A la recherche d'une déesse... [PV]

Hermes ∞ Persephone ∞ John

Faire les magasins, ouai bah c’est une expérience à ne certainement pas recommencer de sitôt. Mais déjà la question qui se pose tout de même c’est de savoir pourquoi tout d’un coup John s’était pris de passion pour les vitrines éclairées, sur le coup ça fait peut être un petit fille de dire cela mais cela devait bien faire une heure qu’il tournait à chaque coin de la belle boutique avant d’y entrer. Ce n’est pas que l’envie lui manquait, oh que non, disons plutôt qu’il avait connaissance de certaines choses qui clochait chez lui. Bien qu’il ait fait quelques petits progrès niveau combat, enfin accordons lui surtout le fait qu’il était tombé sur le monstre le plus crétin de toute l’humanité qui s’était précipité en plein sur la trajectoire de l’éclair comme s’il avait envie de se retrouver au Tartare. Après tout pourquoi pas, si ça se trouve là-bas sa famille l’attendait, et la famille c’est comme la nourriture c’est hyper important. Dis comme ça, placer les gens au même niveau que la bouffe ce n’est pas non plus la chose la plus sympathique à dire, mais bon tant que c’est John qui le pense et qui derrière protège… plus ou moins ses amis, ce n’est pas un mal. Du coup c’est un peu chamboulé par le sacrifice de l’animal, parce que oui une espèce de manticore qui se jette  sur les gens c’est complètement chamboulant, enfin John n’était pas un monstre tout de même et s’il tuait les monstres avec assez d’acharnement, il n’en demeure pas moins vrai que ce n’était pas vraiment de gaieté de cœur. Et le pire c’est le regard des gens, ils semblaient tous trouver la chose totalement normal, en les observant, il aurait adoré pouvoir lire dans leurs pensées, mais si ce dont avait existé chez lui, ce dont il n’était pas vraiment sûr, en tout cas il était indisponible pour le moment. Il finit donc par bousculer, sans le vouloir un enfant qui passait par là et qui aussitôt brailla, jamais il n’aurait de gosse. Les gosses c’est complètement nul, ça fait que pleurer, faut s’en occuper et tout. Pourvu que sa femme soit d’accord, ils n’auraient jamais d’enfant, ils adopteraient des chiens, c’est sympa les chiens, c’est toujours content de vous voir, ça ne vous fait pas la gueule pour rien. Non c’est décidé il aurait un élevage de chien dans une terre reculée ou seul Wyatt et Matty auraient le droit de venir, il leur offrirait des chiens, bon bien sûr Lily-Rose aurait le droit de venir, il n’allait pas la foutre à la porte, surtout que bon sang elle était mignonne quand même, pas autant qu’Héra, sauf que va dire à Héra « Hey salut je crois que je suis amoureux de toi. » La chose à ne pas dire, surtout lorsqu’on est marié, même si sa copine devait être la fille du dieu courant d’air.

Pour en revenir au magasin, John s’éclata, réellement pas le truc que tous les mecs détestent non acheter des objets c’était un délice. Déjà parce qu’il arrivait à maitriser à la perfection l’art de griller les machines des cartes bleues et qu’étrangement les humains le laissait partir sans payer comme s’ils étaient coupable d’avoir abimé sa carte bleue. Non être un demi-dieu c’est vraiment le paradis, profiter de ses pouvoirs pour… faire le bien autour de soi c’est cool, ouai protéger l’Olympe, les dieux, le monde. Ah c’est sûr que c’est la classe mais profiter de tout le reste pour faire des cadeaux aux gens. Parce que oui en plus monsieur offrait tout ce qu’il « achetait » aux gens autour de lui.  Les bras chargé de cadeaux, il passait dans les différentes ruelles entre les habits qu’il refourguait aux pauvres, la nourriture qu’il donnait sans compter, Héra pouvait être fière de lui quand même, il utilisait son temps à autre chose que de chercher sa femme, même s’il comptait toujours sur la déesse pour lui indiquer au moment venu. Il rendait service, elle pouvait peut être lui rendre la pareil. A force de distribuer ses paquets, la nourriture et tout le tralalala, il eut un espion derrière lui. Très étrange d’ailleurs de se sentir épier sans savoir qu’est-ce que ce truc qui vous suit. C’est au bout de la troisième fois qu’il se rendit compte, en se retournant, que son poursuivant était un petit chaton orangé qui semblait mourir de faim.  Et là, c’est le drame parce que John qui s’attache à une demi-portion ça vaut quand même le détour, entre les mots gentils et une démonstration gratos des pouvoirs, qui manque de bol déracina l’arbre à côté de lui ce n’était pas la joie. Mais les animaux sont ce qu’ils sont et plus le gars parlait, plus le chat ronronnait, du coup c’était décida, il trouverait un maître pour ce petit animal, oui parce qu’il n’était pas idiot, il ne pouvait quand même pas le ramener à la colonie. Attrapant l’animal qui se nicha contre son torse, comme si les battements de cœur l’apaisait, John s’élança à travers central park, veillant à ne pas déclencher son don et risquer de faire du mal à un être on ne peut plus innocent, en plus les chats quand ils meurent… ils vont où ? Leurs âmes passent elles le Styx et tout le reste comme les demi-dieux ou la mention spéciale animaux ne leur donnait aucun droit, zut il devrait peut être poser la question à… non ouai il n’avait pas envie de rencontrer Hadès, il foutait les pétoches à tout le monde ce dieu.

Tout en réfléchissant, il se fit percuter par une imbécile pas fini, mais ça existe que dans les livres des gens aussi peu doué. Le chat voltigea parce que ouai le demi-dieu l’avait lâché ça arrive à tout le monde. En plus comme par réflexe ses mains crépitèrent de jolies éclairs bleutés qui trahissait assez son angoisse. Il essaya malgré tout de se maitriser, ça aurait quand même débile de déraciner une dizaine d’arbre juste parce qu’une fille ne regardait pas où elle mettait les pieds. Pour s’apaiser, il observa son chat qui avait hérissé son poil et s’était planqué, oui planqué derrière une brindille planté dans la terre, comme quoi il y a toujours de l’espoir dans ce monde. Très poli dans le genre, Joh, fit un petit signe de main aux deux jeunes gens, pas si jeune, qui semblaient se connaître.

« ça va vous ne vous êtes pas fait mal ? »et regardant l’autre sur lequel Rouqui, oui parce que maintenant l’animal avait un nom, avait sauté au départ quand il avait eu peur « Il ne vous a pas griffé, je suis désolé si c’est le cas, il a eu peur. »