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 Bienvenue dans notre humble chez nous [Quinn]

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MessageSujet: Bienvenue dans notre humble chez nous [Quinn]   Bienvenue dans notre humble chez nous [Quinn] EmptyMer 25 Mar - 19:14


Quinn ∞ Thomas (me souvenait plus de mon nom XD)
Les réserves d’ambroisie, un besoin vital pour les camps et pourtant, il n’y en avait plus, c’était une véritable catastrophe, pas uniquement parce que nous avions des blessés h-24, il ne faut pas grand-chose pour qu’un guerrier se blesse, une erreur d’inattention, de la fatigue, ou même mater la voisine parce que bordel, elle est bien foutue. Il n’empêche, difficile de dire à une bande d’adolescents aux hormones trop fournies « Dans le cadre de votre sécurité, il est recommandé de faire attention durant ces prochains jours. » Non une vague de panique n’aiderait pas, il ne fallait pas que ça s’ébruite et seuls le personnel de l’infirmerie devait être mis au courant. Je passais une main sur mon visage, rien que ça, c’était un peu mentir aux autres mais à partir de quel moment mentir pour le bien collectif est une mauvaise chose. Je ne saurai le dire, d’un côté, je n’aimais pas trop l’idée de leur dire qu’on comptait uniquement sur les dons des demi-dieux plutôt que de l’ambroisie. Résultat, j’avais bien dû ouvrir les manuels sur les herboristes ou autre truc du genre. La première idée avait été de faire sentir les herbes à nos animaux de la colonie soit notre petit Ours et notre petit Tigrou mais connaissant le caractère de merde des deux filles, non parce que la première m’aurait regardé à coup sûr l’air de dire il se fout de moi sans vouloir poser son nez sur les plantes et dire ce que c’était, et l’autre, ça lui rappellerait l’herbe à chat et elle boufferait tout, vorace ! Evitons de sacrifier nos plantes de cette manière. Résultat, j’avais l’air d’un gosse d’Athéna comme dirait les grecs et je tournais les pages une par une annotant, surlignant, rayant, les différents éléments. Il fallait à tout prix que Reyna trouve une solution à mon problème parce que je n’en pouvais plus des dessins de plantes, je sais bien que normalement les réserves ne pouvaient pas disparaître, ni même pourrir, enfin de mémoire d’humain ça n’était pas arrivé. Je ne voyais pas Gaïa ou Tartare qu’importe, avoir ce pouvoir sur l’Ambroisie, sinon ils étaient bien idiots de ne l’utiliser que maintenant.

Si aucun légionnaire n’était au courant, Reyna avait été informé, je n’étais pas sûr que cacher ce genre d’info à notre brave petit préteur soit une bonne idée. De ce fait, grâce à elle et certainement au fait qu’elle avait dû tirer les vers du nez des Grecques venant la voir, nous voir, ou je ne sais trop quoi faire, ils étaient en rades d’ambroisie. Autrement dit, soit nous étions poissard autant notre camp que le leur, soit ils nous mentaient mais là ce serait vraiment des alliés pitoyables et ils tomberaient forcément si nous tombions, si la douzième légion n’était pas assez puissante pour vaincre, je ne vois pas comment les grecs pourraient y parvenir, ce n’était point de la vantardise d’en venir à cette conclusion mais ils n’étaient pas meilleurs que nous, pas moins bon certes mais pas meilleur et s’ils nous mentaient et nous condamnaient et bien tant pis pour eux. Ce qui m’embêtait avec la condamnation de notre camp à cause de l’ambroisie c’est qu’il était tout bonnement impossible que je laisse mon enfant mourir de cette manière, ma loyauté avait beau être acquise à la solde de Reyna et de la légion, je craignais bien trop de perdre mon bébé pour rester stoïque. Je me  calmais mentalement, ce bouquin avait servi aux humains sans pouvoir, sans ambroisie et si les mortels étaient encore en vie et bien c’est que ça fonctionnait… même si c’était galère. Clairement je n’en pouvais plus, chaque mot que je lisais me passait clairement au-dessus et je fermais les yeux comme pour réfréner le mal de crâne qui m’envahissait. Cela devait faire huit heures que j’étais enfermé dans cet endroit sans qu’aucun bruit ne vienne me déconcentrer. Je pris une branche de plante que je n’avais jamais vu auparavant et l’observai sous toutes les coutures me demandant si en fait il ne valait mieux pas appeler Sara et lui faire goûter chacun de ces trucs, si elle tombait malade, je me chargerai de lui balancer mon énergie vital, ça ne devait pas être trop compliqué de soigner Sara, son organisme était puissant. Sauf que voilà, c’était immoral de se servir d’elle, même si elle serait à coup sûr partante, quand il y avait de la bouffe à la clé, ce n’était pas trop difficile de l’intéresser.

Quand j’y réfléchissais, je trouvais que les dieux étaient extrêmement cruel envers Reyna, si c’était un test ou un vieux coup de leur part, c’était dégueulasse, ils feraient mieux de nous aider un peu plus ceux là, ma protégée avait que trop fait ses preuves et même si j’étais entièrement pour qu’elle reste à la tête de la légion, il faudrait arrêter de lui donner des défis de ce genre. J’imaginais si Melo avait eu à faire à ça, de nombreuses bougies avec des insultes auraient été envoyés aux dieux, une vrai emmerdeuse ma femme, j’aurais bien aimé qu’elle apporte son soutien à Reyna, elle en avait tout de même besoin la petite même si c’était une bonne meneuse, toutes les aides sont bonnes à prendre, m’enfin il y avait les grecs qui devaient l’aider, j’espérais tout du moins.

En parlant de Grec, lorsque la porte claqua derrière moi, je tournai la tête rapidement, réflexe de guerrier sans qu’aucun des muscles ne se disent ah faudrait peut-être défendre sa vie. Le seul truc qui fonctionna convenablement c’était mon don. Il fallait d’ailleurs que j’arrête de vouloir anesthésier tout le monde. Je regardais la jeune fille qui venait de pénétrer dans mon antre pour le coup, j’aurais pu croire à Reyna, Sara ou même Alex, pas du tout à cette fille. Je ne connaissais pas du tout son prénom, en fait elle me semblait familière pour avoir vu sa silhouette, vu ou mater, je ne saurais le dire, un peu des deux certainement. En tout cas, je savais qu’elle n’était pas du tout une demi-déesse Romaine, elle n’avait pas non plus l’air très mal en point alors j’étais un peu sceptique sur sa présence ici. J’essayai désespérément de me souvenir de son prénom mais bien entendu, rien ne venait, je lui demandai donc avec politesse.

« Tu t’es perdue ? Reyna vient jamais par ici, c’est du genre à attendre que les blessures guérissent toutes seules, oui c’est stupide mais ça a l’air de marcher avec elle. Tu veux que je t’accompagne ? »

Ouai je sais, certains romains ont de l’animosité envers leurs compatriotes Grecs, ce n’était absolument pas mon cas, j’étais pacifique, je le crains fort et de toute façon assez intelligent pour comprendre que seuls, nous étions cuits, surtout sans ambroisie, autant rester en bon termes avec des gens n’ayant pas que du vide dans leur cerveau puis si je commençais à envoyer chier les émissaires de paix de Reyna, elle n’allait pas aimer du tout. D’un bond, je me levais pour venir jusqu’à elle, ouai ouai on ne resterait pas au milieu des manuels, je l’accompagnais vite fait, bien fait et je reviendrais bosser. Peut-être qu’elle était malade en fait, je jetais un coup d’œil sur sa silhouette… sans arrière-pensée mais si je le jure, et constatai que tout allait bien… en théorie.

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MessageSujet: Re: Bienvenue dans notre humble chez nous [Quinn]   Bienvenue dans notre humble chez nous [Quinn] EmptyVen 3 Avr - 19:02

Thomas & Quinn

Bienvenue dans notre humble chez nous [Quinn] 717160001428075127

Je remplaçais Lily depuis plusieurs mois. A présent, j’avais pris l’habitude de côtoyer la cheffe Romaine toute seule. Heureusement que mon caractère semblait coller à ce post d’ambassadrice des Grecs. Je ne craignais pas les Romains, j’ai toujours cru en notre alliance. Alliance qui pouvait sembler fragile mais dans le fond, nous voulions tous les même chose, vaincre les partisans. Nous pouvons le faire tous ensemble, là-dessus je n’en doute pas. Même sans avoir l’âme d’une cheffe et clairement loin d’égaler la stature et la présence du préteur Romain, je me prête au jeu. Tout d’abord pour ma fille, car il est très clair que je ne vais pas la laisser vivre dans la guerre éternellement. Déjà que je ne voulais pas qu’elle vienne à la colonie, mais maintenant qu’elle était là je n’avais plus trop le choix. Etait-ce pour cela qu’un nouveau don s’était déclaré chez moi ? Pour protéger ma fille ? Être à mesure de faire autre chose que de hurler si il lui arrivait malheur. Grâce à ce don, testé sur Hélidor totalement par hasard, je pouvais soigner les gens.

Aucune idée de comment il fonctionnait. Je pensais m’entrainer toute seule sur des choses non vivantes, car je préférais éviter de manquer de tuer quelqu’un. Le fils d’Héphaïstos avait eu de la chance que mon second pouvoir s’était débrouillé pour refermer ses plaies sans trop en demander de ma part, car je n’aurais rien pu faire pour lui de plus ou de moins. Je n’avais même pas l’idée de comment il s’était déclenché. Du coup, c’était légèrement frustrant comme situation. Depuis quelques jours, depuis son déclenchement donc, je sentais quelque chose d’étrange dans mes mains. Je m’étais rendue à l’infirmerie de la colonie, mais aucun enfant d’Apollon ou Déméter présent n’avait pu m’expliquer ce qui se traficotait. Le seul garçon qui aurait pu m’aider, était rentré chez lui en vacances. Mes mains me brûlaient ou me picotaient, je ne comprenais rien et ça me rendais légèrement folle et très, très irascible. J’avais peur de faire du mal à Roxanne en la prenant dans mes bras. Quelle bonne mère je ferai, si j’arrivais à blesser mon petit chaton à cause d’un don. Moi qui lui avais promis que tout irait bien. Super. Aujourd’hui j’avais rendez-vous avec le préteur Romain. J’espérais que j’en oublierais un peu les douleurs dans mes paumes surtout fréquentes la nuit, et que la fille de Bellone m’occuperait suffisamment l’esprit avec la guerre contre les partisans pour ne plus y penser. Mon esprit restait bloqué sur ce petit problème dont il me fallait trouver une solution. Durant toute la durée de l’entretien, je crois bien avoir été ailleurs ce qui n’a pas échappé à la Romaine. Vive la honte. Lily me tuerait de savoir que je n’étais pas capable d’assumer son rôle pour une simple raison de mains qui crament, génial. J’appréciais beaucoup la Romaine et ne comprenait pas ceux qui la craignaient. Bien sûr, Reyna possède une prestance qui la rend froide ou presque inaccessible, cependant je ne peux que m’empêcher de lui trouver un côté fort sympathique. Si je ne me montre sur mes informations, nous avons presque le même âge à une différence d’un ou deux ans.

Quand nous sommes seules, c’est bien plus agréable de la voir s’ouvrir un peu et sourire. Peut-être que nous devrions amies au fil du temps, si aucun événement n’interfère entre nos deux camps. Je la connais assez pour savoir que son camp passera avant tout, même si ses dernières actions prouvent clairement qu’elle réfléchit différemment pour le bien de la légion. Qualité admirable. Qui aurait abandonner son poste pour se lancer dans une quête quasiment perdue d’avance et tout cela en étant seule pour sauver les deux camps. Peu de demi-dieux feraient un tel sacrifice avec si peu de bénéfices. La brune Romaine remarqua donc que j’étais ailleurs surtout en captant mon soupire pas assez discret à notre goût à tous les deux. Sur ce, notre réunion sérieuse a pris fin pour tourner sur du plus personnel. Il faut dire qu’à part Wilson qui semblait être encore plus ailleurs que moi en ce moment, je n’avais pas vraiment de personnes à qui parler de mes « problèmes » de demi-déesse. Du coup, je lui ai tout expliqué avec un air plutôt déprimé. Quel soulagement d’avoir vu un sourire légèrement victorieux sur son visage. Je me souviens encore avoir froncé les sourcils, lorsqu’elle m’indiqua avoir quelqu’un qui pourrait m’aider à gérer ce don qui n’en faisait qu’à sa tête. Ah oui vraiment un vrai soulagement. Thomas, un guérisseur du camp, une fois les informations bien notées dans mon crâne et avoir platement remercier le préteur qui me faisait assez confiance pour me laisser en liberté dans son camp, m’indiqua le chemin de l’infirmerie. Elle semblait tenir en grande estime le garçon que je devais rencontrer ce qui me rendait un peu anxieuse, surtout qu’en parler à Reyna n’avait pas vraiment été un problème puisque j’appréciais cette fille mais lui, je ne le connaissais pas le moins du monde.

Je tombais assez rapidement sur la porte de l’infirmerie et après avoir inspiré et lorgné mes mains qui me disait de me bouger plutôt avec envie, j’entrai dans l’antre des guérisseurs Romains. Un lieu que les légionnaires évitaient sûrement du moins les gens comme Reyna. Les autres avant moi. Oh ça, Quinn en avait déjà rencontré et malgré toute la bonne volonté du monde ce n’était pas évident de les forcer à se reposer et à guérir. Mon regard fila dans tous les coins de la pièce. Étrangement il n’y avait pas de légionnaires. Une seule personne attira mon attention. D’ailleurs celle-ci prit aussi conscience de ma présence et me regardai. J’affichai rapidement un sourire, autant montrer que je n’étais pas une menace car il ne devait sans doute pas me remettre. J’espérais d’ailleurs qu’il s’agissait bien de Thomas et qu’il n’y avait pas beaucoup de soigneurs dans le coin, sinon ça n’allait pas être gagné.

Je m’avançai vers lui alors qu’il me parlait. Un grand sourire amusé se posa sur mes lèvres en l’entendant parler du préteur. « Oh ça je n’en doute pas. Je l’aurais parié même. » répondis-je avec un petit rire. Je m’arrêtai à quelques pas de lui et posai mon regard sur lui. Peut-être était-ce quand même lui, vu la description faite du préteur et la façon dont il parlait de Reyna, ça pourrait coller. Je secouai la tête. « Excuse mon intrusion. » Il s’avança vers moi, sortant de tout son tas de bouquins qui m’étonnaient, il devait se tramer quelque chose que le jeune homme fouille dans autant de livres à la fois. « Es-tu Thomas ? Je m’appelle Quinn. C’est Reyna qui m’envoie en fait. Elle m’a dit que tu pourrais peut-être m’aider à résoudre un petit problème, du moins que tu serais le mieux placé pour cela. » Je souriais toujours aimablement mais hésitais à lui tendre la main. Est-ce que je pouvais le blesser ?  Je ne préférais pas tenter l’expérience. Je grimaçai doucement en reculant d’un mini pas, m’étant décidé à ne pas m’afficher en lui cramant la main ou toute autre choses qui pourraient se produire avec ce petit don adoré. « Je ne veux pas être malhonnête mais je crois qu’il est mieux que je ne te sers pas la main même si je suis ravie de te rencontrer. » Oui, c’était mieux. Reyna lui en voudrait sûrement si elle foirait cette rencontre et faisait du mal à son soigneur.

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MessageSujet: Re: Bienvenue dans notre humble chez nous [Quinn]   Bienvenue dans notre humble chez nous [Quinn] EmptyMer 8 Avr - 0:00


Quinn ∞ Thomas (me souvenait plus de mon nom XD)
Est-ce que j’aurais dû faire passer mon Préteur pour autre chose qu’une fille qui détestait passer à l’infirmerie, non j’exagérais. L’infirmerie n’était pas un problème pour Reyna, elle passait me voir pour parler mais lorsqu’elle était blessée, c’était plutôt à moi d’aller la voir et de la convaincre qu’il fallait ménager ses forces. Un regard vers les manuels me rappela cruellement qu’il fallait qu’on trouve une chose de substitution, au risque d’avoir des blessés que je ne pourrais pas soigner. Je caressais doucement mon alliance, ma protégée avait le béguin pour le gars qui avait sa carte de fidélité à force de passer nous voir. Sincèrement, combien de fois Théo avait des problèmes avec Alison, ça devait être le seul gars à toujours se trouver face à l’ours brun sans avoir de solution de repli. Autant j’avais un peu de mal à accepter que Reyna veuille vraiment faire un bout de chemin avec lui, autant l’idée qu’il soit blessé et que j’aie les deux dans mon infirmerie ça me déstabilisait totalement. Reyna était une patiente emmerdante, posant des tas de questions, l’idée de devoir lui expliquer que je ne pouvais rien pour son coup de cœur me déplaisait encore plus. J’avais besoin de cette ambroisie ou de ses plantes, même si ça me plaisait d’avoir un peu de compagnie féminine, surtout qu’elle sembla apprécier la peinture que je lui faisais de Reyna. Pourtant, qu’elle ne s’y trompe pas, j’avais beau râler sur mon préteur, je donnerais ma vie pour la sienne, je ferais tout pour rendre son fardeau moins lourd parce que c’était ma protégée avant d’être le plus impressionnant des Préteurs, ça avait été un très bon centurion avant ça même si à mes yeux, personne n’égalait ma femme mais ça c’était logique je suppose. J’adressai un sourire à la jeune personne qui m’assura avoir deviné que Reyna ne mettait pas les pieds ici, cette révélation me fit cependant pencher la tête sur le côté, si elle ne cherchait pas Reyna ou savait qu’elle ne mettait pas les pieds en ce lieu, quel était l’intérêt de sa présence ici ?

Je balayai d’un mouvement de la main ses excuses, ce n’était pas ma maison et si j’empêchai les gens de rentrer, je ne vaudrais plus grand-chose dans ce camp. J’avais appris avec le temps et l’expérience que brusquer les autres n’apportaient qu’une frustration et qu’ils parlaient encore moins vite, raison pour laquelle je ne lui demandai pas ce qu’elle faisait ici et encore moins ce qu’elle voulait. J’espérais, je crois que Reyna avait trouvé une solution à notre problème d’Ambroisie mais je crains qu’il n’y en est pas et que nous soyons à la merci des soigneurs et de leurs bons vouloirs, de leur santé aussi. Non, cette situation ne me plaisait guère et malgré moi, j’étais bien content que ce soit Reyna qui gère le camp à ce moment-là plutôt que Melo, cette imbécile aurait envoyé toutes ses troupes à la recherche des herbes fortifiantes et nous aurions eu l’air malin entre les épuisés, les attaques évidentes des ennemis profitant de nos faiblesses et les échecs, non aussi fort que soit mon attachement pour ma femme, je devais reconnaître que Reyna agissait avec plus de logique, je le lui dirais prochainement, ça devrait lui faire plaisir.

Sans vraiment comprendre de quoi il s’agissait, je confirmai mon identité d'un hochement de tête tout en essayant de retenir son nom, Quinn, tien c’était marrant Théo nous avait bassiné avec une cousine du même nom durant les premières années de sa formation, à un point tel qu’on en pouvait tous plu de cette fille si géniale, heureusement que je n’avais pas utilisé ce terme du vivant de ma chérie, j’aurais dormi dans la chambre d’ami. Bref cette fille géniale nous avait bien gonflé et j’avais presque envie d’aller voir Théo pour l’embêter avec une Grecque du même nom que sa cousine. Je plissai les yeux, me concentrant sur cette Quinn que Reyna avait envoyé ici, étrange, elle ne m’envoyait jamais personne, à croire que j’allais les dégoûter du combat, à ce que je sache je n’avais pas dégouté le préteur, j’avais pris sur moi pour pas lui dire que je trouvais débile le fait de combattre, m’enfin Reyna m’envoyait jamais personne donc pourquoi cette fille, pourquoi une grecque. Quel genre de problème pouvait-elle bien avoir ? Instinctivement, je baissais ma main sur sa main gauche à la recherche d’une alliance, même si clairement qu’on m’envoie les cœurs blessés, je l’aurais super mal pris. Aucune alliance donc pas de décès, ça c’était un bon point, cependant ça enlevait pas mal de possibilité sur ce que je pouvais faire. Clairement, elle n’était pas enceinte, puis même si elle l’avait été, euh moi jamais, j’avais plutôt dû supporter ma femme. L’emmerdeuse de première, le genre à te faire chier à deux heures du matin, je l’aurais étouffé avec les oreillers si je n’avais pas été aussi amoureux. Elle me manquait vraiment, ne serait-ce que pour les engueulades mémorables dans le lit pour des raisons qui sur le coup m’énervaient, l’énervaient mais qui en réalité étaient futiles. Je secouai finalement la tête pour m’enlever Melo de la tête et me concentrer sur la demi-déesse qui me semblait stressée, Reyna se trompait rarement, bon sauf pour ses sentiments amoureux… dommage pour elle, du coup je pouvais lui faire confiance, elle n’avait pas envoyé Quinn pour rien.

« Je t’écoute alors, en quoi puis je t’être utile ? »


Je la vis reculer d’un pas après les présentations, nouvelle pratique Grecque ? Ne pas serrer les mains, ça devait être une bonne raison, je ne m’en formalisai pas tellement, les coutumes sont différentes, ça ne faisait pas de nous des ennemis mortels et puis, j’étais intrigué, quel était son problème. D’un côté j’avais vraiment envie de savoir mais si je n’étais pas à la hauteur des espérances de Reyna, ça me ferait un peu mal. J’étais d’ailleurs complètement perdu lorsqu’elle m’apprit qu’il valait mieux ne pas me serrer la main. Qui était le con qui lui avait dit pour mon don, et merde en plus je le maitrisais, elle ne risquait rien, je ne l’utilisais pas souvent en plus… pour ainsi dire jamais. Je m’apprêtai à la lui serrer pour lui montrer qu’elle ne craignait rien avant de me dire qu’il s’agissait peut être de son don à elle, ce qui expliquerait que Reyna me l’envoyait. Là c’était plus facile, je m’étais entraîné sur Melo les premières années afin d’être certain de pouvoir le maîtriser, ce qui je crois avait beaucoup plu à ma copine. Dire qu’après elle refusait que je lui enlève ses courbatures, c’était à ne rien comprendre aux femmes. Je pouvais être son professeur, sans le moindre problème, j’arriverais à m’en tirer. Il valait mieux vérifier avant que c’était ça.

« Tu as des problèmes avec ton don ? Tu viens de le découvrir ? »

Hum, le fait qu’elle aille peur de me toucher me perturbait un tout petit peu, ça pouvait vouloir dire qu’elle se sentait dangereuse pour moi, dans ce cas-là, il me paraissait étrange que Reyna me l’envoie. J’avais confiance en Reyna et elle ne me mettrait jamais en danger volontairement. Je pouvais donc avoir confiance en la jeune Quinn, tout irait à la perfection, je prendrais soin d’elle, ça n’avait pas l’air d’aller pour elle, pas du tout même.



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