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 Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]

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MessageSujet: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyMer 31 Déc - 0:03

Dael & Riley

Bonne année !


31 Décembre.

Depuis le bal de Noël, cette impression ne l’avait pas quitté. Danger, réflexion, souvenirs. Riley n’avait pas cessé de se remémorer cette sensation que quelque chose lui avait échappé durant cette fameuse soirée, au point que ça la dévorait la nuit. Elle avait été élevée auprès d’hommes qui avaient le métier dans le sang, et qui lui avait toujours dit de prendre garde aux intuitions. Que chaque détail avait son importance et qu’il était vital qu’elle sache regrouper les données entre elles. Mais voilà, les choses n’étaient pas toujours aussi simples, surtout lorsque les données en question se retrouvaient être bien mince. Finalement, le 28 Décembre, soit quelques jours à peine après ce bal, la jeune femme avait rejoint le camp des partisans afin de discuter avec Jayson de la possibilité d’obtenir une chambre sur place ou non. Bon, il fallait bien reconnaitre qu’elle ne venait pas souvent, et que ce n’était pas vraiment sa tasse de thé de faire partie de ce groupe. Oui, mais voilà, avoir sa chambre à New-York, lui éviterait de descendre à l’hôtel à chacune de ses visites, et ça, ça lui retirerait une épine du pied. Sans compter que le QG des partisans était caché aux yeux des humains, donc quiconque pourrait la croiser dans les ruelles de la ville et la reconnaitre comme étant de la méfia de Chicago, ne pourrait remonter jusqu’à son domicile pour la nuit. Autant dire qu’elle y gagnait sur plusieurs fronts. Donc, voilà, elle avait – après plus d’un an à travailler pour Gaïa pour de l’argent – fait le choix de dormir auprès de jeunes gens dont elle ne savait quasiment rien, et qui ne lui inspiraient pas vraiment confiance. C’était le cas de le dire. Mais n’y voyons rien de personnel là-dedans, elle est comme ça avec tout le monde.

La réunion fut assez courte, le garçon ayant accepté qu’elle s’établisse dans le second QG, les jours où elle serait là. Elle soupçonnait qu’il voyait là un moyen de la garder à l’œil, mais cela ne la dérangeait pas. Riley savait qu’elle pouvait s’échapper sans problème, et Jayson ne l’inquiétait pas le moins du monde. Il était tenace, retors, et assez intéressant dans sa manière de se battre, mais elle avait affronté plus coriace que lui. En remontant à la surface, après avoir quitté les archives, la jeune femme s’attarda un peu dans le Musée, flirtant avec la foule comme si elle n’était qu’une humaine lambda. C’était interssant parfois d’observer les familles interargir entre elles, comme des centaines de fourmis plus faibles les unes que les autres, qui ignorent tout de ce qui se cache autour d’elles. Riley était en train d’observer un couple d’un œil vaguement ennuyé, quand elle capta un mouvement non loin qui attira son regard. Avant qu’elle ne fronce les sourcils. Tournant la tête pour ne pas perdre la silhouette de vue, elle finit par écarquiller légèrement les yeux en comprenant qu’il s’agissait du garçon qui lui avait fait une réflexion sur son cul lors du bal. Et là, comme un flash, elle percuta enfin. Ce gars ! Bordel, ce gars était celui de l’immeuble ! Cela de sa mission. Qu’est-ce qu’il foutait là ? L’avait-il suivi ? D’où sortait-il ? Il donnait plutôt l’impression de vouloir quitter les lieux, comme s’il ne faisait qu’y passer, plutôt que de réellement visiter le musée. Alors, elle n’y tint plus. Instinctivement, elle se mit à marcher derrière lui, en silence, se fondant dans la masse sans difficultés.

Riley était plutôt discrète dans son genre, n’ayant aucune difficulté à se faire passer pour une fille sans histoires, et sans force particulière. Elle suivit le jeune homme à distance, jusqu’au soir, où il entra dans un hôtel. Là, elle inspira profondément, et pénétra les lieux à son tour, suffisamment près pour le voir prendre l’ascenseur, une carte magnétique à la main, mais trop tard pour pouvoir discerner de quelle chambre il s’agissait. Alors, elle revint. Plusieurs fois. Amassant les détails, les informations, tout ce qui pouvait l’aider à en savoir plus sur lui. Et force lui fut de constater que c’était plus compliqué qu’elle ne l’aurait cru. Même à l’hôtel, dans le système informatique, tout semblait brouillé. Son nom ? Oh oui, elle s’en souvenait. Mais c’était de chercher plus loin qui n’avait servi à rien. Dael, qu’il lui avait dit s’appeler. Et ça, elle ne l’oublierait pas. Riley avait payé un groom pour qu’il lui donne le numéro de la chambre, et observe les allées et venues de l’homme, histoire de connaître ses horaires, de restaurant, de spa – s’il y allait – ses demandes au service d’étage, et s’il avait de la compagnie parfois. Et puis, le moment fut venu. Parce que oui, s’il l’avait presque insulté en sous-entendant qu’elle ne savait pas prendre de risques, et ne faisait que dans la patience et la lenteur, Riley n’était pas tout à fait ainsi. Et ce soir, elle allait le lui prouver. Ne serait qu’en frappant à sa porte le soir du réveillon en se présentant d’un bref : « Service d’étage. Présent de l’hôtel pour le Réveillon du 31 » vêtue comme une employée d’étage, un plateau à la main gauche. Lorsqu’il lui ouvrit la porte, et la laissa entrer pour déposer le plateau – sur lequel était disposé des fraises en chocolat, son pêché mignon – elle lui offrit un signe de tête, et se déplaça vers la sortie. Ce ne fut qu’au moment où elle allait sortir qu’elle attaqua. D’un coup, elle lui envoya son coude en arrière, se retourna et le poussa contre le mur. Gestes simples, parce qu’elle savait qu’elle ne pouvait faire plus contre lui. Il était trop fort, et trop fin connaisseur au corps à corps pour qu’elle puisse tenir la distance. Néanmoins, elle n’était pas inapte à combattre, pas après des années et des années de son côté. Il était peut-être excellent, mais elle n’était pas mauvaise. Et ce ne fut que lorsqu’elle se retrouva face à lui, presque plaquée contre son corps, un flingue pointé devant son œil droit qu’elle esquissa un bref sourire sans joie. « Bonsoir Dael. Aussi métallique puisses-tu être, j’ai du mal à croire que ton œil se transforme lui aussi. Et derrière l’œil, il me semble qu’il y ait le cerveau, non ? » Son sourire mauvais s’étira à peine lorsqu’elle ajouta quelques mots : « Joyeux Réveillon, mon cher. »
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyMer 31 Déc - 4:40

Dael & Riley

Bonne année !


Pour la première fois de ma vie, je prenais du temps sans rien faire. J'avais vu quelque chose qui pourrait me plaire. Une femme. Une personne qui pourrait faire passer le temps et c'était ça dont j'avais besoin. De la compagnie pour le nouvel An. C'était tout simplement ça. Pas que j'accordais beaucoup d'importance à cette fête, juste que la solitude me pesait parfois et je savais très bien que c'était juste pour un moment. Que j'allais me lasser et qu'après, tout ça serait fini. Je voudrais arrêter. Et je voudrais faire en sorte que ce n'était pas rien. C'était à rien dans tout ça. C'était juste une femme parmi une autre. Je me souvenais très bien du bal. Je me souvenais encore de cette fille dont j'avais vu et dont j'étais aller faire mention qu'elle avait un beau derrière. Quoi, il fallait dire les vraies choses non? C'était pas ça que l'on se faisait enseigner non? Étant enfant, on se faisait dire de toujours dire la vérité comme ça, tout le monde serait content. Que mentir était mal. Mais moi, je n'avais pas eu droit à ce genre de réaction. Non, je n'avais pas eu droit à cette éducation. Mais je n'avais pas besoin de savoir que c'était ça que je devais faire. Et pour le moment, je passais lentement le temps. Je passais le temps alors que j'avais du boulot à faire. Charmer, la faire tomber dans le panneau. Et veiller au grain. Ce n'était pas une tâche bien difficile, mais ce n'était pas quelque chose que j'allais faire. Mais bien sûr, rien ne pouvait se passer trop facilement. Ce n'était pas quelque chose que je pensais réellement. Mais j'avais eu la fausse impression à un moment. Mais bien sûr, il fallait que je sente cette aura lorsque l'on me surveillait. Il fallait que je remarque un groom très peu discret qui tentait de me voir. Qui tentait de faire en sorte de pouvoir voir ce que je faisais. Et moi, j'embarquais dans son jeu. Pour savoir qui allait venir. Bien sûr, je m'amusais un peu avec la femme que j'avais réussi à charmer pour les prochains jours, histoire de me dégourdir un peu. Et voilà. C'était ça que je faisais. Et j'attendais mon heure. J'attendais le moment. Je ne quittai plus mes lames qui restaient toujours à mes poignets. Peu importe le moment. J'allais faire en sorte de tout conserver. Et c'était de ça que j'avais besoin. Et c'était de ça que j'allais me servir contre elle... ou bien lui. Cette personne qui me suivait et me faisait surveiller. J'avais assez vu et travaillé dans ma vie pour savoir quand on était suivi et c'était pas du tout. Mais j'attendais. Parce que je voulais savoir qui m'avait retrouvé. Surtout que j'avais utilisé mon nom d'emprunt. Mais bien entendu, rien ne restait secret.

Je trouvais ça vraiment étrange que j'ai droit au service de chambre en ce jour, mais j'allais ouvrir quand même. Pour voir une jeune femme à la porte comme la voix me l'avait annoncé. Et des fraises... au chocolat sur son plateau. Mais je n'avais pas eu le temps d'en prendre une. Parce que voilà, elle me plaqua contre le mur et me pointa son flingue sur l'oeil. Et bon, je devais avouer que ça pouvait réellement me casser les pieds. C'était juste une perte de temps. Et même ce qu'elle me disait, elle avait tort. Complètement tort de penser que j'allais me laisser faire.. .Vraiment quoi. Une perte de temps. Voilà qu'elle pensait à moi. Et je supposais que c'était quelqu'un que je pouvais connaître. J'avais fait mes recherches sur le sang que j'avais recueilli sur mon poignard et j'avais réussi à trouver que la fille a qui il appartenait se nommait Riley selon les papiers, ça avait été chiant de tout trouver, mais maintenant, je savais quoi faire avec les infos que je pouvais trouver. Et pour le moment,il y avait juste une femme qui connaissait mon vrai nom. Et comme j'avais vu son visage pendant mes recherches, je la reconnu sans soucis. « Bonsoir Riley. C'est une belle visite que tu me rends là. Je ne pensais pas que tu serais intéressée à me revoir de sitôt. Je t'ai manqué?» Je n'étais pas du tout stressé par ce qu'elle pouvait faire. Je la regardai fixement sans rien dire. Sans rien faire attendant mon temps et mon heure. Mais je savais que ce n'était pas tout à fait le moment. J'avais mes lames, mais je devais calculer mon temps. Je devais la convaincre de reculer un peu. Même si je pouvais piquer ses côtes un peu. Quoique... maintenant que j'y pensais, j'avais eu la chance de voir son derrière et il était sympa. Pourquoi pas la refaire celle-là? Allons, on pouvait bien se payer de sa tête. Et c'était pourquoi je posais mes mains sur ses fesses et la pinçai doucement pour la faire réagir. « Tu aurais envie de te détendre un peu ma chère? Je peux t'offrir ça. Si je me fies à ce que j'ai pu voir, le fait de me faire suivre t'a rendu brûlante de jalousie et tu veux avoir ton tour?» C'était ça ma vie. Je me foutais du reste. Mais je devais réagir.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyJeu 1 Jan - 21:52

Dael & Riley

Bonne année !


Connard. Ce gars était le connard qui l’avait foutu dans la merde lors de son expédition, et non content de s’être trouvé dans son chemin, de lui avoir donné des leçons, de lui avoir mis des bâtons dans les roues, il fallait qu’il lui fasse des réflexions au bal, et qu’elle le croise au Musée. Sérieusement, qu’est-ce qu’il foutait là d’ailleurs ? Et au bal ? On va pas lui dire qu’il était partisan, quand même ? Okay, Riley avait enregistré qu’il était un demi-dieu mais… Putain de merde. Son cœur rata un battement alors qu’elle additionnait deux et deux. Ce gars était un partisan. Un putain de partisan à la con. Combien de chances y avait-il pour qu’elle croise un partisan, et dans son monde, et dans le monde mythologique ? Avec des milliards de personnes sur Terre, il avait fallu qu’elle tombe sur lui. Dans sa gorge, montait un grondement dangereux, alors qu’elle trouvait que la vie se foutait bien de sa gueule sur ce coup-là, mais elle ne dit rien, se calmant peu à peu. Ses yeux étaient assombris par son désir de se venger, de lui faire comprendre que non, elle n’était pas une gamine, et que là, il était sérieusement dans la merde. Elle voulait lui faire ravaler son air suffisant, qu’il ne semblait même pas chercher à avoir. Comme s’il ne comprenait rien à ce que les gens pouvaient éprouver. Elle avait déjà remarqué ça lors de sa mission. Mais encore plus durant les jours qu’elle avait passé à l’observer. Ce gars était en marge de la société, comme perdu dans un monde où il semble pourtant à l’aise, mais où il semblerait qu’il y ait tout de même un blocage. Elle n’avait pas cherché à comprendre vraiment, parce que bon, sa vie, elle n’en avait rien à carrer à la base. Elle, elle voulait juste savoir ce qu’il savait sur elle, s’il la suivait, bref, pouvoir analyser le potentiel danger qu’il représentait. Parce que si oui, elle avait compris qu’il était dangereux, elle avait besoin de comprendre à quel point il l’était, pour pouvoir se défaire de cette menace. Soit en le tuant – et ça, c’était très tentant – soit en disparaissant, ce qui la ferait chier, mais aurait le mérite de laisser un demi-dieu en vie. Pas qu’elle ait un quota à respecter, mais bon, faut reconnaitre que c’est une partie de son existence diamétralement opposée à sa vie de tous les jours. Conciliée cette étrange sphère dans laquelle elle évoluait rarement, et le reste de la planète qui elle, semble normale, et bien… ça avait quelque chose de compliqué. Mais si ce gars lui foutait la paix et ne cherchait pas à lui nuire, s’il s’était trouvé là au mauvais endroit, au mauvais moment, Riley le lâcherait. Et ils ne se croiseraient plus jamais. Ce serait le deal. Maintenant, à voir si ce con allait comprendre et ne pas faire son malin, comme elle le sentait capable de le faire.

Mais à entendre ses premières paroles, elle avait de sérieux doutes. Déjà qu’il connaisse son prénom américain, et qu’il n’hésite pas à s’en servir, ça la faisait chier. Parce que cela signifiait qu’il l’avait obtenu autrement que grâce à son employeur pour la clef USB. En effet, elle s’était présentée à cet homme, comme étant Sasha, son nom de code pour ce genre d’affaires. Mais voilà, Dael avait utilisé Riley. Ce qui changeait donc la donne. Restant de marbre, alors que son cerveau tournait à plein régime, elle fronça les sourcils à sa question. « Un mec qui m’envoie des couteaux ne me manque pas. » Ce gars l’avait visée et touchée, donc non, il ne lui manquait pas. Mais elle ne pouvait pas nier qu’une partie d’elle aurait voulu se confronter à lui, se battre contre lui, et tester ses capacités. Parce que Riley cherchait toujours à mieux faire, à s’améliorer, à emmagasiner de nouvelles techniques et les peaufiner jusqu’à les maitriser parfaitement. Seulement, c’était impossible aujourd’hui. Le fixant droit dans les yeux, même si l’un des siens était obstrué par la vision rapprochée du canon de son flingue, Riley se demanda pourquoi il ne la craignait pas. Pas le moindre soupçon de peur ne trahissait son expression, pas le moindre doute, rien qui ne semblait montrer qu’il la prenait un tant soit peu au sérieux. C’était vexant quelque part. Mais elle se dit après coup que ça pouvait également être vu comme de la stupidité. Après tout, elle le tenait en joug, en visant une partie qu’il ne pouvait probablement pas rendre métallique. Ou de la folie. Cet homme pouvait tout simplement être fou, après tout. Qui sait. En cette soirée, elle n’avait pas le temps de voir si ses hypothèses s’avéraient justes. Pas que ce soit prévu au programme non plus d’ailleurs. Si elle avait choisi ce soir de réveillon, ce n’était pas sans raison. Il y avait bien moins de monde dans l’hôtel, pareil pour les employés, et ce gars avait une chambre qui donnait sur une rue où bientôt défileraient des centaines et des centaines de personnes. Parfait pour elle. Et pour s’échapper, s’il y avait besoin. Ce qui risquait de s’avérer vrai, tout compte fait.

Putain. Ce con venait de poser ses mains sur ses fesses, et en profitait pour palper. Son cul n’était pas une marchandise bordel ! Riley eut envie de tirer aussitôt, mais se retint à temps. Et cette fois, ne put empêcher le grondement de se faire entendre. « Lâche-moi, connard. » Violente. Dure. Directive. Ce gars allait devoir la lâcher, ou elle aurait des difficultés à retenir son index de presser la détente. Mais ce fut encore pire pour son self-control quand il en rajouta une couche. Ses yeux s’étrécirent dangereusement alors qu’elle sifflait : « Jalouse ? De quoi ? » Des pimbêches qu’il pourrait se ramener ? Elle n’en avait rien à foutre, elle. Tout ce qu’elle voulait, c’était le piéger, pour lui tirer les vers du nez. Ce qu’il pouvait bien baiser pendant son temps libre, ça ne la regardait pas. « Tape-toi ce que tu veux, j’en ai rien à carrer. » En temps normal – ou tout du moins, lorsqu’elle se trouve en famille – Riley parle avec mesure et calme. Politesse et distinction. Sinon, ça ferait belle lurette qu’elle aurait la marque de la bague de son père incrustée sous la chair de sa joue. Là, elle se laissait un peu aller, mais pas trop non plus. Sinon, le coup partirait, et ouais. Inspirant doucement, les yeux ne le quittant pas, Riley ne tremblait pas. Bien sûr, elle ne pourrait tenir cette position indéfiniment, mais pour l’instant, ça allait. Après, il serait toujours temps de se volatiliser, si besoin était. Elle avait d’ailleurs déjà remarqué, les coins d’ombre dans la pièce, qui lui suffirait pour s’échapper. Respirant avec calme, toujours, faisant ainsi refluer la colère de sentir qu’il ne la craint absolument pas, Riley garde un visage dur. « Que sais-tu de moi ? » En clair : es-tu une menace ?
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyVen 2 Jan - 21:37

Dael & Riley

Bonne année !


Oh, je savais que j'allais la faire réagir encore une fois. Pour son plus grand malheur, elle était prévisible. Pour son plus grand malheur à elle, mais certainement pas à moi. Parce que moi, ça ne faisait que rendre mon travail plus facile. Est-ce que j'ai déjà su ce qu'était la gentillesse? Oui sûrement, on le sait tous à un moment ou à un autre. Il suffisait de m'imaginer jeune garçon, haut comme trois pommes et qui avait des tonnes de soeurs adoptives. Mais bien entendu, ça faisait des années de ça. Et ce n'était plus le cas de ce que l'on pouvait faire et imaginer aujourd'hui vis-à-vis ma personne. Je n'avais plus de coeur. Je n'avais plus de gentillesse. Je n'étais plus un être humain. J'étais juste quelqu'un qui agissait et qui pensait. Tout simplement. Pour faire du mal autour de moi. Parce que je ne savais pas quoi faire d'autre. Je ne pouvais rien faire d'autre. J'étais un homme qui avait de la culture et seulement la connaissance et vivre selon les sept péchés capitaux. C'était ça ma vie et est-ce qu'elle le savait ça? Est-ce que cette fille savait de quoi ma vie était faite? Parce qu'elle n'avait rien pris en note. Elle ne savait rien. Elle n'avait que m'avoir fait suivre par un groom en pensant que je ne le verrais pas et que je m'en rendrais pas compte? C'était quoi cette blague? C'était quoi ce cirque sérieusement? Elle me prenait pour quoi? Un amateur? C'était juste une bonne blague. Je voulais lui faire comprendre qu'elle n'arriverait jamais à comprendre, elle ne saurait jamais ce à quoi elle se frottait. Elle ne savait pas ce à quoi elle pouvait faire face. Elle n'avait pas compris avant? Elle n'avait pas vu ce dont j'étais capable? Seul et sans explosif? C'était une bonne blague. Vraiment une bonne blague. Mais cette fois, je n'allais pas la laisser faire. J'allais lui montrer ce dont j'étais capable. J'allais lui prouver qu'elle avait tord de se jeter tête baissée dans la vengeance avec moi. Ce n'était pas quelque chose qu'il fallait faire avec moi. Et elle allait le regretter. Lentement. Mais pour le moment, j'allais jouer le jeu. J'allais faire en sorte qu'elle croit qu'elle allait gagner. Mais ce n'était pas ça du tout. Parce que la première chose qu'elle n'avait pas fait et qu'elle aurait du faire, c'était de vérifier si je n'étais pas armé. Chose qu'elle n'avait pas fait. Mais j'étais armé. Très armé.

Et un mec qui conserve ton sang, ça te manque pas non plus? Je voulais simplement te prouver que tu te frottais à plus fort que toi. Tu ne l'avais pas compris Riley? Tu n'avais pas vu que tu risquais plus que ma propre personne?» Elle ne se rendait pas compte. Elle comptait simplement sur son flingue qu'elle pointait sur ma tête. Elle n'avait pas compris que ma vie était très peu importante pour moi? Elle n'avait pas vu que je m'en foutais? C'était ridicule, mais tellement ridicule. C'était comme si elle me disait que je serais privé de chocolat. Est-ce que je me foutais du chocolat? Mais alors totalement. C'était presque impossible de lui en vouloir, elle ne me connaissait pas, mais elle n'avait pas compris ce que j'étais. Ses observations lui avaient rapporté rien et elle me faisait tellement pitié. Tellement pitié. Si seulement je pouvais la ressentir, mais manque de bol, je ne pouvais pas la ressentir. C'était tellement triste que je m'en foutais aussi réellement, mais bien entendu, ce n'était pas ça l'important. Pas pour le moment. Il suffisait d'attendre. Je pouvais la sentir bouillir de colère. Je pouvais la sentir presque venu au point d'exploser. Ce n'était pas facile de gérer la colère et je voulais lui montrer ça. Parce qu'elle n'aurait aucune chance vis-à-vis moi. Et ça, elle ne le savait pas encore, mais il le fallait bien. C'était quelque chose qu'il fallait qu'elle voit. Elle devait savoir. Tout. Absolument tout. Parce que c'était simplement une chose dont une femme comme elle devait se rendre compte qu'elle me sous-estimait. Réellement. « Tu n'aimes pas mes mains, gamine? Que c'est dommage, je connais plein de trucs qui t'aurait fait du bien. Vraiment, tout plein.» Je retirai lentement mes mains pour lui faire croire que je lui laissais la victoire. Oui, je jouais avec elle comme je pouvais le faire avec une illusion, mais elle ne savait pas à quoi s'attendre et ça se voyait. Si elle voulait réellement ma mort, elle aurait tiré depuis longtemps, ça me surprenait pourquoi elle ne l'avait pas fait encore. Et je dois avouer que ses répliqués étaient toutes aussi prévisible les unes que les autres. Bien entendu. Mais bon, il ne fallait pas se surprendre, c'était elle. Elle qui m'avait affreusement déçu auparavant. Parce que je m'attendais à mieux. « Oui, je dis que tu es jalouse parce que tu m'as fait suivre par le premier imbécile que tu as trouvé. Tu peux dire ce que tu veux Riley, mais tout ça, ça parle pour toi.» Oh, je savourais le moment. Je savourais clairement parce que la fin approchait. Lentement, mais sûrement et je savais que j'allais gagner. Oh oui, c'était évident que j'allais gagner et ça, elle ne semblait pas s'en rendre compte. « Ce que je sais sur toi? Tout simplement tout.» Je lui adressai un sourire mauvais avant de lui donner un coup de genou dans le ventre, la pousser durement contre le mur d'en face, assez pour que le choc de son poignet contre le mur lui fasse lâcher larme et l'immobilisai à l'aide de mon corps, laissant glisser une de mes lames sur sa gorge, pile sur sa carotide. Ah les joies de la biologie humaine. « Alors, nous allons recommencer, parce que sérieusement, tu ne vois pas à quoi tu te frottes. Est-ce que je dois t'expliquer ce qui va arriver si tu bouges? Non, tu le sais hein, tu le sais très bien. C'est amusant de voir que tu fais encore des erreurs de débutante... J'étais armé chérie. Etu tu n'as même pas vérifié. D'autant plus qu'un homme est plus fort physiquement qu'une femme. Tu perds ton temps avec moi si c'est pour ton identité. Si tu ne m'avais pas relancé le couteau, je ne saurai rien de toi. Mais ton sang a parlé.... Alors, que veux-tu réellement?»
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptySam 3 Jan - 0:51

Dael & Riley

Bonne année !


Ce gars était plus que dangereux, toutes les fibres de son corps le lui soufflaient. C’était intense, et elle se demandant dans quoi elle venait de s’engager en le mettant en joug comme ça. Mais elle avait agi sur un coup de tête, parce qu’il était nécessaire qu’elle gagne face à lui. Déjà lors de sa mission – la première qu’elle ait raté – et ensuite au bal, oui, il fallait qu’elle le maitrise, qu’elle lui montre qu’une femme, et elle en particulier, pouvait lui tenir tête et le mettre à mal. Riley en avait besoin, voulait le lui faire comprendre, et le mettre à terre. Parce qu’il était trop orgueilleux, trop confiant, et que ça la foutait en rogne de le voir comme ça, si présomptueux, tout en laissant sous-entendre que justement, ce n’était pas de la présomption mais juste un état de fait, comme s’il était proprement impossible qu’elle puisse le battre un jour. Et ça, c’était hors de question. Riley avait affronté toujours plus fort, pour s’améliorer, et elle ferait pareil avec ce mec aux talents inquiétants. Quand il répondit qu’il avait gardé son sang, elle sentit son cœur accélérer la cadence avant qu’elle ne se calme. C’était à prévoir après tout. Mais son sang était associé à son identité américaine, alors elle n’avait rien à craindre. Et puis même, un cinglé comme lui se foutait bien qu’elle puisse s’appeler Sasha en réalité, être russe, et porter l’étiquette de tueuse à gages. Oui, parce que vu son niveau, ils n’évoluaient pas vraiment dans les mêmes sphères. Et encore une fois, ça la faisait chier. En lui donnant encore davantage envie de le voir à genoux devant elle. « Tu n’es pas plus fort en cet instant, Dael. » Pas alors qu’elle le tenait devant elle, son flingue devant son œil. Non, elle le tenait fermement, prête à agir.

Mais force lui fut de constater que ce n’était pas suffisant. Parce qu’après lui avoir vanté les talents de ses mains, talents auxquels elle ne répondit rien parce qu’elle s’en foutait royalement, après lui avoir dit encore une fois qu’elle était jalouse – mais bordel, de quoi ? Elle valait bien mieux que les débiles qu’il se tapait – il sauta sur le fait qu’il savait tout d’elle. Riley ne réagit pas, parce qu’il s’agissait d’une pure provocation, et ça, elle avait été formée pour ne pas se laisser prendre au jeu. Donc oui, elle était concentrée sur lui, mais encore une fois, ce ne fut pas suffisant. Ce gars était rapide, putain. Il lui coupa le souffle d’un coup dans le ventre, et la plaqua contre le mur d’en face. Presque aussitôt, elle sentit une lame se placer contre sa gorge, faisant battre son cœur, avant qu’elle ne le calme une nouvelle fois. Ce n’était pas sa première situation de ce genre, et ce ne serait pas la dernière. Parce qu’elle n’avait pas prévu de mourir ce soir. Dael lui délivra tout une flopée de mots, et elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire amusé, et provocateur. « Donne-moi le moyen de te tuer, malgré ta carapace, alors. Fais ça pour moi, veux-tu. » Elle ironisait, le cherchait, parce qu’en vérité, elle avait vraiment cherché à savoir comment passer outre son pouvoir qui la faisait royalement chier. Donc, en arriver à l’œil était le moyen le plus simple qu’elle ait pu trouver. Et ça allait à la base, mais elle n’avait pas pensé qu’il prendrait le risque qu’elle tire en l’attaquant. Bordel, il n’avait pas d’instinct de survie, ou quoi ?

Il lui avait posé une question. Ce qu’elle voulait vraiment. C’était simple. Braquant son regard au sien, elle parla d’une voix où ne résonnait aucune peur. Il avait beau être plus fort qu’elle, elle avait souffert bien plus qu’il ne pouvait l’imaginer pour une fille qu’il trouvait faible. « La gamine voudrait savoir ce que tu sais sur elle, histoire de voir si elle doit te tuer tout de suite, ou pas. » Présomptueuse à son tour ? Mais tout à fait. Sauf qu’elle n’avait pas dit son dernier mot, et qu’elle ne lachait rien. Tant qu’elle restait en vie, elle avait en tête qu’il était possible de changer la donne et de retourner la situation à son avantage. Ce qu’elle avait prévu. Riley avait été torturée, tailladée, brûlée, asphyxiée et surtout on avait testé son moral encore et encore. Alors qu’il la tienne sous sa lame, juste à la porte de la mort, elle s’en foutait. Parce que s’il avait posé une question, c’est qu’il voulait une réponse. Un mec comme lui, quand il veut tuer, il agit, il ne pose pas des questions. Parce qu’il semblait tout ce qu’il y a de plus ordonné, de plus organisé, determiné. Peut-être même qu’elle avait piqué sa curiosité, qui sait. Après tout, il avait bien cherché à savoir si elle était jalouse sous le couvert de dire franchement qu’elle l’était. Oui, cela devait être une provocation pour deviner si elle l’avait été ou non. Même si cette idée lui semblait folle. Elle ne le voyait pas comme ça, non, elle le voyait comme un adversaire à affronter, à qui montrer et prouver qu’elle valait le coup, qu’elle pouvait le mettre à terre et le regarder de haut. Et ça arriverait, elle se le promettait. Tant qu’elle serait en vie, elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour parvenir à cette image. Lui, à genoux devant elle. Peu importe qu’il la fixe alors avec colère ou non, parce qu’elle aurait atteint ce qu’elle souhaitait. Et ça lui ferait plus que du bien. Même, elle serait capable de le laisser libre, juste pour avoir la satisfaction d’avoir fait plier un mec tel que lui. Bingo, quoi.
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptySam 3 Jan - 7:25

Dael & Riley

Bonne année !


Est-ce que je m'amusais? Qu'est-ce qu'était réellement l'amusement dans tout ça? C'était quoi l'amusement, c'était ça que je pouvais me demander. C'était quoi l'amusement au juste? Ce que je pouvais ressentir? Je ne ressentais rien pourtant. Tout ce que je pouvais faire, c'était parce que je voulais simplement le faire. Tout simplement. Et parce que ça avait de la logique. C'était tout simplement une chose que je devais faire. Parce que j'avais besoin de le faire. Parce que je ne savais pas quoi faire d'autre parce que j'étais un homme handicapé des sentiments. Et voilà quoi. C'était ça le problème. Le problème avec lequel je devais vivre avec pour le restant de mes jours parce que je savais que j'étais fou. Complètement fou. Et dingue. Sans aucun sens d'humanité en ce monde. Et c'était ça ma vie. Et voilà ce que j'allais faire. J'allais lui faire voir qu'elle devait prendre conscience des forces et des faiblesses de son adversaire. Je devais lui faire prendre conscience que j'étais peut-être le plus fort, mais qu'elle était en mesure de me battre. Que tout le monde avait une chance, mais qu'il fallait la saisir. Et c'était ça son problème, elle se contentait d'agir sans réfléchir. Et ce n'était pas ça le problème, non, le problème, c'était le fait que je voulais lui faire prendre conscience que j'étais pas immortel, que je n'étais pas un homme super fort et imbattable. C'était tout simplement ça. Et je ne savais pas pourquoi je le faisais à la base. C'était ça le pire. Je ne savais pas ce que je pouvais faire dans tout ça. Et pourquoi je voulais lui faire comprendre. Je n'avais aucun compte à lui rendre. Aucun compte. Et je voulais faire ça, je voulais lui faire ouvrir les yeux parce que ce n'était pas quelque chose qui était une chose facile à faire, mais qui devait se faire dans son cas. Mais est-ce que c'était réellement à moi de le faire alors qu'elle avait clairement prévu de me tuer auparavant? Qu'elle pointait son flingue sur mon oeil, près à me faire éclater la tête sans remord ni pitié? Je ne pensais pas non que ce n'était pas à moi, mais ça ne m'avait pas empêcher d'agir. Est-ce que j'avais peur de la mort? Pas le moindre du monde, je savais que je n'avais rien à craindre de tout ça. Parce que le pire qui pouvait m'arriver, c'était que je ne pourrais pas me venger. Le reste, ce n'était qu'une chose parmi tant d'autres qui se devaient d'arriver à un moment. Tout simplement. Et moi... moi, ce que je pouvais être et ce que je pouvais faire, elle n'avait pas compris encore ce que j'étais. Un psychopathe.


« Ma force, je la prend dans le fait que je me fous de mourir Riley. Et pour tout te dire, je peux mourir. De bien des façons, mais je sais aussi que mon heure n'est pas venue et je sais aussi que tu auras des comptes à rendre pour avoir tuer un partisan. Serais-tu prête à y faire face? Sérieusement, est-ce que tu pourrais y faire face ou bien fuirais-tu encore une fois comme pour ta mission.» Je parlais d'un ton doucereux, la regardant fixement sans retirer ma lame de sa gorge. Je voulais la voir gérer la pression, je voulais la voir gérer le stress et pour ma foi, ça au moins, elle l'avait appris. Ça pouvait faire changement de tout ce que je pouvais avoir vu auparavant et c'était ma foi surprenant, mais bien sûr, il ne fallait pas lui dire sinon elle allait encore se fâcher et là, ça ne serait pas la vie facile. Cette fille était une bombe à retardement avec moi, une bombe que je m'amusais à remonter un peu plus pour qu'elle explose. J'adorais voir la colère chez les gens, je trouvais ça comme un des plus beaux sentiments que l'on pouvait avoir. Et je rêvais parfois de l'avoir. Mais je savais aussi que je ne l'aurai jamais parce que l'on m'avait retirer ça. De mon autre main, je caressai doucement sa joue, faisait bien attention pour ne pas lui faire du mal alors que ma lame appuyait très légèrement sur sa gorge. En bref, si elle avançait, elle se tuait elle-même. Je n'avais pas l'intention de lui faire du mal, pas plus que je pouvais lui en avoir fait quelques instants auparavant, mais ça n'empêchait pas, qu'elle ne le savait pas. « Je te l'ai dit que je savais tout. Prénom, nom de famille, date de naissance, origine, compte de banque, etc. Oh, au fait, c'est un très beau pays la Russie. J'y suis allé à un moment. T'en fais pas petite partisane, je ne dirais rien, parce que ses informations me servent à rien si ce n'est pas contre toi que je m'en sers. Et puis de toute façon, il serait stupide de te faire du mal non? Alors que nous sommes dans le même camp» Mon but n'avait jamais été de la tuer. Jamais. Tout ce que je voulais, c'était de me divertir. Lui faire mal peut-être, mais pas la tuer. Parce que la douleur était la meilleure façon d'apprendre. D'un coup, je rengainai ma lame et posai mes mains de chaque côté de sa tête pour mieux m'appuyer vers le mur et de ce fait contre elle pour la regarder avec attention. La détailler du regard. « Je sais que tu en meurs d'envie chérie. Laisse-toi tenter aller.» Je bottai le flingue un peu plus loin à l'aide de mon pied avant de poser mes lèvres sur les siennes et de l'embrasser sauvagement. La douceur était un principe inconnu chez moi. Et puis, elle était libre de faire ce qu'elle veut. Pour le moment, je voulais lui faire voir que je pouvais m'amuser avec elle. Autant que je le voulais. Comme pouvais le prouver mes mains qui étaient maintenant descendues et qui étaient sur ses hanches. Attendant juste un petit mouvement de sa part pour continuer.
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyLun 5 Jan - 1:06

Dael & Riley

Bonne année !


On lui avait appris à ne pas craindre la Mort. A ne pas la chercher, certes, mais à ne pas en avoir peur. Parce qu’elle se trouve à tous les coins de rue, et qu’en chaque instant, elle peut menacer de souffler votre vie comme s’il n’y avait là, qu’un grain de poussière à balayer. Ce qui était vrai au fond. Peu importe nos capacités, notre intelligence ou notre savoir-faire, une vie reste une vie, et face à la Mort, nous sommes tous égaux. Pas de faux semblants, pas d’entourloupe, on ne peut lui sourire pour l’amadouer et quémander quelques instants de plus. Même les demi-dieux sont concernés par la mort, parce que Thanatos ne libère pas plus les enfants de ses pairs qu’il ne le fait pour les humains. Ainsi va la vie, et sa fin, ou sa continuité, c’est au choix du conteur. A ses yeux, une fois qu’on est mort, on est mort, point. Il n’y a pas à viser autre chose, et espérer qu’il y ait une deuxième chance. Si notre cœur et notre cerveau ne s’animent pas dans un même ensemble harmonieux, c’est qu’il en est fini de nous et qu’il faut tourner la page. Pour fermer le livre. Point. Mais elle savait bien qu’il n’en allait pas de même dans les esprits de tout le monde. Oh, elle se doutait que Dael se foutait bien de ces conneries. Jeter un coup d’œil au visage du jeune homme suffisait à lui faire saisir que la notion de religion lui était probablement approximative, et qu’il n’était pas du genre à se fier à ce genre de théories nébuleuses pour des gens comme eux. Oui, elle se comptait dans le même panier que lui pour ce thème, même si, évidemment, elle reconnaissait qu’il était plus puissant. Oh, il ne le serait pas toujours. Riley avait prévu encore et toujours de le mettre à terre et ce n’était certainement pas parce qu’il la tenait plaquée contre un mur, son corps contre le sien, et sa lame sous sa gorge tendre qu’elle allait baissée les bras. Elle avait pensé qu’il ne la tuerait pas maintenant, parce qu’il l’aurait alors fait plus tôt, et elle n’en démordait pas.

« Des comptes à rendre pour avoir tué un partisan ? » Elle ricana légèrement, se coupant finement la peau au passage, avant de braquer ses yeux perçants dans ceux, attentifs de Dael. « Parce qu’il y a quelqu’un avec qui tu t’entends bien chez les partisans ? » Ironie mordante, aisément détectable. Un homme comme lui ne doutait pas du tout l’impression de tenir à qui que ce soit, et elle imaginait fort bien qu’il puisse laisser quiconque chez les partisans mourir, sans en éprouver ni remord, ni regret. Alors quoi ? Elle devrait des comptes à qui, hein ? Franchement, n’abusons pas. S’il était bien partisan donc, son parent divin ne viendrait pas à elle, et Jayson non plus. Déjà parce qu’elle était plus puissante que lui, et ensuite, parce que c’était lui qui était venu la chercher la première fois. Alors, affrontant le regard du demi-dieu, Riley n’en démordait pas. Non, elle ne craignait aucune vengeance de qui que ce soit, et de toute façon, s’il fallait quitter les partisans pour pouvoir suivre son bout de chemin, et faire ce qui lui plait – totalement ce qui lui plait – elle le ferait sans hésiter. Dael l’avait humiliée, et elle ne laisserait pas les choses se passer de la même manière en cette soirée de réveillon. Dehors, d’ailleurs, des bruits de klaxon résonnaient parfois, signe que la soirée avait commencé pour bon nombre d’humains. Pour sa part, elle n’en avait cure. Une année de plus ou de moins, rien de tout cela n’avait de réel importance. Si ce n’est pour prouver que le temps semble passer plus vite qu’on ne le pense. Images de vieillesse, que de se dire cela.

Quand il caressa sa joue, elle frémit légèrement et s’en voulut aussitôt. Pinçant les lèvres, elle se retenait de bouger, et de lui mordre la main, comme ce chien le méritait. La garder plaquée ? Maitrisée ? Oh bordel, ça n’allait pas durer. Elle ne lui laisserait pas ce plaisir ! Il parla encore une fois, et son regard s’étrécit alors qu’il énonçait tout ce qu’il savait sur elle. Bien, apparemment les devoirs avaient été faits. Soit, elle ne pouvait plus rien cacher, alors il ne lui restait donc qu’à le tuer. En expliquant tout cela, il venait de dévoiler une autre de ses cartes, celle indiquant qu’il avait accès à des informations top secrètes, ce qui faisait réfléchir la jeune à plein régime. Cela indiquait également qu’il devenait plus que gênant pour sa famille et elle, et qu’on ne lui pardonnerait pas que sa couverture soit foutue. Pour son père mais aussi, son grand-père, elle devait respecter l’honneur de la famille et détruire cet ennemi qui se plantait devant eux. Parce que oui, si on touchait à Riley, on touchait à Sasha et donc au reste des membres de son clan. Encore heureux qu’elle ait pu cacher ses blessures la dernière fois, ou son père aurait été capable de la séquestrer jusqu’à ce qu’elle avoue qui en était le coupable. Et pour le coup, quand son père avait quelque chose en tête, elle le craignait un peu. Voire plus que ce gars, en fait. « Nous ne sommes pas dans le même camp » cracha-t-elle. Partisans ? Etiquette de merde, oui. Elle travaillait pour l’argent, et seulement pour ça. Après, que ces gamins s’amusent à prendre la vie des grecs et des romains, sous le couvert de détruire leurs parents à tous, qu’ils fassent ce qu’ils leur chantent. De toutes façons, les grecs et les romains étaient pareils au fond. Mais non, elle ne ferait pas parti du même camp que ce fou dangereux. Et parce qu’elle était énervée, son sang se mit à chauffer un peu plus encore.

Du coup, lorsqu’il s’octroya le droit d’atteindre ses lèvres, en posant ses mains sur ses hanches, Riley vit rouge. Putain de merde ! Il lui faisait quoi là ? Il allait pas lui dire qu’elle l’excitait quand même ? Elle était là pour le tuer bon sang ! Tiens, autant le lui rappeler, tant qu’on y est. Une petite piqure de rappel ne lui ferait apparemment pas de mal. Le laissant l’embrasser deux secondes, trop surprise pour réagir, Riley finit par lui foutre un coup de genou dans les parties, avant de le tacler à la cheville, histoire qu’il tombe en arrière. Elle suivit sa descente du regard, une lueur de jouissance dans les prunelles, sans bouger un seul instant. Bien droite à côté de lui. Sa voix, fière, et moqueuse, résonna ensuite dans la grande chambre d’hôtel. « Ça t’arrive souvent d’embrasser les personnes qui veulent te tuer ? » Une fois cette phrase prononcée, elle se lança sur son arme à feu, à quelques mètres de là dans l’optique de s’en saisir, de se retourner et de lui tirer dessus.
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyDim 11 Jan - 23:13

Dael & Riley

Bonne année !


Qu'est-ce qu'elle était prévisible. Je pouvais tout prévoir. Je pouvais tout décider et tout contrôler. Il était tellement simple de savoir ce qu'elle allait faire que je pouvais tout faire ce que je voulais. Et bien sûr, j'avais fait en sorte de prendre des précautions et ce n'était pas tout à fait ce que je pensais tout le temps, mais bon, je faisais des efforts pour faire en sorte que tout soit parfaitement calculé. Le tout à lettre. Je savais que je devais faire des efforts, je savais que je devais faire atteion, mais à force de se faire prendre, on apprenait et je faisais de mon mieux pour ne pas me faire avoir, pour ne pas me faire surprendre parce que je n'étais pas en position de rebondir après me faire surprendre.J 'avais tout appris ce que je devais apprendre et c'était ça l'important. C'était ça que je savais qui m'aiderait à agir et qui ferait en sorte que je sois le meilleur et qui ferait en sorte que je sois l'homme le plus fort. Je devais montrer ma force et m'asseoir dessus sans montrer mes faiblesses. C'était ça que je devais faire et je savais aussi que je devais faire très attention parce que je ne voudrais pas me faire avoir. Et que le principe de force était un principe très précaire qui menaçait de me tomber dessus à tout moment. Mais je ne me laisserais pas faire. Non, je n'allais pas me laisser abattre. C'était moi qui avait les cartes en main et je ferais tout pour ne pas perdre mon avance. Elle n'avait pas encore compris qui j'étais et j'allais jouer sur ça. Encore et encore jusqu'à ce qu'elle sache. Puis, je changerais de stratégie. Mais pourquoi changer maintenant une recette gagnante alors que ça n'en valait pas la peine? Elle ne comprenait pas et moi si seulement je pouvais rire. Si seulement ce truc pouvait se déclencher en moi, ça me ferait du bien, je pourrais comprendre les gens. Je pourrais comprendre le reste. Je pourrais savoir... Et ça me ferait du bien. Mais ça ne voulait pas dire que je ne pourrais pas le faire. Ça ne pourrait pas dire que je ne serais pas capable de comprendre. Et bien, j'allais tout faire pour que ce soit en un seul morceau. J'allais tout faire pour être le maître. Et gagner. Et je n'allais pas lui montrer que je pouvais être imprévisible tout de suite parce que sinon, ça deviendrait trop facile. Non, il fallait qu'elle pense m'avoir compris pour qu'ensuite, je lui glisse entre les doigts pour mieux frapper par la suite. C'était ça la stratégie. C'était ça qui ferait en sorte que je pourrais continuer à jouer et a avancer. C'était ça que je devais faire. Tout simplement. Parce que je le devais de le faire. Un pas à la fois. Et tout irait bien. Tout serait pour le mieux. Et je pouvais dire que ça ne voulait pas dire que je ne pourrais pas avancer. Non, je ferais de mon mieux pour qu'elle soit à genoux devant moi. Et que je sois le maître.

« Je suis le protecteur de Morgane, Asher est... mon ami... Pourrais-tu en dire autant où tu te contentes d'être la compagne de certains pour les nuits froides?» Si elle pensait que je ne savais rien. Je discutai avec Asher, enfin une manière de parler et quand ce n'était pas lui qui disait un truc je finissais par le savoir de toute manière. C'était le seul que je pouvais dire qu'il était mon ami et je faisais tout en sorte pour le garder. Je ne disais pas que c'était la meilleure façon de garder mon seul et unique ami, mais je tentais quelque chose. Et puis il me connaissait. Ça ne voulait pas dire que ça allait marcher, mais bon vaut mieux agir que de rester assis à ne rien faire et regarder tout simplement. Elle pensait peut-être que je me foutais d'elle lorsque je disais des trucs comme ça ,elle pensait sûrement que je tentais d'avoir le dernier mot, mais en fait, je lui faisais ouvrir les yeux parce qu'elle ne voyait pas qu'elle ne pensait pas à tout. Nous étions dans le même camp. Nous avions peut-être les mêmes buts. Mais ça ne voulait pas dire que ça allait marcher. Non, ça ne voulait pas dire que ça allait fonctionner. Et moi, je savais bien que ce n'était le plus important. Le plus important en fait était de... faire le point. Et mettre un but unique et précis. Et ce que je voulais pour le moment, c'était lui montrer qu'elle perdait. Encore. « Oh si nous sommes dans le même camp. Nous combattons sous la même bannière, mais peut-être pas pour les mêmes buts, qui sait. Tu ne sais rien de moi, tout comme j'ignore quel a été ton but de venir ici. Mais si ça peut t'aider, je suis fils d'Arès. Au cas où ça t'intéresserait.» Qu'est-ce que ça pourrait bien faire que je le dise ou pas? C'était de notoriété presque publique de toute façon et je faisais ce que je veux. Il n'y avait que nous deux dans cette pièce de toute façon et personne pour nous entendre. Alors quoi? Alors quoi dites-moi? Est-ce que je venais de ruiner un secret? Oh non. Juste dévoiler un peu plus de ma personne pour qu'elle voit. Elle devait ouvrir ses yeux. Parce pour le moment, elle voyait que par les émotions. Que par ça. Bien sûr, je devais m'attendre qu'elle réagisse, qui ne le ferait pas alors que j'étais clairement en train de la provoquer. Le coup dans les parties, seigneur, les femmes ne se lasseront jamais de ça? C'est pas pour rien que l'on peut acheter pour un prix dérisoire des protections dans des magasins pour ça. Et j'en portais une qui me quittait jamais. Du coup, le seul effet que ça eu, c'est qu'elle frappa la protection, secouant ma personne par le fait même, mais ne faisait pas vraiment mal. Plus de bruit et de peur que de mal. Pour elle, elle devrait avoir un hématome demain qui sait. Et puis là, pouf sur le dos. Elle voulait avoir le dessus? Ça me dérangeait pas de rester en-dessous. « T'imagines même pas à quel point chérie». Je me redressais prestement et... je sortis un couteau de mes poches, la visant droit au coeur, un petit mouvement et lancer serait accompli alors qu'elle ramassait son arme. Je savais viser. Mais j'attendais de voir. « Dis-moi, tu cherches vengeance pour quelle raison au juste? Parce que la liste est longue tu sais, faudrait faire la queue. Sinon, si tu penses pouvoir me tuer, tu perds ton temps. Tu sais très bien que je peux protéger ma propre personne mieux que tu ne peux le faire...Alors pourquoi pas mettre ta haine ridicule de côté?» Autant bien le dire, à force de se menacer, on allait finir en mode bête assoiffée, mais pas assoiffée de sang non. D'une chose que l'être humain se servait depuis des millions d'années. Et ce que je venais de commencer avec elle. Bienvenue dans le monde des grands et où le sexe fait sa loi.
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyMer 14 Jan - 20:47

Dael & Riley

Bonne année !


La coupure au cou qu’elle s’était faite en riant alors qu’il la tenait en joug, la brûlait un peu, mais elle n’en avait cure. Ce n’était qu’un détail sans importance. Non, son attention était concentrée sur lui, et entièrement sur lui. Le brouhaha à l’extérieur, causé par la foule qui s’amassait pour le réveillon, n’était qu’une broutille également. Rien de vraiment notable, comparé à cette puissance faite homme, à laquelle elle devait faire face. A aucun moment, Riley ne s’était dit qu’elle pourrait mourir là, comme une pauvre victime à la fois faible et inapte à se battre. Parce qu’elle n’avait pas été élevée pour se dire ce genre de choses et pour partir défaitiste. Faire montre de négativité, ne faisait qu’accentuer le risque de faire une erreur, ce qui représenterait qu’un cycle sans fin. Ou si, la fin serait la mort dans cette situation, ce qui n’aiderait en rien son affaire, pour le coup. Alors non, elle ne prévoyait pas de mourir, pas ici, pas maintenant, et s’il fallait tout donner, tout confronter à cet homme-soldat, elle le ferait. Ce serait difficile, mais elle pouvait le faire, oui, elle le pouvait. Hors de question que ce… Ce Dael ne l’emmène dans la tombe. Elle ne se rendrait pas sans se battre, ça, c’était une chose certaine. Le regard flamboyant d’une nouvelle flamme de détermination, Riley redressa légèrement le menton, ne le quittant pas des yeux. Sa main avait récupéré l’arme, et c’était tout ce qui comptait. Un silencieux était incorporé au canon, ce qui serait bien plus utile qu’un bazooka dans le genre de contexte dans lequel ils se trouvaient tous les deux. Ce n’était pas de puissance dont elle avait besoin. Bon, si, mais pas que. Parce qu’avoir de la puissance, mais pas de moyen de s’en sortir ensuite, tout simplement parce qu’on aurait rameuté tous les agents de sécurité de l’hôtel, ça ne servait pas à grand-chose.

En même temps, elle réfléchissait à ce qu’il avait dit. Il connaissait Morgane et Asher, et avait clairement sous-entendu qu’elle écartait les cuisses pour certains d’entre eux. Manque de pot, elle ne faisait ça que pour Asher, et encore, c’était occasionnel. Parce qu’il faut bien reconnaitre qu’elle n’était pas souvent au QG, et qu’en dehors de cet endroit, il était difficile de rencontrer Ash. Alors bon, elle pouvait bien se taper le premier mec venu, ça lui allait tout autant, si ce n’est plus, parfois. Navrée Asher. Ensuite, il avait affirmé qu’ils étaient tous deux du même camp, avant de lui annoncer qu’il était fils d’Arès. Et bien quoi ? Elle devait se présenter aussi peut-être ? De toute façon, il savait déjà tout d’elle, alors à quoi ça servirait franchement ? Il n’avait qu’à relire ses jolies petites notes s’il voulait se rappeler son parent divin, tiens. Ça lui ferait les pieds. Ce qui lui faisait étrange, c’est qu’il avait donné l’impression d’avoir aimé qu’elle se trouve au-dessus de lui. C’était proprement inacceptable. Parce que c’était un peu comme s’il lui disait qu’elle n’était intéressante que pour baiser, et qu’elle n’était aucunement digne d’intérêt. Pire, qu’il n’était même capable de la voir comme une menace, tant elle paraissait ridicule à ses yeux. Et franchement, pour une fille comme Riley, se dire qu’elle n’était rien de plus qu’une fille bonne pour un coup d’un soir, et pour laquelle on ne se mettrait même pas au-dessus, franchement, ça fait un peu chier.

Là, la main droite dressée en avant, tenant son arme à feu, la jeune femme lui faisait presque face. Elle était à genoux, le bras tendu, le regard sombre et ferme, alors qu’il tenait son couteau à la main, prêt à le lancer sur elle. A présent, il était question de savoir qui pouvait être le plus rapide des deux. Joli défi. Est-ce qu’elle était en mesure de le relever ? Evidemment. Est-ce qu’elle pouvait perdre, Oui, c’est possible. Mais si elle pensait à ce genre de choses maintenant, jamais elle n’avancerait. Et chaque fois qu’elle rencontrerait ce gars, ou toute autre personne qui lui semblerait plus forte qu’elle, Riley se détournerait. Faible. Donc non, elle refusait de reculer aujourd’hui, et si elle se retrouvait avec un couteau en pleine poitrine, et bien soit, mais on ne la taxerait pas de lâcheté. « Je m’en fous des autres. Aujourd’hui, tu es à moi. Ils n’auront qu’à prendre leur tour. » La voix était basse, grondante, et elle ne cillait pas une seule seconde. La tension était palpable dans l’atmosphère et tous les deux ne se quittaient pas des yeux. L’espace d’un instant, sans savoir pourquoi, elle se rappela ce que ça faisait d’être au-dessus, et aussitôt qu’elle eut cette pensée, Riley fronça les sourcils et durcit son regard. Hors de question. Elle le buterait pour l’avoir fait foiré sa mission, pour avoir été sur son chemin, et pour la prendre pour une misérable indigne d’intérêt. Alors elle attaqua. Plaçant son bras gauche devant son cœur, elle tira de la main droite. Trois fois dans la poitrine de cet homme. Et puis, elle roula au sol, pour éviter le coup. Avait-elle déjà été touchée ? Soit c’était le cas, et c’était grave, auquel cas elle était à terre, soit ce n’était pas grave, et elle se redressait pour l’attaquer encore. Soit, elle n’avait pas été touchée, et encore une fois, elle lui fonçait dessus l’arme à la main pour le frapper au visage avec. Laquelle de ces trois situations ? Bonne question.
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyDim 25 Jan - 17:35

Dael & Riley

Bonne année !


Je ne faisais que jouer avec elle. De la provoquer. De tout faire pour être en position de force, mais parfois, je ne me rendais pas compte que je pouvais jouer avec le feu. Réellement, je jouais avec le feu. Ça ne faisait pas attention, mais je savais que je devais faire attention, mais parfois, la prudence n'était pas ma tasse de thé. Le souci avec le fait de la provoquer, de la chercher jusque dans les tréfonds de son être, oui je pouvais attiser sa colère, mais la colère rendait aussi imprévisible qu'une tempête. Et bien que je m'y connaissais en tempête, bien que je pouvais m'y connaître, j'en étais une moi-même. Mais j'avais appris à me contrôler. J'avais appris à savoir quoi faire quand il le fallait et quoi faire lorsqu'il fallait que je me retienne. La colère était quelque chose de dévastateur. Il s'agissait de l'ouragan intérieur dont j'étais toujours prisonnier. Il s'agissait toujours de l'homme que je pensais que je pourrais combattre en affichant un air détaché, un air neutre, une tempête de l'intérieur. Quelque chose que l'on ne pourrait pas voir. Quelque chose qui pourrait vaincre tout et tous. Quelque chose dont j'aurai le contrôle. Mais j'étais comme le diable et rien ne pouvait le retenir d'être le mal. Je ne pouvais pas un être bon. J'étais sous les vices de la Damnation. J'étais réellement un homme maudit. Je le savais même sans avoir de marque sur moi pour l'attester. Au fond de ce qui restait de mon coeur. Au fond de ma propre personne, ce que je pouvais être, tout ce que je pouvais être, cette enveloppe humaine que je ne pouvais pas connaître, cette enveloppe que j'avais appris a vivre avec, sous les marques des la torture et des coups, je devais l'utiliser. Et je savais que peut-être, je ne faisais pas toujours les bons choix, mais le meilleur que je pouvais avoir fait avait été de me joindre aux partisans. Peut-être que cette fille était un avertissement que je n'étais pas assez présent là? Est-ce que ça voulait dire que je pouvais faire quelque chose qui n'était pas demandé? Je voulais savoir tout. Tout savoir parce que j'avais besoin de tout savoir pour mieux savoir comment réagir à mon environnement, je ne pouvais pas laisser ça comme ça. Je ne pouvais pas faire en sorte que mes connaissances soient moindres parce que je ne pourrais pas survivre, je ne pourrais pas rester en vie. Il s'agissait là de mon système de défense. Ce que les autres pouvaient avoir et moi que je n'avais pas parce que je n'avais pas les capacités et les ressources pour vivre comme les autres. Est-ce qu'un jour je pourrais être un homme normal et vivre des choses que je tentais de comprendre? L'amour, la joie, l'amitié dans ses plus belles formes? J'en savais rien, je cherchais cette réponse sans pouvoir la trouver réellement. Je savais que j'avais besoin de continuer, de trouver le repos du scientifique, c'était comme ça que je pouvais le dire, mais pour le moment, j'étais encore et toujours dans une impasse. Donc, je faisais ce que je pouvais faire le mieux. Supposer, provoquer et observer. Pour mieux attaquer ensuite.

« Allons chérie, tu fais déjà la possessive alors que nous avons rien échanger d'autre qu'un baiser? Je suis tellement ton genre, c'est ça?» La colère la brûlait tellement. Je savais que pour cette fois-ci, je pouvais lui laisser cette manche. Je n'avais pas de souci à faire ça de toute façon, quoique je savais que j'allais m'en sortir blesser. Et maintenant, je réfléchissais. Est-ce que lui laisser cette manche lui ferait réellement du bien? Est-ce qu'elle se calmerait? Je n'en savais rien, elle semblait complètement aveuglé, mais je savais qu'elle n'était pas stupide au point de penser que même si je serais à terre, elle me penserait hors jeu, donc je ne pouvais pas faire quelque chose qui impliquerait que je devais faire le coup de la surprise et que je me relève. Et si je lançais mon couteau, je pouvais la blesser aussi, mais curieusement, je n'avais pas envie de faire ça, je n'avais pas envie de voir son sang encore une fois, surtout que j'en avais plus vraiment besoin, ce n'était même pas le même groupe sanguin que moi, donc qu'est-ce que ça pouvait bien faire que je la blesse encore? Ce soir, j'avais envie de jouer, mais elle avait son pistolet, ça me faisait juste un peu chier quoi. Juste un peu. Parce que je ne pouvais pas rien faire contre. Sinon me transformer en métal encore une fois et me retrouver éreinté et ce sans savoir si mon pouvoir aller fonctionner. Et qu'elle aille au diable hein? Elle ne savait rien de rien. Qu'elle fasse ce qu'elle veule. Je pouvais avoir une chance, mais ça ne voulait pas dire que j'allais réussir. Il y avait une petite faille. Qui sait. Un scénario auquel personne n'aurait penser. Et que moi, je pourrais trouver. Parce que je n'étais pas un idiot non plus... Et faute d'avoir un homme de métal... je pouvais être retord. Et j'avais compris la leçon lorsqu'elle avait commencé à me faire suivre. J'avais compris ce qu'il fallait faire.. Et me protéger. Mais ne pas juste se fier à soi-même mais bien à des objets. Ce que je pouvais avoir fait? Me confectionner un gilet pare-balle, mi bronze céleste, j'avais volé quelques ressources chez les partisans et mi kevlar. J'arrêterai toutes les balles. Mais je pouvais me la jouer mort. Et c'est ce que je fis. J'entendis les trois coups. Je laissai ma main lâcher le couteau, de toute façon, il fallait bien le tenter, je pouvais la leurrer et j'avais mes lames. Je pouvais m'en servir. Je me laissai basculer en arrière et tombait sur le sol. Les yeux clos et attendit. On m'avait appris à réduire l'oxygène que je pouvais avoir besoin. Et de faire le mort. Et cette leçon que j'appliquai. Je me fiais juste à mes oreilles. Ma ruse n'allait pas fonctionner longtemps, mais je pourrais peut-être avoir une chance de me débarrasser de ce foutu pistolet.
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyMar 3 Fév - 21:43

Dael & Riley

Bonne année !


Elle n’avait pas dit son dernier mot. Increvable, parce qu’elle en avait décidé ainsi. Avec le temps, oui, elle avait fini par se rendre compte qu’il était plus puissant qu’elle, mais Sasha n’était clairement pas du genre à abandonner. Surtout alors que sa rage était réelle. Leur affrontement devait avoir lieu, de toutes façons, surtout après ce qu’il lui avait fait. Qu’il ne s’imagine pas qu’elle baisserait les bras, sous prétexte que son don était bien chiant. Et quand elle disait bien chiant, c’était un euphémisme. Ce Dael avait un pouvoir qui l’obligeait à réfléchir encore plus. Et si cela avait un petit côté stimulant, il n’en restait pas moins que ça lui mettait des bâtons dans les roues. Alors, elle avait tiré. En visant correctement cette fois. Parce qu’elle ne referait pas l’erreur qu’elle avait déjà commise et qui avait entrainé le déboitement de son bras, ou sa cheville douloureuse. Aujourd’hui, elle était en forme, et elle l’avait suffisamment surveillé pour connaitre cette chambre parfaitement, ainsi que l’hôtel et son system de sécurité. Agenouillée à l’autre bout de la pièce, elle venait juste de tirer. Trois fois. Il n’avait pas répliqué. C’était étonnant, et elle sentit un frisson parcourir son échine, alors qu’elle le voyait tomber en arrière. Trop facile. L’horreur dont elle ne connaissait rien, venait-il réellement de tomber à la renverse comme n’importe quel humain ? Alors qu’il avait vu son arme ? Et qu’il possédait un pouvoir plus qu’utile dans ce genre de situations ? Il possédait des réflexes innés, elle en avait déjà été témoin. Et il était déterminé, comme il l’avait prouvé en la poursuivant à travers les dédales du sous-sol de l’immeuble qu’elle avait visité lors de sa mission. En somme, tout ce qu’il lui avait montré ne pouvait être un mensonge. Elle en était certaine. Donc, c’est que sa réaction à l’instant, cachait quelque chose. Et même si elle n’était pas très inquiète, elle restait cependant prudente. Alors, elle prit son temps pour s’approcher, observant le moindre fait et geste. C’est vrai qu’il semblait mort. Bon comédien, en tout cas. Sasha préférait penser ça que de se dire qu’il était véritablement mort, surtout en ayant pu observer l’ombre de ses capacités. C’était trop étrange, et elle avait été suffisamment bien éduquée pour se méfier de tout ce qui pouvait paraitre suspect.

Arrivée à un mètre de lui, debout, elle le fixa en silence. Trop bizarre, en effet. Toujours l’arme à la main, elle approcha encore, jusqu’à pointer le canon contre le front de l’homme. De son autre main, elle vint prendre le pouls de Dael, et fronça les sourcils. Attendit un moment, avant d’esquisser un sourire en coin. « Alors, comme ça, on fait semblant ? » Elle poussa un peu son canon contre le front, pour lui faire comprendre qu’il était en danger, et qu’elle n’était pas dupe. « Tu peux ouvrir les yeux, t’es grillé. » Prudemment, elle garda un genou à terre, tout en prenant garde au moindre mouvement. Son corps était à une cinquantaine de centimètres, et elle tendait le bras pour garder une emprise sur lui, en attendant qu’il arrête de faire semblant.
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptySam 7 Fév - 22:21

Dael & Riley

Bonne année !


J'avais dû réfléchir rapidement pour trouver une solution et je savais très bien que ce n'était pas la meilleure et même avant de mettre tout ça en marche, je savais que je n'aurais pas dû faire ça. Que je n'aurais pas dû... que j'aurais dû répliquer. Mais je savais une chose, c'était que je ne voulais pas faire couler son sang. Comment expliquer ça alors que mon but premier dans la vie n'était pas d'être un ange, mais bien d'être n'importe qui et n'importe quoi. De vivre une vie de péchés. De vivre une vie que la plupart des gens ne pourraient pas penser que l'on pourrait vivre parce que l'on savait très bien que ce n'était pas permis par la société. Mais qu'est-ce qu'était réellement la société et qui mettait les bases et ses règles? Il était clair à mes yeux qu'il n'y avait personne pour nous dire quoi faire. Les lois, les règles, tout ça n'était là que pour une seule chose, nous enfermer dans un bain étouffant et faire de nous des pantins. J'avais appris depuis longtemps comment passer outre des règles, j'avais appris depuis longtemps quoi faire pour ne pas être sous les projecteurs alors que je n'étais pas comme les autres. C'était ça que je me disais. C'était ça qui pouvait me faire vivre. Mais je n'étais pas doué en société. Je n'étais pas un homme qui pouvait se fondre toujours dans la masse parce que je savais très bien que je ne pouvais pas toujours réussir d'un coup. Ce n'était pas pour rien que je pouvais observer autant. Ce n'était pas pour rien que je regardais autant les gens autour de moi. C'était pour prendre les meilleures décisions et d'agir en fonction de ce que je pouvais penser le plus juste possible. Le meilleur. Et est-ce que je pouvais prendre tout le temps les meilleurs décisions, non, je ne faisais que prendre celle qui était selon moi sans risque. Enfin, celle avec le moins de risque. D'où le pourquoi je veux en venir à ce qui venait de se passer. C'était amusant comment voir je pouvais poursuivre mes propres pensées vers un but précis et ne pas m'égarer. Je pouvais dire que je n'étais pas comme les autres. Je pouvais être différent parce que j'étais un monstre qui avait été créer pour gagner et surtout un monstre qui avait eu seize années où je ne faisais rien d'autre que... je ne sais pas ce que je pouvais vraiment dire pour qualifier ça, tout ce que je pouvais avoir vécu. De la torture, oui de la torture. C'était clairement ça. Et j'étais très brillant, parce que je pouvais me l'infliger aussi parfois. Donc, je n'étais pas réellement mieux. Je me disais que peut-être, je pourrais avoir une chance, je pourrais avoir une chance de tout faire normalement, mais il ne fallait pas que je me fasse d'illusion. S'il y avait bien une chose qui n'avait pas quitté l'humanité, c'était l'espoir et elle ne m'avait jamais quitté non plus. Alors pourquoi est-ce que je devais être différent des autres à ce point dites-moi?

Je ne bougeais pas alors que je pouvais lui laisser croire que j'étais réellement mort. Mais je ne l'étais pas. Bien que je faisais attention pour ne pas respirer trop fort. Pour ne pas faire quelque chose qui pourrait vendre la mèche alors que je pouvais réfléchir, je savais très bien que tout cela ne tenait qu'à un fil. Mais je pouvais réfléchir. Tout en écoutant ce qu'elle pouvait faire. Et je savais très bien que ce n'était pas tout à fait ce que je pouvais penser. Elle allait venir vérifier. Elle avait eu conscience de tout ce que je pouvais être et je savais très bien que ce n'était pas quelque qui aurait été réel. J'aurais dû la viser, j'aurais dû lui faire du mal. Mais elle n'avait pas vu le métal. Elle n'avait rien vu. Alors elle allait se poser des questions et j'attendais ce moment. J'attendais qu'elle vienne voir ce que je pouvais faire, pourquoi je n'étais pas en train de me vider de mon sang. Elle n'était pas stupide, du moins, c'était ce que je pouvais croire. Mon couteau n'était pas loin de ma main, j'avais fait très attention pour que ce soit réaliste, mais aussi avoir une chance de me défendre. Qui sait ce qui pouvait arriver. Puis, j'entendis ses pas. Et je la sentais me toucher de son arme, froide comme pouvait l'être mon âme pour ensuite chercher mon pouls. Pas mal. Je devais l'avouer. Et c'est lorsqu'elle parla que j'ouvris un oeil. « Ne pouvais-je pas te laisser une satisfaction que tu n'auras jamais?» Je la regardais longuement sans bouger, allonger sur le sol. « Tu ne tiras rien de ma mort, je te l'ai déjà dit. Tout ça n'est que sentiments et colère. Alors prends sur toi et arrête de vouloir me tuer, ça va saloper cette chambre.» Je poussai mon front contre le canon de son arme, la provoquant encore une fois. Mais je ne bougeais pas plus... Parce que je savais que ça n'en valait pas vraiment la peine. « Je peux t'offrir plusieurs choses, mais sinon, oublie le reste, d'accord? Ça n'en vaut pas la peine et que ce n'est qu'une perte de temps.» Je la fixai droit dans les yeux. «Tire, allez. Tire. Tu rendrais service à l'humanité.»
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyVen 13 Fév - 21:15

Dael & Riley

Bonne année !


Ce gars était tenace, il n’y avait pas à dire. Mais voilà, elle n’était pas aussi faible qu’il le pensait. Et si les sentiments représentaient pour lui, une erreur de la nature ou de quoi la rendre plus vulnérable, et bien tant pis. Bordel, quand elle y songeait, c’était du grand n’importe quoi. Comme si elle, elle se rendait dépendante des émotions. Okay, Riley éprouvait de la rage, et de la rancœur concernant cet inconnu plus si inconnu que ça, qui lui avait fait foirer sa mission et qui la prenait comme une enfant qu’elle n’était plus. Mais ça ne voulait pas dire qu’elle en devenait minable. Loin de là. Elle était toujours apte à lui foutre une raclée, comme c’était visiblement le cas. Oh, elle ne se faisait pas d’idées sur le fait qu’il fasse semblant et qu’il en faudrait plus pour l’assommer réellement, mais le fait était qu’il était actuellement à terre, et que les capacités de Riley ne s’amoindrissaient effectivement pas. Qu’il aille se faire foutre avec ses leçons, et ses conseils à la con. Ou qu’il achète quelques pilules émotionnelles tiens, histoire qu’il sache de quoi il parle, au lieu de lui reprocher certaines choses qu’il ne connaissait apparemment pas. C’était bien facile de juger au premier coup d’œil quand on avait jamais été confronté à la situation. Ce qui semblait être son cas, si elle s’arrêtait sur toutes les paroles qu’il lui avait donné. Un vrai sociopathe, oui. Ce gars était exempt de sentiments, et si elle ne savait pas à quoi cela était dû, elle s’en fichait pas mal. Parce que ce qu’il l’intéressait aujourd’hui, c’était surtout de lui faire comprendre qu’elle n’était ni faible, ni aisée à battre. Riley n’abandonnait pas, pas du tout même, et peu importe qu’elle se traine dans les égouts, qu’elle fasse des planques pour connaitre son emploi du temps, parce qu’au final, c’était elle qui était debout là.

A s’approcher comme ça, peu à peu, sans manquer de prudence, elle ne le quittait pas des yeux. Son canon vint se poser contre son front et elle lui lança quelques phrases. Il finit par ouvrir un œil, et lancer une réplique qui aurait pu lui faire rouler les yeux au ciel, chose qui n’arriva pas, parce qu’elle ne voulait pas que son attention faiblisse. Grognant à sa nouvelle provocation, elle plissa les yeux dangereusement. « Tu es vraiment trop confiant. Tes leçons me fatiguent. » Quel égocentrisme, franchement. Il pensait mieux savoir que tout le monde visiblement, et ce n’était certainement pas pour lui plaire. Parce que Riley aussi avait roulé sa bosse, et si elle n’était pas la meilleure, elle n’était pas mauvaise pour autant. Il avança son front contre le flingue, mais elle s’efforça de ne pas bouger le bras. Qu’il comprenne qu’elle ne faiblirait pas, et qu’elle ne le laisserait pas gagner de terrain. Et puis, il lui annonça qu’il pouvait lui offrir plusieurs choses. Mais elle n’avait besoin de rien venant de lui. Riley se suffisait à elle-même, et ce n’était pas pour rien qu’elle travaillait ainsi, c’était justement pour ne dépendre de personne. Cet homme avait beau être fort, puissant même, il n’en restait pas moins un demi-dieu qui pouvait saigner, et donc mourir. Lorsque leurs regards se croisèrent, elle se contenta de hausser un sourcil. La provoquer encore ? Il aurait bien l’air con si elle le faisait vraiment, tiens.

Un fin sourire moqueur, sans qu’aucune joie ne se reflète dans ses prunelles, vint à étirer ses lèvres alors qu’elle lui répondait froidement. « Tu me demandes un service ? A moi ? » Le sarcasme était explicite. En effet, pourquoi lui demander ça alors qu’il ne cessait de lui donner des leçons comme si elle était imparfaite. C’était fort ça. Un service pour l’humanité, en plus ? Il n’y allait pas avec le dos de la cuillère dans ses paroles, ce gars. A croire qu’il était un assassin tel que son palmarès se compterait en quatre chiffres. Même pour elle, qui avait aperçu ses talents, c’était difficile à croire. Alors, elle secoua brièvement la tête, et ajouta quelques mots avec fermeté. « Non, je ne rends pas de service à la légère, connard. » Ce serait bien trop facile. Et soudainement, sans prévenir, elle lui asséna un coup de cross de son revolver dans la tronche, avant de se redresser. Lui jetant à peine un coup d’œil, plus pour s’assurer qu’il ne bouge pas qu’autre chose, elle se mit à reculer jusqu’à la porte. « Fais en sorte de ne plus te retrouver dans mes pattes, ou les choses se termineront autrement. » Froide. Dure. Intransigeante. La jeune femme se détourna, et sortit de la chambre pour longer le couloir, tout en rangeant son flingue sous son chemisier, contre son pantalon. Maintenant, il était question de sortir de là. Au moins, aucune alarme n’avait été lancée, c’était déjà ça.
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyMar 17 Fév - 2:53

Dael & Riley

Bonne année !


Elle n’arrêtait donc jamais cette fille. Elle ne comprenait pas le principe du, quand tu as perdu, tu arrêtes. Il fallait accepter la défaite parce que c’était elle qui faisait en sorte que l’on pouvait grandir. C’était elle qui avait le pouvoir de nous faire comprendre que l’on devait grandir alors quoi? Est-ce que je devais réellement continuer dans son jeu alors que je savais très bien qu’elle n’aurait jamais la chance de gagner réellement. Pour gagner, il fallait qu’elle me tue parce que je pouvais trouver le moyen de la surpasser et c’était ça qui pouvait l’énerver parce qu’elle savait qu’elle ne pouvait pas me faire face. Elle ne faisait pas le poids. Je lui avais laissé une chance. Je lui avais laissé la chance de faire ce qu’elle voulait, je lui avais laissé ce faux espoir certes, mais rien n’était plus retord que de laisser naître l’espoir dans son cœur alors que je savais très bien que je l’écraserais juste après. Je savais très bien que ce n’était pas quelque chose que j’allais regretter, mais alors pas du tout. Je calculais chacun de mes gestes et je savais très bien que je n’allais pas le regretter d’avoir fait mon salopard parce que je voulais voir dans ses yeux qu’elle réalisait qu’elle venait de perdre. Elle ne comprenait pas qu’elle ne pouvait pas me tuer et moi, je l’avais vu depuis le début. Je savais qu’elle ne le ferait pas. Elle n’avait pas les couilles pour le faire et c’était tant mieux pour elle à quelque part. Cette fille devait voir qu’il y avait plus fort qu’elle, qu’elle ne pourrait pas toujours gagner. Je me doutais bien que si elle avait fait cette mission, cela voulait dire que ce n’était pas sa dernière, mais il fallait se l’avouer, il fallait très bien se le dire, ça ne voulait pas dire pour autant que c’était la meilleure, elle avait des lacunes. De très grosses lacunes, mais aussi apparemment un très gros orgueil aussi. Étant un péché, je ne pouvais que très bien le comprendre et ça pourrait m’amuser si seulement je pouvais ressentir ce que c’était de l’amusement. Mais bon, la vie étant ce qu’elle était. Il fallait croire que je ne pouvais pas tout comprendre et tout apprendre. Même si je pouvais lire en elle comme un livre ouvert. Je pouvais tranquillement dire ce que serait ses réactions et peu à peu, je pourrais les prévoir. Qu’est-ce que nous allions nous amuser… Réellement, elle n’avait pas idée.

Elle me trouvait trop confiant. Peut-être que je pouvais l’être. Qui sait. Mais je savais aussi que je n’étais qu’un homme comme les autres qui avait des connaissances qu’elle ne pourrait pas avoir et que ça, ça pouvait la rendre folle. Elle ne se rendait pas compte que je ne pouvais pas ressentir la peur, je ne savais pas ce que ça pouvait être. La mort était pour moi une très bonne amie. Je la connaissais depuis ma tendre enfance et je l’avais supplié de venir me chercher tant et tant de fois que maintenant, je me faisais une joie de faire son travail. Parce que je savais que je pouvais le faire. J’étais nommé pour ça. Il fallait que j’éradique les dieux, que je tue Arès. Et après nous allions voir. Je comptais sur ma ruse pour me sortir du pétrin n’importe quand. Si elle pensait qu’elle pourrait me faire peur, elle pouvait attendre longtemps. Et cette expression du visage pouvait la rendre encore plus désirable qu’elle ne l’était. « Si tu m’avais écouté, tu n’en serais pas là. Je tente de t’aider ma chère.» Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, mais c’était quand même ça hein, c’était quand même ça qui était ça et elle ne faisait rien pour s’aider. Mais réellement rien. « Je connais une chose qui pourrait réellement te fatigué beauté.» Elle ne me prenait quand même pas pour un idiot. Des leçons qui fatiguent, autant s’envoyer en l’air, là ça en vaudrait la peine. Mais là, elle ne faisait que perdre son temps, c’était fou. Elle n’avait pas conscience de ce qui pouvait se passer autour d’elle. Elle ne portait qu’attention au moment présent. Et c’était ça qui allait causer sa perte. On devait prévoir un ou deux coups à l’avance pour ne pas être dans les problèmes jusqu’au cou. Et puis, elle ne comprenait jamais rien de rien cette fille. Jamais rien de rien. Il fallait croire qu’avoir les yeux fermés dans son cas, c’était plus que ça hein. Mais bon, la tentation n’était pas assez forte. Non, elle tentait de prendre le dessus encore une fois. Mais elle ne voyait pas qu’elle ne l’aurait pas. Elle ne l’aurait jamais avec moi. Parce que je savais que ce serait trop facile. « Tu n’oserais pas le relever hein? C’est trop beau pour la grande Riley.» Allons, je pouvais moi aussi faire le sarcasme. Je maniais mes armes à sa façon. Et avec finesse. Je ne pouvais pas la laisser faire. Seulement, voilà… il fallait bien qu’elle me frappe. Et comme si elle pensait que ça allait m’arrêter. Allons donc. Il fallait quand même pas rêver. Ça n’allait pas m’empêcher de me relever alors qu’elle s’éloignait. Non pas du tout. Et même, je pouvais faire bien. Je fis très peu attention à ses dernières paroles et m’élançai à sa suite… avant de voir qu’il y avait d’autres personnes dans le couloir. Elle voulait pas me rendre service hein? Eh bien, il faudrait qu’elle fasse pour elle-même. Je l’attrapai et enfonçai une de mes lames dans son ventre, pas très profond, mais juste assez pour que ça saigne… et murmurai doucement à son oreille. « Alors, laisse-moi jouer avec toi chérie. Laisse-moi te rendre folle comme je peux l’être. Tu verras, le monde te sera plus beau.» et j’écartai ses cheveux pour la mordre sauvagement dans le cou. Avant de lécher l’endroit que je venais de mordre. « Tu es la proie parfaite.»

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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyMer 18 Fév - 21:48

Dael & Riley

Bonne année !


Les choses ne s’étaient pas du tout passées comme elle le voulait. Non, Riley avait prévu de le tuer, en premier lieu. Et en second lieu… Et bien, il n’y avait pas de second lieu. Alors, qu’elle l’ait frappé comme ça – même durement – ce n’était pas prévu au programme. Ce n’était pas assez, pas suffisamment pour se venger de ce qu’il lui avait fait, de ce ton pédant et de cet égocentrisme dont il faisait preuve à son encontre. Parce qu’il n’y avait pas que le fait qu’il ait fait foirer sa mission, non, il y avait également le fait qu’il la prenne pour une femme faible, sur laquelle il avait tout pouvoir et toute supériorité. Contre laquelle il avait forcément raison, et ça, franchement, elle ne le supportait pas du tout. Encore une fois, elle était consciente qu’elle n’était ni parfaite, ni la plus puissante, mais elle avait roulé sa bosse et elle était en mesure de se défendre. Tout comme elle était en mesure de le tuer, il y avait à peine quelques instants. Mais elle ne l’avait pas fait. Pourquoi ? Bonne question. Peut-être que le voir allongé là, si faiblement, si offert, ça lui avait coupé son envie. Ou alors, c’était sa demande, son envie de mourir alors qu’il n’y avait en fait aucune véritable envie dans ses yeux. A dire vrai, elle n’avait pas vu non plus quoi que ce soit d’approchant le besoin de vivre, alors bon, peut-être qu’il ne ressentait rien de rien en fin de compte. Et ça avait eu de quoi la déstabiliser. Elle n’avait rien montré, mais le constat était là : Riley n’avait pas envie d’abréger les souffrances d’un homme à qui elle voulait faire du mal. Parce que justement, ce serait lui faire trop de plaisir, et que ce n’était pas ce qu’elle souhaitait.

Alors, elle s’était barrée. Ce n’était pas de la lâcheté ou de la faiblesse, elle avait juste tourné la page. En s’affichant ainsi, il avait effacé tout l’intérêt qu’elle avait pu lui porter. En se montrant si faible et si offert à la mort, elle n’avait plus vu ce qu’elle avait aperçu au départ. Non, à présent, elle ne voyait qu’une âme vide à laquelle il ne servait à rien de se confronter, si ce n’est perdre son temps. C’était triste quelque part, parce qu’elle avait perdu beaucoup de temps à le surveiller, à l’analyser, à tenter de le comprendre. Pour au final, en arriver là, quasiment nulle part en fait. Longeant le couloir de l’hôtel, elle se demandait quelle image elle donnait à la caméra de surveillance. Sa jupe droite noire, son chemisier blanc, et ses cheveux attachés en arrière, tout pour passer inaperçu. Deux couples dans le couloir, sur la droite. Une working girl sur la gauche. L’ascenseur en face, et les escaliers sur la porte à côté. Froncement les sourcils de la part de la fille de Nox, alors qu’elle se demande quelle option choisir. Et pourtant, elle n’aura pas à se décider finalement, pas alors qu’elle sent un courant d’air brusque dans son dos, et un corps qui se colle au sien. La froideur de la lame, et la douleur fulgurante qui la traverse alors que l’arme se plante dans son abdomen. Adieu le beau chemisier blanc. Inspirant tout doucement, parce que cela ferait trop mal d’y aller à fond, elle renifle son odeur malgré elle. Musc, violence, sauvagerie. Riley avait presque l’impression que son parfum naturel allait l’imprégner toute entière, tellement il était imposant contre elle. Question d’aura, elle supposait.

Faisant fi de la douleur, et l’écoutant à peine, elle réprima un gémissement lorsqu’il la mordit jusqu’au sang. La rage vrilla dans ses veines, alors qu’il parlait encore. « Une proie, moi ? » Répéta-t-elle entre ses dents serrées, alors qu’elle luttait pour ne pas ruer contre lui stupidement. « Je ne te ferais pas ce plaisir, connard. » Avec le temps, ça allait vraiment devenir son surnom. Enfin, ça, c’était s’ils se revoyaient, mais elle n’avait pas prévu que ce soit le cas. Le souci maintenant, était de penser, de réfléchir, d’élaborer un plan, une sortie de secours alors qu’il la tenait et qu’il était plein de ressources. La lame enfoncée dans son ventre lui posait un énorme problème, puisqu’elle ne pouvait plus avancer. Il lui restait donc d’aller en arrière. Mais quelque chose lui disait qu’il l’avait prévu. Comme il avait prévu qu’elle le castre d’un coup de pied en arrière. Donc, elle ne le fit pas. A la place, elle fit tourner ses méninges, pour le surprendre. Comme il avait passé ses bras autour d’elle, ses bras à elle étaient coincés le long de son corps. Et ce n’était pas pour l’aider non plus. Le fait qu’il y ait des témoins et des caméras, ce n’était pas bon également. Restait encore la possibilité de parler, mais elle n’était pas très douée pour ça. Parlementer, ou proposer une entente ? Non, elle ne savait pas faire ça. Froidement, sans montrer la douleur – en même temps, elle avait connu pire – Riley prit la parole, sans bouger. « Alors, c’est ça ? Tu veux me buter devant témoins ? Devant des caméras ? Ce n’est pas parce que celle qui donne sur l’ascenseur t’enregistre de dos qu’ils ne comprendront pas qui tu es. Et si quelqu’un arrive en face, hum ? Tu as prévu quoi môssieur j’ai réponse à tout ? » Oui, il était possible qu’elle le raillait, un peu. Roooh, juste un peu. Mais elle avait toujours la rage, il faut la comprendre. Et la haine revenait, de nouveau. « Lâche moi, ça vaut mieux. » Menaçante ? Ouais, un peu.
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyMar 24 Fév - 3:30

Dael & Riley

Bonne année !


Pour quelqu’un qui disait vouloir me tuer, ça ne marchait pas vraiment son truc. J’étais toujours en vie. Certes amoché, mais toujours en vie et je savais que je n’avais rien avoir à cet acte de vengeance qu’elle voulait alors pourquoi est-ce qu’elle ne l’avait pas fait. Elle pensait peut-être que j’étais trop faible pour lui faire face? Que ce serait trop facile de m’exécuter lâchement comme ça en pensant que ce serait un juste retour pour sa mission ratée? Je ne l’avais pas fait rater sa mission, loin de là. Elle ne s’était pas rendu compte dès le départ que celle-ci était vouée à l’échec, là était la différence.  Mais bien entendu, elle n’avait pas toutes les cartes en mains pour le savoir. Elle ne savait pas tout ce que moi, je pouvais savoir. Et c’était ça qui était magnifique. C’était ça qui était la plus belle partie de ce plan que je pouvais avoir fomenté en l’espace de quelques instants. Parce que je savais qu’elle ne pourrait pas réussir. Elle ne prenait pas attention aux petits détails qui faisaient en sorte que l’on pouvait avoir une avance sur une autre personne. Et ça, moi je le savais que ça pouvait permettre de gagner une manche et même une guerre. Alors, est-ce que je pouvais ne pas utiliser mes connaissances pour la laisser gagner? Non, ce serait trop facile. Je voulais jouer avec elle. Je voulais qu’elle soit à ma merci et elle l’avait été pendant ce moment-là. Elle avait été ma proie. La vie n’était qu’une relation de supériorité à l’autre. Tout simplement. Et j’avais été supérieur cette fois-là. Et je comptais bien le rester. Ce n’était pas un mince affaire se hisser pour être le plus grand prédateur de la société. Il fallait œuvrer dans l’ombre, mais en même temps pas trop. Et surtout, surtout ne pas se faire voir par les membres des forces de l’ordre parce que là, je pourrais avoir un moyen problème. Oh, je pouvais me tirer de n’importe laquelle des situations, je n’avais pas peur pour ça, mais je savais aussi que le fait d’expliquer certains choses, se serait trop difficile et surtout, certaines personnes pouvaient avoir l’âme trop sensible. Alors, je restais sur mes gardes et j’attendais, je faisais le prédateur. J’étais un prédateur. J’étais ce lion dans la société. Et j’avais trouvé une femme qui pourrait m’égaler, mais elle était trop occupé à prendre mes remarques comme des piques pour se soucier de ce que je pouvais lui amener, j’imagine. Je ne pouvais pas la comprendre, je ne savais pas tout à fait ce qui pouvait se passer dans sa tête bien que je savais qu’au fond, elle était en colère contre moi. Je ne pouvais pas savoir ce qui lui plairait et ce qui lui plairait pas. Je n’étais pas ce genre de mec. Je ne comprenais pas tout à fait les femmes et ce n’était pas plus mal alors donc, quoi qu’est-ce que ça pouvait bien faire? J’apprenais à tous les jours, tous les gens en effet. Et je me disais que parfois, j’avais de la chance de ne pas pouvoir comprendre comme tout le monde, ça me donnait un excuse pour pouvoir agir comme je le faisais. Mais je savais vivre en société hein. Je savais comment me comporter et ce dans n’importe quelle classe de la société. Et oui les amis. Ça faisait partie de l’apprentissage. Je pouvais être retord et tout utiliser à mes fins. Tout. Réellement tout. Et ça, elle ne le savait pas. Je pouvais faire d’un cure-dent une arme fatale, je pouvais parler je ne sais plus combien de langues. Parce que j’avais été formé pour tuer. Et ne pas laisser de traces.

Ce n’était pas moi qui avait laisser mon sang à la portée d’un homme qui savait se débrouiller pour savoir qui elle pouvait bien être. Ce n’était pas moi qui avais tout foutu en l’air la mission de cette jeune femme. Elle n’avait pas fait abstraction du reste. Elle avait fait comme s’il n’y avait que seulement moi et moi seul. Mais pour mettre quelqu’un hors course, ce n’était pas comment ça qu’il fallait procéder et encore là, elle ne faisait pas ce qu’elle devait faire. Elle pouvait me neutraliser quand elle le voulait, mais elle n’y arrivait pas comme si c’était trop difficile de le faire. À la faiblesse des sentiments humains. Un vrai tueur comme elle devrait l’être n’aurait pas hésité autant de fois, il aurait fait son boulot et serait parti. Et là, ce serait la fin pour moi. Mais j’étais toujours là. Et elle était contre moi. À mon service. Sous mes ordres. Pauvre créature si manipulable. Je pouvais lui faire tout ce que je voulais si j’en avais ne serait-ce l’envie. Et elle restait là quoi. Elle pensait que tout ça serait facile? Que je ne ferais que venir là et la menacer? Non, j’avais un plan derrière la tête, j’avais une idée bien précise. Mais il fallait commencer par le début. C’était ça qui était le plus important. Parce qu’il y avait un début à tout. Réellement à tout. Et je savais qu’elle voudrait le rater pour rien au monde. « Oui, toi une proie parfaite chérie. Tu n’as pas idée.» Je souriais lentement alors que je déposai un baiser dans son cou. Je n’avais pas insérer ma lame bien profondément. Simplement un peu pour lui faire mal et lui causer de la douleur. Pour qu’elle sente qu’elle était à ma merci. Et que j’étais le grand patron. C’est avec douceur néanmoins que j’embrassais sa peau, comme je le faisais pour chaque femme. Je n’étais pas un adepte de la douceur, mais embrasser, il s’agissait pour moi d’une chose dont je voulais profiter. Profiter de chaque moment. Et je mordillai le lobe de son oreille avant de chuchoter « Surveille ta jolie langue, elle ne devrait pas dire des choses comme ça.» Depuis combien de temps est-ce que j’étais seul déjà? Une soirée. Et c’était trop. Mais je ne pourrais pas la forcer à faire ça. Je ne pourrais pas la forcer, pas tout de suite. Valait mieux attendre pour ça. À moins qu’elle ne change d’idée. Ce qui serait très amusant. Mais nous allions voir pour la suite bien entendu. Elle pensait vite la petite, plus vite que je le croyais. Elle n’a pas tenté une attaque et faisait que parler. Mais c’était ce que je voulais. Qu’elle parle. « La lame te fait mal? Pourtant, elle n’a fait que couper un peu. C’est un juste retour pour ce que tu viens de me faire ma belle, tu ne trouves pas?» Je rangeais la lame et appuyai sur sa plaie à l’aide de ma main pour faire arrêter le saignement. « Allons, allons, tu me prends pour qui? Mon but n’est pas de te tuer Riley, mais de te montrer qu’il y a une solution à tout et ce peu importe comment. Depuis le début, tu avais les cartes en main pour te sortir de cette situation. Les témoins, la caméra. Tu n’avais qu’à crier à l’attaquant et je ne pouvais plus rien faire.» Je chuchotais ça contre son oreille, me demandant si elle y avait pensé. Qui sait. J’inspirai son parfum un court instant avant de sortir une cravate de mes poches et de lui nouer les mains derrière le dos et puis de  la soulever dans mes bras et de retourner dans la chambre. J’adressai un clin d’œil au couple qui jetai un coup d’œil surpris à ce que je venais de faire et rentrai dans la pièce que je venais de louer pour finalement fermer la porte d’un bon coup de pied et déposai ma captive, ahah, sur le lit. Je l’attachai à celui-ci, sachant qu’elle allait résister sinon à ce que je voulais faire. Je me reculais une fois qu'elle eut les deux poignets attachés et observai le résultat. « Me regarde pas comme ça, je fais ça pour ton bien. » Je fis un détour par la salle de bain pour attraper la trousse de soin que j’avais et revint, pour la maîtriser/s’asseoir sur ses jambes, déchirer son chemisier et commencer à la soigner. « Je n’ai jamais été un ennemi. Mais tu m’as toujours vu comme ça.» Je relevai les yeux vers elle alors que je désinfectai sa plaie. « J’aime bien te voir comme ça, attachée. Offerte. Ce serait parfait.» Je mis un bandage sur sa plaie et  m’occupai de son épaule de la même manière avant de la détacher et de descendre. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait maintenant.


lumos maxima
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyDim 1 Mar - 20:23

Dael & Riley


Pourquoi cette enflure avait-il voulu venir la faire chier jusque dans le couloir, alors que quelques minutes plus tôt, il lui avait demandé d’achever ses souffrances invisibles ? Riley en avait sa claque des ennemis qui ne voulaient pas crever quand elle le leur demandait. Putain, elle l’avait même fait gentiment. Mais non, cet empêcheur de tourner en rond avait choisi de se relever, de la poursuivre, et de la coincer entre ses bras. Avant de lui planter son poignard dans le ventre, sans forcer, et de la mordre jusqu’au sang. Elle était certaine qu’elle aurait une marque maintenant, et s’il y avait bien une chose dans le top trois qu’elle détestait, c’était l’idée d’être liée contre son gré à quelqu’un. L’idée d’être marquée comme du bétail. Parce qu’elle n’appartenait à personne, et qu’elle travaillait suffisamment dur pour ne jamais courber l’échine. Même son père, qu’elle respectait, et qui faisait réellement office d’autorité pour elle, elle ne baissait plus la tête devant lui. Non, elle était devenue ce qu’il voulait qu’elle soit, une personne capable de se défendre dans ce monde, une personne capable de commander plusieurs hommes dangereux, une personne capable de soutenir le regard de quelqu’un qui voulait vous tuer. Riley gronda à cette pensée, l’envie de le tuer revenant en elle. Violente et incisive. N’avait-il aucune envie de vivre, bordel de merde ?

Jamais, elle ne serait une proie. Ni pour lui, ni pour un autre. Riley frissonna quand il embrassa son cou, et eut envie de lui cracher à la gueule, pour lui faire comprendre ce qu’elle pensait de ses baisers. Il la touchait, la tenait, comme si elle n’était pas un danger pour lui, comme s’il ne la craignait pas une seule seconde, et ça la foutait davantage en rogne, encore. Putain, et il faisait quoi là ? Elle secoua la tête pour qu’il lâche son oreille, tout en se demandant s’il avait encore un gramme de raison dans sa caboche de cinglé. Et qu’elle surveille sa langue ? « Tu rêves. Si la vérité te fait chier, t’as qu’à me lâcher. » Ouais, on pouvait toujours essayer, hein. Mais elle n’y croyait pas. Il ne se serait pas exposé dans ce couloir, en agissant de cette manière si c’était pour la lâcher ensuite. Ce serait stupide de prendre de tels risques pour rien, pour une fin qui ne lui servirait pas. Il se foutait d’elle. Royalement. Se moquant de ses réactions, de ses agissements, comme si elle n’était rien. Et bon sang, que ça lui donnait davantage envie de le détruire, de le faire à terre, et de le faire supplier qu’elle l’épargne. Mais ce connard avait visiblement un problème au cerveau, sinon, il réagirait autrement. Comme s’il ne ressentait rien, comme s’il n’était qu’une âme errante sur cette terre, qui se moque bien de ce qu’il peut lui arriver. Et ça n’aidait pas sa vengeance ça, parce que quelque part, elle avait l’impression que quoi qu’elle fasse, il s’en foutrait. Comment s’en prendre à une personne, comment lui faire mal, alors qu’il se fout de tout ? Asher. Ouais, il lui avait dit. Il connaissait Asher, au point qu’il n’en parle pas avec animosité. Mais ça n’aidait pas. Parce que Riley n’irait pas jusqu’à sacrifier son coup d’un soir pour faire du mal à Dael Di Connard.

« Juste retour des choses, mon cul. Je t’en dois encore quelques coups. » Grimaçant parce qu’il appuya sur son ventre sans prévenir, elle serra les poings en s’obligeant à ne pas réagir. Si lui pouvait passer outre les caméras de sécurité, elle, elle ne pouvait pas. Et voilà qu’il lui refoutait des leçons à la con. Serrant les dents à présent, elle rétorqua rapidement. « Ah ouais ? Je me suis fait passer pour une employée, débile, tu crois quoi ? Qu’ils ne se seraient pas posés de questions ? » Mais ouais, môssieur voulait quand même avoir le dernier mot. Et ben non. Peu importe qu’il la fasse saigner comme une petite chose, elle n’en perdait pour autant pas la voix. Tant pis pour sa tronche. Et voilà qu’il attachait ses mains dans son dos maintenant. Avec quoi ? Aucune idée, mais c’était doux. Est-ce qu’il se trimballait vraiment avec des liens dans ses poches à chacune de ses sorties ou devait-elle se sentir flattée qu’il ait pris le temps d’attraper un truc avant de la poursuivre ? Youpi, un vrai psychopathe à ses trousses. Grognant, elle lui fit comprendre en se tendant qu’elle n’était pas prête à courber l’échine, loin de là. Qu’il la soulève et fasse le fanfaron devant les autres clients, elle n’en avait cure. Elle lui ferait payer cet affront. Il la posa sur le lit, et elle se débattit aussitôt, avant de se rendre compte qu’il avait attaché ses mains au montant du lit. Okaaay, un violeur. Chouette, encore une raison de le détester. Le fixant droit dans les yeux, lui montrant qu’elle n’avait pas peur de lui, elle ricana à sa réplique. « Pour mon bien ? Tu devrais plutôt te jeter par la fenêtre si c’est mon bien que tu cherches. » Ironique ? Sarcastique ? Moqueuse ? Oh, il y avait le combo gagnant.

Il s’en alla, et revint à peine quelques instants plus tard, avec une trousse à la main. Quoi encore ? Du maquillage ? Il l’avait pris pour une poupée ou quoi ? Mais non, il était question de soins. Se tenant sur ses jambes, pour l’empêcher de bouger, il commença par déchirer son chemisier – super – dévoilant la naissance de son soutien-gorge noir, avant de désinfecter sa plaie et d’y apposer un pansement. Puis, il se pencha, et fit pareil sur son épaule, celle qu’il avait mordue comme si elle n’était qu’un morceau de viande. Rendu là, il blablata encore, même si elle se foutait pas mal de ce qu’il disait. Le coup de la dernière phrase percuta quand même dans son esprit, et elle grogna. « Je ne serai jamais offerte pour personne. » C’était clair. Quand il la détacha, elle n’attendit pas, et se redressa d’un bond, le visage furieux. D’un geste, elle se tourna vers lui, et lui donna un coup de genoux dans le ventre qui l’obligea à se plier. Là, elle lui balança un direct du droit qui l’envoya en arrière sur le lit. Ensuite, elle planta ce même poignard qu’il avait posé sur la table de chevet, dans la cuisse gauche, histoire qu’il sente bien la douleur. Et puis, elle posa sa main sur son entrejambe pour serrer avec force. Quand elle vit sur son visage que la douleur était clairement ressentie, elle lâcha. Avant d’attraper la même cravate pour attacher ses mains sur le montant du lit. « Chacun son tour. » Elle déchira sa chemise, se foutant des marques ou des possibles cicatrices, et alla chercher un stylo pour écrire sur son torse. J’aime être soumis, et je suis ouvert à toutes les propositions. Là, elle prit son portable pour prendre une photo du tableau qu’il offrait, un sourire malin aux lèvres. Et elle ne mit pas longtemps à chercher un site où poster l’image. Site bizarre comme il y en a des tonnes. Elle ajouta sous la photo, le nom de l’hôtel, la ville et le numéro de la chambre, avant de fermer son mobile et de le ranger dans sa poche. « Bien, je crois que tu vas t’amuser d’ici quelques instants, j’espère que tu aimes subir. Parce que je suis sûre qu’ils vont adorer prendre soin de toi. » Et de son cul, au passage.
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MessageSujet: Re: Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael]   Soyons fous. Ensemble. [Ft. Dael] EmptyJeu 5 Mar - 21:12

Dael & Riley

Bonne année !


Elle ne savait pas combien ça pouvait être difficile d'être moi. Elle ne savait pas comment ça pouvait être difficile d'être un homme qui ne pouvait pas être comme les autres. Je n'avais aucune chance. Je n'avais réellement aucune chance pour que je sois comme les autres et après, je devais me comporter comme tel. Je devais rester neutre et avoir de la patience, être compatissant, être un homme bon et surtout, expliquer pourquoi je pouvais être comme ça. Que du plaisir en vue bien évidemment et ça ne voulait pas dire que j'allais réellement pouvoir trouver une explication à ce que j'étais. En bref, on pouvait dire que j'étais un monstre sans foi ni loi. Que je ne répondais qu'à moi-même, mais en vrai, tout était bien plus complexe. Tout était bien plus simple et complexe à la fois. Parce que pour quelque chose de complexe,il y avait quelque chose de simple derrière. Je me disais bien que j'étais pas un homme comme les autres parce que pour moi, tout ce qui pouvait être simple était complexe pour les autres et tout ce qui était émotions et valeurs étaient complexe pour moi alors que c'était quelque chose de simple pour la société. Autant bien dire que c'était le monde à l'envers n'est-ce pas? Autant bien dire que je n'étais pas de ses hommes qui pensaient très bien que tout serait trop facile? Non, il fallait se le dire franchement, la vie était une lutte constante pour ne pas se faire attraper. Parce que j'étais né sous la mauvaise étoile et que j'étais devenu comme ça à cause d'un autre, par la faute d'un autre qui était mon père. Je n'avais jamais rien demandé à personne, mais il fallait croire que même si je n'avais pas demandé, j'étais destiné à le devenir. Ça avait ses avantages certes. Ça avait la simplicité d'être clair pour ce que je pouvais faire. J'avais mes limites, j'avais tous ce que je pouvais avoir. J'étais un maître dans l'Art de tout. Alors je me disais que je n'aurais pas de problème. Parce que je n'étais qu'un homme qui n'avait pas réellement de problème. Parce que le problème, il s'agissait de moi. Ça je le savais trop bien. Et je me disais que peut-être, peut-être bien que ce n'était pas une si bonne idée que ça que je sois comme ça, ais jamais ça n'avait été mon choix. Je ne faisais agir et réagir comme on me l'avait appris. À coup de violence, à coup de torture. Tout ce qui était plus fort gagnait tout le temps. Et ce qui ne l'était pas s'écrasait lamentablement sur le sol. Alors quoi les amis? Vous pensiez peut-être que je jouais ce jeu pour rien? Non, je ne faisais jamais rien pour rien. Tout ce que je pouvais faire c'était calculé à la seconde près. Il fallait se le dire. Je n'étais pas du genre à me laisser faire facilement et ça, je savais que Riley ne l'avait pas compris. Elle n'était que du genre à sauter sur les occasions qui se présente à elle et ce sans réfléchir. Elle se disait peut-être que ce serait plus facile pour elle de cette façon, mais il y avait toujours un mais à tout et c'était ce qui tenait derrière le mais qui était le plus important. C'était ça qui était réellement le plus important. Alors à quoi bon s'y arrêter? Nous savions qu'elle n'agissait pas de la bonne manière mais il fallait croire que les conseils d'un expert en la matière lui plaisait guère. Alors autant bien la laisser faire ses propres expériences. Autant bien.

Elle me résistait. Elle n'aimait pas le fait que je pouvais me comporter avec elle comme si elle n'était qu'une proie. Elle voulait de la reconnaissance. Elle voulait être la plus forte. Mais je ne pouvais pas lui donner. Pas alors qu'elle était là dans mes bras et que je pouvais faire ce que je voulais avec elle. C'était clairement ça, je n'avais pas d'arrêt. C'était ce que je voulais et point barre. Je savais que mes baisers pouvaient la dégoûter. Je savais que le fait de lui mordiller le lobe l'avait rendue folle de rage et elle avait tenté de se dégager, mais elle avait bon goût cette femme, ce n'était pas de ma faute à moi si elle goûtait bon. Alors pourquoi s'arrêter alors qu'elle était là... petite chose sans défense et à ma merci? « La vérité n'est pas celle que tu voudrais entendre n'est-ce pas? Tu me déçois tellement ma chérie. Je pensais que je pourrais mettre plus d'espoir en toi... J'étais peut-être fou en effet. J'étais peut-être un homme qui n'agissait pas avec la même raison que les autres, mais j'usais d'une intelligence différente aux autres. Ce qui pouvait être ma force. Le fait de sentir du sang sous mes doigts, le fait de sentir son sang à elle sur ma peau, ça m'excitait. Parce que j'avais réussi à lui prouver qu'elle n'était pas infaillible. Mais moi, je n'étais pas infaillible non plus, j'étais juste plus rusé qu'elle. Et ça se voyait. Je crois bien que si je pouvais ressentir le découragement, parce que c'était réellement ce qu'Elle aurait pu inspirer à quelqu'un d'autre suite à sa réplique, je l'aurai ressenti. « La vengeance ne te va pas bien ma chère, tu devrais apprendre à réfléchir un peu plus. C'est exact, tu es habillée comme une employée. Et tu ne crois quand même pas que les gens ici ne seraient pas venu t'aider si tu avais laisser sous-entendre que je t'harcelais? C'était trop facile, réellement trop facile.» Elle ne voyait pas l'univers des possibilités ici. Et moi je pouvais le voir. Alors avant de lui souffler une idée un peu trop brillante, je l'attachai, une de mes activités les plus amusantes que je pouvais faire surtout avec une cravate qui était grise cette fois et la soulevai dans mes bras pour la ramener dans ma chambre et la soigner. Mais ça on le sait déjà. Ce n'était que le reste que l'on ne connaissait pas. Et puis bien entendu, elle pensait que c'était bien de répliquer à ma petite phrase. Comme si elle pensait que j'allais laisser passer. Je me penchai vers son oreille et y chuchotai « Tu le seras un jour pour moi.» Avant de me redresser, une fois la tâche terminée. Est-ce que c'était prévu de la laisser détachée et libre de mouvement? Tout à fait. Le poignard dans la cuisse? Je m'attendais à quelque du genre. L'entrejambe? C'est bel et bien une femme pour utiliser ce genre de douleur, mais je n'étais pas insensible à tout ce qu'elle m'avait fait et elle m'avait manipulé comme un pantin, du moins c'était ce qu'elle le pensait. Parce que je n'avais pas l'intention de répliquer cette fois même si la douleur attisait le feu de ma colère. Mais ce fut une fois que lorsque je fus attaché à mon tour et avec le coup du portable que là, là l'ouragan sortit. M'agitant dans tout les sens, je la regardai, le regard noir. « Tu vas me le payer, salope! On ne joue pas comme ça avec moi, tu vas apprendre que tu ne t'en tira pas comme ça.» Putain de photo. J'allais la brûler bon sang. Elle ne pouvait quand même pas savoir. Espèce de pute va! « Tu vas le regretter Riley! Réellement.» Je l'injuriai en italien tout en sortant mes lames de mes poignets pour découper mes liens. Au moins, elle avait pas vérifier si j'étais toujours armée. Quand on est con, on le reste fallait croire. Et puis ses mains sur moi, sur mon torse alors que ce n'était plus que des lambeaux de chair marqué tout comme pouvait l'être mon dos, le stylo, j'allais la faire brûler en Enfer. Je ramassais vite fait mes affaires, enfilai un t-shirt et sortit en trombe fou de rage. J'allais retrouver le portable. Et j'allais employé un mec pour retirer cette photo. Je sortis mon portable de mes poches et appelai Chase.« Tu vires la photo de moi sur un site idiot et tu fous des virus partout. Personne ne doit l'avoir.» Brûlant de rage, je volai la première voiture que je trouvai et m'en allai. Chez moi. Mon petit chez moi. Où une charmante victime m'attendait. Et je me délectai de ses souffrances comme s'il s'agissait de Riley. Parce que oui, elle allait me le payer. Elle n'avait pas le droit de faire ça. J'étais en danger par ses bêtises. Parce que je n'existais pas bordel! Et elle avait eu de la chance d'être sortie avant moi... Parce que je l'aurais tué... de mes propres mains...

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