Bienvenue jeunes padawans. ♥️ Le forum est officiellement rouvert!
Soyez originaux, mes chéris. Priorisez les opposants et les sang mêlés qui ne descendent pas directement des Trois Grands. Nous nous donnons le droit de les refuser. Merci ♥️ Cliquez.
N'oubliez pas d'aller voter ici aux deux heures pour nous ramener pleins de nouveaux amis/ennemis. ღ
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez
 

 Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyMar 28 Oct - 14:47


       

       

        Charlie & Willy
        En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

        Le mois de juin, c’est quelque chose à ne pas louper à la colonie des sangs mêlés. Déjà parce qu’il y a des banquets et que tout le monde aime manger. Enfin presque tout le monde, il y a les filles d’Aphrodite qui trouvent toujours un moyen de sécher les repas pour ne pas grossir. Quelle bande de débiles mentales. En fait le principe ce n’est pas de louper les repas pour perdre du poids mais du sport. Et effectivement, faire le ménage ce n’est pas un sport non mesdames. William arrivait un peu avant la fin de l’année scolaire, enfin quand il arrivait à s’éclipser de la maison sans que sa mère ne fasse une crise cardiaque. D’ailleurs son employeur râlait à chaque fois qu’il s’éclipsait pour l’été. Difficile de dire à un mortel que pendant qu’il essaie de vendre des bouteilles, le monde des demi-dieux est en ébullition et qu’il faudrait songer à le sauver. Non de toute façon, l’élément déclencheur à chaque fois, c’était finalement Jake qui trouvait le moyen de faire parler l’employeur, depuis le temps ce dernier aurait peut-être capté le manège des deux meilleurs amis mais pour lui les jeunes sont stupides. Quoi qu’il en soit, Willy était arrivé à la colonie depuis deux jours lorsqu’une marée de jeunes arriva. C’était ça tous les étés, des adolescents aux pouvoirs incontrôlables, aux caractères impossibles à blairer. Si les premières années son insouciance l’avait incité à rapprocher des jeunots, à présent ce n’était plus le cas. Ils jouaient encore au cape et d’épée, se foutant pas mal de tout déranger. Si ça ne tenait qu’à lui, le fils de Dionysos aurait esquivé une année de plus les petits gringalets qui s’émerveillaient de tout et qui manquaient de se faire piétiner par des pégases, faut croire que les chevaux qui volent ça met l’ambiance. Sauf que voilà, alors qu’il déjeunait tranquillement dans son coin, Monsieur D. vint s’asseoir à côté de lui. Déjà-il fallu réprimer l’envie de prendre son bol pour aller plus loin mais alors s’entendre appeler Willius par son père, c’est franchement déplorable. Tout en mâchouillant sa tartine de beurre, il le reprit déjà bien agacé


" William et non ce n’est pas pareil ! "

Contredire un dieu, c’est stupide parce que pour la peine il échoppa de la peine la plus insupportable au monde. Faire visiter la forêt, déjà vive la logique de cette chose, mais en plus aux enfants d’Apollon. Sérieux, le gars il fait 4000 enfants par décennie, c’est du suicide. Transformé en maître des scouts, William prit son mal en patience et vécu la journée la plus embarrassante de sa vie. Entre le petit Maxime qui tombait tout le temps, la Marie qui cueillait des fleurs pour sa maman. Non mais sérieux, le cerveau des demi-dieux avaient fondu avec le soleil de papounet, comment ça se passe. L’après-midi fut une véritable torture, il avait eu le malheur de parler de capture l’étendard, et cette bande de vicelards tordus et pas fini mentalement l’avait pourchassé. Ok se faire pourchasser par un gamin ça passe mais une dizaine. Puis non content de pas comprendre les règles, ils lui balançaient des pierres. Passer les quinze premières minutes à rendre coup pour coup dans l’espoir que ça les refroidisse, William prit conscience que ça les excitait, pire que des chiens chassant un cerf. Du coup, ayant un avantage considérable sur eux : le fait de connaître le camp comme sa poche, il détala. Etant donné que tuer dix demi-dieux n’étaient pas autorisés, même si ce sont des imbéciles fini faut les garder. Il valait mieux donc s’échapper, avec un peu de chance, ils mouraient de déshydratation dans la forêt.

Arrivé non loin de la forge il s’y réfugia. Dommage que Jake n’ait pas été là pour supporter avec lui les énergumènes, quoi que Dionysos dans sa grande bonté devait lui avoir trouvé une tâche tout aussi ingrate à faire. Le bruit incessant des machines qui fonctionnent à plein régime motiva William pour visiter les lieux. Surtout qu’il n’y avait personne, si ça se trouve les enfants d’Héphaïstos n’avaient pu échapper aux missions bien suicidaires de Dionysos, accueillir des hyperactifs pas très obéissant. En contournant l’engin le plus étrange que William n’ait jamais vu, il aperçut Charlie dans un coin à bidouiller un objet. En quelques pas, le jeune homme se rapprocha de la seule fille d’Héphaïstos ayant réussi à échapper aux jeunes, à moins qu’elle se planque comme lui. Tirant une chaise, William se plaça non loin d’elle observant son manège. Bien qu’elle aille trop vite pour que son esprit comprenne ce qu’elle faisait. Un peu trop curieux pour le coup, il demanda avec un intérêt non feint.


" Salut. Qu’est-ce que tu fais Charlie au juste ? "

Tout en posant la question, son regard se détacha des mains de la jeune fille pour l’observer elle. Impressionnant comme les filles grandissent plus vite que les gars, il avait l’impression qu’elle avait pris dix centimètres depuis l’année dernière. D’ailleurs se rendre compte qu’il l’avait observé l’année dernière le fit détourner le regard. Hello mon gars tu te souviens que Charlie c’est un bébé ? Un très jolie bébé cependant, en moins d’une minute, le regard de William était à nouveau à détailler la silhouette du bébé en question qui d’ailleurs n’avait plus rien d’un bébé. Conscient que d’observer une fille de la sorte ne se faisait pas le moins du monde. William lui fit un grand sourire, se forçant à arrêter de la mater. Une torture psychologique soit dite en passant, pour la regarder dans les yeux. S’il était sympa, peut-être qu’elle ne répéterait pas que premièrement il laissait des tout nouveaux se débrouiller dans la forêt au risque de se faire bouffer par un raton laveur,  et en deuxième option qu’elle ne répéterait pas non plus qu’il matait un bébé, enfin pas vraiment bébé, Charlie quoi.
       
BY .SOULMATES

avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyMar 28 Oct - 17:41

Will & Charlie


Juin 2006. Encore un été. Le cinquième où elle venait à la colonie. Eliane lui avait encore fait son sourire mystérieux, ajouté au regard auquel elle ne peut rien refuser. D’ailleurs, devant sa mine déconfite, Zoé s’était encore marrée, à croire que Charlie avait des réactions de clown. Mais non, pas du tout ! Pas sa faute si elle se faisait avoir à chaque fois que la dame âgée la fixait avec cet air-là. Sans compter qu’elle avait devoir de nouveau expliquer aux enfants pourquoi elle partait tout l’été. Certains en étaient venus à croire qu’elle les abandonnait, ce à quoi elle avait écarquillé les yeux de stupeur. Avant de les rassurer aussitôt. Jamais, elle ne les laisserait tomber. Charlie avait attrapé les mains de deux des petites filles qui lui avaient la question et les avait emmenées au dortoir pour leur raconter une histoire. Elle ne l’avouerait pas, hein, mais elle aimait ces moments-là, où elle pouvait prendre soin de ses bouts d’chou, tout en profitant de leur endormissement léger. C’était juste adorable, et Charlie fondait littéralement. Elle les adorait tous, et ne quitterait cet endroit pour rien au monde. Vivre parmi des petits, des moyens et des plus grands, ça réchauffait le cœur et donnait envie de sourire sans cesse. Après que ce ne soit pas trop son genre, ça, c’était juste parce qu’elle n’était pas comme ça, ses sourires n’en devenaient que plus précieux, lui disait parfois Eliane. Charlie était la plus vieille des pensionnaires après Zoé, qui avait deux ans de plus qu’elle, donc toutes les deux faisaient de leur mieux pour rassurer les plus jeunes et faire de leur quotidien un paradis. Bon, faut reconnaitre que Zoé était bien plus douée en cuisine que Charlie, hein, cherchez pas à foutre cette fille dans une cuisine, ça ne servirait à rien. Elle, elle réparait, nettoyait, racontait des contes, et ramenait un peu d’argent quand elle le pouvait. C’était très bien comme ça. C’était sa vie. Alors ouais, revenir chaque année à la colonie ne lui plaisait que moyen. Chiron lui avait bien dit qu’elle pouvait rester ici à l’année, et se dessiner une nouvelle vie, mais cela n’avait fait que l’effrayer, comme si le centaure voulait la bloquer là. Non, hors de question d’abandonner sa famille, et ses petits monstres aux bouilles d’anges. Ici, les enfants de la colonie, avaient déjà des gens pour s’occuper d’eux. Les siens, ils n’avaient personne.

Et puis, juin avait fini par arriver. Et elle avait encore céder à Eliane. Pour se retrouver à la Forge direct. Ouais, Charlie avait toujours un peu de mal le premier jour à la colo. Trop de bruits, trop de rires, de joie. C’était bien, hein, et elle était heureuse pour eux, mais de son côté, elle avait juste l’impression de laisser les siens en arrière. Alors, elle devait réapprendre à s’habituer chaque année. Et ce n’était pas une partie de plaisir. Heureusement qu’il y avait Matthew, au moins, ça rendait les choses moins difficiles. Même si le garçon n’était pas là aujourd’hui. Ce constat lui avait fait un peu mal mais elle ne pouvait lui demander d’être présent à chaque fois qu’elle revenait non plus. Il avait sa vie lui aussi. Donc, elle s’était réfugiée à la Forge, laissant son sac de voyage assez léger dans un coin pour aller bidouiller tout ce qui était entreposé là. Tenant une radio ancienne entre les mains, elle avait ouvert son ventre pour vérifier les fils à l’intérieur et comprendre ce qui n’allait pas. Charlie était totalement concentrée à ses actions et ne perçu même pas l’entrée de William à la Forge. Quand il parla, elle sursauta et écarquilla les yeux avant de se tourner vers lui et bougonner.  « Hey William, ça te dirait de mettre une petite clochette autour de ton cou, sérieux ? » Elle inspira rapidement pour calmer les battements de son cœur et se passa la main sur le visage en recouvrant son calme. « Désolée, tu m’as surprise. » La jeune fille se remémora alors la question posée, et reporta son attention sur la radio. « La radio ne fonctionne plus. » Est-ce qu’il s’y connaissait ? Elle n’avait pas souvenir que ce soit trop son truc de bidouiller, ni celui de son pote Jake. Toujours ensemble ces deux-là. C’était pas un reproche, hein, loin de là. Elle comprenait parfaitement qu’on reste avec les personnes que l’on aime, c’était totalement normal. Bon, elle n’avait pas non plus souvenir que William ait un regard aussi perçant. Oui, elle avait eu le temps de se rendre compte de ce détail en croisant ses yeux, l’espace d’un court instant. Une légère moue de concentration s’afficha sur son visage, alors qu’elle pensait encore au visage du garçon. Arf, mieux ne valait pas se souvenir de ça, et travailler. Secouant imperceptiblement la tête, elle préféra donc donner toute son attention à la radio, au lieu de se poser des questions sur le garçon.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyMar 28 Oct - 22:53




Charlie & Willy
En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

Une clochette ? Non pas vraiment, non seulement cette idée n’était pas ce qu’il y a de plus plaisant dans ce monde mais en plus ça risquait de faire un petit peu vache dans les Alpes. Ressembler à la vache de Milka juste pour ne pas effrayer les demi-dieux ce n’était pas sympa. En plus s’il faisait du bruit, les monstres arriveraient vite. Les idées de Charlie étaient tout de même un peu étranges, d’instinct il passera la main au niveau de la gorge, vérifiant qu’il n’avait pas de clochette. Rassuré sur ce fait, il l’observa amusé de voir toute la palette d’émotions qui se déroula à grande vitesse sur son visage. Elle avait été effrayée au premier abord, puis pour trouver le calme, elle s’était mise à inspirer. Ce qui malheureusement pour William avait signifié baisser le regard sur sa poitrine, ce n’était pas entièrement sa faute, elle se soulevait à intervalle rapide et bon sang ça aurait fait réagir bien des garçons. A moins que William ait vraiment des problèmes lorsqu’il s’agissait de Charlie. Non mais ça datait d’aujourd’hui, déjà parce qu’avant aujourd’hui elle ressemblait plus à un bébé qu’à une femme. Enfin dans ses souvenirs, Charlie était une fille cool pour sûr mais ça s’arrêtait là. Appuyé sur sa chaise, il esquissa un sourire lorsqu’elle précisa qu’il lui avait fait peur, c’est dingue mais à voir la façon dont sa poitrine avait bougé rapidement sous sa respiration, il s’en était rendu compte tout seul. Mais il n’était pas si mal élevé que ça, se moquer de faire peur à une personne, ce n’était pas son genre. Il s’excusa donc.


" Promis la prochaine fois je signalerais ma présence autrement. "

William observa la radio défectueuse d’après Charlie. Il ne voyait pas ce qu’il pouvait faire. Si lui n’était pas capable de réparer une radio, il restait persuadé que sa camarade aurait pu réussir ce genre de miracle. Chacun son domaine, William était bon avec les alcools cela n’était un secret pour personne. En revanche il n’était pas doué avec les objets, Charlie semblait totalement désintéressé de lui. Peut-être que cela signifiait qu’elle ne voulait pas qu’il reste. Certaines personnes ont besoin d’être seule pour réussir à avancer dans la vie. Il se leva donc sans un bruit pour la laisser travailler, cesser aussi de la regarder sans arrêt. A la place, il fit les cent pas dans la pièce, chaque objet était impressionnant. Il n’avait aucune idée de l’intérêt de chaque objet présent dans cette pièce, tout lui semblait si irréel. Dans son imagination enfantine, l’endroit où le père noël concevait les cadeaux avec ses amis les lutins devaient ressembler à ça. William fit cependant très attention à ne toucher à rien. Il n’avait pas très envie de recevoir un regard noir s’il touchait quelque chose d’important, à ce qui parait les enfants d’Héphaïstos tenaient beaucoup à leurs objets. Lui se fichait pas mal de l’alcool mais c’est que le goût immonde des boissons n’était pas plaisant. Après il connaissait le penchant de certaines personnes pour l’alcool, s’il se faisait virer par son patron il vendrait de l’alcool au marché noir. D’ailleurs non seulement il ferait ça, mais il monterait son entreprise avec Jake, c’était le gars avec qui ce projet verrait le jour. Déjà parce qu’ils étaient trop souvent ensemble pour que William mette son meilleur ami sur la touche mais parce qu’il était certain que Jake serait malheureux si Will faisait bande à part. Aux abords de la seule fenêtre qu’il y avait, il constata que la moitié de la bande dont il avait la charge se dirigeait par ici. Lui qui pensait que ces enfants périraient d’une insolation ou mangé par un prédateur invisible, ils n’étaient peut-être pas si débile que ça, enfin le gosse qui tombait tout le temps n’était pas là, la gamine aux fleurs non plus. Quoi qu’il en soit, hors de question qu’il reste immobile pendant qu’ils se rapprochaient dangereusement. D’un bond il fut de nouveau proche de sa camarade.


" Charlie, viens avec moi ! "

Il attrapa le poste de radio dans ses mains sachant que sans ça elle ne se concentrerait pas sur lui. Sa première envie fut de fracasser cet objet sur le sol pour être sûr qu’elle serait présente. Sauf que s’il faisait ça, ça attristerait Charlie. Il ne savait pas comment il arrivait à savoir cela, mais il en était convaincu. Il poussa la jeune fille vers le fond de la forge d’un geste doux mais pressant. Sa main fut prise de quelques frissons très agréable lorsqu’il posa sa main au creux de ses reins. Son regard papillonnait à droite puis à gauche à la recherche d’une cachette. Il n’y connaissait rien en matière de cachette, pas plus qu’il ne connaissait la forge. D’habitude lorsqu’il s’agissait de se planquer, c’était Jake qui s’en occupait, William se reposant entièrement sur son ami. La forge était le domaine de Charlie, peut-être qu’elle pourrait donner un coup de main. C’est à ce moment-là qu’il se souvint que s’il ne la prévenait pas, elle ne pouvait pas deviner tout seul. Il posa donc son regard sur elle, se perdant légèrement dans son regard. Ah mais ce n’était pas le moment pour essayer de deviner toutes les nuances de ses yeux. Non, non être la cible de gamins, ce n’était drôle pour personne. Il s’empressa donc de lui faire part de la situation.


"En fait je ne suis pas venu pour te voir, enfin si j’avais aussi envie de te voir. Non mais en fait Dionysos a décidé de m’envoyer comme proie pour dix gamins d’Apollon, je devais leur faire visiter la forêt. Mais ces gamins me balançaient des pierres du coup je suis parti discretos. Sauf qu’ils arrivent par ici. Dis-moi que tu connais une planque, j’ai pas envie d’être une cible et encore moins que tu sois cible par ma faute. "
BY .SOULMATES


avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyMer 29 Oct - 0:32

Will & Charlie


Elle avait seize ans cet été là, bientôt dix-sept quand viendrait septembre. Et avec cet âge, tous les aléas de la jeunesse, voire pire : de l’adolescence. En somme, c’était clairement pas la joie de grandir. Charlie avait bien fini par se rendre compte que quelque chose clochait chez elle. Au garage, les hommes ne la regardaient plus tout à fait de la même manière. Oh, ses collègues étaient toujours protecteurs envers elle, mais les clients, ce n’était pas tout à fait la même chose. Parfois, ça la mettait mal à l’aise, et puis, elle avait fini par s’y faire. Elle n’en jouait pas, c’était clair, mais s’étonnait toujours de ce qu’un sourire pouvait offrir parfois. Complètement idiot, ouais. Préférant être tranquille dans son t-shirt et sa salopette en jeans, elle se calait à l’arrière de la boutique pour n’être visible de personne et ce n’était pas plus mal. Les garçons de son âge aussi étaient agaçants. A l’école du quartier, qui acceptait les orphelins, c’était… chiant. De temps à autre, elle se retrouvait avec un garçon sans rien dans le cerveau qui l’approchait d’un peu trop près. Bordel, avant, elle était la fille sans parents, et maintenant, on venait vers elle pour l’inviter à une ou deux soirées tranquilles. Rien qui l’intéressait, en vrai. Elle, elle préférait bidouiller, et rester avec les autres avec qui, elle était vraiment à l’aise.

Charlie était arrivée ce matin, et n’avait pas cherché à passer par la case bungalow, ni la case feu de camp. A la place, elle était venue à la Forge, en jeans et t-shirt noir déchiré en bas du dos, mais on s’en fout. Déjà que c’était galère pour faire le trajet jusqu’ici, elle détestait faire du stop à la base, mais alors là, monter dans des voitures de débiles, ça avait été pire. Bref, on passe. William lui répondit et elle hocha la tête, pour lui montrer qu’elle avait saisi. Et elle le laissa tranquille. Apparemment, il s’égara dans la Forge, pendant qu’elle s’occupait de la radio. Charlie eut même le temps de mettre le fer à souder en marche pour réparer le cœur de la mini machine à bruit, avant que William ne fasse une réapparition. Elle avait reposé le fer, et refermer la radio. En fait, elle allait tester pour voir si elle fonctionnait quand il l’avait interrompu. Encore. Okay, est-ce que tous les garçons étaient dans le même genre ? Will avait beau être mignon, s’il continuait à l’empêcher de s’amuser, elle allait grogner, non mais oh. Et puis, il l’entraina plus loin, et elle se sentit frémit. Woh, il la touchait là, non ? Charlie déglutit, n’ayant pas l’habitude du touuuut d’être proche de quelqu’un, et encore moins d’un garçon aux yeux pareils. « Mais qu’est-ce que tu fabri… Oh. » Il lui expliqua enfin la situation et elle cligna des yeux. Avant de pouffer. « Tu fuis une bande d’enfants ? » Bizarrement, elle trouvait l’idée assez amusante. Un grand dadet comme lui qui se retrouvait pétrifié devant des jeunes ados, ça avait de quoi faire sourire. Elle-même ne supportait que ses gamins à elle, n’étant pas à l’aise facilement en général. Oh, elle aimait les enfants, hein – non elle ne l’avouerait pas même sous la torture – mais cela ne l’empêchait pas de ne pas apprécier plus que ça les bruits en cascade, qu’entrainait l’approche d’une bande de mini diablotins.

Ce furent les piallements en masse qui la firent réagir. Son ouïe l’avertit qu’ils n’étaient pas loin, et elle ne pu s’empêcher de souffler quelques mots à William, en s’approchant un peu de lui, le mode espion activé. « Hey, fais gaffe, ils arrivent. » En fait, la phrase était limite flippante quand même, en y songeant. Même s’il ne s’agissait pas de vrais démons, mais vu la réaction de Will, ça y ressemblait un peu. Ayant finalement pitié de lui, elle activa le bouton du haut, sur une ligne de trois boutons muraux, avant d’attraper une lampe ainsi qu’une télécommande. « Allez, viens là champion. » Rapidement, elle se dirigea vers le centre de la Forge dont un espace dans le sol semblait se soulever. Charlie se glissa dans le trou, et attendit que le garçon la rejoigne avant d’appuyer une le bouton du milieu de la télécommande, puis le bouton du haut pour faire baisser la plate-forme. Une fois que cette dernier fut totalement redescendu, le noir fut total. Elle hésita à faire une blague, mais d’une, elle n’était pas assez à l’aise pour ça, et de deux, ce n’était pas son genre. A la place, elle alluma la lampe portable et la posa entre eux.
lumos maxima


Dernière édition par Charlie J. Keystone le Mer 29 Oct - 14:46, édité 1 fois
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyMer 29 Oct - 12:20


     

     

      Charlie & Willy
      En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

      Le regard noir de cette fille avait quelque chose de très peu effrayant, ça donnait envie à William de la faire rire pour voir combien de temps elle pouvait tenir à l’observer comme s’il était un parasite. Elle ferait moins la maligne s’il la laissait avec une horde d’enfant assoiffé de… débilité en fait, ils ne devaient pas être bien dangereux prit individuellement. Il aurait pu faire de la forge une gigantesque forteresse, en réalité bien qu’il soit totalement nul au lancé d’éléments dangereux, il devrait réussir à en démolir un ou deux. Songeur il passa une main dans ses cheveux les ébouriffant à toute vitesse dans l’espoir d’avoir une idée un peu meilleure. Vu le nombre d’objets, il y avait des projectiles potentiels, il suffisait de convaincre Charlie. Un regard sur la jeune fille lui rappela qu’il s’agissait de la fille prenant soin d’une radio comme d’un enfant. Ce n’était pas une chose très intelligente que de demander à une mère potentiel de balancer son enfant sur les gens. Non idée révoltante, il voyait presque la détresse de Charlie s’il osait formuler pareil demande face à elle. Etrangement, l’idée de la rendre triste même involontairement ne lui plaisait pas le moins du monde. Il ne se souvenait pourtant pas avoir changé depuis l’année dernière, il aurait été du genre à faire passer l’envie de Charlie après sa sécurité à lui, et à elle mais c’était au second plan. Pourtant aujourd’hui, il ne voulait pas la blesser preuve en est, il ne fuyait pas sans la prévenir, il l’entraînait dans sa fuite convaincu du bien-fondé de son action.

Ok, la prochaine fois, il lui sortirait le plus gros mensonge de l’histoire de l’humanité. Non parce que l’entendre se moquer de sa trouille déplut assez à William. Pas assez cependant pour qu’il cesse de la regarder. En même temps, certainement qu’il aurait rigolé aussi si elle était venue lui annoncer qu’elle fuyait une bande de jeunes complètement détraqués. Sauf qu’armé de pierre, le moindre gamin peut devenir dangereux. Le seul problème de William à l’heure actuelle était de cesser de regarder le visage de Charlie, cherchant ce qui avait changé en elle pour qu’il la regarde différemment. Sans tenir compte de la poitrine, là ça faisait gros pervers, mieux vaut se concentrer sur le visage pour le coup. Il en oublia carrément de répondre à la question un peu moqueuse de sa camarade, en même temps c’était d’une telle logique qu’elle ne risquait pas de vouloir être confortée sur la couardise de William. Sauf que voilà pendant que monsieur lorgnait clairement sa cadette, ce petit bébé très mignon, cette dernière se rapprocha dangereusement de lui. Limite deux centimètres de plus et c’était finit de toute concentration, ses propos rappelèrent à William qu’effectivement la bande de petit monstre n’étaient non loin d’eux. Son regard se posa un peu partout autour d’eux, une planque vite une planque. Charlie trouva le moyen d’appuyer sur un bouton, William n’était pas certain que mettre de la musique soit vraiment une bonne idée, adoucir les meurs d’accord mais peut-être pas à ce point, ils étaient fou, elle ne comprenait pas quand il parlait ?

Lorsqu’elle prononça le mot champion, il eut le réflexe de vérifier qu’il n’y ait personne autour d’eux, non mais Charlie l’appeler champion, c’était un peu étrange. Il lui emboita le pas d’un air intrigué. La simple raison pour laquelle le fils de Dionysos laissait une distance importante entre lui et sa camarade était purement intéressé, son regard descendait doucement le long du dos de Charlie. Il réprima une grimace de mécontentement lorsqu’elle se tourna vers lui l’empêchant de descendre jusqu’à son cul. Il fut donc bien obligé de regarder ailleurs, observant un drôle d’endroit qui n’existait pas tout à l’heure. Oh c’était donc à ça que servait le bouton, trop fort, elle ne pouvait pas faire un truc pareil pour lui, dans son bungalow. Il pourrait dormir à point d’heure sans que les frères et sœurs ne l’embêtent. William se promit de lui demander même si pour le moment il était trop intrigué par ce qui se passait pour avoir l’idée de poser la question. Se rapprochant au maximum de Charlie un peu inquiet tout de même, il constata avec surprise que le plancher s’abaissait, un instant il fut tenté de sauter sur le côté préférant peut être les enfants aux mécanismes étrange. Mais il avait envie de rester avec Charlie.

Le noir vint remplacer la lumière et le fils de Dionysos trouvait ça hyper classe. Dommage que Jake ne soit pas là, pour sûr qu’il aurait adoré cet endroit. Même si bon sans lumière c’est tout de même pas très drôle. D’ailleurs Charlie pensait à tout, elle alluma rapidement la seule source de lumière qu’ils auraient et la posa au sol. William s’amusa pendant la première minute de leur captivité forcé à faire des ombres chinoises sur le sol. Finalement il se posa par terre et leva les yeux vers Charlie, le drôle d’éclairage sur sa personne la rendait impressionnante, il cligna des yeux avant de prendre la parole soulagé d’être ici.

"C’est la classe cet endroit, j’aurais jamais découvert ça tout seul. Heureusement que tu étais là, je te vénérerais toute ma vie t’es mon ange gardien. Assieds-toi mon ange. On va rester là un bon moment, ils sont acharnés donc autant se mettre à l’aise. "

Afin de l’inciter à le rejoindre, il se décala un petit peu lui laissant une place plus confortable et sans qu’ils soient collés. Déjà qu’elle l’aidait, il n’allait pas la mettre mal à l’aise. William ferma un peu sa bouche, il parlait trop c’était habituel pour tout le monde mais Charlie ne le connaissait pas vraiment. Avant qu’elle ne crise, mieux valait-il se taire. Il se concentra pour ne pas la mater, ce qui était une véritable torture psychologique, puis d’abord pourquoi il y a des filles aussi jolies si ce n’est pas pour qu’elles soient matées. Il se contraint au silence mental aussi, écoutant les bruits extérieurs espérant qu’aucun de ces ignobles garnements ne trouverait le bouton. Non ça ne risquait pas, les enfants d’Héphaïstos étaient trop intelligents pour que les mécanismes soient repérable pour le commun des mortels.
     
BY .SOULMATES

avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyMer 29 Oct - 14:53

Will & Charlie


Quelle idée de s’enfermer avec un garçon dans le sous-sol. Charlie se demandait encore ce qui lui avait pris alors qu’elle allumait la lampe et la posait entre eux deux. Ce n’était pas tout à fait son genre de fuir devant des enfants, et encore moins rester coincée avec un garçon plus vieux qu’elle. Bon, en soi, l’âge n’était pas un problème. Asher avait cinq ans de plus qu’elle, et ils s’étaient connu avant la colonie. A dire vrai, son frère et elle, étaient amis avant même de connaitre leur lien familial en arrivant dans cet endroit. Quel choc cela leur avait fait d’ailleurs… En pensant à son frère, elle se demanda où il était. Okay, elle venait d’arriver mais il aurait pu se trouver à la Forge. Mais non, elle n’avait croisé ni Matthew ni Asher. Où est-ce qu’étaient passés les garçons encore, hein ? Avec sa chance, ils étaient fourrés avec des filles dans un coin. Remarque, cela ressemblait plus à Ash’, parce que Matthy, avec un an de moins qu’elle, n’était pas tout à fait du genre à courir les filles. Enfin, pas encore. Brièvement, elle se demanda ce que ça donnerait si son petit frère se mettait à regarder les demoiselles d’un air étrange. Est-ce qu’elle devrait lui parler ? Oh pitié non, ce n’est absolument pas le genre de choses pour lesquelles elle était douée. Mais alors pas du tout. Elle refilerait Matthy à Ash’, c’est encore ce qui serait le plus simple. Oui, non, je confirme, la jeune Charlie va tomber des nues lorsqu’elle apprendra que son grand frère s’est barré pour suivre Cronos. Charmant retour à la réalité, n’est-ce pas ? Hum, sujet suivant.

Que lui avait-il dit ? Charlie cligna des yeux, se remémorant les propos de William. Un ange ? Elle haussa un sourcil, sans bouger. « Je ne suis pas un ange. » Ce n’était clairement pas dit pour sous-entendre qu’elle était un démon, ou une vilaine fille, loin de là. Juste pour lui faire comprendre qu’elle ne partageait pas son point de vue. Passant finalement à côté de la lampe, elle alla le rejoindre, et s’assit à même le sol, se calant contre le mur. Elle avait mis un moment avant de le rejoindre, ne comprenant pas l’utilité d’être du même côté, mais ayant pesé le pour et le contre, et ne voulant pas le gêner, Charlie l’avait rejoint. Sans le toucher. Une petite voix lui soufflait que ce ne serait pas une bonne idée. La lumière ténue offrait des ombres sur le visage du garçon à chaque fois qu’il bougeait et l’espace d’un instant, elle se retrouva hypnotisée au point d’être incapable de parler. Secouant légèrement la tête, elle reporta son attention sur la lampe, ça valait mieux. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait mais elle n’aimait pas beaucoup ça. C’était… Dans l’air, indescriptible. Heureusement qu’elle n’était pas claustrophobe, pour le coup, ou elle aurait perdu la tête. Non là, elle faisait montre d’une grande patience pour rester calme, et refluer l’impression grandissante qu’il était plus proche d’elle qu’elle ne l’aurait cru. Est-ce qu’elle sentait vraiment la chaleur émaner du corps du garçon, ou est-ce que c’était dans sa tête ? Probable, non ? Scientifiquement parlant, ce n’était pas possible ? Okay, elle déraillait. Combien de temps fallait-il rester pour que ce soit suffisamment prudent pour lui ? Parce qu’elle n’était pas certaine de tenir longtemps, pas alors que des questions débiles comme « de quelle couleur sont ses yeux avec la lumière de la lampe ? » ou « ses cheveux sont-ils aussi doux qu’ils y paraissent ? » trottaient dans sa tête en toute impunité. Genre normal. Pourtant, elle n’avait rien demandé, hein.

« Un bon moment, c’est… Euh, environ combien ? » Elle n’osait pas dire que ça sa présence ne cessait de la faire réfléchir. Peu à peu, elle comprenant ce qu’il se passait, mais c’était difficile de se l’avouer. Après tout, elle avait seize ans, donc pas complètement idiote. Elle aussi, elle était capable de dire quand un garçon était mignon ou non, mais elle n’avait jamais été attirée plus que ça. Les trucs de couple, c’était pas trop pour elle. Mais voilà. William était… Il avait un truc. Bon sang. Un frisson parcourut son échine à ce constat et elle se crispa imperceptiblement. Pourvu qu’elle ne devienne pas comme les filles de son lycée, complètement débiles devant un groupe de garçons populaires. Elle se sentait proprement ridicule pour le coup. Will avait quelque chose comme trois ou quatre ans de plus qu’elle, alors sérieusement, ça ne se faisait pas de lui imposer sa présence comme ça. Hum, trois, ou quatre ans ? Charlie partait sur l’âge du garçon, qu’elle ne connaissait pas plus que ça au final. Ils se croisaient durant les étés, mais sinon, il avait son groupe, et elle, avait sa Forge et ses frères. Ce qui lui suffisait amplement. « Tu as quel âge ? » Sa voix avait parlé sans qu’elle ne puisse se retenir, alors qu’elle était toute pensive en fait. Et puis, elle se rendit enfin compte que sa question pouvait être à la fois abrupte et trop personnelle. Du coup, elle ajouta précipitamment, toute gênée : « Désolée, c’était juste… Par curiosité. » Sa voix mourut au milieu de la phrase, et elle se mordit la lèvre inférieure en une petite moue, avant de regarder de nouveau la lampe. Plus simple, et moins impressionnant.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyMer 29 Oct - 18:51


     

     

     Charlie & Willy
     En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

     Tout allait bien en fait. C’est vrai qu’il n’y a rien d’étrange de se retrouver dans une pièce sombre à deux. Surtout lorsque les principaux concernés ne sont pas du même sexe et tout à fait en âge de comprendre l’étrangeté de la chose. Will levait la tête vers le plafond entendant remuer là-haut. C’est dingue qu’à cet âge-là, les jeunes ne soient pas capables d’être disposés à écouter ce qui se disait. Il ne se souvenait pas exactement de l’année de ces onze ans. Cependant, l’éducation il l’avait, il était capable d’écouter les adultes sans se préoccuper de la coccinelle ou du papillon qui passait dans le coin. Jake non plus d’ailleurs, quoi qu’en fait c’était bien le genre à être un petit con, si ça se trouve William l’aurait assommé s’ils avaient une différence d’âge aussi importante, huit ans c’est quand même énorme. Lorsqu’ils jouent aux playmobiles ou autres jouets que les adultes de la colonie considéraient comme ringard, lui était déjà à fracasser du monstre au petit dej. Ou plutôt à tenter de le faire. Sans un bruit, enfin il le souhaitait en tout cas, il se tourna vers Charlie qui le contredisait déjà au sujet d’un ange. Franchement, il pouvait en douter, avec la lumière du sol qui l’éclairait, elle ressemblait de très prêt à l’image que se faisait William des anges. Il lui adressa un sourire très fier de lui en rajoutant cette petite remarque.

" Il te manque juste les ailes et l’auréole, tu te les forgeras toute seule j’en suis certain."

Encore faudrait-il pour cela que les jeunes ne mettent pas un point d’honneur à tout mettre sens dessus dessous. Déjà qu’être cloitré dans un endroit au sous-sol avec une inconnue avec un joli cul certes, mais tout de même une inconnue, ce n’était pas dans le top dix des choses que William comptait faire de son été. Si en plus derrière il fallait tout ranger. Oh non mais le suicide quoi ! Puis fallait vraiment que ses hormones cessent parce que le simple fait qu’elle se déplace,  rendait William assez voyeur en fait. Il s’en rendait compte, en même temps ça aurait été difficile autrement.  Mais qu’y pouvait-il lui si elle l’attirait. Il ferma les yeux, passant plusieurs fois son majeur et son pouce sur ces sourcils afin de se défaire de toute pensée bien trop étrange à son goût. Cependant son désintérêt fut de courte durée puisqu’elle posa une question somme toute très intéressante mais seul sa voix intéressait Willy. Ok, là ça devenait carrément gênant. Il se racla la gorge pour se donner une contenance toute bidon et haussa les épaules.

" Ça ne dépend pas de moi. Ils ne se sont pas lassés de me jeter des pierres tout à l’heure. Je ne me souviens pas avoir été comme ça un jour. Mais c’est pas grave on est bien ensemble non ? "

D’ailleurs Charlie non plus n’avait pas dû être ce genre de personne. Vu le temps qu’elle passait dans la forge, elle avait dû y trouver son bonheur dès le premier jour. Il imaginait assez bien la tête des Héphaïstos essayant de tirer de là-bas une petite très motivée par la mécanique des objets comme elle avait si bien pu le démontrer avec le poste de radio. Il était assez déçu de ne pas avoir réussi à s’intéresser à ce petit bout de chou lorsqu’elle était arrivée mais bon il était jeune et tout ce qui l’intéressait c’était braver les interdictions des parents habituellement. Toucher des armes quand on a une dizaine d’années, c’est quand même hyper séduisant comme idée. Il avait essayé de montrer à sa mère comment il s’en sortait bien avec un couteau. Elle avait tellement hurlé sur lui qu’il s’était dit qu’il valait mieux laisser ce qui appartenait au monde des sangs mêlé au camp. Enfin ça c’était avant que Jake débarque toutes les cinq minutes, bon ok plutôt l’inverse… C’était William qui venait l’emmerder, mais pour son ego il préférait se dire que c’était Jake qui était incapable de se débrouiller sans lui. C’est beau de se mentir parfois.

Charlie stoppa ses réflexions très étranges avec une question encore plus bizarre. Il tourna le visage pour la regarder dans les yeux. Qu’est-ce que c’est que cette question mademoiselle Keystone, soyez plus explicite. Lui donner son âge en soi ne posait aucun problème à William, ce n’est pas comme s’il avait soixante-dix ans mais qu’il en faisait 20, non ça n’était pas un problème. Il n’empêche que c’était la première question qu’elle lui posait et c’était sur son âge. Il répondit à la question mais comme tout curieux qui se respecte en posa une autre prime.

" Aux dernières nouvelles 19,  bientôt 20 puisque je suis du 23 Octobre. Si tu as envie de m’offrir un cadeau, j’aimerais bien la même chose que ce machin là pour dans mon bungalow en fait. Pourquoi tu me poses cette question en fait ? Il y a un intérêt quelconque ou … "

Ou quoi ? Non mais bichette c’était un bébé. Il ne fallait pas embêter les bébés, surtout si après ils devenaient comme bébé de là-haut, bébés insupportables eux. William se sidéra totalement en songeant que ce n’était pas plus mal en fait qu’il soit là. Parce qu’à moins que Charlie adore le silence pesant, elle allait lui parlé et sa voix plaisait assez à William, bon ok son cul était tout aussi intéressant mais c’était plus difficile de le regarder puisqu’elle était contre un mur. Il se demanda si elle avait pris cette position délibérément pour empêcher tout regard de venir la mater. C’était un peu injuste, sans vouloir faire le rabat-joie, bien qu’en fait-il s’en fiche totalement de l’être, Will trouvait que quitte à avoir un joli cul et des jolies seins autant en faire profiter les autres. Les filles avaient de sérieux problèmes avec ce genre de détail. En même temps, Charlie était un bébé, normalement mater les bébés ce n’est pas recommandé par la société.
     
BY .SOULMATES

avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyMer 29 Oct - 20:05

Will & Charlie


Bon, comme la joueuse est une véritable patate, et qu’elle ne sait plus en quelle année ils sont ni, quel âge a Charlie, nous conviendrons que la rencontre – même si nos deux tourtereaux (futurs, chut) se sont déjà rencontrés dans le passé – a eu lieu à un moment donné dans une sphère X d’un univers B. Parce que j’aime bien les B. Et que le X, c’est réservé aux +18 ans, donc c’est cool. Cherchez pas. Bref, on en étions nous ? Ah oui, un garçon et une jeune fille coincés dans un trou aménagés par les enfants d’Héphaïstos pour pouvoir surélever des engins, comme on le fait dans un garage avec les voitures. Pratique, n’est-ce pas ? Surtout quand cela peut servir à se cacher. De petits monstres. Charlie se demandait un peu s’ils allaient démonter sa Forge, et si on allait lui en vouloir pour ça. Bon, techniquement, elle n’était pas gardienne, hein, et cet endroit était libre d’accès à tous ceux de la colonie, mais il était fort probable que sa conscience ne soit pas tout à fait de son avis. Ah, ah, j’adore les consciences. Ouais, ces machins servent tellement à rien qu’elles vous obligent parfois à vivre toute une existence en s’en voulant à mort. La définition de la joie, ahem. Et s’ils se blessent ? Bordel, il y avait tout un tas de trucs qu’il ne fallait pas toucher là au-dessus. Se passant la main sur le visage, elle marmonna contre les enfants trop curieux, avant d’inspirer profondément pour faire refluer ses craintes. Et puis, c’était sans compter le garçon qui ne la rassura pas des masses avec sa réponse. Des pierres ? Pourvu qu’ils ne caillassent pas l’atelier. Ce serait une très mais alors très mauvaise idée. Asher risquait de se mettre foutrement en colère, et les autres étaient pas mieux. Bon, Matthy garderait le calme, comme d’hab, et elle, probablement qu’elle rejoindrait enfin son bungalow.

Penser au lieu où ils dormaient tous la fit bailler malgré elle. Eliane pensait que chaque année, elle prenait un vrai billet d’avion entre Boston et New-York, mais ce n’était pas le cas. Comme si Charlie allait dépenser une telle somme pour un truc aussi futile. Non, elle était partie la veille, et n’avait pas cessé de faire du stop depuis plus d’une trentaine d’heures. Une vraie partie de plaisir. D’ailleurs, ouais, elle devrait tout de même aller prendre une douche, histoire de ne pas faire fuir les gens. Bon, pour le coup, elle avait déjà du cambouis plein le jeans, et sa queue de cheval laissait déjà échapper des mèches devant son visage. En somme, elle n’était pas des plus fraiches, mais bon, c’était pas trop son truc de faire la fille pomponnée. Même si Charlie devait bien reconnaître que maintenant qu’elle y pensait, une douche lui plairait assez bien. Et un lit aussi… Dormir bon sang… Sa main se porta à sa nuque qu’elle frotta fermement avant d’inspirer pour rester concentrée. « On devrait réussir à rester en vie. » Pince sans rire, qu’elle finit par adoucir d’un petit sourire, aussi rapide que léger. Elle ne voulait pas mettre William mal à l’aise, mais la sociabilité, elle n’y connaissait pas grand-chose. On lui avait déjà dit qu’elle devrait sourire davantage, m’enfin bon, quand c’est pas systématique, ben ça l’est pas, et puis c’est tout. Il n’y avait qu’à ses gosses qu’elle y parvenait. Enfin, quand ils ne lui faisaient pas écarquiller les yeux avec une question plus étrange que les autres. Ceux-là étaient parfois capables de demander des trucs qui ne lui viendraient aucunement à l’esprit. Et elle s’en étonnait toujours. Avant de pouffer, ou de rire un peu. Parce que c’était mignon en un sens, empli d’innocence, et assez rafraichissant.

« Ce machin-là ? » Elle percuta enfin. « Le monte-charge ? » Elle se mordit la lèvre pour ne pas rire, et ne pas lui donner l’impression de se moquer. « Tu crois vraiment que tu mérites un tel cadeau ? Et de ma part ? On ne se connait même pas, champion. » Il était pas gêné celui-là. Oui bon, ça lui avait donné envie de sourire, une telle candeur, et elle lui avait répondu avec une sorte de ton taquin qui ne prêtait pas du tout à la méchanceté. Mais hors de question qu’elle s’engage dans son bungalow. Il était fils de qui en plus ? Charlie essaya de se rappeler, mais en fut incapable, ce qui l’a déconcerta avant de la gêner. Mince, elle ne savait que son prénom en vérité. Ni son âge, ni son parent divin. La demoiselle n’osa pas le lui dire, et cligna des yeux à sa dernière question. « Je fais la conversation. Hum, on peut aussi se… taire, si tu préfères. » Ses joues rougirent un peu, parce qu’elle ne savait pas pourquoi elle avait tant parlé. En temps normal, elle se serait emmurée dans un silence poli, et là, elle avait tenu la discussion avec un semblant d’uniformité. La fille d’Hépha se frotta à nouveau la nuque, se demandant si la fatigue la poussait à baisser sa garde, et si, pire, la pénombre allait finir par l’endormir. Pourvu que les enfants s’en aillent rapidement. La présence du garçon la mettait plus mal à l’aise qu’elle ne l’aurait cru. « Je… Je vais me taire, désolée. » Elle passa ses bras autour de ses genoux qu’elle remonta contre sa poitrine, et se replia sur elle-même, n’aimant pas déranger.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyMer 29 Oct - 21:04


   

   

    Charlie & Willy
    En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

    Je tiens à préciser à la joueuse de Charlie que marquer un X dans un rp, ce n’est pas non plus la façon la plus intelligente au monde de réfréner les pulsions de William. Après ce n’est qu’un détail et moi être dans l’univers B ça me plait bien. Donc je me remets dans le bain laissant cette parenthèse en dehors de l’histoire même si ce sera de ta faute si Willy est un pervers.
A bien y réfléchir, ce n’était pas vraiment l’endroit le plus folichon au monde. Les enfants d’Héphaïstos étaient bon en invention cela devait être à eux que les humains avaient des télés, des ordinateurs, voir même de console portable. Chose que William n’avait jamais eu, sa mère trouvant que ça abrutissait le cerveau, oui mais si on part du principe que William a un peu de mal à faire fonctionner le sien lorsqu’il y a Charlie pas très loin, comme en cet instant précis de la sphère X dans l’univers B, il aurait presque pu demander à sa mère une console de jeu vidéo portable. Mais elle aurait certainement hurlé que de coincer une fille avec soi, même pour se protéger d’enfants, ce n’était pas bien. Pourtant William trouvait ça bien plus glorieux que de l’avoir laissé aux mains de gnomes avides de… destruction. Ce à quoi le fils de Dionysos songeait c’était tout simplement de faire don de son intelligence dans l’ameublement de truc bien plus confortable pour les inventions intelligentes de ses cousins les fils d’Héphaïstos. C’était vraiment quelque chose qui lui tenait à cœur et sans doute que Jake serait emballé par l’histoire. Il cocha donc cette idée dans la liste des choses à faire de sa tête puis se concentra sur Charlie. Très importante cette petite dans l’histoire, après tout c’était bien la futur créatrice d’un endroit top secret chez les Dionysos. Elle semblait peu emballée à l’idée de se tenir là à rien faire. Si elle avait installé un canapé ici, Willy aurait certainement pu la laisser dormir et se rincer l’œil comme il faut mais c’est la faute à la sphère X ça. S’il y a une seule chose à retenir sur Charlie, c’est son manque total d’optimisme, non mais sérieux, elle plombait carrément l’ambiance avec sa petite phrase. Bien sûr qu’ils allaient s’en sortir, elle en avait d’autres des blagues pas drôles comme ça. Et rattraper le coup avec son sourire ça ne marchait, si en fait ça marchait puisque Will lui souriait à son tour, prouvant à l’humanité que les hommes sont vraiment des guignols devant des femmes.

Heureusement que l’humour, qui n’en était pas en réalité, de William remontait un peu le niveau. Quel rabat joie ! Elle se moquait gentiment de lui malgré tout, raison pour laquelle il ne se vexa pas le moins du monde se contentant de tenter le sourire fait la céder mec ! Est-ce qu’il méritait un tel cadeau, pour camaraderie ça comptait non ? Peut-être pas vraiment, tant pis il la tiendrait captive jusqu’à ce qu’elle cède, quoi rêver ça n’a jamais tué personne, enfin peut être que si nul ne sait. En tout cas c’est vrai qu’ils ne se connaissaient pas, enfin si quand même. Il connaissait son prénom, ce qui est déjà pas mal vu le nombre de gens à la colonie. Elle connaissait le sien, encore mieux pour commencer un échange de cadeau. Il savait qu’elle était fille d’Héphaïstos, toujours aussi important, et oui on ne demande pas un « monte-charge » comme elle disait pour se la péter, à un enfant d’Ares. Oui parce que d’après Will, machin là c’était très clair même si c’est vrai que monte-charge ça donnait un petit côté, moi je suis du milieu mon cher et je t’en mets plein la vue. Ah oui mais Bébé était vraiment impressionnante pour le coup, puis très mignonne avec ses petites joues encore enfantines alors que le reste de son corps se modifiait peu à peu. Le mieux quand même c’était qu’elle l’appelle Champion, il n’avait aucune idée de pourquoi elle l’appelait ainsi, mais il trouvait ça sympathique et ne voulait surtout pas demander au risque qu’elle s’arrête. Il dit donc joyeusement pour qu’elle accepte.

”J’ai conscience de ton talent inestimable Bébé, puis on va apprendre à se connaître puisque je sens ton envie de me faire un cadeau."

Elle semblait gênée de parler. William ne comprenait pas vraiment. Lui n’avait aucun mal à communiquer avec les gens. Il se redressa pour venir se rapprocher de Charlie, il ne comptait pas la blesser le moins du monde. D’un geste purement fraternel – sphère X ! – il la prit dans ses bras et décida de lancer la conversation sur lui. Toutes les questions qui lui venaient à l’esprit y passèrent. S’il y avait bien quelque chose à dire sur Willy, c’est que l’avis des gens ils s’en moquaient, il ne tenait qu’à lui de les faire changer d’avis sur lui, donc parler ne lui posait pas de soucis.

” Alors je m’appelle William Stuart, ma mère est morte en mettant ma sœur au monde. Nous avons été séparé par la suite. Je suis le fils de Dionysos, ce qui m’insupporte étant donné qu’il ne connait pas mon prénom. J’ai été adopté très tôt et j’ai que très peu de souvenir de ma mère, même si parfois elle me manque un peu. Mon meilleur ami depuis que je suis ici c’est Jake, et depuis qu’on est des globes trotteurs, on se retrouve même en dehors de l’été. Mon pouvoir a fonctionné une seule fois depuis que je suis né, ce qui est un peu déprimant en fait même si je m’en tape ça ne change pas qui je suis. J’ai peur des seringues, ça me panique tellement que je donne des coups de pied au médecin. Ah et je travaille dans un restaurant où les gens sont coincés comme pas possible, c’est hyper gavant l’uniforme. On dirait un pingouin. Mais bon avec l’argent, je pourrais acheter le monte-charge de mon anniversaire ? "

Ne pas avoir peur du ridicule. Songeur, William ne voyait pas trop quoi rajouter. Il leva les yeux vers Bébé toujours entre ses bras, certainement parce qu’elle était tétanisée d’ailleurs. Il aurait dû s’écarter mais ce contact lui plaisait bien trop pour qu’il réussisse à s’en défaire, il préférait se convaincre qu’elle le prendrait mal s’il s’écartait. Est-ce que Bébé avait des questions ou voulait parler ? Peut-être qu’elle était sérieuse quand elle disait qu’elle se tairait. Il se reprit lui-même, laisse lui un peu de temps, elle doit tout enregistrer maintenant avant de poser une ou plusieurs questions.
   
BY .SOULMATES

avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyJeu 30 Oct - 0:18

Will & Charlie


Charlie ne faisait que peu de cadeaux. Déjà parce qu’elle n’avait pas les moyens, mais surtout parce que les seules personnes à qui elle aurait pu offrir quoi que ce soit étaient à l’orphelinat avec elle, et n’avait pas plus de moyens qu’elle. En somme, on s’en foutait un peu. Et au pire, les plus vieux trouvaient toujours une manière de s’approprier des peluches, ou des babioles qui attiraient le sourire sur le visage des plus jeunes. Et bon sang ce que ça pouvait faire du bien un tel spectacle. En vérité, elle n’avait jamais rien offert à qui que ce soit à la Colonie, pas même à Matthew. Elle ne pensait pas que cela soit nécessaire. Alors que William s’amuse à ce sujet, la mettait mal à l’aise. Il ne croyait pas vraiment qu’elle allait lui faire un cadeau hein ? Il ne faisait que jouer, n’est-ce pas ? Un garçon plus vieux qu’elle, comme il l’était lui, ne devait même pas la voir en réalité. Il ne faisait que passer le temps, elle ne voyait que ça. Oui, il avait l’air gentil et honnête et elle ne doutait pas de ça, mais soyons sérieux, elle était une gamine comparée à lui. Et ils n’étaient même pas amis. Les cadeaux, ça se fait entre amis, non ? Charlie réfléchissait, essayant de se souvenir de ce qu’elle savait là-dessus. C’était assez flou pour être sincère, mais il lui semblait que cela concernait bien les amis et la famille. Donc, ça ne les concernait pas. Fière de ce constat, elle comprit qu’il plaisantait bien. Et quand il parla, elle était prête, et se contenta de faire preuve d’un peu d’ironie, pensant suivre son jeu. « Bien sûr. » Voilà, un cadeau imaginaire. C’était très bien aussi. Tout à fait son truc l’imagination. Non, j’déconne en fait. Charlie, elle en a que pour les histoires de l’imagination, et pour rien d’autre. Ou pour trouver une solution devant quelque chose de cassé, bref, rien d’extraordinaire.

Les bras autour de ses genoux, elle attendait que le temps passe, tout simplement. Quand elle l’entendit se rapprocher, elle fronça les sourcils et tourna un peu la tête pour l’observer. Pile au moment où il passait son bras autour d’elle, et l’attirait contre son flanc. Devant un tel geste, Charlie eut le souffle coupé, et ses yeux s’écarquillèrent. Et elle se figea. Est-ce que c’était normal ça ? Est-ce qu’il faisait souvent ce genre de choses ? Dans son souvenir, il était quelqu’un de plutôt à l’aise avec les autres, y compris dans tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à du tactile, mais elle ne pensait pas qu’il était apte à la prendre dans ses bras. Déglutissant pour garder son calme, elle toussota un peu. C’était… étrange. Peu habituel – très très peu même – et assez bizarre. Est-ce que c’était normal que son corps lui semble chaud contre le sien ? Elle n’eut pas le temps de lui demander pourquoi il faisait ça qu’il se mit à parler. Clignant les yeux devant le tas d’informations qu’elle reçut, Charlie eut du mal à comprendre ce qu’il se passait. Elle écoutait, son esprit enregistrant automatiquement tout ce qu’il avouait sur lui-même. Il parlait de choses aussi difficiles que banales, et elle s’en étonnait. Est-ce qu’il était aussi confiant que la façade qu’il offrait au monde le montrait ? La jeune fille avait du mal à se faire une idée à ce sujet.

« Tu… parles beaucoup. » C’était assez creux comme réponse, mais pour le coup, elle avait besoin de digérer le flot de mots qui étaient sortis des lèvres du garçon. A cette pensée, elle jeta un coup d’œil rapide à la bouche de William et se figea. Son regard n’arrivait pas à se détacher de son visage, et elle déglutit encore une fois, trouvant sa gorge sèche. Bizarre. Ce n’était pas une sensation qu’elle connaissait. Charlie inspira, comme pour se calmer, ou plutôt s’éclaircir les idées, mais ce fut pire parce que l’odeur de William lui parvint aux narines et elle tressaillit. C’était… agréable. Peu coutumier, mais agréable. Et elle s’approcha. Malgré elle. Vous voyez un peu, comment ça se passe dans les films ? Quand on sait ce qu’il va se passer mais qu’on a le cœur qui bat tout de même ? Ben, ce fut pareil. Mais en pire. Quand ses lèvres entrèrent en contact avec celles du garçon, Charlie tressaillit et ouvrit un peu plus les yeux. Woh, c’était normal ce truc-là ? Elle fut tellement surprise par la sensation, que la demoiselle se recula d’un coup, trébucha et s’écrasa sur les fesses, comme une débile. Elle arrêta sa chute en mode bascule en arrière, en posant sa main en arrière. Bordel, sa position devait être proprement ridicule. Et le pire fut qu’en même temps qu’elle tombait en arrière, elle bafouillait des phrases sans queue ni tête. « Désolée… Je… Je sais pas ce qu’il m’a pris… Les filles au lycée parlent, j’écoute pas hein, enfin pas trop… Et ta bouche était trop près… Désolée, on devrait remonter, oui, remonter, c’est bien. » Elle se convainquait elle-même, en parlant, et attrapa la télécommande.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyJeu 30 Oct - 11:41


   

   

   Charlie & Willy
   En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

   Les gens s’habituent à tout. Il suffit pour cela de savoir s’y prendre. Pourtant, en regardant Charlie se crisper du tout au tout alors que le but de William était juste de la mettre à l’aise. S’écarter n’était pas au programme du jour, il se contentait uniquement d’être un gars un peu plus sympa que la moyenne. Ce n’était cependant pas une expérience des plus agréables que vivait William en cet instant, il avait beau faire de son mieux, il se heurtait aux réticences de Charlie et comme il n’était pas un spécialiste sur comment comprendre les filles. Il ne trouvait pas les mots, les gestes, les regards pouvant mettre en confiance une personne. Puis il y avait ce toussotement, il signifiait écarte toi ou pas le moins du monde ? Tout cela n’était que trop compliqué à comprendre. Et puis, il y avait la chaleur de ses bras, c’était agréable, peut-être même trop agréable pour être purement dénué d’intérêt. Rester contre son corps de bébé pour quelques heures semblait être une idée merveilleuse à William. Ses envies ne devaient cependant pas dépasser les craintes de Charlie, il s’apprêta donc à s’éloigner enfin se convainquit mentalement qu’il s’offrait encore une toute petite minute avant d’aller dans son coin et de parler, juste parler. Enfin ça c’était avant que fille d’Héphaïstos sans tact se décide à lui balancer qu’il parlait beaucoup. Que répondre à ça si ce n’est qu’elle avait entièrement raison, que ça pouvait être chiant. Dans sa phrase, plutôt que de chercher le point négatif évident au premier abord, il se rassura tout seul en se disant qu’elle n’avait pas dit trop, donc ses propos n’étaient pas dénués d’intérêt. D’ailleurs même si ça l’était ? Ce n’était peut-être pas de la faute du jeune homme si sa vie n’était pas hyper intéressante non plus, il avait une vie cool pépère et ne se voyait pas en changer. C’était agréable d’être un individu lambda dans ce monde et de n’avoir rien d’autres à penser que…

Woh, c’est quoi ça ? Les yeux de William durent s’agrandir aussi sous le choc que Bébé provoqua en lui. Si ça n’aurait tenu qu’à Willou, il n’aurait certainement pas permis à Charlie de s’éloigner. Sauf qu’il était tellement sidéré parce qu’elle venait de faire, sidéré par ce fourmillement très agréable et cette sensation d’être dans un autre monde, qu’il ne fit attention à rien d’autre qu’à ce léger contact. Il réprima un soupir lorsqu’elle écarta ses lèvres, envie de la plaquer contre le mur pour qu’elle recommence. Sauf que ce serait certainement mal vu. A la place il assista légèrement pris au dépourvu  la réaction chamboulée de Charlie. Il ne comprit pas vraiment pourquoi elle réagissait comme ça, il n’avait pas provoqué délibérément ce baiser, il n’avait pas mal réagit. Will irait même jusqu’à dire que ça avait été super intéressant comme expérience et qu’il était partant pour un deuxième round, si possible plus long. Si seulement, Charlie s’était contentée de s’écarter mais non elle trouvait le moyen de faire des figures gymnastique très étrange qui firent sourire son camarade. Dans un même temps, elle s’expliquait sur son geste. C’était légèrement gênant parce que William aurait pu lui fournir tout un tas de réponse plus cohérente les unes que les autres, mais elle n’avait pas l’air de vouloir connaître la vérité. Sauf que voilà, Charlie devenait clairement dangereuse là. Il l’observa prendre la télécommande et dans un réflexe tout ce qu’il y a de plus idiot. Il se jeta sur elle pour la lui reprendre.

Sauf que peut-être aurait-il dû réfléchir un peu à son acte. Elle était avachie par terre, ne se tenait que d’une main puisque l’autre tenait la télécommande. En lui sautant dessus, même s’il n’était pas un poids lourd, son poids surpassait de loin celui que la main de la fille d’Héphaïstos pouvait se tenir. Ils s’écrasèrent au sol lamentablement, avec encore moins de grâce que celle dont elle avait fait preuve l’instant d’avant. D’un geste, il écarta la télécommande priant pour ne pas l’avoir cassé. Il expliqua son geste même si d’après lui, c’était d’une évidence remarquable.

” Mauvaise idée, très mauvaise idée ! Je te rappelle qu’il y a des enfants qui rêvent de me lapider là-haut."

Tout en disant ça, il avait tout naturellement cherché son regard, trouvant qu’il était tout de même plus agréable de parler à quelqu’un en l’observant dans les yeux. L’éclat qui brillait là-dedans poussa William à l’embrasser à nouveau. Surtout que même avec toute la meilleure volonté du monde, puisqu’il était à moitié, enfin non même pas à moitié. Il était complètement couché sur elle oui, elle ne pouvait pas vraiment fuir ce baiser. Il voulait juste réitérer l’expérience, vérifier que tout à l’heure il y avait eu un loupé, une chose s’étant déroulé dans son organisme qu’il devait maîtriser. La bonne blague, aussitôt leurs lèvres à nouveau en contact, William constata avec un mélange de crainte et de ravissement qu’il se passait quelque chose qu’il ne maîtrisait pas. Que dire de son regard, c’était de loin ce qui était fascinant chez elle. Elle pouvait être la meilleure fille d’Héphaïstos, inventer des trucs révolutionnaires, ça ne changerait pas le fait qu’elle avait un regard captivant qui reflétait énormément ses émotions.  Afin de ne pas la perturber davantage, parce qu’il fallait aussi penser à respirer et sans oublier le fait qu’il voulait juste vérifier qu’il n’y avait rien d’étrange entre eux. Ce qui était d’ailleurs un monstrueux mensonge. Il finit par s’écarter d’elle, s’il était gêné alors qu’habituellement aucune situation ne le dérangeait, ça devait être mille fois pire pour Bébé. S’excuser ne lui paraissait pas une idée alléchante, il n’avait pas à s’excuser d’avoir voulu l’embrasser quand même. Il finit par s’asseoir dans son coin gardant le silence et essayant de démêler les sensations qui le  parcouraient. Il avait envie de l’embrasser encore et encore mais préférait se tenir un peu à l’écart.
   
BY .SOULMATES

avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyJeu 30 Oct - 13:52

Will & Charlie


Bordel, qu’est-ce qui lui avait pris ? Charlie ne savait plus où se mettre du tout là, limite si elle n’avait pas envie de fracasser la lampe pour ne plus voir le visage de William ou mieux, que lui ne puisse plus voir le sien, histoire qu’il ne remarque pas ses joues rougies. Tout compte fait, le noir, ce n’était pas une bonne idée, mais alors, genre, pas du tout. Rester bloquée dans le monte-charge avec un garçon plus vieux qu’elle, et trop mignon pour son propre bien n’était pas rassurant. Heureusement qu’elle n’a pas peur du noir. Oui, bon, la lampe est toujours là, donc la question ne se pose pas. Elle grimaça intérieurement, en ayant l’impression de s’être éraflé la main. Elle n’osait même pas imaginé quelle tête elle devait avoir. Déglutissant un peu, elle essaya de se concentrer pour faire refluer le rouge de ses joues. En parlant, et attrapant la télécommande, elle n’avait cependant pas prévu qu’il se jette carrément sur elle. Tellement surprise par l’attaque surprise de William, sa main lâcha et elle tomba sur le dos. Mais… Woh, il faisait quoi là ? Lorsque sa main se saisit de la télécommande, elle cligna des yeux. Sérieusement ? Les enfants lui faisaient peur à ce point ? Elle avait du mal à comprendre ce concept alors qu’il avait l’air assez grand pour les tenir à distance. Et comment cela se faisait-il que des enfants utilisent des cailloux ? Elle ne connaissait pas ça, parce que ça ne lui viendrait pas à l’esprit de tabasser son guide avec de la caillasse. Ce n’était ni respectueux, ni très prudent. Pas qu’elle soit une maitresse dans le domaine, déjà quand on est enfant d’Hépha, c’est râpé, mais elle avait tout de même quelques valeurs. Et tabasser un plus vieux que soi, qui ne nous a rien fait n’entrait pas vraiment dans le lot. Est-ce qu’il avait fait quelque chose de mal ? Quelque chose qui les ait mis en colère ? Remarquez, des enfants – et qui plus est, des demi-dieux trop énergiques – ça n’a pas toujours besoin de raison. William devait être au mauvais endroit, au mauvais moment, tout simplement.

Comme là, par exemple. Sur elle, dans la semi-pénombre. Autant pour son envie de virer le rouge de ses joues, ce fut proprement impossible. La gêne redoubla, partageant le terrain avec autre chose. Surtout quand leurs regards se croisèrent. Charlie déglutit, et sentit son cœur augmenter la cadence alors qu’elle ne lui avait clairement rien demandé. Il y avait un bug dans la matrice voilà tout, un truc inexplicable. Ah, et Charlie n’aime pas l’inexplicable, en fait. Comme ses frères et sœurs de bungalow. C’est pas trop leur genre d’être démuni face à un mode d’emploi. Et là, William ne semblait pas, mais alors pas du tout, fourni avec le mode d’emploi. Ce qui déstabilisait totalement la demoiselle. Encore plus quand il l’embrassa. Elle ne fit rien pour l’en empêcher, parce qu’à moitié hypnotisée par ses yeux, elle se rendit compte qu’elle en avait envie. Bon, elle n’était pas calée sur les baisers Charlie, et l’idée qu’elle fasse n’importe quoi lui traversa l’esprit. En même temps, elle se voyait mal lui avouer que c’était son premier, hein. Il allait se moquer à coup sûr, ou être déçu. Bref, elle n’avait pas envie qu’il la juge sur ses piètres capacités. Est-ce qu’il fallait ouvrir la bouche ou pas, au fait ? Elle tressaillit à toutes ces pensées qui tournoyaient dans sa tête. Dans le doute, elle chercha à ouvrir un peu, mais finalement, c’était trop difficile, et préféra bouger légèrement ses lèvres contre les siennes. C’est normal qu’elles soient douces les lèvres de William ? Et pourquoi c’est à ça qu’elle pensait, franchement ?

Soudain, elle eut froid, et il fallut qu’elle cligne des yeux et reconnecte avec la réalité pour qu’elle se rende compte qu’il s’était reculé. Mais alors bien loin. Il était dans un coin, immobile et totalement pensif. Pour le coup, elle se sentit encore plus mal. Il devait carrément regretter ce qu’il venait de se passer. Embrasser une gamine, ça ne devait pas être la joie, mais alors une gamine inexpérimentée, ça devait être pire. Gênée, elle se redressa en position assise, et se frotta la nuque, la fatigue toujours présente dans son corps. « Désolée. » Ce qui sembla attirer l’attention du garçon qui leva la tête vers elle. Toussotant un peu pour se donner une contenance qu’elle ne possédait absolument pas dans ce genre de situations, la demoiselle reprit la parole. Sans savoir ce qu’elle allait dire. Déjà que les discours, c’était pas sa cam, mais alors imaginer quoi dire pour rassurer un garçon à cause d’un baiser trop soudain pour être réel, ça ajoutait une touche de compliqué au compliqué de base. « Je sais pas ce qu’il m’a pris… C’est… C’est pas mon genre de faire ça normalement. » Clairement que ça ne l’était pas. Charlie n’était pas une coureuse tout de même ! Déjà qu’elle ne savait des garçons que ce qu’elle entendait au détour d’un couloir… Bref. « On oublie. Promis, j’en parlerai pas, je voulais pas te gêner. Je suis désolée. » A bien y compter, c’était au moins la quatrième fois qu’elle le disait, il devait l’avoir compris du coup.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyJeu 30 Oct - 17:41


 

 

  Charlie & Willy
  En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

  Il faudrait tacher  à se concentrer un peu plus sur ce qui se passait dans le monde autour d’eux que dans son esprit totalement embrumé. William devait clairement arrêter de faire l’enfant, se rappeler qu’avant aujourd’hui, Charlie était une fille certes ravissante mais incroyablement belle ? Non c’était pas du tout ce dont il voulait forcer son esprit à se souvenir. Bon même s’il fallait reconnaitre qu’en effet, elle était belle et adorable avec sa façon de se comporter, à moins que ce soit le surnom qu’elle avait choisi uniquement pour lui qui plaisait énormément au jeune homme. En fait lorsqu’il y réfléchissait sans avoir envie de sautiller pour s’asseoir à côté d’elle, il ne savait même pas si c’était uniquement pour lui le champion, si ça se trouve elle appelait tous les gars comme ça. Le fait de ne plus être si individuel aux yeux de Charlie ne l’emballait que trop peu. Enfin, ils ne se connaissaient pas, elle avait raison sur ce point. Ils ne se connaissaient mais trouvaient quand même le moyen de s’embrasser à deux reprises dans la même pièce à quelques minutes d’intervalle. C’est sûr que dans le classement des choses à faire avec un inconnu, embrasser c’est la base. Plus ses pensées dérivaient vers la jeune demoiselle coincée avec lui, plus il avait l’impression d’avoir abusé de son innocence. Si lui le ressentait ainsi, ou plutôt craignait que les autres le voient de cette façon. Quels autres d’ailleurs, ils n’étaient que deux ici. Ce dont il avait peur c’était de la réaction de Charlie. Voilà l’unique raison pour laquelle il la y réfléchissait toujours, elle ne quittait pas ses pensées. Pas télépathe pour un sou, il aurait quand même aimé avoir son ressenti sans avoir à demander, ce qu’il ne ferait pas d’ailleurs. Il ne pouvait pas demander à une fille ce qu’elle avait ressenti, ce qu’elle avait pensé, surtout pas à Bébé.

Lorsque la voix de l’innocence incarnée le tira de ses pensées sur les baisers très étranges qu’ils avaient échangé. Il releva le nez pour voir qu’elle était surtout déstabilisée et ne savait comment interpréter les choses. Cependant Will était loin d’être un expert dans ce domaine, bien au contraire. Bon tout de même il pouvait que s’enorgueillir d’être plus calé que Charlie dans ce domaine, ce n’était peut-être pas non plus l’info du siècle. Elle toussotait tandis que Willy croisait les bras d’un air très intéressé par ses propos même si à la réflexion, c’était plutôt ses lèvres qui intéressait le jeune homme. Quoi que, la conversation de Charlie n’était pas non plus forcément désagréable, mais elle ne faisait que s’excuser. D’ailleurs la raison de l’excuse en elle-même dépassait totalement, mais à un point incroyable. Il finit par se lever à nouveau, préférant marcher afin que le rythme de sa marche lui permette de réfléchir à autre chose. Il eut une remarque légèrement moqueuse à l’égard de Charlie sans pour autant être désagréable, il la trouvait juste touchante de s’inquiéter à ce point.

”J’avais deviné Bébé."

C’était un thème récurrent chez mademoiselle Keystone de toujours s’excuser ? Lui avait il laisser un seul instant présager que son comportement l’avait agacé, pas le moins du monde. Elle devrait se détendre un peu. Une fois devant elle, il cessa de marcher, baissa les yeux sur la petite assise là comme si elle avait fait une grosse bêtise. Ce qui était peut être le cas dans son esprit à elle, mais pas dans celui-ci de William. Jusqu’à preuve du contraire, s’embrasser n’avait rien d’étrange ou de passible d’une quelconque peine dans le camp. Et puis c’était quoi cette idée bizarre, il n’avait pas envie d’oublier, d’ailleurs il n’aurait certainement pas réussi à se l’enlever de la tête – et il allait la garder dans l’esprit encore un bon paquet d’année cette histoire – non il fallait juste qu’elle apprenne à faire confiance aux autres. Il s’agenouilla avec précaution évitant de la toucher pour ne pas l’effrayer plus qu’elle ne semblait l’être. Captant son regard, il faillit oublier de la rassurer, il était tenté à l’idée de recommencer les baisers mais se retint. C’était important qu’elle ne panique pas, surtout si elle avait envie de les envoyer en enfer dès que ses émotions étaient trop fortes, non mais elle avait dû louper le passage gamin dangereux dans l’histoire, autrement c’était du suicide ! Il respira calmement afin de lui adresser quelques mots.

” Tout va bien d’accord, je ne suis pas gêné par toi. Ce n’était pas désagréable, loin de là."

Peut être qu’il ne savait pas s’exprimer avec les filles. Il n’en avait jamais eu l’impression mais elle était tellement déstabilisante avec son innocence et son désir de bien faire. William décida de prouver que tout allait bien en s’asseyant en face d’elle. Non il fallait partir sur de bonnes bases, elle ne devait surtout pas penser qu’il sautait sur toutes les filles au monde. Cherchant comment la convaincre, il fut interrompu ENCORE dans ses pensées par un bruit d’un objet se cassant juste au-dessus de leur tête. Tien, les petits monstres avaient visiblement décidé de faire du rangement à leur façon. William adressa un sourire penaud à sa camarade sachant parfaitement qu’il était l’unique responsable de ce que cassaient les nouvelles recrues là-haut. Unique responsable, sur le papier parce que le fait est qu’il n’avait certainement pas demandé à Dionysos de lui confier une bande de saleté. C’était quoi le problème de ce dieu avec William, déjà qu’il écorchait son prénom, qu’il l’envoyait dans une quête totalement loufoque pour ses douze ans, et finalement ce matin il essayait carrément de l’éliminer avec des enfants très porté sur tout ce qui est minéral visiblement. Will n’était pas sûr d’adorer la délicate attention de son père, mais l’accuser directement signifiait bien souvent dans le campement grec être de corvée de vaisselle. S’il y avait bien un truc plus chiant que de faire promenons-nous dans les bois avec des enfants, c’était bien la vaisselle. Un regard en coin vers Charlie lui fit rectifier ses pensées, si elle était là, il était partant pour la vaisselle à deux cent pour cent.
 
BY .SOULMATES

avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyJeu 30 Oct - 19:32

Will & Charlie


Est-ce qu’il avait l’air confiant ou était-ce une impression de son esprit un peu fou aujourd’hui ? Oui, parce qu’il fallait bien reconnaitre que quelque chose n’allait pas pour qu’elle en vienne à faire de telles choses avec un garçon qu’elle connaissait à peine. Voire pas du tout en fait. Bien sur qu’ils s’étaient déjà vus, ou tout du moins, croisés plusieurs fois, mais depuis quand cela suffisait à connaitre quelqu’un ? Depuis jamais, en fait. Donc, ils se connaissaient pas. Point. Une petite voix lui souffla qu’ils devaient se connaitre au niveau suivant vu que leurs lèvres étaient entrées en contact. Sans compter qu’il lui avait offert tout un paragraphe sur sa vie, donc ça aussi, ça entrait en jeu. Bref, la petite voix était chiante. Trop libre. Charlie allait lui grogner dessus si elle continuait à lui lancer des idées de la boucher de William en mémoire. Non mais, on regarde une personne dans les yeux bon sang, pas dans les lèvres. C’était totalement inconvenant. Et la jeune fille avait beau avoir les joues rougies, preuve de sa gêne, il n’en restait pas moins que de temps à autre – intervalle régulier, je dirais – ses yeux étaient attirés plus au sud de son visage. Pourvu qu’il ne la grille pas. C’était ridicule. Elle était ridicule. Et incontrôlable. Non, ses pulsions l’étaient, pas elle. Elle, c’était une fille sage, enfin sage dans le domaine quoi. Pas sage dans le sens de petite fille à couettes, portant une robe d’été pour aller à l’église tous les dimanches matins et distribuer des petits gâteaux aux vieux du quartier. Mais alors carrément pas. Déjà parce que les vieux du quartier, elle les connaissait, et savait très bien qu’ils n’étaient pas les plus respectueux du monde, ensuite parce qu’elle était nulle en cuisine, et pour terminer, elle avait autre chose à faire. Ouais, ça pouvait être moche comme ça, mais qu’on lui jette la pierre, à l’ère de l’individualisme flagrant.

Quand il se leva, son regard ne le quittait pas, à la fois pour le surveiller, à la fois parce qu’elle ne pouvait pas vraiment s’en empêcher. C’était plus fort qu’elle. Il fallait que l’observe, qu’elle le garde dans son champ de vision. Un frisson de peur lui traversa le corps, à ce constat. C’était sûrement pas normal, mais elle ne voyait pas à qui elle aurait pu demander conseil. Peut-être qu’elle avait un rhume. Oh mon dieu, en l’embrassant, elle l’avait peut-être contaminé. Est-ce qu’il allait lui en vouloir ? Est-ce qu’elle devait le prévenir ? Charlie n’avait pas trop envie qu’il la déteste – en fait, étrangement, elle se rendit compte qu’elle ne le voulait pas du tout – mais ce serait peut-être plus poli de le lui dire ? Son souffle se coupa dans sa gorge, quand il s’assit devant elle. Elle plissa un peu les yeux, forçant de tout son être pour ne pas rougir, et rendre à son visage sa teinte habituelle. Inspirant doucement, elle l’écouta, et pencha un peu la tête sur le côté, pensive. « Pas… Désagréable ? » Bizarrement, cela lui fit chaud au creux de son ventre, mais elle préféra se renfrogner, en tapant doucement un des pieds de William avec le sien. « Te fiche pas de moi. Je sais même pas embrasser, ça devait être nul. » Et une légère moue s’afficha sur son visage, alors qu’elle se trouvait encore plus nulle d’avouer à demi-mot que c’était son premier baiser. Est-ce qu’il allait la juger pour ça ? Anxieuse, Charlie attendait sa réplique lorsqu’au-dessus de leur tête, un fracas résonna.

La fille d’Hépha tressaillit et leva les yeux vers le plafond en se mordant la lèvre inférieure. Mais qu’est-ce qu’il fabriquait là-haut, bon sang ? Pour le coup, elle était vraiment inquiète. Ils allaient finir par se blesser, et elle s’en voudrait réellement. Et s’ils cassaient quelque chose ? Ses frères et sœurs piqueraient une colère monstre. Oh bon sang, Asher… « Asher va se mettre en colère… » Murmura-t-elle, en imaginant la tête de son grand frère si un massacre avait été fait sur la Forge. Peut-être qu’elle aurait le temps de nettoyer avant qu’il ne revienne ? Oui, bon, ça, c’était purement hypothétique, puisqu’elle n’était pas au courant qu’il avait quitté la colonie en novembre dernier. Donc, on se contentera de son inquiétude quant à sa réaction. Du coup, Charlie hésita à se relever, et mordillant toujours sa lèvre, tourna le regard vers le garçon assis devant elle. « Tu ne crois pas que je dois monter pour voir ? Je te laisse ici au pire, ne t’inquiète pas, je ne dirais rien. » Elle n’était pas du genre à le jeter en pâture aux petits monstres au-dessus d’eux. Après tout, William ne lui avait rien fait de mal jusqu’à présent, bien au contraire. Il avait même été plutôt agréable avec elle, allant jusqu’à lui offrir des secrets – oui pour elle certaines des choses qu’il avait dit s’apparentaient à des secrets – sur son existence. En clair, il était sociable, aimable, et son sourire… Charlie l’aimait bien. Mais ne l’avouerait pas le moins du monde. Faut pas abuser non plus. Déjà qu’elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer, elle n’allait pas se mettre dans une mauvaise posture juste pour le plaisir.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyJeu 30 Oct - 22:58




Charlie & Willy
En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

Pourquoi elle manipulait ses propos d’une façon si peu logique. Non mais les propos du jeune homme vibraient de sincérité, enfin elle prenait tout de travers, c’était bien incompréhensible. Ce n’était pas parce qu’il faisait en sorte de ne pas trop en rajouter, dans le seul but de ne pas la terrifier qu’il n’avait pas trouvé ça agréable. Non mais après les filles aiment bien les mots d’amour, enfin certaines, d’autres comme Charlie semblaient réticente à tout ce qui touchait de prêt ou de loin à de l’amour. William n’était pas assez orgueilleux pour prétendre la faire changer d’avis sur les choses. Il faut être deux pour construire quelque chose, manque de peau d’ailleurs. Tout seul ce serait tellement plus simple, pas de peur de blesser l’autre, pas d’inquiétude à avoir s’il ne rentrait pas ou s’il était avec quelqu’un. Non rien de tout ça, malgré toutes les critiques à faire sur l’amour, c’était épanouissant, il y avait des bas mais les hauts étaient géniaux et touchants, sans oublier que pour se réchauffer mutuellement lors des soirées d’hivers sans chauffage c’est bien plus pratique. Enfin comme c’était le plein mois de juin, c’était hors sujet mais bon, il pouvait l’inviter pour noël et il couperait le chauffage de l’appart. Pour autant il n’était pas sûr d’être prêt à partager ses pensées à haute voix. Surtout qu’elle le poussait doucement du pied. Elle avait même réussi à effacer de son visage les rougeurs pourtant si adorable. Will prit conscience à cet instant qu’elle était vraiment novice, même si c’était plutôt son comportement qui le démontrait, le baiser était vraiment agréable. Sans la moindre animosité il compléta les dires de sa camarade puisqu’elle avait trouvé le baiser nul visiblement

”Dans ce cas, ça ne venait certainement pas de toi. Moi j’ai bien aimé."

A quoi bon nier l’évidence, il n’allait pas faire croire que c’était nul alors qu’il rêvait de recommencer. Dans un cadre peut être bien plus tranquille. Non pas que cet endroit ne soit pas intimiste, non vu le peu d’éclairage et les cloisons qui les séparaient du reste du monde, ça aurait donné des idées à de nombreux couples, mais la différence est là. Charlie et son champion n’était pas vraiment un couple, voire pas du tout. N’empêche que William serait bien resté plus longtemps dans cet endroit, surtout avec Bébé. Puisqu’elle ne repoussait pas, il pouvait peut être lui voler à nouveau un baiser. Certainement pas, il n’était pas un enfant cédant à des pulsions enfantines. En tout cas, il était bien sage même s’il se doutait que les bruits paniqueraient Charlie. L’entendre dire qu’Asher allait pas vraiment adorer, ça embêtait William. Est-ce que le frère de Charlie comprendrait que Will n’avait vraiment pas voulu provoquer tout ça, enfin si le baiser il avait voulu le provoquer, mais s’il y a bien une chose à ne pas dire à un frère c’est qu’on kiff sa sœur. Le premier gars qui s’approcherait de Quinn, quand il la trouverait, il était un homme en danger. Ne jamais sous-estimer un frère, ils sont trop protecteurs avec leurs sœurs, au risque de tout perdre.

Est-ce que la déception se lu dans le regard de William lorsque Charlie proposa sa brillante idée. Elle voulait vraiment le laisser dans le noir tout seul ? Bon après, il comprenait qu’elle tienne à ses objets, c’était bien trop important cette forge. Lui aussi ne voudrait pas qu’un seul ne la détruise mais pas au point d’aller au-devant d’une bande de cinglés. Il attrapa d’un geste la télécommande et la regarda dans les yeux tout en lui tendant. Essayer de se mémoriser de ce visage, en fait non nul besoin autant posé la question qui lui tenait à cœur.

” Si je t’aide à éloigner les gamins, tu accepterais qu’on se revoie ? "

Pas sûr que cette drôle de question se pose. Il n’était pas un as dans le domaine de la séduction. En fait il n’avait jamais vraiment dragué. Est-ce qu’il draguait vraiment d’ailleurs ? Il voulait la revoir ça c’était non négociable d’ailleurs. La laisser partir seule pendant qu’il resterait ici à attendre qu’elle lui fasse signe comme s’il était couard et n’osait pas régler ses problèmes ça l’enquiquinait. Il devrait certainement la laisser ici pour la protéger mais si c’était la dernière fois qu’il passait des minutes avec une Charlie qui rougissait et qui se laissait un peu aller. La façade était fissurée et il voulait creuser pour la connaître.

Il se leva finalement, peu importe qu’elle accepte ou non de le revoir. Il l’aiderait, déjà parce que laisser un bébé en proie à des sentiments qui la faisaient rougir et s’excuser pleins de fois ce n’était pas une façon très intelligente de concevoir l’avenir. Il l’attrapa sous les bras pour la redresser et finalement la mise debout et l’embrassa, enfin très rapide, juste histoire d’avoir un contact simple comme bonjour. Histoire de lui prouver que non seulement il n’avait pas dit toute la vérité lorsqu’il avait prétendu que ce n’était pas désagréable mais parce que Charlie devait apprendre que c’est comme pour chaque chose dans ce monde. Il faut de la persévérance, personne ne sait conduire une voiture sans leçon de conduite, personne ne naît avec une écriture hors du comment, pour savoir lire il faut s’entraîner. Alors oui William allait apprendre à Bébé comment embrasser. Non en fait se trouver des excuses bidons, prétendre apprendre à une demoiselle qui n’était pas nulle, loin de là et qui lui plaisait bien, à embrasser. C’était tout simplement le mensonge le plus inhumain à sortir.

Sauf qu’à présent, William trépignait d’impatience d’en découdre, il ne fuyait jamais les combats. Bon, quand c’était perdu d’avance, il préférait de loin se mettre en retrait pour protéger les blessés, mais quand il n’y a pas de blessé. Ce mode de fonctionnement est légèrement obsolète donc il fallait bien montrer à Charlie qu’une bande de morveux ne l’effrayait pas. Surtout, il ne faudrait pas que la demoiselle se blesse.
BY .SOULMATES


avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyVen 31 Oct - 16:09

Will & Charlie


Elle avait envie d’une douche. Et d’une loooongue sieste. Changer de t-shirt ne serait pas du luxe non plus. Et vu le cambouis sur son jeans, ce ne serait pas plus mal qu’elle fasse un réel brin de toilettes dans ses fringues. Ouais, Charlie pensait à ce genre de choses alors qu’au-dessus, il y avait des petits monstres prêts à saccager la Forge. En vérité, elle mêlait tous les domaines de pensées pour éviter de se concentrer sur une certaine personne, assez proche d’elle dans cette petite pièce cachée. William avait donc trois ans de plus qu’elle. Hum ? Oui, oui, on s’en fout, elle sait bien. Mais ça revenait dans sa tête comme une espèce de boomerang à la con, qu’elle ne contrôle pas du tout. Il avait perdu sa maman ? Bordeeeeel, arrête de penser à lui. Inspirant profondément, la jeune fille se força à réfléchir à la meilleure marche à suivre. Est-ce qu’elle se sentait apte à affronter une bande de jeunes là ? La vérité, c’était que… Pas du tout. Elle n’en avait aucune envie, et savoir ce qu’ils avaient massacré – s’ils avaient fait cela – ne l’enchantait pas plus que ça. Convenir que les autres bosseurs de la Forge allaient probablement péter un câble en voyant le possible résultat, ne l’aidait pas plus. C’était… dérangeant, parce qu’une partie d’elle aurait aimé rester là, avec William – même si c’était complètement fou et qu’elle ne savait pas d’où venait cette partie – mais Charlie savait qu’elle avait des responsabilités.

Quand il lui répondit, elle en resta muette de stupeur. William voulait qu’ils se revoient ? Euh, tous les deux ? Mais pourquoi ? Charlie allait demander s’il pensait à un capture l’étendard, ou si elle imaginait des choses, lorsqu’il l’attrapa – un peu trop facilement – et la redressa. Ce fut la sensation de ses lèvres sur les siennes qui la fit tiquer. Une petite voix souffla un « troisième » dans un coin de son esprit, et elle ferma les yeux. Manque de pot, il se recula, laissant à la jeune fille le droit d’apparaitre de manière assez débile, puisqu’elle pensait que le baiser allait durer un peu plus longtemps. Idiote, elle le sait, merci. Son esprit lui fit gentiment signe que rouvrir les yeux serait une bonne idée, et elle fronça les sourcils en se rendant compte qu’il la regardait. Une parcelle d’elle-même avait envie de bouder en comprenant qu’il n’y aurait pas de suite, mais la majeure partie de ce qu’elle était rétorqua que ce n’était pas plus mal, qu’elle aurait au moins un peu de temps pour piger ce qu’il se passait. « Trois. » Ce fut le seul mot qu’elle prononça alors qu’elle fixait le torse de William, sans réellement le voir. Plutôt, perdue dans ses tergiversions. Est-ce que c’était normal d’embrasser trois fois un garçon en aussi peu de temps, hum ? Elle n’était pas versée dans l’art des baisers dans le noir, mais il lui semblait que lorsque les gens ne sortaient pas ensemble, ils évitaient de s’embrasser à tout va. Enfin, ce n’était qu’une impression, hein.

A force de se poser des questions, Charlie ne grilla pas qu’il n’y avait plus aucun bruit au-dessus de leurs têtes. Quand elle s’en aperçut enfin, la demoiselle tourna le regard vers le plafond, en se demandant s’ils étaient tous morts, ou tout simplement partis. La deuxième option lui plaisait davantage, que l’on soit d’accord. « Peut-être que la tempête est terminée. » Elle était pensive, les sens aux aguets et suffisamment tendue pour que cela soit visible. Est-ce que le groupe dont William avait la charge avait finalement décampé ? Ce ne serait pas plus mal, sérieux. La fille d’Hépha n’aurait alors qu’à nettoyer ce qu’ils avaient fait, enfin si dégâts il y avait, et tout rentrerait dans l’ordre. Hum, il n’y avait qu’un seul détail. Un petit, tout petit, minuscule. Légèrement plus grand qu’elle, par contre. Avec deux pattes, et deux bras. Assez ressemblant avec un homme, en fait. Ah. Ah. On pouvait même lui donner un prénom, cool, n’est-ce pas ? Charlie se frotta le visage alors que le sarcasme dans sa tête prenait de l’ampleur, tout ça pour lui faire détourner son attention des lèvres du grec. Parce qu’il fallait absolument qu’elle arrête de songer à cette partie de son anatomie, ça commençait à craindre vraiment. Il allait finir par s’en apercevoir, en plus, et ce ne serait pas joli joli. Enfin, c’est ce qu’elle imaginait. Jusqu’à ce qu’il lui propose de se revoir. Ce qui restait un peu flou pour elle. Du coup, Charlie finit par relever les yeux à la bonne hauteur pour croiser les siens.

« Se voir… Ensemble ? » Oui, la formulation était con. « Je veux dire, tous les deux ? » Pas mieux, désolée. Mais ce n’était pas tout à fait le genre de conversation qu’elle pensait avoir à son premier jour de colonie. Sans compter qu’elle aurait aimé croiser ses frères et que ça n’avait pas été le cas. Où étaient passés Matthew et Asher, bon sang ? Personne n’était présent à la Forge, et elle n’aimait pas cette impression ténue que quelque chose clochait. Est-ce que William avait des frères et sœurs à la colonie ? Oui, parfois, il lui arrivait de se poser des questions aussi étranges dans le contexte donné. Elle ne le quittait pas des yeux, et se passa de nouveau la main contre sa nuque, un peu lasse. « Il fait froid ici, malgré la Forge… » Marmonna-t-elle avant d’esquisser une grimace gênée. « Je sais, c’est hors de propos. »
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptySam 1 Nov - 12:25


       

       

       Charlie & Willy
       En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

       L’impulsivité est vraiment un trait de caractère dont l’humanité devrait se débarrasser. Pourquoi ne pouvait-il pas tenir sa langue un peu plus souvent, ça empêcherait certainement des situations fortement déplaisantes. William avait toujours eu des problèmes à ce sujet, il réfléchissait avant d’agir plus jeune. Sauf qu’à l’époque ça pouvait se comprendre, une phrase d’enfant gênante ça arrive c’est même de cette manière qu’ils se construisent. Les temps avaient bien changé puisqu’à présent, d’après ce qu’il avait pu constater et dont le bas de son dos lui en tenait légèrement rigueur, les enfants se formaient en massacrant tout ce qui se tenait à portée de lancer. Si William ne comprenait pas l’intérêt d’une telle façon d’agir, en revanche, il se demandait si plutôt que de rester parfaitement stoïque et maître de sa colère, il n’aurait pas dû leur montrer à tous qu’au jeu de la fourberie et des méchancetés il pouvait les surpasser voir les démolir un par un. Sauf que voilà, Will n’était pas du genre à se lancer dans des combats trop facile ou trop difficile d’ailleurs. Cet état d’esprit le ramenait étrangement à Charlie qui se tenait à quelques centimètres de lui, il pouvait sentir la chaleur émaner de son corps et c’est fou dit comme ça mais c’était plus agréable que n’importe quoi d’autre. Est-ce que cette aventure était trop facile en apparence, elle se laissait faire sans pour autant en redemander. Il aurait aimé plonger dans son esprit pour essayer de capter les envies de son corps mais son don s’était évaporé il y a des années de cela et le mécanisme était totalement inconnu du pauvre fils de Dionysos qui devait se contenter d’être le plus normal des demi-dieux. Charlie semblait surtout trop jeune pour qu’il puisse la salir avec des idées qui ne devait même pas lui effleurer l’esprit, pauvre Bébé qu’est ce qu’il avait fait encore. Décidément, il faudrait qu’il lise des livres sur les relations avec les enfants d’Héphaïstos, ça devait bien exister ce genre de livre. Il eut un petit rire gêné lorsqu’elle trouva le moyen de dire tout haut le nombre de fois que leurs lèvres. Préférant ne rien répondre plutôt que d’en discuter, ce n’était pas vraiment s’il avait vraiment contrôlé, ses lèvres étaient trop attirante pour qu’un gars normalement constitué puisse y résister. Voilà l’excuse toute trouvé que William se répétait mentalement, tout en essayant de ne pas vérifier si c’était le cas.

Lorsqu’elle leva la tête, il constata qu’effectivement il n’y avait plus un bruit. Il était tellement concentré sur ce qu’il ressentait qu’il en oubliait tous les bruits alentours ou plutôt leur absence. William était plutôt méfiant pour le coup, il n’avait pas tellement confiance en ces gamins, il aurait préféré qu’elle reste ici à l’attendre pendant qu’il y allait en éclaireur. Sauf que le problème des filles dans cette colonie, c’est que dès qu’un gars essayait sans prétention de se montrer courageux, elles prenaient ça pour du machiste pur et dur. C’est sûr qu’il y a des gars profondément machiste qui pensent que la place des filles n’est pas avec des armes. Ce n’était pourtant pas le cas de tous et si William voulait y aller en éclaireur c’est par prudence, uniquement par prudence et non pas parce qu’il se pensait meilleur qu’elle. Pour le coup, ce n’était pas du tout le cas, il avait un peu mal au niveau des reins, une pierre avait dû le heurter. Sauf qu’à moins d’être un expert en contorsion, il était dans l’incapacité de voir s’il avait un bleu. Pourvu que non, c’était un peu la honte de dire aux autres que des enfants d’Apollon lui avait fait passer une matinée de merde mais un après-midi en or indépendamment de leur volonté. S’il ne proposa pas son idée d’y aller en premier au cas où et c’était ce qu’il songeait, les enfants soient tapis dans l’ombre à attendre. Ce ne fut pas par lâcheté mais parce que le regard de Charlie lui fit perdre à nouveau, un thème récurrent que les yeux magnifiques de Bébé n’est-ce pas. Elle était pleine de doute et si d’un côté William craignait que sa facilité à poser des questions ne la dépasse, de l’autre il la trouvait tellement mignonne qu’il était incapable de se retenir de parler.

D’un air peu convaincu par la question qu’elle posa, William dû se retenir de faire de l’ironie, ne pas la vexer, elle ne le faisait pas exprès. Même si bon sang se voir tout seul c’était un peu impossible,  même si msn ça existait, il n’empêche qu’utiliser les ondes combiné aux odeurs alléchantes des demi-dieux ça signifiait ennui à gogo. Du coup, il fit signe de la tête que c’était exactement ce qu’il avait sous-entendu sans pour autant prononcer le moindre mot. Déjà parce qu’il s’attendait à affronter une marée d’enfant mais parce qu’il aurait pu paraître prétentieux et moqueur ce qui n’aiderait pas à avoir un autre rendez-vous, cette fois voulu. De toute façon elle esquiva complètement la réponse se contentant de dire qu’il faisait froid. Hors de propos, c’était un euphémisme, ça mettait surtout mal à l’aise William. Son esprit divaguait certainement mais il pouvait comprendre cela de tellement de façon, soit il la laissait de marbre, soit c’était une invitation à prends moi dans tes bras, soit c’était pour faire la conversation, soit on devrait sortir ici Champion et vite. Il grimaça, elle était encore moins clair que lui dans ses propos.  Songeant qu’il n’avait rien à perdre, il observa la télécommande et tenta le premier bouton  un peu au hasard. La chance du débutant c’est souvent quelque chose à prendre en compte. Néanmoins quand le monte-charge se mis en route. William fut surpris, il lui lança un regard très fier d’avoir trouvé. On lui aurait demandé de refaire le même mouvement qu’il n’aurait certainement pas réussi.

Une fois sur le plancher de la forge, la lumière du jour le fit cligner des yeux avant de voir les dégâts impressionnant. Pas sûr que tout soit cassé, la plupart des objets étaient renversés sur le sol comme s’ils avaient cherché quelque chose sans le trouver. En revanche, un objet était brisé sur le sol et certainement irrécupérable, la fameuse radio que Charlie avait réparé avec tellement de savoir-faire. Willy glissa un regard vers sa camarade et la prit dans ses bras, cette fois sans la moindre mauvaise intention se contentant de la tenir dans ses bras.

" Je suis désolé d’avoir provoqué tout ça. "

D’un geste de la main il engloba tout ce qui était dérangé, son autre bras était passé avec délicatesse autour du ventre de son Bébé. Un peu déprimé, il posa sa tête sur celle de sa camarade, toujours plus petite que lui malgré le fait qu’elle ait incroyablement grandit depuis l’année dernière. Il faudrait tout ranger avant que ses frères et sœurs se ramènent, surtout Asher puisque Charlie semblait craindre son énervement à lui plus qu’aux autres. C’est donc naturellement qu’il proposa son aide, toujours disposé à l’aider sauf si elle s’énervait contre lui bien entendu.

" Vous rangez où les balais, comme ça, je ne dérange rien, je me contente d’effacer les traces. "
       
BY .SOULMATES

avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptySam 1 Nov - 18:20

Will & Charlie


C’était incroyable comme situation. Non pas seulement parce qu’elle n’arrivait pas à comprendre vraiment comment ils en étaient arrivés à s’embrasser, ou parce qu’ils se trouvaient sous le sol de la Forge. Mais plutôt parce qu’elle était incapable de nommer ce qu’il y avait dans l’air, cette sensation grandissante qu’elle se trouvait obligée de garder William dans son champs de vision. Bizarre, innommable et profondément intense. De plus en plus, en tout cas. Même le goût de ses lèvres, elle ne pouvait l’oublier. Cela restait sur sa conscience, comme gravé au fer chauffé à blanc. En bien plus agréable évidemment. Est-ce qu’il voyait les choses de la même façon qu’elle ? Peut-être qu’elle imaginait tout ça, que ce n’était que folie sans fondement, qu’incompréhension dû au fait qu’il soit si… impressionnant. Enfin qu’il apparaisse ainsi dans son esprit. Pourquoi ne l’avait-elle pas vu avant ? Bonne question. Tout comme elle se demandait pourquoi elle n’avait jamais vu un garçon de cette manière ? C’était encore une fois, indescriptible. Et ouais, ça la paralysait un peu. Quand on a des difficultés à comprendre ce qu’il se passe au niveau sensoriel et émotionnel, ça vous laisse un peu vulnérable. Et Charlie n’aimait pas beaucoup cela. Comme si elle n’avait aucune maitrise sur ce qu’il était en train de se passer, chose qui, visiblement, était parfaitement le cas. Chouette, alors. Elle en avait de la veine la fille d’Hépha, qui n’avait jamais reçu de fascicule sur le pourquoi et le comment fonctionne le cœur humain peut battre sans qu’il ne soit question de faire du sport, ou d’avoir la flippe de sa vie. Sérieux, elle ne comprenait rien de ce qui se passait entre eux, et c’était foutrement inexplicable. En plus, elle n’était pas sûre qu’il en sache davantage vu ce que semblait lui communiquer son regard lorsqu’il le posait sur elle. William la fixait aussi intensément qu’elle le faisait, et ça avait quelque chose d’irréel, encore une fois.

Et finalement, il brisa cela en appuyant sur le bouton de la télécommande. Peut-être qu’il n’en pouvait plus, tout simplement. Qu’il ne voulait pas avoir à faire à une gamine dans son genre, et que le moment était venu de se séparer. Mais alors pourquoi venait-il de la prendre dans ses bras ? Oui, parce que pensive comme elle était, elle n’avait pas vu tout ce qu’il y avait actuellement dans la Forge. Ce fut en sentant son bras autour d’elle et en entendant ses paroles, qu’elle percuta. Charlie jeta un coup d’œil au lieu et se figea dans les bras de William, oubliant totalement qu’il la tenait. « Bon sang… » Comment des enfants pouvaient-ils être aussi irrespectueux ? Il y avait des outils au sol, des pièces de char dérangées, des armes que les enfants d’Hépha devaient terminer déplacées, et elle espérait qu’ils ne se soient pas blessés. Ou alors si, tiens, histoire qu’ils comprennent qu’il ne faut pas embêter les Héphaïstos. Bordel, la Forge n’est clairement pas un terrain de jeux ! Lorsque ses yeux se posèrent sur le radio, elle inspira plus fort et laissa William se détacher d’elle, tandis qu’elle avançait jusqu’à la radio. Trop de pièces au sol. Son cerveau se mit aussitôt en marche et la jeune fille sentit les rouages tourner pour lui offrir une solution. Elle entendit à peine le garçon lui demander l’emplacement des balais, ce à quoi elle répondit après un train de retard : « A gauche de la porte, accrochés au mur, avec le reste des instruments de nettoyage. »

S’agenouillant près des pièces, elle se secoua mentalement et ramassa chacune d’entre elles. Charlie pouvait faire quelque chose tant qu’elle récupérait son calme. Elle attrapa un petit bac en plastique et posa les pièces à l’intérieur ainsi que le gros de la carcasse. Il était possible de faire quelque chose, tant qu’elle ne se laissait pas dépasser par ce qu’elle éprouvait auprès du garçon. Lorsque William revint avec un balai, elle lui offrit un rapide sourire. « Je vais la réparer. » La suite de ce qui passa l’antre de ses lèvres fut prononcé sur un bon coup de tête, mais alors un bon vieux coup de tête, puisqu’elle fut la première étonnée de ce qu’elle rajouta. « Qui sait, peut-être que je pourrais t’en offrir une pareille pour ton anniversaire. » Okay. Son cerveau eut le temps de déposer le bilan avant qu’elle ne cligne des yeux et récupère la capacité de réfléchir. Vraiment ? Elle avait vraiment sous-entendu – plus que sous-entendre même – qu’elle allait lui offrir un cadeau pour son anniversaire ? Mais elle n’en offrait pas. Charlie se mordit la lèvre inférieure, comme à chaque fois qu’un problème trop épineux venait se confronter à son quotidien. William était une sorte de problème, sans véritablement en être un. Parce qu’elle n’avait pas le mode d’emploi, et que ça faisait plus que la déstabiliser. S’écartant un peu, histoire de marcher, elle longea les tables de travail, et ramassa les outils pour les ranger à leur emplacement. Peut-être que si elle s’éloignait de lui, il allait quitter ses pensées, et qu’elle ne penserait plus à aucun des baisers. Hey, on sait jamais. Il fallait bien tenter le plan A, sinon à force de se poser des questions, elle allait devenir folle. « Tu peux y aller, tu sais. Je ne veux pas te retenir. » Charlie disait cela avec politesse, mais l’idée qu’il puisse prendre cela pour de la méchanceté et de la froideur lui fit lever les yeux pour croiser son regard. « Je ne te vire pas, hein. Juste… Tu dois avoir mieux à faire. » C’est elle ou le rouge sur ses joues revenait ?
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyLun 3 Nov - 22:34


     

     

      Charlie & Willy
      En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

      Est-ce que des bras sont vraiment un réconfort en ce bas monde, plus qu’une parole accueillante ou qu’un regard compatissant. William n’en savait trop rien, il ne maîtrisait pas exactement les mots gentils pour avoir le pouvoir de réconforter les gens en parlant, il avait tendance à s’échapper en utilisant un procédé vieux comme le monde, l’ironie. Ce qui malheureusement n’était certainement pas d’actualité, comment plaisanter devant un désastre pareil, Will n’avait pas de solution miracle. Il était aussi contre les regards, d’après sa propre personne montrer de la compassion c’était comme rapprocher les gens de la pitié, et cela ce n’était tout simplement pas possible. Alors oui la présence physique c’était la seule chose qu’il était capable, sauf que si ça passait avec toutes les filles du monde, difficile de rester parfaitement neutre avec Charlie. Par neutre, c’était surtout d’être juste un ami, sans songer à respirer son odeur plus que la normal. Ne pas chercher à profiter d’un moment de faiblesse, surtout qu’elle pourrait tellement lui en vouloir par la suite. A la façon dont Keystone s’immobilisa dans les bras de son camarade, celui-ci comprit qu’elle venait de voir le carnage. Ses propos vinrent le conforter dans cette idée, ne sachant pas quoi faire de plus pour la réconforter, Willy préféra garder le silence, observant cette pièce, cherchant en vain le balai qui n’était pas visible. Quand ils s’éloignèrent l’un de l’autre et qu’elle se dirigea vers la radio, William la suivit du regard, elle prenait déjà les pièces dans la main se coupant de cette bulle qu’ils avaient formé ensemble pour redevenir la mécano talentueuse incapable de détourner son regard d’une machine. Preuve en est lorsqu’elle répondit à la question sur les balais, réponses qui firent se sentir bien idiot le fils de Dionysos, elle ne posa pas même un regard sur lui trop concentrée sur ses objets. Il décida de la laisser en paix et alla chercher le balai pour commencer à ramasser les traces de boues jonchant çà et là le sol.

Il avait à peine commencé qu’il la vit sourire en le regardant. Non, il n’était pas balayeur professionnel, les seuls fois où il faisait des efforts c’était pour aider Jake et encore avec une mauvaise foi tel que c’était souvent peu encourageant. L’entendre dire qu’elle réparerait la radio ne provoqua pas de surprise, certes il avait un peu douté que ça puisse être réparable mais si Charlie le disait, il ne voyait pas comment elle pouvait se tromper. Il ne répondit pas à sa phrase par l’affirmative car elle prononça une parole d’autant plus étrange que Will ne s’y attendait pas vraiment. Il déglutit longuement, elle lui aurait sorti allons manger ensemble qu’il n’aurait pas eu l’air plus heureux. Ce serait un joli cadeau, même encore mieux que le monte-charge que d’avoir une radio qui demanderait à Charlie de la réparer sans arrêt. D’accord de dire ça  c’était presque sous-entendre mentalement que les radios de Charlie n’avaient pas une vie éternelle, mais en même temps ils devaient bien faire des révisions sur leurs objets. Incapable de répondre lui-même à ses interrogations, Will se promit de poser la question à sa camarade un jour. Avec un grand sourire parfaitement crétin, ah Bébé le rendait vraiment crétin aujourd’hui, William accepta le cadeau.

" J’en prendrais soin, merci. "

Pourquoi elle s’éloignait ? C’était une blague dont il n’avait pas saisi la chute ? Willy resta immobile sans comprendre ce qu’elle avait. Cruelle impression que celle de voir Charlie faire un pas en avant pour cinq pas en arrière. Néanmoins, il était assez patient pour l’attendre et l’épauler si elle perdait pied, ce qui semblait être le cas. Elle ramassait avec des gestes presque robotisé, comme si elle forçait son esprit à ne plus fonctionner, les outils. Chacun retrouva sa place d’origine. Lorsqu’elle prit à nouveau la parole, elle prit congé de lui. Si le jeune homme n’en avait pas du tout envie, il pouvait comprendre ce besoin de solitude. D’un pas peu rapide comme pour faire durer un peu plus longtemps cette parenthèse avant que la vie reprenne son cours. Avant de retrouver les frères et sœurs au repas du soir, avant de chercher si Jake était enfin arrivé et en forme. Avant tout ces petits épisodes de la vie courante, il voulait juste passer un peu de temps avec elle, juste avec elle et sa forge. Pourtant, lorsqu’elle lui dit qu’il avait mieux à faire, avec ce petit sourire hyper fondant qui donnait envie à Will de lui sauter dessus, ce dernier eut un petit rire. Certainement dû au stress et à la rougeur qui remontait aux joues de Charlie et qui semblait exprimer ses sentiments bien mieux que la demoiselle le faisait elle-même.

" Alors j’ai rien de mieux à faire que de te filer un coup de main. Je veux le mériter mon cadeau. Tu pourrais peut être m’apprendre à réparer des choses aussi un jour ? Je ne suis pas un enfant d’Héphaïstos, je suis certainement nul et tu vas perdre patience mais si t’as un peu de temps… "

S’il ne rajouta pas que ce serait la meilleure façon qu’il ait trouvé pour passer du temps avec elle sans qu’elle ne se pose des questions ni qu’elle le trouve lourd. Il était clair que c’était le cas, même s’il n’avait pas menti non plus. William avait beau ne jamais avoir démonté un grille-pain ou fabriqué un objet comme les enfants d’Héphaïstos, ça lui disait bien. Après, il était franc avec lui-même, il ne deviendrait jamais aussi bon qu’eux et Charlie n’était pas non plus obligé d’accepter un boulet pour assistant. Surtout quand l’assistant en question passait plus de temps à fixer ses joues, ses lèvres et son regard que ses mains. Même si attention, les mains sont très utiles, ce n’était pas la première chose qu’il avait remarqué chez elle.  Pour s’excuser d’être collant, Dionysos junior lui fit un petit sourire penaud sans pour autant franchir la limite entre eux pour l’embrasser. Les choix qu’elle faisait, il les respectait. Du coup, dans le but de la laisser tranquille, il retourna prendre son balai pour faire le ménage et débarrasser toute cette crasse que les jeunes avaient mis.
     
BY .SOULMATES

avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyMar 4 Nov - 2:37

Will & Charlie


Charlie avait toujours pensé qu’elle était quelqu’un de franc, d’honnête, quelqu’un qui ne mentait pas. Mais il faut croire qu’il est plus facile de mentir que de reconnaitre la vérité lorsque celle-ci est trop étrange, trop irréaliste. Et ce qui se dessinait dans son esprit, les pensées qu’elle avait à l’égard de William, et les battements de son cœur se montrant trop rapides pour que tout soit totalement normal, rendaient justement les choses compliquées. Voire complètement folles. Tout comme le fait qu’elle ressente le besoin grandissant de le regarder. Déjà dans le monte-charge, elle s’était rendue compte qu’il y avait un problème à ce sujet. Sans compter ses lèvres qu’elle trouvait attirantes. Or, Charlie n’avait jamais trouvé de lèvres attirantes. Non mais, même l’adjectif n’allait à des lèvres selon elle. Enfin, ça, c’était avant qu’elle ne croise celles de William, et ne parlons pas de leur gout. De quoi tournebouler son esprit encore davantage. Bref, une vraie galère pour la petite tête non pensante de la fille d’Hépha, qui, de toutes évidences, n’a pas l’habitude de se pencher sur les choses de la vie. Je vous ai déjà dit que les machines lui correspondaient mieux, ce n’est pas pour rien. Peut-être qu’elle devrait se créer un robot garçon, mais j’ai dans l’idée que cette petiote a également besoin qu’on la secoue un peu, et qu’on lui apprendre à lâcher prise. Et à voir le regard qu’elle lance à Will, alors que celui-ci est reparti balayer dans son coin, on peut se douter que quelque chose est en train de se produire. Mais quoi ? Bonne question.

« Réparer ? Euh… Pourquoi pas, mais hum, à dire vrai, ça vient instinctivement. Comme si mon cerveau s’y mettait tout seul. Plus rien ne compte autour en général. » Elle sourit, gênée, étouffant un rire. « J’en oublie de manger en général. »

C’était vrai. Autant elle pouvait amener des sandwichs à ses frères et sœurs quand ils partaient dans leurs propres réparations, autant, elle était heureuse qu’ils fassent la même chose pour elle quand elle s’oubliait. C’était leur lien aux enfants d’Hépha. Chacun pouvait compter sur les autres en général, même si les paroles étaient peu nombreuses. Ouais, la complicité se passait de mots, et cela suffisait à animer le lien fraternel. C’était parfois une source de moquerie de la part des autres enfants, qui ne comprenaient pas toujours combien les Héphaïstos pouvaient avoir des difficultés dans la vie sociale. Charlie ne savait pas trop pourquoi elle-même se montrait souvent en retrait, et réservée. Ce n’était pas vraiment de la timidité ou de la discrétion, juste une seconde nature qui la rendait invisible. Ce qu’elle préférait. Mais aux yeux de William, elle ne l’était pas. Ça se voyait comme le nez en plein milieu de la figure, à chaque fois qu’il posait ses prunelles sur elle. Mais est-ce que ça voulait dire qu’il allait se moquer d’elle, qu’il était curieux, qu’il ne la comprenait pas ? Ou imaginait-elle des choses que l’espoir faisait naître insidieusement au sein de sa poitrine ? Parce qu’elle ne voulait pas souffrir, et se tromper. Elle ne voulait pas se planter, pour la seule raison qu’elle était ignorante là-dedans. Ce serait encore plus idiot que si elle s’y connaissait un peu.

« Tu ne veux m’apprendre quelque chose à la place ? » Elle ne le regardait pas, parce que demander quelque chose, ce n’était pas trop son truc, et le domaine qu’elle allait évoquer l’était pas non plus : « Peut-être, se battre à l’épée ? Enfin, si tu sais. »

De son côté, la seule arme qu’elle possédait était une lame de 26 cm qu’elle pouvait attacher à sa cuisse. Elle l’avait eu ici, à la colonie, la première année où elle était arrivée. Et elle en était assez fière, même si elle ne l’utilisait que très peu souvent. Ce qui lui était plus utile était son couteau suisse, en fait. Là, elle trouvait toujours le moyen d’en avoir besoin dans la semaine. Alors que bon, un couteau approchant les trente centimètres, c’était plus compliqué à le sortir dans la vie de tous les jours sans se faire plaquer au sol, par la première brigade de la police venue. Donc voilà, c’était à voir si elle était capable d’apprendre à se battre. Elle pouvait foutre des poings de temps en temps, et foutre une balayette à un débile se montrant désobligeant, mais elle n’était pas foncièrement violente, et ne faisait pas montre de grandes connaissances du combat. Peut-être qu’elle était encore trop jeune, ou peut-être qu’elle devait être confinée à la fabrication des armes et non pas à leur création. Avec des peut-être, on referait le monde. Oh, et peut-être que William l’aime bien, en fin de compte. Peut-être qu’elle pourrait goûter à ses lèvres de nouveau. Ouais, peut-être.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyVen 7 Nov - 19:42


     

     

     Charlie & Willy
     En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

     Balayer afin de ne pas réfléchir, c’est une hyper bonne idée en théorie. Sauf que Willou avait envie de réfléchir à ce qui se passait. Il était parfaitement clair pour lui que sauter sur les gens pour les embrasser, ce n’était pas correct. Bien que sa mère adoptive ne soit pas en couple et évite généralement la gente masculine à moins que ce ne soit pas le cas, William se promit d’être plus attentif la prochaine fois qu’il rentrerait. Toutes ses interrogations étaient portées sur Charlie, de peur d’être trop présent pour elle, il ne la regardait plus. A la place, il observait les grains de poussières qu’il poussait dans un coin pour tout ramasser d’un coup. Willy ne jugeait pas les enfants des dieux, enfin il essayait d’être en dehors de cette classification de parents divins, si personne ne reconnaissait son enfant, le petit finissait chez Hermes et alors ça allait très bien pour lui et personne ne le trouvait trop différent. C’est pour cela qu’il doutait qu’avant que les gens sachent qui est leur divinité, leurs comportements soient si différents. Pourtant Charlie semblait aimer être tranquille, elle n’était pas bavarde, ne cherchait pas être entourée ni à être agréable avec les gens. Pourtant, Will voulait être avec elle. Un désir vraiment compliqué à réfréné, il avait peur d’être trop exigeant, qu’elle ne le trouve trop prétentieux et qu’elle l’évite. Elle n’était pas non plus très rassurante dans ses propos, même si elle était partante pour apprendre des choses au fils de Dionysos. Willy avait besoin de parler avec quelqu’un surtout lors d’un apprentissage. Savoir qu’elle se couperait de lui au point de ne pas lui expliquer les gestes rapides qu’elle ferait, pas rassurant tout ça. Il se tourna vers elle intrigué lorsqu’elle reconnut en oublier de se nourrir. C’était une sorte de dépression sauf qu’elle s’en sortait épanouie ? Il fallait qu’il la fasse manger et rapidement mais comment l’éloigner de cet endroit. Embêté, il croisa les bras un instant, délaissant le balai qui provoqua un bruit en heurtant le sol. Il préféra mettre de côté le fait qu’il parle beaucoup, voulant faire une bonne impression à la demoiselle.

"J’essaierais de rester aussi silencieux que toi alors."

Elle lui posa une drôle de colle lorsqu’elle lui demanda de lui apprendre quelque chose en échange. Ce n’était pas tant l’idée d’apprendre des choses qui dérangeait William. Il pouvait apprendre pleins de trucs stupides comme savoir reconnaître un bon vin, savoir comment frauder dans les bus. Sauf qu’il voulait se démarquer des autres, pas en général. Non être le héros du camp grec ce n’était pas ce qu’il souhaitait. Il voulait juste qu’elle puisse dire un jour que ce qu’elle savait sur ce domaine, c’était de William qu’elle le tenait. Sa proposition de se battre à l’épée ne l’enchanta pas pour plusieurs raisons. Il y aurait à coup sûr un enfant d’Ares qui voudrait prouver sa supériorité et William s’effacerait parce qu’il est évident qu’un enfant d’Ares sait se battre mieux qu’un gamin de Dionysos qui a eu une vie très simple, qui n’a jamais eu besoin de taper du poing sur la table pour obtenir sa bouffe. Non se ridiculiser de la sorte n’était pas vraiment le choix que ferait l’adolescent. Elle ne le regardait pas, ce qui était une très bonne chose, elle ne verrait pas le doute à l’idée de ne rien avoir à proposer de génial en retour. William finit par proposer avec une exclamation de joie.

" Des brownies ? Je sais faire des brownies bien meilleurs que ceux des satyres, si tu veux je peux t’apprendre ? "

Ok l’idée n’était pas révolutionnaire, ce n’était même pas utile pour la survie du camp. En fait en l’espace de quelques secondes il se décomposa, c’était nul comme idée. Elle n’allait pas révolutionner le monde avec des brownies, si encore il avait sorti un gâteau français comme le guillaume tell le meilleur pâtissier, c’est le bien mais non les brownies restaient un classique de la cuisine. Tout le monde savait le faire et ce n’était pas non plus très compliqué. William resta donc à fixer son balai, comment se ridiculiser en une leçon. Est-ce que ça aurait été mieux de proposer de reconnaître un bon vin ? C’est vrai que dans la vie courante, personne ne s’en sert. Sauf les œnologues ou ceux qui veulent briller en société. Mais si un jour, Charlie était invité dans un restaurant par un futur petit ami. Cette idée bien que très simple en apparence fit grincer les dents de Will, ça ne va pas de penser à des choses pareils. En tout cas elle pourrait épater un potentiel petit ami, pour peu que ça ne soit pas un enfant de Dionysos, ils sont quand même mauvais quand il s’agit de reconnaître qu’un enfant d’un autre dieu s’y connait mieux.

Afin de ne pas plonger dans le défaitisme, ce qui n’était vraiment pas le genre de Dionysos junior, ce dernier en vint à penser que c’était une excellente façon de faire manger Charlie par contre et même si ce n’était ni super intelligent, ni super compliqué. Cela n’empêche pas que manger des gâteaux pour le plaisir, c’est faisable. Et puis, comme ça il passerait au moins deux heures avec elle le temps que tout cela soit mangeable sans qu’ils ne se brûlent. Il revint vers sa camarade, laissant pour le moment le balai en plan. Pour autant, il se retint du mieux qu’il put pour ne pas l’embrasser, bien que l’envie de ses lèvres soit vraiment quelque chose d’extrêmement important pour William, il fallait se montrer un peu civilisé tout de même. A la place, il proposa sans aucune arrière-pensée.

" Une fois qu’on a fini de ranger et de tout réparer, tu voudrais bien venir manger avec moi ? "

Certes, William n’avait pas songé au fait que ça pouvait être pris comme un rancard. Dans son optique c’était différent, elle avait avoué qu’elle oubliait parfois de se nourrir. Il était persuadé qu’elle avait loupé le repas de midi parce que trop occupée avec la radio, il pouvait prendre un peu soin d’elle en tout bien tout honneur. Cela ne faisait de mal à personne. Pour montrer sa bonne volonté sur le rangement, William reprit son balai sur le sol, s’éloignant encore une fois de Charlie avec une déception de n’avoir rien tenté bien qu’il en ait très envie.

     
BY .SOULMATES

avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyDim 9 Nov - 0:24

Will & Charlie


Peut-être qu’elle exagérait, peut-être qu’elle n’aurait rien du lui demander. Après tout, il était occupé, cela se voyait, il était l’un des adultes de la colonie, donc il ne devait pas avoir tant de temps libre que ça. Et cette idée l’agaça légèrement. C’était mince, mais elle le sentait là, au creux de sa poitrine, en imaginant qu’elle ne puisse le voir que peu de temps. Peut-être qu’elle pourrait aller au feu de camps de temps en temps finalement ? Peut-être qu’elle aurait l’occasion de l’y voir si elle faisait ça ? Ouais, Charlie est visiblement fan des peut-être, mais elle n’est pas une fille très confiante, quand il s’agissait d’elle-même. Lorsqu’elle avait à s’occuper d’un enfant, ou de faire des tâches ménagères, comme refaire les lits des plus petits, ça, ça allait, ce n’était pas bien compliqué. Mais dès qu’il était question d’ajouter une point de personnel, un truc qui la touchait elle et parfois seulement elle, les choses semblaient prendre une tournure plus impressionnante. En soit, elle était folle, non, elle devenait folle. Parce que toutes ces idées, toutes ces phrases tournaient dans son esprit, ne lui laissant aucun répit quant à son envie croissante de se rapprocher de William. Il fit tomber le balai et cela sembla la ramener sur Terre. Pour peu de temps, néanmoins. Puisque l’imaginer devenir silencieux lui fit mal. Sans aucune raison en apparence, sans aucune logique qu’elle ne puisse comprendre, ni aucun moyen de ne pas crier intérieurement un « Non » retentissant, qui ne passa heureusement pas l’antre de ses lèvres. Elle ne voulait pas qu’il se taise, Charlie appréciait sa voix, et même si elle n’était pas coutumière à ce qu’un garçon plus âgé – ou même de son âge – lui parle autant, elle ne voulait pas que cela cesse.

Reportant son attention sur ce qu’elle était en train de faire, la demoiselle poursuivit ses agissements, rangeant encore et toujours, arrivant enfin au bout du tunnel. Les enfants – petits monstres – avaient fait plus de bordel qu’elle ne l’aurait cru. En même temps, il est vrai que nous parlions de demi-dieux, alors avec un peu de logique, elle aurait dû s’y attendre. Tant pis, le mal était fait, et les choses semblaient avoir peu à peu repris leurs places. William profita pile de ce moment pour lui offrir la possibilité de préparer des brownies. Dans son esprit, le tilt se fit aussitôt, et elle était prête à acquiescer avec un engouement certain. Sans compter que les enfants seraient fous si elle pouvait refaire cette recette à la maison. Bon, ils ne seraient pas les seuls. Zoé se ficherait d’elle à coup sûr, et la matriarche se poserait des questions. Mais ce serait tellement bien de pouvoir offrir quelque chose de concret pour une fois, elle qui était si nulle en cuisine. Oui, elle pouvait faire des pâtes, mais ça n’allait pas loin pour nourrir une bande de gamins tous plus fous les uns que les autres, dont elle était folle évidemment. Alors, ne voyant pas qu’il se torturait de son côté, Charlie réagit enfin. « Ce serait avec plaisir. J’aime bien le chocolat. Mais… Hum, je ne sais pas cuisiner. » On disait souvent qu’une fille bien devait être à l’aise dans une cuisine, ben, c’était mal barré de son côté.

Il se rapprocha d’elle, et Charlie hésita un peu, mais finit par lui offrir un léger sourire. Elle était sincère, et ça lui ferait vraiment plaisir s’il pouvait prendre un peu de temps pour lui apprendre. « Mais, je ne veux pas déranger hein. » Toujours cette peur de gêner, de prendre du temps qui n’était pas à elle. Charlie avait grandi avec cette obligation de tout partager, chose qu’elle acceptait de bon cœur. Elle savait instinctivement que si elle voulait quelque chose, il faudrait qu’elle aille le chercher, tout comme elle était consciente qu’il ne fallait pas déranger. En somme, Charlie était une fille déterminée, mais sans chercher à agir sur la vie des autres. Sympa, hein ? Egoïste et Généreuse à la fois, un vrai dilemme cette fille, cherchez pas. Par contre, quand il proposa de manger après le ménage, elle marqua un temps d’arrêt. Est-ce qu’il lui proposait pour les brownies, parce qu’il avait lui-même faim ou parce qu’il avait écouté ce qu’elle lui avait avoué ? Cette dernière option la laissait songeuse. William avait-il fait attention ? Charlie ne savait pas si cela lui faisait plaisir ou la laissait totalement déconcertée, pas habituée à ce qu’on s’occupe d’elle, même si cela ne semblait pas réel. « D’accord… J’ai tout ramassé de mon côté. » Et voilà qu’il repartait déjà avec son balai. La fille d’Hépha retint un léger soupir qu’elle ne comprit pas elle-même, en le voyant accorder plus d’importance au balai. En temps normal, cela ne l’aurait pas dérangé, mais tous deux étaient en train de se regarder avec une intensité inhabituelle, et lui, il repartait. C’était… bizarre, parce que ça tournait à l’intérieur de son ventre. Alors, elle s’approcha à son tour. Et l’observa balayer. Quand elle n’y tint plus, la jeune fille pouffa quelque peu, avant d’aller lui voler son balai pour le ranger. « Je crois que tu en as assez fait William, et je te remercie pour ton aide. » Lui offrant un rapide sourire, elle repartit de l’autre côté de la Forge pour attraper son sac de voyage. « Je le laisserai au bungalow en passant. » Pourvu qu’elle ne regarde pas son lit, en y allant, sinon elle allait finir par s’y allonger et pioncer comme une enfant pour une sieste.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyDim 9 Nov - 13:11


   

   

    Charlie & Willy
    En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

    Les silences de Charlie, avec le temps William apprendrait à ne pas s’en formaliser, à voir en eux la personnalité de la fille pour qui, il décrocherait la lune et tout le reste de la voie lactée. En revanche, pour le moment, il s’inquiétait de faire des erreurs à chacune de ses paroles. Il n’était pas sûr de savoir s’y prendre, la seule fille qu’il connaissait bien était sa cousine et il n’avait pas du tout envie de l’embrasser, pas plus qu’il n’avait envie de lui apprendre à cuisiner et encore moins de vouloir l’épater. Devoir attendre des réponses, ce n’était pas une chose facile, surtout qu’à tout moment il pouvait faire une erreur, la vexer et foirer tout ce qu’il essayait d’entreprendre pour passer du temps avec sa cadette. Il fallait qu’il réfléchisse à chacune de ses paroles même s’il était bien plus facile de paraître naturel, de dire ce qu’il pensait. Comment savoir si ce qu’il était vraiment était assez intéressant pour une fille. Le seul avec qui Willou était à l’aise et franc était Jake, mais ça faisait bien longtemps qu’ils étaient amis et il n’avait pas peur que son meilleur ami lui tourne le dos. Peut-être aussi parce qu’il ressentait pour Charlie des choses qu’il ne ressentait pour personne d’autres. La simple idée de ne pas plaire à la jeune fille autant qu’elle lui plaisait effrayait Will. Si seulement son don lui permettait de rentrer dans l’esprit de la fille d’Héphaïstos, non pas pour être intrusif, connaître tous les secrets de la demoiselle n’intéressait certainement pas Dionysos Junior. Il voulait juste savoir s’il se faisait des illusions ou si ça pouvait fonctionner. Etant dans l’incapacité de savoir de cette façon, il fut bien obligée d’attendre la réponse. Un sourire sincère et touché apparut sur le visage du Champion, il ne fallait pas se louper sur la cuisson à présent, essayer de l’épater en un seul gâteau. Voilà un drôle défi, cependant William était prêt à le relever puisque ça semblait lui faire plaisir. A présent, il avait même envie de courir chez lui, prendre les gâteaux de recettes de sa mère et toutes les tenter avec Charlie. Cependant, il n’était pas non plus un as de la cuisine, seul la gourmandise le poussait à rester aux fourneaux quelques heures. La gourmandise et Charlie visiblement. Avec un sourire entendu, il lui confia joyeusement.

" Je ne suis pas non plus un cuisinier d’exception. Je sais faire les brownies et les cookies, les gâteaux au chocolat aussi. Je t’apprendrais tout ce que je sais faire à base de chocolat. Je te promets. "

Tenir ses promesses, ce n’est pas toujours facile. William savait qu’il avait rompu sa toute première promesse indépendamment de sa volonté. En plus, il était tout jeune et c’était un miracle qu’il se souvienne de cette promesse. Il n’empêche qu’il n’aimait pas les rompre et qu’il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour véritablement tenir celle-là. Il faut dire qu’elle n’était pas désagréable et permettait au sentimental qu’il était de passer un peu de temps avec Charlie. Il avait un peu peur qu’une fois les brownies préparés et l’apprentissage de réparer la radio effectués, ils ne se voient plus. Enfin bien sûr qu’ils se verraient, ne serait-ce que pour les entraînements obligatoire mais ce n’était pas pareil. Il y avait toujours pleins de monde à ces moment-là, il ne pourrait même pas s’approcher d’elle discrètement et encore moins capter son attention. Son regard se durcit l’espace de quelques secondes lorsqu’elle avait peur de déranger. Il n’était pas en colère contre elle, juste contre lui-même. Il devait sembler bien détaché pour qu’elle pense cela. Décidément, il s’y prenait pas du tout comme il fallait. Pour se rattraper, il dit pas trop fort, un peu honteux de le reconnaître à haute voix même si ce n’était que la pure vérité.

" J’ai envie de passer du temps avec toi, rien qu’avec toi donc ça ne me dérange pas du tout. "

C’est sûr que c’était hyper contradictoire avec le fait de passer le balai dans son coin. Si passer le balai n’était pas l’activité la plus plaisante au monde, ça ne lui permettait même pas d’observer Charlie. En même temps, si William fermait les yeux quelques secondes, il pouvait voir le sourire de cette fille dans sa tête et c’était fort agréable comme pensée. Il s’acharnait sur la poussière comme si la forge était un palace trois étoiles, ce qui n’était pas vraiment le cas à coup sûr. Attentif aux dires de son Bébé, il hocha la tête lorsqu’elle lui dit avoir finit de ranger. Il aurait certainement terminé aussi s’il n’avait pas passé plus de temps à poser son regard sur elle que sur son balai. Et en même temps, il voulait la regarder, c’était quand même bien mieux que d’observer un balai. Il vit l’ombre de la pitchoune se rapprocher de lui et ce fut un effort monumental que de ne pas dresser la tête pour la regarder. Il devait se concentrer sur autre chose que Charlie, quelle impression il allait donner sinon. Il ressentit une douce chaleur se propager en lui lorsqu’elle lui prit le balai des mains. Il leva la tête comme pris en faute avant de la voir mettre le balai à sa place. D’un mouvement de tête, il constata non sans un certain plaisir que la forge avait une belle allure. Asher ne serait finalement pas en colère. Très vite, son regard vint se poser sur la silhouette de Charlie qui attrapait un sac semblant trois fois trop lourd pour sa petite taille. Comment lui prendre sans qu’elle ne se sente stupide ou qu’elle ne se vexe. Il la suivit d’un pas hésitant en dehors de la forge avant de trouver une solution au problème. D’un geste habile de kleptomane de talent, il s’empara du sac avant de dire joyeusement

"  Laisse-moi faire, je parie que je trouverais ton lit du premier coup au bungalow. "

Oui c’était purement fantaisiste et il allait se ridiculiser bien comme il faut à coup sûr mais au moins ça lui permettait de porter les affaires de Charlie et de prendre soin d’elle. Lorsqu’ils arrivèrent au bungalow de la jeune fille. Il poussa la porte doucement avant de regarder un à un tous les espaces pour dormir. Quand sa décision fut prise, espérant au passage que ce soit la bonne, il désigna du doigt un lit avant de regarder son bébé avec espoir, sans parler, sait-on jamais il pourrait se ridiculiser. D’ailleurs, lorsqu’il y réfléchissait, le sac de Bébé était un peu lourd, elle devait transporter des tonnes de choses quand elle venait ici. Ce qui contrastait assez avec William qui venait en touriste et devait appeler une dizaine de fois sa mère pour qu’elle passe lui apporter tel ou telle chose. Appel qui faisait râler madame, ah les parents, ils sont vraiment pas serviables.
   
BY .SOULMATES

avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyLun 10 Nov - 23:32

Will & Charlie


Il voulait passer plus de temps avec elle. Charlie sembla être victime d’un léger bug en entendant ces mots, et elle ne sut exactement comment réagir. Normalement, elle aurait rougi, mais elle était tellement surprise que même son corps avait décidé de rester calme, et sage. Pour une fois. Du coup, elle le regardait un peu par réflexe, avec une lueur presque hagarde dans les yeux, pendant qu’il continuait à balayer. Et puis, elle avait fini son truc, parlé, piqué le balai et prendre son sac. William la regarda, et ça sembla la faire voleter au-dessus du sol, tellement la puissance de ses prunelles semblait forte. Il ne devait pas se rendre compte de combien cela la touchait, et elle n’était certainement pas celle qui le lui avouerait. Pas alors qu’elle ne comprenait pas ce qu’il se passait vraiment. C’était trop étrange, trop fou, sans explications suffisamment claires pour qu’elle puisse les nommer. Mais elle sentait qu’elle était liée à William d’une certaine manière, même si cette foutue manière ne voulait absolument pas offrir d’informations compréhensibles pour son cerveau. Une voix lui soufflait de se laisser porter, de ne pas trop réfléchir et de lâcher prise, mais la vie entière de la demoiselle se résumait à observer, comprendre, et ne pas se faire marcher sur les pieds, tout en protégeant ceux qu’elle aime. Aussitôt cette pensée survenue, qu’elle rebondit sur son envie croissante de protéger le garçon. Elle lui parlait aussi sérieusement, aussi intimement pour la première fois, mais il n’y avait pas à chercher bien longtemps : elle voulait le protéger. Pas le prendre dans ses bras pour le rassurer ou quoi que ce soit, parce que bon sang, on parle de Charlie là, elle est proprement incapable de faire des câlins aussi aisément. Mais il était plutôt question de le mettre en sureté, de garder un œil sur lui, et d’éviter qu’il soit blessé. Si elle pouvait l’aider à ne pas être blessé émotionnellement également, ce serait un plus évidemment, mais elle ne se fourvoyait pas. Charlie n’était pas en mesure de s’occuper de ce genre de choses trop humaines pour elle, pas alors que ce mode d’emploi n’était toujours pas disponible en librairie. A croire que le cosmos ou un truc dans le genre, avait une dent contre elle. Mieux ! Il cherchait à s’amuser à ses dépens, parce que ses réactions pouvaient être drôles parfois. Est-ce qu’elle faisait rire William rien qu’en agissant normalement ? Il avait l’air sincère quand il disait vouloir passer du temps à ses côtés, donc elle était réellement tentée de le croire, même si son expérience lui rappelait que les gens peuvent être fourbes, surtout quand on ne s’y attend pas. Mais voilà le truc, elle ne le connaissait pas plus que ça, et elle avait tout de même profondément l’impression qu’il était honnête, et qu’elle ne craignait rien auprès de lui.

Avançant auprès de lui, à travers la colonie, Charlie réprima un bâillement peu discret, en sentant le poids de son sac peser plus qu’elle ne l’aurait cru. Trente heures, c’est plus qu’elle ne le faisait habituellement lorsqu’elle se perdait à la forge, mais elle n’aurait pas imaginé que cela serait aussi difficile. Maintenant, elle sentait la fatigue contre ses muscles, et marcher devenait difficile. Mais elle ne voulait clairement pas apparaitre comme faible devant William. Déjà qu’il avait trois ans de plus qu’elle, et que cela l’impressionnait, il n’était pas temps de baisser les bras. Tous les deux rejoignirent son bungalow, et elle le laissa passer devant, amusée par sa tentative de trouver son lit, et soulagée qu’il lui ôte son fardeau. Elle avait voulu gronder au début, mais en vérité, elle lui était réellement reconnaissante, donc elle finit par se taire, et le remercier. Quand il entra, elle l’observa attentivement, se sentant étrange de le voir dans ce décor. Il désigna un lit, et elle esquissa un sourire. « Celui d’à côté. » Il n’était pas loin non plus. Charlie avança jusqu’à son lit, et s’y assit. Il n’y avait rien à son mur, rien sur la commode, et aucun linge sur la couverture sans pli. A vrai dire, les pauvres images qu’elle avait étaient des plans dessinés, qu’elle avait accroché sur le lit du dessus, enfin sous le matelas, pour que lorsqu’elle s’allongeait, elle puisse les regarder comme d’autres regarderaient un ciel étoilé. Oh tiens, c’est une idée ça… Peut-être qu’elle pourrait lui montrer ? « William ? » Il tourna son visage vers elle, et Charlie pointa le dessous du lit au-dessus du sien pour qu’il vienne regarder. « Tu vois ce plan là ? » Elle inspira doucement, parce qu’il était proche, très proche et que son parfum l’entourait. Est-ce qu’elle sentait très mauvais, d’ailleurs ? Cette idée lui fit peur, parce qu’elle pourrait le repousser sans faire exprès s’il grillait qu’elle n’était pas encore lavée. « C’est mon prochain de plafond. J’aimerais un ciel étoilé au-dessus de mon lit. »
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone EmptyMar 11 Nov - 13:23


   

   

   Charlie & Willy
   En la fin du jour connaître pour toujours l'amour.

   Pas toujours facile d’épater la galerie, il y a des hauts et des bas. William n’était pas la personne la plus observatrice qui soit. Il ne remarquait pas lorsque les gens étaient en colère, tristes ou fatigués. Ce n’était pas du je m’en foutisme, il n’était pas égoïste au point d’en avoir rien à faire, c’est juste que son esprit ne s’embêtait pas avec les émotions des gens, enfin sauf les émotions de Jake mais cela ne comptait pas. C’était l’habitude, la connaissance de l’autre sur le bout des doigts, il pouvait fermer les yeux en l’écoutant et savoir de quelle manière brillait ses yeux, quand est ce qu’il posait son regard sur une fille, quand est ce qu’il allait faire un reproche. Mais tout cela, William avait mis beaucoup de temps à le voir. Alors, ce ne fut pas une surprise d’apprendre de la bouche de Charlie qu’il avait fait fausse route. Il eut un haussement d’épaules maladroit avant d’observer ce qu’elle désignait. Dans un effort monumental pour paraître le plus neutre possible, il constata qu’il n’y avait pas la moindre photo, rien de sa vie en dehors de la colonie. Beaucoup de gens avaient fait un trait sur leur passé à la colonie, il est bien plus facile de ne pas concilier deux mondes, de ne pas se mélanger avec les gens normaux. Pourtant d’après les souvenirs de Will, elle avait une vie en dehors d’ici, n’était qu’une pensionnaire d’été. Alors pourquoi garder un tel jardin secret. Le lit était impeccable lui, excepté quelques croquis sur le dessus, qui n’avaient aucune signification pour William. Il se promit de ne jamais la faire venir dans son bungalow. Elle regarderait son lit et toute la décoration de fringues dessus avant de partir. Elle était bien plus ordonnée que lui et il en éprouva une certaine admiration, comment il aurait adoré être capable de ranger de lui-même sans qu’un chef de bungalow ne râle. Sa curiosité mal placée lui donnait l’envie de demander des choses sur sa vie en dehors d’ici. Pourquoi ne franchissait elle pas l’espace de la colonie. Il n’osa cependant pas, ça pouvait être un sujet sensible et il ne voulait pas avoir été trop intrusif et qu’elle l’évite comme la peste par la suite.

Il était tellement concentré dans ses pensées, son regard dans le vague observant un pan de mur tandis qu’il refreinait cette envie de tout savoir d’elle. Peut-être qu’il devrait se confier en premier mais il en avait déjà dit beaucoup et elle ne s’était pas mise à parler pour autant. Lorsqu’il entendit son prénom, il tourna la tête vers la jeune fille. Plus de Champion visiblement, il était redevenu le pensionnaire lambda de la colonie. Elle devait craindre qu’un autre enfant d’Héphaïstos entende ce surnom et ne la juge. Lorsqu’elle désigna le croquis, il la rejoignit en déposant le sac au pied du lit. Sans dire un seul mot, il observa le plan qu’elle désignait avec attention essayant de trouver une signification à cela. Si c’était elle qui avait dessiné cela, elle dessinait drôlement bien. Etre aussi proche d’elle lui donnait envie de se coucher contre elle pour papoter tranquillement sans que personne ne vienne briser cet instant qui n’appartenait qu’à eux. Il se retint encore une fois, ce n’était qu’un bébé, de quel droit allait il la souiller alors qu’elle lui proposait un atelier peinture. Il tapa dans ses mains aussitôt après qu’elle ait dit ce qu’elle voulait.

" Bonne idée, je vais chercher de la peinture si tu veux et je fais décorateur d’intérieur rien que pour toi. "

Avec n’importe quel personne, cette phrase serait passé comme une lettre à la poste mais avec un enfant d’Héphaïstos, c’était complètement inutile d’essayer d’épater dans un domaine où par rapport à elle, il n’était qu’un grain de sable. William prit conscience de la débilité de ses paroles, si elle se vexait, il ne pourrait rien dire pour sa défense. Il tourna le visage vers elle et tenta tant bien que mal de se rattraper par une mini pirouette.

" Je suppose que tu seras bien meilleure que moi et que je risquerais au contraire de gâcher ton plafond, oublie ce que j’ai dit. "

Comment expliquer qu’il voulait juste l’impressionner, bon c’est sûr qu’il n’y avait pas beaucoup de domaines dans lesquels il était bon naturellement. Peut-être embrasser, et encore c’est le domaine dont il éviterait certainement de parler avec Charlie, pas envie de recevoir un regard noir ou qu’elle rigole en esquivant la proposition. Longuement il observa ce bébé qui voulait un plafond ce qui semblait contrasté tellement avec son caractère de fille indépendante. Il s’assit à ses côtés pour regarder chacun des dessins. Il aurait adoré savoir déchiffrer chacun d’eux, pouvoir en faire des aussi précis. La seule chose qu’il dessinait c’était des étiquettes de bouteilles et encore uniquement pour savoir les reconnaître du premier coup d’œil. Hum montrer sa galerie de dessins de toutes les marques les plus prestigieuses, c’était la chose la plus ringarde au monde. N’y tenant plus il en désigna un du bout des doigts et demanda avec une curiosité sans limite, l’apprentissage de tout et n’importe quoi faisait une belle distraction dans la vie.

" Celui la représente quoi ? C’est toi qui les a fait tous ces dessins ? "

Will se laissa tomber en arrière sur le lit et s’allongea essayant de voir ce qu’était la première chose que Charlie pouvait regarder en s’éveillant le matin. Retenir chaque détail de ce lit, pas sûr qu’il puisse revenir ici un jour. Autant retenir du premier coup tout ce qu’il pouvait de cet endroit bien plus impressionnant que le bungalow des Dionysos. Il  voulait aussi pouvoir raconter à Jake comment cet endroit était impressionnant, et plus encore que l’endroit, comment cette fille d’Héphaïstos l’épatait par ses propos, ses gestes, sa personne quoi. Il lui prit la main avec douceur et l’attira sur le lit à son tour. Tout compte fait, nul envie de faire des pâtisseries pour le moment, il voulait tout mémoriser avant de quitter cet endroit.
   
BY .SOULMATES

Contenu sponsorisé

Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty
MessageSujet: Re: Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone   Le bonheur d'être jeune et de croire que l'amour est une belle histoire qui peut durer toujours pvKeystone Empty

Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Toujours là lorsque tu mords la poussière, toujours là pour redresser ta vie [Maelys]
» Pourtant j'ai tenté d'oublier, j'aurais pu lui pardonner PvKeystone
» Même si ton coeur à l'âme en peine, il faut y croire quand même[Hailey]
» Jeu #7 - L'histoire sans fin
» La prochaine fois ne baisse pas ta garde devant une belle paire de grands yeux ! [Kathleen]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroes of Honor :: Corbeille du forum :: Les RPs Terminés-