Bienvenue jeunes padawans. ♥️ Le forum est officiellement rouvert!
Soyez originaux, mes chéris. Priorisez les opposants et les sang mêlés qui ne descendent pas directement des Trois Grands. Nous nous donnons le droit de les refuser. Merci ♥️ Cliquez.
N'oubliez pas d'aller voter ici aux deux heures pour nous ramener pleins de nouveaux amis/ennemis. ღ
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar
Invité
Invité

Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ] Empty
MessageSujet: Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ]   Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ] EmptyDim 31 Aoû - 14:50

Artémis ∞ Apollon ∞ Zeus
Tout cette histoire démarra sans que John n’en ai vraiment conscience. La faute à la gamine d’Aphrodite, alors il est vrai qu’il avait manqué de la tuer. Pour le coup sa colère avait été logique, elle lisait tranquillement dans son coin, un livre en latin. Oui parce qu’en plus mademoiselle avait décidé d’apprendre le latin, non mais l’utilité quoi zéro. Tout ça parce qu’elle débordait d’amour, pire je crois qu’elle serait morte, pour sûr que si elle croisait un monstre, elle essaierait de discuter avant de se battre. Le truc c’est que son don s’il fonctionnait pouvait peut être aider le demi-dieu un peu perturbé qu’il était. Du coup il l’avait trainé sur le terrain d’entraînement. Bien décidé à s’entraîner à l’arc. Heu comment expliquer que ce talent, il ne le possédait absolument pas. Au départ elle le regardait attentive, mais à force de voir les flèches passer à des mètres de la cible, elle avait abandonné l’idée. Du coup John s’entraînait pendant qu’elle lisait dans son coin. Alors comment diable sa flèche avait fait pour transpercer le livre et passer à quelques millimètres du cœur de la petite, un miracle sérieux. Si elle a pas un dieu qui veille sur son cul, franchement. Reprenons dans l’ordre, l’avant dernière flèche qu’il lança s’illumina, mais c’était une flèche normale à la base, sauf qu’elle semblait être chargé d’électricité. Du coup pour le coup il pris peur, vraiment peur, et se tourna vers sa camarade, sans lâcher l’arc, et en voulant lui montrer le truc, la flèche partit toute seule.

La frayeur dans les yeux de Lily disparut en l’espace de deux secondes avant qu’elle se jette sur lui. Déjà que ne pas contrôler son don c’est pitoyable, mais en plus se faire battre à plate couture par une fille d’Aphrodite, sérieux mais c’était une grosse blague. Il n’empêche que plaqué au sol, il devait bien reconnaître que la colère permet de surpasser la force pur. Du coup pour la calmer, il lui fit un sourire plein d’humour avant de demander

« T’es sûr qu’on est pas marié ? »

Elle se redressa d’un coup annonçant d’une voix très fière qu’elle avait une idée. Ils allaient partir à l’aventure, que tous les deux et la trouver sa femme. Sincèrement, c’était stupide néanmoins, l’espoir qu’elle fit naître en lui fit qu’ils partirent tous les deux hors du campement. Si elle semblait ne pas craindre les environs, il faut bien reconnaître que pour le demi-dieu, c’était une autre affaire. Il sursautait à la moindre branche qui craquait, se retournait brusquement toutes les deux secondes. Ce qui semblait beaucoup amuser sa camarade, elle regardait une carte, ce qui intriguait pas mal monsieur crache la foudre sans le vouloir. Est-ce que sa carte indiquait précisément la présence de son épouse. Si c’était le cas, franchement elle aurait pu le dire avant. Elle n’avançait pas très vite, si bien qu’il essaya de la protéger, enfin de la couvrir plutôt. A l’instant où il pointa son arc vers les arbres, elle lui expliqua gentiment qu’il vaudrait peut être mieux qu’il change d’arme. Mais non, il était sûr qu’il pouvait apprendre à tirer, après tout elle maniait bien une arme à feu, si elle pouvait le faire, pourquoi lui non. Du coup c’est vexé qu’il posa son arc sur le sol, faisant le malin en lui rappelant que s’il n’était pas armé, elle devrait les protéger tous les deux.

Il est vrai que sur le papier cette idée peut paraître cohérente, après tout il n’est pas rare de voir des duos s’entraider, mais des duos se connaissent bien, et son armés tous les deux. Lily ne semblait absolument pas d’accord à l’idée de se taper tout le travail. Elle lui tendit donc un espèce de bâton, comme si un bâton c’était une arme. Le délire, c’est que l’arme se chargea d’électricité, et la petite avait beau crier qu’il allait attirer tous les monstres des environs, rien n’y fit. Il était totalement tétanisé et le bâton crépitait sous les éclairs qui le traversaient de part en part.

Ce qui devait arriver arriva, un monstre trouva que l’occasion était trop belle pour les laisser en paix. John était tout pâle lorsque la grosse bestiole arriva dans leur champ de vision. Il pointa son arme en avant, se maudissant, maudissant Lily et la bestiole au passage, d’avoir dépassé la frontière magique. Lily détala comme un lapin en criant un truc du genre « On se sépare ! Cours John ! » Ah bah, là c’était une idée remarquable, ça lui plaisait beaucoup comme plan. Il lâcha  sa deuxième arme du jour et s’enfuit.

Combien de temps courra-t-il, essayant en vain de suivre un chemin logique, tout se ressemblait ici, impossible de retrouver le campement. Il était complètement perdu, devait tourner en rond mais ne s’en rendait pas compte, la faute à la frayeur qu’il avait, cela devait paralyser son cerveau. C’est donc totalement par hasard qu’il tomba sur un couple de personnes. Si tous les demi-dieux du campement les auraient reconnu, lui pas vraiment. Bon bien sûr, il remarqua leur air de famille, et même une drôle de sensation de joie l’étreignit, il avait l’impression de les connaître. Il s’arrêta de courir, déjà parce que le souffle venait à lui manquer, parce que sa tête lui tournait et parce qu’il n’en pouvait plus tout simplement. Il regarda les deux personnes essayant de faire marcher sa mémoire. Impossible, elle était totalement bloquée, son regard s’illumina brusquement tandis qu’il regardait la fille et demandait la question qu’il posait à tout le monde depuis un mois

« Tu serais pas ma femme ? »

Comme phrase pour aborder les gens, ce n’était peut-être pas la meilleure chose à dire. Il devait aussi les prévenir pour le monstre, bon il ne savait pas ce que c’était mais au cas où il fallait leur dire. Il tourna la tête vers la direction d’où il venait, cherchant si Lily était dans le coin puis s’adressa aux deux jeunes gens.

« Il y a un monstre dans les parages, genre mythologique faites attention il est gros, dangereux et méchant. Ils sont tous méchants en même temps. Dîtes vous n’avez pas croisé mon amie ? Une blondinette qui devait courir aussi. On s’est séparé, et je crois que je me suis perdu. Je m’appelle John. Je crois que je vous connais mais j’ai dû prendre un coup sur la tête, et je me souviens pas de mon passé. Vous êtes ? »

Pourvu qu’ils ne le prennent pas pour un fou, c’est vrai qu’il pensait les connaître, si seulement cette foutu mémoire acceptait de se mettre en marche. Pourquoi il ne se souvenait de rien, oh si c’était elle sa femme et qu’il était pas capable de la reconnaître, ça posait quand même un gros problème. Comment on retrouve sa mémoire d’abord quand on s’est cogné la tête. Les grecs avaient dit le temps, la patience, oui bah c’était bon là non ? Il avait été patient, il voulait juste être quelqu’un de normal, ras le bol de pas comprendre pourquoi son pouvoir fonctionnait comme bon lui semblait, de se faire courser par les monstres plutôt que de se battre. Non c’était le boxon dans son esprit, il avait besoin d’aide, vraiment besoin d’aide.
code by Silver Lungs
avatar
Invité
Invité

Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ] Empty
MessageSujet: Re: Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ]   Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ] EmptyMer 3 Sep - 12:17

Apollon ∞ Artémis ∞ Zeus
Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare
Depuis que les Olympiens avaient eu l’idée tordue de remplacer les demi-dieux perdus par eux-mêmes, c’était vraiment une ambiance bizarre qui s’était installée là haut. Non seulement il y avait une espèce de vide pesant qui se faisait ressentir, mais en plus, comme Zeus avait été tiré au sort, il fallait quelqu’un pour le remplacer, et la remplaçante par interim n’était sans doutes pas la déesse la plus aimable des douze. D’autant plus que tous ces dieux amnésiques dans la nature, bloqués dans des corps de mortels et aux pouvoirs mal maîtrisés, fallait les surveiller sans cesse. Et justement, Apollon avait proposé à sa chère sœur Artémis de rendre une petite visite incognito au roi des dieux… ou du moins à ce qu’il en restait. Parce que du haut du soleil, il avait eu le temps de jeter des coups d’œil à leur père, depuis les quelques semaines qu’il avait déjà passées à la colonie grecque. C’en était assez stupéfiant et il semblait y avoir des effets secondaires un peu bizarres… l’archer en avait d’abord bien ri, mais il songea vite que le pauvre entourage de Zeus, pardon John, ne devait pas ricaner du tout et avait sans aucun doute l’envie subite de le noyer dans le lac.

Bref, tout ça pour dire que le dieu solaire rejoignit sa jumelle après un atterrissage contrôlé quoique serré et fatal pour quelques buissons malheureusement brûlés dans la manœuvre. Evidemment, elle pouvait pas l’attendre sur une plaine dégagée, fallait toujours qu’elle se planque en pleine forêt. Ah oui pardon, c’est vrai, madame chassait les monstres et donc ne pouvait dévier de sa trajectoire ne serait-ce que pour simplifier la vie de son frangin. Il ronchonnait en sortant du char solaire modernisé – la dernière Porsche 918 spyder, d’un rouge éclatant s’il vous plait ; il affectionnait ce modèle pour sa puissance et son écologie : moteur hybride. Deutsche Technologie, disait la pub, pas vrai ? Toutefois, il garda ses pensées pour lui, puisque de toute façon, avec Artémis, c’était inutile de palabrer, elle considérait qu’elle avait toujours raison. Bah, tu parles : qui c’est qui avait des fonctions divinatoires, ici, hum ? M’enfin, tant pis : au mieux elle écourterait cette conversation d’une mine excédée, disant qu’ils avaient d’autres choses plus importantes à faire, au pire prendrait-elle la mouche et bouderait-elle pendant tout le trajet.

Le jeune dieu retrouva Artémis un peu plus loin, toujours entourée de ses fidèles chasseresses, auxquelles il décocha un sourire éblouissant, à la fois dans l’espoir que son charme ait de l’effet, mais aussi, et ce qui était bien plus plausible, pour les agacer. Sa sœur lunaire semblait encore discuter avec quelques unes des jeunes filles ; sans doutes donnait-elle ses dernières instructions, ou quelque chose comme des avertissements aux dernières arrivées, à propos de son « envahissant et coureur de jupons de petit frère ». Les mains dans les poches de son blouson, Apollon attendit plus ou moins patiemment, jetant parfois un œil à l’heure affichée sur l’écran d’accueil de son Olymp iPhone. Lorsque enfin la déesse eut terminé, il ne put s’empêcher de lâcher en guise de salutations : « Ah, quand même ! J’ai pas toute la journée figure-toi. » Un bien piètre jeu de mots pour un gars s’occupant du soleil durant tout le jour… mais sans plus tarder, il l’invita à prendre place à bord du char-spyder. Direction, Long Island et la colonie des sang-mêlés. Ils y arrivèrent rapidement, si bien qu’ils avaient eu à peine le temps d’entamer une discussion à peu près sérieuse. Apollon déposa le véhicule à proximité de la colonie, ni trop près, histoire de ne pas attirer l’attention, ni trop loin par fainéantise de marcher beaucoup. Dans la forêt, donc. Pour cette fois, il avait mieux négocié l’atterrissage, et n’avait rien abîmé au passage. Comme ça, personne ne viendrait lui râler dessus comme quoi la pédale de frein n’est pas une option.

Les bois semblaient à priori calmes, mais en même temps, ils étaient dans l’enceinte protégée de la colonie. L’inverse aurait donc été bien plus inquiétant. « J’espère qu’il ne s’est pas embourbé dans les ennuis. », marmonna-t-il sans y croire vraiment. Oui, parce qu’aux dernières nouvelles, leur divin père, enfin, le demi-dieu amnésique, avait quitté les infrastructures de la colonie pour gagner la forêt en charmante compagnie. Par contre, pour quoi faire, c’était d’une autre paire de manches, Apollon n’avait pas des micros branchés de partout et de toute façon, il ne pouvait pas tout écouter dans le monde entier. Mais, l’information importante, il l’avait quand même, et ça leur évitait même de passer à la colonie pour se faire remarquer. Le jeune dieu entraîna donc sa sœur à sa suite, s’enfonçant plus avant dans la forêt, jusqu’à quitter les limites magiques du camp. Ouais, des ennuis, Zeus allait vraiment en avoir s’il était sorti d’ici. Guidé par une sorte de flair divin, ils allaient bien le retrouver, d’autant plus que là, ce n’était pas un simple demi-dieu, non, c’était Zeus, quoi. Il sentait l’Olympe à des miles à la ronde. Et d’un coup… VROUMMM. Enfin non, pas vroum, mais du mouvement dans les fougères, des grincements de branches et des vibrations dans le sol dues à une personne en train de courir, oui. C’était à une bonne centaine de mètres et indéniablement, il s’agissait du roi des dieux. Il… courait. Comme un… lapin en fuite. Au moins, on le tient, songea Apollon. Il ne fallut guère plus de temps pour que leur père stoppe net face à eux, visiblement essoufflé. Ça sentait le monstre, tant à son air qu’à l’agitation de la forêt. Encore du boulot pour Artémis !

Le jeune dieu se retint de sourire ; ils voulaient venir le voir, et bien voilà, et il avait l’air assez vivant. M’enfin c’était un choc que de voir le grand Zeus prendre ses jambes à son cou à cause d’une vilaine boule de poils. Apollon en était intérieurement stupéfait : il ne s’attendait vraiment pas à un truc pareil. Et encore moins à ce qu’il s’adresse à Artémis en lui demandant si c’était sa femme. L’archer en eut les yeux exorbités et s’il avait été en train de boire un coup, sans nul doute qu’il se serait pitoyablement étouffé. Il serra instinctivement le bras de sa sœur, préférant l’empêcher de commettre un meurtre ou, pire, de dévoiler qui ils étaient en réalité et de lâcher le morceau quant à l’identité de leur père. Le dieu du soleil prit donc les devants et secoua la tête en signe de négation : « Ça m’étonnerait, elle n’a jamais été mariée, et c’est pas le genre à prendre des cuites avant de commettre des choses dont elle se souviendrait à peine. » Il essaya néanmoins d’imaginer Artémis prenant une cuite, ce qui lui valut un petit sourire au coin des lèvres. Expression qui s’agrandit alors que Zeus continua sur sa lancée. Son amie blondinette ? A vrai dire, il n’avait pas cherché, leur cible c’était leur papa aux dernières nouvelles, mais elle devait pas être loin. Et, dans le pire des cas, ils l’entendraient. Quant au monstre… « On est au courant pour le monstre. Et ta copine, on va la retrouver, t’inquiète. Voici Daphnée, ma sœur jumelle, et moi, je suis Evan. » Il n’avait pas vraiment réfléchi, mais comme il avait une fille nommée Daphnée qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à Artémis… voilà qui était utile.
code by Silver Lungs
avatar
Invité
Invité

Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ] Empty
MessageSujet: Re: Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ]   Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ] EmptyDim 14 Sep - 20:23

Zeus ∞ Apollon ∞ Artémis
Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare
S’il est vrai qu’elle donnait peu de nouvelles, il était rare aussi qu’elle en reçoive de lui. Sans doute parce que « MONSIEUR voyait tout, MONSIEUR entendait tout ». Or elle, lui avait déjà dis qu’elle détestait qu’il l’espionne. Lui, c’est qui ? L’andouille qui lui servait de jumeau. La fameuse « boule de gaz en feu » autrement dit le dieu du soleil, plus connu sous le nom d’Apollon. Sachez qu’il était roi des frimeurs aussi, la couronne était juste un tantinet difficile à poser sur sa tête. Faut dire, qu’Héphaïstos ne l’avait pas prévue aussi grosse. Nous non plus ! Plaisanteries à part, Artémis avait été contacté par son jumeau. Ce dernier ne proposait rien d’autre qu’une visite de courtoisie auprès de leur père, le célèbre Zeus… ou plutôt devrait-elle dire John l’amnésique. Oui, c’est le prénom mortel qu’il lui aurait été attribué. Au début, la déesse avait hésité à dire oui, car il était censé vivre comme un demi-dieu. Et les demi-dieux recevaient peu de visite et de nouvelles des dieux. Loi oblige. Mais bon, les dieux ne sont pas réputés obéissants. Non, ce qui la dérangeait surtout, c’était qu’elle était en pleine chasse. Il fallait dire que Tartare ne se gênait pas pour libérer un peu toute les mochetés qui vivaient à la surface de…lui. Et évidemment, les dieux avaient comme toujours un plan de génie…comme ces dernières années en fait. Pour Cronos, il ne fallait tout d’abord pas en parler. Parce que ce dont on ne parle pas, n’existe pas. C’est tellement répandu. Pour Gaia, l’ordre avait été de rester cloitré sur l’Olympe. C’est connu qu’il n’y a pas mieux pour vaincre ses ennemis : rester chez soi. Pour Tartare, on pioche six dieux pour devenir amnésiques. Aller savoir quand il avait été jugé que ne pas reconnaitre ses ennemis au combat était devenue une valeur sûre ? Artémis reconnaissait que l’objectif n’était pas insensé à la base. Redonner des leaders aux demi-dieux suite à la disparition de Percy Jackson, Annabeth Chase et compagnie. Thalia semblait d’ailleurs très tracassée, ce qu’Artémis pouvait aisément comprendre étant donné que le jeune frère de cette dernière en faisait parti également. Cela aurait été Apollon, la déesse n’aurait pas pris la chose tranquillement, mais il fallait tout de même restait concentré. Surtout quand le nombre de monstres libérés étaient bien plus que triplés et que l’ordre des déités se retrouvait amputé de quatre de ses membres les plus importants et deux rageux sans cervelle qu’elle avait honte de nommé demi-frères. Au passage si Aphrodite pouvait rester chez les mortels même après la mission, la déesse n’y verrait aucun inconvénient.

En grande discussion avec ses chasseresses, elle leur donnait les instructions à suivre durant sa courte –du moins elle l’espérait- absence à venir. La déesse comprit que son enquiquineur de petit frère était arrivé rien qu’au changement de comportement de ses servantes. La plupart affichaient le dédain et le dégoût, d’autres soufflèrent agacées ne serait-ce que par la présence de ce mâle. Chose qui suffisait à faire de lui un « malotru », si on décidait de rester politiquement correct.  Artémis apprécia fortement cette réaction et fit poireauter le jumeau exprès en extrapolant inutilement des explications. Ces chasseresses comprenant le jeu de la vierge, s’amusèrent discrètement de cette situation. Décidant d’achever la torture et de rejoindre le frater pour cette excursion improvisée, elle eut droit pour simples salutation à un reproche sur le temps qu’elle l’avait fait patienter. « Oui. Bonjour à toi aussi, frère ! ».  S’il croyait que sa petite jérémiade l’atteindrait, c’était raté. Grande sœur ne cède point aux caprices de petit frère. Arrivé devant la voiture, fort est de constater qu’Apollon –comme à son habitude- conduisait l’engin à pleine vitesse et qu’il avait du freiner à la dernière minute pour réduire en cendre autant de végétaux.  Il lui avait soi-disant vanté son modèle écologique. « Ooh, c’est fout comme ça pollue pas du tout », dit elle à basse voix sur un ton ironique, comme si elle cherchait à ne parler que pour elle.  Heureusement, le trajet fut bref et Apollon n'eut pas d'inspiration soudaine pour un Haiku.

Arrivés dans les bois bordant la colonie, ils se mirent en quête de leur père. Euh, enfin de John. La déesse entendit vaguement le mélomane marmonner dans sa barbe de pré-pubère. Et même si elle avait entendue, elle décida en premier lieu de ne pas y prêter une grande attention. Suivant son cadet, en se demandant où est-ce qu’ils allaient encore, elle comprit bien vite que les limites de la colonie étaient dépassées et qu’un demi-dieu se retrouverait donc en dehors de toutes sphères de protection. Que Ze… John se retrouverait en dehors de toute protection et elle se demanda à quel point il était doué avec les armes pour avoir l’espoir de ne pas mourir bêtement. M’enfin, il s’agissait de Zeus, évidemment qu’il savait se battre.

Mon œil ! De derrière des fougères surgit –incroyable, mais vrai- Zeus. ENFIN JOHN ! Il avait l’air essoufflé et affichait l’expression de quelqu’un qui prenait la fuite. Instinct de chasseuse de ne ment pas. Alors qu’Artémis tourna son regard derrière John, espérant apercevoir le monstre qui le traquait, elle fut distraite par LA question qui ne fallait jamais lui poser. Qui osait lui parler de mariage ? Elle mariée ? JA-MAIS, AU GRAND JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS…  Un dégout animé par une sainte horreur de ce qu’était un mariage et ses engagements lui fit afficher une mine glaciale et un regard foudroyant. OUI ! J’ai dit foudroyant. F-Roi des dieux ou pas. Amnésique ou pas. Une soudaine envie de le tacler contre l’arbre la prit. Heureusement, le petit frère connaissait bien sa grande sœur et sut par la même occasion empêcher ne catastrophe monumentale. Pour John.  Leur paternel privé de ses souvenirs  déblatéra à toute volée des informations et des questions à droite et à gauche. Aucune blonde dans les parages  et elle ne comptait pas vraiment la chercher de toute manière. Sans doute encore secouée par la question déplacée de monsieur, elle préféra se taire et se recentrer sur le monstre qui était à la poursuite du « demi-dieu ».  Mais quand ce n’était pas le père, c’est le frère. Décidément tel père, tel fils. Chioné avait du congeler leur cerveau respectif ou alors ils en partageaient un pour deux, elle ne voyait pas d’autres explications. Non, mais franchement ! Daphnée. Elle ne comprenait pas bien non plus l’utilité de cacher leurs véritables identités, mais soit. Plus elle réfléchissait, plus elle se disait que décidément elle était de mauvaise humeur. La conversation récente n’aidant en rien. Mais fort heureusement, un punching ball d’excellente catégorie arrivait droit sur eux. Et même si elle ne tuerait rien que d’une seule flèche, cela lui suffira à lui rendre le sourire. Problème ! Artémis ne pouvait pas faire apparaître son arc, purement et simplement, puisque Môssieur avait jugeait bon dire qu’elle était une demi-déesse que John n’aurait aucun mal à trouver à la colonie. « Son jumeau » probablement moins.

« Dégage de là ! » dit-elle en poussant John sur le côté et avec assez de force pour le faire tomber. Puisque trop occupé à regarder son visage rejoindre dangereusement le tronc de l’arbre vers lequel elle l’avait bousculé, la déesse lunaire en profita pour faire apparaitre son arc et son carquois. Ajustant sa flèche, elle la décocha aussitôt que le monstre écarta un buisson à son tour. Ni une, ni deux, la flèche se figea dans la tête de ce dernier. Néanmoins, voyant que ce dernier ne disparaissait pas immédiatement –décidément depuis que Tartare avait déclaré la guerre, ils étaient plus coriaces- une deuxième flèche fut décochée et toucha cette fois le monstre en plein cœur. Et paf ! ça fait des chocapic, euuh de la poussière d’or, pardon.  Soupirant de satisfaction, elle se tourna vers son père et lui lança un regard qui avait pour but de le réprimander.

« Les hommes sont-ils donc tous si bêtes ? Où est-ce juste ton privilège ? Quelle idée pour un débutant de sortir de la colonie. Ce n’est pourtant pas compliqué. Dans les limites : BON ! En dehors : MAUVAIS ! Surtout quand on n’est pas armé.»



code by Silver Lungs
avatar
Invité
Invité

Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ] Empty
MessageSujet: Re: Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ]   Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ] EmptyVen 19 Sep - 16:26

Artémis ∞ Apollon ∞ Zeus
Ça aurait forcément pu être pire. Après tout quel mal à poser des questions aux gens lorsque la mémoire a fait faux bond. Bon d’accord, avec un minimum de jugeote, la logique veut que la question mariage passe après celle de on se connait ? Faire ça à l’envers c’est comme divorcer avant de se marier, c’est complètement crétin, sans parler du fait que ça coûte cher le divorce, sans parler du mariage. Entre le fric qu’il faut dépenser, chose que John n’avait pas vraiment, il avait dû planquer son argent quelque part avant de perdre la mémoire, pire qu’un écureuil (Oui oui ça me rappelle quelqu’un). Mais en plus dans son savoir du mariage, et ouai il s’y connaissait un tit peu, surtout s’il était marié, il avait dû vivre un truc de ce genre donc en soit il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’il sache que c’était long un mariage, long avec des invités pas toujours géniaux. Non parce que c’est vrai, les mariages ce n’est pas que deux personnes qui s’aiment, il y a toujours un trou du cul pour ne pas aimer les plats, un autre qui décide de raconter sa vie alors que tout le monde s’en tape royalement, et encore le chieur de service qui veut mettre les musiques qu’il aime. Heureusement qu’on ne se marie qu’une fois… dans la logique des choses après s’il y a des crétins qui pensent que se marier trois fois c’est hyper intelligent, grand bien leur fasse, John n’était pas dans cette catégorie, même si pour le moment il avait l’impression que son mariage c’était surtout du vent.

Dire que le demi-dieu se décomposa en voyant la réaction du frère et de la sœur serait un mensonge, oh bien sûr il se douta qu’il avait encore une fois parlé avant de réfléchir. Non parce qu’avoir quelqu’un qui tient le bras de sa sœur, ce n’est certainement pas pour la réconforter. John eut la bonne idée d’avoir la trouille de sa vie. Attaquer une demi-déesse ce n’est pas non plus recommandé, sans arme et puis elle avait l’air hyper dangereuse. Heureusement qu’elle n’avait pas été seule, pour sûr qu’il aurait été en bien mauvaise posture. Puis l’autre qui ramenait sa fraise sur les cuites, très drôle comme si John était du genre à boire des cuites et ne pas se souvenir de son passé. En plus la théorie veut qu’après une cuite cet état comateux dur quelques heures, pas des semaines ! Il se renfrogna pour la peine, mais bon l’autre semblait avoir un débit de parole conséquents, franchement ils auraient presque pu faire partie de la même famille. Donc ils étaient au courant pour le monstre, trop bien et eux ils trouvaient plus intéressants de rester à rien glander pendant que des alliés potentiels se faisaient buter. Non mais c’est quoi ces demi-dieux vachement égoïste tout de même. Déjà que la fille était loin d’être la personne la plus charmante au monde, bon bien sûr John disait ça de son petit point de vue de gars qui essayait juste de savoir à qui il était marié. Il préféra quand même garder le silence, s’ils s’occupaient de retrouver Lily avant que le monstre la trouve, ce n’était pas plus mal. Le grec hocha la tête tandis que le dénommé Evan les présentaient. Ah oui maintenant qu’il le disait, Daphné ça lui disait quelque chose, il l’avait au moins croisé une deux fois. La première fois c’était pour du sel, oui même les détails de merde étaient importants pour monsieur Coben, et la secone fois, il avait peut être effectivement déjà demandé en mariage la demoiselle fille d’Apollon, ce qui expliquait sa réaction pour le moins agressive.
Non mais, le pire c’était que cette espèce de débile, non mais quand même il y a des façons de protéger les gens, là c’était la façon la plus ringarde au monde. Parce que désolé mais fracasser le crane de quelqu’un contre un tronc d’arbre pour éviter qu’il ne se fasse embrocher contre un arbre c’est stupide. Cette Daphnée est complètement neuneu, son ton n’était déjà pas sympathique à la base mais alors l’action, merci quoi John aurait aussi bien pu se débrouiller seul. Déjà comment une fille pouvait l’envoyer dans le décor comme ça en trois secondes. Bon le temps que le charmant petit demi-dieu un peu novice en la matière reprenne ses esprits, se massant le front, sentant au passage la bosse qui se formait peu à peu, mademoiselle tarée et killeuse d’hommes par mégarde avait déjà explosé le monstre. Non mais en moins d’une minute, elle avait terrassée un monstre alors que ça faisait au moins un quart d’heure qu’il courait pour lui échapper. Il y a des logiques des fois qui laissent à désirer.

Et voilà que mademoiselle je me la pète parce que moi je sais détruire des monstres alors que je suis dans le camp depuis ma naissance, même avant d’ailleurs, cette fille quand elle était embryon elle s’entraînait déjà au combat. John eut un regard plein de compassion pour Evan, aie le pauvre il avait dû se prendre des coups dans le ventre de sa maman avec une sœur pareil. En plus les critiques de Daphné étaient un peu véridique, il faut le reconnaître et même si John était d’une mauvaise foi exemplaire, il était bien content qu’elle soit tarée et capable de tuer les monstres. C’était toujours mieux que saine d’esprit et nul au combat, dans ce cas de figure. Essayant d’être le plus sympathique possible même si l’envie de taper sur cette fille était assez présent dans son esprit il répondit.

« Si les filles étaient supérieures ça se sauraient depuis le temps, après si je suis bête ça doit être un privilège, faut pas mettre tous les hommes au même niveau. Et puis faut se détendre aussi, ça va c’était juste un monstre tout petit. Encore heureux qu’avec une arme tu sois capable de la détruire. Et puis d’abord j’en avais une d’arme… j’avais un arc mais il a des problèmes, ses flèches sont pleins d’éclairs alors bah ça fait flipper. Ton arc à toi il est cool, tu veux pas me le donner ? »

D’un bond John fut debout, non parce que même une bosse n’empêchera pas un demi dieu hyperactif de bouger. Il se rapprocha du gars, quand même il avait l’air moins chiant, moins dangereux et beaucoup plus amical, c’est quoi le problème des filles de la colonie, non mais sa femme devait pas en faire partie, sa femme pouvait pas être aussi chiante, c’est pas possible. Daphnée en tenait quand même une sacré couche. Une fois proche d’Evan il chuchota pour pas que la fille qui lui expliquait la base de la colonie à propos de bon et mauvais ne l’entende.  Oh et puis même, il n’était pas débile mental, il savait bien comment ça fonctionnait, mais qu’est ce qu’elle était chiante, tout s’expliquait, ce qu’il exprima dans un même temps à Evan, toujours aussi bas, faudrait pas que danger publique décide de lui péter la tronche ?

« Elle est toujours comme ça ta sœur ? C’est évident qu’elle n’a pas de mari dans ces cas-là, ni de copain, faut pas chercher plus loin. »

code by Silver Lungs
Contenu sponsorisé

Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ] Empty
MessageSujet: Re: Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ]   Car il n'y a rien de mieux que de se revoir, peu importe ce qui nous sépare [Les jumeaux:P ] Empty

Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Kai - À l'école on nous apprend le passé simple, ils feraient mieux de nous enseigner le futur compliqué
» Kai - À l'école on nous apprend le passé simple, ils feraient mieux de nous enseigner le futur compliqué
» Prends ma main, et oublions ce qui nous sépare pour une nuit... [feat. Aslan]
» Tant mieux, ça ne nous intéresse pas [Elena]
» Rien ne nous séparera jamais [Elliott]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Heroes of Honor :: Corbeille du forum :: Corbeille du forum :: Les anciens RPs-