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 Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]

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MessageSujet: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyVen 13 Fév - 21:19

Thomas & Alex


2 Février.

Cela faisait plus d’un mois qu’elle n’avait pas vu Thomas. Enfin vu, oui, mais discuter avec lui ? Non, ça n’était pas arrivé. Depuis le 29 décembre, ce jour où ils s’étaient vus sur le terrain d’entrainement, et qu’elle l’avait suivi ensuite chez lui, ils n’avaient plus eu aucune discussion. Pourquoi ? Bonne question. Alex y réfléchissait justement, assise sur le toit d’une maison, alors qu’en contrebas, elle observait distraitement Elliott jouer avec une de ses gardiennes. Aujourd’hui, c’était Sara. Cette dernière s’amusait avec lui au point que le garçon se mette à rire à intervalle régulier. C’était beau d’entendre ce genre de sons, et la jeune femme se surprit à avoir un léger sourire aux lèvres.

La veille, elle avait voulu parler avec lui. Cela faisait un moment qu’elle y songeait et elle avait pris son courage à deux mains avant de se rendre à l’infirmerie. Déjà que ce n’était pas vraiment un lieu auquel elle accordait beaucoup d’attention, et où elle se rendait avec bonheur, mais alors là… Ouais, se dire qu’elle se dirigeait vers cet endroit pour évoquer un sujet plutôt sensible avec un garçon au tempérament qu’elle jugeait ambivalent, ça n’aidait pas du tout en fait. En vérité… Il l’avait endormi. Pouf, comme ça. Il ne lui avait pas demandé son avis, ne l’avait pas prévenu, ne lui avait pas laissé le choix. Non, il l’avait assommé avec son pouvoir, et la dernière putain d’image qu’elle gardait en tête, c’était son visage qui s’approchait terriblement près du sien. Qu’est-ce qu’il lui était passé par la tête, sérieusement ? A croire qu’il la prenait vraiment pour une faible petite chose incapable de se gérer toute seule. Par Jupiter, elle était un soldat ! Une demi-déesse en plus ! Comme si elle tombait malade facilement, ou qu’elle craigne de fondre sous la pluie ! En vrai, elle était vexée. Vexée qu’il l’ait pensé si faible, vexée qu’il pense qu’elle devait être protégée contre son avis, vexée qu’il se soit montré plus malin. Vexée, parce que c’était à elle de le protéger, et pas l’inverse.

Et puis, avec le temps, elle s’était calmée. Et au final, ça lui était passé au-dessus de la tête. Ouais, encore une fois, elle n’était pas rancunière. Mais voilà, il fallait bien qu’il comprenne qu’elle n’était pas faible, bon sang. Alors, elle s’était dit, par un mystère inexpliqué de son cerveau que peut-être, Thomas pensait qu’elle lui en voulait. Après tout, il ne la connaissait pas plus que ça, alors si ça se trouve, il l’évitait pour ça. Pas simplement parce qu’il ne l’aimait pas, et qu’il ne pouvait pas la voir en pâture. Hey, c’était possible ! Elle ne voyait pas où ce ne serait pas crédible qu’il ait imaginé qu’elle lui en voulait. Quand on endort quelqu’un contre sa volonté, on doit bien attendre une réaction défavorable, non ? Ben, si ça se trouve, il l’évitait pour ça. Hum… Du coup, après avoir réfléchi à ça durant des semaines et des semaines, Alex en était venue à se décider pour une de ces fameuses conversations bien chiantes dont elle se passerait bien. La veille, elle avait donc rejoint l’infirmerie, malgré ses réticences dans l’espoir de le trouver. Et pour le trouver, elle l’avait trouvé. En très bonne compagnie même. La jeune Saphir se trouvait face à lui, les joues rouges, et en soutien-gorge. Alors que Thomas se trouvait en boxer, donc, sans pantalon. Avec un sourire aux lèvres.

Secouant la tête, elle ôta ces images de son esprit, et reposa ses yeux sur la silhouette de Sara en contrebas. Est-ce qu’elle était au courant que son potentiel copain se faisait une autre fille ? Alex sentit son visage se rider de partout, inquiète pour son amie. Elle n’y connaissait rien en sentiments amoureux, et elle ne voulait pas qu’il y ait de chagrin là-dedans. Inspirant profondément, elle oublia tout ça, enfin essaya, pour se demander encore une fois pourquoi elle avait retrouvé Thomas allongé contre elle, le lendemain matin. Il était tout chaud, et instinctivement, elle avait passé un bras autour de lui comme pour l’empêcher de tomber à la renverse. Quand elle avait ouvert les yeux, la fille de Bacchus avait marqué un temps d’arrêt, avant de comprendre. Rapidement, et avec souplesse, elle s’était esquivé, avait enfilé son jeans sous le t-shirt de Thomas avant de s’en aller. C’est vrai que depuis, elle dormait souvent avec le vêtement du jeune homme, mais ça, elle n’en dirait rien.

Distraitement, son regard fut attiré par Elliott et Sara qui s’en allait au loin, pour rejoindre un autre terrain de jeu, probablement. Prudemment, elle descendit de là, quand un romain trouvant drôle de la voir escalader sûrement, choisit de tester son pouvoir sur elle en riant. Alex évita les deux boules de lumière qui ne lui aurait pas fait grand mal pourtant, tout en maugréant un rapide « Andouille ! » alors qu’elle avait un sourire aux lèvres. Malheureusement, en retrouvant son équilibre, elle dégringola et se cassa la figure au sol. Youhou. Une grimace déforma ses traits alors qu’elle se redressait. Foulure de la cheville. Pas grave, ce sont des choses qui arrivent. Alex s’épousseta, essayant d’ôter la poussière. Et puis, elle fit la moue en réfléchissant. Un bain serait une bonne idée. Elle imaginait déjà l’eau chaude dans laquelle se plonger. Un vrai plaisir à imaginer. Du coup, alors qu’elle marchait dans la Nouvelle Rome, elle prit la direction des bains. En boitant légèrement. Mais pas trop. Non mais oh, elle n’était pas une fillette.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyMar 17 Fév - 21:18

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Les Zamoureux
Les réactions immunitaires de mon corps faisaient savoir à ma personne que jouer au poker en plein hiver, ce n’est pas très malin, c’est même stupide. Malgré la couverture polaire sur mes épaules, mes claquements de dents ne cessaient jamais. Pourtant, ce n’était pas du regret qui faisait briller mon regard, faire chier les gens, c’est quelque chose de jouissif et si derrière je me tapais la crève, je l’avais cherché, en plus mon orgueil me soufflait que le résultat allait bien au-delà de mes espérances, elle n’était pas totalement niaise au point de ne pas remarquer les choses. Ce qui par ailleurs aurait été un coup très mauvais pour mon petit moral si je me mettais en caleçon en plein hiver et que la demoiselle trouvait ça normal, merci bien quoi. Le seul problème de cette aventure, excepté le fait que j’avais totalement failli à ma tâche de médecin en faisant presque délibérément tomber une jeune fille malade. Bon, j’avais un peu de fièvre et j’avais soigneusement pris la décision de ne pas me pointer dehors aujourd’hui sans pour autant chercher des excuses à donner à Kathleen, elle risquerait de ne pas aimer que je la prenne pour une conne et il y a trop de risque que les gens aient eu vent de notre petite partie de carte improvisée. Non, j’avais préféré rester au chaud et j’avais même prévu pour le coup des parties sans fin de puzzle avec Elliott, c’était une bonne idée et ça nous permettrait de nous amuser, sauf que voilà Sara avait déboulé dans la maison, du Sara tout craché. Du coup, je laissais la ptite tigresse s’emparer de mon fils pour aller dehors. Au début, j’avais trop froid pour me sortir du canapé et j’espérais dormir, puis très vite l’instinct père se réveilla combattant toute maladie et je me postais à la fenêtre pour regarder ce qui se passait. Ce n’était pas un manque de confiance en Sara, vraiment pas, je confierais sans hésiter ma vie à cette fille  et sans nul doute celle d’Elliott. De plus, il eut été idiot de prendre peur alors que les éclats de rires de mon fils ponctuaient leurs jeux. Je me contentais donc de les regarder se prendre en chasse à tour de rôle, Elliott s’en sortait pas trop mal, ça lui allait à la perfection ce genre de chose, même si ça m’emmerdait de le reconnaître. On ne peut pas enfermer ses enfants dans une cage dorée, pas plus qu’on ne peut régenter leurs vies, reconnaître cela me posait des problèmes de conscience, il aurait vraiment fallu que je parte avant qu’il ne se rende compte de tout ça, que les demi-dieux avaient tous connu sa maman, avaient tous vu en elle une grande guerrière, ce qu’elle était, je ne le nie pas, il n’empêche qu’ils avaient tous contribués à faire d’Elliott un guerrier, bien trop tôt.

J’étais totalement plongé dans mes pensées lorsque Sara entraîna mon fiston bien trop loin pour que je puisse avoir le temps de le rattraper, Gros matou furtif qui prévient pas avant de s’en aller. J’allais donc passer la journée tout seul au chaud, est ce qu’il fallait que j’aille voir Saphir, pour sûr qu’elle ne devait pas être dans un état meilleur que le mien. D’un autre côté, partager nos microbes ne me semblaient pas l’idée la plus intéressante au monde. J’allais me décoller de la fenêtre lorsque je vis une silhouette marcher très étrangement, levant le pied sur quelques centimètres avant de le poser et de ramener l’autre aussitôt. Oh ça devait pas être bien agréable ce contact, pourtant elle ne se dirigeait pas du tout vers l’infirmerie. Je détachais mon regard de son pied pour reconnaître Alex, aussitôt des flashs me vinrent à l’esprit. Je me souvenais que trop bien d’avoir dormi contre elle, d’avoir adoré cette sensation de son corps cherchant par moment le mien et elle était partie sans même dire au revoir. J’avais abusé d’elle, je le savais très bien mais je voulais juste l’empêcher de mourir de froid. Depuis ce temps, nous nous étions pas revu et elle me manquait, bien plus intensément que toutes les autres filles avec qui j’avais couché mais je n’osais pas aller la voir habituellement. Or, là elle commençait à faire la forte tête et ne semblait pas vouloir rejoindre l’infirmerie, elle pouvait bien parler de moi et de ma prétendue tête de mule, elle ne valait pas mieux que moi pour le coup. Pour une fois que je pouvais rejoindre quelqu’un, un grand sourire illumina mon regard. Rejoindre j’avais dit, tu parles, elle avançait plus vite que moi et je ne la rejoignis réellement qu’une fois dans les bains, mon côté pratique trouva d’ailleurs l’idée excellente. Je la hélai avant qu’elle ne soit hors de portée.

« Alex ! Attends ! »

Sans lui laisser le temps de chercher à comprendre, je la poussais dans un vestiaire. Alors il faut savoir une chose sur moi, étant donné que je n’étais pas des plus costauds, j’utilisais les faiblesses des gens et donc quoi de mieux que d’appuyer sur l’épaule du côté où sa cheville était fragilisée. Forcément, ce petit détail la fit chuter sur le banc et je lui lançai un regard noir afin d’éviter une quelconque protestation de sa part. Je me mis à genou pour effleurer tout doucement sa cheville blessée avant de la manipuler. Un soupir m’échappa tandis que je marmonnai d’un ton sec, ne lui laissant aucun choix pour le coup.

« Pas de combat Alex, tu la laisses se reposer sinon ça va s’aggraver. N’essaie même pas de discuter, j’irais voir Reyna pour la prévenir. Bordel, à quoi tu pensais ? L’infirmerie n’est pas là pour la décoration ! »
Levant les yeux vers elle, je questionnai avec un peu plus de douceur « Tu t’es fait ça comment ? Est-ce que l’on devrait reparler de cette soirée chez moi ? Déshabille-toi Alex, on va devoir mettre ta cheville dans l’eau chaude. Tu veux que je sorte ? »

L’envie de me baigner ne m’emballait pas vraiment, par contre l’envie de passer du temps avec Alex me motivait grandement, j’avais envie de rester contre elle, parler de tout ou rien. Est-ce que ça pouvait arranger la crève de l’eau, je n’en savais rien et je n’avais pas envie d’avouer que j’avais emmerdé Saphir rien que pour la faire rougir et la rendre un peu moins coincé, ce qui n’avait peut être pas marché aussi bien que je l’aurais cru. La seule chose dont j’étais certain c’est que nous étions malade et que moi j’étais assez fou pour ne pas arranger les choses rien que pour être avec Alex, décidément… ça ne s’arrangeait pas.

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MessageSujet: Re: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyLun 23 Fév - 23:39

Thomas & Alex


Les blessures, c’est le cadet des soucis en général. Enfin pour les romains. Parce qu’ils étaient formés depuis si longtemps, enfin dès le début de leur jeune âge – ou de leur arrivée – qu’il était difficilement acceptable de faire sa fillette à chaque fois qu’ils se trouvaient blessés. Sans compter que les médecins n’en pourraient plus, à force. Probablement que les jeunes recrues devaient s’y rendre encore, quand ils débutaient mais au final, Alex n’était pas la seule à éviter ce genre d’endroits. Et ça n’avait rien à voir avec Kathleen ou Thomas, non, elle n’avait rien contre eux. Simplement, elle était romaine, et les romains ne font pas leur chochotte, voilà tout. Oui, on pouvait même lui imaginer un air boudeur sur le visage alors qu’elle marchait le plus dignement possible jusqu’aux bains. Là, elle pourrait ôter toute sa crasse due à son entrainement, et les temps d’attente sur les toits à essuyer les tuiles avec ses fesses. Et accessoirement, elle pourrait aussi adoucir la douleur sur sa cheville. Ce n’était pas énorme, ni très encombrant, et probablement que ça passerait vite, mais à l’idée de la plonger dans un bassin d’eau chaude, elle n’en fut que plus rapide à se déplacer. Arrive aux alentours des bains, elle inspira profondément l’odeur des sels et des gels douches spéciaux que l’on pouvait obtenir dans l’une des cases à l’entrée. Oui, s’il y avait bien un truc à savoir sur les romains, outre le fait qu’ils soient sévères et sérieux et loyaux et courageux et blablabla, c’est qu’ils savaient faire des bains un véritable plaisir. Alex n’y avait pas été souvent avant son départ, et n’avait pas non plus rattrapé son retard lors de son retour au camp. En vérité, une douche lui suffisait la plupart du temps, mais elle ne pouvait ignorer le fait que l’eau chaude était un cadeau du ciel. Donc, à peine arrivée qu’elle fermait déjà les yeux, en anticipant ce que serait bientôt la prochaine heure à venir.

Enfin, ça, c’était avant le drame. Alias Thomas. Qui crie son prénom. Avant de la pousser. « Hey, mais… » Elle grimaça en se réceptionnant sur sa cheville, alors qu’il l’amenait à se rendre dans le vestiaire le plus proche, soit, la porte à coté en fait. Bon sang. Avisant un banc et l’élan qu’elle avait pris malgré elle – merci Thomas – la jeune femme posa son postérieur sur le meuble, sans aucune grâce. Aussitôt, elle voulut se redresser, et lui faire face, mais il lui lança un regard qui lui fit bien comprendre qu’elle ne devrait pas faire un geste si elle ne voulait pas se faire engueuler. Oui, mais voilà, elle n’avait aucune envie d’être assise alors qu’il était deb… Ah ben non, à genoux maintenant. Stupéfaite, elle baissa la tête pour le suivre des yeux en se demandant ce qu’il se passait dans la tête de ce garçon. A le voir prendre une inspiration, elle carra les épaules, pour affronter ce qui allait être la mini colère du romain. Ouais, elle avait fait ça instinctivement en plus. Pas mal, hein ? Ah, et ça ne loupa pas. A peine avait-il touché sa cheville pour l’examiner, qu’il lui tombait dessus. Enfin, pas littéralement. Hum. Elle cligna des yeux en l’entendant prononcer les premières paroles. « Comment ça, pas de combat ? O.O Mais… Je fais quoi en attendant, moi ? » L’air de dire, t’es pas un peu fou oui ? J’vais prendre racine pour une simple foulure ? C’est mort. En clair, il pouvait toujours parler, il était hors de question qu’elle devienne une loque pour une foutue cheville de rien du tout. En plus, il voulait carrément aller voir Reyna ? La connaissant, elle allait elle aussi l’empêcher de bouger, et ça, Alex ne le laisserait pas faire. Fronçant les sourcils, elle s’apprêta à contre carrer, quand il la coupa dans son élan en parlant plus doucement.

Okay. Se faire ça comment. Logique de demander. Par contre, passer du coq à l’âne en lui demandant s’ils devaient parler de la soirée lui fit ouvrir un peu plus grand les yeux, et souffla totalement sa colère naissante. Mais encore, ce fut pire lorsqu’il lui demanda de se déshabiller. Malgré elle, Alex les revit tous les deux dans le canapé, alors qu’elle avait passé un bras autour de lui, et qu’il avait le visage contre le haut de sa tête. Bon sang, ce n’était pas le moment de penser à ça ! Déglutissant, elle ferma les paupières pour s’exhorter au calme et à trouver un minimum de concentration. Là, les yeux clos, elle se fit plus attentive à la présence du garçon comme si l’absence de vue le rapprochait un peu d’elle. Elle perçut sa respiration presque sifflante, et se questionna à ce sujet. Avant de finalement, rouvrir les paupières et braquer son regard clair sur le visage du garçon. Alex prit une ou deux secondes afin de l’examiner et maugréa à son tour. « Ah oui ? Tu me donnes des consignes avec la tête que tu te traînes ? Comment on dit déjà… » Elle se mordit la lèvre avant de s’exclamer en ayant trouvé : « Oui ! C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Voilà. Donc, môssieur le médecin je saute de sujet en sujet, vous devriez être en train de vous reposer. Et non pas à me demander de déshabiller, comme vous l’avez fait hier avec Saphir. » Là, elle se redressa d’un coup, faisant fi du fait qu’il se trouvait à genoux devant elle, et inspira profondément pour oublier la douleur comme elle était habituée à le faire. Néanmoins, contrairement à ce qu’il devait penser, elle ne s’en alla pas, non. La fille de Bacchus s’avança dans les vestiaires pour se trouver une case de vide – pas trop difficile vu l’heure de milieu de journée – et alla chercher une épaisse serviette en prévision du bain.

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MessageSujet: Re: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyMer 25 Fév - 22:46

Les Zamoureux
LIl y a vraiment des gens étranges, oh autant l’un que l’autre c’était puissant d’être aussi têtu et ne pas reconnaître la vérité. Elle n’était pas très belle la vérité, je ne l’aimais pas vraiment mais, elle était là. Aussi sûr qu’Alex n’avait pas intérêt à bouger ses fesses en dehors de sa cohorte ou tout du moins, ne pas combattre, pas forcer sur ses muscles. De toute façon, si elle forçait, le rétablissement serait beaucoup plus long et même avec un tempérament comme celui de la demoiselle, sa cheville lui ferait comprendre en s’écroulant sous elle, qu’il est difficile de vaincre la fatigue d’un corps, j’étais le premier au courant. Bon en revanche, je n’étais pas mieux loti pour donner des conseils sur quoi faire et comment le faire, je connaissais mon état et je savais qu’il valait mieux rester au chaud, ne serait-ce que pour éviter de transmettre des microbes aux autres. Enfin, ça c’était un peu le cadet de mes soucis même si par malheur de légionnaires tombaient malade, je n’allais pas dire que c’était de ma faute et puis le médecin saurait bien se débrouiller avec deux ou trois légionnaires malades et je ferais l’innocent. Je massais longuement mes tempes à la question la plus con au monde, et pourtant j’ai fait une liste des questions connes, qu’est-ce qu’elle pouvait faire, j’avais bien ma petite idée mais on va peut-être éviter de lui proposer ce genre de chose, en plus la voir nue sous un inconnu dans ma tête, ne me plaisait pas vraiment, une autre idée mon cher ami.

« Prendre soin de toi, regarder des films, manger, jouer à des jeux de sociétés, des trucs d’adolescente normale et pas de demi-déesse. »

Je trouvais mon idée bonne en fait, ça lui permettrait de ne pas se soucier de ce qui se passerait sur les terrains d’entraînements. Il fallait un peu de temps pour que la cheville s’en remette et même si l’ambroisie pouvait aider avec la douleur, le tendon n’était pas un os et ne se remettait pas exactement de la même façon. J’aurais aimé la convaincre du bien-fondé de mon idée et du fait que je ne voulais pas qu’il lui arrive malheur. Je n’étais pas certain de trouver les mots à dire vrai et mon esprit fut absorbé par tout autre chose durant les minutes qui suivirent ma phrase.

Elle avait gardé les yeux fermés durant quelques minutes et j’avais pris ça pour une prise de conscience et de son état et du fait que je connaissais parfaitement mon travail, tout comme elle connaissait le sien, capable de reconnaître toutes les armes, je n’en doutais pas, elle devait donc se douter que de mon côté, je savais me débrouiller et que je ne me trompais pas vraiment. Lorsque son regard se posa sur moi, je sentis que ça n’allait pas être agréable comme conversation. Elle tomba juste, comme souvent, en me reprochant la tête pitoyable que je devais avoir. Attentive avec ça, cette petite était bonne à marier avec sa vivacité d’esprit, je roulais des yeux sous la remarque de l’hôpital qui se moque de la charité. N’importe quoi, je me serais bien reposé si une andouille n’avait pas évité délibérément l’infirmerie, elle était embêtante aussi à me reprocher de m’inquiéter. En revanche, la suite me déplu énormément, je braquais un regard noir sur elle lorsqu’elle osa se mettre dans la même phrase que Saphir avec le mot déshabiller en prime. Elle manqua de me défoncer le menton en se levant et je restai totalement dépassé en la regardant sortir, sans que je n’aie eu le temps de me redresser et de la forcer à rester. Je soupirai au moment où elle s’éloignait.

« Alex, je ne serais pas sorti de chez moi si tu n’avais pas trainé la patte. Je m’inquiét… »


Trop tard, elle était partie et n’avait certainement rien entendu de mes propos. Pourquoi balancer des bombes, si ce n’était pas pour entendre ma défense. Je m’adossais contre le mur du vestiaire. Il y avait erreur sur ce qu’elle avait vu, déjà, je n’avais pas demandé à Saphir de se déshabiller, pas vraiment, et ensuite, depuis quand j’avais besoin de demander. A la limite, j’aurais dû lui balancer que j’étais capable de le faire moi-même, aux dernières nouvelles. Il valait mieux ne pas lui dire ça et la laisser penser que j’avais demandé ce genre de chose. J’imaginais la tronche de Saphir, ça allait faire le tour du campement Jupiter et comme je ne démentirai absolument pas, ses propos seraient encore plus bizarres. Cependant, si l’idée d’embêter Saphir m’amusait, l’idée de perdre Alex surpassait celle-là.

Du coup, je me redressais, bien décidé à récupérer ma tête de mule d’amie, est ce que nous étions amis en fait ? Je ne comprenais pas vraiment le lien qui m’unissait à la demoiselle. Il était évident que nous nous entendions bien, lorsque nous nous engueulions sur des sujets divers et variés. En revanche, était ce de l’amitié, je n’en étais pas intimement convaincu. Il n’empêche que j’allais la retrouver et lui faire comprendre qu’il valait mieux baigner sa cheville. Sans oublier que les poids sont moins importants dans l’eau, il serait donc plus agréable de soutenir son poids dans l’eau et puis merde, faut reconnaître que je n’avais pas pu la voir en sous vêtement la dernière fois, à cause de mon t-shirt et j’étais bien tenté de la voir. Je me déshabillai, parce que de toute façon maintenant que j’étais là, je n’allais pas me tirer. En revanche, est ce qu’elle était partie. Je me dirigeais vers la sortie et avisai le long chemin où il fallait marcher pour rejoindre les cohortes, les terrains d’entraînements ou toute autre chose susceptible d’intéresser la petite guerrière. Rien, que dalle, aucune forme humaine et Alex avait beau être sportive, elle devait être bien trop faible pour réussir à courir. Je revins donc sur mes pas, attrapai une serviette blanche, quelle idée de mettre du blanc, avant de rejoindre les bains, vide comme jamais. L’avantage des légionnaires, ils étaient tellement occupés à se casser sur la gueule qu’ils en oubliaient les plaisirs simples. Je croisais les bras, elle n’était pas là… Cette certitude me fit de la peine et je fis demi-tour pour rejoindre les vestiaires, un peu démotivé par son absence. En tournant la tête pour rejoindre, à nouveau, les vestiaires je la vis. Mon visage s’éclaira tandis que je la rejoignis, bien plus rapidement que d’habitude. Je lui fis un grand sourire, rajoutant à voix haute.

« J’ai cru que tu m’avais abandonné. Tu viens ? »



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MessageSujet: Re: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyJeu 26 Fév - 2:28

Thomas & Alex


Il y avait toujours des serviettes propres ici, en dépannage pour les paumés comme elle qui venaient les mains vides. On ne peut pas dire qu’elle soit seulement vêtue de circonstance en fait. Déjà, le jogging en coton, le t-shirt d’entrainement et le gilet qu’elle avait ajouté, histoire de ne pas chopper la crève comme certains, ce n’était pas tout à fait le summum de l’élégance. Et ne parlons pas des sous-vêtements dépareillés, entre la brassière de sport et le shorty en dentelle qui n’a rien à voir – merci maman – elle n’avait pas grand-chose de féminin. M’enfin là n’était pas la question, hein. Non, il fallait plutôt se trouver un endroit pour se changer sans avoir l’impression bizarre que ça pourrait être intéressant de le faire devant Thomas. Parce que si Alex n’était pas pudique, elle était tout de même en mesure de penser à ce genre de choses, tout de même. Et cette idée entraînait un mélange confus de sentiments dans son esprit. Pourquoi se changer devant lui, sérieusement ? Pourquoi être dérangée par ça ? Il était un soldat lui aussi. Il n’allait pas la juger sur son physique. Alors pourquoi est-ce que ça importait ? Non, ça n’importait pas, voilà. Elle s’en fichait royalement même. Thomas n’était qu’un romain comme les autres, et elle n’allait tout de même pas accorder à son regard un traitement de faveur. Ce genre de considérations n’était pas de bon ton dans la légion, pas alors que les femmes et les hommes se mêlaient sans réelles distinctions. Et puis, Thomas était l’époux de son amie d’enfance, elle n’allait tout de même pas faire la chochotte devant lui, non ? Elle était plus forte que ça.

A la première réponse de Thomas, Alex se souvenait très bien de ce qu’elle avait ressenti. Regarder la télévision ? Mais de quoi parlait-il ? Ils se trouvaient à la Légion, pas dans une colonie de vacances. Si elle avait découvert la télé auprès de sa mère, ça n’était pas devenu une de ses activités favorites pour autant. Pour ce qui était de manger, elle le faisait déjà et pour les jeux de sociétés, ce n’était pas comme si on pouvait faire ce genre de choses, seule. Alors, Alex l’avait regardé avec une certaine surprise mêlée d’incompréhension. Et comme si cela pouvait tout expliquer, elle s’était contentée de répondre platement, d’un ton dénué de sentiments. « Je suis arrivée à 7 ans, ici. » Aussi simple que cela. Ce genre de trucs, elle y avait goûté parfois mais elle n’y était clairement pas accoutumée. Elle était un soldat de la légion romaine, pas une adolescente oisive et flemmarde qui va faire du shopping quand elle a du temps libre. Munie de la fameuse serviette, elle avait donc… Euh… Le rpgiste étant pommée, on va y aller à l’aveugle, hein. Donc disons qu’elle avait fait demi-tour pour rejoindre de nouveau le vestiaire où ils avaient été tous les deux. Voilà, ça, c’était bien. En plus, pendant ce temps, môssieur en avait profité pour filer. Mais comme elle l’apprendra dans une seconde, nous dirons qu’il était allé chercher une serviette dans… un vestiaire réservé aux hommes, voilà. Du coup, tous les deux se trouvaient toujours habillés, une serviette à la main – ils sont bons ces petits – et Thomas venait de lui dire qu’il pensait qu’elle l’avait abandonné. Ce à quoi, elle ne put s’empêcher de rétorquer une débilité de son cru. « Impossible, j’aurais trop peur que tu t’effondres dans ton état. » Il n’avait pas réagi à ce qu’elle avait dit au sujet de Saphir, ce qui confirmait ses pensées. Le garçon jouait-il sur les deux tableaux avec la petite jeune et Sara ? Alex cligna des yeux, se demandant ce qui lui prenait de s’arrêter à ce genre d’âneries sentimentales. S’ils voulaient tous jouer aux feux de l’amour, grand bien leur fasse. De son côté, elle préférait se battre, c’était bien moins contraignant.

A observer la serviette qu’il tenait également, elle en avait déduit qu’il allait prendre un bain. Grande Sherlock en devenir cette brunette aux yeux clairs. Son regard affronta ensuite celui du garçon, comme pour le jauger avant que finalement, elle soupire en baissant les yeux. « Okay, on va essayer la vapeur d’eau chaude, et les sels de bains. Peut-être que ça fera quelque chose. » Elle avait l’impression de rendre les armes mais comme elle avait prévu, de base, de prendre un bain, elle ne pouvait pas changer d’avis pour la simple et bonne raison qu’il voulait qu’elle se baigne. Côté puérilité, on repassera. Et puis, il y avait ce côté d’elle – complètement débile ce côté au passage – qui se verrait satisfait s’il prenait également soin de lui. A croire que son élan de protection envers la personne de môssieur n’avait plus de limites. Se dirigeant donc vers le casier qu’elle avait abandonné un peu plus tôt, elle lui jeta à peine un coup d’œil. « Vas-y, change toi. Promis, je ne regarde pas. » Par contre, si elle suivit la logique de leur conversation, ils allaient aller dans un bain mixte. Et pour ça, elle se voyait mal se rendre totalement nue devant lui. Le problème, c’est qu’elle ne connaissait pas non plus les codes en vigueur dans ce genre de situations. Fallait-il qu’elle lui demande si cela le gênait qu’elle ne porte plus rien ? Se mordillant les lèvres, alors qu’elle retirait son gilet, elle présuma qu’il ne voulait pas la voir. Après tout, il avait assez de deux filles, non ? Mais en même temps, il faisait partie du pôle médicale, qui, il faut le reconnaitre, s’en contre balance de voir des poitrines à tort et à travers. Enfin, si elle suivait cette logique, elle pouvait aussi en venir à la conclusion qu’il n’avait envie d’en voir une supplémentaire. Soupirant parce que les codes entre hommes et femmes commençaient sérieusement à la gonfler, elle se contenta de rester en sous-vêtements – tant pis s’il y a mieux – et entourer enfin sa taille de la serviette. Comment les filles faisaient pour marcher avec ça, franchement ? Secouant la taille pour elle-même, elle se tourna pour lui faire face, et sourit d’un air faussement enjoué. « Tu es prêt ? »

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyJeu 26 Fév - 19:41

Les Zamoureux
M’effondrer, pour un rhume, ouai bah je ne savais pas combien de personne ayant cette maladie de merde Alex avait rencontré mais soit, ils étaient tous des vieillards incapable de faire marcher convenablement leur système immunitaire, soit c’était bien plus grave que ça en avait l’air. Dans un cas comme dans l’autre, je ne risquais pas grand-chose. Enfin mon côté rationnel me soufflait que la seule chose que je risquais c’était d’aggraver ma convalescence mais jusqu’à là, rien de trop surprenant ni même d’inquiétant. Je me débrouillerais pour survivre et je n’allais pas m’écrouler, ce que je lui fis remarquer sur un ton boudeur « Alex, je ne fais aucun commentaire sur ta façon de te battre, je pense savoir ce que je fais et si je m’écroule, promis, tu seras la première au courant ! » En même temps, c’est d’une logique, si je m’écroulais, puisque nous n’étions que deux, elle serait bien évidemment la première et sûrement la seule au courant. Quoi qu’en fait, c’était bien le genre à rameuter tout le monde parce qu’elle flippait, ouai exactement le même genre que Melodie, ça peut tout encaisser sur un champ de bataille, ça sait gérer toutes les situations de crises, même un contre vingt, tout va bien, c’est faisable, mais en revanche dans la vie de tous les jours, ça flippe pour pas grand-chose. Il n’empêche que, faut reconnaître même si c’est très compliqué, c’est mignon de prendre soin des autres comme ça, oui Alex était mignonne pour le coup.

Un peu comme si elle suivait le cours de mes pensées, son regard semblait se demander si j’en valais le coup. De quoi, je n’en ai aucune idée mais désireux de montrer ma bonne foi, je lui fis un très grand sourire. Il dût être très convaincant, j’ai un sourire colgate faut croire, puisqu’elle baissa les yeux pour céder à mes envies, quoi qu’on ne me fasse pas croire qu’elle n’était pas contente non plus. Si je lui avais proposé un truc de merde, elle savait très bien dire non. Dans mes souvenirs, et je ne perdais pas la boule aux dernières nouvelles, elle avait refusé de dormir chez moi malgré que c’était ce que je souhaitais, pour ce que ça avait servi, je savais me montrer un peu plus convaincant que la moyenne lorsque je désirais quelque chose. J’étais pas sûr de pouvoir la duper souvent de cette manière, quelque chose me disait qu’elle apprenait vite, très vite, de ses erreurs et que j’allais avoir des problèmes si je commençais à abuser de sa confiance. Qu’elle se console, je ne faisais pas ça très souvent, ça me culpabilisait après et il m’avait fallu presque deux mois pour m’en remettre et être capable de lui parler. Docilement, surtout parce qu’on faisait ce que je voulais, je la suivis jusqu’aux casiers, ne la lâchant pas d’une semelle, ce qui, pour une fois, était assez facile. Bénies soient les filles qui se blessent et maudites soient celles qui osent dire ce que cette fille venait de dire. Non mais, elle pensait vraiment que ça allait me gêner qu’elle me lorgne si je me déshabillai. Elle était peut être tombée d’un arbre et s’était réceptionnée sur la cheville et le crâne, ce qui expliquait la logique, qui laissait à désirer, de son raisonnement. Je posais mes doigts sur le casier en déprimant, vraiment. Du coup, plutôt que de me changer, je fis ce que je trouvais logique, je la regardai elle se déshabiller et se mettre en sous vêtement. Oh non mais c’était une Saphir numéro deux, putain mais Melo avait foutu quoi avec elle, elle ne pouvait pas l’habituer à je ne sais pas moi être à l’aise même nue, ou même juste savoir assembler deux pièces de vêtements. En grognant à moitié dans ma tête contre cette foutue femme qui n’apprenait rien à ses amies, même si je me doutais bien que si elle avait été là, ça aurait été le cadet de mes soucis les sous-vêtements de miss Keegan, je me mis en sous vêtement. Au moins, je savais à quoi elle ressemblait en sous vêtement, histoire de bien l’avoir dans la tête, je tournais à nouveau le regard sur elle avant de constater mortifié qu’elle avait osé mettre une serviette autour d’elle. Il n’y a pas à dire, cette fille est pire que frustrante.

Sa question me déplu fortement, enfin pas la question en elle-même qui aurait pu être mignonne si elle n’avait pas l’air aussi blasé. Qu’est-ce que j’avais fait encore ? Excepté le faire de mater sans sa permission. En même temps, si j’attendais la permission des filles pour mater, je ne risquerais pas de mater grand monde. Après tout, heureusement que je l’avais maté, sinon je l’aurais choqué à vie en étant nue. En fait les trois quarts des filles de notre belle légion étaient des espèces de sainte, c’était lourdingue. Je devrais demander à Reyna si elle pouvait laisser Sara faire une formation, ouai Sara au moins elle n’était pas tétanisée dès que la conversation sortait des terrains battus. Quoi qu’en même temps, proposer cela à Reyna me posait un petit problème, bien qu’à la limite je pouvais comprendre qu’elle veuille coucher, cette idée me déplaisait énormément. Je ne lui demanderais rien, si j’avais réussi à faire se déshabiller –et non pas la déshabiller – miss Saphir, je pouvais tout aussi bien mener Alex dans cette direction. Et, quel meilleur endroit pour cela que des bains. C’est donc en mettant de grands coups de pieds mentaux à mon idiote de conscience que je repoussais mes scrupules quant à cette jeune demoiselle, le prétexte de Melodie était vide de sens, ma femme ne reviendrait pas, ni aujourd’hui, ni jamais et j’avais envie de coucher avec sa pote, c’était mon problème et celui d’Alex, enfin pas encore celui d’Alex mais ça le deviendrait, j’en étais intimement convaincu, après tout nous avions dormi l’un contre l’autre, bon certes elle était shoutée mais de là, à un accord, il n’y avait qu’un pas que nous franchirions. Je lui passais devant avec un large sourire

« Mademoiselle Keegan, vous me semblez un peu stressée. Premièrement je tiens à te rappeler que j’ai vu des gens en sous-vêtements, des gens nus aussi. Je tiens aussi à préciser que si tu te pètes la tronche parce que tu es plus intéressée par la serviette que tu portes que par ta marche, je t’attache à un lit jusqu’à ce que tu te rétablisses et comme je me propose comme médecin personnel, tu ne pourras même pas dire que c’est l’hôpital qui se fout de la charité. »


Convaincu par mes mots, même si c’était un peu chercher la bagarre, je mis ma serviette autour de mon coup et filai vers les bains. La chaleur, en théorie, c’était bon pour mon organisme mais en pratique, je n’étais pas tellement convaincu du bien fait d’être en sous vêtement avec une atmosphère moite autour de moi. Je m’arrêtai donc au bord du bassin, me tournai vers Alex pour lui déclarer en la regardant droit dans les yeux « Au fait j’adore tes sous-vêtements chérie. » Avant même qu’elle n’ait eu le temps de réagir, je me mis à l’eau, balançant au passage ma serviette sur la tête de cette pauvre Alex que j’avais décidé d’embêter aujourd’hui, sans savoir trop pourquoi, les hormones certainement.

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MessageSujet: Re: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyVen 27 Fév - 18:22

Thomas & Alex


Thomas était le mari de Mélodie. Mélodie avait été l’une de ses amies les plus proches, et la première à lui tendre la main. Alors non, Alex n’avait pas intérêt à penser ainsi à propos de ce garçon. D’ailleurs, il n’avait même pas de sexe, voilà. Asexué, c’était très bien comme image. NON, pas d’images ! Bref, bordel, penser à autre chose. Les sous-vêtements qu’elle portait ? Ceux du romain étaient plus intéressants, mais noooon, elle allait se concentrer correctement, et un peu plus vaillamment parce que là, on ne voyait pas grand-chose du soldat qu’elle avait été et qu’elle redevenait. Il n’était qu’un homme comme les autres, voire pire : il était intouchable. Et pas seulement parce qu’il était le compagnon de Mélo, et le père d’Elliott. Mais également parce qu’il s’amusait avec Saphir et Sara en même temps. Alex n’était pas une sainte, et elle ne lui jetait pas la pierre. Bon, c’est sûr que ça la ferait royalement chier qu’il fasse du mal à Sara, mais elle avait pertinemment conscience que son amie n’était clairement pas faible, et qu’elle savait se débrouiller toute seule. Sans compter que Sara n’accordait peut-être pas une réelle attention à Thomas, et que celui-ci se sentait dans l’envie de se rapprocher de Saphir ? Bon sang, par Jupiter ! Elle n’y connaissait rien à ces séries débiles pour ado en mal d’amour qu’elle n’avait jamais été, et d’ailleurs, elle ne voulait rien savoir. Ce genre de choses dans le crâne, c’est comme un virus qui vous contamine, vous bouffe le cerveau et vous lobotomise. Oh que oui, elle avait déjà croisé des adolescentes mal dans leur peau, qui souhaitaient de tout leur cœur que le garçon qu’elle affectionnait finisse par les regarder, mais non, Alex ne voulait absolument pas prendre part à ce genre de tortures. Et en fait, elle préférait nettement aller affronter une dizaine de monstres en plein champ de bataille, plutôt que d’avoir une conversation de ce type, qui la foutrait totalement mal à l’aise.

Donc, c’était clair. Il était intouchable. Doooonc, elle ne regarderait pas son sous-vêtement, comme elle allait s’enrouler dans une serviette, pour oublier qu’ils avaient dormi ensemble. Minute, ce n’était pas ça la suite correcte de la phrase. Ouais, elle allait s’enrouler dans la serviette pour oublier qu’elle était elle-même peu vêtue en compagnie de celui qu’elle considérait comme étant de son devoir de le protéger. Elle avait belle gueule la gardienne là, en brassière de sport, et shorty en dentelle. De quoi se marrer. Même Liam lui aurait fait un commentaire. M’enfin, c’était Liam, et il avait eu suffisamment de conquêtes pour avoir vu un grand nombre d’assemblages désordonnés. Alors, elle s’en foutait pas mal. De toute façon, ils pouvaient trainer en sous-vêtements tous les deux, il n’y aurait jamais rien qui se passerait. Pour la simple et bonne raison qu’Alex respectait l’amitié, et que Liam aussi, quand bien même ils avaient eu leur première relation sexuelle ensemble. Peu importe, cela ne comptait pas vraiment. Alex ne le voyait clairement pas comme ça, Liam non plus, et pire, lui semblait être attirée par quelqu’un d’autre. La jeune femme nota mentalement de kidnapper le garçon pour lui sortir les vers du nez quand elle aurait le temps. Mais pour le moment, son attention devait se recentrer sur le jeune homme, le papa d’Elliott. Se retournant vers lui, Alex lui demanda donc s’il était prêt. Ce à quoi, il lui répondit en souriant alors qu’il avait entrepris de marcher hors des vestiaires.

Stressée ? Arf, elle n’était pas assez douée alors. Prenant sa réplique en compte, elle s’obligea à devenir un peu moins perméable, histoire qu’il ne lise pas tout ce qui la tracassait sur son visage. Une fois qu’il eut terminé sa réponse et qu’elle se fut trouvée, la bouche légèrement entrouverte à le fixer, certes, un peu stupidement, Alex finit par toussoter. Et chercha à le rattraper. Tout en maugréant, bien évidemment. « Je sais marcher avec une serviette, je te signale ! » Hey, c’était vrai quoi ! Si elle pouvait avancer avec une armure de quinze tonnes, elle pouvait franchement cohabiter avec une serviette autour du corps. Roulant des yeux, parce qu’elle décida que Thomas était une andouille, elle le rejoignit près du bassin. « Hors de question que tu m’attaches, tu ne voudrais pas que j’explique ce que tu fais dans ton infirmerie, non ? » Oui, elle y était allée, et pas plus tard que la veille. Et qu’il ne l’ait pas vu voulait bien dire à quel point il était concentré sur ce qu’il faisait à ce moment-là. Alex lui lança un regard fier, avant de manquer s’étouffer devant la réplique qu’il lui rétorqua. Avant que pouf, il ne lui lance la serviette à la tête. D’un réflex, elle la rattrapa tout en fixant le garçon, stupéfaite. « Thomas ! » Ouais, finalement, elle grondait aussi. Et pas qu’un peu. « T’as de la chance d’être malade, ou je serais déjà en train de te couler ! » Là, elle suspendit les deux serviettes sur des crochets au poteau mural près du rebord, avant de se glisser prudemment dans l’eau, histoire de ne pas se péter trop la cheville. Et bon sang, c’est qu’une foulure, elle n’allait pas en mourir, hein. Lançant un regard noir au jeune à quelques mètres, elle y ajouta un « tirage de langue » dans les règles. Et toc. nan

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyVen 6 Mar - 18:05

Les Zamoureux
Deux gamins, nous étions deux gamins n’ayant aucune éthique et aucune logique. Nous n’avions rien à faire ici, autant l’un que l’autre. Je devrais être au chaud à essayer de faire descendre la fièvre et ne pas bouger, quant à elle, elle devrait être à l’infirmerie à attendre les soins de Kathleen. De la même manière, je ne devrais pas la regarder de cette manière-là, c’était un bébé, avec un peu d’expérience, je le concevais, cependant pas non plus des masses, sans oublier qu’il s’agissait du témoin de ma femme. Pour le coup, ça c’était le plus emmerdant à mes yeux, le témoin de ma femme, déjà que si on demandait à la plupart des légionnaires qui est Thomas, ils répondraient à coup sûr, le mari de Melodie, limite le reste, tout le monde s’en fout… Il s’avérait donc qu’il y ait de forte chance que ce soit exactement la même chose pour Alex, je n’étais pas vu comme un homme mais comme le mari de son ex-amie et moi histoire de bien foutre la merde dans notre relation platonique, je la matais. Non pardon, récapitulons depuis le début, je l’invitais à manger chez moi, à dormir chez moi, je la droguais, je dormais contre elle et aujourd’hui je la matais en sous vêtement. Je doute qu’il y ait un truc que j’ai bien fait là pour le coup mais c’était impossible de résister, je voulais juste qu’elle soit là et qu’on passe du temps ensemble, quitte à aggraver mon état, quitte à devoir être au lit pendant trois jours derrière. Je me fichais bien des conséquences, tant que je pouvais la mater pendant qu’elle marchait pitoyablement avec sa serviette, satanée serviette qui ne voulait pas tomber.

J’haussai un sourcil sceptique lorsqu’elle prétendit savoir marcher avec sa serviette, mouai, ce n’était pas vraiment ce qu’il y avait de plus convaincant mais la comparaison provenait de Melodie et ça rafraichirait quelque peu l’atmosphère de faire reconnaître cela. Enfin, nul besoin de cela pour rafraichir l’atmosphère, elle s’en chargeait très bien toute seule avec ses allusions sur Saphir et notre partie de poker, à défaut d’avoir fait l’amour, ça avait été plutôt marrant. Je fis la moue histoire d’avoir l’air un peu gêné alors qu’en fait, je m’en fichais royalement, Kathleen connaissait le fait que je couchais avec un peu n’importe qui. Il n’empêche qu’Alex semblait ne pas vouloir être attaché à un lit et elle semblait être du genre à raconter pas mal de connerie pour qu’on la détache, j’abandonnais avec une certaine déception l’idée de l’attacher, ça aurait pu être drôle. Enfin, ce n’était pas vraiment le côté médecin qui pensait à ce genre de chose, enfin si d’un côté, je savais que la garder au lit ferait du bien à sa cheville, sans que je ne puisse vraiment lui faire remarquer qu’elle était folle de rester debout, puisque j’étais malade et qu’elle semblait au courant tout comme elle semblait au courant de la façon dont j’étais tombé malade. C’est fou parce que la seule fille que j’avais vraiment envie de me faire était comme qui dirait toujours là au mauvais endroit, quand j’étais avec une autre fille. Pourvu que ça ne dure pas comme ça durant tout le temps qu’on se fréquenterait, elle allait se faire une opinion de moi fort désagréable, il devait bien être loin dans sa tête le « parfait » petit ami de sa pote.

Une fois dans l’eau, je constatais, non sans surprise, que ma camarade, mon parfait petit légionnaire, avait rattrapé la serviette et qu’elle me fixait incrédule. J’étais bon lanceur non ? Ça devait l’étonner, et oui mademoiselle, au lancer de couteau, je me défends, en fait tous les jeux d’adresse je suis plutôt bon, tant que je n’appuie pas sur la mauvaise cheville. J’essayai l’air penaud lorsqu’elle osa dire que j’avais de la chance d’être malade, comment dire, je ne suis pas certain d’appeler ça de la chance, en plus je voulais bien être noyé par elle surtout si le bouche à bouche arrivait derrière.  Bon je ne pouvais pas râler sur le fait que j’étais malade, je l’avais bien cherché. Autant le fait qu’elle ne traîne en serviette me gavait mais durant les quelques centimètres pendant lesquels, elle se balada sans serviette pour me rejoindre, mon regard ne se détacha pas de son corps, attiré comme un aimant. Elle était belle, pas qu’un peu, non mais sérieux pourquoi je n’avais pas remarqué ça avant. Je roulais des yeux sous son regard noir sans savoir s’il était adressé au fait que je lui avais balancé ma serviette dessus ou que je la mate. Dans tous les cas, il m’était adressé, ainsi que le tirage de langue moqueur. Je me rapprochais doucement d’elle, la bloquant contre le rebord, une main posée de part et d’autre de son corps et je lui lançais un regard rempli de défi et d’amusement. A moins de me donner un coup de pied ou d’essayer une prise, elle était belle et bien coincée avec moi, nos corps très proche l’un de l’autre et pourtant, je trouvais le moyen de demander très fièrement et un peu casse couille, c’est vrai.

« Et du coup, vu que tu ne peux pas me couler, qu’est-ce que tu vas faire, non parce que c’est bien beau les menaces à deux drachmes mais il faut aller au bout ma petite dame. »

Ne pas regarder ses lèvres, ne pas l’embrasser, ce n’était peut-être pas Saphir mais ce n’était pas pour autant que c’était autorisé. Il n’empêche que vu la façon dont je la regardais, j’allais vraiment devoir me trouver un plan cul rapidement, sinon je ne pourrais jamais me sortir Alex de la tête, mais c’était catastrophique d’en venir à ce genre de pensée. Je baissais la tête pour observer sa cheville posée sur le sol, il lui fallait un peu de temps pour se rétablir mais Alex ne penchait pas sur le côté où sa cheville était saine, ce qui était une bonne chose, ça prouvait que ce n’était pas non plus trop grave.


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MessageSujet: Re: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyMar 10 Mar - 21:14

Thomas & Alex


L’eau était chaude et agréable, et ça faisait du bien. D’ailleurs, presque aussitôt après avoir glissé ses jambes dans le bassin, elle sentit une amélioration autour de sa cheville, comme si cette dernière se trouvait enveloppée dans du cocon. Et bon dieu, comme c’était cool. Le souffle plus calme, même si elle restait en mesure de lui tenir tête et si besoin était, de lui tirer la langue une nouvelle fois, la jeune femme, Alex envisagea réellement l’idée de pouvoir profiter de ce bain tranquillement. Malgré le fait que Thomas se trouvait là, à peine vêtu. Mais non, elle était suffisamment intelligente pour se contrôler et contrôler ses hormones, non ? Oui, donc, impeccable. Il suffirait que chacun fasse sa vie de côté, sans s’envoyer de pique, sans parler de ce qu’il s’était passé, et sans évoquer les relations plus ou moins amicales de chacun. Parce que oui, elle n’avait clairement pas envie de parler de ça avec lui, tout comme elle n’avait pas envie qu’il juge ses sous-vêtements.

Et puis, il bougea. Se rapprocha. Instinctivement, elle braqua ses yeux couleur du ciel sur lui, comme pour le défier d’avancer encore. Mais il le fit cette andouille ! Grondant, elle fronça les sourcils, peu satisfaite de se voir coincée contre le rebord. Sans compter qu’elle pouvait de près – de trop près – le moindre détail du haut de son corps. Enfin de la partie émergée, si vous préférez. Du coup, elle dût également lutter avec les envies à la con qui naissaient au creux de son ventre, et qui allait faire leur valise fissa si elles ne voulaient pas se retrouver frustrées à vie. Promesse d’Alex. Les esprits un peu plus clairs, suite à cette menace, elle planta son regard dans le sien, lui faisant comprendre par-là qu’elle ne se sentait pas piégée le moins du monde – alors que si bordel – et qu’elle n’avait aucun problème avec la situation. Ouh, la menteuse.

Mais bon sang, qu’est-ce qu’il lui prenait en fait ? Thomas voulait avoir le dernier mot, c’est ça ? Il lui avait déjà envoyé la serviette à la figure, alors c’était un peu comme s’il avait remporté le dernier point, non ? Et bien, okay. Alex n’avait pas voulu jouer plus que ça, tout du moins, pas avec lui, mais visiblement, il était dans sa période pré-pubère, ce qui impliquait qu’il se conduise comme un adolescent aux hormones défaillantes. A son tour donc d’entrer en piste, même si pour être sincère, elle était bien plus coutumière de la provocation sur un terrain de combat, que dans une immense baignoire, en étant à moitié nue. Sans oublier que ce romain de malheur qui la faisait tourner en bourrique avait justement ouvert la bouche à ce moment-là. Non, ne pas regarder la bouche, ne pas regarder.

Il la provoquait ! Putain, il voulait vraiment qu’elle le coule en vérité ? Sinon, pourquoi s’avancer autant, pourquoi la regarder ainsi, et pourquoi la pousser à bout ? Elle ferma les yeux une courte seconde pour se contrôler, et ne pas sortir des répliques horribles dont elle aurait ensuite honte. Elle ne voulait pas le blesser avec ses mots, aucunement même, donc elle ne dirait rien de violent. Oui, Alex avait toujours eu du mal avec le filtre entre les paroles et le cerveau, et du coup, je n’étais pas toujours brillante dans les relations sociables. Trop franche, pas assez de tact, bref, une vraie débile. Alors elle devait se retenir, se contrôler, et pour ça penser à autre chose. Comme le carrelage sous ses pieds, ou le mur dans son dos, ou la chaleur de l’eau tout autour d’eux. Et non, il ne fallait pas regarder son torse à travers la clarté précaire du bassin. A la place, elle lui envoya de l’eau en pleine figure, et en profita pour passer sous le bras gauche du garçon et filer à l’anglaise. Parce que quelque chose lui disait que si elle en venait à le toucher, voire seulement à l’effleurer, un truc pas cool arriverait.

« Alors l’éclopé, t’as quand même eu le droit à ton verre d’eau. Heureux ? » Non, elle ne l’avait pas coulé, mais au moins, il en avait eu plein la figure, c’était déjà ça. Nageant jusqu’au bout du bassin, se concentrant sur sa respiration, elle se rendit compte que la hauteur grandissait lorsqu’on se rendait un peu plus loin. Grondant parce qu’elle n’avait plus pied et que ça l’avait surprise, elle préféra s’immerger totalement, et nager sous l’eau. Mais voilà, elle n’avait pas non plus prévu d’avoir alors une vue d’ensemble du corps de Thomas. Cette découverte lui fit perdre le peu d’air qu’elle avait gardé dans ses poumons, et elle cligna des yeux stupidement, avant de rejoindre aussitôt le rebord, le souffle court. Mais quelle couillonne. Se faire avoir par un boxer, je vous jure. Y en a qui devrait se faire soigner.

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MessageSujet: Re: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyMer 11 Mar - 20:42

Les Zamoureux
Bon, comment dire, quand une fille menace, déjà à la base c’est pas très flippant. La plupart du temps, je fais quoi deux têtes de plus que la plupart, sans oublier que je les ai vu arriver au camp avec ce petit regard perdu alors que moi, c’est ma maison, que je peux appeler chaque membre de la légion par son prénom. Alors, sincèrement, les filles ne m’ont jamais inquiété, donc entendre Alex me grogner dessus comme si elle allait me bouffer, ce à quoi j’avais envie de dire ouai pitié bouffe moi –dans un contexte tout autre, évidemment – ça ne me faisait pas du tout peur. Raison pour laquelle, j’avais tranquillement avancé jusqu’à elle avec ce regard un peu arrogant de gars qui sait très bien ce qu’il fait et qui a conscience de l’effet qu’il fait. Je n’étais pas non plus aveugle, elle ne me regardait pas vraiment comme le chien du voisin, encore heureux d’ailleurs, je n’ai jamais adoré être comparé à un chien, enfin à un animal tout court mais un chien c’est quand même blessant. Un chien c’est l’animal qui est dépendant de son maître à qui on peut dire qu’il est con mais l’animal sera heureux de nous voir. Bref, pas mon animal fétiche. Le regard d’Alex ne me quittait pas, non non je ne l’embrasserais pas… certainement pas sous ce regard qui semblait vouloir prouver que tout allait bien et qu’elle était aussi indifférente devant lui qu’un poisson devant un chat. Attention, la comparaison est bien choisie, ce n’est pas un hasard. Si le poisson est indifférent devant le chat ce n’est point parce qu’il méprise l’animal mais parce qu’il ne sait pas à quoi s’attendre, c’était exactement la même chose avec Alex, elle ignorait tellement de choses – et s’en inventaient d’autres comme cette histoire avec Saphir -.

Il n’empêche que pour le coup, je la regardais étonné qu’elle ne réagisse pas, en fait ce n’était même plus étonné, j’avais les sourcils plissés comme pour essayer de pénétrer son esprit, besoin de la comprendre, envie qu’elle reste avec moi et pas que pour un vulgaire bain dont je n’avais que faire au final. Ce que je n’avais pas prévu, ni imaginer, c’était une réaction de ce genre. L’eau me frappa en pleine tête et par instinct je reculais d’un pas, hébété. Je ne mentirais pas, elle avait pris la poudre d’escampette avant même que je n’ai reculé, donc mes actions n’avaient aucune utilité sur elle. Je m’essuyai donc les yeux sans râler, je l’avais un peu cherché ce coup-là. Par contre ses propos me firent l’effet d’une douche froide, j’aurais tout aussi bien pu me retrouver nu dehors comme hier que ça aurait eu exactement le même effet. Je ne rétorquais rien me contentant de lui lancer un regard mauvais, autant tête de mule, ça pouvait passer, j’étais un peu responsable de mon caractère mais du reste pas vraiment. Je restais donc immobile, silencieux, me contentant de la regarder complètement refroidi. Donc si j’avais bien compris, lorsqu’elle m’avait plus ou moins traité de malade, elle ne parlait absolument pas de mon rhume mais de mon état physique continuel. Super, vive les potes à ma femme, c’était hyper méchant, je n’étais pas malade et je n’étais en rien responsable de ce qui m’arrivait. J’aurais tout simplement dû la laisser se démerder avec sa cheville, tien elle ferait moins la maligne si dans dix ans elle boitait comme une merde parce que ça c’était mal soigné, elle verrait que ce n’était pas forcément intelligent d’insulter les gens d’écloper. Je la suivis du regard lorsqu’elle eut la drôle d’idée de nager et de s’étouffer. Non mais qui s’étouffait de nos jours en nageant.

Ma première réaction fut d’aller voir ce qui se passait, comme quoi je n’étais pas tant un gros con que ça, je fis donc trois pas en avant puis m’arrêtai brutalement. Non, à chaque fois c’était moi qui venait la voir, moi qui essayai de lui parler, moi qui accourais comme ce putain de chien que je ne voulais pas être, lorsqu’elle me semblait avoir des ennuis. Pas cette fois, c’était fini d’être le couillon par excellence. Bon, je n’étais pas indifférent à son sort, raison pour laquelle je ne sortis pas de l’eau immédiatement, j’attendis que son souffle se soit calmé pour sortir de l’eau assez laborieusement, c’est plus facile de sauter dans un endroit où les sensations sont moins douloureuses que de devoir se faire une piqure de rappel. A peine sur le carrelage froid, je me sentis tout de suite dans une forme moins éblouissante. J’eus quelques frissons pour que mon sang se bouge un peu le cul à couler dans mes veines et je fis gaffe sur les premiers pas à ne surtout pas poser mon pied d’éclopé comme cette idiote l’avait si justement fait remarquer, sur le sol, ça risquerait de me faire basculer et pas très envie de lui donner raison. Je m’emmitouflais dans ma serviette pour avoir chaud. Je ne savais pas trop quoi faire, devais je lui dire que je partais, ce dont elle se fichait éperdument ou au contraire partir sans même lui adresser un au revoir, un peu comme elle lorsqu’il s’était agi de partir le matin en catimini tout ça pour ne pas avoir à parler avec quelqu’un contre qui elle avait quand même dormi, pas trop volontiers au départ mais ça ne faisait pas effet huit heures, j’avais testé sur moi. Non je n’étais pas arrivé à ce genre de rabaissement, je revins donc au bord de l’eau et tentai le côté médecin, même si je savais qu’elle n’aimait pas trop ça.

« Essaie de rester dans l’eau au moins vingt minutes et repose ta cheville Alex, c’est important pour la suite de ta carrière. Ce serait dommage que je puisse te retourner certaines insultes n’est-ce pas ? »

D’accord, la fin de la phrase était méchante, voir inutile et j’aurais tout aussi bien pu ne pas la prononcer, un brin susceptible ? Je devais reconnaître que oui. En tout cas, je n’avais pas envie de rester pour le moment avec elle, à son tour de se sentir ignorée. Je tournais les talons, plus ou moins maladroitement, pas envie de retourner me coucher, je me sentais quand même bien… un peu mieux quoi.


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MessageSujet: Re: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyJeu 12 Mar - 21:13

Thomas & Alex


Elle avait dit qu’elle manquait de tact, et que parfois – souvent – ses propos passaient la barrière standard de la politesse. Mais Alex était comme elle est, parce qu’elle avait été élevée à la dure. Composer avec le caractère et la susceptibilité de chacun était une option qu’elle n’avait pas. Parce qu’elle n’en avait pas la patience, et parce qu’elle n’avait pas appris, tout simplement. Alors, pas un seul instant, elle n’imagina que Thomas puisse s’être vexé de son appellation. Après tout, il boitait bien, non ? Elle-même, quand on lui disait qu’elle n’était qu’une fille et donc, sous-entendait clairement qu’elle ferait moins bien qu’un homme, s’en foutait un peu et redoublait d’efforts pour prouver le contraire. Quand on lui avait dit qu’elle était sans famille, qu’on l’avait abandonné et qu’elle ne devait pas valoir grand-chose, elle était restée stoïque, et avait accepté. Avant que Mélodie ne lui tende la main, bien évidemment. Donc ouais, elle ne pensait pas que l’homme qui était capable de tout surmonter et qui se foutait bien de l’avis des autres, si ce n’est celui de son fils, à la rigueur, se soit arrêté à ça. Mais visiblement, c’était le cas. Parce que lorsqu’il sortit de l’eau, et vint à sa rencontre, elle sentit dans son regard que quelque chose n’allait pas.

Reprenant son souffle de son côté, Alex réfléchissait à la relation entre Saphir et Thomas. Et si Sara était au courant. Elle n’arrivait pas à comprendre comment il ne pouvait pas juste sa satisfaire de sa meilleure amie. Après tout, elle était sauvage, belle, et les garçons la trouvaient sexy. Donc bon, quand on a une fille comme elle, pourquoi se mettre nu devant une autre fille nue également ? D’ailleurs, elle se serait bien passé de découvrir l’anatomie de Saphir, pas que cette dernière soit laide, bien au contraire, mais les filles n’étaient pas son genre. Après, c’est sûr que dans les vestiaires et les douches des cohortes, il arrive de temps à autre qu’on se rencontre sans trop de vêtements. Ce n’était pas un mystère, et puis, à leur âge, elle savait bien comment les filles étaient faites. Mais voilà, ça n’arrêtait pas de lui trotter dans la tête. Est-ce qu’il cherchait une mère de remplacement pour Elliott ? Non, il ne l’imaginait pas faire ce genre de choses. Parce que de ce qu’elle avait pu en voir, Thomas était un bon papa, et il comblait bien mieux le manque d’une maman qu’il ne devait le penser lui-même. Mais elle n’était pas suffisamment proche de lui pour lui poser la question, et soyons honnêtes, même avec une personne proche, elle aurait hésité un très long moment avant de demander. Principalement à cause de cette question de tact, qui l’aurait obligé à tourner sa langue sept fois dans sa bouche.

Du coup, oui, quand il s’approcha, elle se tendit. Sa présence lui faisait toujours de l’effet, et Alex savait que ce n’était pas une bonne chose. Qu’il était interdit, et donc, qu’elle n’avait pas le droit de le toucher. Lorsqu’il parla de la manière de se conduire pour sa cheville, elle commença par acquiescer, écoutant avec sérieux. Puis, il termina ses propos par une pique, qu’elle ne comprit qu’au mot « insulte », ainsi qu’au ton qu’il avait utilisé. Tiens… Haussant un sourcil, elle pencha la tête sur le côté, en le regardant. « Tu es vexé ? » Oui, il l’était. C’était donc ça qu’elle voyait sur son visage. Plissant les yeux, elle baissa la tête pour regarder la surface de l’eau, ne saisissant pas pourquoi il l’était en fait. Avant de piger. « Oh, éclopé ? C’est une insulte pour toi ? » La bouche en un rond surpris, elle sentit ses joues rougir, sans relever les yeux. « Mais euh… Tu… boites… » Elle se passa la main sur la nuque, gênée. Pour elle, ce n’était pas méchant, juste un état de fait. Surtout que dans l’eau, il ne l’était pas. Alors bon, il pouvait toujours nager, non ? « Désolée alors. Je ne voulais pas te faire mal. » C’était vrai. Elle préférait nettement frapper les gens avec ses poings qu’avec les mots. Parce que si les blessures physiques guérissent, les douleurs causées par les paroles lancées restent. Se mordillant les lèvres, elle haussa finalement les épaules avant d’acquiescer. « Merci pour la mise en garde, je ferai attention. » Mais quand Alex redressa le buste pour croiser le regard du garçon, elle se rendit compte qu’il était parti. Si ça se trouve, il n’avait rien entendu de ce qu’elle avait dit. Soupirant contre elle-même, ou contre cette situation, elle secoua la tête, et alla nager, histoire de se vider l’esprit.

lumos maxima
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MessageSujet: Re: Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas]   Duel entre deux adversaires qui valent le coup. Et ouais, m'sieur ! [Thomas] EmptyMar 17 Mar - 11:22

Les Zamoureux
D’accord, la susceptibilité ça n’aide pas dans la vie et ça évite de bonnes occasions mais parfois, il faut mettre des barrières entre ses envies et la façon dont les gens pensent pouvoir faire de vous une cible. Aujourd’hui, je n’étais pas prêt à faire des sacrifices et tout accepter, la faute à ma tête qui bourdonnait de déplaisir, aux tremblements continuels de mon corps. Si j’avais été un peu pessimiste, j’aurais même pu me dire que j’allais mourir, cette idée bien loin de me déprimer m’aurait je crois emballé, mourir ça ne signifiait que la fin d’un monde mais le retour des joutes verbales avec quelqu’un qui, je crois, était tout de même important. Même si vivre sans elle était facile, enfin facile, disons plutôt que j’avais appris à vivre avec ces coups d’œil en arrière comme pour vérifier qu’elle n’était pas revenu. Oui on est con après une mort, genre c’est un jeu la vie, comme si la personne allait arriver et vous bondir dessus comme une gamine en balançant je t’ai eu. Soit disant, si elle avait fait ça, je lui aurais mis mon poings dans la tronche, ouai que mentalement, mais mes poings mentaux font hyper mal, disons quand même que je l’aurais mal pris, non pas au point de faire chambre à part, ça va pas comme idée ? Mais c’est pourri de faire chambre à part, est ce qu’une seule fois j’ai fait chambre à part… ouai si en fait, après sa nomination de merde où elle était bourrée comme jamais, les gens ont des gros problèmes avec de l’alcool, je ne sais pas, c’était un moment « important » à ses yeux du moins et elle était tellement chiante bourrée, le genre de fille à enfermer dans un placard parce que bordel quelle chieuse, à grimper sur moi sans arrêt et puis j’avais eu beau la pousser, hop elle revenait aussitôt comme si sa mémoire à court terme s’était éteinte, ce qui valait mieux d’ailleurs, la pauvre sinon elle avait de gros problèmes. Donc voilà, elle avait été tellement insupportable ce soir-là qu’elle s’était bouffé mon oreiller dans la tête et que j’étais allé ailleurs, en plus je faisais la gueule du fait que madame voulait monter en grade, bah oui quelle bonne idée ! L’occasion était donc toute trouvée.

Comme le disait si bien Alex, j’avais un caractère de merde, déjà à la base mais alors quand j’étais malade, c’était bien pire, le moindre truc me gavait. Déjà, le simple fait que Sara emmène mon fils, si elle l’entrainait dans les sentiers de la bagarre, j’allais me le faire le tigrounet, il allait vite descendre de son piédestal, bon techniquement, je me fighterais pas face à un tigre à l’âge adulte, Sara sans être agressive était quand même puissante, une machine faîtes pour tuer. Anatomiquement parlant, elle avait des muscles puissants, des pattes avant faisant facilement la tête d’une personne, je ne l’avais jamais vu attaquer quelqu’un, s’acharner pour tuer mais elle en était capable et son corps était fait pour le combat, la garder à la légion était une bonne idée bien entendu mais après, il ne fallait pas la confondre avec un gros matou qui ronronne et la brider. Pour le moment, tout allait bien. En tout cas, tigre ou non il valait mieux pour elle qu’il n’arrive rien à mon fiston parce que j’allais lui sauter sur le dos et la massacrer, oui en rêve, je me doute bien que d’un coup d’épaule elle me ferait dégager mais bon, l’idée était là. Du coup, pour en revenir à moi et mon histoire, j’étais épuisé et bien en colère avant même d’avoir pénétré cet endroit. Quand j’y réfléchissais même le bruit des chaussures sur le carrelage faisait exploser mes neurones. Physiquement, ce n’était pas ça non plus, bien entendu que je ressentais une attirance difficile à réprimer pour la demoiselle qui nageait mais de là supporter tout sans rien dire, non, trop c’est trop.

En plus paie tes excuses, non mais sérieux quelle personne sensée irait balancer ça. J’avais envie de la couler, de la même façon qu’elle lorsque je lui avais balancé la serviette, sauf que je n’étais pas comme ça, disons plutôt que je n’allais pas revenir dans l’eau pour lui faire la misère. L’envie était passée. En revanche, je n’oubliais pas de mettre en garde contre sa cheville, déformation professionnelle oblige. En plus si je la laissais faire n’importe quoi et que Kathleen venait me voir pour savoir comment j’avais pu être si négligeant, j’aurais l’air bien con. En même temps, Kath venir me râler dessus, pas son genre du tout, elle préférait emmerder les ours, cette fille devait avoir des penchants suicidaires. Par tous les dieux, qui irait taper la causette à un ours, je ne dis pas Ali en mode humaine, ça à la limite, ça peut se comprendre, j’étais même capable de lui parler quand elle était dans le coin et plutôt tranquille, ce qui arrivait quand même, faut pas déconner.  Il n’empêche que j’étais assez calé en bestiole pour savoir qu’un animal blessé, c’était dix fois plus dangereux qu’un humain blessé, déjà que certains humains pétaient des câbles et manquaient de tout faire sauter, des fous les gens, vaut mieux éviter les ours. Donc je m’inquiétais pour rien si Kath voulait râler, elle râlerait sur son ours en peluche, pas si pelucheux que ça.

Je jetai un dernier coup d’œil en arrière et constatai qu’Alex le vivait visiblement très bien mon absence. Je finis par hausser les épaules et retournai m’habiller pour rentrer chez moi. Sincèrement, je serais bien allé récupérer mon bonhomme mais je n’étais même pas capable de réfléchir assez longtemps pour deviner où ils étaient, en plus mon lit m’appelait l’air de dire, coco c’est ça de faire des poker dans le froid, après on est malade. Cette journée était foireuse, vraiment foireuse. Je crois que j’allais dormir pendant au moins tout une lune. Il n’empêche que j’avais quand même un peu de déception à l’idée de ne pas être avec Alex mais on ne contrôle pas toujours les sentiments des gens, dommage.

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