Bienvenue jeunes padawans. ♥️ Le forum est officiellement rouvert!
Soyez originaux, mes chéris. Priorisez les opposants et les sang mêlés qui ne descendent pas directement des Trois Grands. Nous nous donnons le droit de les refuser. Merci ♥️ Cliquez.
N'oubliez pas d'aller voter ici aux deux heures pour nous ramener pleins de nouveaux amis/ennemis. ღ
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar
Invité
Invité

mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Empty
MessageSujet: mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)]   mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] EmptyLun 29 Déc - 23:14


Cameron ∞ Ali
A trop chercher les problèmes, ceux ci finissent par apparaître. Il y a des avantages à être une grosse boule de poils, néanmoins, j’oublie quelque fois qu’en plus d’être ours, j’ai une capacité à être humaine et à attraper tout un tas de virus que mon organisme gère assez bien. Sauf qu’en hiver, mon organisme d’ours est mis à mal, il a besoin de dormir et je dois être bien trop souvent en humain pour que les réactions immunitaires fonctionnent à plein régime. Résultat, j’étais malade et le pire dans l’histoire c’est qu’en plus d’avoir dû me blottir à l’infirmerie afin de rester au chaud et surtout ne pas avoir à subir des entraînements qui n’aurait servi qu’à me faire mordre la poussière, chose que je n’affectionnais pas particulièrement, je devais à présent subir les passages incessants des gens. Même avec l’oreiller sur la tête, il faisait trop de bruit. Si j’avais assez de force pour me transformer en ours, je sentais que je si je mettais la pagaille dans l’infirmerie de Kathleen, j’allais avoir de gros ennuis, du coup je me contentais de rester sagement dans mon lit tout en me faisant chier comme un rat mort. Alors puisque je ne pouvais bouger, mon esprit vagabondait.

Si je fermais les yeux suffisamment longtemps, je pouvais sentir le vent dans mes poils, les odeurs des pins et la marche tranquille les premières fois que je sortais du camp. J’avais à présent la même angoisse dès que je mettais une patte dehors, j’étais toujours aux aguets et le moindre reflet argenté faisait naître en moi une rage destructrice, une envie de me jeter sur tout ce qui pouvait mettre en péril mon existence. Il fallait que cette crainte cesse, je le savais et je multipliais les sorties, en solitaire pour ne pas revenir une fois de plus du sang sur les mains, les pattes, les griffes, qu’importe. Rien y faisait, j’avais beau être prudente, autant que peut l’être quelqu’un d’effrayé, ça ne passait pas. Il faudrait que j’entraîne ma thérapeute là-bas, elle m’empêcherait de me transformer mais ce n’est pas couché dans un lit que j’allais pouvoir lui demander de bouger.

J’écoutais par moment les voix de Kathleen et de Thomas, ils s’entendaient visiblement assez bien, je les tolérais donc tout d’eux dans mon périmètre sans pour autant vouloir de leur soin. Ce qu’il fallait c’était du repos et que les gens cessent de brailler pour un oui ou pour un non. A la bonne heure, ils étaient blessés par couteau ou par balle, j’avais envie de leur arracher un bras, ils râleraient enfin pour une bonne raison. Mais là encore, je devais me souvenir que j’essayai de prouver à Cameron et certainement à moi-même, que j’étais capable de ne pas faire de mal. C’était assez compliqué, un travail au quotidien quand elle n’était pas là pour réfréner mes ardeur. Son absence me coûtait, j’avais envie de passer un peu de temps avec elle, même pour l’écouter parler. J’avais récupéré dans ses affaires, enfin son espèce de planque que j’avais déniché et dont elle ne devait même pas se souvenir, son album de famille. Je l’avais ramené à l’infirmerie pour que personne ne me le pique et par moment je regardais les photos que j’avais déjà vu des milliards de fois lorsque j’étais chez elle. Même les lieux fonctionnaient encore dans ma mémoire. J’aurais peut-être dû lui montrer, encore faudrait-il qu’on se croise et je n’étais pas sûre qu’elle sache où j’étais, sinon nul doute qu’elle serait déjà là. A moins que la mémoire soit revenue, dans ce cas-là, elle saurait aussi que seul mon odorat aurait pu me mener à sa cachette et là je n’avais pas d’excuse de n’avoir rien montré. Doucement, je posai l’album par terre, seul mouvement qui ne me faisait pas tousser comme une andouille pendant vingt minutes. Je contemplai la photographie en silence, j’étais avec elle cette année-là, ce jour-là même. Si je n’étais pas sur cette photo, c’est tout simplement parce que j’avais tellement sautillé autour du grand père qu’il avait fini par me tendre l’appareil photo pour que je me détende un peu. Oh le cliché n’était donc pas parfait. J’avais pris la photo à contrejour, il n’empêche qu’elle l’avait gardée. Peut-être qu’elle ne savait même pas de qui était cette photo mais moi je me souvenais, je me souvenais de la concentration qu’il m’avait fallu pour ne pas râler alors qu’elle bougeait toutes les deux secondes, du fait qu’il ne fallait pas trébucher, du rire du grand père qui se demandait à haute voix comment il allait faire pour nous garder en vie. Ce qui d’ailleurs était une belle bêtise, nous étions presque très sage avec lui, bon ok, je ne dis pas que je n’avais pas essayé de grimper à l’arbre pendant qu’il me retenait par la capuche. Chose qu’il valait mieux ne plus faire à présent. Il n’empêche que nous nous n’étions pas blessés ce jour-là, il s’inquiétait donc pour rien.

Revenir dans le temps présent fut assez difficile. Ce ne fut que la porte qui s’ouvrit et se referma dans un laps de temps très court qui me ramena aux pensées. J’essayai de dresser la tête, en vain, toutes mes forces m’avaient déjà abandonné et seule cette odeur si agréable me fit savoir l’identité de la personne qui venait de pénétrer dans ce lieu. Pendant quelques instants, la crainte qu’elle soit malade, voire pire me fit froid dans le dos. Mon odorat était beaucoup plus limité lorsque j’étais en humaine, ce qui était toujours le cas avec Cameron, heureusement. Il n’empêche qu’il n’y avait pas la moindre odeur de sang et qu’elle se dirigeait petit à petit vers moi. Me décalant de quelques centimètres avec un effort qui me fit grelotter encore plus intensément que précédemment, je lui chuchotai.

« Tu viens passer un peu de temps avec moi ou tu veux parler à Kathleen ? »

Afin d’être utile dans ce cas précis, je cherchais à déterminer l’odeur de mon docteur préféré. La seule personne qui pouvait se tenir à côté d’un ours sans que celui-ci ne cherche à lui briser la nuque. Une douce sensation de chaleur se répandit dans ma poitrine, pas assez pour me soigner, mais agréable, Kathleen mon amie. Amie qui n’était pas là visiblement, aussitôt, la peur que Cameron se tire revint au grand galop dans ma poitrine. Je voulais rester avec elle rien qu’avec elle, même si je promettais sur mon honneur de ne pas l’embêter avec mes sentiments, je voulais juste qu’elle reste. Je cherchai son regard avant de proposer timidement.

« Elle n’est pas là, si tu veux tu peux l’attendre avec moi. J’ai des choses à te montrer. »

Ne pas montrer que j’étais malade. Par fierté et bêtise, j’en conviens. Je me redressai pour m’asseoir dans mon lit essayant de calmer ma tête qui me tournait, me concentrant sur Cameron voulant qu’elle vienne avec moi sans oser le lui dire. Je la regardai juste et lui tendis la photographie que je tenais entre mes doigts sans prononcer la moindre parole, juste pour voir ce qu’elle allait en penser, peut être manipulatrice un peu puisque j’étais certaine que sa curiosité la pousserait à rester prêt de moi.
code by Silver Lungs


Dernière édition par Alison H. Marwood le Ven 2 Jan - 11:57, édité 1 fois
avatar
Invité
Invité

mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Empty
MessageSujet: Re: mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)]   mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] EmptyMar 30 Déc - 15:29



mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Giphy

J’avais enfin fini par accepter de quitter l’infirmerie et de réintégrer mon lit habituel. Chose étrange de ne plus voir Kathleen tout le temps mais bon il fallait bien que je m’y fasse. Je devais retrouver mon ancienne vie et plus important l’ancienne moi. Pourquoi était-ce aussi important ? Parce que j’avais besoin de me retrouver premièrement mais aussi pour retrouver ma complicité avec Alison et tous les autres je ne pouvais plus rester à mi-chemin entre Cameron et l’amnésique, non il fallait que je sois complète. Peut-être retrouvais-je ainsi le côté Romain qu’ils semblaient tous éprouvés ici. Ce n’est pas le fait d’être une personne loyale qui me dérangeait mais celui de se battre tout le temps. Je comprenais pas vraiment les raisons qui opposaient tous ces différents camps et me sentais stupide de poser la question fatidique à savoir pourquoi se battre les un contre les autres, ridicule bonjour. Les partisans voulaient descendre les dieux et pourtant ils tuaient des frères et des sœurs exactement comme eux. Les Romains voulaient à tout prix défendre Rome même des Grecs. Et les Grecs faut avouer que j’ai pas trop cerné à quoi ils servaient exactement. Mais bon peut-être que ça finirait pas revenir avec temps.  Ce matin j’allais donc à mon premier entrainement avec une motivation certaine.

Oh parce que je trouvais amusant de se taper dessus avec des armes non juste parce que j’espérais voir une certaine personne. Mais en arrivant là-bas et bien c’était raté. Du coup, ma bonne humeur partie tout d’un coup surtout lorsqu’on m’informa que je ne pouvais pas me tirer comme je souhaitais le faire pour partir à sa recherche parce que une Alison qui manque l’entrainement ça me semblait étrange, trop étrange d’ailleurs pour qu’il n’y ait pas une raison. J’avais bien compris qu’elle n’était pas vraiment proche des gens mais au moins il me semblait qu’elle aimait leur foutre sur la tronche et bien sûr gagner à chaque fois.  J’avoue être très fière d’être son amie, ou plutôt qu’elle me laisse cette chance de le revenir. Alors bon, je passais deux heures à essayer de retrouver mes marques en maudissant mon ignorance de tout et pas du coup concentrée j’essayais tout de même de ne pas me faire tuer. Heureusement Jayha l’était pour moi, je l’avais vu sortir une seule fois et très récemment. Un abrutit avait dans l’idée de me foutre ko sûr que ma chère garde du corps n’avait pas aimé du tout l’idée de ce mec.

Au moins, ces andouilles avaient tous fini par comprendre que s’ils allaient trop loin, une panthère magnifique cela dit en passant viendrait prendre le goûter. J’étais gâtée entre Alison et elle, pas de doute. Mais aujourd’hui, elle se contentait de me donner des avertissements à sa façon, je pense que si elle pouvait me parler elle me dirait clairement que j’étais une idiote inconsciente et que j’allais finir par me faire tuer. Chose à quoi je répondrais que c’était son boulot de me défendre. Enfin dommage, elle ne parle pas. Bref après tout ce temps à râler et avoir les fesses dans le sable, j’étais enfin libérée. Je ne perdis pas une seule seconde pour partir à la recherche de mon ours préféré. Et finalement je tombais sur Thomas qui me déclarait qu’elle était pas très bien et à l’infirmerie. J’ai failli faire ne attaque d’ailleurs. Pour que Alison aille voir Kathleen ou Thomas ça devait être grave quand même.  Je tournais les talons et prenais le chemin que j’avais fini par connaître par cœur.

Au moins je n’allais pas mourir et perdre mon sang dans tout le camp car je ne retrouvais pas le chemin. Non ça c’est tout bon je gère parfaitement. Alors j’entrai dans l’infirmerie anxieuse cherchant d’abord des yeux Kathleen peut-être pourrait-elle me parler d’Ali mais pas de super guérisseuse en vue. Alors mon regard se tourna automatiquement vers les lits et quand mes prunelles la reconnurent j’avançai ver elle avec une certaine détermination due à mon inquiétude de ne pas la voir bouger et m’arrêtai au pieu de son lit. « Je te cherchais et on m’a dit que tu étais là. » Déclarais-je la fixant avec une pointe de froncement de sourcils sur mon visage. D’ailleurs personne ne m’avait précisé l’état exact de mon amie. Toute pâle et grelottante. Je n’aimais pas la voir comme ça dans cet état de faiblesse, ce n’était pas ma Alison habituelle. En la voyant ainsi j’aurai bien aimé avoir le don de Kathleen ou n’importe qui pour pouvoir l’aider à aller mieux. Je sentais Jayha réagir. C’était toujours le cas lorsque je me trouvais près de ma Romaine. Peut-être à cause de son don. Panthère et Ours. Pas sûr que ça s’entende ensemble. Mentalement, je lui exhortai de la fermer et de rester tranquille parce que je ne risquais rien avec Alison si ce n’est contracter son mal.

Ce qui n’était sûrement pas bien grave vu que je restais légèrement inutile pour le camp à moins que mon totem sache se transformer en humaine et combattre sur deux pattes et mette une perruque blonde. Je secouai la tête. « Je ne t’ai pas vu alors je m’inquiétais du coup me voilà. » Je m’approchais encore ressentant toujours ces petits picotements à mesure que nos corps se rapprochaient en l’occurrence le mien. Je m’asseyais à ses cotés, me faisant toute petite mais je voulais être près d’elle. « Comment te sens-tu ? » mes yeux se plongeaient dans les siens avec inquiétude. Je manquai de grogner en la voyant se redresser, nan mauvaise idée. « Alison, tu devrais rester allongée. » ne tardais-je pas à lui dire avec un petit air autoritaire. Mais mon attention fut bien vite captée par ce qu’elle voulait me montrer. La main quelque peu tremblante je pris la photographie, en essayant de ne pas tenir compte de la main gelée d’Alison. « Qu’est-ce que... » ma voix mourut alors que je contemplai la photo. Une preuve irréfutable qu’Alison était mon passé, mon présent et que je voulais qu’elle soit mon avenir.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Empty
MessageSujet: Re: mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)]   mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] EmptyVen 2 Jan - 11:58


Cameron ∞ Ali
Je plissais les yeux, comment ça on lui avait indiqué que j’étais là. Thomas dans toute sa splendeur, il ne pouvait pas la fermer. Est-ce que moi je l’ouvrais sur le fait qu’il était nul à chier comme père et que son gamin était toujours dans les pattes, non. Il pouvait donc se taire et éviter d’aller balancer à ma… à Cameron, que j’étais malade. En plus, il était pote avec Kathleen et il est interdit de tuer les amis de ses amis. C’est nul cette règle, bon en même temps, je ne tue pas non plus les infirmes, même si ce serait un progrès pour l’évolution de l’espèce. Ok, ça c’est mieux de le garder pour moi. Quoi que Kathleen aurait certainement dit où j’étais aussi donc est ce que j’en aurais voulu à Kathleen, ouai clairement, je ne sais pas pour eux mais lorsque j’étais affaibli, incapable de rester digne, j’aimais autant que Cameron ne me voit pas cet état, m’enfin on me demandera jamais mon avis sur le sujet et c’était trop tard. Puis, il faut bien reconnaître que les bondissements de mon cœur dans ma poitrine étaient bien trop importants pour que je mente sur ma joie de la savoir tout proche de moi. J’aurais voulu me lever pour lui montrer que j’étais en pleine forme mais ma tête bourdonnait déjà bien trop lorsque j’étais couchée pour que ça soit possible. Je lui fis donc un petit sourire moqueur en constatant qu’elle me regardait comme si j’étais en train de mourir, ce qui n’était pas le cas.

« Tu te débarrasseras pas encore de moi, arrête de me regarder comme si j’allais mourir. Je suis juste gelée. »

Je trouvais agréable qu’elle s’inquiète, enfin ça ne me comblait pas non plus de joie qu’elle veille sur moi. J’étais capable de me débrouiller toute seule mais bon, c’était touchant aussi et puis elle remarquait mon absence, c’était donc bon signe. Elle ne se souvenait pas de grand-chose, voire de rien du tout mais elle était capable de venir me voir. Il faut reconnaître que je trouvais ça adorable et que ça ne faisait que renforcer mes sentiments à son égard, ce qui était peut être une mauvaise chose. Je devrais peut être cessé de caresser cet espoir, j’avais vécu avec difficulté la présence de Riley au côté de Cameron, je crois que si ça recommençait, j’allais sombrer dans l’alcool définitivement. Ses propos me firent rouler des yeux.

« Cameron, je dois être la personne la plus dangereuse du camp, si on ne compte pas Reyna, elle fait flipper aussi Reyna, bref je dois être hyper dangereuse et tu t’inquiètes pour moi. C’est juste que l’hiver mon don fonctionne moins bien et que je n’ai pas été très prudente. »

C’était un euphémisme, je n’étais pas vraiment des plus prudente ces derniers temps. J’étais capable de me prendre une balle parce que j’agissais peut être un peu n’importe comment, puis je tombais malade. Je devrais faire plus attention à ma santé. Je gardai mon regard fixé sur sa personne lorsqu’elle s’asseyait sur le lit, résistant à l’envie de la plaquer sur le matelas pour l’embrasser. C’était assez compliqué et la fièvre ne devait pas vraiment arranger ce genre de chose. Sa question me fit grincer des dents, comment je me sentais, j’avais envie de l’embrasser donc forcément que ça n’allait pas bien. J’avais envie et je devais contrôler ça avec plus de difficulté que mon don, c’était compliqué pour le coup. Ne pouvant répondre cela, bien évidemment, je partis sur une note un peu différente.

« Je me fais chier, je t’avoue que je suis hyper contente que tu viennes me sortir de mes songes parce que ce n’est pas très vivant par ici, j’aime mieux me battre. Tu t’es battu ce matin ? Est-ce que tu t’en es sorti ? Ta peluche domestique est venue se montrer ou elle est toujours vexée de n’avoir rien pu faire et se planque dans ton tatouage ? »


Lui montrer la photographie fut accompagné d’un rappel à l’ordre de sa part, rappel qui me fit doucement rire. Un jour, elle comprendrait tout comme Kathleen que je n’écoutais jamais les recommandations et que j’agissais comme je l’entendais. Néanmoins, les mots de Cameron avaient la fâcheuse habitude de se graver dans mon esprit et comme je voulais qu’on s’entende bien, je me couchais sur le matelas en grognant des choses incompréhensibles sur les blondes autoritaire qui avaient toujours le dernier mot. Mon regard ne tarda pas à être captivé par le sien, sa main trembla au contact de la photo, à moins que ce soit la froideur de ma peau qui déclencha ce mécanisme. Très vite, l’espoir qu’elle sache qui avait pris la photo disparut. Je me contentai donc de soupirer, découragée, ne sachant plus quoi faire pour que ça revienne.

« Je savais que tu avais un album photo, j’ai donc cherché ton odeur partout dans le camp ces derniers jours pour le retrouver. Je suis désolée si ça ne se fait pas, je voulais juste t’aider à retrouver tes pensées. Cette photo, c’est moi qui l’aie prise. » Je gardais le silence quelques secondes, perturbée avant de compléter mes dires. « C’est le dernier jour que j’ai passé avec toi. La photo est extrêmement moche j’en conviens et je ne sais pas pourquoi tu l’as gardé, encore moins si tu savais que c’était moi qui tenait l’appareil photo à ce moment-là. Tu m’as tellement manqué Cameron. »

Je n’étais plus vraiment certaine de faire pleinement la différence entre l’amnésique que je côtoyais tous les jours. J’étais habituée à ce calme qui semblait l’habiter continuellement à présent, bon bien sûr, elle avait ses moments de frayeur intense. Mais en apparence, tout semblait aller à la perfection et nous étions à nouveau collés l’une à l’autre comme dans le passé. Alors, prétendre que je n’aimais que l’ancienne Cameron serait un mensonge, je caressais encore l’espoir qu’elle retrouve sa mémoire, pour elle, plus du tout pour moi en revanche. J’étais bien capable de rester avec l’amnésique.
Fermant les yeux, j’écoutais quelques secondes son souffle afin d’analyser précisément où elle était, je la prévins d’un mot de mes intentions « Attention » La seconde d’après, mon bras la plaqua contre le matelas trouvant stupide le fait qu’elle me veille assise. Je soupirai de contentement sans pour autant franchir la distance entre son corps et le mien. J’en étais capable, si je pouvais dormir contre Kathleen, dormir contre mon amie n’était pas du tout un problème. C’était plutôt le fait de rester immobile contre son corps, ne rien tenter du tout, qui m’emmerdait au plus haut point. Heureusement qu’elle était amnésique, parce que mes sentiments auraient dû être perçus depuis bien longtemps sinon.

code by Silver Lungs
avatar
Invité
Invité

mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Empty
MessageSujet: Re: mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)]   mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] EmptySam 10 Jan - 20:07



mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Giphy

Elle était si pale. Je m’inquiétais beaucoup surtout que je ne voyais ni Thomas, ni Kathleen mais j’avais suffisamment confiance en eux pour savoir qu’il n’aurait jamais laissé Alison dans un état grave. N’empêche que je m’inquiétais quand même pour mon ourson. J’avais plutôt eu l’habitude de la voir très en forme alors là, dans ce lit, le contraste paraissait plutôt violent mais je n’avais pas dans l’idée de l’abandonner et comptais bien rester avec elle jusqu’à qu’on me fiche dehors. Le timing n’était vraiment pas le bon, j’aurai pu rester quelques jours de plus à l’infirmerie et on aurait pu rester ensemble tout le temps. Tant pis. Je n’allais pas la quitter pour autant. A ses paroles, je ne pouvais m’empêcher de revenir y mettre mon grain de sel. « J’espère bien, je ne suis pas revenue ici pour perdre mon garde du corps. » Ah ça c’est sûr, Alison n’avait clairement pas le droit de me quitter, plus maintenant. Je n’accepterais pas ça. Je cherchais à faire des efforts de mon coté pour ne pas la décevoir pour mon manque de mémoire et souvenirs et tous ce qui me faisaient défauts. Mais pas question de la perdre en contrepartie.

Non, je voulais vivre avec elle maintenant. C’est vrai qu’à part elle, j’étais sensée retrouver mes anciens camarades mais ce n’était pas très simple. Disons que le premier contact restait plutôt dur à supporter. A part Kath, Ali et Spencer, que diraient les autres ? Je restais peu sûre qu’ils accepteraient facilement. D’ailleurs ma Romaine ne l’avait pas accepté si facilement que ça, pas comme un bon bout de viande que sa forme ours devait se faire plaisir à arracher à des personnes ou autres bêtes.  « Tu ne te vois pas comme je te vois Ali. Tu n’as vraiment pas bonne mine. » Mes sourcils se froncèrent alors que je cherchais son regard. Que voulait-elle dire par là ? Avait-elle fait exprès de tomber malade ? Non ça sûrement pas puisqu’elle avait l’air grognon, ce que je trouvais vraiment attendrissant. Mais je me devais de savoir surtout histoire de lui remonter les bretelles si elle avait fait la tête de linotte. « Qu’entends-tu par je n’ai pas été prudente ? » Je passai ma main dans mes cheveux épais, avant d’esquisser un petit à l’entente de potentiels exploits aux entrainements.

Oh si elle savait à quel point j’étais ridicule même apparemment je m’améliorais. J’augmentais mon record chaque jour avant de finir au tapis. C’est du progrès ça non ? « Je... ouais, je suis passée à l’entrainement. En fait je pensais te trouver là-bas, alors quelle n’a pas été ma surprise de devoir y rester et terminer le nez dans le sable à maintes reprises. Enfin, je retrouve quelques réflexes et les gens ont peur de Jayha ça aide. Ce serait bien que je m’affiche à tes côtés, ils auront encore plus peur comme ça. » Je lui offris mon plus beau sourire tentant très certainement de lui faire du charme pour qu’elle accepte ma proposition et m’évite ainsi de finir encore et toujours bourrée de bleus et bosses en tout genre. Puis, je réfléchissais à mes paroles et troublée ajoutais-je en vitesse ne souhaitant pas qu’elle pense que je la vois comme un gros monstre assoiffé de sang, parce que ce n’était pas le cas bien que j’avoue clairement avoir flippé à la mention de sa transformation en ours. Sérieux c’est un peu choquant d’apprendre que votre amie d’enfance se transforme en une grosse bébête qui vous domine en tout point. « Enfin, moi tu ne me fais pas peur. » il y avait une once de fierté dans ma voix, parce que je prenais parfaitement conscience qu’Alison n’agissait ainsi qu’avec moi.

Et vraiment ça me plaisait beaucoup. Désireuse de la taquiner un peu, je poursuivais sans la quitter des yeux. « Je te trouve mignonne en plus même si ton nez rouge casse un peu l’image mais ça te rend attachante tu sais. » J’affichai encore une fois un sourire absolument charmant pour éviter qu’elle me fiche hors du lit. « Ne grogne pas, j’ai parfaitement le droit de te trouver mignonne. » Oui je m’étais dépêche de lui exposer mes droits en la matière. Après tout c’est vrai quoi, liberté d’expression mes chers. Je ne pouvais néanmoins pas feindre que la photo ne me faisait rien. Mes yeux restèrent bloqués dessus, je refoulai quelques larmes pour éviter qu’Alison ne se rende compte de l’effet que la photo plus ses paroles me faisaient. J’aimerais tellement me souvenir.  « Je.. merci pour la photo. Ali, est-ce que tu pourrais me montrer l’album complet ? Peut-être que tu pourrais m’aider à me souvenir de qui et qui, ça reviendra plus facilement. » Après avoir un peu renifler, je relevai mes yeux vers elle, cherchant son regard, le plus beau paysage qu’il m’était donné de voir.

Un petit sourire sur les lèvres, je l’informai de mes progrès « Et puis tu sais, j’ai quelques flashs » ajoutai-je assez fière pour le coup, « Je crois que j’ai vu mon grand-père et une jolie femme. Mais il n’y pas que cela... » Je me mordais lèvre. « Il y a un autre visage. Tu vas me trouver très lâche mais je me réveille toujours en sursaut quand je le vois, je ne sais pas pourquoi... »  Timidement j’avançai vers elle pour me resserrer contre son corps, cherchant un quelconque réconfort même si je craignais qu’elle ne me prenne pour une pauvre gamin effrayée par un visage. Mes bras se posèrent autour d’elle, de telle façon que je pouvais poser ma tête sur sa poitrine, rassurée par sa respiration quelque peu difficile sans doute à cause de ses symptômes. Alors que je gardais dans ma main la photo, lui demandant à la suite  « Est-ce que je peux la garder ? » Je me serrai contre elle, savourant pleinement de pouvoir sentir son corps contre le mien. J’étais bien comme ça et ce ne serait que mentir de dire que ses bras ne m’avaient jamais tenté.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Empty
MessageSujet: Re: mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)]   mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] EmptyMar 13 Jan - 12:25


Cameron ∞ Ali
Sans elle ma vie me semblait beaucoup moins palpitante. Ses propos me faisaient sourire, perdre son garde du corps. Aucun risque, je ne la lâcherais pas, j’avais promis et j’essayai de toujours tenir mes promesses. Je gardais les yeux  clos sans vraiment être inquiète de mes réactions à son contact, bien qu’elle ne soit pas vraiment prudente en ma compagnie, je pouvais bien lui faire confiance et me faire confiance, surtout allongé dans un lit, même si mon cerveau délirait et me transformait, je doutais être capable de devenir dangereuse pour autrui. Je cherchais des signes de mon agressivité mentale sans rien trouver, être une loque ne me correspondait tellement pas. Aucun muscle ne voulait se bouger le cul, mon côté ours avait déserté, ça ne me paniquait pas. Il reviendrait en force dès que je serais en mesure de le contenir et de chasser, bouger, tuer. Oh, ça me manquait un peu quand même, j’avais l’impression de m’être perdue en chemin et je n’aimais pas du tout cela. Je poussai un léger grognement de frustration lorsqu’elle m’apprit une chose de malade, je ne me voyais pas, oh bah quel scoop, ce n’est pas pour autant que j’avais mauvaise mine. Quelle mauvaise foi tout de même cette fille, j’étais juste un tout petit peu fatiguée, il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat. Mes intentions furent de protester pour la forme, j’ouvrai donc les yeux pour râler avant de sentir l’inquiétude naître dans le sien et qu’elle pose la question qui lui tenait à cœur. Je lui lançai un petit regard moqueur avant de préciser.

« J’ai pas besoin d’une mère Cameron, arrête de t’inquiéter pour moi. J’ai juste vu de la neige et j’ai oublié de sortir couverte et comme mon don fonctionne moins, et bien bim malade. Tout ira bien, il faut juste un peu de repos et que j’attende que mon don fonctionne à nouveau, c’est long. »

Concentrée sur mon âme sœur, je l’écoutai raconter ses aventures avec une lueur d’amusement dans le regard et de fierté à l’idée qu’elle soit allez se faire démolir pour juste me voir. J’irais leur foutre les pétoches de leurs vies à tous ces imbéciles qui profitaient de mon absence pour lui mettre une jolie raclée. Elle n’avait pourtant aucune odeur de sang, ils y allaient donc doucement. Elle retrouvait ses réflexes, ouai bah vraiment très lentement pour ce que j’avais pu constater par moi-même. Mon dieu, une vrai débutante, c’était à tout le monde de faire attention afin d’éviter qu’elle ne se brise la nuque. Je grognai de frustration  lorsqu’elle évoqua Jayha et la peur qu’elle faisait naître chez les gens. Tu parles, c’était une peluche, j’avais le dessus sur sa panthère de merde là, qu’on ne me fasse pas croire un seul instant que les gens avaient peur d’elle, ce serait humiliant.  Je levai les yeux au ciel lorsqu’elle proposa l’idée la plus saugrenue du monde, m’afficher à ses côtés n’aidera certainement pas. Le problème des gens qui savent s’entourer c’est qu’ils deviennent des cibles dès qu’ils sont seuls et je préférais largement qu’elle fasse des progrès de son côté plutôt que d’instaurer un climat. Bon bien sûr, ça n’empêchait pas non plus que je déboulerai si quelqu’un s’attaquait à elle. J’eus un léger rire lorsque je me rendis compte qu’elle avait peur de me vexer, oh je préférais les propos aux réactions qu’elle pouvait avoir en ma présence. Sans chercher à comprendre d’où venait cette fierté qui transparaissait dans sa voix, je répondis à ses propos.

« Si tu n’as pas peur parce que tu crois que ta panthère est meilleure. Détrompe toi, c’est une grosse peluche et j’ai le dessus. Je crois que si je m’affichai avec toi, tu deviendrais la bête noire de la colonie ou alors ils viendraient tous te parler pour t’expliquer certaines choses sur moi. J’ai pas spécialement envie que d’un coup tu t’éloignes parce qu’ils ont parlé dans mon dos, tu comprends ? »

Je dressai la tête brutalement lorsque j’entendis la phrase suivante. Non mais elle pétait complètement un cable, sans avoir la possibilité de rétorquer ou de grogner comme j’en avais l’intention, je me contentai de la fusiller du regard. Mignonne, non mais je t’en foutrais des mignonnes, si elle m’appelait Winnie, je la dégageai du lit… Bon, pas vraiment parce que je ne voulais pas qu’elle s’en aille mais merde, pas mignonne. Je boudais pour ce mot qui n’allait pas, voir même pour le nez rouge, non mais quelle détestable personne, elle se moquait de moi et je ne répliquais même pas… Quelle honte. Pourtant, ma mini colère disparut en me rendant compte que je l’avais bouleversé et que j’étais bien incapable de rattraper ma bêtise. J’aurais voulu m’excuser de faire tout ça mais j’en fus bien incapable, me contentant de la regarder avec douceur essayant de lui insuffler du courage pour qu’elle puisse s’en tirer fasse à l’épreuve qu’elle devait subir, le combat qu’elle devait mener et qui devait être une véritable torture. L’album complet, bien entendu, je n’allais pas le garder, il ne m’appartenait pas. Seul les souvenirs m’appartenaient et j’aurais adoré les lui donner aussi, juste pour qu’elle puisse se voir à travers mon regard. Solennel, je lui fis part de mon soutien.

« Je ferais tout ce que je peux pour que ça revienne. »

Je respirai doucement son odeur avec un certain contentement l’écoutant parler, adorant tout d’elle-même le timbre de sa voix et les émotions qu’elle était bien incapable de cacher lorsqu’elle parlait. Ses progrès me faisaient plaisir autant qu’ils m’inquiétaient, je ne savais pas comment ça fonctionnait les souvenirs ni même si son esprit allait me bloquer en me songeant dangereuse. D’après Kathleen, le cerveau de mon amie d’enfance avait profité de l’accident pour se cacher des vérités. Est-ce que j’en faisais partie ? C’est sûr que ça devait faire bizarre d’avoir apprécié quelqu’un qui devient un peu brutale voir dangereux. J’avais tellement peur de ce que l’ancienne Cameron pensait de moi que ça me tétanisait petit à petit ces souvenirs, néanmoins, j’étais prête à ce sacrifice si ça pouvait la rendre heureuse. A l’évocation des personnes qu’elle voyait, je faillis donner la réponse tout de suite avant que mon regard ne s’assombrisse nettement, un visage qui la paniquait ? J’aurais bien aimé en savoir un peu plus mais mon esprit logique partit à la dérive lorsque le corps de la petite blonde vint chercher du réconfort contre moi, tout en me réchauffant. Je me retins de sourire comme une idiote bien que je devais avoir quand même l’air totalement débile et totalement amoureuse. Je restai allongée, la laissant prendre possession de ma personne et de mon lit, pas forcément dans cet ordre avant d’accepter d’un rapide hochement de tête qu’elle puisse garder cette photo. Je demandai timidement cependant.

« Est-ce qu’on pourra aller la faire dupliquer s’il te plait, pour que j’ai un souvenir de toi au cas où ? »

Je ne complétai pas mes dires à haute voix parce que tant qu’elle serait amnésique, elle ne pouvait comprendre l’idée de s’éloigner, en même temps elle fréquentait trop peu de personnes pour se détache de moi mais après ? Quand tous les gens lui parleraient, quand elle redeviendrait un bout en train et que mon impossibilité à rejoindre la masse serait un frein pour elle ? Je voulais au moins avoir quelque chose à se rattacher, pas uniquement des souvenirs. Je posai doucement mon nez contre ses cheveux blonds avant de revenir sur le sujet précédent, tout en mémorisant son odeur, ce moment, dans mon esprit.

« Il ne t’atteindra plus, je ne te quitterai plus jamais Cameron, tu ne crains plus rien, c’est fini. Les deux autres personnes sont ton grand père et ta tante à mon avis. J’adorais ton grand père, il confondait ma capuche avec une laisse par contre, il m’attrapait tout le temps pour que j’arrête de lui filer entre les pattes, sauf que dès qu’il faisait ça t’en profitait pour filer à ton tour et du coup j’essayai de te rejoindre, mais vas résister à un adulte quand t’es toute petite… hyper dur. Il me verrait maintenant… il ne voudrait même pas m’approcher. »



code by Silver Lungs
avatar
Invité
Invité

mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Empty
MessageSujet: Re: mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)]   mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] EmptySam 24 Jan - 20:35



mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Giphy

Sa présence me rassurait. Me donnait envie de sourire. De rire. Toutes ces choses qui m’auraient paru impossible lorsque j’étais revenue dans le camp Jupiter. Je ne comprenais plus rien à ce monde. Et à présent, plus le temps passait, plus je me sentais à ma place. Certes le fait d’avoir des amis ici m’y aidaient beaucoup. Sans eux, je ne me serai jamais sentie intégrée et a ma place. Mais maintenant je pouvais presque dire que c’était chez moi, à défaut d’en connaître un autre. Et par-dessus tout, mon ourson ne m’abandonnerait jamais. J’en avais la certitude. Il ne me restait plus qu’à être à la hauteur et dépasser tous mes problèmes pour redevenir les meilleures amies du monde bien dans le fond ce ne soit pas vraiment ce à quoi j’aspirai. Mais ce passage-là restait nébuleux pour moi. Il m’était impossible après ces quelques mois de dire que je n’aimais pas Alison, mais est-ce que je pouvais dire que je l’aimais ? En avais-je seulement le droit ? Je devais demander certaines choses à Kathleen car je ne pouvais décemment pas les demander à Alison. Elle risquait de mal le prendre moi je pouvais me tromper à tout instant. Non, elle serait bien trop impliquée. Je devais me faire à l’évidence que notre relation resterait tendue encore un moment, pas à cause de conflit depuis ma crise nos rencontres s’étaient toujours bien passées. Mais ... étant donné que lorsque ma mémoire faisait encore partie intégrante de moi-même nous n’étions plus amie, je craignais un peu de ce qui pourrait se passer. Je n’avais surtout pas l’envie de la voir s’éloigner pour une raison ou une autre.

L’idée de l’abandonner ne me plaisait pas du tout, encore moins que de voir quelqu’un prendre ma place à ses côtés. Surtout cette dernière m’irriterait au plus haut point et pourtant il est très clair que je n’ai aucun droit sur cette brune. Absolument aucun. Ce serait plutôt le cas inverse. Je me sentais coupable - en fait je prenais sur moi les actes de l’ancienne moi, avoir abandonner sa meilleure amie d’enfance... mais pourquoi ? Je n’étais pas sûre de me reconnaître là-dedans. Apparemment, j’en avais une autre mais quand même. Ne suis-je pas le genre de personne qui pourrait être capable d’avoir des tas et des tas d’amis sans jamais en abandonner aucun. Il faut croire que je suis bien incapable de m’acquitter de cet exploit. J’ai brisé notre relation. Je préfère m’envoyer les pierres plutôt que de tourner un regard accusateur sur Alison. elle n’y est sûrement pour rien même très certainement. Même si j’aurai aimé qu’elle empêche cet éloignement.

Cependant, ce qui est fait est fait et ça je suis bien placée pour le dire. Il faut juste apprendre à vivre avec et trouver le moyen d’arranger le passé pour que l’avenir soit meilleur. Heureusement que mon caractère m’empêche d’être une personne déprimée sinon pas certain que je tiendrai de pareils discours. Mais j’ai envie d’y croire. Je ne renoncerai pas à Alison, pas encore une fois alors elle pourra compter sur moi. Je ne veux plus la décevoir. J’aimerais lui prouver que je peux aussi être forte et un pilier comme elle l’est pour moi. Reste plus qu’à appliquer et recouvrer la mémoire pour tout que aille mieux, du moins je l’espère. Seulement, on ne peut pas vraiment faire autre chose pour l’instant. Et surtout ne pas oublier de parler à ma guérisseuse préférée. Ce point-là est très important Cam, ne le zappe pas. Message  transmis à cerveau. Espérons qu’il possède une mémoire plus performante.

Se concentrer sur Alison. J’aimais me blottir contre elle et sentir sa poitrine se soulever quand elle respirait ou parlait. Je me sentais vraiment à ma place. Et surtout, je rêvais d’avoir le don de la soigner. Ce qui n’était pas le cas, alors mes paroles et ma présence feraient effet. Autant y croire. Je préfère y croire d’ailleurs de ne pas passer pour la fille qui oublie tout et en plus, qui n’est pas capable d’aider ceux à qui elle tient. La fille parfaite en quelque sorte. Un petit rire secoua ma poitrine en l’entendant râler à maintes reprises. Je relevais la tête pour lui montrer mon plus beau sourire et je sais y faire, si si, je vous assure. « Je ne doute pas de tes capacités voyons Ali. » Me redressant sur les coudes, je touchais son nez de mon doigt avant de poursuivre pour la taquiner. « De toutes manières, tu es bien plus mignonne que ma peluche comme tu le dis si bien. » Avant d’éclater de rire en voyant sa tête. Je prenais conscience du fait que la taquiner tout en étant sincère ça peut vraiment être sympa comme occupation.

Et puis, comme je viens de le dire c’est sincère. Alison est une très jolie femme. Elle a l’air d’en douter en plus. Le truc c’est qu’après la conversation vira plus sérieuse. Et je fronçais mes fins sourcils. Je n’allais pas l’abandonner. Je n’en avais pas du tout l’envie. Franchement, je préférais largement arpenter le camp Jupiter en lui tenant la main et jeter des sourires à quiconque oserait regarder de travers notre duo. Non, Alison méritait mieux - beaucoup mieux ainsi que d’être reconnue par tous au sein du camp Romain. C’est une grande guerrière capable de botter le cul à tous ceux qui oseraient se mettre sur son chemin. Alors pas question de la traiter comme une bête de foire. Je ne le permettrais plus et Kathleen sera de notre côté, j’en suis sûre. Je ne veux pas la retrouver pleinement pour la perdre si facilement, sans me battre. Non la nouvelle Cameron ne se laissera plus jamais avoir, du moins elle tentera de faire mieux que la dernière fois - ce qui ne devrait pas être trop compliqué vu le résultat.

Alison pourra être fière - je ne rêve que de ça avec lui faire plaisir et la protéger à mon tour bien que pour tout ce qui est physique je crains de devoir compter sur elle. « Je m’en fiche de ce que pense les autres, Ali. Si j’ai envie d’être avec toi et te tenir la main dans tout le camp ce n’est pas quelques regards qui vont m’en empêcher. » Je lui offris un sourire que j’espérais réconfortant pour elle. Je n’aimais pas la savoir tendue à l’idée de mais qu’est-ce qu’on va en dire si on fait si ou ça. Non, je m’en fiche royalement. De plus, vu que je suis un peu la plus bleue de chez bleue du camp, je m’en contrefiche encore plus. Qu’ils ricanent qu’ils se moquent de moi, mais pas d’elle. « Ils seront juste jaloux de voir à quel point c’est bien d’être avec toi. » déclarais-je avant de reposer ma tête près de son cœur. J’aimais aussi entendre son doux battement contre ma joue, une douce mélodie qui m’apaisait. J’espérais que mon corps pourrait l’aider à se réchauffer un peu. Comment aimer la voir dans un état de faiblesse mais surtout ça crevait les yeux qu’elle n’est pas bien.

J’ai horreur de voir mes proches souffrir. Je reste à ses côtés. Mon coeur se remplissant doucement de toutes ces merveilleuses sensations que seule Alison peut me faire ressentir. « Je me fiche aussi de ce qu’ils peuvent dire. Je sais très bien qui tu es, Alison et tu me conviens parfaitement. » marmonnais-je doucement, « Ne t’inquiète pas. » Non, repose toi pour une fois et ne fais pas la forte tête. Enfin autant parler à un mur, parce que je ne pense pas que Ourson m’écouterait jusqu’au bout vu le blabla qu’elle venait de me faire sur le fait que je ne suis pas sa mère. Heureusement que non, je préfère largement être son amie. Mes inquiétudes s’amenuisèrent en l’entendant me dire qu’elle m’aiderait à retrouver tous les souvenirs qui me manquaient. Je ne risquerai plus rien tant qu’Alison voudrait bien de moi à ses côtés - l’évidence me frappait de plus en plus. Et cette évidence me plaisait tout particulièrement. Et pas seulement parce que je gagnais un garde du corps complètement imbattable - presque imbattable, enfin à mes yeux elle est imbattable bref. Non, je ne pouvais pas voir le fait que peut-être je l’utilisais ainsi. Ce ne serait jamais mon intention. J’avais juste envie de profiter de sa présence au maximum, parce que je me sentais bien et que je voulais la voir sourire tout le temps.

Je sais que là je rêve un peu, mais au moins que lui faire plaisir. Je ne supporterai pas qu’on parle dans son dos. Je l’aime comme ça. Je n’ai pas besoin qu’on vienne me mettre en garde contre une amie. Une amie qui veut bien m’aider. Je relevais la tête en entendant sa demande en faisant une moue. « Je ne vais plus partir Ali. Je te le jure. » Secouant la tête, je caressai sa joue sans pouvoir me retenir. « Ne dis pas de bêtises, je me souviens plus de lui mais je suis certaine qu’il ne pouvait que t’aimer et que ça ne changerait rien maintenant. Et puis, il serait content de voir que tu veilles toujours sur moi. Et puis, il verrait que tu me rends heureuse. » C’était une certitude pour moi, même si je ne me souvenais plus vraiment de tout, je sais qu’il souriait le soir ou lorsqu’il se retrouvait seul sur le banc qui donnait sur le ranch. Je l’observais plus jeune jusqu’à qu’il me dise que j’étais repérée et ensuite il me racontait une histoire. Clignant des yeux, je ne pus que souffler doucement rassurée par ces douces pensées qui rappelaient que rien n’était perdu et que tout allait revenir et se remettre en place, chaque jour... il me fallait juste encore un peu de patience. Avec un sourire enjoué, je me redressais pour m’asseoir sur elle sans trop me poser de questions, l’air excité comme une puce. « On pourra en refaire ! » avant de préciser, « Des photos, on pourra en faire plein ! Enfin quand tu n’auras plus ton joli petit nez rouge. Tu veux bien ? »  Je me penchai vers elle pour lui présenter une bouille qui - j’espérais- la ferait craquer et elle accepterait ma demande. Mes yeux pétillants dans les siens, mes cheveux épais et ondulés cachant une partie de ma tête, un sourire adorable aux lèvres - ouais on fait ce qu’on peut, ponctué d’un« S’il te plait, Ali. » Comment pouvait-il résister à ça franchement ? Bon, à supposer qu’elle ne soit pas anti bouille adorable d’une petite blonde, parce que là, ce serait pas gagné du tout.
lumos maxima
avatar
Invité
Invité

mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Empty
MessageSujet: Re: mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)]   mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] EmptyMer 28 Jan - 21:09


Cameron ∞ Ali
L’horloge qui avait décidé de régenter ma vie semblait enfin avoir trouvé le bon tempo, dans le bon sens. Sans être parfaitement en forme, j’avais conscience des progrès énorme de notre amitié, je ne pouvais que m’enorgueillir de sa présence à mes côtés même si j’avais conscience qu’elle prenait toute la place dans mon lit, dévastant au passage tout mon cœur. Je ne voulais pas le lui confier, j’aurais voulu être maîtresse de mes sentiments et refuser l’affaiblissement de mon être devant ce genre de sentiments mais je n’y pouvais rien. J’avais envie de me lancer dans cette entreprise, de trouver les mots pour qu’elle ressente la même chose. Je clignais doucement des yeux, je n’avais pas du tout la prestance de Riley et je n’avais pas envie qu’elle me rigole au nez ou même qu’elle me regarde avec pitié, ce qui ressemblait bien plus à du Cameron d’ailleurs. Je restais donc enfermé dans mes sentiments en refusant catégoriquement de l’embêter avec cela. Je ronronnais presque de plaisir lorsqu’elle murmura qu’elle avait confiance en mes capacités. Comment en douter d’ailleurs ?  Est-ce qu’elle disait ça gentiment ou je lui faisais un peu peur et qu’elle jugeait qu’il valait mieux être mon amie que mon ennemie. Si la logique de l’argument était imparable, la douleur qu’il provoquerait en moi serait catastrophique, je ne l’aimais pas parce qu’elle était toute petite et qu’elle avait besoin d’aide. Je l’aimais parce qu’en fait mon cœur l’avait décidé et que je n’étais pas assez forte pour y résister et ses mots étaient à double sens à chaque fois. Je lui adressais un regard intrigué lorsqu’elle se redressa quittant mon corps. La fraicheur s’empara aussitôt de moi et je dus me retenir de quémander qu’elle se recouche, je voulais ce contact, je ne demanderais jamais plus que ce qu’elle voudrait bien me montrer et m’accorder mais bordel, là j’avais froid. Elle me toucha le nez, ce qui me fit plisser les yeux, tout permis celle-là aussi. Il fallait qu’elles arrêtent avec Kathleen de vouloir me rendre ours en peluche, même si je ne disais rien, je n’aimais pas trop qu’on me touche le nez, est ce que je faisais la même chose moi ? Non, alors quoi, c’est drôle de toucher mon nez tout rouge. Je t’en foutrais des nez tout rouge moi. Sans rougir, je la regardais ébahie de ses propos et devant l’air qui pétillait dans son regard, je dus réfréner toutes mes ardeurs, aidé par ma faiblesse momentanée, ça ne pourrait pas continuer ainsi. Je devais lui expliquer mais j’avais trop peur, pas assez de courage pour assumer un rejet. Son rire m’en empêcha de toute façon, je ne dis mot me contentant de ses mots qui faisaient battre mon cœur intensément, je l’aimais chaque jour davantage.

Mes yeux se fermèrent pendant qu’elle partait dans ses pensées, je sentais la brume de la fatigue vouloir s’emparer de moi et je me serais certainement endormi si elle n’avait pas osé rentrer de plein fouet dans mon cœur avec ses propos. J’ouvrais les yeux pour la contempler avec adoration avant de me souvenir qu’elle mettait ses mots toujours très bizarrement et que ça n’avait jamais le sens auquel je pensais, je réfrénais donc un peu mes ardeurs avant de sourire sachant parfaitement qu’elle voulait être sympa et que je ne prenne pas peur et m’éloigne, je levais les yeux au ciel avant de préciser.

« Sauf que ce sont les autres qui vont t’intégrer à leur groupe et si tu te balades avec moi, ça ne marchera pas. Cependant, avant que tu ne me lances un de tes regards noirs magnifiques et que tu me contredises… je serais ravie de te donner la main en public. »

Ah bah bravo, profite d’elle. Je n’étais pas fière de moi, vraiment, j’aurais mieux fait de me taire mais c’est difficile de refuser ce qu’on propose. Si vous être accro à l’alcool et qu’on vous tend un verre, vous le prenez, si vous aimez lire et qu’on vous tend un livre, vous le lisez. Et bah elle me faisait une proposition, certes c’était malsain de ma part d’abuser de son innocence mais l’était-elle vraiment. Dans ce domaine, elle était bien plus avancée que moi. Déjà parce que j’étais amoureuse depuis trop longtemps pour avoir voulu m’approcher d’une autre, ensuite parce que les gens n’avaient certainement pas très envie d’être mon amie alors tenter plus, laissons tomber. Non aussi mal que cela fasse à ma personne, je comprenais Cameron pour le coup et même si mentalement je trouvais ça normal qu’elle ait ses expériences et elle en aurait d’autres puisqu’elle était parfaite, mon cœur en souffrait intensément. Je la regardai avec un fol espoir, je voulais y croire, croire que c’était bien d’être avec moi, vraiment être avec moi mais la nouvelle Cameron balançait toujours des phrases qu’il fallait décortiquer et seul le fait qu’elle se recouche sur moi m’empêcha de me prendre la tête. Elle réchauffait doucement ma personne et je ne voulais plus qu’elle se redresse, fâcheuse manie qu’elle avait lorsque mes propos lui déplaisaient. Autant éviter de l’embêter. Ses mots marquèrent mon âme et me firent sourire comme une imbécile. J’avais envie qu’elle se souvienne avoir dit cela quand elle aurait tous ses souvenirs, elle me connaissait, je m’étais ouverte à elle lui laissant entrevoir mon monde, je voulais sa présence, je réclamais sa présence, j’avais trop attendu pour accepter l’isolement derrière. Je frémissais de plaisir même si j’aurais dit de froid et je bloquais avec grande peine le je t’aime que j’aurais voulu lui dire.

Elle me poussait aussi dans cet amour même si elle n’était qu’innocence pour le coup, chacun de ses mots m’attachaient à elle. Je restais donc silencieuse essayant de calmer mes sentiments, de souffler dessus pour qu’ils disparaissent. A la place, je l’écoutais parler de son grand père, oui il m’avait apprécié mais parce qu’à l’époque j’étais gentille, pas parfaite et un peu bagarreuse sur les bords, je reconnais mais je n’étais pas la folle à enfermer et personne n’aurait jamais levé un fusil pour me tirer une balle. Ce constat amer me glaçait le sang, on m’avait attaqué, prise pour un animal sauvage et j’avais failli y passer. Je ne savais pas quel divinité me détestait mais elle semblait jouer avec ma vie sans arrêt et je n’aimais pas ça du tout. Je souriais malgré tout à mademoiselle innocence avant de lui rappeler quelques petits détails non négligeables.

« Tu te souviens que je suis un ours Cameron ? Il serait complètement horrifié à l’idée que sa petite fille fréquente un animal, parce que je crois que c’est ce que je suis. Je te rends heureuse comment ? Tu voudras m’accompagner pour le bal ? »

J’allais trop vite, je brûlais les étapes et j’en avais pleinement conscience mais je savais que ça lui plairait. Je savais aussi que si quelqu’un d’autre l’invitait, je risquais d’être dangereuse pour cette personne, oui Cameron avait le droit à sa vie privée mais je pouvais toujours proposer. Au pire, je ne me prendrais qu’un vent, je m’en remettrais et elle ne voulait pas partir, donc ça irait bien ? Je grognais de frustration, sans même chercher à planquer mes émotions, lorsqu’elle s’éloigna de mon petit corps. Ah mais merde, elle ne pouvait pas rester en place, elle voulait en refaire ? Du poney, j’ai une tronche à monter sur un poney ? La réponse à ma question fut encore pire. Des photos, oh non c’était moche comme idée, je voulus dire non mais voilà que je scellais mon destin en fermant les yeux et en acceptant devant sa bouille d’ange.

« Vas pour les photos. Cameron, arrête de bouger ! Couche toi bon sang. »

Sans attendre qu’elle le fasse, je la plaquais contre moi manquant de peu de mettre nos lèvres en contact, soulagée autant que déçue de frôler cela, je finis par m’assoupir contre elle, respirant son odeur avec un certain plaisir. Ouai, elle ne me quitterait jamais, elle l’avait dit et je lui faisais confiance. Même si ce serait platonique entre nous, j’arriverais à avoir quelques nuits blottit contre elle, quitte à prétendre être malade par la suite.


code by Silver Lungs
avatar
Invité
Invité

mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Empty
MessageSujet: Re: mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)]   mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] EmptyDim 8 Fév - 16:43



mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Giphy
L’enthousiasme de la jeune fille la poussait à faire des choses qu’elle n’aurait jamais osé dépassé, comme de se coller contre le corps d’une autre personne. Et pourtant, maintenant qu’elle agissait ainsi ça semblait si simple et si logique, si bon. Cameron était bien là et ne comptait pas se laisser délogé, sauf si un des doc lui disait qu’elle devait laisser tranquille Alison pour qu’elle se remettre. Là oui, de mauvaise grâce, très mauvaise grâce elle s’en irait doucement en trainant les pieds mais dans sa tête, c’était assez clair qu’elle allait rester à ses côtés pour l’aider à s’en remettre encore plus vite. Même si la blonde ne voulait pas la déranger ou lui causer plus de mal.

Alors elle pinça ses lèvres en scrutant le visage d’Alison pour être sûre que de son côté ça allait. Non parce qu’elle ne voulait absolument pas risquer de rendre plus mal encore l’une des personnes les plus importantes dans sa petite vie, ça il en était hors de question. Alison comptait bien trop pour être considérée comme une simple amie, non Cameron voulait prendre soin d’elle, du moins essayer d’égaler Kathleen par exemple pour que tout aille mieux pour son ourson. D’ailleurs, la petite blonde ne put s’empêcher de rire doucement en voyant les mimiques de la malade du jour, avant de le perdre pour tirer une moue en l’écoutant parler. Alison manquait de confiance en elle ou alors avait-il vraiment peur que le simple fait de trainer avec elle en ferait une paria. Seulement, elle ne comptait sur l’idée que Cameron se considérait déjà comme une paria étant donné ce qui s’était passée et n’avait pas la moindre envie de redevenir connue si c’était pour perdre son amie une nouvelle fois. Elle avait visiblement déjà fait l’erreur d’oublier Alison quelques années auparavant, ce ne serait plus le cas et puis, elle lui avait promis et plus que tout, n’avait qu’une envie - rester avec elle jusqu’à que la fille de Mars lui dise non mais dégage tu me colles trop. Phrase dont elle espérait ne jamais voir le bout du nez, à coup sûr ça lui ferait énormément de mal. Cameron n’avait pas envie de souffrir mais encore moins de voir souffrir Alison. Et pour l’instant, ses conclusions indiquaient clairement que son amie ne supportait pas bien le regard des autres.

La fille de Cérès n’aimait pas du tout cette idée-là. Pour elle, tout était plus simple, elle voyait Alison comme une grande guerrière qui devrait être adulée et pas le genre de personne qui doit faire peur aux autres. Ils ne devaient pas la craindre et la provoquer, c’était aussi simple que cela pour Cameron. Kathleen l’appréciait. Cameron l’aimait beaucoup. Ça devrait suffire à n’importe quel Romain et pourtant la jeune femme voyait bien que ce n’était pas le cas. Pourtant, ils ne feraient pas les malins sans une fille comme elle dans les rangs voilà ce qu’en pensait la blondinette, d’ailleurs elle n’en démordrait pas là-dessus. On ne se moque pas d’Alison et en aucun cas, on ne peut la traiter de monstre. Malgré qu’elle n’était pas d’accord avec les paroles d’Alison, un grand sourire éclaira son visage remplaçant ainsi la moue qui avait déjà commencé à prendre place sur ses traits. Rien que le fait d’imaginer qu’Alison l’accepte assez pour lui donner la main en public la plaçait sur un petit nuage sur lequel il serait très dur de la faire redescendre. Malgré que Alison soit malade, tout se passait, elle avait même la possibilité d’être aussi proche d’elle qu’elle l’aurait jamais pu l’imaginer. C’était un petit moment de paradis que les deux Romaines pouvaient partager et ce moment leur appartenait. Personne n’avait le droit de venir le troubler.

Son sourire en disait long sur son accord avec la dernière phrase de la fille de Mars mais elle tenait quand même à préciser ses pensées, « Tu me permets quand même de te contredire ? » Sans lui laisser le temps, à la place, elle lui fit un magnifique sourire pour poursuivre, « Je me fiche des autres Ali. S’ils ne sont pas assez intelligents pour comprendre ce qu’ils te doivent, c’est leur problème. Et c’est quand tu veux pour me tenir la main. » termina-t-elle avec un petit malicieux. Son visage rayonnait de joie. Alison n’aurait pas pu lui faire plus plaisir, en clair elle venait de lui dire qu’elle l’acceptait dans sa vie et à ses côtés et c’était là, tout ce que la fille de Cérès espérait depuis sa première nouvelle rencontre avec la jolie Romaine. Mais voilà qu’Alison essayait à nouveau de contrer mes envies et mes visions du futures et de tout ce qu’on pourrait accomplir toutes les deux. « On s’en fiche que tu sois un ours voyons Alison, et le fait que je t’aime fait aussi que je dois aimer la part de toi qui devient toute pelucheuse. » déclarait-elle avec assurance. Il était important vraiment important qu’elle comprenne que rien ni personne ne changerait le fait qu’elle voulait faire partie de sa vie et qu’elle éprouvait une tendre affection pour la brune, qu’elle soit un ours ou un dromadaire, ça ne changerait jamais rien à ses sentiments qui grandissaient de jour en jour en la côtoyant.

Puis, elle fit un blocage sur sa demande. « C’est vrai ? » demanda-t-elle avec un petit sourire n’y croyant pas vraiment, « Tu veux vraiment que je t’accompagne au bal ? ». C’était là son cadeau d’anniversaire à l’avance. Alison voulait passer toute une soirée en sa compagnie. Cameron n’allait pas chercher plus loin dans le fait qu’en principe, un homme et une femme potentiellement amoureux se rendaient à un bal. Non là, son amie lui proposait juste une soirée en sa compagnie du moins elle ne s’inquiétait pas du reste. Elle n’attendit pas pour donner sa réponse. « Oui bien sûr que je veux venir avec toi ! Il va falloir te trouver une belle robe. On ne va pas à un bal sans robe. » La jeune femme se souvenait bien de ça, dans son petit village, il y en avait de temps en temps et très souvent elle avait vu sa tante s’apprêter, sauf qu’à l’époque l’idée de se mettre en robe ne la tentait pas vraiment, mais là pour Alison, elle rêvait de se faire belle. Cameron se laissa faire par Alison, ayant à peine conscience d’être à moitié sur elle et ça ne la gênait pas le moins du monde. Elle souleva même ses coudes pour approcher ses lèvres de sa joue et y déposa un tendre baiser. « Merci pour tout. » lui murmura-t-elle, ses petits yeux plongés dans les siens, occupés à pétiller tant les nouvelles lui faisaient vraiment plaisir. Tout irait bien tant qu’elle resterait à ses côtés, voilà sa certitude et puis maintenant, elles avaient un bal à préparer !
lumos maxima
Contenu sponsorisé

mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Empty
MessageSujet: Re: mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)]   mon nez est gelé et mes oreilles sont gelées et mes orteils sont gelés[Cameron (profite petite)] Empty

Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Cameron - Mes RPs
» We will rise again - Cameron
» (F) Petite soeur
» Petite requête banale
» Je voudrais un bonhomme de Neige. [Ft. Cameron]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroes of Honor :: Corbeille du forum :: Les RPs Terminés-