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 Laissez-moi vous émerveiller et prendre mon envol [Reynachou]

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MessageSujet: Laissez-moi vous émerveiller et prendre mon envol [Reynachou]   Laissez-moi vous émerveiller et prendre mon envol [Reynachou] EmptyMer 11 Fév - 0:14

Reyna ∞ Thomas
Qui avait des idées pareilles que de s’éloigner du campement alors même que sa presence était indispensable. Cela ressemblait que trop à du Reyna qui préférait se mettre dans la tête qu’elle arriverait à temps plutôt que de nommer à la tête de la légion quelqu’un, n’importe qui mais il fallait un nom, ça m’éviterait certainement la prochaine des fois de broyer entre mes doigts le papier avant qu’Octave ne mette la main dessus. Je ne me sentais pas tellement coupable de l’avoir fait, si j’avais laissé Octave prendre la légion en main en l’absence de Reyna, il aurait troublé l’ordre établit et attaqué aussitôt les Grecs. Néanmoins, je reconnaissais sans mal qu’il était plus qualifié que moi pour le rôle et qu’il n’était pas vraiment de mon devoir de cacher des informations à un centurion mais enfin il s’agissait d’Octave, le gars qui ferait certainement tout ce qui est en son pouvoir pour saper l’autorité de ma petite Reyna et c’était tout bonnement impensable. J’attendais donc dans son bureau frustré comme j’avais qu’elle me force par son absence à outrepasser mes droits. Tout ça pour un garçon, parce que de toutes les personnes présentes au camp, elle n’avait pas pris le meilleur guerrier mais avait préféré s’entourer d’un légionnaire lambda. Si habituellement, les choix de Reyna étaient les bons, celui-ci me déplaisait fortement, il s’agissait quand même d’un sympathisant d’Octave, s’attendait elle à lui retourner le cerveau de la sorte ? Il allait la traîner dans la boue et la faire plonger. Je serrais les dents à cette pensée, personne n’était en mesure de lui ouvrir les yeux et je n’avais plus la moindre autorité sur elle, depuis longtemps maintenant. Pourtant, j’étais vraiment attachée à elle et ses agissements m’inquiétaient, j’avais mis ses hésitations sur la perte de Jason mais depuis le bal, c’était de pire en pire, elle était épuisée et ça se voyait pour quiconque la connaissait. Alors le fait qu’elle parte avec Théo, ça n’avait rien de rassurant, elle reviendrait, le pouvoir la rongerait mais quand ? Je pouvais la couvrir et donner des missions à certains et frôler le pouvoir sans que ça se voit mais si elle ne revenait pas j’allais être dans la merde. Pensif, je me massais les tempes de mauvaise humeur, si Octave découvrait la vérité, j’étais fichu et pourtant je restais là dans ce bureau à couvrir les arrières de Reyna comme un père couvrirait les bêtises de son enfant.

Je ne su pas exactement combien de temps je jouais ce rôle, j’étais totalement anxieux et le fait qu’Aurum et Argentum me fixe comme si je volais la place de leur maitresse, ça ne m’encourageait pas à rester mais je tenais mon poste comme je le pouvais. Plusieurs fois, je me demandai si par hasard je n’avais pas minimisé les choses, est ce qu’elle avait été attaqué par Théo ? Si ça se trouve, il avait profité d’un moment de faiblesse du préteur pour l’éliminer. Je fermais les yeux hésitant à lancer des directive pour envoyer des gens la chercher. Convaincu que c’était la meilleure des choses à faire, je me levais pour envoyer Alex la chercher avec Sara et Kathleen. La première parce qu’elle était une grande guerrière et motivée pour réussir, la seconde parce qu’elle avait un odorat infaillible et la dernière au cas où Reyna avait besoin de soins. J’aurais aimé y aller moi-même mais je les ralentirais forcément, de plus si je partais à mon tour, qui empêcherait Octave de s’accaparer le pouvoir, plutôt mourir que d’être sous les ordres de cet homme. Je venais d’arriver devant la porte lorsque le loquet s’ouvrit sur une Reyna qui n’était pas vraiment de sa forme la plus éblouissante, ses vêtements faisaient adolescente normale et plus du tout chef. Mon regard se posa sur elle sévère et je croisai les bras sur ma poitrine avec une certaine pointe d’agacement avant de lui faire quelques remarques.

« Ne refais jamais ça ! Ta vie privée te regarde Reyna, en revanche tu ne peux pas laisser un campement sans surveillance. Tu as failli mettre Octave au pouvoir pour un garçon ? J’ose espérer que ça valait le coup parce que c’est la première et la dernière fois que je mets mon honneur en jeu pour t’aider. Mais enfin Reyna, qu’est ce qui t’as pris et si t’étais pas revenue, j’aurais dû dire heu Octave, j’ai un peu menti et personne ne m’a nommé à cette position. Ce n’est pas toi, il m’aurait fait abattre à coup de pierre. »


Il nous fallait une discussion, une véritable discussion et je ne partirais pas d’ici sans en avoir une. Je retournai m’asseoir sur son bureau constatant que les deux chiens lui faisaient la fête. Je détaillais attentivement la petite Reyna, elle avait du sable collé sur une bonne partie de ses vêtements, elle semblait avoir eu une journée mouvementée et le fait de ne pas la voir avec l’autre légionnaire qui avait déserté m’inquiétait. Avait-elle dû le descendre ? Lui avait-elle demandé de l’attendre en dehors de la ville pour repartir avec lui hors d’ici ? Est-ce qu’ils étaient vraiment partis ensemble, je m’inquiétai à l’idée de balancer un légionnaire mais je m’inquiétai trop pour laisser passer ce genre de détails.

« Théo Lloyd était-il avec toi ? Qu’est ce qui s’est passé ? »


Il fallait arrêter de poser des questions pour un oui ou pour un non mais c’était trop important. J’avais toujours tenu à Reyna, j’avais suivi ses premiers combats avec Melodie, j’avais essayé de mettre en pratique les conseils de ma meilleure amie pour faire de Reyna non pas qu’un légionnaire aveuglée par les combats mais le véritable modèle de toute une génération, ça venait d’elle ce potentiel mais j’avais essayé d’aider de mon mieux. J’avais passé des nuits blanches à papoter de ma vision des choses et seul la mort de Melo nous avait éloignés parce qu’il était compliqué de voir quelqu’un d’autre diriger la cohorte deux, qu’il n’était plus possible pour moi de discuter chacune des décisions. Pourtant, je gardais toujours un œil sur la fille de Bellone et j’étais très fier d’elle-même si aujourd’hui j’avais la drôle de sensation de devoir acculer mon préteur face à un mur, de devoir la gronder comme une enfant, c’était marrant et en même temps pas vraiment parce que je n’étais pas certain d’avoir le droit de faire ça.
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MessageSujet: Re: Laissez-moi vous émerveiller et prendre mon envol [Reynachou]   Laissez-moi vous émerveiller et prendre mon envol [Reynachou] EmptyMar 17 Fév - 23:13



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Reyna était épuisée. Son pas plutôt lent et pourtant elle se forçait à accélérer pour éviter de croiser trop de légionnaires dans cet état. Ils avaient mal dormis et ça se voyait. Ses traits étaient tirés. Ses cheveux mal coiffés et en désordre. En somme, la jeune femme ressemblait plus à un épouvantail qui soudainement se met à marcher qu’à une Romaine... d’ailleurs si Reyna avait croisé le chemin d’un des légionnaires aussi mal-vêtu et qui avait grand besoin d’une douche et d’un coup de brosse, elle l’aurait renvoyé fissa. Encore heureux qu’elle ait l’excuse toute bête de son escapade avec le fils d’Invida, sauf qu’elle n’avait pas franchement envie d’en parler. Alors autant éviter le gros de la foule, jusqu’à présent c’était bon, pas d’Octave en vue. Qu’est-ce qui avait autant pu faire tout capoter le plan de la fille de Bellone. C’était bien prévu de rentrer le matin, tôt le matin pas en fin de matinée voir début d’après-midi vu le soleil qui pointait terriblement. Par Jupiter ! La jeune femme s’en voulait terriblement même si elle n’y était pour rien et priait plus que tout pour que leur absence n’ait pas fait trop de remous, malgré son mot. C’était pas prévu ça juste pour une sortie nocturne bon sang. Et bien sûr ce n’est pas comme ça que ça  fini, oh non depuis l’arrivée de Théo le ciel s’était relativement couvert et finalement une tempête ! Une tempête !

Est-ce que les dieux n’appréciaient pas le fait que Reyna abandonne quelques heures le camp pour aller chercher les informations chez sa soeur ? La fille de Bellone se posait toujours la question alors qu’elle venait à peine de quitter Théo. Ils s’étaient séparés aux abords du camp, profitant de la relève de la garde et ensuite chacun était parti de son côté. Le Romain devait aussi n’attendre que le moment où il pourrait se laver et changer de vêtement tout comme elle. Oui ce moment elle l’attendait terrible, se couler sous le chaude pour que celle-ci dénoue ses muscles et lave son corps, un plaisir dont il ne faut pas se priver après une si longue nuit. Reyna en avait désespéré de l’affaire et heureusement du coup que Théo l’accompagnait bien qu’il y ait le risque qu’ils auraient pu s’entretuer en s’abritant mais bon ce ne fut pas le cas, peut-être pour une autre fois. Mais le fait d’avoir passé autant d’heures en sa compagnie à nouveau, que tous les deux, ne faisaient que renforcer son désarroi face à leur relation et à ses sentiments pour le brun. Son esprit complètement embrumé ne cessait de repenser à ces courts moments d’intimités qu’ils avaient eu depuis la première réelle rencontre. Des moments qu’elle n’arrivait pas à oublier comme le fait de sentir après toutes ces semaines encore ses mains sur ses hanches lors du bal. Des moments inoubliables et vraiment plaisants, impossible de tracer un trait dessus. Et dans un sens c’est assez irritant de se trouver impuissante face à ses propres pensées.

Reyna s’étonna à peine que ses chiens n’étaient pas venus à sa rencontre depuis le temps qu’elle remontait le chemin vers son bureau et aussi sa chambre. A peine avait-elle actionné la poignée qu’elle se retrouvait face à un Thomas qui n’avait pas l’air très content. Ah ah oups. Hum hum que faisait-il là. Son regard chercha la morceau de papier sur son bureau et le fait qu’elle ne trouve rien prouvait que Thomas lui l’avait trouvé. Et visiblement son contenu ne lui avait pas plu du tout vu son air de père en colère. La jeune femme ne se démonta pas, bien que la fatigue commençait à avoir raison d’elle, elle n’intervint pas durant toute sa tirade, se contentant de retenir quelques passages, scrutant sinon le visage de celui qui avait été son mentor durant sa période de probation. Le père d’Elliott, le petit garçon blond adorable mais qui la suivait partout quand il pouvait. Et franchement niveau crédibilité on dira que le fils de Thomas et Mélodie amenait au moins le côté mignon de la chose. Mais jamais, elle n’avait le coeur à lui dire de rebrousser chemin, comme lorsqu’elle laissait ses chiens aux enfants de la Nouvelle-Rome. Ses yeux remarquaient la position de Thomas, bras croisé, pas de doute il était vraiment en colère. Reyna se sentait toute petite tout à coup. L’effet Thomas quoi. Elle l’écouta vaguement sans rien dire. Puis une fois qu’il eut terminé, elle s’avança pour lui passer à côté tout en disant.

« Thomas, s’il te plait tais-toi deux minutes. » lui demanda-t-elle d’un ton fatigué jusqu’à se trainer à l’endroit où se trouvait la carafe et se servit deux grands verres d’eau bien fraiches avant de les boire d’une traite. Ses yeux fermés un instant, elle les rouvrit sur le père d’Elliott. Inspirant tranquillement, même si l’un des guérisseurs du camp Jupiter risquait de finir par vouloir la secoue pour qu’elle parle. Une fois son corps hydraté, elle prit enfin la parole, « D’abord, laisse-moi te remercier pour m’avoir couvert cette nuit et ce matin. Je suis désolée. J’ai reçu un message de Hylla, elle me demandait de la rejoindre de toute urgence. Voilà pourquoi je suis partie au beau milieu de la nuit, seulement j’ai que quelques contretemps. » En terminant sur ces mots, la jeune femme fit une petite grimace. S’appuyant sur son bureau, elle lui laissait tranquillement le temps de digérer ses paroles pour éviter soit qu’il ne soit encore plus en colère, en somme elle espérait qu’il se calmerait au fur et à mesure de ses explications. Mais c’était sans compter l’intervention du prénom et du nom de Théo. Comment savait-il ? Thomas aurait-il remarqué l’absence du fils d’Invida sur tous les légionnaires présents au campement ? Cette idée ne lui plaisait guère, connaissant le penchant protecteur de Thomas à son encontre. Cependant avant que je puisse poursuivre, mes chiens jusqu’à lors plutôt tranquilles se pressèrent contre mes jambes, heureux de me revoir en vie manifestement.

Et bien ils n’étaient pas les seuls. Distraitement je leur rendis leurs câlins et levai les yeux vers mon ami qui s’était installé derrière mon bureau, bien le seul qui avait le droit de faire cela sans que la jeune femme ne lui apprenne les règles. Et puis, elle lui devait une fière chandelle. « Oui, Théo était avec moi cette nuit. Et comme je te l’ai dis ça n’a rien avoir avec du privé. Hylla avait des informations importantes à me transmettre. » Une lueur de défi brûlait dans son regard, elle défendrait Théo consciemment ou inconsciemment mais le ferait contre vents et marrées. « Quand je sortais du camp, je suis tombée sur Théo. Il m’a donc accompagné. » Un soupire lui échappa alors que sa main montait sur son visage las. « Une tempête. Voilà ce qui s’est passé. On s’est fait avoir par une maudite tempête. » Une des raisons pour laquelle à présent le Praetor n’était plus présentable du tout. « Mes plans ont donc changé sans mon bon vouloir. On s’est retrouvé piégé dans un abris et seulement plusieurs heures plus tard lorsque le vent ne menaçait plus de nous faire voler comme un pégase, on a pu rejoindre ma sœur. Plus le temps de lui parler et de rentre... et bien voilà pourquoi je n’avais pas prévu de nommer quelqu’un à ma place. » Tournant les talons aux chiens pour aller chercher quelques fringues et revenir dans la pièce, sortant une carte de ma main je m’avançai vers la table qui trônait en plein milieu juste devant Thomas, et déposai la carte face à lui.

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MessageSujet: Re: Laissez-moi vous émerveiller et prendre mon envol [Reynachou]   Laissez-moi vous émerveiller et prendre mon envol [Reynachou] EmptyMer 18 Fév - 17:22

Reyna ∞ Thomas
Mon bébé, il était arrivé quelque chose à mon bébé. Dire qu’elle semblait épuisée était un euphémisme tellement puissant qu’il relevait certainement d’un mot  plus adéquat. Si une partie de moi souhaitait tout mettre de côté pour lui demander de s’allonger, il était tout de même important de connaître le fin mot de l’histoire avant de la pousser au lit. Et s’il fallait veiller à côté d’elle pour l’empêcher de sortir du lit et reprendre ses activités, je le ferais. J’étais assez tête de mule pour empêcher cette fille de faire sombrer son état de pensée. Sans oublier qu’elle n’était pas vraiment le genre de personne à me faire flipper. Reyna, je l’avais connu à son arrivée, à cette période de la vie ou tout ceux qui ne sont pas nés ici se demandent où est le panneau avec inscrit dessus que c’était une grosse blague pourtant Reyna semblait faite pour ce destin, pour cette vie et ça avait été évident de suite pour elle. Les liens avaient donc été créés il y a de cela des années et sans que cela soit devenu bizarre entre nous deux, même après la disparition de Melodie. Bon, il est vrai qu’elle avait été un peu plus distante depuis sans que je ne parvienne vraiment à le comprendre. Avait-elle des doutes sur la mort naturelle de ma femme, l’inquiétude assombrit mes traits. A moins que ce soit le fait d’avoir gravi aussi vite les échelons qui l’embêtaient. Si c’était le cas, il fallait bien quelqu’un prenne la place de Melo et qui de mieux que Reyna pour la remplacer, ça prouvait juste que j’étais capable de mener n’importe qui au sommet *keuf keuf* peut être que j’étais un peu prétentieux pour le coup, ça va c’est de l’humour. Non, pour être franc, elle était bonne à cette position et NORMALEMENT ça l’empêchait d’aller se mettre dans les ennuis, de sortir au milieu de la nuit pour revenir une journée après. Elle était pire qu’un gosse, il n’y avait qu’Elliott qui laissait des mots normalement pour justifier ses actes, sauf qu’Elliott, il avait moins de dix ans, qu’Elliott n’avait pas vraiment une légion entière sous ses ordres et à la limite Elliott on pouvait lui dire file dans ta chambre, essayez donc de contraindre Reyna à aller dans sa chambre et de l’y enfermer, que de logique dans ces actions, notre préteur se comportait comme une gamine connaissant son premier amour, pourvu que je me trompe.

Je réprimais difficilement une parole sèche lorsqu’elle me demanda de me taire, sérieusement ? J’avais envie de l’envoyer chier, de lui balancer à la tronche que la prochaine fois ça se passerait sans moi sa désertion, voir que je serais aux premières loges pour lui glisser un bien fait si elle revenait et que c’était le bazar. Et pourtant, aucune parole ne vint franchir l’espace de mes lèvres scellées, je me contentais de suivre chaque mouvement du regard. Une fois son verre d’eau terminé, elle prit la parole pour me répondre, je lui adressais un sourire sans joie sous ses remerciements et sa brève excuse. J’en avais rien à faire qu’elle soit désolée, elle ne devait pas partir comme ça, qu’est ce qu’il adviendrait du campement s’il lui arrivait malheur ? Pourtant, mes belles idées disparurent en entendant le prénom d’Hylla, je lançais un regard inquiet à Reyna.  Sa sœur avait encore des problèmes, sérieusement, c’était chiant de se faire sans arrêt défier, elle ferait mieux de nous rejoindre ici, je l’accueillerais volontiers dans ma maison si elle ne voulait pas être aux ordres de sa petite sœur, ce que je comprenais aisément, c’était hyper chiant d’être sous les ordres des gens qu’on appréciait et avec qui on avait un lien surpassant tous les autres. Est-ce que Reyna avait dû se battre pour aider Hylla. Pourtant Hylla ne me semblait pas, dans mes souvenirs, avoir besoin d’aide lors des combats et elle était assez fière pour s’en tirer toute seule. Reyna était malgré tout épuisée, l’éclat dans son regard ne semblait pas briller de la force qui l’habitait habituellement, elle avait du sable partout sur elle, un peu comme si elle avait été projeté au sol à moult reprises. Imaginer Reyna dans une telle position n’était pas familier à mon esprit.

La seule chose qui sembla sortir Reyna de sa léthargie et de sa fatigue visible fut l’énonciation de Théo. Son regard s’embrasa me rappelant avec une certaine frayeur celui de Melo devant ses parents. Mauvais signe que cela, très mauvais, je pris sur moi pour ne pas la traiter de tête de linotte, parce qu’il s’agissait uniquement de cela. Elle ne se rendrait pas compte de ses bêtises de suite, son cœur allait être traîné encore et encore dans la boue si elle ne faisait pas attention mais malheureusement, les échecs font partis de la vie et le cœur est incroyablement protecteur quand il éprouve des sentiments. J’essayai donc d’éviter la première partie sur Théo vu qu’elle était partiale et que même s’il lui avait tranché la gorge, elle aurait trouvé le moyen de dire que c’était une erreur, n’importe quoi. Hylla avait donc des infos à transmettre, elle ne pouvait pas venir en personne plutôt que de nous enlever notre préteur. La prochaine fois que je verrais la reine des Amazones, je lui balancerai mon verre d’eau à la tête histoire de lui rafraichir un peu les idées, oh je savais très bien à qui je ferais ça, elle se contenterait du regard bien noir voir de quelques insultes mais au final, on s’entendait trop bien pour que je risque quelque chose. Alors que j’avais décidé de ne rien dire sur Théo, le fait que comme par hasard, il lui tombe dessus en sortant était un peu trop gros. D’accord, je veux bien croire que certaines fois le hasard fait bien les choses mais tout de même, tomber sur Théo plus que sur n’importe quel autre Romain, c’était tout sauf du hasard. Je tapas d’un coup sur la table pour qu’elle se concentre deux secondes sur moi.

« Et tu t’es pas dit qu’il te suivait à la trace pour aider Octave ? Tu ne t’es pas dit qu’en cet instant précis où je te parle, il lui parlait de votre petite mission. Je le sens mal cette histoire Reyna, il discute sans arrêt tes choix, mais toi, de tous les légionnaires, tu préfères partir avec lui ? »

Bon reconnaissons tout de même qu’il ne l’avait pas attaqué et qu’elle était revenue presque en pleine forme, est ce que je devais aller le remercier de prendre soin de ma petite fille ? Non, certainement pas, c’était normal et c’était le rôle de tous les légionnaires que de veiller sur leurs chefs, surtout que nous n’en avions plus qu’un. Ils s’étaient pris une tempête dans la tête, étrange, un dieu était contre le fait que les deux sœurs se retrouvent et échangent des infos. Est-ce qu’elles s’étaient vu, est ce qu’Hylla allait bien ? Reyna fit une pause, un peu trop longue pour moi, ou elle semblait se remémorer la tempête, ça va pas besoin qu’elle me la décrive, je me doutais que ce n’était pas une balade de santé. Elle reprit sur un ton morne son histoire, elle avait donc retrouvé Hylla, cool ça prouvait que mon Amazone préférée était en forme, je devrais lui envoyer une carte postale, non ouai pas en temps de guerre, j’espérais quand même qu’on la reverrait bientôt ici, dans un cadre moins déprimant que la dernière fois. Je ne fis qu’un bref commentaire, suite à sa dernière phrase, avant qu’elle ne tourne les talons.

« Mauvaise idée de ne nommer personne, ça nous a posé des problèmes pour Jason et Percy, nomme quelqu’un même pour deux heures, ça évitera que l’augure avide de pouvoir nous tombe dessus. T’as de la chance que Théo n’ait pas le pouvoir de communiquer à distance. »

Je lui laissais le temps de se changer en regardant Aurum et Argentum fixés devant la porte derrière la porte où elle était, ils ne vivaient pas sans leur petite maîtresse ces deux-là, c’était, charmant. Lorsqu’elle revint et posa une carte devant moi, j’eus une seconde d’hésitation. Etait-ce là un moyen de me dire, je dois bosser, tire-toi ou alors regarde ça. N’ayant pas de réponse orale à ma question et étant d’un naturel trop curieux, je me penchai sur la carte. Mon regard s’assombrit pour une toute raison, sans qu’il n’y ait de légende indiqué en bas à droite, l’habitude de déchiffrer des cartes m’informa de ce que c’était et me glaça le sang. Je relevais le nez vers Reyna reconnaissant de mauvaise grâce qu’elle avait eu raison de partir.

« Ils vont attaquer les deux camps en même temps, qu’on soit allié ou non ne changera pas le cours des opérations, on sera obligé de se débrouiller seul. C’est intelligent et ça peut marcher. Et bien nous pouvions remercier Hylla de tenir à toi… Le camp te doit aussi une fière chandelle d’y être allé. » Ronchon, je ne pus m’empêcher de rajouter « Même si c’était stupide et dangereux. »

Je me relevais pour l’inviter à s’asseoir et cherchai, fouillant un peu c’est vrai, dans ses placards de quoi la nourrir, elle allait finir par s’écrouler de sommeil. Oh si c’était le cas, pour une fois ça ne viendrait pas de mon don, en revanche, j’irais la coucher, il valait peut être mieux qu’elle se repose mais si pour une fois, elle pouvait donner des infos sur la marche à suivre… Dans tous les cas, il fallait qu’elle comprenne qu’agir comme ça, c’était une bêtise, une grosse bêtise, sans parler du fait que merde s’allier avec Théo c’était un peu comme l’histoire de la grenouille et du scorpion.

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MessageSujet: Re: Laissez-moi vous émerveiller et prendre mon envol [Reynachou]   Laissez-moi vous émerveiller et prendre mon envol [Reynachou] EmptyJeu 26 Mar - 19:51



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La jeune femme passa d’un côté juste après avoir déposé la carte pour se changer en paix et surtout pas sous le regard de Thomas, non pas que ça la dérange mais on ne sait jamais si quelqu’un entrait, la jeune femme préférait éviter qu’on se fasse des idées de ce qui pourrait se passer entre le père d’Elliott et elle. C’était déjà assez compliqué comme ça avec Théo sans en plus qu’il entende par derrière que Reyna était nue devant Thomas dans son bureau, bah oui il ne manquerait vraiment plus que ça surtout à présent. Octave ne raterait pas une telle occasion qui plus est pour la descendre au plus bas et elle n’avait surtout pas besoin de ce genre de pub en ce moment. Et elle n’était surtout pas en état de se défendre contre ce genre de rumeurs, surtout pas avec une soirée autant mouvementée que celle qu’elle venait de vivre avec le fils d’Invida. Elle ne rêvait de petites choses agréables, comme prendre un bon bain chaud et y trainasser pendant des heures et puis aller dormir de longues heures dans son lit sans rêves pour les parasiter. En clair vu que Thomas se trouvait présentement dans son bureau, en face d’elle et surtout pas du tout, du tout en colère contre elle et ses agissements. Le comble quand même, même si Reyna a toujours su qu’elle ne pouvait pas faire ce qu’elle voulait, que  le job de préteur comme certains pensent qu’au contraire, ça donne tous les droits. Et bien non, ce n’est pas du tout le cas. Être préteur est  un honneur et en même temps un gros fardeau, le moindre faux-pas peut vous faire éjecter et manquait de finir en taule pour trahison ou n’importe quelles raisons que trouverait vos ennemis. Oh ouais, parce que ça aussi c’est un facteur à ne pas négliger lorsqu’on est puissant entendons-nous, les ennemis courent les rues et c’est extrêmement difficile de les éviter et que parfois, même des profs tournent leurs vestes sans doute le pus dur à supporter. Même si le fait d’être à la tête de la légion lui procurait - quand même - du bien non parce que sinon autant démissionner. Elle prenait trop à coeur pour cela ses engagements, tant que la guerre ne serait pas écartée, elle tiendrait son poste malgré l’envie d’Octave de la voir déguerpir et finir aux enfers pour dire bonjour à Pluton, destin qu’elle se gardait de réserver à demain, non il pourrait atteindre encore la fin de la guerre et pourquoi pas qu’elle ait une enfant histoire de perpétué la lignée de Ramirez-Arellano. Après tout, si ce que sa mère avait dit était juste, elle avait intérêt à moins que Hylla s’y mettre ce qui étonnerait sérieusement sa jeune soeur, il faudrait un petit héritier à un moment ou à un autre. En somme, Reyna ne mourrait pas avant d’avoir enfanter. Il y a de quoi se réjouir non ? Bon pas exactement, surtout que pour l’instant l’héritier il n’était pas prêt d’arriver autant donner le post directement à Eliott, ce serait sans doute plus rapide. La fille de Bellone ne pensait pas encore aux enfants, car sa famille - la légion restait plus importante pour l’heure que d’accomplir des prouesses de gentilles petites femmes. Non, la jeune femme a toujours été une guerrière et ne comptait pas changer d’orientation avant un certain temps.

Thomas attira son attention en martelant son poing contre le bureau. Légèrement étonnée cette expression ne resta pas très longtemps sur son visage avant de se changer en légère colère. Elle n’aimait pas vraiment se faire secouer de la part d’autres personnes même s’il s’agissait de quelqu’un comme lui. Finalement, elle soupira. Parce qu’il avait raison et qu’elle ne pouvait pas être en colère contre lui après tout. Ce qu’il disait était vrai et Reyna s’en voulait de sa négligence. La lettre de Hylla lui avait fait perdre tous ses moyens en tant que Préteur. Elle n’avait pas de second pour assurer le rôle. Mais si soeur avait été en mauvaise posture... elle s’en serait mordue les doigts. Sa soeur restait la seule famille de sang, après le fiasco de son père, elle n’arriverait pas à se résoudre de perdre sa grande soeur. Même si Thomas et son fils contribuaient largement a reconstituer ce qu’elle pouvait appeler cocon familiale. La légion faisait partie de sa famille mais des liens plus proches lui permettaient toujours de se retrouver un peu, des personnes comme Thomas. Cependant, elle n’aimait pas qu’il rajoute Théo à la conversation. Elle fronça les sourcils, énervée qu’il conteste ses choix malgré tout. « Tu préférais quoi ? Que je le renvoie dire à Octave que je partais peut-être ? Théo est quelqu’un bien malgré tout ce que tu peux penser. » Devait-elle préciser qu’elle éprouvait des sentiments pour lui ? Plus fort que de la simple amitié ou même une légère attirance comme pour les autres. Lui était différent de tous les autres au contraire. « Il m’a aidé cette nuit. Je lui fais confiance.» continua-t-elle en tenant son regard face au sien. Le fils d’Invida comptait pour elle, et elle n’aimait pas que malgré ses efforts on le bafoue même si Thomas souhaitait seulement protéger le préteur. Sa dernière phrase l’invitait presque à dire le contraire. Elle avait confiance en Théo et le jugement de Thomas, qui ne le connaissait pas aussi bien, ne la ferait pas changer d’avis. Il n’était plus à la solde de Octave du moins Reyna l’espérait de tout coeur qu’il ferait ses propres choix et que dans l’histoire elle ne serait pas trahie comme une idiote. Mais comment interdire à son coeur d’aimer ce jeune homme qui représentait tout ce dont elle avait besoin, qu’elle avait espéré tant d’années en voyant les couples se former en disant qu’un jour elle aurait quelqu’un elle aussi. Ce garçon c’était Théo que Thomas le veuille ou non.

Elle ferma d’ailleurs la porte après sa tirade pour enfin changer ses vêtements collants et faut le dire dégoutants pour tout légionnaire voir habitant de la Nouvelle-Rome. Reyna resta quelques instants appuyée contre la porte à méditer ce que Thomas lui avait dit. Elle espérait de tout coeur ne pas se tromper en accordant son entière confiance et ... son amour au fils d’Invida mais elle ne pouvait pas contrôler ses sentiments, espérons juste que Venus ne s’amusait pas à nouveau avec elle. Secouant la tête, elle retira avec un certain plaisir les couches de vêtements les laissant au sol pour le moment et passant un bon coup de brosse dans ses cheveux, se rincer vite fait le corps toilette trop rapide à son goût mais au moins elle pourrait traverser le camp sans trop avoir besoin de se cacher avant de prendre un bain. Et Thomas lui en voudrait si elle s’éclipsait pour se relaxer, surtout que revenir plancher sur la carte d’Hylla par après ce serait inutile pour ses nerfs. Elle enfila une nouvelle tenue propre, sans prendre le temps de remettre son armure et sa cape, ce serait pour après le bain ça. Et une fois prête, ressortie plus fraiche qu’auparavant souriant à ses lévriers qui l’attendaient avec impatience. Heureusement que Aurum et Argentum ont toujours été là pour elle, à croire qu’elle aurait du être enfant de Cérès avec les animaux. Bref, revenons-en à la guerre. Elle rejoignit donc son ami effectivement penché sur la carte. Reyna grimaça à la mention de Octave. « Je sais, j’ai ... » Pas réfléchi ? Eté distraire ? Stupide ? Bref un tas de mot pouvait coller à cet emplacement à tel point que ça finirait pas lui fiche la migraine. Elle secoua la tête. « Toi ou Marcus, vous êtes mes remplaçants quand je ne suis pas là » lui dit-elle sans trop avoir besoin de réfléchir après tout qui de mieux qu’un valeureux légionnaire qui l’a toujours soutenu et son ami de quasiment toujours responsable.

« Alors qu’en dis-tu ? » Ses yeux se posèrent à son tour sur la carte qu’elle avait à peine eu le temps d’étudier. La réponse ne tarda pas à venir et Reyna hocha la tête avec une certaine détermination dans le regard. « Elle a perdu des amazones pour cette carte alors crois-moi elle s’est fait un plaisir de nous la remettre en main propre. » Elle s’assit sur le rebord du bureau, en principe elle ne se permettait pas ce genre d’abus mais vu que personne ne se trouvait dans le coin et puis elle était tellement crevée que le bureau ne trouverait rien à y redire. « On doit prévenir le camp Grec au plus vite et organiser des défenses. Si l’on perd un camp ça peut bien être la fin des demi-dieux, on ne peut pas se le permettre. J’ai besoin de contacter au plus vite l’ambassadeur Grec et qu’on trouve un plan. Maintenant que nous savons exactement quelles seront leurs opérations, nous pourrons les contrer. » Les rouages de la fille de Bellone s’étaient déjà mis en marche mais elle n’oublia pas de lui envoyer un regard reconnaissant pour ce qu’il lui avait dit. Toujours est-il qu’elle voulait son bain à tout prix. « Le problème c’est que nous n’avons pas de date, ni même si ce document est officiel ou non. Il est donc difficile de savoir à quoi s’attendre et quand. » Et cela lui posait un grand problème, qu’il faudrait résoudre. Au mieux, il faudrait s’attendre à une attaque tous les jours et être sur le qui-vive mais les patrouilles devraient être doublées, les légionnaires le feront sans se plaindre mais une situation comme celle-ci ne pourrait durer des semaines et des semaines, encore les Romains tiendraient mais les Grecs n’en avaient pas l’habitude.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Laissez-moi vous émerveiller et prendre mon envol [Reynachou]   Laissez-moi vous émerveiller et prendre mon envol [Reynachou] EmptySam 28 Mar - 16:53

Reyna ∞ Thomas
ML’inconvénient d’avoir Reyna dans la même pièce que soi, c’est pas tant qu’elle est bien foutue, ça à la limite, je crois qu’elle pourrait se balader en culotte devant moi que je ne poserais même pas un regard intéressé dessus, c’est que putain, elle était chiante et têtue, le genre de personne à prendre par le col pour lui foutre trois paires de claque. Ce qui n’était pas possible non plus, déjà parce que ce serait vu comme une attaque envers le pouvoir et même si elle me cédait les pleins pouvoirs, je ne les prendrais certainement pas. Le problème c’est que voilà, elle n’avait plus l’habitude d’être secouée et refusai toute aide. En revanche, habituellement son cerveau semblait s’être entièrement concentré sur Théo ces derniers temps et la moindre parole qui critiquerait, à juste titre parce qu’elle n’avait pas besoin que je lui rappelle certains agissements du légionnaire, monsieur Lloyd était vu comme un acte à bannir. Je secouai la tête comme pour me dire et là elle est sérieuse. Son raisonnement était bon, bien sûr qu’il valait mieux garder ses ennemis sous sa coupe mais merde le choix ne s’arrêtait pas à garder ou non Théo avec elle, ce n’était quand même pas compliqué pour elle d’assommer un gamin ! Elle aurait eu l’air tellement fine s’il lui avait planté un poignard dans les côtes ! Je lançai un regard mauvais à ma jeune camarade qui le prétendait quelqu’un de bien, elle venait de balancer en plein milieu d’une phrase que si elle l’avait laissé filer, il serait aller tout raconter à Octave et elle osait me dire la phrase suivante qu’il était quelqu’un de bien. Non trop c’est trop, elle manquait d’objectivité, pourquoi son cœur agissait de la sorte et l’aveuglai autant, je finis par exploser à sa phrase suivante et la rappelai à l’ordre sèchement.

« Reyna ! Réfléchis trois secondes, tu étais sa seule chance de survie ! Je ferais équipe avec Octave s’il avait le moyen de me tirer d’une situation épineuse, ça ne veut pas dire que je l’apprécie et encore moins que je l’aiderais, juste qu’à choisir entre la vie et la mort ton camarade a choisi la vie et donc de faire un duo pour quelques heures. Il va vraiment falloir que tu te réveilles parce que non ce n’est pas quelqu’un de bien, c’est un ami d’Octave, pas un sympathisant d’Octave mais un de ses potes, ma puce. Si tu crois en lui, demande lui de faire un choix mais ne viens surtout pas me cracher dessus derrière que j’ai eu raison, je le prendrais mal. »

Au moins reconnaissons lui une chose à notre Préteur talentueux, elle acceptait assez facilement les critiques, certains auraient tout bonnement détesté qu’on les accule fasse à leurs fautes et aurait hurlé, non Melo je ne parle absolument pas de toi. Dans mes souvenirs, c’était exactement le genre de Melo de filer en douce rien que pour faire rager les membres du camp, sauf qu’à la limite, elle n’était pas encore préteur et qu’en plus difficile d’être la personne qui critique en sachant que c’était pour me retrouver, puis même, c’était mon choix que celui de remettre Reyna dans le droit chemin, même si l’effet Théo lui mettait des œillères et un mur devant, la forçant à reculer au lieu d’avancer comme nous le souhaitions tous. Je relevai le nez de la carte lorsqu’elle tenta de se critiquer avant de se rappeler qu’il valait mieux paraître sûr de soi et balancer des remplaçants au cas où. Je roulai des yeux, si pour Marcus j’étais entièrement d’accord, approuvant ce choix plus que judicieux, en revanche je n’étais pas du tout emballer par l’idée de la remplacer, déjà parce que remplacer quelqu’un signifie que l’autre n’est pas là et je n’étais pas emballé par la disparition d’une de mes plus proches amies, mais en plus, je n’étais pas du tout fait pour le pouvoir, donner des ordres par si par-là, je savais le faire, bien entendu mais ça s’arrêtait à la base et je ne voulais pas mettre de côté Eliott(a) pour du pouvoir, ce serait une bien mauvaise chose.

La carte démontrait parfaitement mon problème à mon sens, la déchiffrer n’était pas tellement difficile mais travailler seul ne me bottait pas du tout, la présence de Reyna me forçait à réfléchir pour l’aider, surtout qu’elle posait des questions. Il ne fallait surtout pas qu’il lui arrive quelque chose, le camp avait besoin de son leader et même si des sentiments pour un légionnaire, et pas le plus valeureux manque de bol, naissaient, il ne fallait surtout pas qu’elle se relâche en se disant que d’autres veilleraient sur le camp à sa place, déjà parce que ce serait Octave qui s’empresserait de marcher sur ses plates-bandes mais qu’on perdait facilement notre plus valeureux guerriers et la seule capable de foutre la trouille à nos animagus présents dans le camp et n’agissant pas toujours d’une manière compréhensible. Je fis la moue lorsque ma cadette me fit remarquer qu’Hylla avait perdu des Amazones pour ce bout de papier qui ne lui apportait pas grand-chose en fait, si ce n’est protéger sa petite sœur. Il n’empêche qu’elle avait beau avoir des intentions tout à fait louable, elle n’avait pas à nous la voler de la sorte. Qu’est-ce que ça pouvait lui foutre de venir passer ne serait-ce qu’une journée ici, je l’aimais bien Hylla mais pour le coup, je crois que je serais allé lui balancer des insultes si Reyna avait eu des problèmes, en plus merde, elle ne pouvait pas lui expliquer que Théo c’était pas vraiment le type idéal pour sa sœur, espèce de lâche, elle me laissait tout faire se contentant de nous offrir une carte, bon ok elle était importante la carte mais la vie de Reyna aussi. Néanmoins, je constatai à voix haute « Evite tes bêtises alors, les Amazones sont nos alliées uniquement parce que leur reine est ta sœur. D’ailleurs, tu lui as demandé quand elle passe nous rendre visite, ça fait longtemps qu’elle n’a pas terrifié tous nos novices de sexe masculin. »

Ok, je reconnais, j’avais envie de la revoir, elle me manquait un petit peu… beaucoup. J’aurais pu songer quelques minutes à Hylla avec des pensées à ne surtout pas retranscrire à haute voix devant Reyna, sauf qu’elle venait de me couper cette petite en s’asseyant sur le bureau. Je la fixai incrédule, on avait échangé mon leader par quelqu’un d’autres là, depuis quand elle s’asseyait sur le bureau, après on s’étonnait encore qu’Eliott prenne des mauvaises habitudes, avec des gens comme ça tout s’explique. Mais bon, je n’eus guère l’occasion de faire la moindre critique puisqu’elle s’empressa de lancer une idée qui me parut assez étrange, non pas que le fait de prévenir les grecs soient d’une bêtise monumentale, plutôt qu’à choisir, je préférais avoir à défendre qu’un seul camp et les grecs n’étaient pas vraiment habitués aux sièges et à l’attente inconfortable. Je secouai donc la tête négativement.

« Les contrer, pas vraiment parce que si les Romains savent défendre leur base, les Grecs comptent uniquement sur leur barrière magique, on les prévient, bien sûr mais il vaudrait mieux pas que les deux camps se concentrent sur la même base ? Un repli stratégique et il y aurait moins de fatigue car plus de patrouilles sinon tu vas être obligé d’envoyer des formateurs là-bas et Marcus ne peut pas les former et te remplacer parce que tu as décidé de vivre ton idylle avec le gars en qui tu as confiance. Soit dit en passant, César avait confiance en Brutus, ça ne l’a pas empêché de se faire poignarder. »

Mon optimisme bien que pas forcément super bon chuta en flèche lorsqu’elle me rappela ce qui était une évidence mais que j’avais complètement zappé, ce n’était ni officiel, ni daté. Quel dommage de ne pas avoir de taupe chez les Partisans même si c’était dangereux, on aurait pu envoyer Théo, arff non c’est méchant, bah Octave à la limite… quoi que ce con aurait joué sur les deux tableaux, bon pas de taupe, bien dommage et ça nous forçait à devoir être sur le qui-vive, les prochaines semaines allaient être sympa pour le moral, je le sentais. Nerveusement, je fis rouler mon alliance entre mes doigts, il fallait prévenir les Grecs mais envoyer Reyna là-bas ça me semblait pas une bonne idée, je ne suivais pas du tout ce qu’il se passait des échanges Romains et Grecs, j’avais autre chose à penser comme nos malades, mon fils, les avides de pouvoirs et les dangers publics de la légion qui se trouvaient blessés mais ne passaient jamais par l’infirmerie, Reyna la première d’ailleurs. Je venais d’attraper un paquet de gâteau pour elle et le balançai adroitement sur la table avant de marmonner avec autorité.

« La rencontre avec l’ambassadeur attendra, hors de question que tu travailles encore des heures durant. Vous avez passé une nuit mouvementée, tu te reposes pour la fin de la journée et j’irais voir ton coup de cœur pour qu’il fasse de même dès que je serais sur que tu ne te lèveras pas dans les trois secondes. Mange un peu Reyna. »

Je fermai un bref instant les yeux ou alors c’était important le coup de l’ambassadeur et il fallait qu’elle le voit rapidement, dans ce cas je lui passerais mon énergie vitale mais il faudrait que j’aille voir Théo avant, histoire de vérifier qu’il n’avait rien physiquement, il n’était pas du genre à bouder l’infirmerie, allelouya au moins quelqu’un d’intelligent dans ce camp, il n’empêche que s’il avait décidé d’épater Reyna ou Octave, impossible de savoir à qui allait sa loyauté, il négligerait sa santé pour faire le malin. Je soupirai, j’étais entouré de gamin mais bon je les aimais bien quand même… bon sauf quand ils tournaient autour de Reyna mais c’était totalement différent, instinct protecteur, difficile d’y échapper.

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