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 Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]

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MessageSujet: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyDim 1 Fév - 23:48

Coincée ∞ Thomas
Quoi de mieux pour faire chier son monde que d’aller enquiquiner mademoiselle non seulement je n’ai aucune pratique en matière de sexe mais en plus je ne comprends pas les sous-entendus. Autrement dit Saphir, oui il y avait un petit peu de monde à l’infirmerie, rien de bien grave, ils avaient tous tellement l’habitude de venir pour le moindre bobo, à moins que ce soit pour éviter les entrainements. Ce à quoi j’avais envie de soupirer, quelle bande de feignasse, ils devraient prendre exemple sur Alex. A cette pensée, je fronçais les sourcils, ah merde voilà que ça recommençait, bizarre ce truc de penser à cette fille. Il fallait que je me la sorte de la tête et pour ça, il valait mieux éviter tous les endroits où elle était susceptible de se trouver afin de ne pas la voir. Dis comme ça, je pouvais passer pour un con et ce n’était pas l’envie qui manquait que d’aller la regarder s’entraîner, ne serais ce que pour mater dans mon coin mais j’avais convenu en désaccord total avec mon corps de la laisser tranquille.

J’avais donc dirigé vers la sortie un gars n’ayant pas la moindre fièvre ni même la moindre douleur si ce n’est le fait de s’inventer des douleurs, afin d’aller faire un petit tour, après avoir bien entendu prévenu Kathleen de ma disparition soudaine. L’effet Alex me rendait beaucoup moins concentré sur mes taches et en même temps qu’un agacement logique à ce constat, se mêlait un plaisir dont je ne voulais pas parler. J’évitai méticuleusement le champ de bataille afin de ne pas avoir cette drôle de sensation, il fallait à tout prix que je demande à Kathleen de me soigner pour au moins deux heures, les danses ça avait pas l’air d’être le truc d’Alex mais si je me pointais pour combattre, ce serait autre chose. Ravi de mon idée, je me promis d’en parler à Kathleen dès mon retour.

Ce ne fut pas véritablement un hasard que de tomber sur Saphir en train de faire semble-t-il un tour de magie à un public qui non content d’observer chacun de ses faits et gestes, essayaient sans grand espoir de trouver le truc. Il y avait de la magie dans l’air et pas celle dont les petits nouveaux parlaient, les tours de passe passe des humains ne valaient rien à côté de la fille de Trivia et pourtant si elle demeurait très bonne dans son domaine, c’était une quiche dans un domaine que je maitrisais tellement bien. Sans vouloir paraître prétentieux, les faits parlent souvent d’eux même et quand bien même ce ne fut pas mon ambition première, je devais reconnaître que je préférais passer pour le parfait connard qui oublie sa copine que celui à qui on fout une claque dans le dos en disant une banalité du genre ça va s’arranger, tous des ignares. Une fois le public de la demoiselle évaporé dans la nature, je m’installai face à sa petite chaise de bois avec le sourire le plus salopard au monde avant de demander dans le seul but de la faire chier.

« Alors, toujours dans tes mignons petits tours de magie plutôt que d’en apprendre plus sur ta libido ? »

Un jour je changerais, j’essaierais d’avoir des conversations intelligentes avec elle. Cependant, ce ne serait certainement pas ce jour-là. A la place, je lui attrapais les mains pour en retirer les cartes qu’elle mélangeait, ne me dîtes pas qu’elle était troublée, n’importe quoi… pauvre petite.


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyLun 2 Fév - 15:03

Anti-amour et alors ?
φ Il dormait seul pour être uniquement compris par ses rêves.
L’exploit du jour avait été que le matin, je m’étais pointée comme une fleur à l’entraînement et que j’avais même surpris l’un de mes supérieurs. Certes, d’habitude, c’était eux qui venaient me chercher dans mon lit pour me forcer à manger le sable du champ de Mars. Croyez-le ou non, j’avais réussi à battre un légionnaire. Comment ? Tout simplement par la ruse et l’agilité. Etant donné que je n’avais pas spécialement de force, pour surprendre mon adversaire, je devais utiliser une autre tactique et celle de faire des pirouettes dans tous les sens fonctionnait étrangement sur les grosses brutes du camp. Ainsi, ma matinée avait été réussie et je m’en sortais avec quelques contusions mais rien de grave. Je n’étais une habituée de l’infirmerie car j’avais réellement peur des piqûres et ce genre de bobo, j’étais complètement capable de me soigner moi-même. J’étais une débrouillarde et tant que je ne tombais pas dans les pommes, je ne finirais pas dans ce lieu austère. Même si je pourrais croiser Thomas, ma phobie était plus forte et il avait des sujets de conversation qui me déplaisaient fortement. J’avais beau être une fille particulière faisant tout et n’importe quoi, je ne ressemblais pas à mes semblables par rapport à leur envie soudaine d’être avec des garçons. Réellement, je ne m’y intéressais guère et c’était mieux ainsi. Je me méfiais énormément de l’amour et de tout ce qui pouvait s’y approcher. Je n’avais pas envie d’être détournée de mes objectifs et le seul moyen était d’éviter tout contact ou pensée irrationnelle.  Ce n’était pas une tâche difficile et la raison était que je n’avais pas goûté au fruit pour en vouloir davantage. Certes, je le contemplais mais je laissais une distance raisonnable entre ce petit nectar et ma propre main.

Profitant de la pause de midi pour me donner en spectacle, j’invitai des légionnaires à savourer un tour de magie. C’était une habitude que j’avais prise avec le temps et je voyais souvent les mêmes personnes assistées à mes petites prestations. Cela n’intéressait pas tout le monde et je le concevais parfaitement. Néanmoins, ça ne changeait pas au plaisir que je prenais à duper les gens. Pour ce midi, j’avais prévu un simple tour de cartes car j’étais un peu fatiguée de ma séance de combat de toute à l’heure et je n’avais pas envie de finir avec une main coupée par accident. Sans main, plus de magie et je pourrais abandonner mon rêve de toujours. Ainsi, je fis disparaître la carte et étrangement, cette carte se retrouva dans la main d’un des légionnaires. Les applaudissements fusèrent et je fis une légère révérence avant de ranger ma petite table de magie.

Seulement, je fus surprise de voir Thomas assis dans le public. Qu’est-ce qui faisait là ? Pourtant, ne devrait-il pas être à l’infirmerie ? Surtout après l’entraînement matinal, il devait forcément avoir plein de blessés. Je remarquai sur son visage un sourire qui ne m’était pas inconnue et je voulus tout d’un coup partir en courant. En soi, j’avais toutes mes chances, il n’arriverait pas à me rattraper. Sa réplique me mit d’un coup très mal à l’aise et mes joues s’enflammèrent d’elle-même. Mes mains mélangèrent les cartes signe de mon anxiété. Mais je ne m’attendais pas à ce que Thomas me débarrasse de mon jeu et me touche. Je retirai soigneusement mes mains et je répondis d’une voix désarticulée. « De quoi tu parles encore ? Et que devrais-je apprendre ? » Ma rougeur ne disparaissait guère. Je me demandais pourquoi je restais devant lui au lieu de fuir ?


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyMer 4 Fév - 10:31

Coincée ∞ Thomas
Un sourcil dressé, je me mordillai la lèvre franchement amusé par ses réactions. Il aurait pu y avoir marqué sur son front « sauvez-moi » que cela ne m’aurait même pas étonné. C’était même à se demander comment faisait elle pour avoir l’air aussi gêné, non même pas l’air, elle l’était complètement et la teinte de ses joues le prouvaient admirablement bien. Je tenais son paquet de carte entre mes mains, un instant rien ne me fit bouger avant qu’elle ne pose ses questions qui n’avaient rien de bien méchant, sans être une parfaite adoratrice de tout ce qui fait d’un homme, un homme. Elle n’en demeurait pas moins logique pour faire ses raisonnements même si j’étais pratiquement sûr que seule ma personne lui permettait de deviner de quoi je parlais. Me penchant en avant, dans le seul but de répondre à sa question, n’étant pas non plus du genre à profiter des pauvres petites filles innoc… ah si en fait si, j’ai rien dit alors. Je soufflais à son oreille, me retenant vraiment de rire devant sa gêne palpable.

« Arrête de te tendre Saphir »

Je repris ma position initiale pour le seul plaisir de voir ses joues colorés sans savoir comment on pouvait rougir aussi vite. Je n’avais pas eu cette impression face à Alex, bon peut-être parce que j’étais légèrement occupé à regarder plus bas que son visage, aie cette constatation n’avait rien de bien plaisant, quand à Melo, le temps effaçaient certaines choses et j’avais peut être oublié ce détail même si à mon sens, Saphir restait la personne la plus catastrophique au monde.

Dans un seul mouvement, je m’asseyais sur le sol, n’ayant guère l’envie de provoquer des douleurs insupportables à ma jambe. Une fois bien plus bas qu’elle, ce qui n’avait rien de bien agréable, je mélangeais le paquet de carte, un sourire provocateur au visage avant de laisser mon regard chercher le sien et d’annoncer d’une voix parfaitement audible, provocatrice et légèrement promesse de gros problèmes pour sa personne, par problème, j’entends qu’à force d’avoir les joues qui chauffent, j’allais vraiment me foutre de sa tronche, mais qu’est ce que j’y pouvais si elle était aussi au courant de ce qui se passe dans un lit que mon fils. Dire que je croyais ça impossible.

« Faisons un jeu, jeune et innocente Saphir. Vu que tu es bonne aux cartes, autant en profiter et t’apprendre certaines choses tout en étant dans un domaine que tu connais. » Je me coupais pour la regarder et essayant au mieux d’anticiper ses réactions, je l’empêchais aussitôt de l’ouvrir pour protester. « Et avant de t’entendre râler, ça va, ça te servira pour plus tard, tu verras quand tu auras couché avec ton premier mec, tu me remercieras. »

Je fis la moue, cherchant dans mes souvenirs comment on jouait à ce jeu. Ça remontait à tellement de temps que je n’avais pas utilisé des cartes et certainement que je n’irais pas aussi loin qu’avec Melo, ne pouvant pas non plus me résoudre à changer Saphir à ce point, je l’aidais juste. Au souvenir qui embrasa mon esprit, je su directement qu’il valait mieux bouger d’ici, sinon j’allais avoir une écrevisse avec moi pendant toute la durée de l’initiation. Je me levais avec un grognement de mécontentement et la poussai légèrement en arrière, une main sur son ventre, vers un endroit plus tranquille tout en parlant.

« Faisons un poker ma jeune amie. Tu ne peux pas te défiler pour une partie de carte quand même ? Je viens exprès dans un domaine que tu maitrises. »

ps: Non mais c'est une torture les 600 mots XD, tu te rends pas compte de l'épreuve que tu me fais subir Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] 214995889
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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyMer 4 Fév - 23:08

Anti-amour et alors ?
φ Il dormait seul pour être uniquement compris par ses rêves.
Mes yeux demeuraient fixer sur son visage me demandant bien ce qu’il me voulait réellement. J’avais beau l’apprécier, je me méfiais de ses attentions surtout depuis qu’il était au courant de ma virginité. Il n’y avait que lui pour se préoccuper de ce genre de chose et ça avait le chic de me rendre mal à l’aise. Je devenais l’ombre de moi-même et je perdais toute crédibilité ou confiance en soi. Il savait toucher à ma corde sensible et me mettre face à un mur. Ce mur fut derrière moi quand je le fis se pencher et sentir son souffle contre mon oreille. J’entendais mon pouls battre à mes tempes et j’avais l’impression de manquer d’air. Sa phrase n’avait aucun sens à mes yeux étant donné que je demeurais dans une eau profonde sans savoir nager. Pouvais-je le considérer comme une bouée de sauvetage ? Je ravalais avec difficulté ma salive alors qu’il reprenait sa place initiale. Allant même à s’assoir par terre même si j’étais au courant pour sa jambe et que ça devait lui faire mal de s’appuyer dessus. Enfin, le pire restait à venir et sa proposition me surprit de sa part. Pourtant, j’eus envie de protester mais ses derniers mots m’ancrèrent dans le sol. Etait-il sérieux ? Il balançait ce genre de terme comme si on parlait de la pluie et du beau temps. Je trouvais cela tellement gênant puis qu’est-ce que ça pouvait lui faire. Dans tous les cas, mes joues réagissaient à chacune de ses paroles s’intensifiant comme jamais quand le sujet paraissait plus qu’évocateur.

Ma petite voix se fit entendre comme murmure. « Je ne comprends pas Thomas… » Mon regard bleuté affrontait le sien mais il semblait déterminer avec son jeu. Je n’eus pas le temps même la force de réagir à ses mouvements. Il se leva tant bien que mal alors qu’une main se plaçait sur mon ventre et qu’il me poussait légèrement vers un lieu plus tranquille. Mes yeux allaient de sa main jusqu’à son visage n’étant aucunement habitué à ce genre de geste. Je n’étais pas très tactile me limitant au strict minimum. Au mot Poker, une légère lueur dansait dans mon regard. Devais-je me méfier de ce qu’il me proposait ? Qu’avait-il réellement en tête ? Certes, j’étais toujours partante pour une partie mais jouons-nous au même Poker ? Je me mordillai légèrement ma lèvre inférieure tout en réfléchissant à sa proposition qui ne me donnait pas forcément le choix.  

Or, mon esprit se laissa influencer par la mélodie du divertissement et je pris un ton plus sérieux. « Très bien, jouons ! » Ma rougeur s’estompa un instant vu qu’il n’avait pas fait d’allusion enfin je n’en avais pas remarqué. Mes épaules me semblèrent moins lourdes et j’arrivais à soutenir son regard sans virer au rouge. Néanmoins, je m’interrogeai sérieusement sur ce qu’il attendait de moi. Mes lèvres se pincèrent et mes yeux se mirent à regarder mes pieds. « Quelles sont tes règles ? Quel est l’enjeu ? » En soi, j’espérais comme une idiote que ça serait une partie comme une autre. Après tout, que pouvait-il espérer avec ce jeu ? Il entrait dans un domaine que je maîtrisais et le Poker n’était pas un jeu bien difficile même s'il fallait duper son adversaire. Je ne devais pas oublier qu’il avait les moyens de rendre mon jeu inefficace et un simple mot de sa part pourrait me rendre dans l’incapacité de jouer correctement.  


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyJeu 5 Fév - 17:20

Coincée ∞ Thomas
Est-ce que j’étais sûr de mon coup, complètement, quoi qu’il se passe, que je gagne ou que je perde, elle apprendrait forcément quelque chose et c’était ce qui m’amusait le plus. La faire reculer fut la chose la plus facile que je n’aie jamais effectué, elle se laissait faire, son cerveau marchait à plein régime et sa question resta sans réponse. J’étais un peu occupé à la faire reculer sans la faire tomber. Concentré sur elle comme jamais, je remarquais immédiatement que j’étais tombé juste et qu’elle serait prête à presque n’importe quoi pour rester maître des cartes. Je retins un sourire satisfait d’avoir déjà gagné. J’aurais peut-être dû ressentir un peu de gêne mais ça ne fonctionne jamais comme on le souhaite.

A l’instant où elle avait accepté de jouer, j’avais cessé de la pousser pour lui attraper par la main et l’entraîner bien plus rapidement dans un coin plus tranquille avant de m’asseoir en tailleurs dans un coin où jamais personne ne passait, heureusement. J’attrapais un bâton et le cassait en petit bout, essayant de les rendre les plus égaux possible. Si j’étais concentré sur ma tâche, je n’en demeurais pas moins attentif à ses propos, je montrais le sol du doigt pour lui intimer l’ordre de s’asseoir, nul besoin de parler. Surtout que ma voix fut utilisée pour lui expliquer mes règles.

« On a 5 bouts de bois chacun au départ. Une fois que l’un ou l’autre n’en a plus, il enlève un vêtement afin de rentrer à nouveau dans le jeu. Oh et ne rougis pas Saphir, c’est trop tard, tu as déjà dit que tu étais partante. L’enjeu, tu choisis si tu le souhaites. »


Je redressais la tête un instant et posai les cinq bâtons devant ma camarade avant de lui offrir un sourire moqueur et de distribuer deux cartes chacun. Sincèrement, j’étais certainement nul au poker, surtout face à  Saphir qui devait encore maîtriser ce talent à la perfection. Dès qu’il était question de cartes, Saphir était incollable et ça aurait pu être chiant si je n’étais pas persuadé qu’il suffisait d’un rien pour la déconcentré. Elle avait toujours était incroyablement chaste. Il était même évident qu’elle n’avait pensé qu’au jeu avant d’accepter. C’est dingue depuis le temps qu’on se connaissait et que je lui avais fait des propositions plus indécentes à chaque fois, dans le seul but de la voir rougir. Il fallait quand même que je sois franc, ce n’était plus du tout une question de la mettre dans mon lit. Disons que ce serait un peu abuser de sa personne. Je trouvais mon écrevisse préférée très mignonne mais de là en faire mon amante, peut être pas même si j’allais bien finir par réussir à la faire coucher. Un peu de persévérance, j’étais sur la bonne pente. Je toussotais avant de demander un peu provocateur.

« Bon alors, tu as fini de rougir et tu joues ou tu t’attends à une entourloupe de ma part ? Mise bon sang ! »


Je n’étais pas plus bavard avec elle qu’avec une autre, Alex excepté mais c’était uniquement parce qu’Alex était chiante, jolie cul, conversation intéressante, poitrine magnifique mais bordel niveau contradiction, cette fille était tout simplement dur à cuire. Elle me manquait un petit peu et ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps qu’une personne me manque. C’est donc étonné par l’étrangeté de mes pensées que je posais la grosse blinde pour forcer petite écrevisse à jouer.

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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyVen 6 Fév - 10:27

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Encore une fois, son contact me procura un malaise énorme et je dus m’intimer de respirer pour ne pas perdre connaissance. Franchement, il devait savoir avec le temps que le moindre geste surtout provenant d’un garçon me mettait plus bas que terre. Certes, j’avais relâché cette tension avec certains garçons comme Théo ou encore Spencer. Mais Thomas, ça avait toujours été différent car malgré les années, je ne connaissais pas encore très bien ses attentions et je restais toujours sur mes gardes. Main dans la main, nous nous éloignions des autres légionnaires et je fus transportée dans un coin dont je n’avais même pas la connaissance. Je regardais un instant autour de moi et je sus que cette intimité n’était pas due au hasard. En soi, nous devions simplement jouer au Poker alors pourquoi se réfugiait ici ? C’était louche. Alors qu’il prenait ses aises, il m’intima de m’asseoir à mon tour et je m’exécutai malgré ma petite voix me soufflant que j’étais dorénavant prise au piège. La fuite n’était plus permise. Je fus attentive à l’énoncé des règles jusqu’au moment où le terme enlever ses vêtements fut prononcé. Ne pas rougir mais il se foutait royalement de moi ou quoi. Je venais de me faire avoir et la rougeur de mes joues avait la même luminescence qu’un phare.

Bon sang, j’allais finir en petite culotte et Thomas certainement aussi. J’avais déjà vu des hommes torses nus mais jamais plus loin. Enfin, je savais ce qu’il avait entre les jambes par le biais du dictionnaire mais je ne m’en étais pas préoccupée plus que ça. Puis son sourire moqueur confirmait mes pires contraintes. Comment allais-je finir ? Pour sûr, j’allais être traumatisée à vie. Mon regard se posa sur ces précieux bâtons car je devais coûte que coûte les conserver. Ô par Jupiter, c’était aussi une très mauvaise idée car si je gardais ces foutus bâtons, Thomas perdrait ses vêtements et je le verrais… Je mis une main devant ma bouche comme pour m’intimer de me calmer et mon esprit me faisait voir l’envers du décor en visualisant un Thomas sans rien sur lui. Mes yeux voulurent sortir de mes orbites et mes joues s’embrasèrent davantage. Sa réplique me stoppa nette dans ma crise et je le toisai d’un air limite mauvais. « C’est une entourloupe ! Que je gagne ou que je perde, le résultat sera le même pour toi ! J’espère que tu n’as pas prévu de te reposer dans les jours à venir… » Un sourire malicieux se dessinait sur mes lèvres en imaginant toutes les bêtises que je pouvais faire pour rendre la vie de mon pauvre ami, un vrai enfer. Mon jeu bien à terre, je relevais à peine les cartes tout en prenant le temps d’examiner mes cartes. Je les remis face à terre et dans ma tête, je me mis à faire des pronostics. J’avais un bon jeu seulement l’image de Thomas me troublait énormément au point que je n’arrivais pas à retrouver mon calme.

Voyant qu’il m’était sa grosse blinde, je voulus miser gros en plaçant trois bâtons. C’était suicidaire mais ceci pouvait déstabiliser mon adversaire. Je mordillai la lèvre alors que les trois premières cartes se retournaient. Les cartes n’allaient nullement avec ma paire de valets mais j’arrivais encore à être assurant et à lancer d’une voix joueuse. « Tapis ! » J’espérais bêtement que la suite des cartes serait de mon côté. A la cinquième carte, je fus sur le cul et je retournai mes cartes en énonçant. « Paire de valet ! » Je soutenais son regard tout en pensant déjà au vêtement que j’allais enlever.  


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyVen 6 Fév - 12:37

Coincée ∞ Thomas
EJe jouais avec mes bâtons de bois restant tout en la regardant avec un petit sourire en la voyant passer par toutes les nuances de rouges. Et dire que je n’avais même pas commencer les propositions indécentes, cette fille était catastrophique. Je sentis son regard amoureux sur ma personne lorsqu’elle commença à parler d’entourloupe, la mauvaise foi bordel, comme si j’étais du genre à arnaquer les pauvres tites demoiselles en détresse, je lui fis le sourire innocence maximale et me mordilla la lèvre afin de ne pas exploser de rire suite à sa proposition qui pouvait paraître indécente, surtout dans ce contexte. Je répondis sans cacher mon amusement à l’idée de la coincer dans ses retranchements.

« Entourloupe? Je ne t’ai pas forcé, tu as accepté de ton plein gré. Quant à ta proposition indécente sur le fait qu’on puisse passer les prochains jours à faire autre chose que dormir, tu te dévergondes dis donc, si j’avais su qu’il suffirait d’un jeu de carte pour que tu te décoinces, je l’aurais fait avant. »

Cependant, elle n’avait pas tort, ma seule crainte résidait dans le fait d’expliquer à Kathleen pourquoi et comment j’avais choppé la crève, parce que vu la façon dont je jouais aux cartes, mes vêtements n’allaient pas rester longtemps sur mon dos. Premier tour, je n’avais même pas lancé un regard à mes cartes, beaucoup plus intéressé par l’expression de Saphir, je devais reconnaître qu’elle était assez joueuse pour ne pas tout balancer d’un coup et de partir, elle relança sans même qu’on ait les trois cartes sur le terrain, je levais les yeux au ciel avant de pousser mon bâton dans sa direction. Il fallait vraiment être con pour jouer au poker en plein hiver, dehors et surtout avec une variante où les vêtements allaient se retrouver dans le froid, est ce que je devrais les plier, non j’étais pas chez moi, je m’en foutais. Je distribuais les trois premières cartes, à peine la troisième effleura le sol que Saphir trouvait le moyen de faire tapis. Non sérieusement, ça aurait été Melo, j’aurais cherché à deviner ce qu’elle avait pour la contrer ou ne pas avoir à me déshabiller trop vite mais il s’agissait de Saphir qui de toute façon allait tellement être bloqué par mon absence d’habit que j’allais rafler tout par la suite et puis j’avais deux cinq, c’est bien deux cinq, elle bluffait peut être. Je la suivis donc sans trop d’hésitation, ravi de pouvoir lui lancer une légère pique.

« Pressée de voir l’un de nous enlever nos vêtements ? »


Bon, jusqu’à preuve du contraire, le valet bat encore les cinq, ce qui est profondément injuste, j’en conviens. Je réfléchissais longuement à que enlever, si je commençais par le pantalon, certes j’allais me les cailler mais en même temps, je la déstabiliserais aussi et personne ne joue comme ça habituellement. Je me levais donc après avoir déposé mes cartes (un cinq et un sept dans mes souvenirs) et lentement sentant quand même la très mauvaise idée, j’aurais dû proposer ça en plein été, j’enlevais mon pantalon. Je restais quand même debout quelques secondes histoire de la provoquer au maximum puis je me rassis et découpai quatre petits bâtons avant de couper les cartes et de les pousser dans sa direction amusé.

« Moi je ne vois pas d’entourloupe, tu vois tu gagnes, tu devrais être contente. »


D’accord, c’était méchant mais qu’à cela ne tienne, l’idée même de jouer était méchante, j’étais juste frustré qu’on soit en plein hiver et qu’on ait cinquante couches de vêtements à enlever, ça allait durer trois plombes.


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyVen 13 Fév - 11:49

Anti-amour et alors ?
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J’avais accepté mais il avait su me dompter en prononçant le mot jeu de cartes. J’étais joueuse et refuser n’était pas quelque chose de concevable. Sauf qu’ici, il m’avait piégé avec un enjeu dont je n’aurais pu imaginer. Il avait touché à ma corde sensible et elle n’émettait pas une symphonie agréable. Seulement, je fus interloquée par sa mascarade. Comment pouvait-il dériver autant alors que je l’avais simplement menacé ? Je ne comprenais pas et que signifiait réellement autre chose que dormir. Enfin, la suite de sa réplique énonçait le sens et j’en fus davantage gênée. D’une petite voix désarticulée, je répliquai naïvement. « Je crois que… Que tu m’as mal comprise ! » Etait-il nécessaire de préciser ce mal entendu ? Je n’en étais pas certaine et j’avais l’impression de me faufiler dans la gueule du loup.

Le jeu se poursuivit et je fus surprise de gagner la manche. Ma victoire fut bientôt salie par ce que Thomas avait prévu de faire. Je n’étais aucunement pressée de me débarrasser de mes vêtement ou qu’ils se débarrassent de ses vêtements. Je n’avais pas la prétention de vouloir l’apercevoir nu et je n’en portais aucun intérêt. Ainsi, il se leva et il l’enleva son pantalon. Sans que je ne puisse me contrôler, mes yeux fixèrent son bas de corps et je fus totalement confuse. Une chaleur étrange envahissait mon corps alors que je me sentais déstabiliser. Thomas était un bel homme et je pouvais le constater désormais. Quand il reprit place de nouveau, j’émis un long soupir tout en lui lançant un regard noir suit à sa phrase. Devais-je être contente ? Peut-être que si j’étais une fille normale, j’aurais dû me satisfaire d’entrevoir mon cher camarade en sous-vêtement. « Je ne sortirai pas victorieuse de cette partie, n’est-ce pas ? » Voici ma seule parole sensée et j’avais l’impression que ça serait la dernière de cette longue journée. Mes pensées se déréglaient et j’avais des difficultés à garder mon regard sur le visage de Thomas au lieu qu’ils dérivent vers des contrées plus sudistes. Avais-je consommé quelque chose avant de le croiser ? Je n’aimais pas ce changement et ces sensations. Je n’avais aucune idée de comment réagir face à cette situation et j’aurais bien aimé être instruite au lieu d’être bercée dans l’ignorance. Qu’allait-il se passer par la suite ? Je préférais ne pas y penser et me concentrer sur cette foutue partie.

Mes joues me brûlaient comme jamais et mon souffle paraissait roque. Je ne faisais plus vraiment attention et je n’eus même pas le réflexe de regarder mon jeu. J’étais stoïque et ma bouche était légèrement ouverte. Puis, vint la catastrophe que je ne serais réellement expliquée car d’un mouvement inexplicable, je fis avancée tous mes bâtons. Je mis quelques secondes pour m’en apercevoir et je sus qu’il était trop tard pour se plaindre. Quelle cruche ! Mon teint devint livide au lieu d’être colorée et les cartes sur le tapis n’arrangèrent pas mon cas. J’avais perdu et ceci revenait à enlever un vêtement. Sortant d’entraînement, j’avais simplement enlevé auparavant la cuirasse pour faire mon tour de magie et entre enlever mon bas ou mon haut, je préférais encore le haut. En soi, cela revenait à porter un maillot de bain même si la saison n’était pas au rendez-vous. J’inspirai tout en retirant mon haut et je détournai mon regard. Je portais un simple soutien-gorge noir mais j’entourai ma poitrine de mes bras me rendant compte le froid de canard qu’il faisait. Je frissonnai tout en claquant des dents et je murmurai. « Pourquoi cet endroit pour un tel jeu ? »


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyVen 13 Fév - 18:30

Coincée ∞ Thomas
Petite écrevisse prenait conscience peu à peu de la merde dans laquelle elle s’était mis presque toute seule. Oh si ma part de responsabilité était présente, peut-on vraiment accuser quelqu’un de laisser de faire les choses dans les règles, je n’avais fait qu’abuser de son besoin de vouloir être la meilleure dans le domaine du jeu. D’ailleurs, je m’en tapais un peu moi de perdre, qu’est-ce qu’il y a de mieux que de voir le moral de Saphir descendre en chute libre au moment où elle se rendait compte que bien évidemment, je prenais tout de travers. Elle trouva quand même le moyen de me préciser que j’avais mal compris, c’est désespéré par tant d’innocence que je secouai la tête de gauche à droite, sérieux même mon fils aurait compris le sous-entendu… Ouai quoi qu’en fait le premier qui ferait ce sous-entendu à Elliott, je lui tirais dans les jambes deux balles rien que pour lui faire comprendre que c’est mal mais vous savez entre ce qu’on fait et ce qu’on dit, il y a souvent une muraille de chine à franchir.

Le regard triomphal qu’elle eut dans son regard fit le plus gros flop de l’histoire des joueurs de cartes, en quoi, une dizaine de secondes,  le temps que son regard se pose sur moi en fait. Et franchement, j’avais bien envie de lui dire prends en de la graine petite mais il y a une grosse différence entre jouer avec elle, m’amuser de ses tourments et être vantard. De plus si j’allais trop vite en besogne, elle risquait de déclarer forfait et je serais le seul à tomber malade pour des futilités. Il n’empêche qu’elle ne quittait pas mon corps nu du regard, à moins que ce soit la seule partie encore couverte qu’elle observait, je ne saurais le dire. Je souris en regardant les bouts de bois dans sa main et en répondant un peu moqueur.

« Je crois qu’au contraire, tu es en train de gagner et pourtant, tu es la plus gênée de nous deux. »

D’accord, elle était formidable, la seule fille au monde qui gagne et trouve le moyen  d’être perturbé, en moins de trois minutes, je venais juste de distribuer qu’elle poussait tous ses bâtons d’une sorte de folie, je m’attendais à ce qu’elle veuille les retirer, ce que j’aurais accepté, je n’étais pas fou mais non elle était très joueuse. Je la gagnais sans le moindre problème et je la fixai avec insistance pendant qu’elle retirait un premier habit et de se stresser pour n’importe quoi, ça va c’était un soutif, non seulement je savais ce que c’était, j’en avais vu mais en plus je savais les enlever. Sa réponse fut tout autre et je la tourmentais un peu.

« Exhibitionniste en plus d’avoir envie de coucher toutes les prochaines nuits avec moi, formidable tout ça. On est dehors parce que je supposais que tu étais une petite fille coincée et que ça te bloquerait le public, tu veux qu’on aille voir tout le monde ? »

Sachant pertinemment que ce n’était pas le cas et ne voulant pas que la partie devienne interminable, je lui donnais la moitié de mes bâtons, retombant à 5 chacun et virant les autres plus loin puis je redistribuais en regardant la poitrine de Saphir se soulever au rythme de ses battements de cœur, je regardais mon jeu en remettant tous mes bâtons en jeu aimant le hasard avec elle, ça n’avait rien de stratégique, si je jouais stratégiquement parlant, je perdrais à coup sûr, je l’invitais d’un geste de la main à me suivre.



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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyDim 15 Fév - 16:46

Anti-amour et alors ?
φ Il dormait seul pour être uniquement compris par ses rêves.
Ma victoire n’avait duré qu’une partie, le temps que je sois perturbée au point de miser tous mes bâtons. J’avais perdu le jeu et mon haut ce qui était une grosse perte. Je regrettai ce jeu et je maudissais Thomas d’avoir eu une telle idée. On était en Hiver et se promener à moitié à poil n’était pas réellement conseillé. Je n’étais pas insensible au froid ce qui me vaudrait un tour à l’infirmerie, c’est ça ? C’était une mauvaise plaisanterie et je n’éprouvais aucun désir de voir mon jeune camarade sans aucun vêtement. Donc, je m’étais faite piéger et en prime, j’allais être malade comme pas possible. Quelle journée ! J’aurais dû rester sur le champ de Mars car je n’aurais peut-être pas croisé sa route. Enfin, il était trop tard pour s’apitoyer sur son sort et je devais m’assurer de sauver les meubles. Mais je n’arrivais pas à me concentrer, trop perturber par le froid et les jambes nus du légionnaire. C’était limite maladif et mes yeux semblaient obséder par ce qui se trouvait nu. Peut-être que je commençais à avoir de la fièvre ? Peut-être que je délirais complètement ? C’était fort possible, pourtant je doutais de moi-même. Avais-je déjà eu ce genre de comportement auparavant ? Je me mordillai la lèvre comme pour me remémorer un souvenir semblable. Je ne savais pas et c’était le plus inquiétant comme la réponse de Thomas. Exhibitionniste, moi ? Il avait fumé ou quoi ? Je trouvais mon interrogation sensée mais j’avais oublié le détail qu’il n’y avait pas d’endroit au chaud sans un seul légionnaire. Je n’avais pas spécialement envie que tout le camp ait connaissance de mon tour de poitrine. Puis, il semblerait qu’il n’avait toujours pas pris en compte notre mal entendu. Je ne voulais pas coucher et avec aucun autre garçon. Surtout que j’aimais dormir paisiblement et j’entendais assez ronfler la nuit, pour en supporter un à côté de moi. Certes, en Hiver, un homme pourrait servir de radiateur mais je préférais encore me couvrir.

Ainsi, d’une petite voix tout en prenant soin de couvrir le plus possible ma poitrine, je répondis. « Arrête tes bêtises ! Je ne veux pas me montrer mais n’aurais-tu pas un endroit plus adéquat pour ce genre de jeu ? Ou souhaites-tu simplement me revoir à l’infirmerie ? » Je levais les yeux au ciel comme si j’espérais que celui-ci me tomberait sur la tête. Surtout que mon camarade réduisait le nombre de bâton, donc il réduisait le temps de finir tout nu. Puis, je n’eus pas le temps de souffler car le jeu reprit et j’eus une main assez intéressante. C’était pour cette raison que je suivais bêtement Thomas en plaçant tous mes bâtons sans me douter que la chance s’était envolée. Ma tête se décomposa en voyant le tapis ne permettant aucune combinaison possible. Après, on appelait ça le destin… Le destin avait la cruelle envie de me voir sans mes atours. Tout en claquant les dents, je vis ma défaite devant mes yeux et je dus me soustraire à enlever un nouveau vêtement. Cette fois-ci, j’optais pour les bottes et je frissonnai de tout mon être quand j’eus les pieds nus dans cette atmosphère glaciale. Je me mis limite à crier. « Je vais mourir de froid si ça continue ! Il se passe quoi si je ne sens plus le bout de mes doigts ou le bout de mes orteils ? » Qu’est-ce qui me retenait ? Une envie ravageuse de jouer quitte à me transformer en une statue de glace…


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyMer 18 Fév - 15:31

Coincée ∞ Thomas
PJe ne la comprenais vraiment pas, sérieusement si encore cette fille était grosse ou moche ou les deux en même temps, je comprendrais qu’elle veuille cacher sa poitrine mais là, bordel là c’était juste impensable ! D’ailleurs, si on réfléchissait deux secondes, je n’aurais même pas eu le regard déviant sur ses seins si elle n’était pas belle voir même je n’aurais même pas essayé de l’embêter ou de lui apprendre certaines choses donc je ne voyais pas où pouvait être sa gêne, ce n’était pas comme si j’étais en train de faire des tentatives d’approche, je restais à distance, concentré sur le jeu, à moitié. J’aurais peut-être dû penser à l’inviter à la piscine avant, histoire de voir comment elle se situait en maillot de bain exactement, j’y étais allé un chouya trop vite. Quelle idée aussi de vouloir décoincer la reine des coincés, c’était à se coller des baffes. Au moins, ses remarques étaient intéressantes, je lui lançais un drôle de regard malgré tout, elle me prenait pour le débile du coin ? Je croisais les bras boudeur

« J’en ai rien à faire de te voir à l’infirmerie et non j’ai pas d’autres endroit neutre, désolé. »


Est-ce que je ne l’étais réellement, pas du tout. En regardant mon jeu, je poussais un à un mes bâtons sans vraiment être confiant ou chercher à compter les cartes et mes chances, il faut croire que Saphir était beaucoup moins logique que moi, sérieux son diplôme de joueuse de cartes, elle l’avait eu dans un kinder surprise, il n’y a pas d’autres logiques parce qu’en moins de dix minutes, elle perdait deux fois de suite. L’effet Thomas quoi.
Quelle petite joueuse, sérieux, enlever ses bottes mais ce n’était pas drôle ça, bordel enlève ton soutif plutôt. Je roulais des yeux d’un air peu convaincu par ce qu’elle faisait. Est-ce qu’on doit vraiment relever ses propos ? J’en doutais fort, je distribuais d’abord les cartes priant pour que mon jeu soit aussi bon que précédemment avant de tout miser sans même avoir regardé, ayant fort bien comprit qu’elle suivrait sans logique de toute façon. Une fois cela fait, je répondis sérieusement.

« La température extérieure n’est pas assez fraiche pour qu’il y ait un quelconque danger pour tes doigts de pieds. Joue Saphir »


Je ne sais pas trop si j’étais hyper bon au poker, si j’étais hyper chanceux  -ou si les dés sont en ma faveur – mais une nouvelle fois je remportais la mise et les petits bâtons. Je retins un rire moqueur en la regardant, sérieusement même si je devais reconnaître qu’à chaque vêtement que j’enlevais, j’allais plus vite qu’elle à me déshabiller, elle en perdait tellement qu’elle me rattrapait bien rapidement. Déposant le paquet de carte devant elle, je murmurais un peu prétentieux.

« Je pense que tu vas distribuer, sinon tu vas finir nue avant même que j’ai retiré un deuxième habit. Alors Saphir, on a trouvé son maître, j’ai toujours su que j’étais génial aux cartes. Retire un vêtement et distribue. »


Sans même qu’elle n’ait distribué, je remettais de suite mes cinq bâtons en jeu comme pour lui prouver clairement que peu importait mes cartes et les siennes, nous irons jusqu’au bout, une nouvelle fois. Je lui décochai un grand sourire trop fier de moi et de mes idées merdique, même si je commençais à avoir froid aux jambes dans toute cette histoire.



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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyDim 22 Fév - 19:29

Anti-amour et alors ?
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Je fus déconcertée au moment où Thomas m’annonça qu’il ne connaissait pas de lieu neutre. Cette journée était maudite et j’allais réellement tomber malade. Surtout qu’il m’était impossible de jouer à cause de ma gêne croissante et le fait qu’il ne cherchait pas réellement à jouer tactique, il misait tout à chaque tour. Je ne pouvais pas me coucher ou ne pas le suivre, ça n’aurait aucun sens. J’étais bloquée et je me demandais qu’est-ce qui se passerait lorsque j’aurais perdu tous mes vêtements ? Je n’en avais pas la moindre idée et j’avais peur de le découvrir. Depuis mon arrivé, j’avais tout fait pour éviter ce genre de situation et ce malin avait réussi à tout casser. J’étais confuse au point de m’interroger s’il ne faudrait pas que je change. Changer quoi exactement ? J’avais la réponse et je préférais l’ignorer. Je devais faire partie des seules filles du camp à n’avoir jamais embrassé ou eu un petit ami. Je faisais partie de ces exceptions rarissimes, vivant loin de ces sentiments tempétueux et s’intéressant à d’autre loisir. Peut-être avais-je trop longtemps retardé l’échéance ?

Pied nu, frissonnant comme jamais et désespérant de mon jeu. Je tirais ma langue à la réplique de Thomas concernant mes orteils et le fait que je devais jouer. Je ne pus m’empêcher de ronchonner. « Mais j’ai froid… » Je savais qu’il était inutile de souligner ce fait vu que mon cher camarade devait être frigorifié. Ce n’était pas pour rien que les shorts ou les mini-jupes étaient mises en été tout comme le maillot de bain. Puis, ce jeu n’arrangeait aucunement mes affaires et je fus verte de constater que j’avais une nouvelle fois perdue. Sérieux, comment était-ce possible ? J’avais été maudite ou quoi ? Peut-être que Thomas était une sorte d’ensorceleur malgré lui. Je dérivais et je gagnais du temps. Toutefois, j’appréciais son geste de me filer le paquet de cartes et il devait savoir à quoi il s’exposait. Mais son murmure prétentieux m’enleva toute envie de le remercier. Il se foutait de moi et je n’aimais pas ça. Furieuse, je décroisai mes bras pour poser mes paumes sur mes cuisses. Je le toisai du regard avec un sourire mesquin. « Tu veux jouer ? Très bien, je vais te montrer comment une fille de Trivia dépouille un jeune homme prétentieux ! »

Je me relevais de toute ma hauteur et d’un geste lent, je fis descendre mon legging noir. Je n’avais plus droit d’être embarrassée surtout lorsqu’on touche à mon domaine de prédilection. Il m’avait poussé à bout et je n’avais pas envie d’être davantage ridiculisée. Etant désormais en sous-vêtement composé d’un soutien-gorge noir et d’un shorty assorti, je repris place et je battais les cartes tout en le fixant. Je dus me pencher pour mettre les cartes devant Thomas et j’en profitai pour me donner une très belle main. Je savais d’avance que j’allais gagner car j’avais mélangé assez longtemps pour connaître l’emplacement de chaque carte. Je suivais mon camarade tout en dévoilant toutes les cartes vu qu’on n’avait fait tapis. Puis, avec un sourire vainqueur, je montrais mes cartes et d’un air innocent, je m’exclamai. « Je crois que j’ai gagné ! » Cependant, cette victoire avait un goût amer car ça signifiait que j’allais avoir la chance d’apercevoir davantage le corps de Thomas. Il était beau mais je préférais garder mes distances et rester dans le droit chemin. Puis, avec mon legging en moins, je tremblais avec plus d’ardeur et je dus me recroqueviller pour maintenir le peu de chaleur qu’il me restait.


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptySam 28 Fév - 18:18

Coincée ∞ Thomas
Quelle gamine, j’ai froid, ah bah oui quelle logique, c’est le principe d’être habillé, ce n’est pas uniquement pour faire chier les gars ! Le décret sous vêtement serait quand même vachement intéressant. Je fronçai les sourcils tandis qu’une question me vint à l’esprit, pourquoi je ne proposerais pas un poker à Alex, j’étais presque sûr qu’elle serait aussi impulsive que Saphir et qu’elle finirait très vite en sous vêtement et comme je n’avais pas pu les voir la dernière fois, saleté de t-shirt. Non-stop, il fallait que je cesse immédiatement ce genre de pensée et me concentrer sur le jeu et sur Petite écrevisse qui perdait décidément énormément. Elle devait vraiment flipper de se retrouver en sous-vêtement devant moi, sinon pourquoi chercher à gagner du temps. Surtout que dans ma gentillesse la plus extrême et ma bêtise la plus grande, je lui avais donné le paquet de carte, bon à la base c’était le sien. Mon regard s’illumina d’amusement lorsqu’avec cet air outré qu’il lui allait décidément très bien, mamezelle Saphir trouva le moyen d’enlever ses bras de son soutif pour le poser sur une partie nettement moins intéressante de son anatomie, enfin moins intéressante pour le moment. Je gardais mon regard rivé sur sa poitrine pendant qu’elle me râlait dessus, me contentant de balayer ses arguments d’une phrase. « Je te l’ai dit Saphir être habillé ou non ne me pose aucun problème.  » Redressant le regard pour le plonger dans le sien, je lui adressai un sourire bien hypocrite « Tu es perdante dans tous les cas, je n’ai aucun complexe avec mon corps. » Lorsqu’elle se leva, je dus pencher la tête en arrière pour suivre le mouvement et je constatai impressionné qu’elle augmentait elle-même le défi. Non parce que sérieux, là c’était elle qui m’allumait à prendre tous son temps, elle ne perdait rien pour attendre. Bon est ce qu’il est utile de préciser que j’avais la tête un peu ailleurs et que je n’avais pas vraiment suivi ce qui s’apparentait à de la triche. De toute manière, je savais à quoi je m’étais engagé en lui donnant le paquet de cartes et puis merde j’étais occupée par ses cuisses qui contrairement à tout à l’heure étaient quand même beaucoup plus à leurs avantages, qui a osé créer des uniformes aussi moche, quelqu’un qui détestait les couples et les plaisirs de la vie, ouai l’ancêtre de Saphir, bien chaste et casse couille. Bien sûr que je fis tapis, pourquoi changer et craindre alors qu’elle avait suivi toutes celles d’avant. Dire que je m’étais fait exploser serait un comble mais tout de même, c’était quand même bien flagrant. Je me levais à mon tour, parler ne servait à rien pour le coup. Je fis doucement, glisser mon t-shirt, centimètre par centimètre. L’air me glaçait la peau et pourtant je ne ressentais rien pour le moment, oh le contrecoup viendrait certainement mais pour le moment je m’éclatais trop pour me rendre compte des ennuis qu’on aurait. Une fois en caleçon et chaussure, je me rasseyais pour la regarder fièrement et lâchai même provocateur. « Admire petite, je ne fais pas ça avec tout le monde. » Ce qui était à moitié vrai, non je ne jouais jamais avec personne mais si si je me déshabillai assez facilement. Mon regard dessinait lentement les courbes de Saphir pendant qu’elle distribuait pour une nouvelle manche et l’état de son genou m’inquiéta légèrement sur le coup «  Qu’est-ce que tu t’es fait ? » J’abandonnai le jeu quelques instants pour me rapprocher et poser la main sur le genou, blessure de guerre ?

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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyDim 1 Mar - 21:22

Anti-amour et alors ?
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Il avait raison, j’étais perdante sur toute la ligne car par rapport à lui, je ne portais pas en très haute estime mon corps. Je ne m’y intéressais seulement pour le rendre plus souple et plus agile. Je m’étais largement améliorée depuis mon arrivé, j’arrivais à me plier en deux sans aucun soucis et j’en étais arrivée à une limite. Le seul moyen d’aller au-delà serait de m’enlever quelques côtes et je n’en avais aucune envie. A quoi cela me servirait ? Je n’avais pas la prétention de vouloir devenir contorsionniste. J’étais douée mais pas assez pour rentrer dans une petite boîte. Certes, ça ferait une bonne cachette mais je doutais qu’il soit aisé d’en sortir comme bon nous semble. Mes pensées stoppèrent nettes en voyant petit à petit le torse de Thomas. Ma bouche s’ouvrit légèrement et je n’arrivais pas à détourner le regard. C’était du muscle de très bonne qualité. Il aurait pu être mannequin, je n’en doutais plus. Ma conscience avait beau hurler que mes pensées scrutaient et enregistraient cette merveille. Je n’étais pas moi-même et le pire dans l’histoire, c’est que je commençais à avoir chaud. C’était étrange comme sensation et je constatai avec désarroi que j’avais cessé de trembler comme une feuille. C’était magique ! Pourtant sa remarque provocatrice aurait dû me secouer alors que j’hochai simplement la tête pour affirmer ses dires. J’admirais trop… Mon esprit s’embrouillait car il avait des milliers de question. Comment pouvait-il avoir à un tel pouvoir sur moi ? J’avais cessé de m’intéresser aux garçons à la mort de mon père et pourtant, il avait brisé quelque chose.

Puis, d’un coup, mon esprit se remit lentement en route prenant conscience que le jeu n’était pas fini. Je lançais un regard à Thomas alors que celui-ci s’intéressait à mon corps. C’était gênant et mes joues se teintèrent de rouge à nouveau. Il me matait, pas vrai ? Ou alors j’avais un truc sur ma peau d’étrange. J’avais déjà vu ce genre de regard lors de l’été dernier alors que j’étais partie avec les filles me baigner dans le petit Tibre. Je n’avais pas compris et une des filles m’avait chuchoté que j’avais mes chances. Ca non plus, je n’avais pas compris. Quelles chances ? Avoir l’impression qu’on me déshabille du regard, réellement, c’est incompréhensible !

Je distribuai les cartes alors que Thomas me posait une question par rapport à mon genou. A son contact, j’échappai un petit cri de douleur. J’avais oublié ce léger détail et j’avais préféré laisser la nature s’occupée de ce mauvais coup. Mon teint devint livide en me souvenant de cette soirée. J’eus de nouveau froid. Je lui répondis d’un air blasé. « C’est une longue histoire… » Je mordillai un instant ma lèvre tout en prenant un air inquiet. « Je n’en ai parlé à personne car je suis partie à Las Vegas sur un coup de tête alors que je n’avais pas le droit. Un type m’a kidnappé… » Je frissonnai tout en chuchotant à peine. « Ils voulaient me tuer pour… Pour des secrets de magie ! » Un rire rauque sortit de ma gorge tout en posant ma main sur celle de Thomas. « Je m’en suis sortie, c’est le principal ! » J’enlevais ma main tout en avançant tous mes bâtons. Je dévoilai les cartes, essayant oublier ces mauvais souvenirs et savant déjà d’avance ma victoire. Je ne faisais pas dans la discrétion et c’était ainsi que je dévoilais une Quinte Flush Royale. Un sourire mesquin se dessinait sur mes lèvres avant de disparaître au même moment en prenant conscience ce que ma victoire signifiait…


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyDim 1 Mar - 21:43

Coincée ∞ Thomas
Petite écrevisse pas si insensible que cela, qui l’eut cru. Ok ça aurait été l’inverse, je serais aller à une réunion pour célibataire qui se croit plus beau qu’ils ne le sont mais ça va, j’allais bien et visiblement je n’étais pas encore trop moche à regarder. D’accord, je le reconnais, elle n’était pas mal non plus et je sentis très vite son regard me fixer pas exactement pour les mêmes raisons que moi, il y avait encore de gros progrès à faire mais nous étions sous la bonne voie. Alors que je me penchai sur son genou et effectivement mis le doigt dessus, bêtement et ho j’avais froid… mon cerveau gelait. Elle eut la réaction la plus flippante au monde. Pour le coup, je la regardais avec des grands yeux sans oser demander si je lui avais fait mal, ça coulait un peu de source. Disons que ce genou m’intriguait et ça aurait pu être un de ces tours de magies… ou pas. Elle palit instinctivement, ce qui contrastait avec la rougeur habituelle que je provoquais sur sa peau. Je fronçai les sourcils en l’entendant me raconter l’histoire. Une partie de moi grogna à l’évocation du fait qu’elle se faisait la malle dans le dos de ma Reyna. Je fus cependant bien vite captivé par le fait que cette andouille s’était fait kidnapper pour de la magie, ça existe vraiment les psychopathes de ce genre ? Et puis quoi elle était Romaine, elle n’avait pas réussi à le mettre ko, parce qu’en plus d’être nulle dans le domaine du sexe, elle était nulle en combat, par Jupiter, cette fille était un cas. Je tressaillis quand elle posa sa main sur la mienne, est ce que c’était vraiment le moment de me draguer, non mais ho, elle finit sa phrase tandis que je glissais un rapide « A quel prix ? Tu as vu l’état de ton genou ? L’infirmerie, c’est pas juste parce qu’on savait pas quoi mettre là-bas tu sais ? »
Elle enleva ma main de son genou pour poser ses cartes de la façon la plus mesquine au monde, non vraiment, niveau triche ça sentait le grand coup. Mon côté mauvais joueur me donna envie de lui balancer mes bâtons à la tête avant de me dire que je savais très bien à quoi m’attendre et que perdre ou gagner, ça ne changerait rien. C’est donc avec sagesse que j’abaissai mes cartes, lui jetant un regard moqueur. Elle triompha quelques secondes, son regard brillant de sa supériorité incontesté avant qu’il ne disparaisse et que je hoche la tête d’un air concentré. Pour la deuxième fois, en deux tours, je me levais, grognant mentalement contre le fait d’être dehors et assis par terre, la prochaine fois, je préparerais le terrain. Bien moins rapidement que pour le t-shirt, pour une tout autre raison, j’enlevais mon caleçon, captant  que l’air ambiant n’était pas vraiment agréable et que j’aimais quand même mieux avoir chaud. Néanmoins, bon joueur (excellent même) je posais mon caleçon à terre, croisant les bras sur ma poitrine d’un air très fier. « Je crois que je suis un très bon professeur miss Saphir. Je distribue les dernières, passe-moi le jeu. »
A mon tour de tricher un peu, bon ce serait moins limpide qu’elle, ça ne se voyait que lorsqu’on perdait, ce que j’étais bien incapable de faire mais bon, il était hors de question que je sois le seul nu. En plus imaginons que Reyna passe dans le coin, je ne voulais pas vraiment être le seul à me faire engueuler, même si c’est ma faute.


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyDim 1 Mar - 22:16

Anti-amour et alors ?
φ Il dormait seul pour être uniquement compris par ses rêves.
Au vu de son expression, il ne semblait pas apprécier mon histoire. J’avais été idiote, je le savais et c’était pour cette raison que j’avais préféré garder cette histoire secrète. J’avais eu la trouille de ma vie et je n’avais pas donné chère de ma peau. J’avais beau être entrainé à tuer des monstres, je ne l’étais pas face à ce genre de situation. Surtout que je ne me baladais pas avec une arme blanche mais une arme en or impérial. Sa phrase me fit faire la moue. Bon, au moins il ne me traitait pas de débile mais c’était comme-ci. Je soutenais un instant son regard avant de soupirer et de répondre. « Je sais, j’ai merdé ! J’ai risqué bêtement ma vie et crois-moi, je retournerai plus à Las Vegas seule. J’ai compris la leçon ! » J’haussai légèrement les épaules tout en poursuivant plus bas. « Je n’aime pas l’infirmerie… » Franchement, je préférais me faire tirer dessus que me faire piquer. C’était dingue mais ma phobie était réelle et je ne rigolais pas avec ça. J’avais peur de ses machins depuis le jour où une infirmière s’était loupée. J’avais hurlé de douleur et on avait dû m’endormir pour faire ce foutu vaccin. J’avais été traumatisée, déjà que j’étais loin d’être courageuse, ça avait été le coup de trop.

Continuant ma triche, j’avais oublié un détail encore une fois. Mon adversaire ne portait plus grand-chose sur lui et le fait de gagner m’offrait le droit d’en voir plus. Je ne voulais pas, il se jouait assez de moi et je ne voulais pas avoir un cours d’anatomie en direct. J’avais de nouveau chaud et je sentais mon cœur s’affolé bêtement. J’étais sous tension et je m’interrogeai si je devais fermer les yeux ou pas. C’était une réaction de gamine et j’étais à un âge où je ne pouvais plus me cacher. Juste, que ça allait un peu vite et je n’avais jamais eu l’envie de voir un garçon nu. Quand il se leva, j’eus l’impression que le temps s’était arrêté et que chaque seconde était retardée. Anxieuse, je croquais ma lèvre inférieure tout en sentant un goût métallique dans ma bouche. J’avais envie de m’enfuir en courant et de tout balancer. Pourtant, je restais stoïque tout au long du processus. Ô par Jupiter, je ne m’attendais pas à ça ! Ma bouche forma un o alors que mes joues s’enflammaient de mille couleurs. Je connaissais désormais l’anatomie d’un légionnaire et ça allait changer ma vie. Ma conscience me conseillait de fermer les yeux mais c’était trop tard, j’avais tout vu ! Tout vu, tout vu ! Comment allais-je vivre avec ce genre d’image ? Serait-ce des cauchemars ou des rêves ? Il valait mieux que ma conscience se taise.

Puis, pour couronner le tout, je devais rendre les cartes ce qui annonçaient un triste destin à mes sous-vêtements. J’aurais bien voulu d’une aide divine. « Ok » Je n’arrivais pas à parler davantage alors que je lui passais le paquet de cartes. Je savais déjà son plan mais j’étais trop distraite pour tenter quoique ce soit. Mon jeu était nulle et sans étonnement, les cinq cartes ne correspondaient pas au mienne. Par contre, Thomas possédait une très jolie main. Je fermai les yeux tout en dégrafant mon soutien-gorge. Ce simple petit bruit me fit frissonner alors que je faisais glisser les lanières. Mon soutien-gorge tomba par terre laissant entrevoir un instant ma nudité avant que je resserre mes bras autour. « Que suis-je en train de faire ? » Un murmure ressemblant davantage à une pensée dite à haute voix.


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyVen 6 Mar - 15:00

Coincée ∞ Thomas
Ces filles sont vraiment des cas, à croire que l’infirmerie était une salle de torture, l’ambroisie aidait quand même énormément et malgré tout, ils étaient flippé. Il n’empêche que je la regardais avec colère, ayant envie de l’y entrainer de force, de l’attacher à ce putain de lit et de faire tout une batterie d’examen pour vérifier qu’il n’y avait aucune blessure mal soignée. Déjà qu’avec Alex ça me gavait mais cette nouille savait au moins se battre, Saphir était plutôt du genre à regarder les papillons, attention je ne critiquais point son mode de vie, au contraire, si tout le monde pouvait être comme elle. Il n’empêche que merde elle aurait dû venir à l’infirmerie. Je la regardai impassible tandis qu’elle essayait de se justifier, inutilement, oui elle avait merdé et non je ne prendrais pas sa défense. Je poussai un léger soupir lorsqu’elle reconnut avoir retenu la leçon, si seulement elle l’avait retenue avant de se faire démolir le genou. D’un air réprobateur, je secouai la tête de droite à gauche quand elle parla de l’infirmerie comme d’un lieu mauvais. J’essayais de faire preuve d’un peu de compassion, même si c’était un peu compliqué parce qu’à mes yeux c’était le meilleur endroit au monde. « Il n’est pas question de l’aimer ou non Saphir, il s’agit de ta santé. » Belles paroles provenant d’un mec nu en plein hiver, mon discours tombait dans la neige pour le coup.
Puis il y eut cette victoire-défaite qui je crois me fit marrer intérieurement, pas tellement d’être nu, ça à la limite, ce n’était pas très drôle, c’était le visage de Saphir qui était hilarant, j’aurais pu lui taper dans le dos et lui souffler respire tellement elle était crispée. Il n’empêche qu’elle était tellement déstabilisée qu’elle me tendit son paquet de carte sans broncher, ce qu’à sa place je n’aurais pas vraiment fait. Sans surprise, je trichais et je l’emportais haut la main, en fait je crois que j’aurais pu mentir qu’elle aurait eu la même réaction, son cerveau était en mode off, je me retenais de sourire ouvertement même si j’étais assez fier de mon petit effet. Lorsqu’elle passa ses mains dans son dos pour enlever son soutien-gorge, j’étais hyper attentif à chacun de ses mouvements, elle n’hésitait plus du tout, la leçon portait malgré tout, ces fruits, bon Saphir ne deviendrait peut être pas experte dans l’art de se déshabiller en public, ce qui n’est pas une tare non plus mais quand même… c’était de mieux en mieux. Elle foira tout de même beaucoup en faisant la connerie suprême d’essayer de cacher sa poitrine, j’allais la tuer si elle continuait. Je secouai à nouveau la tête « Saphir, je sais très bien à quoi ressemble l’anatomie d’une femme, je pense que tu n’as pas besoin de faire ça. » A sa question qui ne semblait pas m’être adressée, je répondis mentalement qu’elle était juste en train d’apprendre à se faire confiance, qu’elle perdait aussi et qu’à défaut d’avoir une activité sportive ensemble, on avait une activité tout autre mais tout aussi intéressante. Je distribuais une dernière fois les cartes, trichant tout aussi bien que la fois précédente, sans complexe. On abattit nos bâtons, nos cartes et je lui lançai un regard triomphant tout en me demandant comment elle allait faire pour essayer de cacher les deux choses qui faisait d’elle une femme. Je murmurais très chiant et provocateur pour le coup « Hé Saphir, je crois que j’ai ENCORE gagné. » Ce jeu était quand même de la triche, les femmes avaient toujours plus de vêtement… injustice.

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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptySam 7 Mar - 16:45

Anti-amour et alors ?
φ Il dormait seul pour être uniquement compris par ses rêves.
Le piège se refermait sur moi-même. J’étais totalement démunie dans un monde où je ne connaissais absolument rien. Tout n’avait aucun sens. J’avais l’impression d’ouvrir une partie de moi dont je n’avais pas conscience. Je me sentais vulnérable car je n’avais jamais dévoilé mon corps de cette manière. J’avais honte, me trouvant juste étrange et n’aimant pas ce regard sur chaque parcelle de mon corps. J’étais un papillon entre les doigts d’une personne qui pourrait m’enfermer à jamais. Pourtant, je restais planter là en espérant un sens à tout ce jeu. Ce n’était plus drôle et le froid absorbait à chaque seconde un peu plus de ma chaleur. J’étais frigorifiée. J’avais perdu le dernier rempart de mon torse  et j’essayais le cacher tant bien que mal. Je n’étais pas à l’aise avec mon corps du moins, le dévêtir me rendait frêle. Pourtant, j’observais dans son regard que je ne ressemblais pas à un monstre et qu’il semblait apprécier la vue. Mais je n’étais pas prête à ça. Il m’aurait fallu plus de temps au lieu de me mettre sur le fait accompli. Il était trop tard. Pour une fois, je m’étais faite mener par le bout du nez et il n’était plus possible de faire un pas en arrière. Je clignai légèrement des yeux tout en détournant le regard de Thomas. Ses paroles renforcèrent mes bras pour cacher ma poitrine. Je soufflais d’une voix altérée. « Tu ne comprends pas… Et je ne comprends pas non plus ce qui m’arrive ! » Mes mots n’avaient aucun sens car je n’arrivais pas à y attribuer un sens.

Ainsi, la dernière partie commença, je fis tapis sans faire réellement attention. Mes pensées étaient ailleurs et je venais de perdre goût au jeu. Il allait tricher car de toute façon, une part de moi connaissait déjà la fin de tout ce cirque. Il serait le premier à me voir sans aucun tissu, sans aucune barrière. Vulnérable, j’étais dans la gueule du loup et je n’avais plus réellement le contrôle sur les évènements. Mon visage s’assombrit en voyant les cartes. J’avais perdu et la voix provocatrice de Thomas fut un couteau qu’on pressait dans la plaie. Je me levais sans un mot, sans un sourire et j’enlevais le dernier tissu. J’avais l’impression que ce tissu me changeait au point de ne plus me reconnaître. Je restais debout tout en le regardant et en lui adressant. « C’est ce que tu voulais ? » Le vent glacial s’immisçait et c’était un réel calvaire de rester immobile. Un léger sourire moqueur se dessinait sur la commissure de mes lèvres. « C’est quoi la suite ? A part si tu as prévu de me relâcher ou d’attendre que je meurs de froid ! » Franchement, je me sentais stupide et je pouvais considérer Thomas comme un idiot fini. Il n’aurait pas pu choisir un jour d’été au lieu de nous mettre à la merci du froid et de toutes les saloperies existant dans l’air ou à l’intérieur de moi. « J’aurai envie de me mettre sous la couette et d’y rester des heures… Tu aurais pu prévoir une couverture car tes grandes paroles sur ma santé ne valent pas à un drachme à l’heure actuelle ! » Je lançais un léger regard provocateur tout en me demandant ce que me réservait ce vilain légionnaire. Il avait réussi à me déshabiller, à me rendre vulnérable et à me faire découvrir des choses incompréhensibles. N’était-ce pas suffisant ? Peut-être pas assez à ses yeux…


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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyJeu 12 Mar - 13:41

Coincée ∞ Thomas
C’est moi ou mademoiselle l’écrevisse avait un caractère bien trempé qui se réveillait uniquement lorsqu’elle était nue. J’étais bien obligé de me mordre la lèvre afin d’éviter de rigoler sur son dos. Si seulement il y avait moyen de la rassurer, elle n’était pas moche, loin de là. J’aurais pu répondre que moi je comprenais à la perfection ce qui se passait et que la découverte de sa nudité n’était pas un mal, surtout que nous étions que tous les deux. Elle ne risquait absolument rien, je ne serais pas du genre à me jeter sur elle pour l’allonger au sol. Je savais me maîtriser, encore heureux, je me contentais donc d’ignorer ses hésitations pour la faire chuter encore et encore dans le jeu sordide dans lequel nous nous étions baladé et dans lequel à l’heure actuel, en trichant, j’excellais. Lorsqu’elle se leva, elle avait changé, ce n’était pour le moment qu’une bref sensation mais elle s’était modifiée d’elle-même. Elle se tenait droite et semblait défier quiconque l’embêterait, et ce quiconque pour le moment, c’était moi. Je restais assis bien confortablement, complètement gelé mais c’est un détail, pour le moment. Je hochai doucement la tête à sa question une fois qu’elle fut entièrement nue. Je précisais sans la moindre ironie « Je savais que ça arriverait plutôt. » Elle n’était plus aussi gênée qu’auparavant, une bonne chose, petite écrevisse allait devoir changer de surnom, j’en trouverais un qui lui irait à ravir, j’en étais persuadé. En tout cas, elle était capable de sourire, pas si gênée que ça la pitchoune. Dire que dans ma tête, après Reyna je n’entrainerais plus personne, j’avais entraîné Saphir dans un tout autre chemin qui ne lui plaisait pas… encore. Je marmonnais amusé à sa réponse « Je te réchaufferais si je vois que tu tombes en hypothermie. C’est une promesse. » Non mais en plus voilà qu’elle cherchait la bagarre, sale gosse va, comme si j’avais prévu à l’avance d’aller la déshabiller, j’agissais sur un coup de tête pas comme si c’était prémédité et puis paie l’intérêt de la couverture, elle l’utiliserait pour se cacher, je secouais donc la tête en la reprenant sans sécheresse, plus amusé qu’énervé. « Tu aurais pris la couverture comme un bouclier pour éviter de te montrer. Ça n’aurait pas été drôle et tu aurais pu me mater sans que l’inverse soit vrai. Autrement dit, aucun intérêt pour moi. » Voulant vérifier que petite écrevisse ne s’était pas transformé en quelqu’un d’autre. Je me redressais, s’il s’agissait de la réchauffer, aucun problème, elle allait avoir les joues tellement chaudes qu’elle pourrait facilement faire cuire un œuf dessus. Je m’approchai d’elle, l’attrapai par la taille, un regard pétillant de malice et je déposais un baiser sur sa joue, non n’exagérons pas non plus. Ce serait tout de même dommage de l’allumer sans qu’elle ne sache s’en tirer, patience ma jeune amie, patience. Je reculais juste mon visage du sien, sans pour autant la lâcher et je lui indiquai d’un bref mouvement de tête le chemin « On va te réchauffer, on fait la course jusqu’à chez moi ? » Bon par contre, si course il y avait, non seulement ma jambe allait me dire fuck pour au moins dix jours mais il allait falloir anesthésier tout ça pour éviter de trébucher. Je décollai donc une main des hanches de la demoiselle pour la poser sur ma jambe et déverser tout mon don dans cette partie de mon corps et éviter toute douleur. J’étais prêt maintenant et elle, pas trop perturbée ? Ça allait ?

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MessageSujet: Re: Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir]   Amateur, allonge toi, tu vois bien que tu te fatigues [Saphir] EmptyVen 13 Mar - 8:32

Anti-amour et alors ?
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Il savait que ça allait arriver plutôt. Comment ça ? Je n’aimais pas la tournure de cette journée comme si j’aurais préféré me faire punir et me retrouver à nettoyer les toilettes pour la nième fois. J’étais devenue une spécialiste dans la matière même si j’avais découvert des choses dont je n’avais jamais voulu connaître. Dans tous les cas, je me faisais de moins en moins attraper et il semblait perdre patience à mon égard. Malgré moi, je commençais à m’habituer à ma nudité mais c’était toujours étrange et je ne comprenais pas où ça allait nous mener. Quel était le but ? Sa promesse me fit légèrement rire. N’était-il pas sensé prévenir ce genre de situation ? Il aurait été plus simple de me réchauffer maintenant au lieu d’attendre l’hypothermie. Puis, il semblait s’amuser de la situation et secouer vainement la tête sur l’idée d’une couette. Je pris une moue boudeuse comme pour lui : ce n’est même pas vrai ! Le mot intérêt me fit hausser les sourcils. Ainsi, je ne pouvais pas mater sans donner un retour ? Ou avait-il un intérêt à connaître mon anatomie extérieur ? Ma réflexion s’arrêta nette lorsqu’il s’approcha de moi et m’attrapa par les hanches. Un léger frisson s’empara de moi. J’étais brûlante à l’endroit où ses mains étaient posées sur moi. Mon regard se fixa sur lui en constatant son air malicieux. Je n’eus pas le temps de protester que ses lèvres se déposèrent sur ma joue. J’avais l’impression qu’il me marquait au fer rouge mais ce n’était pas si désagréable, au contraire je semblais apprécier ça. Mon seul réflexe à ce moment fut de me moindre les lèvres brutalement. Par Jupiter, j’avais perdu la notion du froid car une toute autre chaleur envahissait chaque parcelle de mon corps et en particulier en bas de mon ventre. Il était si proche de moi que je sentais la chaleur de son corps, son doux parfum et son souffle. En parlant du mien, mon souffle était rauque et mon cœur battait à une allure impressionnante comme si je venais de courir. Sa question me laissa un instant sans voix en pensant un instant à sa jambe. Je lançais un regard vers sa jambe même si je regrettais au même moment. Toutefois, une de ses mains se détacha de ma hanche pour la poser sur sa jambe. Je ne pus m’empêcher de souffler d’un murmure. « Je crois qu’on est deux dans cette situation. » Même si je faisais la dure, mon genou ne supportait pas la course en ce moment. Ma réponse semblait feindre l’affirmation comme si une part de moi était curieuse de ce qui se passerait. J’avais beau avoir peur de l’inconnu mais il y avait toujours une part d’excitation dans cette perspective. Je voulais savoir et pour ça, il me faudrait le suivre. Je m’apprêtais à partir avec lui tout en lui chuchotant encore une fois, n’ayant pas la force d’élever ma voix. « Je suis prête, enfin je ne sais pas… » Je lui lançais un regard inquiet avant que mon visage se fige. J’avais envie de crier : mais c’est une blague ! Pourquoi un foutu légionnaire passe par là ? Une personne m’avait vue nu et je ne voulais pas augmenter ce chiffre pour le moment. Je sentis la colère montée dans mes veines et deux seconde plus tard, je me retrouvais derrière ce légionnaire hésitant à lui bloquer une artère pour qu’il s’évanouisse mais je n’avais pas confiance en ma réussite. En usant de ma permutation, j’avais choisi comme objet une couette pour Thomas avec écrit : désolé. Ni une, ni deux, je fus invisible et je me ruais droit vers mon dortoir en étant déçu. Je passai le reste de ma journée dans mon lit, seule jusqu’au moment où Sommus me prit dans ses bras, même si j’aurais préféré quelqu’un d’autre. Le lendemain, j’étais clouée au lit avec une fièvre folle qui me conduisait droit à l’infirmerie…


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