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 Quoi d'neuf, docteur ? [Ft. Aimee]

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MessageSujet: Quoi d'neuf, docteur ? [Ft. Aimee]   Quoi d'neuf, docteur ? [Ft. Aimee] EmptyLun 6 Oct - 17:38

Aimee & Kath


6 Octobre. Le banquet était passé depuis une vingtaine de jours à présent, et il n’était pas rare de croiser quelques grecs au sein du Camp Jupiter. Cela ne me dérangeait pas outre mesure, ils étaient facilement remarquables, et bon, je n’allais pas montrer les dents tant qu’ils ne faisaient rien d’inconsidérés. Ce qui n’était pas le cas pour le moment. Mon avis concernant la lutte entre les deux camps était assez divisé. Je n’avais pas confiance facilement, donc forcément, je n’allais pas leur ouvrir les bras avec bienveillance. Les soldats ne faisaient pas ce genre de choses. Sans compter que si nos aïeux n’avaient jamais enterré la hache de guerre, ça ne devait pas être sans raison. Oh, et je n’oubliais pas la manière dont ils étaient parvenus jusqu’à nous pour récupérer Percy. Cet évènement avait laissé un froid certain entre nos deux peuples, quand bien même Reyna faisait de son mieux pour apaiser les tensions. Je savais qu’elle-même restait méfiante, et c’était à raison. Et si on allait du côté de mon petit frère, Octave, on arrivait devant un blocus ferme contre les grecs. Mon frère veut le bien-être des romains – comme nous tous – et il ne leur fait pas confiance, absolument pas. De mon côté, j’étais réellement partagée. Après tout, ils étaient des demi-dieux comme nous, donc ils connaissaient probablement le même type d’enfance, et les mêmes problèmes liés à notre condition.

Enfin peu importe, je n’en avais pas rencontré beaucoup pour le moment, plus habituée à travailler, à m’entrainer qu’à me balader. Je n’étais même pas allée à la colonie depuis le banquet, n’en ayant pas vraiment envie. Qu’y ferais-je de toutes manières ? Elle était ici ma maison, ma vie, ma famille en quelques sortes. Je n’avais besoin de rien de plus que ce que je pouvais avoir en ces lieux. M’étant levée tôt, j’avais profité de la pénombre pour aller courir à l’arène, faisant des tours de piste pendant un long moment. L’importance de la santé physique était réelle chez nous, et personne ne la laissait au hasard, pas alors que Gaïa venait d’être vaincue mais qu’il restait des partisans dans la nature. Inspirant profondément, je me concentrais sur mon assiette, pensive. Il y avait un brouhaha constant autour de moi, tout le monde mangeant en même temps. C’était agréable en un sens. Convivial. Les grecs nous trouvaient trop sérieux, intransigeants – oui je l’avais entendu dans leurs propos – mais nous n’étions pas que ça. On peut compter sur les autres chez nous. C’était le sens de la loyauté, de la camaraderie et une certaine confiance face à l’adversité qui nous rapprochaient tous. Doucement, je terminais ma part de gratin pour rapporter mon assiette au bon endroit. Je n’avais pas parlé du repas, n’en ayant pas envie. A dire vrai, je ne parlais que peu.

Après le repas, je devais avoir rendez-vous avec Aimee. Cette demoiselle nous avait rejoint depuis peu, et était frappée d’amnésie, ce qui me laissait quelque peu surprise. Je ne la connaissais que peu, mais je voulais savoir comment elle se sentait, comment elle vivait cette situation. Pour ça que je lui avais demandé de venir. Pour mieux la connaitre, et voir si tout allait bien pour elle, si elle se sentait à l’aise au Camp par exemple. Triant mes ustensiles et potions, je baillais un peu, patientant. Je l’avais vu parler avec Octave lors du banquet, et je me demandais vaguement si elle était proche de mon petit frère. Après tout, elle était belle, attirante, et il y avait comme une aura de mystère autour d’elle, aura qui m’intriguait un peu. Bref, j’attendais en silence, un air sérieux sur le visage, concentrée. Quand j’entendis le pas léger d’une demoiselle près de la porte, je me tournais pour l’accueillir. « Aimee, bonjour. » Je ne souriais que peu, ce n’était pas vraiment mon genre. Mais j’essayais de ne pas faire aussi austère que je peux l’être, ou aussi sévère, même si ce n’était pas aussi simple, après tout, j’étais pas habituée à me montrer sociable. Pas mon truc, encore une fois. « Comment vas-tu ? » Le ton était calme, posé, et j’étais sincère. Je voulais réellement connaître la réponse, même si mon visage ne montrait pas grand-chose.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Quoi d'neuf, docteur ? [Ft. Aimee]   Quoi d'neuf, docteur ? [Ft. Aimee] EmptySam 11 Oct - 13:32


All along it was a fever a cold with high-headed believers, I threw my hands in the air, I said show me something.He said, if you dare come a little closer. Not really sure how to feel about it. Something in the way you move makes me feel like I can't live without you.It takes me all the way,I want you to stay.Kathleen & Aimee

Quoi d'neuf, Docteur?


Je touillais dans mon assiette ce qui me servait de repas. Non pas que cela ne soit pas bon mais, disons que je n'avais pas vraiment très faim. Une bande de mec me tournait autour, ils discutaient entre eux, tentaient d'attirer mon attention mais, je n'en avais que faire. Octave n'était pas là et en ce moment il était le seul que je trouvais un tant soit peu intéressant. S'était tellement difficile de sourire en permanence alors qu'on se sentait terriblement solidaire. Oui, j'avais beau être entouré en permanence j'avais une telle sensation de vide à l'intérieur de moi que cela en devenait pesant. Et puis la solitude n'était pas une question de personnes à côté de soi, mais plutôt de ceux qui vous comprenaient. Ici, j'étais solitaire par ce qu'incomprise, voilà tout. J'avais l'impression que s'était une situation que je connaissais bien, que j'avais l'habitude de gérer mais j'étais incapable de me souvenir comment. Malgré tout, je laissai voir au monde un visage souriant, séducteur, comme à mon habitude. Or de question que quiconque voit mes faiblesses, j'étais presque sur de m'être déjà fait un nombre incalculable d'ennemi par ce que je savais comment faire fonctionner les hommes à la baguette alors pas besoin qu'on me trouve de quoi me rentrer dedans. Je regardais l'heure sur une montre que j'avais acheter récemment, principalement après m'être aperçue que les montres décathlon qu'on nous donnait étaient laides au possible et que j'avais besoin d'un tout petit peu plus de style pour survivre, je n'étais pas encore en retard pour mon rendez-vous avec cette Kathleen machin-chose, une fille d'Apollon qui semblait déterminer à me rencontrer. Pourquoi? Je n'en avais pas la moindre idée mais, disons qu'elle était une sœur d'Octave et que je comptais bien en apprendre un peu plus sur lui pour arriver à le faire tourner en bourrique. S'était la seule et l'unique raison qui m'avait poussé à accepter ce rendez-vous. Peut-être qu'elle était obligée de me faire passer un check-up complet, j'avais entendu dire qu'il s'agissait d'un médecin ou un truc du genre. Je ne comprenais pas encore très bien les petites ficelles de la Nouvelle-Rome et tous les noms bizarre pour désigner tel ou tel truc. Tant que je n'avais pas besoin d'en connaître la signification, je ne la demandais pas. Enfin bref, je quittais brusquement ma table adressant un sourire à la bande de petit chien qui risquait de me suivre si je ne leur précisais pas que je voulais être seul:

-"Je suis désolé mes loulous, mais il faut que j'aille me changer! A plus!"

Et je disparus dans un coup de vent pour m'enfuir vers l'Infirmerie, histoire d'honorer mon contrat. Je profitais du soleil qui miroitais sur la peau de mon visage et m'emmitouflait dans ma grosse veste de laine beige. Disons que mon pull fin bleu électrique et mon slim noir ne suffisait pas vraiment à me maintenir au chaud même avec ce petit rajout mais, quand j'avais vu le seul manteau un tant soit peu chaud qu'on m'avait trouver, je m'étais dit qu'il fallait mieux que je meurs de froid plutôt que de porter une immondice pareille. Oui, s'était à ce point là. Simplement je n'avais pas eut le temps d'aller en ville pour faire les emplettes et à vrai dire je n'étais même pas sûre d'avoir de l'argent sur la carte bancaire que j'avais trouver sur moi en arrivant ici. D'un côté j'avais envie de savoir et de l'autre j'avais bien trop peur d'être déçue, ce qui faisait que je repoussais cette sortie autant que possible. Un coup de vent frais et vicieux vint me ramener à la réalité et je croisais les bras pour essayer de me réchauffer avant d'accélérer le pas en direction de l'infirmerie. Il fallait mieux que j'arrive là-bas avant de me transformer en glaçon à taille humaine. Il ne faisait pourtant pas si froid que cela mais, je pense que la fatigue y était beaucoup pour quelque chose. Quand j'arrivais, elle était déjà là, blonde, innocente, candide et beaucoup trop gentille. Cela ne présageait rien de bon... J'aimais les gens avec beaucoup de caractère qui n'avaient pas froid aux yeux et je n'étais pas sur que se soit le cas de Kathleen. Mais je me devais de répondre à sa question, s'était une question de politesse et pour l'instant elle n'avait rien fait qui aurait pu me permettre d'être mesquine voir méchante. Et puis, ne l'oublions pas, j'étais ici pour des informations, j'avais donc besoin d'elle dans ma poche.

-"Et bien si le temps pouvait redevenir aussi beau qu'avant, j'aimerais bien mais à par cela rien de bien compliqué tu sais! Et toi?"

J'avais vraiment envie de savoir la raison de sa gentillesse avec moi. J'étais méfiante, je connaissais les gens, ils avaient tous une idée derrière la tête quand ils voulaient être sympa avec toi, un petit service à demander. Je ne croyais pas en la gentillesse désintéressée surtout quand on venait de se rencontrer. A vrai dire il suffisait de voir comment moi et Octave étions devenus amis, on avait commencés par se taper dessus. Cela voulait tout dire. Et puis ma curiosité l'emporta, ou bien était-ce ma méfiance, je n'en savais rien:

-"Tu voulais me voir pour une raison particulière je suppose?"

Rien d'impolie dans cette question, juste un petit sous entendu que je laissais flotter dans l'air et qu'il m'aurait été facile d'enlever si besoin. Pour l'instant, je m'appuyais sur lui, attendant une réponse de la part de mon interlocutrice.

(c) crackle bones

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MessageSujet: Re: Quoi d'neuf, docteur ? [Ft. Aimee]   Quoi d'neuf, docteur ? [Ft. Aimee] EmptySam 18 Oct - 18:47

Aimee & Kath


C’est peu après mes treize ans que j’étais arrivée au Camp Jupiter. Perdue, déboussolée, non pas parce la découverte de cet autre monde – quoique ça avait également joué, bien évidemment – mais par ce qui avait causé ma fugue, à l’époque. Secrets, oui, au pluriel, dont je ne pipais mot. A quiconque. Dix années se sont écoulées depuis, et l’adolescente bravache, méfiante et dégoûtée de la vie que j’avais été à mon arrivée n’était plus. J’avais retrouvé de cette qui me caractérisait autrefois, de cette envie de bien faire pour être acceptée, de cet engouement à l’idée de pouvoir être utile. Maman avait toujours eu besoin de moi, et bien que mon âge en était trop éloigné pour que cela soit normal, j’étais tout de même devenue un peu sa propre mère au court des années. Est-ce que j’avais reporté cette habitude d’aider, sur les romains ? Non, je ne pense pas. Je ne me conduis pas de la même manière ici. Et puis… Ils ne sont pas ma mère, il n’y a, à dire vrai, strictement rien à voir entre ce que j’ai vécu là-bas et ce que je vis ici. Les gens sont le plus souvent autonomes à la Nouvelle Rome, et eux-mêmes n’ont pas eu une vie facile. Naître demi-dieu n’entraîne pas que des grands pouvoirs ou l’admiration dû à une quête réussie. Bien au contraire. Pour arriver à la gloire, qui n’est d’ailleurs, pas souvent accessible, il faut traverser de grandes zones d’ombre la plupart du temps. Je crois que tout le monde en avait conscience ici, et ce n’était pas plus mal.

Même si j’avais retrouvé un peu de tranquillité, pour apaiser ma colère de mes treize ans, je n’étais pas devenue une sorte de carpette pour autant. Soldat, oui, mais je ne cherchais pas la compagnie, tout du moins, pas plus que cela. Les gens étaient tous intéressants de par leur différence, mais cela s’arrêtait là. J’aimais la solitude, et elle me suffisait. Néanmoins, encore une fois, tout le monde avait des responsabilités chez les romains. La mienne m’incombait de veiller sur la santé des légionnaires, et je m’y attelais sans discontinuer, et surtout sans m’en contrarier. La médecine recelait encore de mystères pour moi, évidemment, mais j’avais l’espoir de devenir réellement douée dans le domaine. Le don de guérison aidait pas mal non plus, mais je préférais ne pas reposer entièrement sur lui. Question de principe. Quand Aimee pénétra dans l’infirmerie, je me tournais donc vers elle pour lui souhaiter le bon et demander comment elle allait. Sa réponse me fit hocher la tête, en accord avec ses dires. Je ne portais qu’un jeans et le fameux t-shirt violet du camp, alors qu’elle, elle était vêtu avec goût. Enfin, je suppose. La mode n’était pas ma tasse de thé. Au moins, le t-shirt était à ma taille, et il m’allait plutôt bien vu la couleur de mes cheveux. Bref, je m’en foutais.

« Je préfère le soleil, effectivement. » Surtout les levers et les couchers. Parce qu’il y avait alors dans le ciel une myriade de couleurs qui me laissaient rêveuse. Une peinture qu’un jour, j’aimerais pouvoir poser sur la toile. Enfin, si j’arrivais à virer tous les soldats, histoire que personne ne grille certaines de mes activités. Même si je ne les pratiquais que rarement. Le dessin me manquait, oui, mais je savais me contenir. Me brider, quand il fallait. A sa question, j’acquiesçais une nouvelle fois, toujours sérieuse. « On m’a dit que tu souffrais d’amnésie. Je ne suis pas psychologue, donc je ne vais pas t’ennuyer avec ton ressenti. » Je me fis pensive, l’espace d’une seconde avant d’ajouter : « Surtout qu’on a déjà dû te bassiner là-dessus. » Après tout, elle avait bien dû subir une foule de questions, non ? J’imaginais assez bien mes camarades la noyer d’interrogations toutes plus bizarres les unes que les autres. Et puis, de toute façon, nous ne nous connaissions pas, je n’allais pas m’engager à la questionner sur du vécu personnel. Ce n’était pas mon droit, comme ça ne l’était pas non plus de m’improviser psy sans avoir les connaissances dans ce domaine. Quoi qu’il en soit… : « Je t’ai demandé de venir, pour vérifier comment tu te sentais. Au niveau physique, je veux dire. » Mes yeux attentifs sur posèrent alors sur elle, tandis que je stoppais tout rangement superflu. J’étais réellement intéressée par ce qu’elle ressentait, mais je ne lui ferais pas l’insulte de le lui demander. Non, j’allais me contenter de faire mon job. Alors voyons voir si Aimee subissait maux de tête, difficultés de contrôle de pouvoirs, flashback qui pourraient entrainer des étourdissements, problèmes de vue, d’ouïe, de sommeil. Bref, tout ce qui pouvait la déranger au quotidien.

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