour sa joie de vivre, et son espoir lisible qu’il souhaitait me faire passer une bonne journée. Et si je n’étais pas partisane de récompenser des efforts visant à me kidnapper durant une journée suite à un pari, je pouvais mettre de l’eau dans mon vin, et faire quelque chose. Alors mes prunelles glissèrent jusqu’aux siennes et je le fixais en silence, le cœur battant un peu plus fort, et le goût du chocolat persistant sur ma langue.

Il avait bien choisi d’ailleurs. Si de prime abord, je n’avais pas apprécié qu’il commande les desserts pour nous eux, à présent, je ne pouvais nier que ce gâteau au chocolat était un paradis en bouche. Et j’étais consciente qu’il pouvait le lire sur mon visage. Cette idée me fit légèrement rougir, et j’eus le réflexe d’égarer mon regard ailleurs, mais je tins bon et n’en fis rien. Il me répondit qu’il s’agissait d’un pressentiment, qu’il voulait me faire plaisir et aussi naïve que pouvait cette phrase lâchée avec un petit sourire, je le crus. Oui, je n’étais pas toujours très finaude, lorsque Liam se trouvait dans les parages, mais je ne pouvais pas toujours tout contrôler, même si j’aurais assurément aimé pouvoir le faire. A la place, je me contentais de continuer à manger, baissant les yeux à ce que je faisais cette fois, histoire de ne pas en mettre partout. Je songeais à cette journée, à notre départ et également à la manière désastreuse qu’il avait de conduire. Peut-être pourrions-nous rentrer d’une autre manière ? Une manière plus rassurante. Parce qu’à l’idée de remonter en voiture, j’en frissonnais d’avance.

Le souvenir de sa voix me répondant à mes oreilles me fit de nouveau tressaillir, mais j’avais profité de son absence aux toilettes pour me ressaisir. Tout de même, je n’étais pas une faible adolescente poursuivie par les hormones. Je devais être en mesure de me brider mieux que ça, par Jupiter. Il s’approcha de moi et je le repérais dès qu’il entra dans la pièce. Son sourire, et son regard sur moi me laissait toute chose, et je dus déglutir pour parvenir à réfléchir un peu plus normalement. Lorsqu’il tendit la main vers moi, je fronçais brièvement les sourcils, puis mordillais mes lèvres en entendant la question. Il en avait de bonnes lui. Demander ce genre de choses à quelqu’un de méfiant, quelle idée. Mais il attendait, et moi, j’étais plus que perdue. Sa question… Qu’allait-elle entraîner ? Parce que je le connaissais depuis des années Liam, et je savais pertinemment qu’il était le premier à faire des bêtises quand on ne soupçonnait rien du tout. Prenant mon courage à deux mains, je me levais de ma chaise, tout en saisissant sa paume. Un fin courant électrique me traversa le bras, en me laissant songeuse. Sa peau était douce pour un guerrier, et je ne ressentais encore aucun des tremblements auxquels j’étais habituée, et qui en général, annonçaient une future crise de panique. Pour le moment, je me contentais de tourner la tête vers lui en écoutant sa proposition.

Le ton de sa voix semblait plus sérieux que d’habitude, et quelque part au creux de moi, je pris peur. Parce que je ne savais comment me conduire face à cette facette de lui qu’il m’offrait soudainement. Mais j’acquiesçais. Après avoir payé ma part – j’appris que j’avais eu pile suffisamment – je le suivis en-dehors du restaurant pour rejoindre la mer, et le paysage magnifique auquel nous avions le droit. Nous étions pas seuls dans ce décor, mais les couples et les familles étaient toutes si éloignées les unes des autres qu’il n’y avait pas à craindre que des oreilles indiscrètes nous surprennent. Marchant côte à côte, je me rendis compte que nous avions toujours les mains liées, et bizarrement, je n’avais pas envie de retirer la mienne. J’étais bien, tranquille, et je ne sais pas s’il s’agissait du mélange entre le repas agréable, l’air marin, ou la scène devant nous qui me rendait ainsi, ou s’il était seulement question de la présence du garçon. Et dans ma tête, j’avais encore ses mots qui résonnaient. Je veux être avec toi, toujours. Avait-il dit. Pourquoi ? Liam tenait-il autant à moi pour me dire des choses pareilles ? Ma gorge s’assécha à la simple idée que l’on puisse être séparé un jour, enfin, je veux dire, que l’un de nous soit exclu du camp ou perdu en quête. Je découvris que je n’avais pas du tout cette possibilité, et me renfrognais en resserrant mes doigts autour de sa main, pas prête à le lâcher. A un moment, je nous fis asseoir dans le sable, et mes yeux restèrent concentrés sur le va et vient des vagues, alors que tout mon être lui, semblait comme attiré par la présence de Liam sur mon côté droit. « Alors ? Que voulais-tu me dire de si important, pour choisir un cadre pareil ? » Peut-être cherchait-il à adoucir le sérieux de ses propos en ayant un décor idyllique. Si ça se trouve, il avait encore fait une bêtise, et il n’osait pas me l’avouer.

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Il faut prendre le temps de s'arrêter aux petits détails
Liam & Kathleen


Le but d’aujourd’hui? Lui montrer que je pouvais être un mec bien et que je pouvais avoir une tête sur les épaules et que je pouvais surtout lui montrer autre chose que ce foutu camp où on passait toute notre vie. C’était simple en fait, je ne voulais pas me prendre la tête avec tout ça et je sentais aussi que tranquillement, il y avait un lien entre nous qui se faisait, lentement mais sûrement. Alors autant bien se le dire, je n’y arrivais pas, je n’y arrivais tout simplement pas. C’était juste une chose comme une autre de lui montrer la vie et le sens de celle-ci, mais bien sûr, on y arriverait pas en une seule fois. La réalité nous attendait pour nous ramener là où nous devions être, mais ce n’était pas du tout ce que l’on allait faire… Je n’en savais rien en fait. Est-ce que la vie pourrait réellement continuer comme ça alors que nous ne savions pas du tout ce que l’on allait avoir prochainement? Nous étions des romains et des romains ne se laissaient pas faire, nous étions des battants, nous étions des gens qui n’avaient pas peur. Et j’allais lui montrer comment ne pas avoir peur dans le monde extérieur. Je pouvais être son pilier et sa force. Parce qu’elle était mon pilier et ma force, mine de rien.

Le fait de pouvoir croiser son regard était réellement la récompense de la journée, elle n’avait pas idée comment elle pouvait avoir des beaux yeux et que combien je pouvais être heureux. Elle ne savait pas à quel point je pouvais être heureux de pouvoir ses yeux et être le privilégié a qui elle permettrait de croiser le regard. Tout simplement ça. Et ça me faisait tellement chaud au cœur, tellement, je me sentais bien mieux que lorsque l’on nous étions juste que nous deux ensemble. Et c’était ce que nous étions en ce moment. Juste nous deux et nous pouvions découvrir la vie, j’étais son guide et j’allais l’aider. Alors pourquoi pas? Pourquoi ne pas continuer et avancer pas à pas? Nous pouvions le faire de toute manière alors, faisons-le et le tout avec un sourire et en s’amusant, c’était bien mieux!


Je voulais réellement lui faire plaisir, cette journée était pour elle et rien que pour elle et je ferais tout pour que ça le reste. Alors autant commander des gâteaux, ça m’avait bien amusé, autant la faire sourire elle aussi. Je jouais comme toujours avec elle, mais il y avait aussi une part de vérité dans tout ce que je disais et que je faisais et je ne manquais pas une seule de réaction dont je pouvais me délecter avec un certain plaisir. Je voulais tout inscrire dans ma tête et dans ma mémoire pour ne rien oublier du tout. Je ne voulais pas oublier, les souvenirs que j’allais avoir d’aujourd’hui allait être les meilleurs de ma vie parce que je pouvais passer une journée entière avec elle sans que personne ne me dise quoi faire ou bien que je fasse une connerie. Parce que pour une journée, je ne voulais pas être un enfant, mais bien un homme et qui allait l’aider. Pas un gamin, mais bien quelqu’un en qui elle pourrait avoir confiance et je voulais qu’elle ait confiance en moi. Elle n’avait pas encore tout vu de moi. Pas encore. Il fallait le dire, je cachais très bien mon jeu, je ne voulais pas le montrer à personne. Je voulais simplement que ce soit moi et moi seul. Qui sache tout et que tout serait parfait comme ça. Bien entendu, ce n’était pas un objectif facile, mais il était atteignable. Tout était possible, il suffisait juste d’avoir la foi et le contrôle sur soi. J’avais le premier, mais alors pour le deuxième, on pouvait bien se demander où je pouvais le trouver. Peut-être sous mon verre. Qui sait.

J’étais surpris qu’elle prenne ma main parce que pour moi, cela voulait dire qu’elle me faisait réellement confiance et ça me touchait parce que je ne pensais pas que c’était à ce point. Je m’étais sous-estimé comme toujours et je n’aurais pas dû. Je serais doucement ses doigts entre les miens comme pour lui dire que je ne la lâcherais jamais et pris le chemin de la sortie pour aller marcher sur la plage avec elle. J’étais heureux, paisible et surtout calme pour une fois. Je savais de quoi nous pouvions avoir l’air tous les deux ensemble et ça m’amusait, me faisait plaisir que les gens puissent penser ça, même s’il n’y avait pas beaucoup de gens sur cette plage.

Lorsqu’elle prit place sur le sable, je fis de même, sans lâcher sa main. J’aurai voulu pouvoir m’allonger et reposer ma tête sur ses jambes comme je l’avais fait dans la quête de la pierre de lune, seulement j’hésitais. Et comme j’allais prendre une décision, elle parlait. Elle voulait savoir, chose qu’il y a de plus normal. Je fixai les vagues un petit moment avant de soupirer. « C’est romantique non, comme décor? Je ne pensais pas que je pourrais faire ça un jour, mais je l’ai fait.» Je me tournais vers elle et lui sourit doucement. « Tu comptes beaucoup pour moi chaton. Ça ne t’est jamais venu à l’esprit que je voulais passer du temps avec toi et rien qu’avec toi, que je voulais apprendre à te connaître?» Je relâchai sa main pour me lever et m’asseoir en face d’elle pour mieux la regarder et mieux voir ses réactions. « Tu es très jolie tu sais, je t’ai toujours trouvé très jolie. Tu es mon soleil la nuit.» Je lui fis un petit clin d’œil avant de pouffer. Je devenais niais ce n’était pas possible et je devais arrêter parce que j’allais la faire rougir. Mais avant même que je puisse faire quelque chose, je sentis un truc dans mon dos… Je me relevai prestement pour voir un crabe derrière moi. J’éclatais de rire et me décalai légèrement avant de voir quelque chose par terre qui attira mon attention. Je me penchai et attrapai un coquillage fait en spirale pour le tendre à Kath. « Pose ton oreille contre l’ouverture, tu vas entendre la mer.»



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La question est: Qu'est-ce qu'il y a vraiment au bout de ce tunnel que l'on appelle la vie?[Ft Kathleen]  Empty
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