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 Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley

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MessageSujet: Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley   Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley EmptySam 6 Sep - 20:51

Riley & Adri

Parti. J’étais parti, mains dans les poches, le regard légèrement sombre. Je n’aimais pas ce que je faisais car cela s’apparentait à fuir, ce qui n’est pas digne d’un Romain. Mon père n’aimerait pas cela. Mais ce n’est pas le moment de penser à lui, non vraiment pas. Il n’est plus vraiment digne de porter ce titre bien que je souhaite tout faire pour rehausser notre blason, sauf que je le fais pour ma mère pas pour mon père. Trop exigeant. Stricte. Il n’a jamais pris le temps de comprendre qui était son fils, alors pourquoi son fils devrait-il comprendre son père ? Alors, partir de la légion pour retrouver un honneur perdu n’est pas la seule raison. Je ne suis pas parti que ce pour celle-ci mais aussi pour m’éloigner de mon père, loin de ce tyran, je pourrai enfin devenir quelqu’un.

Évidemment la décision n’a pas été facile à prendre surtout qu’énormément de Romains comptent pour moi, dans ma vie, ils sont ma famille. Alors, il suffit que je me dise que si je fais tout cela c’est pour eux. C’est plus simple peut-être même bien trop simple. Enfin, on ne va pas jouer sur les mots. Pour le moment, je fais ce que je pense être juste pour Rome et pour ma mère et cela suffira, du moins je l’espère. Le problème est bien différent maintenant, certains partisans sont devenus mes amis, des proches. Alors que ce n’est pas précisé dans ma mission se faire des potes, franchement j’ai vraiment pas assuré sur ce coup-là, il est trop tard pour changer d’avis. Cependant, je reconnais que ceux que j’apprécie ne sont pas foncièrement méchant ou complètement soumis à la volonté de Tartare. Non, certains ont de bonnes raisons que je comprends totalement, sauf Morgane. Elle, il m’est difficile de la comprendre. Je sais qu’elle veut simplement retourner dans le monde « normal » bien que ce soit impossible surtout en ce moment bien que notre condition soit légèrement contraignante pour ce genre de projet d’avenir.

Êzra veut juste protéger ses frères. Je les comprends et accepte leurs choix. Le droit de juger ne me serait sans doute pas accordé vu mes actes personnels. Il n’empêche que ce jour-ci, j’avais décidé de m’éloigner de notre base de Morgane de Ezra de tout le monde, surtout de Jayson. Alors lui rejoignais exactement l’idée que je me faisais au départ des partisans. Je ne l’aime pas. Il ne m’aime pas. On se le rend bien. Son lien avec Morgane en est extrêmement responsable. Il m’est impossible de le voir fricoter avec elle alors qu’il ne la considère absolument pas. Cela m’irrite mais tant que mademoiselle Blake ne se plaint pas, que pourrais-je faire ? J’ai reçu une instruction trop stricte pour me mêler de ce qui ne me regarder pas. Il me semble avoir déjà assez de choses à régler sans en plus devoir m’occuper de Blake ou Brooklyn. Il faut qu’ils se démerdent un peu sans moi, du moins pour le moment, jusqu’à que je puisse trouver une solution. Le mieux serait qu’on s’en sorte tous indemne mais il y a bien longtemps que je ne crois plus en tout cela. Alors, je marche. J’arpente les rues sans vraiment savoir où aller.

A vrai dire, je souhaitais simplement m’éloigner d’eux pour quelques heures, me sentir plus libre, penser à tout sauf à ce qui pourrait m’attendre si je m’attachais trop à ces partisans. Cela faisait exactement un mois et quelques jours que j’avais quitté le camp Jupiter pour rejoindre les bases partisanes. Ma famille me manquait clairement. Je restais néanmoins dans la peur d’en trouver une autre chez les partisans et vu comme cela avait commencé, il y avait des chances que j’en trouve des frères et sœurs d’armes parmi eux. Secouant la tête, je changeais de ruelle. Il faisait déjà nuit. Alors, je me dirigeais vers un bar, entrai et allais m’assoir à un table, légèrement tendu mais pas assez pour scruter toutes les personnes présentes. Pour le coup, je m’en fichais, la seule chose qui m’importait assez restait de me comporter comme un jeune homme normal pas comme un Romain, pas comme un espion, juste comme Adrian serait s’il avait été l’enfant de deux parents complètement normaux et absolument pas divins. Je ne remarquai pas non plus l’entrée d’une nouvelle personne dans le bar, je contemplais simplement le mur du bar sans vraiment le voir attendant qu’on vienne à moi pour une commande. Grave erreur ? Sans doute. Mais je ne craignais plus grand chose depuis la bataille du mont Othrys.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley   Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley EmptyDim 16 Nov - 14:27

Adrian & Riley


6 Septembre. Le sang sur ses mains offrait un contraste flagrant entre le grain de sa peau et le carmin étincelant que sa victime venait de perdre. Riley n’était pas fanatique de la torture. Elle savait s’y prendre, elle connaissait le corps humain, mais la boucherie pour la boucherie, non, effectivement, ce n’était pas sa cam. En l’occurrence, aujourd’hui, elle n’avait pas eu trop le choix, et ses pensées ne s’encombraient aucunement de remords ou de regrets. Ce qui devait être fait était fait, et c’était tout ce qui importait. Le regard voilé de son interlocuteur à présent silencieux sembla presque croiser le sien dans un dernier élan de courage, et Riley soupira de lassitude. Non pas parce qu’elle était fatiguée, mais plutôt parce que même en sentant sa mort prochaine, ce gars essayait vaillamment de lui tenir tête. C’était à la fois courageux et trop téméraire, pour qu’elle laisse passer cet élan de détermination. Son couteau s’enfonça alors entre deux côtes, perçant le poumon de droite. Gauche pour lui. Assis sur la chaise, il tentait de garder les idées claires, alors que le cri passait l’antre de ses lèvres. L’agent du FBI était tenace, il n’y avait pas à dire. Mais il finirait par tout lui avouer, parce qu’elle ne permettrait pas d’autres cas de figure. Pas alors que la sureté de son clan était en jeu. Ce gars avait voulu faire son malin en posant quelques questions il y a deux ans, puis en s’infiltrant dans les familles de Chicago ? C’était stupide. Comme si elle n’était pas en mesure de se souvenir d’un visage, même après plus de 700 jours écoulés. Cet homme avait présumé de ses forces, et il allait finalement en payer les frais. Riley n’éprouvait rien pour lui, aucune peine, ou aucune colère. Principalement parce qu’il n’avait pas dû pouvoir offrir nombre d’informations à son équipe en externe, et probablement également, parce qu’elle n’en avait rien à foutre de lui. Les rares personnes auxquelles elle tenait n’étaient pas bien nombreuses. En vérité, elle hésitait même à utiliser une ou deux mains pour pouvoir les compter. Peu importe, les attaches n’étaient pas nécessaires dans son boulot, voire plutôt dangereuses à dire vrai. Pas étonnant qu’elle ait quitté Cameron sans rien dire à cette dernière. Pour Riley, c’était mieux comme ça, et si la blonde la détestait, elle ferait avec. La douleur dans sa poitrine n’était encore une fois qu’un détail négligeable. Avec le temps, on finit par apprendre de ses erreurs et des erreurs des autres, de ce qu’ils nous racontent sur leur vie passée, et on comprend. On comprend et on agit pour le mieux. Pour les siens, pour ceux qui ont peuplé notre passé, et peut-être, pour ceux – s’ils existent – qui nous rejoindront dans le futur. Un futur approximatif, et pas toujours certain d’exister, mais… Même Riley n’est pas du genre à s’imaginer mourir le lendemain venu. Et certainement pas avec son tempérament. Alors voilà pourquoi cet agent allait pâtir de son fameux courage. Parce qu’il était hors de question qu’il fasse du mal à son clan, pas alors qu’elle était à quelques années d’en reprendre la direction. « Bienvenue dans la mafia, monsieur Sheridan. » Souffla-t-elle, avant d’en finir avec lui.

Comme elle l’avait prévu, il n’avait rien dit d’extraordinaire. Au moins, elle était fixée, songea-t-elle, en regardant par le hublot de l’avion la ramenant à San Francisco. Riley prenait souvent le train, mais pour une fois, elle avait envie de quelque chose de moins bruyant et de plus rapide. Cela faisait deux mois qu’elle n’avait pas vu les partisans, et elle supposait que Jayson aurait des choses à lui dire. Probablement qu’il essayerait encore de la convaincre de rester à long terme, en devenant une permanente. Mais non, ce n’était pas son truc. Elle venait aux réunions une fois par mois, histoire de se souvenir des visages de tout le monde, ainsi que des nouvelles recrues, et prendre un peu la température. Mais depuis que Gaïa avait perdu, elle ne pouvait pas vraiment dire qu’elle accordait beaucoup d’importance aux partisans. Sans déesse pour les aider, elle voyait mal comment ils voulaient tenir tête aux Olympiens. Elle-même n’en avait rien à carrer des dieux. Entre Riley et le monde divin, il y avait un fossé énorme, qui s’expliquait majoritairement par le fait qu’elle préférait le monde des humains. Néanmoins, si Jayson avait un peu d’or impérial à lui offrir, il n’était pas dit qu’elle ne joigne pas ses forces aux leurs, bien au contraire. Autant les romains étaient de bons soldats, autant ils l’avaient pas mal fait chier avec leur manier de tout structurer, de tout ordonner et de tenter de la rendre plus malléable. Dommage, les sectes, ce n’était pas son truc à Riley, alors faudra passer à la recrue suivante. Sans compter que les partisans étaient plus libres de leurs actions, et ça, c’était un avantage considérable. Du coup, voilà, s’ils avaient besoin d’elle, Riley était là, et venait ensuite chercher son dû auprès de Jayson. Un contrat, c’était aussi simple que cela.

Une fois arrivée, la jeune femme alla se chercher un hôtel, histoire de prendre une bonne douche. Il n’y avait plus aucune trace de son activité de la matinée, mais les transports n’étaient pas toujours des plus agréables. Et se délasser lui ferait du bien. Nous approchions de la soirée, et une fois propre, l’idée de sortir prendre un verre s’imposa d’elle-même. San Francisco fut la deuxième ville américaine qu’elle connut, après Chicago, et Riley se souvenait parfaitement avoir erré quelques mois avant de tomber sur le loup, puis Lupa, en pleine forêt. L’espace d’un instant, elle s’imagina la réaction de la déesse si elle la voyait maintenant, puis effaça ses pensées aussi vite qu’elles étaient venues. Lupa était dure et intransigeante, et en cela, toutes les deux se ressemblaient. La différence majeure restait tout de même le fait que Lupa pourrait grignoter un bout de Riley en à peine quelques secondes, choses que la demoiselle ne souhaitait pas forcément s’imaginer. Marchant dans les ruelles de la ville, ce fut par un profond hasard qu’elle pénétra dans le bar où se trouvait déjà Adrian. Par habitude, et déformation professionnelle, Riley embrassa la salle du regard, s’arrêtant brièvement sur les personnes présentes, histoire de prendre la température du décor. Acquiesçant pour elle-même, et ayant déjà repéré Adrian, elle s’approcha du comptoir et commanda un gin tonic. Tout en réfléchissant. Que faisait donc ce romain en ces lieux ? Des pauvres souvenirs qu’elle avait du garçon – c’est-à-dire, pas grand-chose en fait – il ne semblait pas vraiment du genre à aller se saouler en pleine ville humaine, et seul qui plus est. Intriguée, elle déposa un billet sur le bar en attrapant son verre, et s’approcha du garçon pour se tenir debout en face de lui, sans prendre la peine de tirer la chaise pour s’asseoir.

« Que viens donc faire un romain dans ce genre d’endroits ? Tu t’es perdu Adrian ? »
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley   Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley EmptySam 22 Nov - 15:38

Riley & Adri

Pas à l’aise. Pas à ma place. C’est ce qu’on pourrait se dire en me voyant dans ce genre d’endroit.  Ce n’est pas faux, c’est plutôt même relativement vrai. Ce n’est pas dans mes habitudes de m’esquiver dans des bars pour ne pas croiser  ... le destin peut-être ? Surtout ceux que je considère comme mes amis. A supposer que ce soit le cas et que ceux qui m’attendent dans mon vrai chez moi ne me tourne pas le dos en sachant cela. Je m’étais sans doute condamné tout seul comme un grand en acceptant la proposition d’Octave. Au final, l’augure n’y était pour rien. C’était ma décision - mes décisions, celles de me battre contre mon père pour lui prouver que je n’étais pas comme lui et que ce ne serait jamais le cas.

Croire qu'agir comme un héros stupide des histoires pourraient faire sourire ma mère là où elle se trouve en ce moment. Des conneries. Mais dans celles-ci il y avait bien une part de responsabilité que je comptais porter jusqu’à que cette mission soit rentable. Je suis Romain par Jupiter. Plus un gamin en admiration devant les armures et les armes rutilantes. Qu’importe ce qui arrivera, je ferai au mieux pour réussir même si  pour cela... non mais qu’est-ce que je raconte ce n’est pas moi ça. Je n’ai pas d’ambition qui me ronge. Je ne veux pas voir des gens innocents mourir pour me couvrir d’une gloire éphémère. Le demi-dieu que je suis s’en tape royalement. Mon père le ferait. Pas moi. Je ne suis pas comme lui, pas avide de pouvoir et de contrôle. Théo m’a offert une chance en or, je n’ai pas le droit de la gâcher. Mes poumons se vidèrent complètement avant de se remplir à nouveau, rester calme.

Maintenant se relâcher. Mes yeux ne quittaient pas les habitués comme si je me trouvais devant une démonstration de comment se comporte un homme casé dans la catégorie gens normaux. Non pas hors du commun comme ma nature légèrement problématique pour les imiter. Mon regard se posa sur ces groupes de personnes échangeant entre eux, riant, semblant heureux. Un sourire léger se posa sur mon visage avant que je commande ma boisson, qui me fut apportée par une jolie serveuse. Mes lèvres prirent le temps de savourer avant que mon corps se cale confortablement dans son siège. Finalement la silhouette entrée quelques temps auparavant me fit lever les yeux pour l’apercevoir face à moi. Mes yeux se plissèrent imperceptiblement, alors que son nom me fit serrer les dents. Quelle surprise. Dressant un sourcil, je ne bougeai pas. Tournant à nouveau la tête vers les groupes de personnes agglutinés tout près. Sa voix sonnant à mes oreilles, me replongeait dans des souvenirs qui restaient douloureux - Rome, ma maison.

Mes prunelles retrouvèrent son visage, le scrutant avec minutie avant que je lui dise, « Je t’en prie, assieds-toi. » Bonjour à toi aussi. Je pris une gorgée tranquillement, me demandant ce qu’elle foutait là avant de me souvenir vaguement qu’elle avait déserté il y a un certain temps. Seulement, face à elle, je n’étais plus un Romain mais un partisan alors autant me comporter comme tel. « Dois-je te rappeler qu’à la base, il me semble que tu es Romaine toi aussi. Ravi de voir que tu vas bien. » déclarai-je peut-être un peu trop durement. Le fait qu’elle soit partie me dérangeait certes mais je ne la connaissais pas tant que cela au final. Mes lèvres s’étirèrent dans un petit sourire, « Aurais-je empiété sur ton territoire, Riley ? ». Mes yeux prirent le temps cette fois-ci d’entrer dans les détails, constatant qu’elle avait l’air plutôt bien portante. Je n’allais rien avancer sur ma situation ni la raison de ma présence en ces lieux. Je me demandais aussi si la demoiselle oserait s’asseoir ou préférait continuer à jour à la dure de cette manière.

De bien des manières, elle incarnait - incarne ce qui est indomptable. C’est toujours amusant de voir cette sûreté dans les yeux de ces personnes. Mon père avait ce regard. Pour elle, je réservais mon jugement. Peut-être était-elle bien différente après tout si mes souvenirs sont bons des Romains avaient été très attachés à cette demi-déesse. Dressant un sourcil amusé, j’ajoutai « Tu fréquentes souvent ce genre d’endroits ? » Faisant exprès de reprendre ses termes, il ne manquait que son intonation pour que ce soit une imitation parfaite mais mon but n’était pas de la singer. J’étais juste amusé. Elle me faisait involontairement oublier la raison de ma « fuite » du QG, alors autant profiter de l’accalmie. J’essayais de faire remonter les souvenirs de cette ancienne Romaine puisqu’elle semblait y tenir à la surface pour l’instant ce n’était pas vraiment concluant mais ça viendrait je n’en doutais pas.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley   Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley EmptySam 29 Nov - 16:24

Adrian & Riley


Goûtant à son verre du bout des lèvres, les yeux embrassant la salle avec minutie, la demoiselle gardait de l’attention pour Adrian, attendant sa réponse. La pièce était plus sombre que dans son souvenir, peut-être était-elle plus fatiguée qu’elle ne l’aurait cru. Il est vrai que les demi-dieux étaient génétiquement plus forts, et plus résistants que les humains, même si cela se voyait plutôt sur le long terme que du premier coup d’œil, mais il n’en restait pas moins qu’ils avaient besoin de se reposer de temps à autre quand même. Nous ne parlions pas de surhomme non plus, juste d’êtres capables de choses preque incroyables. Voire totalement incroyables à dire vrai, si on y songeait. Il est vrai que Riley n’avait pas coutume d’avoir recours à son don, mais cela n’était pas le cas de tous les demi-dieux. Certains les utilisaient sans limites d’ailleurs. Elle avait le souvenir de Kathleen, au camp romain qui guérissait les blessures en usant de son pouvoir à tort et à travers. Ou Liam qui se téléportait quand il en avait envie. Et il y en avait plein d’autres dans ce cas. Elle-même ne l’utilisait jamais. A dire vrai, c’était un peu comme si elle se conduisait uniquement comme étant humaine. Sauf qu’elle avait eu le droit à deux ans auprès des romains, ce qui ajoutait « technique de combat au glaive, arc et corps à corps, façon romaine » à sa panoplie de cours déjà reçus dans son existence. Et avec tout cela, elle préférait nettement user de ses lames courtes, et d’armes à feu que d’épée, ou arc. Il n’y a pas photo même. Le corps à corps était toujours intéressant, c’est certain, mais elle restait une femme évoluant dans un monde d’homme. Donc, même si elle travaillait beaucoup sa rapidité, et sa souplesse, avoir des moyens de contourner les ennemis un peu trop doués, c’était une façon de rester en vie qui lui convenait amplement. Un flingue apporte beaucoup dans ce genre de cas d’ailleurs. Le couteau dorsal également. Bien que pour le dégainer, il lui fallait évaluer correctement les situations dans lesquelles elle se trouvait. Mais au moins, on ne soupçonnait pas sa présence quand elle avançait, et comme elle ne sortait plus sans lui, c’était plutôt une bonne chose.

Qu’il l’invite à s’asseoir lui fit hausser un sourcil, mais elle répondit en se contentant de tirer la chaise vers elle avant de s’y installer, plaçant la chaise de telle sorte qu’elle puisse tout de même garder un œil sur la porte d’entrée. Réflexe acquis avec le temps. Qu’il ne s’inquiète pas davantage de sa présence l’étonnait quelque peu. Il est vrai qu’il n’y avait pas non plus à être vraiment inquiet, elle n’avait jamais fait montre d’agressivité à son encontre. Riley n’était pas facile à vivre, elle-même le reconnaissait, et au camp, ce n’était pas tout à fait la joie pour ceux qui l’entouraient lorsqu’elle devait se confronter à des ordres qu’elle n’acceptait pas. Riley pouvait être égoïste, perso, et déterminée au point de foutre la merdre si les choses la dérageaient un peu trop. Mais elle était également combative, franche et fidèle à elle-même, et à ceux à qui elle accordait de l’importance. Autant dire qu’ils étaient très peu nombreux dans cette catégorie.

A sa question, elle secoua doucement la tête, en buvant encore une fois. Humectant ses lèvres, elle lui jeta un coup d’œil, avant de regarder le bar, puis la porte. « Non, je ne suis pas habituée à l’endroit en vérité. » C’était vrai. Elle avait beau connaitre San Francisco, elle n’était pas tout à fait du genre à passer ses soirées dans les bars, bien au contraire. Si elle savait s’amuser comme une fille de son âge, elle n’y était pas coutumière. Passer la nuit en boite, par exemple, ce n’était pas quelque chose qu’elle faisait. Déjà, boire quelques verres en solitaire la plupart du temps, c’était ce qu’elle se permettait. Et encore, tout cela pour ne pas rester coincée dans sa chambre d’hôtel. Parce que oui, il lui arrivait de se souvenir de l’âge qu’elle a, et de se rendre compte qu’il ne serait pas mal de se mêler à des personnes normales, des personnes qui ne vont pas sortir un couteau pour la poignarder dès qu’elle aura le dos tourné. Ce qui l’arrangerait pas mal, hum.

« Je n’ai pas souvenir que les centurions autorisaient les sorties en semaine pour aller boire dans un bar de la ville. Serais-tu devenu un rebelle Adrian ? » Sa question sonnait un peu comme un « étonnant » quelque peu railleur. Le garçon ne lui avait pas laissé souvenir d’être enclin à n’en faire qu’à sa tête, au point de s’esquiver du camp en pleine soirée pour aller cuver son vin parmi les humains. Riley l’observait, la main gauche autour de son verre, alors que la droite était posée sur son jeans tranquillement. Un léger sourire se dessinait sur ses lèvres, mais il n’y avait pas de réelle joie dans ses yeux, juste un bref effet d’amusement, montrant par là qu’il ne servait qu’à passer le temps. Il était une occupation dans sa soirée, comme d’autres auraient pu l’être. Sauf qu’elle savait qu’avec Adrian, elle ne finirait pas la soirée dans un lit. D’ailleurs, si cette même soirée devait mal se terminer, elle préférait justement garder la main sur sa cuisse, sait son jamais. Son couteau était donc placé entre ses deux omoplates, et son browning était bien installé dans son holster d’épaule, dont la veste cachait la présence. Enfin, seulement pour un œil non exercé.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley   Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley EmptyDim 7 Déc - 14:53

Riley & Adri

Ses yeux pétillèrent doucement à l’expression de l’ancienne Romaine. Avait-il réussi à la rendre stupéfaite de sa demande ? Ce serait très plaisant. Si elle ne répondit pas oralement, elle prit son temps pour s’assoir tout de même. Le leg ne la quitta pas des yeux, s’amusant de ses réactions peu communes. Le garçon leva un sourcil, se posant de multiples questions qu’il ne laisserait pas transparaître sur ses traits, pas devant elle. Dans un sens, la réponse de la jeune femme ne devait pas l’étonner. Bien qu’il ne la connaisse pas tellement plus que cela, une connaissance Romaine, une ancienne camarade. Est-ce que ce qui l’étonnait au plus haut point restait le fait qu’elle lui dise ce qui semblait être la vérité. Étonnant. Elle se cachait pas de lui, pourtant ils se connaissaient tout juste ce qu’il fallait pour se reconnaître - connaître un minimum de la réputation de l’un et de l’autre. Surtout qu’effectivement, le Romain n’avait pas vraiment le chic à se trouver dans des bars, il n’avait jamais apprécié ce genre d’activité.

Du moins, il écoutait toujours les ordres, faisait le bon petit soldat... à vrai dire, le jeune homme ne souhaitait pas qu’on puisse trouver choses à redire sur son comportement - que son père puisse encore une fois le traiter d’incapable, de mauvais fils. Un autre aurait pu se révolter et faire l’exactitude inverse mais pas Adrian. Non, il préférait attendre le moment où son père pourrait avouer que son fils est un vrai Romain, son fils et celui de sa mère, quelqu’un d’assez digne pour porter son nom. Être un réel descendant de Mars Ultor, pas simplement se servir de la réputation du dieu. Pour cela, il s’était engagé dans cette drôle d’aventure qui le faisait croiser le chemin de Riley, une fille qu’il devrait détester et ne pas hésiter à sortir sa hache pour tenter de lui trancher la gorge.

Pourtant, il n’en faisait rien. D’une part, malgré que la fille de Nox avait quittée la légion - il n’en connaissait ni les raisons, ni même ce qu’elle était devenue. Dans sa mémoire, il l’avait vu proche de certains Romains. Elle ne devait pas être si mauvaise ? Même si c’était le cas, qu’elle n’était qu’une traîtresse de plus, il ne pouvait pas mettre en péril sa mission pour elle. Non, d’autres Romains se chargeaient des traîtres, ce n’était pas son travail. Qui sait, peut-être même que l’ancienne Romaine pourrait lui apprendre certaines choses, qui lui seraient utiles. Bien qu’il doutait pouvoir convaincre cette fille par un moyen ou un autre de lui apporter des renseignements. D’après lui, elle ne dirait jamais rien. Il avait vu par lui-même comment se comportait la fille de Nox, difficile de ne pas connaître les bons combattants. A défaut d’un gros manque de discernement.

Le jeune homme se pencha légèrement en avant alors que la phrase venait à peine de franchir les lèvres de son interlocutrice. Bien sûr, elle se posait aussi des questions. Ce qui était tout autant légitime que les interrogations de l’espion. Cependant, il ne lui ferait pas le plaisir de tout lui déballer. Il haussa simplement les épaules avec un air nonchalant. « Je suis le même chemin que toi, on dirait. » Libre à elle d’interpréter comme elle le souhaitait ses paroles. Néanmoins, il n’entrerait pas dans les détails qui ne seraient pas vraiment un mensonge puisque s’il était parti c’était surtout à cause de son père. Le reste n’était que le prix a payé pour échapper à cet homme, lui prouver qu’il a tort. Par la même occasion, Adrian continuait de faire son devoir de légionnaire pour Reyna et le reste de la légion. C’était aussi simple que cela.

Mais dans sa tête, ça sonnait toujours comme « fuite », au final il n’était sans doute qu’un lâche de plus. Préférant se joindre aux partisans pour éviter son passé. Le jeune homme planta son regard sur la jeune femme. Il se demandait ce à quoi ils devaient ressembler tous les deux. Dans le fond, il avait autant déserté qu’elle. Du moins lui ne faisait pas la différence. Se reculant à nouveau, ses prunelles prirent le temps d’inspecter sa posture avant de se poser à nouveau sur son visage. « Qu’est-ce que tu deviens, Riley ? Comment occupes-tu tes journées depuis ton départ, peut-être pourrais-tu me donner quelques conseils. » Un petit sourire se jouait sur ses lèvres, alors qu’il prononçait ses paroles. Le jeune homme répondait simplement, mettant une pointe de moquerie dans ses paroles, à l’instar de la jeune femme. Il ne savait pas exactement comment se comporter avec une jeune femme qu’il devrait pourchasser, alors il tentait de faire abstraction qu’ils venaient tous deux du camp Jupiter à la base.

Attrapant son verre pour le terminer puis le reposer doucement, le garçon fronça quelque peu les sourcils, « Dis-moi si ce n’est pas ton habitude de passer ici, qu’est-ce qui t’a poussé à le faire aujourd’hui ? » Pourquoi venait-elle se perdre dans ce genre d’endroits, voilà la réelle question. Sur ce point, le brun semblait certain qu’autant il n’était pas un fêtard que Riley l’était encore moins que lui. Et puis, le l’espion voulait s’informer de ce qu’était devenue la fille de Nox, du moins tenter de percer quelque peu sa carapace. On lui avait toujours appris à bien connaître ses ennemis, à présent il ne savait pas où caser la jeune femme. Son instinct lui disait donc de rester sur ses gardes et de bien l’observer pour ne pas se faire avoir comme un débutant. Néanmoins, il ne souhaitait pas parler de son intégration chez les partisans. Adrian en savait encore trop peu pour lui confier ce genre d’information.
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MessageSujet: Re: Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley   Il faudrait peut-être qu'on en parle Pv. Riley EmptyMer 17 Déc - 0:22

Adrian & Riley


Dormir lui semblait être le bon plan. Mais Riley était jeune, et ça ne lui ferait pas de mal d’avoir une activité légère pour une fois, en adéquation justement avec son âge. Voilà pourquoi elle se trouvait dans cet endroit, alors qu’il ne lui était guère habituel de la voir vadrouiller parmi les humains lambda. Il n’y avait pas de mépris dans ses propos, ou ses pensées, mais durant des années, elle avait été gardée en sécurité, en marge de la société. Riley avait grandi entourée d’hommes plus vieux qu’elle, et plus puissants. Pas d’enfants, pas de jeux normaux, mais elle n’en était pas malheureuse pour autant. Bien au contraire. Il y avait des rires également, et des activités qu’elle trouvait amusantes, combien même il s’agissait de viser le cœur d’une cible de toutes les armes possibles. Le bon et le mauvais, les échelles peuvent être si différentes selon la vie des gens… Il n’y a pas vraiment de normalité, en fin de compte. Juste des choses qui rendent heureux. Ou non. Alors Riley était là. Dans un fichu bar, aux allures plus sombres que dans ses souvenirs, en compagnie d’un jeune homme qu’il lui était arrivé de rencontrer qu’un nombre restreint de fois. C’était presque risible, si on s’adonnait à ce genre de moqueries concernant les aléas de la vie. Parfois, c’était le cas de la jeune femme, mais son habitude était plus proche du pragmatisme que de l’ironie. Oh, elle appréciait ces amusements. Mais Riley n’aimait guère perdre du temps, ou se mettre en danger, alors en général, elle gardait son objectif en vue, sans se détourner à coups d’idioties. Néanmoins, en cette soirée étrange, elle n’avait aucune obligation, si ce n’est celle de rester en vie. Ce qui lui convenait très bien, au passage. Mais, on ne faisait pas du but d’être vivante, le seul thème d’un soir de tranquillité. Pas dans son cas, du moins. Ou alors, il était certain que Riley en perdrait la raison, face à une telle inactivité. Donc, pour en revenir au moment présent, la fille de Nox allait rester – un peu – devant Adrian, pour voir ce qu’il adviendrait de cette prochaine heure.

Assise sur cette chaise à le regarder par-dessus son verre, sans offrir tant d’attention que cela, Riley se demandait vaguement comment Adrian prendrait le fait qu’elle travaille aux côtés des partisans, quelque fois. Elle n’y était pas une permanente, mais aux yeux des romains, cela importait peu. Pour eux, elle serait une traitresse, et c’était tout ce qu’ils verraient. Parce que oui, il existait des gens comme Marcus qui viendrait à la pourchasser, puis à la tuer, sans lui poser la moindre question. Sans compter qu’elle n’avait rejoint Gaïa, qu’à son arrivée aux pouvoirs, c’est-à-dire, bien après avoir quitté le Camp Jupiter. Mais encore une fois, cela n’avait pas d’importance pour ceux qui prônaient la fidélité plus que de raison. Oh, elle n’abhorrait pas cette valeur, loin de là même. Quand on a été élevée dans un clan soudé, on apprend très vite la définition de ce mot, mais la question était ailleurs, en ce qui concernait son choix de partir. Les romains n’avaient été qu’un passage, une sorte de porte vers la liberté, avant qu’elle ne revienne auprès de son père, pour poursuivre sa formation initiale. Aussi intéressante qu’avait pu être cette parenthèse, elle n’en restait pas moins, justement une parenthèse. Et Riley en avait toujours eu conscience, quelque part. Elle s’était autorisée à se lier à quelques personnes, il est vrai, mais elles étaient peu nombreuses, et au jour d’aujourd’hui, cela ne comptait plus. Ne devait plus compter. Parce qu’elle était passée à autre chose, et parce que tous ces moments étaient trop loin à présent pour qu’elle leur autorise à influer sur sa vie actuelle.

« Je vais bien, merci. Et toi ? » Elle lui retournait la pareille. Par politesse, par éducation. Avalant une autre gorgée, elle passa sa langue sur ses lèvres, regardant au loin pour ramener ses pensées sur le sujet abordé. Ce qu’elle faisait. Intéressant comme de simples interrogations pouvaient conduire à des culs-de-sac phénoménaux. « Je suis multitâches, et j’enchaine les missions en tous genres. Nous sommes dans une époque où l’argent semble avoir une très grande valeur. Une très grande puissance aussi. Alors, je mène mon bout de chemin comme tout le monde. » Sur ce, elle lui offrit un petit sourire moqueur. Parce qu’après tout, il fallait garder les pieds sur terre. Tout est monnayable de nos jours. Et ceux qui rétorquent que l’argent ne fait pas le bonheur ne sont que hypocrites qui se voilent la face. Avec des billets, on peut s’offrir à peu près tout ce qui peut être imaginé en ce bas monde. Alors, parait-il que la santé est plus importante. En attendant, les coachs sportifs, et alimentaires, les salles de sports, les cures au spa, et les plus grandes cliniques… Tout cela a un prix. Ne serait-ce que pour s’acheter des légumes. Risible, oui, mais réel. Immensément réel. Cela est juste plus facile de fermer les yeux, et de se cacher derrière des adages qui ne mènent finalement nulle part, mais qui semblent rassurer un si grand nombre. Alors, peu importe finalement. Elle, elle avait fait son choix. Sa famille serait à l’abri du besoin, et le règne de son clan ne serait pas prêt de s’éteindre.

« Et toi, alors ? Comment va la Légion ? » Son regard se fit perçant, alors qu’elle ajoutait : « C’est étonnant que tu puisses te trouver ici, à cette heure. » Le sous-entendu était suffisamment clair pour être perceptible et compris. S’il passait à côté, elle saurait à quoi s’en tenir. Elle haussa ensuite des épaules à sa question, avant de tourner la tête pour observer de nouveau les individus présents dans la salle. « La journée a été longue. » Comme si cela expliquait tout. Peut-être.

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