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 Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn]

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MessageSujet: Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn]   Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn] EmptySam 22 Nov - 19:10

(...) Loup, y es-tu ?


21 Novembre.

Dimanche matin. Quoi de mieux pour se réveiller en beauté à la colonie qu’un cor de trompette sonné à plein poumons ? Si je tenais le cinglé qui s’amusait à réveiller les gens à cette heure indue, je serais bien capable de lui faire bouffer son instrument ridicule. Parce que oui, ce machin était proprement inutile à l’art de la musique. Faut pas se leurrer, qui devient cor – machin chose – professionnel, hein ? Mieux, qui pouvait se targuer d’y gagner sa vie ? J’avais même quelques doutes sur le bien-fondé de proposer une analyse psychologique des personnes choisissant de s’engager dans la voie de cet instrument infernal. Peut-être bien que ça éviterait qu’ils en viennent à le faire sonner à 8h du matin, un dimanche. Bon sang, si j’étais revenu il y a deux jours, vendredi soir, juste après le boulot – voir le rp avec Rani, blablabla, quoi, comment ça je suis un flemmard ? – ce n’était clairement pas pour me taper le gars du coin suffisamment fayot pour tenter de réveiller tout le monde. Hey, si tu veux de la discipline, de l’ordre et toutes ces conneries, mon gars, bah, tu te carres dans l’autre camp. Celui des violets, aux quatre lettres dont je ne me souviens déjà plus. En même temps, faut pas s’étonner que ma mémoire défaille lorsque je me fais réveiller de la sorte, par un malotru sans âme, ni respect de la vie d’autrui. Et non, je n’allais pas trop loin, j’étais parfaitement dans mon droit de penser cela d’un fou au cor diabolique. Notez l’orthographe du mot, sinon, on pourrait bien croire que je suis enclin à certaines mœurs dépravées dont je tairais le nom entre ces lignes. Je ne voudrais pas choquer les morales de certains, et surtout pas des princesses de la colonie. Parce que tout le monde sait que les princesses sont celles qui s’offusquent le plus rapidement de quelques conduites dites déviantes pour le commun des mortels. Encore heureux que ce ne soit pas mon cas, sinon, j’aurais été bon pour me taper les propos moralisateurs de la douce et non moins ferme Quinn-Quinn. En dehors du fait que son prénom équivaut à la surnommer Reine à chaque fois qu’il nous arrivait de le prononcer tout haut, je devais bien reconnaître que cette fille possède un petit quelque chose de princier chez elle. Comme une cuillère en argent, ou un portefeuille. Ou mieux encore – et bien plus gratifiant – une certaine aura de leader, qui lui permettait de venir adoucir ceux dont le tempérament peut se montrer volcanique. Ce n’était pas mon cas, bien entendu. Hum, hum.

Cette fille, c’est pas vraiment le diable en tailleur cintré, attention, ne me faites pas dire ce que justement, je n’ai pas dit. Mais il faut bien reconnaître qu’elle a un petit quelque chose de coincé dans sa façon d’être. Après, je respecte hein, mais bon, quand on sait que l’espérance de vie chez un demi-dieu est sacrément diminuée par rapport à celle d’un humain, on pourrait croire que nous sommes en mesure de faire de la folie notre terrain de jeu. Et bien non, ce n’était pas le cas de tous. Parfois, il n’y avait même pas un gramme. Tant pis, cela n’a pas trop d’importance au fond. Tant que les remords et les regrets ne montrent pas trop le bout de leur nez, il y a alors suffisamment de moyens de trouver le bonheur pour profiter de son existence à sa guise.

Bon, pour le coup, étant réveillé et pas prêt de me rendormir – merci le débile en question – autant mettre mon superbe corps à profit. Je savais qu’il manquait de bois pour les prochains feux de camps, et comme nous ne savions pas si l’hiver serait rude ou non cette année, j’allais faire ma bonne action du jour et coupant du bois. Appelez-moi Charles Ingalls, je suis sûr que cela m’ira comme un gant. Sortant du lit, en grognant tout de même – parce qu’il faut pas non plus croire que les enfants d’Iris soit des anges ou pire, des arcs en ciel – je me trainais jusqu’à la douche. Vous ai-je déjà dit que l’eau de notre bungalow est extrêmement pure ? Je pense que notre mère a l’habitude de prendre soin de ses moyens de communication, et du coup, j’ai toujours peur qu’il lui prenne l’envie un jour de s’imposer à mon moment d’intimité pour me taper un brin de causette matinale. Je n’ose même pas imaginer la réaction que j’aurais. Sûrement quelque chose qui mettrait à mal ma virilité. Encore heureux qu’il n’y ait que peu de monde dans notre bungalow – Maman semble moins volage que certains dieux et déesses du coin – parce que je n’aurais alors qu’à soudoyer peu de témoins. Prêt et propre, je sortis en frissonnant devant le temps frais de cette journée. Mon ventre cria famine et je passais rapidement au réfectoire pour grappiller quelques denrées à grignoter en chemin. J’en profitais pour tapoter le dos de William, lui offrir un léger sourire provocateur, embrasser le front de Rani, ma petite sœur, et croiser le regard de la fameuse Reine du coin. Souriant comme un débile, je m’approchais et dérobais le pain au lait qu’il y avait dans son assiette. « Merci pour ta contribution. Tu sais bien qu’un garçon comme a besoin d’une femme pour le nourrir correctement. » J’attrapais la barre de chocolat en même temps, lui faisant un clin d’œil et allais m’entretenir avec Chiron. La discussion ne dura pas longtemps, et je hochais la tête avant de disparaitre vers la forêt, en passant évidemment par la case outils. Parce que Charles, sans sa hâche – déjà qu’il n’a pas sa chemise à carreaux – ce n’est plus vraiment Charles. Tout en avançant, je grignotais le petit pain, en pensant à celle à qui je l’avais emprunté. Ou volé. Roooh, ne jouons pas sur les mots.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn]   Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn] EmptyLun 1 Déc - 19:24

Jake & Quinn


En se réveillant, il parait que nous pouvons savoir si la journée sera bonne ou mauvaise. Pour ma part, je n’ai jamais compris cela. Parce qu’un abrutit nous réveillerait avec un sceau - c’est un exemple évidemment - la journée entière sera mauvaise ? Non, mais c’est complètement stupide si on y réfléchit. Déjà il suffirait de retrouver l’andouille en question, lui mettre sur la tronche et je peux vous assurer que la journée sera tout de suite plus belle et attirante à vos yeux. C’est quand même dingue la logique. Bien qu’il y ait toujours un côté complètement flippant dans l’exercice de ce genre d’action - oui, c’est débile de chercher à se faire buter, franchement. Niveau instinct de survie, on peut vraiment mieux faire.

A moins d’avancer avec un plan digne des meilleures stratégies - donc en utilisant son cerveau à bon escient, agir avec prudence. Et pas foncer dans le tas comme un crétin pas évolué. Même si on pouvait prendre le point de vue de la rage ou la haine - à choix, qui en principe, nous empêche de réfléchir. Personne ne peut être assez calme sur le long terme pour toujours être sous contrôle - il y a bien un jour, où l’on craquera. Toujours est-il qu’il faut que je me rappelle du pourquoi de ce début complètement illogique - oui j’adore ce mot - le réveil donc. Oui ! Ce matin, comme tous les autres, j’étais bien incapable d’arriver à formuler une pensée logique - héhé - est-ce que je suis bien réveillée, du bon pied... et tout ça. Bref, la réponse, je ne l’avais pas. Mais disons que ce n’est pas forcément ce à quoi je pense tous les jours, comme nos grands inventeurs.

Sérieusement un mec s’est levé un matin en se disant qu’il allait créer internet ? J’entre pas dans les détails, sinon va falloir se taper les théorèmes évitons ce terrain minés. Donc, en me redressant dans mon lit, je ne pouvais que constater les feuilles éparses sur mon duvet. Fronçant les sourcils, je les attrapai pour les fourrer vivement dans mon carnet noir, au pied du lit. On pouvait que je m’étais endormie sur mes dessins. Rangeant le matériel rapidement dans mon sac à dos, sous mon lit. Mes pieds glissèrent sur le sol. Un étirement puis un autre ponctué d’un bâillement et hop on est réveillé. Si seulement c’était si simple je sais. Après avoir passé plusieurs minutes devant un miroir pour tenter de faire rentrer mes cheveux dans les rangs, je pouvais enfin passer à l’habillage. Rien de très complexe, un jean et un sans-manche avec une veste en jeans par-dessus.

Niveau sous-vêtements, on va garder la surprise. Je sortis ensuite dans l’air matinal, arpentant le chemin entre les bungalow, rejoignant un groupe de pensionnaires qui se dirigeaient vers le réfectoire. Le reste et bien, c’est très vite résumé. On s’installait à notre table, commençait à grignoter, certains avec une tête de cadavre, d’autres déjà au taquet - jamais compris comment on pouvait déjà être si plein d’énergie mais c’était rafraichissant quand on s’approche pas trop. Je m’installai tranquillement, sirotant de l’eau, écoutant mes voisins de table sans vraiment y porter une attention particulière. Une main passa dans mon champ de vision, attrapa le contenu de mon assiette et s’en allait aussi vite qu’elle était arrivée. Légèrement stupéfaite - parce qu’évidemment, je ne m’y attendais pas vraiment à celle-là, je regardais le dos de Jake disparaître.

Sérieusement ? Je jetai un regard à mes voisines qui semblaient amusées de ma réaction, et peut-être étaient-elles contente d’avoir toujours leur contenu devant elles. Secouant la tête avec un air légèrement désabusé, j’attrapai ma veste en jean que j’avais posé sur la chaise, prenait une serviette ajoutant quelques douceurs et tournai les talons à la poursuite du voleur du jour. Je n’allais quand pas laisser ce garçon piquer ma bouffe et se barre comme ça non ? Bon ok, j’avais pris d’autres encas avec, puisque monsieur n’était pas capable de se nourrir correctement. Mais passons les détails. Je ne devais pas être extrêmement distancé. Marchant d’un bon pas pour le rejoindre. Finalement, j’aperçus une silhouette qui ne pouvait être qu’au garçon brun.

En le rattrapant, ma voix s’éleva pour former un « Hey Andrews ! » Puis, je continuai avec un léger sourire, déclarant presque avec sérieux, juste assez fort pour qu’il m’entende « Tu me dois un petit pain, Jake. » Puis, je laissai mon regard se figer sur lui, contemplant le garçon de grande taille, brun, évidemment beau gosse. Franchement, les filles, il vous faut un demi-dieux. C’est musclé - en principe, bon pour le reste, c’est pas forcément très intelligent - ça reste un garçon comme les autres qui aime taper sur du monstre mais bon, c’est déjà pas si mal. Bien que tous ne soient pas pareil. Comme tout être vivant tiens. Je n’aimerais pas devoir sortir avec une fille d’Aphrodite, mais visiblement des gars en avaient la patience. Et toutes ne sont pas pareilles, ouais, suffit de voir Piper. Même si ce n’était pas ma plus grande copine. On ne va chipoter sur la mémoire de disparus. Je marchai dans sa direction, profitant de mon interpellation.

« Je tiens à te prévenir directement que je n’oublierai pas ta dette. » Terminai-je de déclarer, m’arrêtant à quelques pas du fils d’Iris, lui souriant toujours. Évidemment, je me fichais royalement qu’il m’ait volé mon petit pain. Je n’étais pas de ce genre à hurler pour un rien - je ne vise personne attention. Personnellement, je trouvais même ça amusant - son initiative. Mais quand même, il me devait une compensation. Ah le sens de l’honneur. Partant du principe que personne ne m’avait balancer de bombe à eau, que les Hermès semblaient calmes, que mon pain s’était volatilisé de mon assiette ... que devais-je en déduire ? Bah une bonne journée, n’est-ce pas ? Du moins, on verra bien avec le temps. Je me demandais pourquoi Jake s’était décidé de s’arrêter sur mon pain au lait -ça rentre - ce matin.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn]   Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn] EmptyJeu 11 Déc - 17:37

(...) Loup, y es-tu ?


A présent que j’avais choppé une hache digne de ce nom et que je la portais sur l’épaule, comme si j’étais un des sept nains, je me demandais encore si on pouvait ne pas faire la comparaison avec Charles. Il fallait vraiment ne jamais avoir connu la série pour cela, et donc, probablement, ne pas voir la télé. Et ça, c’est moche. Parce que c’était franchement l’invention du siècle, ce truc. Quand j’étais plus jeune, et que je vivais encore avec mon père, nous étions plus doués tous les deux pour lire – enfin déchiffrer dans mon cas – quelques bouquins au coin du feu… hum, au coin de rien du tout, parce que quand tu habites dans le Queens, tu n’as pas de cheminée. Bref, nous étions plus habitués à lire ensemble, qu’à mater la télé. Mais force fut de constater que je n’étais pas aussi doué que lui pour enchainer les pages sans me prendre un sacré mal de tête à la fin, donc, nous avons fini par installer une télé, la condition sine qua none pour que je puisse la regarder étant que quelques pages devaient être déchiffrées. Au passage, quel ne fut pas mon soulagement en apprenant que je tenais ce problème de lecture de ma mère. J’avais eu tellement peur de décevoir mon père à cause de ce problème, qu’il devait me rassurer un nombre incalculable de fois, à l’époque. Et puis, on était même venu à acheter des livres en grec ancien, histoire que je lui prouve que je pouvais lire bien plus vite. Bref, on s’éloigne de Charles Ingalls, là. Donc, la hache à mes côtés, je me remémorais les instructions de Chiron, m’indiquant l’emplacement réservé cette année à l’abattage des arbres – oui, parce qu’avec tous les esprits de la forêt, présents dans le coin, autant ne pas foutre la merde, c’est moi qui vous le dit – donc, tout en cherchant le coin, j’entendis la voix mélodieuse, que dis-je, enchanteresse, de la reine de la colo. Me tournant vers elle, un léger sourire au coin des lèvres, je la regardais de haut en bas alors qu’elle avançait vers moi.

« Ravi de savoir que tu connais toujours mon nom de famille, malgré mes mois d’absence. Essaye avec le prénom pour voir. » Je tendis l’oreille, alors qu’elle rajoutait une phrase. « Ah, parfait, tu t’en rappelles aussi. » J’aimais à la taquiner, comme si elle faisait une cible de choix. Ce que je devais bien reconnaitre au final. Et si vous saviez, combien ça fait plaisir de voir son sourire illuminer son visage, alors vous comprendriez qu’il est presque nécessaire de la faire chier. Juste pour la réveiller, un peu. La petite reine était capable de partir au quart de tour, et je devais bien reconnaitre que c’était rafraichissant. Observant son visage, et l’expression qu’elle m’offrait, je finis par baisser les yeux sur la serviette qui contenant quelques viennoiseries. Aurait-elle donc compris ma phrase lancée un peu plus tôt ? Comme quoi une femme doit toujours nourrir un homme ? Bon, en général, c’est son homme, mais nous passerons sur les détails. Pas besoin de chicaner pour si peu, après tout. Surtout quand il était question de bouffe, et là, si je ne m’abuse, elle arrivait bien vers moi, en souriant, avec de quoi festoyer entre les mains. Amusé malgré tout, je fis quelques pas vers, jusqu’à me trouver à un mètre de sa personne. Posant la hache à terre, avant de faire une bêtise malencontreuse, je soutins son regard. Tiens, je suis plus grand. Amusant.

« A la rigueur, je le dois à Dame Hestia, ou à ton parent divin, mais… Ne me dis pas qu’une demoiselle aussi astucieuse que toi, n’a pas été capable de s’en trouver un autre ? » Ma voix était douce, et je ne cillais pas. « A moins que tu regrettes que je me sois nourri ce matin ? » J’approchais encore d’un pas, ma main droite pour plonger mon regard dans le sien, en baissant ma voix légèrement. « Alors dans ce cas, pourquoi es-tu là, avec toutes ces merveilles entre tes mains, petite reine ? » Mon sourire malin s’élargit, alors que la main gauche venait à chiper un croissant, frôlant sa paume par la même occasion. Je reculais presque aussitôt, en riant un peu avant de mordre à pleine dents dans la viennoiserie. « Si tu as une réclamation à faire, tu peux toujours venir le chercher. » Je riais encore, parce que bon, j’étais tout de même en train de mâcher ma première bouchée, hein. Donc, on allait éviter d’imaginer le pire possible.

Me faisant plus léger, je repris la hache, avant de tourner la tête vers la forêt, et inspirais profondément. « Sinon, tu peux aussi m’accompagner, et me raconter ce que j’ai loupé depuis début septembre, histoire d’en rajouter encore un peu à ma pseudo dette. » Je lui fis un sourire aguicheur, tout en marchant. « D’ailleurs, je peux la payer en nature, ou pas ? » Je tins un peu le contact avant de me détourner, histoire de ne pas me péter la gueule devant la demoiselle, parce que j’aurais continué à marcher, et que je me serais pris le pied dans une racine quelconque. Franchement, pour le côté sérieux et poseur, on repasserait, hein. Evitant le drame donc, j’avançais jusqu’à un emplacement qui me semblait correct. Sans compter qu’il y avait déjà des troncs d’arbre, bien aligné, ce qui ajoutait à la confirmation que j’étais au bon endroit. Hé hé, futé le petit Jake. Cool
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn]   Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn] EmptySam 10 Jan - 19:56

Jake & Quinn


Décidément il n’avait pas du tout l’air de se repentir de ce vol de petit déjeuner et se permet même de jouer à son petit jeu habituel à savoir me taquiner à n’en plus pouvoir. Son assurance m’étonnerait toujours. Cela ne m’empêchait pas de l’apprécier malgré nos joutes verbales. Disons que c’était sûrement ça qui rendait nos rencontres toujours intéressantes. Il n’était pas le genre à avoir sa langue dans sa poche et ça tombait bien car j’étais faite absolument de la même manière. Et puis, on ne pouvait pas dire que je le voyais très souvent non plus.  

Malgré tous les airs qu’il pouvait se donner au fond il était impossible de passer à côté de sa maturité et son intelligence même si parfois on dirait qu’il faisait exprès de montrer une âme d’enfant. Une chose m’étonnait fortement, le fait que Jake n’ait pas de petite amie. Enfin, disons pas à la colonie, disons que pour les reste je n’en savais pas vraiment plus. Pourtant, on ne pouvait pas dire qu’il était laid ou vraiment lourd, plutôt tout l’inverse. Je faisais partie d’un groupe de filles qui pensaient clairement qu’une femme n’a pas besoin d’un homme pour avancer mais voir un jeune homme seul alors qu’il est tout ce qu’il y a de plus séduisant disons que ça m’intriguait assez. En fait, tout m’intriguait chez lui. Pas seulement son caractère mais aussi le fait qu’il revienne toujours à la colonie. Et pleins d’autres détails. Des questions me brûlaient les lèvres mais je préférais éviter de les poser.

D’une part parce que ça ne me regardait absolument pas et puis qui étais-je pour lui poser des questions d’ordre privés. J’avançai faisant fi de son regard jusqu’à m’arrêter près de lui. Un sourire amusé sur les lèvres je rétorquai « Oh ne t’en fais pas, je ne pense pas qu’un jour je puisse t’oublier. Tu es le genre de personne qu’on est obligé de garder en tête tu sais, d’ailleurs tu ne passes pas vraiment inaperçu. » Oh ça sûr, qu’on allait en entendre parler de son vol de petit déjeuner. D’ailleurs à ce propos, « On ne t’a jamais dit que le vol ne paie pas ? » Je tentais de ne pas faire attention au fait qu’il est grand, vraiment grand. Et qu’à côté même si mon mètre soixante-trois n’était pas forcément énorme mais ni vraiment petit disons dans la norme, lui paraissait vraiment énorme. Foutou garçon et leur croissance. Bien sûr comme si ça ne suffisait pas qu’ils possèdent une force supérieur - en principe - aux femmes, non il fallait aussi qu’ils nous dépassent de deux têtes. Ben voyons. Je gardai mes yeux rivés dans les siens alors qu’il se rapprochait, pas question de lui donner la satisfaction de me voir reculer quand même.

Avec un sourire légèrement ironique, je répondais sans attendre « Parce que j’ai pitié de toi il faut croire. Tu ne vas pas me dire que ce pain t’a rempli l’estomac ? » Je pointai mon index sur son son torse, évitant de lui montrer que sa proximité ne me gênait pas outre mesure et qu’au final c’était plutôt plaisant. Sans parler de ses muscles, breff, on se concentre. Je reculai légèrement pour lui montrer sa hache. « Surtout aussi que tu ne vas pas être très productif aujourd’hui si ton ventre est vide. » Évidemment Jake avait encore faim, cela ne m’étonnait pas. D’ailleurs qui seraient assez fous pour refuser un bon croissant sérieusement. Il n’empêche qu’un petit quelque chose dans son attitude, sa façon se de montrer si assurer, de frôler ma main, non mais il faisait vraiment exprès pas possible. Difficile de se concentrer et ne de pas agir comme une gamine en manque.

Je fronçai les sourcils tout de même, le regardant en levant les yeux au ciel, suite à son mouvement, j’ajoutai un « De rien, Andrews, oui ça me fait vraiment plaisir de te nourrir. » Mais quel cas pas possible. Oh et il s’amusait bien à le manger devant moi, bien évidemment. Et maintenant il tentait de me provoquer. Secouant la tête avec un petit sourire navré - pour lui évidemment, « Je ne te ferai pas le plaisir de venir le chercher, Jake. » Oh ça non. Je ne foncerai pas dans tes filets, mon grand.  Néanmoins, je hochai la tête à sa proposition qui me tentait vraiment à vrai dire. Je préférais passer une partie de ma journée avec lui, surtout que cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vu. « Je veux bien t’accompagner, Andrews, mais ne t’imagine rien. » Je préférais toujours prévenir, car lui ne manquerait jamais une occasion et ça, je le savais. Je riais doucement à sa seconde proposition avant de décliner dans le même élan, « Non je n’accepte pas les paiements natures. Il faut le mériter pour ça. » lâcha-t-elle avec un petit regard provocant.

Mon regard resta ancré dans le sien avant que je ne le suive. Me décidant à le taquiner à mon tour, je lui lançai ces quelques paroles, « Tu ne t’inquiètes même pas qu’une pauvre jeune fille comme moi se retrouve le ventre vide, et bien faudra revoir ton côté preux chevalier. » Le rejoignant, je jetai un coup d’oeil à sa future occupation et allai poser ce qu’il restait du festin que Jake pourrait se faire quand il prendrait une pause. « Tu n’as pas vraiment loupé grand chose, les problèmes habituels. Et puis si tu voulais être au courant de tout, tu pourrais peut-être passer plus souvent ou alors donner des nouvelles. » murmurais-je en le regardant, peu sûre pour le coup, je n’allais quand même pas lui avouer que sa présence me faisait toujours rire et sourire et que vraiment j’aimais ça. Enfin je me doutais parfaitement que Jake n’avait pas vraiment le choix. «  Ne pense pas que c’est parce que tu me manque, mais disons que d’une certaine façon la colonie n’est pas la même sans Jake Andrews. » lui fis-je remarquer avec un sourire.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn]   Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn] EmptyDim 25 Jan - 18:00

(...) Loup, y es-tu ?


Après discussion avec moi-même – oui, en général, on s’entend bien – j’ai finalement adopté pour idéologie le fameux Charles Ingalls. Depuis les quelques minutes où j’avais quitté le feu de camp pour me diriger par ici, il n’avait pas quitté mes pensées, ce qui voulait bien dire quelque chose, non ? Père de famille, travailleur, et également, plutôt beau gosse pour son âge (et pour l’époque), ce qui ne faisait qu’ajouter au fait que nous nous ressemblions. Ce gars avait même des cheveux de dieu, ce qui n’enlevait pas à son charme. Bon, je préférais les miens, et les filles aussi, mais j’étais certain que j’aurais pu draguer avec sa touffe de mouton. Bref, mon esprit avait donc convenu qu’il était musclé parce qu’il coupait du bois et donc, que ma tâche du jour ne me fera que du bien. CQFD, Watson. Tranquillement, je zonais l’espace de jeux, me disant au passage qu’il serait préférable que la petite reine reste dans mon champ de vision, au vu de l’arme que je tenais à la main. Si je devais couper du bois comme un sauvage, autant qu’elle ne se trouve pas trop près non plus. Lui jetant un coup d’œil, j’en profitais pour mémoriser sa tenue du jour, histoire de. Pas vraiment fashion victim dans mon cas, mais elle avait ce qu’il fallait où il fallait, et ça restait toujours un plaisir de la reluquer.

« Oui, mais il nourrit. » Rétorquais-je sans aucune honte, en mordant de nouveau dans mon croissant. J’avais 24 ans, j’étais un homme, donc j’avais faim. Aussi simple que ça. Et cette jolie demoiselle se ramène avec de la bouffe, alors il ne m’en fallait pas plus pour lui sauter dessus. Hum, façon de parler, bien évidemment. Elle n’aurait plus de vêtements si je voulais dire autre chose. A moins qu’elle ne préfère les garder ? Ce n’est pas vraiment une chose que je lui avais déjà demandé auparavant, et je n’étais pas certain d’en sortir vivant si jamais je lui posais la question. C’est qu’elle avait des muscles dans les bras cette miss. « Mais si tu veux, tu peux continuer à me nourrir. Voire faire la cuisine toi-même. » Je savais cuisiner, plus particulièrement la pâtisserie, puisqu’il s’agissait de mes propres recettes que je vendais au café, mais j’aurais été ravi de pouvoir goûter à la cuisine de Quinny. Si ça se trouve, elle me surprendrait même. Mais pour ça, il fallait qu’elle enfile son tablier et qu’elle se glisse en cuisine. Charmante image, au passage… Ahem.

Elle aimait jouer avec moi, je le savais, je le sentais. Tout se voyait dans ses yeux, pour ceux qui prenaient le temps d’observer. Je n’avais pas la prétention de soutenir le fait que je la connaissais de cette manière presque intime, mais bon, ça faisait tout de même des années que l’on se croisait. On ne peut sortir de tant d’années, sans en retenir quelques infos. Par exemple, de son point de vue, j’étais pratiquement sûr qu’elle connaissait la force de mon lien avec Rani, parce qu’il était difficile de passer à côté. Tout comme je m’étais toujours demandé s’il n’y avait pas un petit quelque chose entre Willy, et elle, sans toutefois, oser demander. Est-ce que j’ai peur de la réponse ? Difficile à dire. Plutôt que j’avais en tête l’idée que ce n’était qu’une illusion due à des petits détails, par ci, par-là, qui n’ont pas tant grande importance que ça. En parlant d’illusion, j’avais levé les yeux au ciel en entendant sa réplique quant à la possibilité de m’accompagner. « D’accord, d’accord, tu ne veux toujours pas admettre que mon torse te tente incroyablement. Et bien soit, reste cantonnée derrière tes mensonges, petite reine. » Je savais qu’elle ne le prendrait pas mal. Il n’y avait là qu’un jeu entre nous, même si je m’arrêtais quand j’avais la sensation de la pousser un peu trop. Elle faisait plus sérieuse que moi quelque part, et je respectais cela. Oui, parfois, elle m’apparaissait comme un tantinet coincée, mais je ne sais pas, peut-être était-ce les années qui l’avaient rendue ainsi. Ou il ne s’agissait que de mon imagination, peu importe.

J’esquissais un petit sourire à son faux ton plaintif de jeune fille non nourrie, et je ne relevais même pas la tête, me concentrant sur le tronc que j’avais sélectionné pour mon premier essai. Avec une tronçonneuse, ça aurait été bien plus facile, vu le diamètre du rondin, mais ici, l’électricité, ce n’était pas vraiment ça. Alors j’allais me flinguer la santé à la hache, et puis c’est tout. Au moins, on ne pourra pas dire que le peu de fois où je pouvais venir en dehors de l’été, je ne faisais rien. Inspirant profondément, je restais concentré, mais je l’écoutais quand même. Et ouais, un homme peut faire deux choses à la fois. Bon, pas toujours non plus, et pas des trucs trop compliqués, mais ça, ça restait dans mes cordes. Quand elle ajouta que je pourrais passer plus souvent, je réprimais une grimace. Elle était marrante elle, ce n’était pas si simple que ça de venir quand on le voulait. Je ne pouvais pas me permettre de lâcher mon commerce comme ça, et ramener mon cul dès que l’envie m’en prenait. Malheureusement, la vie d’un adulte n’avait rien de simple (ah ah), donc bon, j’fais un peu ce que je peux. J’étais touché malgré moi de ses paroles, parce que j’aurais aimé pouvoir passer tous mes week-ends à la colonie. Donc, je ne répondis rien, faisant mine d’être occupé à visualiser le tronc d’arbre, ce qui était le cas également. Du coup, je n’hésitais pas à rebondir sur ses dernières paroles, histoire d’alléger l’ambiance. « Tu peux aussi avouer que je te manque, hein. » Je savais que ce n’était pas le cas. Nous n’étions pas vraiment amis, et vu combien de temps je passais ici, on ne pouvait pas dire que je faisais totalement parti du décor. Mais c’était gentil de sa part de me le faire croire. Je n’attendis pas qu’elle réponde et abattis ma hache sur le tronc, sans discontinuer pendant les dix premières minutes, soupirant devant la tâche qui me semblait incommensurable. Devant moi, se trouvaient trois pauvres rondins de bois à présent. Lâchant un soupir, je dus bien reconnaitre que ça allait être long. « Bon, ben, il semblerait que le prochain croissant sera le bienvenue. » Je tentais une pointe d’humour, alors que j’avais déjà chaud.
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MessageSujet: Re: Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn]   Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn] EmptyMer 11 Fév - 23:50

Jake & Quinn


Un rire clair lui échappa suite à ses remarques. Quelle bonne idée avait-elle eu de le suivre finalement, ou à remontre plus loin, Jake avait eu la bonne idée de choisir de piquer dans son assiette. N’empêche que jamais elle ne pourrait se voir comme une femme à hommes, une dévoreuse ou peu importe. Non, elle avait déjà eu des expériences par le passé et ça lui suffisait comme ça. Quinn commençait plutôt à se pencher sur la question de trouver le bon pour se poser et pas une personne en qui elle n’aurait aucune confiance de créer une famille. « Ben voyons. » rétorqua-t-elle avec un petit rire avant de poursuivre, « Et la lessive aussi ? » Comme si laver ses caleçons seraient mieux que de faire la cuisine. L’un comme dans l’autre, ce serait Jake le perdant. Quinn a toujours vécu dans un univers spécial, le cocon familiale bien que ce ne soit pas sa mère qui faisait à manger mais une cuisinière, une femme de ménage qui passait pour ranger sa chambre, chose qu’elle détestait d’ailleurs. Non

Quinn n’est clairement pas ce qu’on pourrait appeler une femme à marier. Oh elle pourrait s’y mettre seulement il lui faudrait un peu de temps pour comprendre et apprendre suffisamment pour être capable d’entretenir une personne. Et pour l’instant, ce n’était pas encore clairement dans ses plans peut-être pour ce qu’elle nommerait la retraite de demi-dieux mais là non. Enfin pas encore, car effectivement ce serait une perspective d’avenir qui intéresserait beaucoup la jeune femme. Elle n’a pas forcément envie d’avoir une charge énorme sur le dos, il suffit de voir le chef Romain pour comprendre que ce n’est pas vraiment une spécialisation qui lui plairait. La tension, que tout repose sur une seule et unique personne c’est quand même un poids non négligeable que Quinn ne souhaiterait pas porter. Par ailleurs, la fille d’Apollon en arrivait souvent à se demander aussi comment garder la tête froide face à tout cela ? Et ne pas se prendre pour un tyran non plus. C’est une chose qu’elle a bien constaté avec son père et les connaissances de la famille forcément, pourtant la jeune fille de l’époque n’avait pas cette même curiosité et pour elle, ils étaient bien tous les mêmes.

Alors qu’aujourd’hui, elle prendrait le temps pour comprendre et surtout apprendre. L’absence de son père se fait ressentir par tous les changements qui - plutôt lentement - se sont opérés chez l’ancienne rebelle et capricieuse jeune fille riche. Ce n’était pas simple mais finalement la petite orpheline a grandi ce qui n’est pas plus mal dans le fond. Elle se voit différent, plus mature, plus sûre d’elle, moins à chercher le regard des autres comme tout enfant le fait un jour. Ce besoin de reconnaissance n’existe plus vraiment. Disons qu’au fond d’elle-même, la fille d’Apollon veut prouver à quel point elle est indispensable qu’elle peut se démarquer, qu’elle n’est pas uniquement une gamine qui a trouvé sa place dans cette vie parce que son père adoptif avait un gros compte en banque. C’est un réel besoin. Sans parler du fait qu’elle aimerait se montrer à la hauteur de tout ce que la vie a pu lui donner et lui donnera encore. Sans être du genre à se cacher pour pleurer, Quinn se souvient que son père lui disait souvent qu’il n’y a que les actes que l’on va retenir, qu’ils soient bons ou mauvais. Ce sont des choses qu’on oublie jamais. Il vaut mieux ne jamais oublier, c’est plus simple pour avancer après.

« Désolée c’était déplacé de te dire ça. » s’excusa Quinn en réalisant qu’elle ne savait rien des contraintes de Jake et que c’était purement égoïste d’espérer voir le beau brun un peu plus souvent à la colonie, ne serait-ce que pour profiter de son habituelle bonne humeur qui avait vraiment quelque chose de plus que rafraichissante pour la fille d’Apollon. Elle appréciait sa compagnie et ne pouvait pas le nier. Il faisait parti de ces demi-dieux qui pouvaient avoir la tête sur les épaules tout en étant de bonne compagnie. Des qualités que la jeune femme appréciait particulièrement. Son comportement n’était pas celui d’un gamin mais celui d’un homme et cela aussi dans ce monde, ça ne peut-être qu’appréciable de voir que tous ne pensent pas qu’à faire la fête et voient un peu plus haut que leur bout du nez. Donc bref, voir un gars plutôt mature disons que c’est plutôt bien. Et puis mince, ce n’était pas non plus le procès de comprendre pourquoi la Grecque appréciait le garçon. Ils pouvaient bien être amis, qui est-ce que ça dérangerait ? Personne. Donc bon. Le regardant avec une attention toute particulière, elle osa sa demande quelque peu d'ordre privé « Tu ne m'as jamais dit ce que tu faisais lorsque tu n'es pas à la colonie.» Bien sûr que Quinn comprenait très ben le fait qu'il ne reste pas permanent mais elle n'avait jamais eu l'audace de l'interroger sur sa vie privée, puis qu’après tout c'est bien privé. Elle-même cachait des choses aux pensionnaires.

Riant doucement à la dernière remarque du jeune homme, Quinn secoua la tête. « C’est donc vrai, les hommes ne pensent qu’à manger, dormir et aux femmes. » Avec un petit sourire malicieux, elle ajouta « Tu confirme ? » avant de le regarder plus attentivement avant de dériver sur son travail déjà accompli. « Tu sais quoi ? Pendant que tu continues de me montrer à quel point tes muscles sont en acier, je nous prépare une collation. ». Un clin d’œil plus loin, Quinn repéra un endroit un peu plus loin à quelques mètres des rondins où ils pourraient s’installer. Et au vu du travail qu’il effectuait, la jeune femme comptait bien lui faire avaler au moins l’équivalent d’une bouteille d’eau. Il fallait aussi dire que prendre soin de lui lui donnait tout de même l’impression de faire quelque chose d’autre que de passer pour la cruche qui regarder ses muscles s’agiter pendant qu’il se crève à la hache. Évidemment, elle déteste rester sans rien faire quand d’autres s’activent autour.

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MessageSujet: Re: Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn]   Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn] EmptyVen 13 Fév - 21:01

(...) Loup, y es-tu ?


Bon, Charles, si tu veux donner à la colonie de quoi se chauffer pour la semaine qui arrive, il serait temps de t’activer un peu plus. Ah, le bonheur de se chauffer au bois, même à notre époque. C’est vrai que c’est économique, mais en cet instant, alors que j’avais chaud aux paumes et la respiration un peu plus rapide, je me demandais si les dieux n’auraient pas pu trouver une autre idée. Okay, je devais bien reconnaitre que la technologie n’avait pas que du bon non plus. Après tout, c’était à cause d’elle que je me trouvais là ce week-end. Si j’avais choisi de venir me reposer à la colonie, c’était bien parce que je n’avais eu que des merdes cette semaine. Au café, comme à l’appart, ou avec les dossiers que je préparais. Vendredi, ce fut pire que tout lorsque le chauffe-eau en était venu à me lâcher, au point que je n’avais pas pu prendre de douche chaude et que je n’avais pu faire la vaisselle au café. Enfin si, mais à la main. Et à l’eau froide. De quoi me rendre fou. Si j’affectionnais de tenir ma boutique, de cuisiner pour les autres, et de leurs servir les boissons, j’étais bien moins fan à l’idée de faire la vaisselle. Question de goûts, je suppose. Donc voilà, le vendredi soir, ça avait été direct colo, sans passer par la case galère supplémentaire. Non, j’avais préféré anticiper au cas où. Tomber sur la colonie vide, ça m’avait fait étrange d’ailleurs, avant de me rappeler que vu l’heure à laquelle je débarquais, ils devaient tous être au feu de camp. Ce qui n’avait pas loupé. En rentrant au bungalow, je n’avais pas attendu beaucoup avant de voir arriver ma petite sœur. Nous avions passé la soirée ensemble, et cette pensée me tira un sourire. Peut-être que je pourrais faire un gâteau à Rani avant de partir, tiens. Comme nous étions dimanche, j’allais rentrer dans la soirée, donc bon, je ne pouvais pas lui proposer un pique-nique de mon cru, mais vu sa gourmandise, je ne devrais pas tomber trop mal avec un dessert. Est-ce la petite reine aimait les sucreries ? Vu son air en regardant le croissant que j’avais englouti, il était possible que la réponse soit positive oui. Après, même en étant professionnel du métier, je ne pouvais faire de pronostics. Autant les hommes que les femmes, affectionnaient les pâtisseries. Peut-être que Quinny faisait exception ? Mais je ne sais pas pourquoi, l’idée qu’elle n’aime pas ça, semblait se représenter comme un défi dans mon esprit. Après, si elle aimait, tant mieux. Peut-être qu’un jour, j’aurais l’occasion de faire quelque chose pour ses délicieuses papilles.

« Désolée, c’était déplacé de dire ça. » Je haussais un sourcil surpris en entendant ces mots. Hein ? Je tournais la tête vers elle, pour la regarder et récolter davantage d’informations. « Hey Quinny ? » La voix était calme, un peu interrogative, certes, mais surtout parce que je ne comprenais pas trop sa réaction. « Ça va tu sais, t’as le droit de me dire ce genre de choses, j’vais pas t’bouffer pour autant. Moi aussi, j’aimerais pouvoir venir plus souvent. » C’était vrai. Rani me manquait énormément, et la voir une fois tous les mois, ou tous les deux mois, c’était peu. William pouvait me rendre visite, mais là aussi, mon poto me manquait. Elle se prenait la tête la charmante brunette. Moi qui m’étais reconcentré sur le petit bois, je fus intrigué par la question de la jeune femme. Et lui offris un petit sourire moqueur. « Ah ? Tu voudrais savoir où j’habite tant qu’on y est, peut-être ? » Je la taquinais, et j’aimais ça. « Détends toi, je plaisante. » Je lui fis un clin d’œil, avant de répondre avec plus de sérieux. « Je tiens un café qui fait librairie à New-York. » Puis, je retournais à ma hache, soufflant sur mes mains, avant de m’y remettre. Frappant comme je le pouvais, je sentais mes muscles s’échauffer et au final, je me rendis compte que j’aimais ça. Bon, si on faisait ce genre d’activités, à un autre moment que le dimanche matin, ce serait parfait.

Quand elle me taquina à mon tour, j’affichais un très large sourire. « Absolument, je confirme. » Fier de ma connerie, je ramassais les quelques buches de faites pour les pousser sur le côté. Je devrais les couper en quatre et ce serait bon. Mais pour le moment, il n’y en avait pas assez. Et je n’avais pas terminé avec ce tronc d’arbre. Inspirant profondément, je faillis recommencer, pile au moment où elle reprit la parole. Haussant un sourcil dubitatif, parce qu’elle parlait de nous nourrir alors qu’elle venait tout de même de me suivre, pour la simple et bonne raison que je lui avais piqué sa bouffe, je me demandais ce qu’elle tramait. Mais qui dit bouffe, dit bonheur pour ces messieurs. Et comme j’en fais partie, je n’allais pas me plaindre. « Fais donc femme. » Je me fis pompeux sur ces mots, avant d’user de faire semblant de réfléchir. « Mais si tu veux regarder, n’hésite pas. Mes muscles sont là pour ça. » Vous ai-je déjà dit combien j’adorais la taquiner ? Une vraie mine d’or cette fille. Et puis, je la trouvais de plus en plus à l’aise avec les plaisanteries au cours des années, de quoi me conforter dans l’idée qu’elle s’habituait un peu à moi quelque part. Du coup, pour ne pas décevoir la petite reine – ben voyons – je me remis au travail. Je continuais sur le large tronc, taillant encore une dizaine de morceaux, terminant le tronc en somme. Une quarantaine de minutes venaient de s’écouler et j’étais pas mal éreinté pour être sincère. A présent, je me retrouvais avec quatorze morceaux tout ronds, qui ne demandaient qu’à être taillés en quatre. Mais là, il me fallait une pause d’urgence. M’étirant tout en longueur, je laissais la hache derrière moi pour me rapprocher de Quinny. « Okay, Charles Ingalls est un dieu, c’est confirmé. »
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MessageSujet: Re: Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn]   Petit chaperon rouge... [Ft. Quinn] EmptySam 7 Mar - 19:48

Jake & Quinn

Son regard se tourna vers le garçon. C’était plutôt difficile de ne pas regarder vers lui, après tout n’importe quelle personne sainte d’esprit se laisserait tenter par le corps de Jake qu’il mettait à rude épreuve en coupant toutes ces buches. Et puis, il faut toujours regarder une personne dans les yeux quand on lui parle - dans les yeux oui oui - Quinn ne faisait pas exception à la règle. Elle craignait simplement d’avoir été un peu trop curieuse en lui posant des questions et lui demandant quasiment de passer plus souvent. Elle n’avait pas à le faire ou à se mêler de sa vie privée, et ça l’embêtait d’avoir été trop bavarde. Même si Jake n’avait pas l’air outré ou attristé par ses propos. Au contraire, il semblait pas du tout dérangé. Mais Quinn oui, bien que le simple fait d’entendre ses paroles qui confirmaient son expression qu’en fait il ne lui en voulait pas le moins du monde, la rassurait déjà pas mal. Un petit sourire se joua sur ses lèvres en l’entendant l’appelé Quinny, tiens donc il se lassait des autres surnoms pour en revenir au principal ? A force, la moitié de la colonie avait trouvé le surnom adéquat mais aucun n’égalait celui du fils d’Iris. Dans un sens, ça la dérangerait que d’autres lui en trouve des de ce genre à l’instar de princesse ou autre. A défaut de ne pas avoir un caractère de cochon comme d’autres filles de la colonie, la fille d’Apollon accueillait avec un certain plaisir les surnoms  mais pas de n’importe qui. Qui sait un côté féministe. Hors de question de se faire voir comme un être faible bien qu’elle n’ait pas la force de Clarisse par exemple, mais voilà, les filles ont autant de puissance que les hommes suffit simplement d’utiliser ce que certains d’entre eux peinent à utiliser - à savoir le cerveau. Voilà pourquoi, elle ne supporte clairement pas que d’autres garçons utilisent de petits surnoms sensés être affectueux - ah ben non, quand on garde pas les moutons ensemble on utilise pas ces trucs-là, trop intime.

Heureusement Jake lui ne faisait pas parti de la catégorie des mecs qui ne cherchaient qu’à se trouver une fille pour passer le temps ou qui draguait à en devenir ... vraiment mais alors vraiment trop lourd pour tenir le coup. Alors oui, le fils d’Iris en avait parfaitement le droit et puis même si Quinn cherchait à lui faire oublier celui-ci, très clairement le garçon risquait de s’entêter et de poursuivre pour la taquiner étant donné que ce jeu avait débuté il y a quelques temps déjà. Non, elle lui faisait confiance pour ne pas être un collectionneur qui ne venait vers elle que pour se la faire en clair et puis basta. Ce genre-là n’est pas vraiment le type parfait que son père aurait voulu voir à son bras. Et même Quinn a trop de fierté pour être la petite amie numéro trente-cinq, très peu pour elle. Rencontrer des exs, quel bonheur, il ne manquerait plus qu’à trouver le numéro de la première oh non, autant ne pas essayer. N’ayant pas de genre précis Quinn ne cherchait pas à se caser surtout depuis la naissance de sa famille. Elle avait grandi et pris conscience que sa vie d’avant ne devait pas empiéter sur son avenir et celui de sa fille. Ce n’est pas ce que son père souhaiterait pour elle même Josh piquerait une crise. Au lieu de cela, elle préférait continuer à cultiver des relations et surtout ne pas les perdre, surtout ne pas les perdre... et pourtant elle avait déjà commencé à perdre son plus grand repère dans son monde. Mais voilà qu’à présent, c’était à son tour d’être un modèle et Quinn ne supporterait pas d’offrir une vie qui ne serait pas à la hauteur de ses proches. La déception de sa fille serait le plus gros coup de poignard qui pourrait l’atteindre, ceux de ses amis proches comme Jake feraient le reste. Eux si importants à son coeur, ceux qui faisaient partis de sa famille et la famille c’est sacré. Elle hocha doucement la tête. « Je sais mais je n’ai pas vraiment le « rang » pour te faire ce genre de demande. » le sourire revint rapidement sur ses traits, tout en affichant une fausse petite moue. « Remarque, si tu venais plus souvent il n’y aurait plus de croissants dans toute la colonie et j’adore les croissants au moins autant que toi. » Jake est un bon ami, un garçon avec la tête sur les épaules et ça, ça se voyait sans doute une des raisons qui le poussait à ne pas venir aussi souvent qu’il le voudrait à la colonie.

Pourtant Quinn savait à quel point il pouvait être proche de sa soeur, celle-ci le lui ayant dit ou beaucoup parlé du garçon. Néanmoins lui parler de tout à sa chère confidente était plutôt compliqué étant donné son lien avec Jake qui n’était que son demi-frère. Oui, il vaut mieux s’abstenir de parler de tout et de rien ou justement parler de tout sauf de lui. La suite la fit rire, il avait tendance à toujours tourner ses phrases de sorte à ce que la jeune femme hésite entre le frapper ou rire. Et bien cette fois, il s’agissait de la seconde option. « Bien sûr comme ça je pourrais satisfaire toute ma curiosité et même t’amener des croissants histoire que tu ne meurs pas de faim quand je ne suis pas dans les parages. » Les notes dans sa voix ne démentaient pas de son amusement. Même si effectivement, elle n’aurait pas été si loin dans ses demandes, là où il vivait ne la concernait absolument pas. Mais tout de même un légère pointe habituelle de curiosité pointait qu’elle fit taire rapidement. Un café qui fait librairie à New-York. Et bah. Quinn dressa ses sourcils totalement étonnée de cette réponse à laquelle elle ne s’attendait pas. C’est vrai que quand on voit Jake on peut voir un garçon mature qui est totalement capable d’être responsable mais de là à tenir un café à lui tout seul, impressionnant. Oui, la jeune femme en était impressionnée et elle trouvait vraiment très intéressé voilà que le jeune homme grimpait encore dans son estime. Peut-être avait-il hérité de son royaume de quelqu’un mais cela n’était pas important, ce qui comptait c’est que malgré sa condition il poursuivait ses activités. Activités normales cela dit en passant. « C’est super ça ! Tu gères tout seul ton café ? » lui demanda-t-elle, l’intérêt marqué dans sa voix. « Je comprends mieux maintenant effectivement, ça doit être un sacré travail. » Mais sans doute très plaisant, voilà ce que pensait Quinn de ce travail, celui de Jake. Oui ce devait certainement être mieux que de zoner toute la semaine à la colonie, à se battre sans arrêt. La jeune femme n’appréciait pas forcément les combats, elle aimait enseigner plus particulièrement à des cadets. Mais après non ce ne serait pas elle qui lancerait un duel pour une histoire de respect ou autre. Elle savait se battre et cela était suffisant, son arc ferait le reste. « Comment en es-tu arrivé à avoir ton propre petit empire ? » poursuivit-elle, ravie de pouvoir en apprendre plus sur le brun pendant qu’il continuait son labeur.

Elle préparait tranquillement « le pique-nique » improvisé. C’est sûr que ça n’égalait pas un repas mais au moins ils pourraient se goinfrer en paix, loin de la civilisation. Pendant que Jake faisait jouer de ses muscles comme il se plaisait à le lui faire remarquer qu’ils étaient plutôt bien dessinés, ce que Quinn n’avait pas pu manquer d’ailleurs, elle finissait d’installer le super-petit-déjeuner-qui-pourrait-devenir-un-dîner. Le timing fut plutôt bon, car lorsque Jake eut terminé, Quinn l’attendait à terre devant elle une nappe pleine de bonnes choses en tout genres. Elle tenait dans ses mains son arc dont elle terminait de remettre la corde en état qu’il soit bien tendu pour ne pas manquer de cible, car sinon elle ne parviendrait même pas à atteindre l’arbre le plus proche. Et ce serait très fâcheux pour une fille du dieu Apollon. « A table ! » s’amusa-t-elle à lui dire pour l’appeler comme s’il s’agissait d’un vrai repas ou comme s’il était dans une situation familiale. Elle ricana doucement en l’entendant. « Tu t’avoues vaincu par les buches ou tu comptes t’y remettre après l’encas ? » Ne doutant pas trop que le garçon ne s’avouerait pas vaincu par du bois ça c’était quasiment certain. Attrapant une douceur qu’elle lui lança, « Le repos bien mérité de la terreur des buches ? » le taquina-t-elle, avec un grand sourire. Bien qu’effectivement, elle allait lui laisser le travail de couper hein.

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