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 Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]

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MessageSujet: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyLun 8 Sep - 12:02

Penny ∞ Lily
On sait tous qu’être un demi-dieu pose des gros problèmes de concentration normalement, je crois que je suis capable de lire sans le moindre problème, les lettres ne se tirent pas pour moi, je ne sais pas pourquoi, je ne cherche pas à le savoir. En revanche j’ai un problème bien plus embêtant, d’accord deux problèmes. Le premier, les monstres m’adorent, vraiment, ils me kiffent il faut dire que j’ai tendance à toujours oublier de me défendre. Ce n’est pas que je suis incapable de planter une balle dans quelqu’un, je le ferais sans hésiter pour aider mes amis mais c’est comme si quand il s’agissait de moi, rien ne se passait dans mon cerveau. Il refuse de coopérer avec cet esprit guerrier qui me fait péter des plombs quelques fois. Le pire c’est que je sais que j’en suis capable, je sais que je peux être dangereuse pour bien des monstres, mais être protégée par tous est devenue mon quotidien. Si au début, cela me faisait du mal moralement, l’impression d’être un poids pour des adolescents qui ont tellement mieux à faire que de protéger la fille d’Aphrodite qui ne sait rien faire de ses dix doigts, maintenant j’y suis habituée, je l’accepte même si j’aimerais leur prouver que j’en suis capable. Le deuxième défaut bien problématique, mon sens de l’orientation,  autant à la colonie des sangs mêlés ça ne se voit pas que j’ai du mal, je connais par cœur chaque recoin, je me retrouve toujours. Autant dans le reste du monde, c’est un problème.

Que je vous explique pourquoi je parle de tout ça. Alors que chacun des membres s’entraînait au combat en cette belle journée où les arbres commençaient déjà à avoir des feuilles rousses à la cime de leur être. Je n’avais pas envie d’être là à me battre, reconnaître la guerre imminente me faisait peur. J’avais peur de tous les perdre. C’est pourquoi, j’avais supplié Chiron, non je n’exagère pas sur le mot j’étais littéralement à genou devant lui, afin qu’il m’autorise à rentrer dans un lycée tout à fait banal. Je ne suis pas sûr que mon don n’aie pas fait des siennes d’ailleurs. Quoi qu’il en soit il avait cédé devant mon magnifique savoir-faire. C’est de cette façon que je m’étais retrouvé à errer dans des couloirs blancs, incapable de me repérer, tout était si semblable ici. Les élèves semblaient tellement inquiets à l’idée de faire leur rentrer qu’ils ne me remarquaient pas. Je restais muette face à eux. Je n’étais pas là pour me faire des amis, par contre une fille eut la mauvaise idée de m’embêter, me taquiner. Je crois bien que mon poings dans son plexus lui a passé l’envie de m’emmerder.

Les cours, c’est quelque chose de sacré pour moi, oui je sais c’est très étonnant de la part d’une fille d’Aphrodite, j’aime étudier qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, ça ne se contrôle pas. Un peu comme les dons. Ma matinée se déroula plutôt bien, bon excepté le fait que je devais suivre les autres comme un chien pour ne pas être en retard. Lorsque la sonnerie retentit, j’avais un peu mal au cœur à l’idée qu’il fallait obéir à Chiron et retrouver le camarade qui aurait l’immense joie de venir me chercher. J’attrapais mon sac en repoussant un gars qui voulait devenir mon pote, tu parles ses yeux trahissaient tellement ce qu’il voulait. Je grognais d’un air agacé

« Je suis prise, tu entends ? J’ai un CO-PAIN et tu sais quoi ? Je l’aime et je ne t’aime pas. »

Je sais que les hormones des adolescents les poussent à avoir des problèmes de compréhensions, mais je n’allais pas passer mon temps à leur expliquer gentiment, ce n’était pas parce que Matty n’était pas là que j’allais tout de suite sauter sur tout le monde. Je secouai la tête et le poussai pour filer hors de sa vue. Une fois dehors, le soleil n’était plus de la partie, Apollon devait avoir mieux à faire aujourd’hui. Je cherchais du regard la personne que je connaissais. Il y avait tellement de monde, c’était un vrai océan noir de monde. Ils me bousculaient tous, j’avais beau essayer de les éviter, entre les filles qui voyaient leurs copains et couraient vers eux, les gars jouant à la balle, pile devant la grille. C’était un peu galère, en les regardant, j’avais envie de revoir Matty, j’aurais aimé lui demander si je lui manquais autant qu’il me manquait.

Comment je trouvais ma camarade alors que l’image de mon petit ami remplissait mon esprit, je ne saurais vous le dire, la chance. Pour une fois que je ne me perdais pas. Avant qu’elle ne dégage hors de ma vue, je lui sautais sur le dos. J’imagine que je la faisais flipper totalement, qui oserait sauter sur le dos d’une demi-déesse sans craindre le retour, un peu violent les amis, je vous jure. Du coup, d’une voix parfaitement adorable, très rassurante, et sans utiliser mon don, non pas que je ne veuille pas, il était en off et ne voulait pas se réveiller, vraiment très utile d’avoir un don qui fonctionne aléatoirement, la dernière fois il avait décidé qu’il voulait marcher contre un monstre, ce qui est totalement inutile, je le reconnais après coup. Bref je m’adressais à elle.

« Ce n’est que moi  Penny. »

Que moi, m’entendre dire ça me donnait un peu la nausée, comment ça que moi. J’étais aussi importante que les autres, ils avaient la paix grâce à ma faculté à bien m’entendre avec Reyna, je l’aime bien cette fille, elle est gentille, un peu sérieuse mais je suis capable de l’être aussi donc c’est pas plus mal. Je ne voulais pas rentrer, pas maintenant, j’avais hyper faim, je proposais en regardant autour de nous

« Ça te dirait un sandwich, ou je ne sais trop quoi dans central park avant de rentrer, on pourrait même nourrir les cygnes pendant qu’on discutera. On sera rentré avant le couvre-feu, je te promets. Alors partante ? »

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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyMar 9 Sep - 9:49


prends entres tes mains ton destin, mets les voiles dés ce matin

Même si je ne le montre pas, même si tu ne le vois pas, je tiens à toi!
Lily & Penny


Je ne pus m'empêcher de sourire lorsque Chiron m'avait demandé d'aller escorter Lily lorsqu'elle aurait fini les cours. Elle avait encore réussi à obtenir ce qu'elle voulait. Madame voulait aller au lycée. Je ne comprenais pas pourquoi ! En fait si je comprenais. Avoir une vie normale, prendre du recul face à toute cette agitation concernant les derniers événements avec Tartare. Être normal même si ce n'était que pour quelques heures. De plus, Lily avait été épargnée pour la partie « les lettres dansent la rumba » qui touchent la majorité des demis-dieux. Je passais ma veste en cuir par-dessus mes épaules lorsque l'air frais frappa mon visage. Ah pourquoi il fallait prendre le bus pour aller à Central Park ? L'air était irrespirable dans les bus ! Surtout pour moi, fille d'Éole dieu des vents, qui aimait le grand air ! Je marchais trois minutes pour arriver devant l'école de Lily.

J'avais enfin fini depuis peu et je me sentis heureuse de ne plus devoir mètre les pieds dans ce genre de bâtiment ! Les jeunes ! Qu'ils soient américains, anglais, français, tous pareils ! Cons, obsédés et mal poli ! Je m'étais mise un peu à l'écart, contre une des grilles du bâtiment, attendant la fin des cours. Et ouep être en avance c'est bien ! Sauf quand l'équipe de basket à entraînement dehors, sans entraîneurs pour les surveiller. C'est un code universel pour les hommes de lancer des « hé ma jolie ? », lorsqu'une fille se retrouve seul à attendre quelque part ? Déjà qu'en Angleterre, je n'aimais pas cette réplique, mais alors dans un anglais américain, c'est pire ! Je soupirais un grand cou, le premier m'avait vu, ses amis allaient suivre. Lorsque le gamin, car oui, il était un gamin comparé à certains hommes du camp, s'adossa à la grille à côté de moi et commença à me parler, je ne pus m'empêcher de lui lancer mon regard le plus blasé et de lâcher :

« Quand j'aurais envie de jouer avec des gamins de ton genre, je t'appelle ou j'appelle un de tes potes, en attendant tu restes loin de moi ok ? ! »

Je détournais à nouveau le regard et fixais le bâtiment devant moi et m'avançais de quelques pas, histoire de bouger un peu. Il y avait bien que pour Lily que j'endurais le calvaire de me rapprocher d'une école. J'avais passé toute ma scolarité à me faire traiter de folle, de monstre, de différente. Personne ne voulait me parler et la majorité des élèves évitaient de me regarder même. Je m'y étais habituée et avais fini par apprécier le calme. Mais naturellement certains malins avaient toujours besoin de se rabattre sur une personne plus faible et j'étais une cible parfaite. Je me laissais faire, je ne répliquais pas et je n'avais pas d'amis pour me défendre. Je ne dis pas que j'étais devenue plus bavarde depuis que j'étais dans le camp, mais maintenant, je savais ce que c'était que d'avoir des amis, de rire innocemment en groupe, d'être considérée comme présente, je devenais un peut plus ouverte. Bon, c'est clair que j'avais toujours et encore besoin de mes moments de solitude, pour ça, il suffisait juste que je me rende dans ma cabane. Je pense que Lily avait bien sur me cerner la première fois et avais compris que j'avais besoin de calme à certains moments, moments où elle me laissait me retirer. Cette fille était un phénomène.

Je souriais encore en repensant à notre première rencontre. Je venais d'arriver au campement, j'étais en train de déballer mes affaires dans la cabane dédiée à Éole. Je suis sa seule fille, ce qui est assez étrange mais bon. Elle était venue vers moi à ce moment-là et j'avais été plus tôt froide avec elle, ou plus tôt distante, sur mes gardes. Mais elle avait su, au fil du temps, me socialiser. Elle s'était imposée ce jour-là et avais insisté. J'avais fini par céder et m'étais prêté au jeu de « tu es la nouvelle, laisse-moi tout t'expliquer et te montrer. ». Lorsque en fin de journée, j'avais vraiment eu besoin d'un moment pour moi, elle m'avait laissé me retirer sans insister ce coup-ci. Étonnée qu'elle comprenne sans insister, je lui avais souri timidement et avait lâché un « A demain ? »

C'est perdue dans mes pensées à ce fameux jour, que je me fis attaquer. Du moins, c'est ce que j'ai cru et je fus presque prête à utiliser une nouvelle prise apprise récemment à l'entraînement lorsque j'entendis la voix de Lily. Mes muscles se détendirent plus ou moins. Je n'aurais pas été prête si cella avait été une vraie attaque. Je n'aurais pas su la protéger, ni me défendre. Je n'étais encore qu'une débutante bonne à rien. Je me retournais vers mon amie lâchant de but en blanc sans la saluer :
« En fait, tu es suicidaire, avoues ! »

J'avais du être plongée dans mes pensées plus longtemps que prévu, car je remarquais que la cour était remplie d'étudiants, aussi quelques profs par ci par là. Je considérais l'offre de Lily dubitative, elle avait toujours l'art de proposer des activités innocentes qui finissaient mal. Mais d'un autre côté l'idée de manger un Dagobert,beurre,crudités bien calorique, me faisait saliver d'avance. La nourriture au camp avait beau être délicieuse, mais mon corps était encore habituer à manger de la nourriture humaine, grasse, remplie de pesticides, de colorant et pleins d'autres trucs non-naturel. Heureusement que j'avais réussi à caser mon arc et mon carquois dans mon sac à dos.

« Oui pourquoi pas. Tu m'invites ? »

Je lançais ma réplique avec un air ironique et un clin d'œil. Avec son pouvoir, elle aurait pu se faire offrir le snack entier.

« Alors ce premier jour ? Les stéréotypes américains sont-il vrai ? Leur accent terrible ? La nourriture immangeable ? »

Je me mis en route, lançant un regard meurtrier et hautin aux joueurs de basket qui avaient essayé de se rapprocher, en passant. Gamins ! Je me retournais vers Lily, attendant qu'elle me fasse un récit de sa journée qui avait du être mouvementée.



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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyMer 10 Sep - 14:36

Penny ∞ Lily
Ohle, dire que j’obtiens tout ce que je veux, c’est faux. Il y a des jours où certaines choses me sont refuses. Déjà parce que je refuse de manipuler les êtres pour arriver à mes fins. Il n’empêche que c’est vrai, j’ai une facilité à convaincre Chiron. Quand il me voit arriver, il me sourit en me demandant à chaque fois qu’est-ce qu’elle veut la petite d’Aphrodite. Même s’il a l’air un peu bougon quand il dit ça, je sais qu’il est ravi que je poursuive mes études. A moins que ce soit mon accent à la française qui l’amuse quand je parle. Je sais que ça fait l’accent un peu chantant, côté extraterrestre au milieu de toutes ces voix grave de la colonie. De toute façon, j’ai tendance à ne pas laisser les autres dicter ma conduite. Ce qui explique sans le moindre doute que je puisse aller chez les Romains sans que personne n’approuve mon choix, mais peu m’importe, je trouve qu’ils ont tort et s’il faut pour leur faire comprendre à tous que j’aille là-bas en premier. Matthew doit me détester d’être si confiante avec ma vie, pourtant ce n’est pas de la confiance, oui par moment je craignais que les romains décident de déclencher à nouveau un conflit et que je sois la première cible car un grec détaché de son régiment c’est la cible de luxe. Ma confiance en Reyna était pourtant sans faille, et j’espérais du fond du cœur que si ça venait à déraper que je serais prévenue avant. Sinon j’avoue que je me serais trompée sur toute la ligne. Ce n’est pas le fait de mourir pour mes croyances qui m’effraie, mais le fait d’être roulé dans la farine, de ne pas avoir le temps de dire à Matthew que je l’aimerais toujours. J’aimerais qu’il soit là si je venais à mourir, c’est sa main que j’aimerais tenir, même si j’ai beaucoup d’amis chers, je sais cependant qu’il s’en voudrait pour le restant de ses jours, c’est pourquoi j’aimerais vraiment que nos destins se réunissent même jusqu’au dernier moment.

Je ne suis pourtant pas si pessimiste que ça, preuve en est lorsque je sautais sur le dos de Penny, elle semblait craindre un coup bas. Chacun de ses muscles s’était contracté comme pour m’éjecter, pour me faire mordre la poussière. En soi, j’étais sur mes gardes pour une fois  et prête à me réceptionner mais mes paroles semblèrent l’apaiser sur le champ. Je lui lançais un regard à moitié penaude pendant qu’elle me demandait si j’étais suicidaire, enfin insinuait plutôt que je l’étais. Je lui décochai ce petit sourire très fière de moi avant de répondre.

« Absolument pas chère amie. Je dirais plutôt que j’étais sûre que ma voix t’empêcherait de faire une grosse bêtise. »

Je descendais de son dos pour qu’elle soit libre de ses mouvements, et parce que son sac à dos n’était pas très agréable, il y avait un truc dur dedans et ça me meurtrissait un peu le ventre. Un gars qui ne regardait pas trouva que le moment était bien choisi pour me foncer dessus. Je soupirais avant de me décaler au dernier moment, choc frontal évité, championne cette Lily n’est-ce pas. Il fallait qu’on bouge d’ici, je détestais que tout le monde nous colle. J’acquiesçais d’un geste de tête rapide tandis qu’elle me demandait si je payais, j’allais utiliser mon don, et si ça ne marchait pas, et bien nous allons devoir courir un peu parce que j’avoue que je voyais mal un vendeur accepter de ne pas être payé.

« Si mon don ne marche pas, on court le mot de pass c’est Matthew d’accord ? Non en fait c’est une mauvaise idée, je risque de le prononcer dans tous les cas. Et bien je dirais valise, voilà valise et on cavale, oublie pas hein, histoire que je ne cours pas toute seule. »

Je la suivais pendant qu’elle avançait, jetant un regard mauvais à des garçons. Il avait dû se passer un truc avec eux. En même temps, les gars avaient quelques problèmes d’hormones ici, j’avais compris ça toute seule. Tout de même, ils pourraient apprendre à se tenir, heureusement que nos camarades sangs mêlés n’étaient pas comme ça, c’était d’un lourd. Je demanderais à Matty de venir me bécoter en public ici, histoire qu’ils comprennent tous que j’étais casée. En plus Matty avait de la carrure, c’était le meilleur de toute façon. Je m’arrêtais devant le snack faisant la queue sagement tout en répondant aux questions de Penny.

« J’ai l’impression d’être un alien avec mon accent, ils me regardent tous comme si je débarquais d’une planète lointaine. J’avais envie de leur montrer une carte pour qu’ils voient que la France ce n’est qu’à un océan d’eux. Mais bon, ils sont tous occupés par des choses tellement plus intéressante, je ne sais pas comment t’expliquer ça clairement mais dans les films ils n’ont pas l’air tellement en demande de sexe qu’en vrai. J’aurais dû compter le nombre de fois qu’on m’a fait des propositions bizarre. J’ai peur qu’ils soient sensibles au côté Aphrodite que je dois avoir, bien plus que les demi-dieux, ce qui est un gros problème à vrai dire. Quant à la nourriture, le snack va être la seule chose que je mange de la journée, donc je te dirais après coup. T’as fait quoi toi ce matin ? »


Une fois à mon tour de commander, j’étais prête, je sentais mon don vraiment affluer dans mes veines, je détestais tellement en abuser mais bon je n’étais pas Crésus, encore moins Midas, il fallait bien que je trouve un moyen de manger. Je pris bien mon temps pour commander mon sandwich avant de porter mon dévolu sur une pizza énorme qui me plaisait bien. Je fis un signe vers Penny pour l’inciter à commander vite, avant que mon don ne décide de s’arrêter. Ce qui pouvait arriver à n’importe quel moment, même si pour le moment, le gars aurait dit amen à n’importe quelle parole que je prononçais.  Ou alors, autre cas de figure plausible, les humains étaient vraiment plus sensible que les demi-dieux à nos dons, plus simple à manipuler, on comprenait mieux pourquoi il y avait énormément de demi-dieux d’un coup.
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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyMer 10 Sep - 16:54


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Même si je ne le montre pas, même si tu ne le vois pas, je tiens à toi!
Lily & Penny


Mon dieu, ses adolescents, tous égoïstes et mal polis! Quoi, je l'ai déjà dis? Et bien, je le répète ! Je souris lorsque Lily parlait de mot de passe. Ah, elle et Matthew ! Elle ne manquait jamais une occasion de parler de lui au point ou chaque deuxième phrase le nom « Matthew » apparaissait. Lily était sur ce point mon idéal en quelque sorte. Vivre une telle histoire d'amour, j'en avais rêvé, mais je savais que jamais je connaîtrais ça, du moins c'est ce que je m'étais dit en Angleterre, avant d'arriver au camp. Mais même-là, je ne pensais pas trouver quelqu'un. La guerre était imminente, les camps grecs et romains avaient des relations tendues, l'ambiance ne s'y prêtait pas et ce n'était ni le moment pour commencer à chercher quelqu'un. Elle faillit éclater de rire lorsque Lily se décida sur le mot-valise, et ricana intérieurement, elle avait un peu d'argent sur elle et serait bien tentée de faire courir Lily toute seule en payant le serveur juste pour voir son amie revenir penaud.

Lorsque enfin, nous quittâmes l'école, je me détendis. La foule de jeunes écervelés, ce n'était vraiment pas mon style ! Nous arrivâmes au snack et Lily me raconta sa journée. En ce qui concernait l'accent, je la comprenais parfaitement ! Étant anglaise, j'avais aussi mon petit accent à moi et les Américains le leurs. Je fronçais les sourcils suite à sa remarque sur les jeunes bourrés d'hormones. Mais son don avait le pouvoir d'enchanter et rajoute y un physique de rêve et des adolescents humains faibles et ça risque de mal tourner. D'office vu qu'elle était fille d'Aphrodite. Mais son don avait le pouvoir d'enchanter et rajoutez y un physique de rêve et des adolescents humains faibles et ça risque de mal tourner. Elle devrait peut être en parler avec Matthew ? Je finis par secouer la tête lorsque mon amie me raconta qu'elle n'avait encore rien mangé. Non mais elle prenait soin d'elle quelques fois ?! J'allais lui faire la morale lorsque ce fut notre tour de passer commande.

Je fus heureuse de voir que Lily commandait une pizza, déjà quelques chose de consistant. Je soupirais en voyant l'air du vendeur complètement béa. Limite s'il n'étais pas en train de saliver sur Lily. Halala ces filles d'aphrodite ! Je passais ma commande, un bon Dagobert accompagné d'un brownie. J'avais besoin de ma dose de chocolat. Pessimiste dans l'âme, j'avais du mal à voir le côté positif au fait d'avoir découvert le camp. Limite s'il n'étais pas en train de saliver sur Lily. Je ne voulais pas voir des gens que j'aime souffrir, ni même à avoir à subir le deuil. J'avais grandi sans mère. Ce n'était pas vraiment un deuil vu que je ne l'avais pas connu... Mais je me posais des questions... Beaucoup de questions.

Lorsque nos commandes arrivèrent, je fis un sourire malicieux à Lily, je savais que son don pouvait lâcher à tout moment, mais finalement, je décidais de me retourner vers le jeune homme :
« Tenez, j'invite la demoiselle ! Le compte est juste. »
Posant mes billets sur le comptoir, je pris mon plateau et nous dénichais une place dans le fond du snack. Mieux valait éviter les fenêtres. Je répondais à Lily avant d'entamer mon sandwich.

« Tu devrais faire attention, tu es fille d'Aphrodite, les humains ne se contrôlent pas. En ce qui concerne la nourriture, je vais te poursuivre jusqu'à dans tes rêves jusqu'à ce que tu manges! Et concernant l'accent crois moi le tien est bien plus jolis que celui des américains. Mon dieux je regrette l'anglais britannique! »

La première bouchée de mon sandwich fut une bénédiction. De la matière grasse ! Enfin !

« Ce matin, je me suis entraînée au tir à l'arc, ainsi qu'au corps-à-corps. J'ai aussi été me balader. Rien de grandiose donc. »

Je m'étais baladée oui et j'avais observé les autres demi-dieux. Je m'étais sentie seule et triste en les voyants jouer ensemble à la plage. Ils avaient des amis, une famille, des souvenirs de ce camp. J'imaginais bien les plus anciens demi-dieux du camp à leur arrivée. Au moment où il n'y avait pas encore de guerre, ni avec Chronos, ni avec Gaïa, ni avec Athéna. Ça devait être agréable de débarquer dans ce camp, découvrir d'autres demis dieux, s'entraîner sans éprouver au tant de pressions qu'aujourd'hui. Pouvoir rire insouciant du danger. Savoir que derrière la barrière du camp, rien ne pouvais vous arriver. J'aurais aimé connaître ses temps-là. Ça devait être dur pour Matthew et Lily, de ce dire que chaque jour, ils risquaient de mourir. Elle décida de laisser ses pensées bien sombres de côté et embraqua Lily dans un sujet plus joyeux.

« Et sinon tu vas voir ton Roméo bientôt ? »


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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyJeu 11 Sep - 15:29

Penny ∞ Lily
Je déteste le fait d’être dragué, ça n’a jamais été un problème pourtant avant Matthew mais depuis qu’il est là, c’est bien simple, les autres gars n’ont aucun intérêt à mes yeux, attention ce n’est pas que je suis devenue feministe dans l’âme que je méprise les gars. Non pas du tout, je m’entends d’ailleurs à la perfection avec Wyatt et John, faut dire que je les vois trop souvent pour les détester, non même les gars romains je les apprécie tous. Ils sont tous sympas, mais je ne sais pas comment expliquer c’est comme si je les voyais à la façon d’Artémis comme des enfants, c’est un énorme problème déjà parce qu’ils sont plus âgés que moi pour certains, voir la plupart, je ne suis pas une déesse, formidable. Non Matthew avait eu cet effet sur moi que de ne plus avoir aucun intérêt pour un autre gars, je crois même que je ne baverais pas comme mes autres sœurs si un beau gars arrivait à la colonie. Nous n’avons décidément pas beaucoup de chose en commun Aphrodite et moi, j’aurais bien aimé ressembler à ma maman, elle devait me détester, se dire que j’étais une imbécile qui ne méritait pas sa vie. C’est peut-être pour ça qu’elle ne venait jamais me voir, même lorsque j’avais été reconnue, j’étais sûre qu’elle s’était dit un truc du genre putain je dois vraiment la reconnaitre celle-là ? Bon en tout cas Matty n’avait rien à craindre, je ne le tromperais jamais, ça ne me venait pas à l’esprit et je trouvais les autres gars tellement pâle à côté de mon fils d’Héphaïstos que ça en était même mignon.

Enjôler le vendeur pour le coup, ça avait quelque chose de fort déplaisant, je n’étais pas connecté à ses pensées, fort heureusement pour moi, mais à l’éclat de son regard, j’étais pratiquement sûr que mon don n’était pas entièrement responsable de son état, il m’observait vraiment comme s’il allait me mettre dans son lit. Je sentais la colère monter, doucement mais sûrement, mais c’est quoi ces gens. Putain mais dans quel monde on vit pour que je sois vue par tous ces gros cons comme une espèce de conne qu’il faut mettre dans son lit. Si je n’étais pas partisane de la paix et de ne pas m’attirer d’ennuis, surtout que si je tuais un gars devant autant de monde uniquement parce qu’il me matait, je ne risquais pas de revenir ici en tant qu’étudiante. J’entendais la voix de ma camarade qui commandait, j’étais prête à demander au vendeur de nous laisser partir  sans demander d’argent lorsque  Penny cassa totalement mon délire en disant qu’elle payait. Sous la surprise, mon don s’arrêta totalement de marcher. J’étais presque certaine qu’il boudait, pour une fois que monsieur le don marchait voilà qu’on l’en empêchait de fonctionner. Je clignais des yeux, j’avais les mains douloureuses à force d’avoir serré les poings pour ne pas que mon don lâche, même ma mâchoire me faisait un mal de chien. Pour autant le vendeur ne semblait même pas intéressé par l’argent, il me fixait moi. Je claquais des doigts, à la manière sisi l’impératrice, ça fait fille hyper mal élevée, j’entendais presque mes parents râler en disant que se comporter comme ça, ce n’était vraiment pas bien. Néanmoins, ça eut le résultat escompté, il s’empressa de ramasser l’argent, comme un vautour sa pièce de gibier, tendit son sandwich à Penny et ma pizza. Je la tenais comme un petit trésor, j’avais hyper faim, je n’osais pas réfléchir sur le temps passé sans avoir ingurgité la moindre nourriture.

Je m’installais sur ma chaise découpant méticuleusement ma pizza tout en écoutant ma camarade. Je sais qu’être fille d’Aphrodite, c’est un gros problème. Je savais que les humains avaient un peu de mal avec moi, les humains dont les hormones font de leur cerveau une huître. Je pris une part de pizza pour me nourrir, surtout qu’elle parlait, autant en profiter pour manger avant que mon ventre n’ait la merveilleuse idée de faire des bruits. J’avoue que l’accent américain me posait aussi un problème, ils parlaient trop vite pour moi, ce n’était pas toujours très clair. Même si avec les demi-dieux ça allait, je devais être habituée à leurs débits de phrases, mais avec des parfaits inconnus, parfois je les regardais les yeux ronds comme s’ils me demandaient la lune. Je répondis une fois ma première part de pizza dévorée.

« Je te jure que mon don ne fonctionne pas, c’est vraiment mon physique qui les rend complètement débiles. Non mais sérieux, je vais leur ramener Matty un de ces jours, histoire qu’il règle le problème. Il peut se la jouer petit copain jaloux tu crois ou il est trop parfait pour ça ? » J’hésitais vraiment pour le coup, Matty n’était pas du genre à s’énerver pour si peu et ma santé ne risquait rien, et puis je n’osais pas vraiment lui demander de l’aide, je lui avais promis que je me débrouillerais seule. J’enchainais donc sur un sujet plus facile « Comme si tu avais besoin de me poursuivre pour que je mange, j’oublie uniquement quand je suis stressée de manger, le reste du temps, je ne saute aucun repas. Quant à leurs accents, je ne comprends pas toujours ce qu’ils disent, ça t’arrive aussi ? »

Elle finit par me raconter sa matinée, je l’imaginais assez bien s’entraînant au tir à l’arc. Elle avait dû être non loin d’Edwige. J’aurais tellement aimé m’approcher de la fille d’Apollon mais j’étais beaucoup trop timide pour cela. Les icônes de modes sont bien trop souvent inaccessibles et je ne voulais pas me prendre le vent du siècle. J’adressais un sourire plein de joie à ma camarade avant de lui demander très naturelle.

« Tu pourras bientôt m’entraîner au corps à corps ? Mon dernier combat s’est déroulé assez mal, c’est une romaine du nom de Maelys qui m’a sauvé pour la centième fois. Dès qu’un ennemi est petit, j’ai une espèce de répulsion à le tuer, c’est n’importe quoi et si je meurs tué par un gosse de 4 ans, je vais être la risée de la colonie. »

Ah le sujet de mon Roméo, purée je pourrais parler de lui pendant des heures. Est-ce que ça agaçait les gens de m’entendre parler de Matthew ? Je n’en savais rien, donc j’essayais au maximum d’éviter le sujet, même si c’était d’une difficulté affreuse. J’adressais donc un regard plein d’amour à penny pour me permettre de déblatérer ainsi sur mon amoureux.

« Certainement, à moins qu’il soit occupé avec les autres. Si c’est le cas j’attendrais, je ne veux pas le déranger ni être collante même si je pourrais le coller des journées entières. »
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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyVen 12 Sep - 0:33


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Même si je ne le montre pas, même si tu ne le vois pas, je tiens à toi!
Lily & Penny


Discrètement, je lançais un regard à Lily qui engloutissait sa pizza. Elle mangeait au moins. Je souriais doucement en l'entendant déballer. En effet, son physique. Oh lalala ces filles d'aphrodite. Je ne relevais pas sa remarque sur Matthew. J'étais directe oui, mais je n'avais pas envie de blesser mon amie. Aujourd'hui, mon moral n'était pas au top. Déjà que d'habitude, je suis pessimiste, mais si vous y rajouter une nuit horrible et une matinée mélancolique ça risquait de tourner mal. Surtout lorsqu'on vous demande si le petit ami parfait n'était pas trop parfait pour venir montrer qu'il tenait à la fille qu'il aime. Je devais me calmer et ne pas perdre mes priorités de vue ! Je revenais à la conversation.

« Non ça va, j'arrive à suivre lorsqu'on me parle, mais par contre, la prononciation de certains mots et la manière de s'exprimer est totalement différente de celle en Angleterre. Mais tu vas voir, tu vas t'habituer à l'Américain. Ça va venir tout seul au bout d'un moment. Personnellement, je prie pour ne jamais perdre mon anglais natal. Il est tellement plus classe. »

Je riais doucement. Oui, j'étais fière de mes origines et je préférais mon anglais. N'empêche que chaque fois que je disais ça, c'était plus pour rire qu'autre chose. Je mordais à pleines dents dans mon Dagobert, très bon au passage, lorsqu'elle me demanda de l'entraîner. Non mais je rêve. J'avalais avec difficultés.

« Lily, je ne suis dans le camp que depuis deux semaines plus ou moins ! Mon niveau est inférieur au tien ! Demande à Matthew ou à cette Maelys non ? Ils seront plus aptes à t'apprendre que moi. »

Oui, je m'entraînais jour après jour, ou je ramassais des coups dans l'arène. Mais non, je n'étais pas prête. Pas prête à protéger qui que se soit, ni même à donner des conseils ou quoi que ce soit d'autre. Je ne voulais pas que quelqu'un compte sur moi. Je n'étais pas fiable, je n'étais pas encore assez forte ! Tout ce que je pouvais faire, c'est donner des mauvais conseils ou apprendre des mauvais mouvements qui servent à rien ! Je secouais la tête doucement et attendis sa réponse concernant le sujet Matthew. Lorsque j'avais prononcé son nom, j'avais vu le regard de Lily s'illuminer. C'était si simple de la rendre heureuse ! Elle était si amoureuse. Et il le lui rendait bien. Si bien. Je me giflais mentalement. Il fallait que j'arrête de penser à mon rêve de cette nuit. Je m'étais promise de ne pas me mètre en couple avant cette guerre et e n'étais pas un rêve qui allait me faire changer d'avis.

« Comme si ça pouvait le déranger ! »

Au moment où les mots étaient sortis de ma bouche, avec ce ton blasé, je plaquais une main sur celle-ci. Putain, il fallait que j'arrête de me perdre dans mes pensées durant mes conversations avec les gens. Surtout lorsqu'il s'agissait d'une conversation avec une de mes seules amies.

« Je suis désolée, je ne voulais pas avoir cet air blasé ! Je suis sur que Matthew serra content de te voir ! »

La reine des gaffes et de la franchise ? Moi ! Au moins, la fin de ma phrase sonnait déjà plus enjouée et heureuse. Ah lala cette Lily, tout un phénomène. Par un réflexe quelconque, je regardais par-dessus l'épaule de mon amie et vis le barman la fixer intensément et avec un de ces regards. Ok celui-là, je l'ai à l'œil. Face à un monstre ou un partisan entraîné, je vaux pas grand chose, mais un humain obsédé ? Il n'aura même pas le temps de dire ouf ! Je décidais de le surveiller quand même. Je retournais mon attention sur Lily lorsqu'un grand fracas derrière moi me fit retourner rapidement, une main sur mon sac à dos ou mon arc était rangé. Juste une bande de potes bruyants. Je grinçais des dents.
"J'en ai marre de sursauter à chaque bruit !"


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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyMer 17 Sep - 15:19

Penny ∞ Lily
Il est parfois bien difficile de se souvenir qu’il faut manger. Je ne suis pas du genre à louper des repas de mon plein gré mais lorsqu’il n’y a personne pour manger avec moi, c’est bien plus difficile. Pourtant je veux bien comprendre que tout le monde s’inquiète pour moi dès que je ne mange pas. Je ne suis pas très grosse naturellement et on voit rapidement quand j’oublie de manger à mon physique mais de là surveiller ce que je faisais avec ma pizza. Il n’y a que Penny pour faire ça, avec n’importe qui d’autres, j’aurais eu la trouille qu’on lorgne sur ma pizza et qu’on me la vole, mais avec elle non. Un peu plus et elle ferait même un compte rendu à Chiron pour qu’il soit au courant de ce que j’ai mangé. J’avais presque envie de dire que je n’étais pas enceinte, qu’il ne fallait donc pas s’en faire pour ma personne mais en même temps, je les connaissais et ça ne les empêcherait absolument pas de s’inquiéter, enfin surtout Penny pour le coup. Est-ce que je m’inquiétais autant quand les gens ne mangeaient pas, je ne crois pas, je n’espère pas tout du moins.

Son américain était bien meilleur que le mien, en même temps les français sont rarement réputés dans le monde pour leur côté bon en langue, et puis nous sommes réputés comme étant râleur. Ils me font bien rire d’ailleurs avec leurs préjugés tous, comme si j’étais la fille qui râlait le plus au monde, qu’ils se penchent tous sur Hailey, elle est pire que moi ! Je secouais la tête sans croire aux paroles de Penny, je doute même pouvoir m’habituer un jour. En même temps, j’étais là uniquement pour les études, leurs façons de parler ne me plaisaient pas tellement, même de voir les choses, leur vision était tellement éloignée des demi-dieux que j’avais un peu de mal avec certains adolescents avec qui j’allais pourtant devoir rester, même si sincèrement je donnerais n’importe quoi pour que Matty m’accompagne ici. Tout faire en couple ce n’est pas forcément une mauvaise chose, je veux bien croire que respirer l’amour, parler amour et vivre à travers les yeux de son amour ce n’est pas forcément une chose que les autres apprécient mais à vrai dire je m’en tape complètement. Je répondis donc joyeusement.

« Faut que j’embrigade un demi-dieu dans cet apprentissage, Hailey va me haïr mais je pense que si je lui fais les yeux doux elle viendra et comme ça plus de barrière de la langue et j’aurais ma protectrice privée. »

J’avais oublié le coup de l’entraînement, à la voir s’étrangler à moitié j’eus une pointe de culpabilité, c’était si étrange que ça le fait que je puisse demander de l’aide. Oui je sais que normalement tout le monde se prend pour le meilleur, tout le monde veut apprendre à tout le monde. Il ne me semble pas que ce soit mon cas, apprendre des autres me parait une chose tout à fait envisageable. Je fermais un instant les yeux en écoutant la râleuse venant d’Angleterre. Bien sûr que sur le fait j’étais certainement meilleure qu’elle. Je ne nierais même pas le fait, mais justement, elle était là depuis quelques semaines, personne n’avait encore formé son esprit aux stratégies militaires purement grec, il y avait des réflexes qu’elle avait acquis autrement, et puis je n’avais pas envie de confier mon entraînement à mon petit ami, on avait des choses bien plus intéressantes à faire ensemble. Maelys quant  à elle, détestait les grecs, si elle me sauvait c’était uniquement parce qu’elle n’était pas assez sadique pour me laisser crever devant elle. Je doute sincèrement du fait qu’elle veuille m’entraîner. Je soupirais avant de répondre

« Hors de question que je m’entraîne avec Matty, il me laissera gagner, ce n’est pas de l’entraînement ça, il aurait trop peur de me faire mal pour oser tenter quelque chose. »

Le sujet Matthew était il devenu un sujet sensible sans que je n’en prenne conscience, son ton me surprit un petit peu. Quelle idée de me lancer sur ce sujet si ça la dérangeait. Du coup je ne disais rien, essayant de comprendre ce que Matthew avait pu faire de mal pour que je ne puisse plus discuter de lui. Il est vrai que la réaction de Penny avait été un peu brutale, elle avait dû se rendre compte que ça ne me mettait pas vraiment dans une joie indescriptible. Elle se reprit pour s’excuser. A moins que je me méprenne sur Matty et qu’elle sache des choses que j’ignore sur mon petit ami. Je secouais négativement la tête pour m’arrêter de voir les choses selon un angle pessimiste. Surtout que j’aimais bien  Matty et que je préférais lui faire confiance, sur toute la ligne même. Néanmoins, curieuse de savoir ce qui se passait dans la tête de mon amie je la questionnais.

« Il s’est passé quelque chose avec Matthew ? Il a fait quelque chose qui t’a déplu ou même j’ai fait quelque chose avec lui qui ne t’a pas plu ? »

Je savais depuis le début que le barman m’observait, même si je ne prêtais absolument pas attention à ses faits et gestes, il est difficile de ne pas remarquer lorsque quelqu’un nous fixe. J’eus par contre un pincement au cœur lorsque Penny eut le réflexe totalement logique de le regarder. Est-ce que j’aurais dû réagir pour lui faire comprendre à ce débile que je n’étais pas intéressée, en même temps c’était flagrant non ? J’étais capable de draguer, comme tout le monde, c’est juste que je n’ai pas envie de perdre mon temps. Je fermais les yeux, de toute façon Matthew me faisait confiance, c’était tout ce qui importait.

Un bruit fit réagir Penny, uniquement elle, comment je le sais alors que j’ai les yeux fermés. Ses mouvements rapides, le froissement de ses habits, je ne suis pas endormie, je suis attentive à ma vie même lorsque j’essaie de m’évader mentalement de cet endroit et de ce gars qui m’observe, qui risque même de s’en prendre une s’il continue. J’esquissais un sourire en entendant la voix de Penny qui rejoignait assez ce que je pensais d’elle, sur sa rapidité de réaction surtout.

« Tu vois, tu pourrais m’entraîner, tu réagis plus vite que moi, même si à mon avis pour le coup personne ne nous menace. Détends toi un peu, à deux on s’en sortira. »

Dixit la fille qui manque de se faire tuer à chaque fois. Mais étrangement c’était différent, si avec Hailey je la laissais prendre en charge notre duo, lui confiait ma vie sans crainte. Pour Penny c’était différent, je savais qu’elle n’avait que deux semaines d’entraînements et qu’il faudrait certainement que je l’épaule, mais cela me paraissait pas plus mal. Marre de toujours me planquer derrière les autres, même si ça rassurait beaucoup Matthew.
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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyJeu 18 Sep - 19:28


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Même si je ne le montre pas, même si tu ne le vois pas, je tiens à toi!
Lily & Penny



Je souriais largement à Lily. Ce ne serait pas une si mauvaise idée d'embarquer quelqu'un avec elle dans cette idée débile. J'étais plus qu'heureuse d'en avoir fini avec les cours. Je ne sais pas si je n'avais pas fini mon cursus en Angleterre si j'avais été apte à recommencer les cours. J'aurais certainement eu trop peur que le même cauchemar recommence comme la dernière fois. Mais je pense que si j'avais su que Lily serait avec moi, je serais venue avec plaisir ! Je souriais toujours suite à cette révélation et la partageai avec mon ami.

« Tu sais, je pense que même avec mes expériences passées, j'aurais été enchantée de reprendre les cours si j'avais su que je serrais avec toi ! »

J'inclinais la tête en sa direction lorsqu'elle parla du fait que Matthew ne pouvait l'entraîner. Oui, elle marquait un point. Ce n'était pas l'idée même de m'entraîner avec elle qui me dérangeait, mais qu'elle voulait apprendre de quelqu'un comme moi. Et si je lui enseignais quelque chose de mal ? Je relevais vivement la tête lorsqu'elle me demanda si Matthew avait fait quelque chose de mal, ou s'il y avait un problème. Mais où allait-elle chercher ça ? Enfin bon je savais où elle allait le chercher mais elle tirais des fausses conclusions. Je lui servis un sourire d'excuse avant de rebaisser le visage jouant nerveusement avec ma serviette.

« Non, je t'assure, il n'y à rien eut. Matthew est un chouette gars et vous êtes un couple très mignon. Ça ne me dérange absolument pas d'habitude, mais tu sais mas position vis-à-vis des couples. Je n'ai pas envie de m'engager alors qu'une guerre est sur le point d'éclater, j'ai trop peur de devoir supporter la perte de la personne que j'aimerais le plus au monde, c'est juste que ces derniers temps... Je ... Je fais des rêves. »

Je fis une pause, avalant ma salive pour reprendre.

« Je suis à la plage et il y a ce gars qui m'enlace par derrière. Je ne sais pas de quoi il a l'air, mais sa voix est juste... Super agréable et je me sens si bien. Ce matin je me suis réveillé pensant deux minutes que ce rêve avait été réel mais après je me suis sentie... Seul. Je sais que je t'ai, toi et Emy et que je ne serais plus jamais seule. Mais c'était comme si ce rêve me renvoyait en pleine tête le fait qu'il me manque quelque chose que je désire, mais que je me refuse. »

C'est en relevant la tête que j'avais croisé le regard du barman. Je fronçais les sourcils. Allait-il nous causer de sérieux problèmes ou juste être un idiot pervers ? Le bruit m'avait tiré de ma réflexion. Depuis que j'étais demi-déesse, je réagissais parfois au quart de tour. Mais bon quoi de plus normal. Je me retournais vers Lily suite à sa remarque. Peut-être que finalement je pourrais lui apprendre à faire attention à elle ? Je nous imaginais déjà l'une côté à côté nous battant contre des gars trois fois plus grands que nous. Oui o pourrais apprendre l'une de l'autre. Je lui servis un sourire timide.

« Je veux bien essayer, mais je ne garantis pas être une bonne prof. Mais on pourrait déjà faire quelques entraînements ensemble. »

Je finissais mon Dagobert avant de lancer un regard au snack. Il n'était pas bondé, juste bien garnis dirons-nous. Je finis par regarder Lily :

« Si tu as fini, on ferait bien d'y aller, il commence à se faire tard et Chiron risque d'envoyer le commando pour nous retrouver ! »

J'avais lâché ma phrase d'un ton taquin. En effet Chiron était bien capable au vu des dernières attaque d'envoyer une vingtaine de personnes à notre recherche.

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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptySam 20 Sep - 17:55

Penny ∞ Lily
Je dois être la seule jeune fille à vouloir poursuivre les études de mon plein gré et même si la barrière de la langue aurait dû me rebuter, me faire abandonner, cela n’était plus un problème pour moi. Bon j’avais eu quand même un an pour m’entraîner, Emy doit être le meilleur professeur au monde pour l’apprentissage d’une langue, les sujets sont tellement divers et variés avec elle qu’il m’est tout simplement impossible de passer à côté d’un tel apprentissage. J’aurais bien aimé qu’elle vienne avec moi en cours mais d’un côté, elle était trop innocente, sérieusement elle était un peu trop décalée dans sa vie, j’avais peur qu’ici les gars jouent avec elle comme avec un pantin, elle ne s’apercevrait de rien et je risquais d’être mauvaise, grognon et j’en passe. Non pour cela Hailey était un bien meilleur choix, déjà parce qu’elle râlerait et que c’est de notoriété publique, plus Hailey râle, plus je suis heureuse et motivée, je suis une très mauvaise amie et j’adore ça. En plus Hailey c’était la fille qui me protègerait des méchants vilains garçons et qui ne dirait rien à Matthew, ce qui est important, je ne voulais pas mêler Matty à mes histoires. C’est aussi la raison pour laquelle je ne lui avais pas demandé de m’accompagner, excepté le fait qu’il avait dû mal avec les langues, excepté le grec bien entendu. Non en plus je serais que trop peu concentré pour le laisser venir avec moi. J’esquissais un sourire lorsque Penny m’annonça qu’elle aurait accepté de venir avec moi malgré ses expériences, je me doutais bien qu’elle serait venu mais je n’étais pas méchante, je n’allais pas la forcer, seul Hailey avait ce privilège d’être maltraité par ma personne.

« Tu dis ça mais au bout de deux jours tu n’en pourrais plus, parce que je te demanderais des traductions et tout, déjà ce soir quand je vais faire mes devoirs, tu verras ils vont tous s’éloigner de moi comme si j’avais la peste. Je vais devoir embêter cette pauvre Hailey, elle doit me détester depuis le temps. »


Je souriais à cette phrase, Hailey me détester, je crois bien que même si elle le voudrait, elle ne pourrait pas, nous sommes trop attachés l’une à l’autre pour pouvoir s’éviter, se détester et vivre loin l’une de l’autre. Même si c’est différent de cette proximité de Matthew, là c’est encore pire, je suis malheureuse dès qu’il est en colère, ce qui arrive jamais contre ma personne directement, mais même c’est super bizarre, je le vis mal. Et voilà, je songeais encore à mon homme si parfait, il fallait que j’arrête d’y penser un peu ça fait fille qui ne peut pas vivre sans son mec. Heureusement, cela passa inaperçu, déjà parce que personne ne lit dans mon esprit, chose logique numéro une, mais qu’en plus Penny commença la conversation Matthew. Oui nous étions mignon ensemble, je veux bien la croire, même si j’avoue que je suis pleinement concernée par ce couple donc très peu impartial voir pas du tout. Sa phrase suivante me fit légèrement grimacée, même si je n’avais pas vraiment choisi de tomber amoureuse de Matthew, il est vrai que cette guerre de merde me posait de sacré problèmes. Qu’est-ce que je pouvais dire pour ma défense, c’est bien simple, même si nous mourions, même si j’aurais le cœur brisé s’il arrivait quelque chose à Matty, je ne regrettais pas que notre couple se soit formée avant la guerre. Nous avions pu profiter l’un de l’autre, passer des soirées blottit sur son lit, même si mes sœurs étaient des rapporteuses et que plusieurs fois Chiron m’avait demandé de venir le voir, ses questions sont d’ailleurs un peu trop directe et personnelle, mais je n’en prenais pas ombrage, il voulait le mieux pour le camp mais si ça signifiait freiner les ardeurs de mon couple.

La voix de Penny s’intensifia légèrement, enfin le timbre fut différent lorsqu’elle m’expliqua son rêve. J’en oubliais complètement ma pizza qui me dégoulina aussitôt sur les doigts pour se venger, on sous-estime bien trop les pizzas. Je n’avais jamais eu ce genre de rêve, je n’avais jamais eu ce problème de me refuser de vivre, même ici j’avais aimé Wyatt, sincèrement aimé sans que ça prenne les proportions de Matty, j’étais bien avec lui et je suis persuadée que nous serions ensemble si je n’avais pas croisé le fils d’Héphaïstos, la vie est étrange parfois. J’aurais bien aimé aider Penny vraiment, mais je ne suis pas oracle ni même ce détestable augure qu’ont les romains, comment ils font pour le supporter sans le tuer, non sérieux c’est possible. Moi j’aurais demandé à leur éléphant de l’écraser pour une expérience, un truc bidon mais c’était pas possible, j’aimais beaucoup de monde mais Octave, non mais sérieux c’est quoi ce type ? Je marmonnais refusant de l’envoyer voir un gars aussi chiant.

« Tu devrais peut être demander à Rachel de t’expliquer ton rêve, il y a toujours une explication logique à cela. Je comprends ce que tu ressens, moi j’ai beau vous adorer tous, je crois que sans Matthew ce serait beaucoup moins drôle, et ça sert à rien de s’empêcher d’être amoureuse, tu es humaine, ça arrive à tout le monde, laisse toi vivre Penny. »

Juste en disant ça je sentis le barman qui m’observait attentivement, euh… je ne parlais absolument pas de lui et d’une possibilité avec moi. C’est quoi ce type sérieux ? Non mais je n’avais pas envie de tenter une aventure avec un couillon pareil. Merde mon mec est parfait, je ne vais pas aller voir ailleurs, je ne suis pas comme maman, même si d’après moi le mari de maman est loin d’être parfait. Je soufflais intérieurement pour ne pas me lever et lui en coller une, je suis quelqu’un de civilisé, je ne tape pas les gens sans raison, même si je suis pratiquement sûr qu’il essaie de voir à travers mes vêtements ce pervers. Du coup je me faisais toute petite, m’essuyant au passage la main pour enlever la sauce tomate, non je ne me lécherais pas les doigts, il serait capable d’y voir une invitation à la lourdeur. Je souriais à Penny ravie qu’elle cède pour l’entraînement, je ferais de mon mieux ça elle pouvait en être sûr. J’attendais qu’elle me propose de fuir d’ici, même si son point de vue était différent du mien, elle c’était pour éviter que Chiron ne s’inquiète, ce qui était gentil, moi c’était pour éviter de tuer un barman, ce qui est encore plus gentil… ou pas. Au moment où elle proposa, je fus debout jetant un dernier regard à ma pizza à moitié mangé, j’ai un estomac de moineau, je ne peux pas beaucoup manger, ce n’est pas ma faute. Du coup je répondis à tout d’un coup.

« Pour l’entraînement je te fais confiance, je ne suis pas si nulle que ça avec une arme à feu, mais au corps à corps ça pourrait être intéressant, tu fais moins peur qu’Hailey, cette fille me donne envie de pleurer quand on est adversaire, je t’assure, elle fait flipper. »Reprenant ma respiration j’enchainais « Oui on peut y aller, j’ai finis, ce serait bête que Chiron envoie la moitié du camp pour nous retrouver alors qu’on mangeait tranquillement. »


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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyDim 21 Sep - 22:09


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Même si je ne le montre pas, même si tu ne le vois pas, je tiens à toi!
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Je rigolais suite à sa remarque tout en secouant la tête.

« Mais non ! SI jamais tu veux passer me demander un coup de main mon Bungalow t'es accessible à tout instant ! »
je lui lançais un clin d'œil et un sourire sincère. J'avais trouvé les matières de mes cours intéressantes, mais c'était de les déchiffrer à chaque fois qui rendait le tout pénible. Je me torturais pour lire 20 pages. Mais j'avais tenu bon et j'étais fière. Mais avec le recul les choses que j'ai appris sont vraiment intéressante. Ça ne me dérangera vraiment pas si Lily venait me demander de l'aide. Je lui fis un sourire bienveillant. Elle était la bienvenue !

Cella me fis bizarre de parler de mon rêve aussi librement. J'avais encore l'impression de sentir le vent frais et les bras de l'inconnu m'entourer. C'était si perturbant. Je la regardais lorsqu'elle me répondit. Je hochais la tête sérieuse. Oui, je pourrais peut-être aller voir Rachel. Je lui souriais doucement.

« j'espère pour toi que tu n'ai jamais sérieusement à devoir vivre sans Matthew ! »

C'est vrai qui Lily sans Matthew et Matthew sans Lily ça n'allait pas ! C'était deux moitiés qui formaient un tout ! Oui, je sonne comme une vielle sage du moyen-âge qui parle en énigmes ou qui se la joue Dumbeldore. Et alors ? Si ce vocabulaire et ces tournures de phrases existent pourquoi s'en priver ? ! Quant au fait de me laisser vivre, mon côté pessimiste prit le dessus.

« À quoi bon se laisser vivre ? Soit je sacrifie tout mon temps libre aux entraînements, soit et bien, je me laisse vivre pour tout perdre dans quoi ? Deux ans ? Deux semaines ? Deux jours ? »

Je regardais mon amie perdue. J'avais tant envie de juste revenir à ma vie normale par moment. Mais bon, je secouais la tête. S'il y a bien une chose que mes amies m'avaient aprise était de garder le sourire. Il suffisait de penser au visage d'Emy ou de Lily lorsqu'on parlait respectivement de chocolat ou de Matthew pour que ma journée se passe mieux. Oui Lily avait raison de me dire de me laisser vivre.

« Au pire, oui, je fais comme tu dis. Je me laisse vivre ! »

Je servis un sourire à mon amie. Je me laissais déjà vivre avec elles. Elles avaient réussies à m'amadouer, à me rendre moins... Moins quoi ? Droite ? Stricte ? Morose ? Déprimée ? Ça, c'était clair ! Je me relevais en même temps qu'elle, me demandant si elle allait respirer un coup durant sa tirade. Je lui souris.

« Je suis très doué au tir à l'arc donc visé, on n'en aura pas besoin, mais le corps-à-corps ça peut être intéressant comme tu dis. Je ne suis vraiment pas douée mais bon, on va tenter le coup ! »

Je lui souriais et la suivais pour sortir du resto. Lorsque nous passions prés du vendeur, il bava sur Lily, mais je lui laçais un regard noir. Je me tournais vers Lily et lui demandais quand elle voulait commencer retraitement de corps à corps. Je venais à peine de poser ma question à mon amie lorsque je ressenti une vive douleur aux fesses. Un des jeunes qui étaient rentrés bruyamment tout à l'heure venait de me donner une claque aux dites fesses. Je me retournais vers lui alors qu'il lâcha bruyamment.

« Si tu veux t'entraîner au corps-à-corps ma jolie, je veux bien te servir d'entraîneur ! Je suis très doué ! »

Il accompagna sa tirade d'un geste obscène et éclata de rire avec ses potes. Je roulais des yeux et me retournais vers Lily.

« J'espère que lorsque tu me conseillais de tomber amoureuse et de me laisser vivre, tu ne parlais pas de ce genre de types ? »

J'allais les ignorer et continuer à avancer lorsque un autre lâcha une remarque sur Lily. Remarque assez vulgaire et dans un de ces jargons mal poli ! Non mais on ne touche pas à une de mes seules amies ! Jamais ! Vivement, ma hyperactivité et gloire à mon impulsivité qui me firent faire une grosse connerie. Ou le truc le plus intelligent au monde ? Je ne sais pas encore, mais je sais que je m'étais retournée rapidement et que j'avais collé mon poing dans la figure de ce gars. Tout le resto était devenu silencieux et malgré que je sifflais les mots entre mes dents tout le monde devait pouvoir les entendre.

« T'as mère t'as jamais appris le respect ? Non ? Et bien, il faut bien une première fois pour tout dans la vie... Enfin pour tout... Vu ta tête ça va être difficile de trouver quelqu'un pour te dépuceler... Un chien peut-être ou un rat... Oui, un rat ça devrait le faire vu la taille que doit avoir ta queue ! »

Je me retournais vers Lily et lui empoignais le bras histoire de nous sortir de là. Pitié faites juste que ces gars ne régissent pas avant qu'on soit dehors !



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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyVen 26 Sep - 12:26

Penny ∞ Lily
Certaines choses ne devraient jamais être dites, proposer son aide par exemple, surtout à ma personne. Attention, je ne suis pas mauvaise en cours, certainement pas, je suis même plutôt bonne surtout quand il y a personne pour me déconcentrer, j’arrive à me passionner pour tout et n’importe quoi, excluons tout de même la moto de Matthew des n’importe quoi.  C’est une haine farouche qui m’habite lorsque je repense à cette machine mécanique, celle de Charlie ne  me fait pas éprouver la moindre colère, mais il faut dire que Matthew qui parle de moto c’est quelque chose qu’on aimerait bien oublier. Je frémissais de colère un cours instant en me souvenant le regard brillant qu’il avait eu la dernière fois qu’il m’avait vu après trente minutes à l’attendre dans le froid, ok peut être pas le froid, je suis de mauvaise foi, en tout cas l’excuse mince j’ai pas vu le temps passer, tu sais ce que c’est quand je suis avec ma moto. Oui je sais jeune homme, mais savoir ne m’empêche pas de t’en vouloir, tu peux me croire. Je me concentrais sur la conversation actuelle, redressant un peu la tête prenant note que je pouvais venir la voir avec mes cahiers.

«  D’accord, si j’ai des soucis, je viendrais t’aider. Tu penses que je devrais aller au lycée des romains au milieu de tous ces gars si beaux mais si coincés. Au moins je suis sûr qu’ils ne me regarderaient pas comme un morceau de viande, par contre je pense que mon espérance de vie serait en chute libre là-bas. »

Je plaisantais bien que j’adore les romains, je n’étais pas sereine, je savais que seul la protection de Reyna les empêchait de m’attaquer, je faisais des efforts, des gros efforts ne sachant pas comment convaincre les deux parties qu’il vaut mieux effacer le passé, mon pays serait sans cesse en guerre avec celui de Penny si les états n’avaient pas réfléchis, mais bon l’adolescence c’est le moment où les gens sont les plus hargneux, en colère contre le monde, contre l’autorité et donc nous étions tous obligés de vivre sous  ce climat assez froid. Mon regard perdit durant quelques instants son éclat, la flamme qui y brillait si souvent. Rien qu’à l’évocation de la perte de Matthew, je sentais la peur étreindre mon cœur. Je ne voulais pas perdre ma moitié, mais contrairement à ce que semblait penser Penny, j’étais prête à prendre le risque, je préférais vivre avec lui-même quelques mois, quelques jours ou quelques semaines plutôt que de refuser son amour pour ne pas avoir mal derrière. J’émis quelques protestations d’une voix plaintive.

« Tu as déjà eu un animal ? Un animal que tu as aimé très fort, lorsque tu as un chien ou un chat, tu sais qu’il va mourir avant toi, est ce que cela t’empêche de l’aimer ? Est-ce qu’on doit tourner le dos aux gens pouvant être responsable de notre malheur alors qu’on les aime de tout notre cœur ? Même si je venais à être séparer de Matthew, jamais je ne regretterais ces moments passés avec lui. Ce n’est pas pour autant que je sacrifie les entraînements Penny, ce n’est pas parce que je ne me bats jamais que tout de suite je ne sais pas me battre, le monde entier s’est mis dans la tête qu’une fille d’Aphrodite prend les lames des couteaux comme des miroirs de mauvaises qualités. » Après une mini pause, je reprenais «  Je me battrais et ce n’est pas parce que j’adore la violence mais parce que certaines fois il faut mettre de côté ses principes et prendre les armes pour ne pas risquer de tout perdre. A quoi bon vivre si je laisse tout le monde mourir autour de moi, je fais tout à la fois étudier, m’entraîner et aimer. Trouves toi un copain, il vaut mieux être deux pour supporter le poids du destin. »

J’éclatais de rire en l’entendant dire qu’elle était très bonne au tir à l’arc, j’avais tellement la vision de John qui avait bien failli m’embrocher la dernière fois que je gardais mes distances avec les arcs. Ce demi-dieu est un tel danger public, pire que lui c’est impossible, ou alors je plain la personne, ça n’empêche qu’il est adorable, peu serein la plupart du temps, mais ça viendrait, il apprendrait peu à peu à nous faire confiance, nous étions tous une grande famille et même si nous étions tous bien différents, cela ne changeait rien. J’avançais sereine, accélérant malgré moi en sentant le regard de ce taré sur moi, je détestais que les gens me regarde, surtout que merde je l’inventais pas, ils bavaient tous, je remerciais le ciel de ne pas être télépathe, ça m’aurait rendu malade. Le bruit de claques me fit sursauter, un bond en avant pourtant ce n’était certainement pas moi qu’on avait touché, oh facile à expliquer pourquoi, le type était encore vivant, il serait mort dans les trois secondes. Je me tournais vers cet imbécile qui parlait lui décochant ce genre de regard que même si vous ne vous vous sentez pas coupable,  vous fait baisser les yeux quand vous avez un minimum d’intelligence. Je tournais la tête vers Penny faisant non de la tête lorsqu’elle me demanda si je parlais de ce genre de gars lorsque j’évoquais l’amour. A vrai dire je m’apprêtais à faire une remarque provocatrice à ce débile lorsque son adorable copain décida de s’emmêler de cette conversation. Bien mal lui en pris, je n’eus pas à faire le moindre geste pour me défendre, quand je vous disais que je suis protégée par tout le monde à la colonie, je croisais les bras amusée par la rapidité de réaction de Penny, son accent anglais n’avait jamais été aussi flagrant qu’à ce moment-là. Merde elle me tira le bras pour m’emmener dehors, et mais attends ! J’attendis qu’elle me lâche le bras une fois dehors pour y retourner, je ne dirais pas que c’est très intelligent mais il était temps que les gars comprennent. Je me plantais devant les deux gars et en les regardant de haut, chose qu’étrangement je faisais très bien, je les apostrophais.

« Très bien vous avez quelques petits soucis d’ego, on va régler les choses, déshabillez-vous. Vous voulez baisez très bien, je suis partante. Parce que c’est fou mais je suis persuadée que vous avez que de la gueule ! »


Ma conscience me demanda de me taire pendant toute la durée de ma phrase, évidemment, je n’écoutais jamais rien me contenant de regarder ces deux queutards sans cerveaux avec un regard mauvais, allez mes petits gars je vous donne une occasion en or de comprendre qu’à notre siècle les filles ne sont plus des petites choses facilement baisable et qui ne répliquent jamais rien. Ne résistez pas à la provocation. Bien entendu ils hésitèrent, à ça hein lequel des deux convainquait l’autre de soit accepter le défi, soit battre en retraite. Matthew allait me tuer dès qu’il saurait au courant et Hailey lui donnerait certainement un coup de main mais pour le coup je m’en foutais, pas vraiment puisque j’en parle… De toute façon, Penny interviendrait si j’avais des problèmes non ?

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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptySam 27 Sep - 11:08


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Même si je ne le montre pas, même si tu ne le vois pas, je tiens à toi!
Lily & Penny



Je ne regrettais pas d'avoir accepté la demande de Chiron de venir chercher Lily. Nous avions passé un bon moment ensemble finalement. Mon sandwich avait été délicieux et sa pizza avait du être bonne aussi. Du moins, c'est ce que j'en avais déduit à la manière dont Lily s'était jetée dessus. Elle avait accepté mon coup de main pour ses cours. J'étais contente de pouvoir aider, de me rendre utile. J'avais rigolé à sa remarque comme quoi elle pourrait aller étudier à Rome, j'avais juste secoué la tête de droite à gauche en répondant que Matthew serrait certainement contre aussi !
J'avais réfléchi à ses mots concernant le destin. Oui, il valait mieux être deux. Je sais bien que je n'allais pas change d'attitude du jour au lendemain, mais peut être que si jamais un jour, je rencontrais quelqu'un qui m'intéresserait, je penserais à cette conversation et je me détendrais peut-être un peu. Oui Lily avait le don d'ensoleiller vos journée ! Moi qui étais pessimiste et morose d'habitude et bien ça me changeait ! Nous avions aussi convenu de nous entraîner ensemble au corps-à-corps. Oui, j'allais me battre avec une personne d'un niveau plus élevé, mais bon. Ça pourrait nous être bénéfique à tous les deux.

En somme, l'après-midi avait été très agréable. Enfin presque. Oublions juste ces ados mal polis et égocentrique et ça ira. Non mais c'est parce que j'ai 20 ans que je les trouve gamins ou parce qu'ils le sont vraiment ? J'avais soupiré, j'avais lâché ma remarque et j'étais partie avec Lily avant qu'ils n'aient e temps de montrer leurs potes qui ressemblent à des molosses contre nous. Pas que j'ai peur. Non pas vraiment en fait. Juste que je n'avais pas envie d'attirer l'attention sur nous. Deux demi-déesses à central park ça attirais déjà bien du monde côté monstres, mais si en plus elles se bagarrent avec des humains ça risque de devenir très chaud. Bon ok j'avais collé mon poing dans la figure d'un des mecs mais... Lâcher que Lily était plus que baisable et qu'il voulait la prendre par-derrière ne s'était pas passé. J'avais que commencé à réfléchir après coup, vive l'impulsivité. Mais bon. Il fallait partir d'ici, une bagarre signifiait du sang, du sang une odeur, une odeur, des monstres. Ou alors une bagarre signifiait police qui signifiait rester longtemps à un poste, qui signifiait risque d'être enfermé qui signifiait cible facile pour monstres, ou alors... Oui enfin bref ce coup-de-poing pouvait être le début de pleins de situations qui pourraient finir avec une attaque de monstres, sauf si on partait.
Une fois à l'air libre, je voulus me retourner pour lâcher une remarque à Lily, mais celle-ci était retournée dans le restaurant. Non, non-non non NON ! Oh lala je le sentais mal, très mal. Je suivis mon amie à l'intérieur et l'entendis parler à ces garçons. Un instant que me demandais ce qui la prenait, puis je me rappelais son don. Ça pouvait être drôle si je ne voyais pas le serveur approcher tout en déboutonnant sa chemise. Je lui lançais un regard meurtrier qui le fit reculer, mais pas d'autan. Les deux autres mecs par contre commencèrent lentement à se déshabiller devant Lily. Ils avaient hésité, mais le pouvoir de mon amie avait joué en sa faveur ; Ou alors elle avait juste voulu leur lancer ça comme ça et son pouvoir s'était déclenché tout seul ? J'étais même sûr que l'un avait de la bave au coin de la bouche. Oh par l'éclair de Zeus, c'était juste dégouttant ! J'essayais de trouver une sortie rapidement pendant que les deux guignols se déshabillaient devant tout un restaurant. Apercevant la machine à café que je me concentrais dessus. Mon pouvoir était le brouillard. Bon, c'était encore assez vague, mais voilà, j'arrivais déjà à en créer à base de chaleur ou d'eau. Là, j'avais les deux. Je me concentrais assez, essayant d'occulter les éclats de rire de certains clients et bim ! La machine à café se mit à produire de la fumée. Enfin plus du brouillard. Mais bon, les humains confondent les deux ! Je laissais le brouillard prendre le l'ampleur. Ma tête commençait à me faire mal. Je retenais ma respiration et la relâchais lorsque j'arrêtais de me concentrer. Maintenant qu'il y avait assez de brouillard, je m'écriais « Au Feux ! » En pointant la machine à café qui n'avait rien demandé ! Tous se retournèrent, même le serveur qui blêmit d'un coup, referma les boutons qu'il avait ouverts rapidement et courra vers la machine. J'empoignais le poignet de Lily et la tirais hors du restaurant, essayant de ne pas me faire piétiner par d'autres clients qui avaient eu la même idée. Une fois dehors, je tirais Lily plus loin vers un des arrêts de bus qui devaient nous ramener au camp. Une fois à l'arrêt, je m'arrêtais et me retournais vers elle, essoufflée, mais en riant quand même, le stress certainement.

« J'ai adoré le coup du « déshabillé, vous », mais la prochaine fois parlent en avant de juste foncer et me faire une peur bleue ! »



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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyDim 28 Sep - 18:12

Penny ∞ Lily
Arff chérie tu te souviens que tu as un pouvoir ? Tu sais le truc qui te sert normalement à savoir de quel parent divin tu es issu et qui te fout bien dans la merde. Oui comme aujourd’hui, exactement ! Ce n’est pas faute de vouloir essayer de le contrôler, cependant les pouvoirs c’est comme… les oiseaux ça va ça vient, on comprend jamais comment ça fonctionne ni pourquoi. Et sincèrement quand j’avais balancé cette phrase, innocente, pas tant que ça, ok peut être. Je n’avais pas pensé que mon don se dirait « chic chic chic ! » Non mais bien entendu que j’avais bien saisi le problème, déjà à la façon dont ils m’observaient, ce n’était pas naturel du tout, ou alors j’étais bien plus mignonne que je le pensais. Ce qui n’est pas possible, j’ai une vision de moi parfaitement juste, je suis dans la moyenne, ni plus moche que certaines, ni plus belles que d’autres. Bon déjà on pouvait enlever toute ma famille côté maman, elles étaient vraiment belles, chiantes, acharnées quand il s’agissait de petite poussière. Je ne voulais même pas rencontrer ma mère, si elles étaient comme ça, la déesse ça devait être quoi, mode je balaie h24 pour que tout soit niquel, je passe mon temps à remettre mon mascara, faudrait pas qu’il coule. Non mais j’ai dû être adopté à ma naissance, ce n’est pas possible que je vienne de là. Même si mon don se faisait un malin plaisir de me prouver le contraire.

Je me tenais pourtant parfaitement immobile, caressant juste du bout des doigts la crosse de mon arme, si personne n’intervenait pour empêcher ces gamins, non pardon au souffle non loin de moi je compris que j’avais oublié le barman ou autre gars, qui lui par contre ne m’avait pas oublié. Je devais donc attraper l’arme, frapper un coup sec sur leur crâne pour qu’ils s’écroulent. J’attendais mon heure, sagement, sereine, enfin même si à l’intérieur de moi la panique se faisait à présent bien ressentir. Il n’empêche que je sentais mon don envelopper ces trois personnes, j’aurais certainement pu les empêcher de m’approcher, les enjôler jusqu’au bout et les plier à ma volonté mais la leçon devait rentrer, je me martelais mentalement que cela servirait aux autres filles qui n’auraient pas la chance –ou la poisse – d’avoir reçu ce don de maman. Je n’aurais pourtant adoré que Matt soit là pour m’enlever d’ici, ma résolution s’estompait peu à peu laissant place à un calme précédant la tempête. La voix de Penny me fit sursauter, je n’avais plus conscience des autres autour de moi, seul le regard vert du gars m’intéressait parce qu’il était proche, très proche. Mais le sursaut fit disparaître mon don, pouf éclaté comme un ballon de baudruche. Je n’eus pas vraiment le temps de comprendre ce qu’il s’était passé que déjà j’étais attrapée. J’étais même à deux doigts de frapper l’imbécile qui me touchait, sauf que l’imbécile c’était mon alliée, on ne tape pas les gens qui aident. A la façon dont elle se comportait, je compris qu’elle avait certainement utilisé son don elle aussi. Si nous cherchons le côté positif de la chose, ça faisait un entrainement, manque de bol le côté négatif l’emportait. Mon inconscience, la sienne aussi parce qu’il faut quand même être sacrément sûre de soi pour oser utiliser son don, surtout aussi visible en public.

La course fut assez éprouvante, purée Emy dès demain on ira faire du sport que tu le veuilles ou non. Parce que j’avais l’impression que j’allais m’étaler sur le pavé. Une fois à l’arrêt de bus, j’étais assez contente d’arrêter de courir, je me tenais les côtes pour respirer, en plus c’est pas recommandé de courir derrière avoir mangé. J’avoue que d’entendre Penny rire ça faisait tout de même sourire, déjà parce que ça permettait de décompresser et ensuite si ça l’avait éclaté de courir, tant mieux. Je veux bien croire qu’elle avait eu peur, je n’avais pas non plus été vraiment très rassurée même si nous sommes bonnes au combat, ou plutôt meilleure que deux trois petits humains qui passent dans le coin.  J’essayais d’avoir l’air prise en faute même si je ne promets pas que la prochaine fois je pense à prévenir avant, le principe de l’impulsivité ce n’est pas justement de réagir sans réfléchir.

« En même temps, comment j’aurais pu deviner que mon don trouverait que le moment était bien choisi pour faire son petit numéro. Heureusement que je n’ai pas un don qui transforme les gens en cafard, ils auraient été bien malheureux les gars. Et puis je les aurais écrasé, faisons plaisir à Hadès, offrons lui des âmes à torturer ! »

En tout cas, j’étais bien contente que le bus arrive de suite, j’avais un peu de mal à tenir sur mes jambes, avoir marché toute la matinée, avoir utilisé mon don, sans oublier notre petit footing qui n’était pas voulu du tout. Lorsque la porte s’ouvra devant mes pieds je montais en remerciant le chauffeur, enfin la chauffeure et laissant mon amie s’occuper des formalités, oui parce que ce n’est pas trop mon truc de payer, en plus je ne pouvais plus utiliser mon don, je m’installais sur une place à deux lui gardant une place. Ouai parce que le petit de dix ans qui s’approchait pour s’asseoir à côté de moi, je te le dirigeais vite fait vers une autre place. Oh mais c’est quoi cette journée où tous les gars sont cons, je ne suis plus très sûr de vouloir passer du temps avec Matthew s’il était aussi insupportable qu’eux, ça promettait. Non mais qu’est-ce que je racontais, jamais mon Matty serait aussi stupide, non déjà parce qu’il était bien élevé, mais aussi parce qu’il pouvait compter sur moi pour le rappeler à l’ordre.
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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyMer 1 Oct - 14:11


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Même si je ne le montre pas, même si tu ne le vois pas, je tiens à toi!
Lily & Penny



J'aimais bien courir. Se donner à fond durant un certain temps et lorsqu'on s'arrête, sentir tout ses muscles se détendre, la chaleur se propager dans votre corps. J'aimais bien devoir reprendre mon souffle après l'effort, et de pouvoir savourer le fait de marcher. En fait courir pour moi était libérateur. Je me sentais vivante après coup. Je sentais à chaque fois chaque muscle de mon corps tirer, l'air frais emplir mes poumons, mon cœur battre. Lorsque nous arrivâmes aux arrêts de bus, je regardais quand même que personne ne nous suivait ou avait l'air suspect. Une fois qu'on vous a briffé pour reconnaître un monstre, il vous semble en voir partout. Du moins des potentiels. J'éclatais de rire suite à la phrase de Lily et lui répondis alors que le bus arrivait. Elle avait une de ces moues exagérées sur le visage.

« En effet faisons plaisir à Hadès et à Matthew aussi ! Par contre ne compte pas sur moi pour raconter notre mésaventure ! Je ne veux pas entendre de discours sur le « Tu aurais dû faire attention à Lily, et imagine qu'il se soit passé ça ! » ! Je sais bien que je ne suis pas top au combat, mais j'ai eu ma dose de « tu ne sert à rien ! » Avec Octave ! »

Et oui, j'avais passé un certain temps avec l'augure de Rome dans un bungalow. Raisons diplomatiques ! Pour le coup a diplomatie... Après la nuit que lui et moi avions passée, je ne pouvais pas dire qu'il avait changé d'avis sur les Grecques, mais au moins je pouvais dire que même les Grecques lui faisaient de l'effet. Il ne pouvait pas vraiment le nier ! Enfin bref.

Je montais dans le bus lorsqu'il se gara devant nous, payant les deux trajets. Ça ne me dérangeait pas de payer pour Lily. Je préférais ça que le fait de devoir compter sur son don ou la forcer à l'utiliser. J'étais trop droite pour frauder. Trop coincée peut être aussi. Je réglais mes comptes avec le chauffeur donc. Comme toujours, j'étais aimable, même si les chauffeurs ont une réputation de mal luné et impolis. C'était un peu normal. Si vous voyiez une dizaine de personnes très désagréables et pressées passées devant vous, sans dire bonjour ni au revoir ce n'était pas gay non plus ! Je lâchais donc une vanne à laquelle il répondit souriant. Yep, j'avais rendu quelqu'un heureux aujourd'hui ! La bonne action de la journée a été achevée !

J'allais finalement m'asseoir à côté de Lily qui m'avait gardé une place. Je remarquais un petit garçon assis dans la rangée à côté de nous qui regardait Lily avec insistance, une femme plus âgée et habillée très chic lui tenait la main tout en téléphonant. Sa mère peut être ? Je détournais le regard du garçon et m'installais. Bon oui, j'aime courir, mais c'est toujours agréable de s'asseoir sur une place de bus chaude et confortable. Je posais mon sac à dos se meur genoux. Je sentais mon arc et mon carquois à travers celui-ci. J'avais la folle envie d'enfiler mon carquois et de tenir mon arc à la main. Ils me manquaient sincèrement. La sensation de les avoir sur moi n'était plus là et je me sentais nue et vulnérable. Je repensais encore à la conversation qu'on avait eu avec Lily sur le fait de se laisser vivre et je lâchais à mi-voix :

« Tu sais ;.. Je n'ai jamais ... On ne m'a jamais appris à me laisser vivre à ce niveau-là. Je veux dire, je n'ai jamais eu de vrais amis, ni de copain ni quoi que ce soit. Et j'ai peur de ne pas savoir m'y prendre et de blesser mon entourage parce que je suis maladroite... »

Je tournais le regard vers mon amie. Espérant qu'elle puisse me porter conseil avant de sourire doucement et d'enchaîner :

« Au fait, tu ne m'as jamais raconté ! Comment vous êtes sorti ensemble toi et Matthew ?"


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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyVen 3 Oct - 13:38

Penny ∞ Lily
Est ce que j’ai vraiment besoin d’être protégé ? Moi je ne crois pas spécialement, ce n’est pas parce que tout le monde me trouvait trop choupinou que tout de suite ça voulait dire que je devais être couvé, l’impression d’être un bébé canard avec plein de maman qui rêvait de me couver était une image assez cohérente. Je penchais un peu la tête en entendant mon amie dire qu’elle ne raconterait pas notre aventure, qu’elle se rassure de suite, je ne comptais pas non plus en parler, bon peut être à Matty quand même, parce que je ne suis pas du genre à mentir à mon petit ami. En plus, je le connaissais il serait capable de le deviner rien qu’en m’observant et observant mes réactions. Non mentir à son mec n’est vraiment pas un truc que je conseille. Mon regard devint instinctivement bien plus dur quand je l’entendis parler d’Octave et surtout les propos qu’il tenait. Ce gars était insupportable et j’avoue que je n’avais pas envié la position de mon amie lorsque par malheur j’avais appris qui était son mystérieux coéquipier. Il y avait eu un tel secret autour de ça que je m’étais presque attendu à avoir un dieu en personne à ses côtés. C’était plutôt le contraire. Je glissais assez froidement à ce sujet.

« Octave a des gros problèmes avec les Grecs, à chaque fois que je suis à la Nouvelle Rome, j’ai le droit à un commentaire déplacé sur le fait qu’il faudrait me surveiller histoire que je fasse pas péter leur campement. N’importe quel romain aurait été plus logique que lui pour protéger notre campement, il abuse dans ses phrases, t’aurais dû prendre une poêle et l’assommer avec. »

Si seulement ce gars pouvait se faire tuer par un monstre, ce ne serait une perte pour personne. Même pas pour ses parents je suis sûre. J’éprouvais de l’admiration pour ma chère camarade, même si je me doutais que les bouteilles qu’on avait déposé par là-bas ne devaient plus du tout être rempli. Oh c’est pas grave, on réapprovisionnerait le stock tôt ou tard, les enfants de Dionysos étaient remarquablement sympathique pour fournir de l’alcool et certains arrivaient même à imiter à la perfection les recettes du commerce, j’aurais adoré avoir Dionysos comme père, excepté pour le côté je connais pas ton prénom ma fille. Enfin, ils devaient tous être comme ça sauf que Dionysos on le voyait tous les jours, et il n’était pas foutu de se souvenir. Catastrophique ces dieux, à force de le fréquenter de trop prêt, Octave avait carrément changé de camp se mêlant à des immortels sauf qu’il était on ne peut plus mortel et que j’avais hâte que quelqu’un lui fasse mordre la poussière. Aucun espoir qu’il change par amour… Pitoyable.

J’abandonnais ce genre d’idée sur des gens qui n’ont pour vivre que l’ambition de tout réussir et peu importe  les dégâts collatéraux. Installée dans mon siège, je sentais le regard du petit garçon sur ma personne. Ah non ça n’allait pas recommencer, mêle toi de ton derrière nain de jardin. Sa mère lui tenait la main avec un manque d’enthousiasme flagrant. Elle n’était même pas capable de poser son téléphone pour s’adresser à son fils. Je secouais la tête d’un air réprobateur, mes parents avaient toujours pris très au sérieux mon éducation, ma mère en tout cas, je la voyais bien plus souvent d’ailleurs. En tout cas elle ne m’avait jamais délaissé pour un objet inanimé. Ce qui est d’autant plus glorieux qu’elle savait depuis le début que je n’étais pas sa fille, est ce que je serais capable de  faire de même avec l’enfant de Matty, je n’en étais pas sûre. Je tournais la tête lorsqu’on s’asseyait à mes côtés. Je décochai un regard au petit qui semblait avoir compris pourquoi je l’avais refusé. Je dus me pencher vers Penny pour l’entendre parler, elle doutait tellement d’elle que c’était compliqué de savoir comment la réconforter, il me paraissait logique qu’on fasse des erreurs, elle ne pouvait pas être parfaite et bien sûr que parfois elle blesserait les gens, mais les amis ça pardonnait toujours, affectueusement, je posais ma main sur son genou et j’essayai au mieux d’être réconfortante dans le choix de mes mots.

« Ne t’en fais pas, ça viendra. Tout le monde fait des erreurs, le principal ce n’est pas d’essayer d’éviter de faire des erreurs mais d’apprendre de ses erreurs. On sera toujours là, Emy ne t’en voudra jamais dans tous les cas et je ne suis pas du genre à tracer des traits définitifs sur les gens parce qu’ils m’ont déplu. Laisse toi vivre, on sera là dans tous les cas, on est tous une grande famille. La maladresse c’est logique, tu apprendras avec le temps, et avec nous. »

La question suivante fit briller mes yeux d’un éclat où se mêlait certainement tout l’amour que je pouvais éprouver pour Matthew. J’essayais de faire remonter les souvenirs au maximum pour être la plus précise possible. Mon cœur s’emballait rien qu’au souvenir de ce jour, j’avais certainement un sourire un peu niais à présent, sourire qui disparut puisque je parlais.

« Lorsque je suis arrivée au camp, il n’était pas. Son cercle d’ami était devenu mien même s’il n’était pas là. Je ne lui ai jamais demandé en détail ce qu’il avait fait durant cette quête d’ailleurs. J’étais en couple avec Wyatt lorsqu’il est revenu, j’aimais même beaucoup Wyatt et pas d’amitié et j’avais super envie de connaître ce meilleur ami dont il me rabâchait les oreilles sans cesse. Puis Matty est venue trouver son super pote et là j’ai compris que j’étais dans la merde. Ouai les gars ont ce code d’amour de merde qui veut qu’on ne sort pas avec l’ex de son meilleur ami. Du coup on est resté quelques jours à s’observer en catimini et je culpabilisais vis-à-vis de Wyatt que j’aimais bien mais certainement  pas de la façon dont j’aimais Matty. Finalement j’ai parlé d’abord au fils d’Hermès qui a compris assez facilement, heureusement, puis je suis allée rejoindre Matthew pour lui expliquer ce que je ressentais.  Tout simple quoi. »

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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyLun 6 Oct - 22:12


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Même si je ne le montre pas, même si tu ne le vois pas, je tiens à toi!
Lily & Penny



J'écoutais mon amie parler de mon colocataire. Mon dieu, je devais lui dire qu'on avait couché ensemble ou pas ? Comment le prendrait-elle ? Il est vrai qu'Octave est une plaie avec les Grecs et qu'il était bourré, ce qui devait être la seule raison pour laquelle nous avions couché ensemble, mais depuis cette nuit, il semblait plus social, du moins avec moi... Je répondis timidement à mon amie,

« Ben, je lui ai balancé un verre de jus d'orange à la figure ce qui est déjà pas mal... »

J'hésitais avant de me lancer finalement.

« Après quoi, on s'est bourré la gueule et on a fini par coucher ensemble ! »

J'avais parlé vite essayant de changer de sujet. Je n'avais pas honte, mais le fait que j'ai couché avec Octave pouvais être interprété de plusieurs manières négatives. Et je ne voulais pas ça. De plus, ce n'était pas comme si nous étions en couple, ça avait juste été une nuit. Agréable. Je savais parfaitement que ça n'allait pas aboutir à plus, mais passer une nuit dans les bras d'un homme, se sentir aimé même un peu, c'était agréable et non refusable ! Une fois installé dans le bus, je vidais mon sac à mon amie et elle trouve comme toujours les mots pour me réconforter. Je trouvais son geste agréable. Je n'étais pas lesbienne, mais moi ça me faisait plaisir d'être tactile avec mes amies. Bon, j'avoue après la bombe sur Octave et moi ça peut paraître déplacé, mais c'est vrai. J'aimais bien prendre les gens dans mes bras, faire des bises, s'accrocher au bras de l'autre. Des gestes qui décrivent plus que tous les mots de n'importe qu'elle langue ne pourraient faire. Je posais ma main sur la sienne et lui souris. La gratitude devait certainement se lire dans mon expression. Ah ça ! Je ne savais pas vraiment cacher mes émotions !

« Merci beaucoup de me réconforter ! J'aime l'idée de la grande famille et de pouvoir apprendre avec vous ! »

Je souris à mon amie avant de voir du coin de l'œil la mère prendre son fils contre elle. Tiens ? Une marque d'affection ? J'allais presque lui sourire lorsque je vis son regard dédaignant se poser sur nous, moi, puis nos mains enlacées, puis sur Lily. Je la vis murmurer quelque chose à son fils, qui du coup nous regardait avec dégoûts lui aussi. Je ne compris pas très bien jusqu'à ce que je crus entendre un « des lesbiennes ! » Avec un pff de dédains derrière. Oh madame est homophobe ? Connasse ! Je n'aimais pas les gens qui n'étaient pas ouverts d'esprits ! Je me retournais vers Lily, tout sourire ayant disparu, souffla un grand coup.

« Je n'aime pas les gens agaçants ! »

Je l'écoutais alors raconter son histoire avec Matthew. Oh pauvre Wyatt. Même si j'admirais le couple de mon amie, le fait que mon frère a dû souffrir me peinait, mais je savais que Lily ne ferait jamais ça volontairement, ni Matthew ! Et s'ils avaient parlé alors Wyatt devait aller bien. D'ailleurs, il ne m'avait jamais paru triste lors de nos conversations. Soit c'était un très bon acteur, soit ça allait bien ! Je souriais à mon amie. Tout simplement oui ! Pour elle certainement, moi, je n'oserais jamais approcher un garçon d'une telle manière, lui mètre à plat mes sentiments. J'avais trop peur d'un rejet. Et j'avais aussi mon autre peur à vaincre, celle de me lier.

« Simple et adorable en effet ! Tu t'étais imaginé que ça allait se produire comme ça un jour ? »


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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyVen 10 Oct - 16:21

Penny ∞ Lily
S’il y a bien un truc qui se modifie rapidement sur mon visage, ce sont les expressions. Je crois que je n’avais jamais autant perdu mon sourire en si peu de temps. Il faut dire que niveau révélation la première était d’une logique évidente. Après tout, c’est vrai qu’Octave méritait certainement des verres dans la tête, j’espérais au moins que l’acidité de l’orange lui avait bien fait mal. Combien de fois je n’avais pas eu cette envie, lors des réunions chez les romains, je croisais à chaque fois le regard de Reyna qui semblait vouloir dire je comprends, ne faits pas de chose stupide contre lui. Ce mec avait un tel pouvoir sur Rome qu’il était impossible de s’opposer à lui. Il n’empêche qu’il était gavant, et que le verre était largement méritée, même si je trouvais étrange qu’il ait laissé Penny en vie, en même temps je crois que je serais aller le chopper si on avait retrouvé mon amie morte. Il ne serait plus de ce monde pour commettre d’autres problèmes aux Grecs, à ma famille ! Je fixais Penny l’air de croire qu’elle me racontait une blague, je ne sais pas nous pouvions avoir un humour très différent. A son air, je compris bien vite qu’elle ne blaguait pas, elle s’était envoyée en l’air avec Octave Summers l’augure de Rome, le gars qui pense que les grecs sont bons pour nourrir les vers de terre de leur corps. Non mais là c’était un peu trop gros pour moi, j’avais chaud tout d’un coup, j’aurais bien aimé me vider une bouteille d’eau dans la tête, non il faut être raisonnable, après tout si elle l’aimait, même si j’avoue que je ne vois pas comment c’est possible. D’après moi il n’y a que mon frère pour vouloir réparer la machine défectueuse qu’est Octave. Bon la machine est foutu mais bon, j’arrive pas à convaincre Nael, par contre j’avoue que Penny m’étonnait. J’essayais de ne pas juger, on ne choisit pas de qui on tombait amoureux… mais Octave quoi.

« Tu comptes le revoir ou c’était couché pour coucher. Au moins, il ne pourra plus dire que les grecs sont nuls, sinon je crois que je serais capable de lui rafraichir la mémoire sur ce point. Non je veux savoir comment t’es arrivée à coucher avec lui, il est amoureux de toi ? Est-ce que tu l’as rendu moins con ? »

J’avoue que ça ne me regardait pas vraiment, mais j’avais envie de savoir tout ce qu’y tenait ou non à Penny et si ce gars lui faisait du mal, aie vaut mieux pas pour lui. Peu importe ce qu’elle ressentait et pour qui je serais là, non nous serions tous là. Je crois qu’aucun membre de notre groupe ne serait du genre à détourner la tête d’un autre membre. Même Hailey semblait assez faible niveau sentiment, surtout quand il s’agissait de Morgane, chose que je ne comprenais pas vraiment. Pour autant, je ne râlais pas sur une amie qui fréquente encore une partisane, alors si une amie fréquente un romain, je trouverais ça classe et puis ça pouvait être bien pour l’avenir des camps. Nous étions là dans un bus à avoir des gestes amicaux et pleins de tendresses. Ce qui me correspondait assez bien, je restais sur le cul suite à la réaction de la dame. Elle venait à peine de raccrocher et voilà qu’elle écartait son fils pour lui marmonner des trucs. Je la fusillais du regard, c’est quoi ce délire. Tu sais ce qu’elle te dit la lesbienne ?! Heureusement pour elle que ce n’était pas Hailey avec moi, elle se serait pris la fille de Nyx en plein dans les dents. Penny était beaucoup plus calme, ce qui est pas plus mal dans ce cas de figure. Je l’écoutais parler des gens agaçants, moi j’aurais dit vivant dans un monde utopiste. L’homosexualité existait depuis la nuit des temps, je crois même que si je ne tenais pas autant à Matty j’aurais joué la carte de la lesbienne jusqu’au bout pour provoquer cette imbécile qui inculquait les valeurs de merde de ce genre à son fils. Je rétorquai sans la moindre discrétion.

« Surtout de la part de personnes qui préfèrent être au téléphone plutôt que de passer du temps avec leur enfant. »

Je lui décochai un sourire parfaitement factice l’air de lui faire comprendre qu’au jeu des paroles assassines, je gagnerais. Puis dédaignant sa personne, je tournais la tête vers Penny qui me posait une question sur mon couple. J’avais certainement eu l’air sûre de moi quand j’avais été voir Matthew, pourtant je me souviens de la peur qui faisait battre mon cœur à l’idée de me faire rejeter alors que je l’aimais déjà à un point dont j’arrivais difficilement à établir les limites. Je secouais la tête du coup avant de répondre.

« Je t’avoue que si j’avais su que je tomberais amoureuse de Matthew, j’aurais jamais fait un coup pareil à Wyatt. J’ai vraiment essayé de résister, je me suis vraiment senti coupable de regarder autant un fils d’Héphaïstos. Au départ j’ai même cru que ça ne marcherait jamais entre Matthew et moi, il est parfait, et pas uniquement parce que c’est mon petit ami, il est vraiment parfait. Tout ce qu’il fait il le réussit, il est là depuis hyper longtemps. Je me suis dit au premier combat il va exploser de rire, dire que ça va pas être possible. Je peux t’assurer que je ne voyais pas ça d’un très bon œil. Et pourtant on est toujours ensemble et je crois que ça va rester longtemps comme ça. Non crois-moi le coup de foudre c’est chiant, mais c’est bien utile. Au moins t’as pas peur que ton mec trouve une autre mieux que toi et tout le tralala d’infidélité. Tu verras on va te trouver ton âme sœur Penny. S’il le faut on fera le tour du monde mais je te le trouverais je te le promets.»

Peut-être que comme ça madame comprendrait que nous n’étions pas à deux doigts de nous embrasser devant elle et son enfant. Puisque visiblement elle contemplait nos faits et gestes, peut-être qu’elle écoutait aussi nos conversations. Pauvre fille.
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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyDim 12 Oct - 14:45


prends entres tes mains ton destin, mets les voiles dés ce matin

Même si je ne le montre pas, même si tu ne le vois pas, je tiens à toi!
Lily & Penny


Je vis l'expression de Lily changer rapidement. Son sourire s'effaçait pour laisser place à une expression incrédule. Je me mordis la lèvre dans un tic nerveux. Allait-elle me détester pour ce que j'avais fait ? Non ! Je connaissais mon amie ! Elle ne me jugerait pas. Elle serait assez sincère pour dire ce qu'elle en pense, mais jamais elle ne me tournerait le dos en fonction de mes choix ! Et lorsqu'elle prit la parole, je savais que j'avais vu juste. Elle ne me tournerait pas le dos ! Je lui fis un petit sourire timide.

« On se recroisera sûrement, mais nous ne comptions pas sortir ensemble. Oh si, il continuera à le dire ! Il précisera juste à chaque fois « nulle au combat ! » Mais bon, c'est Octave quoi. Comment on a couché ensemble ? Les bouteilles d'alcool qu'on avait amenées à la maison ont été d'une grande aide et ... Un bain de minuit ? »

Oui, mon idée d'action avait été débile ! On aurait pu choper la crève, nous noyer, perdre l'autre ou que sais-je encore, mais non ! Tout ce que ma fabuleuse idée de bain de minuit m'avait apporté avait été un baisé passionné qui en avait entraîné un autre et encore un autre... Pour finir par coucher ensemble. Si Octave était amoureux de moi ? Certainement pas ! Mais je pense qu'il m'appréciait un peu plus qu'au début de notre rencontre. Quant au fait de le rendre moins con... Il fallait voir !

« Non Octave n'est pas amoureux de moi, et moi pas de lui. C'était juste sous le coup de l'alcool et de l'opportunité. Et puis je pense qu'on avait tous les deux un peu besoin de réconfort et de chaleur humaine. Quant au fait de le rendre moins con... J'aimerais bien, mais bon, c'est Octave quand même ! »

Ah lala, par contre niveau connerie il y a pire qu'Octave. Notamment cette pauvre cruche avec son fils. Pauvre gamin quand même. J'avais envie de provoquer cette idiote. Lily avait lancé sa remarque à voix haute sans hésitation. Je lui avais lancé un sourire amusé, sourire qui augmenta lorsque je vis le sourire que mon amie fit à la femme. Ha ma Lily ! J'aurais bien voulu jouer la lesbienne avec mon amie, juste pour énerver cette femme, mais elle était en couple et je ne suis pas sure de pouvoir jouer une lesbienne. Je me penchais vers Lily, lui murmurant à l'oreille sans que ça ne paraisse trop « nous sommes en couple » :

-T'imagines si son fil devient gay ?

Je lançais un regard joueur envers mon amie. Déjà que la femme n'arrêtait pas de nous regarder bizarrement, lorsque je m'étais penchée, elle avait retenu sa respiration, j'imagine qu'elle devait prié le bon dieu que nous ne nous embrassions pas. Lui lançant un petit sourire en coin, j'embrassai la joue de mon amie. Pauvre conne quand même de pas être ouverte d'esprit ! J'écoutais ensuite mon amie répondre à ma question ? J'avoue que ça avait dû être dur pour mon frère de cœur. Mais je savais aussi que Lily n'aurait jamais fait ça intentionnellement ! Je pris une des mains de mon amie dans la mienne.

« Je suis sure que Wyatt t'a pardonné ! »

Je lui offris un sourire réconfortant qui s'élargit lorsqu'elle parla de Matthew et de son couple. Oui, il allait tenir, j'en étais sure ! J'éclatais de rire lorsqu'elle parla de coup de foudre.

« En effet, tu es sûr que la personne n'ira pas voir ailleurs ! Mais je me demande si c'est comme dans les livres... Fin tu vois le stéréotype du temps qui s'arrête, que plus rien ne compte à part ses yeux etc... »

Je servis un plus petit sourire à mon amie lorsqu'elle parla de mon âme sœur à moi. En avais-je une ? C'était la question de départ. Mais j'avais décidé de laisser mon côté pessimiste de côté justement du coup, pour l'instant oui, j'en avais une !

« Jusqu'au bout du monde ? Je n'espère pas devoir aller si loin ! Mais j'ai confiance en toi ! Tu vas réussir, j'en suis sure ! Sauf si je le trouve avant que tu ne le trouves, mais bon ce serra différente ! »

Je servis un clin d'œil à mon amie heureuse qu'elle me soutienne. Je savais qu'elle n'aimait pas fort sa mère et qu'elle était loin de ressembler à une de ces bimbos qui se colle un pot de peinture dans le visage et se coince dans des vêtements trois fois trop petits ! Non mon amie ne correspondait pas vraiment au stéréotype des filles d'aphrodite. Et c'est bien comme ça que je l'aimais ! Simple, naturelle, gentille, serviable et joyeuse!
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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyJeu 16 Oct - 19:23

Penny ∞ Lily
Imaginer Penny en couple ce n’était pas très difficile, elle est mignonne et gentile. Mais c’est l’autre moitié du couple qui me posait un problème, Octave Summers, j’avais beau essayer d’imaginer ce gars en couple, ça ne fonctionnait pas, pour moi c’est bien simple Octave était un poison, le genre sournois, ce gars était un serpent, on a beau savoir qu’il est dangereux, il arrive toujours à planter ses crocs dans votre peau et à vous empoisonner. J’avais peur pour Penny, certainement plus que pour moi, bien que je voie Octave bon nombre de fois, c’était différent. Nos rapports bien que peu cordiaux n’étaient pas un danger pour ma personne. En revanche, s’il parvenait à atteindre Penny, il deviendrait dangereux et je le croyais incapable de résister à la tentation de détruire tout grec qu’il pouvait manipuler, nous étions tous des pions dans son échiquier mais il a une différence gigantesque entre le savoir et pouvoir faire quelque chose. Il maîtrisait tout et s’il commençait à emmerder les grecques ça allait vraiment être un énorme problème. Je ne pouvais pas vérifier les limites de son ambition sans trahir Matthew et c’est fou mais entre connaitre un gars que je n’aime pas ou garder mon gars, je coche la deuxième option. Je m’étranglais à moitié lorsqu’elle me raconta l’histoire de cette soirée, l’alcool oh j’avais oublié ce petit détail, moi je voyais ça plus pour passer le temps que pour coucher avec un parfait inconnu. Non mais qu’est-ce que j’avais fait, c’est limite si je n’avais pas poussé ma Penny dans les bras d’un psychopathe de première. Je toussotais donc pour prendre un peu la parole.

« Tu as pris un bain avec Summers sans qu’il ne pète un câble, ma parole mais il était torché à quel point ce gars ? Vous avez vidé combien de bouteilles à deux Penny, purée t’aurais pu le tuer pour que toute l’humanité grecque soit sauvée. Dommage que je n’ai pas été au courant, je l’aurais assassiné de sang froid pour sûr. Pour ce qui est du réconfort, je ne vois pas vraiment en quoi ce gars peut t’en donner, de la chaleur ouai là je peux comprendre par contre. Si seulement ça pouvait l’avoir changé. Penny par contre je veux que tu me promettes que la prochaine fois qu’un gars psychopathe est avec toi, tu le bourres ok, fais le boire mais par pitié abstiens toi de boire, imagine s’il aurait tenu l’alcool ou qu’il serait devenu violent, il est comment quand il a bu d’ailleurs ? »

Je laissais de côté le sujet de la femme. De toute façon tout était dit à mon sens, elle était inutile et je ne voulais pas m’intéresser à une personne assez débile pour juger les gens. Et j’imagine si j’avais été amoureuse de Penny, ça m’aurait certainement fait du mal qu’on me juge de cette façon. Du coup, je l’ignorais pour ne pas avoir à m’énerver un peu plus contre elle. Je souris néanmoins à la phrase de ma pote, ah bah ça changerait certainement sa vision, on croit toujours que ça arrive toujours aux autres. J’acceptai sans le moindre écart le bisou de Penny, je lui jetais même un regard pour m’excuser de ne pas aller plus loin, mais j’étais incapable d’embrasser quelqu’un d’autre que Matty, c’était lui que j’aimais et personne d’autres, du coup je refusais tout nettement de m’enfermer dans un jeu qui me dépasserait forcément et j’irais tout lui avouer en bloc, donc mieux vaut-il ne pas faire de bêtise.

Le passage sur Wyatt me fit culpabiliser, j’aurais aimé que ça se passe différemment pour lui, je savais que je ne pouvais pas feindre de l’aimer quand je me tournais sur le passage de Matthew, que je voulais l’embrasser, lui sauter au cou, tout faire pour qu’il me remarque, j’avais tenu au maximum en me répétant non stop que je ne le connaissais pas, qu’on ne tombe pas amoureuse en un regard, surtout quand on est fille d’Aphrodite, s’il y a bien un truc à quoi ça doit servir, c’est ce détail, la prudence en matière de sentiment, mais j’avais dû louper ce cours parce que j’avais plongé tête la première dans ce déferlement d’amour qu’il me proposait. Est-ce que Wyatt m’avait pardonné, je ne savais pas vraiment, mais j’avais pas contrôler ça, j’étais vraiment pas partie d’un sentiment méchant, Matthew c’était une telle évidence, j’eus un espèce de sourire moqueur lorsqu’elle me demanda comment ça se passait.

« Il n’était pas à son avantage ce jour-là je t’avoue, il avait une barbe hyper moche de quelques jours, des flocons de neiges partout dessus,  il semblait épuisé et tout le monde le fixait du coup moi aussi. Le temps continuait j’en avais conscience, comme le fait que je n’avais rien le droit de faire, j’avais juste envie de rester avec lui et de l’écouter parler, je me souviens pas des papillons je t’avoue, j’étais préoccupée par les flocons que je voulais retirer de son corps. Cela répond à tes questions ? »

J’éclatais de rire lorsqu’elle me dit qu’elle n’avait pas l’intention d’aller au bout du monde pour son âme sœur, elle avait déjà traversé un océan pour le rencontrer, tout comme moi d’ailleurs. On allait bien trouver sur quel continent il était. Il faudrait juste un peu de temps, d’ailleurs il fallait aussi qu’on trouve vite la compagne de John parce que si ce débile me sortait encore une fois la question « tu es ma femme ? » Je lui écraserais la tête avec un marteau jusqu’à ce qu’il se souvienne ! Je réfléchissais longuement au copain de Penny, dommage que mon don ne serve pas pour les autres, j’aurais bien aimé avoir ce détecteur là en moi, il fallait que je me fie à mon bon sens mais c’était compliqué. En regardant le paysage, je sursautais, mince notre arrêt. J’escaladais Penny sous l’exclamation dégoutée de la femme qui… non sérieux elle pensait vraiment que j’allais faire ça en public, je lui jetais un regard rempli de haine, tout en appuyant sur le bouton et en finissant, moque de bol, le cul par terre dans l’allée. Je me redressais d’un coup et me rapprochai de la mère et son gosse au moment où la porte s’ouvrait sur mon arrêt, notre arrêt pardon. Je lançai un bref « Ferme là andouille ! » en français bien entendu. Avant de descendre, serrant les poings et me retenant de ne pas lui exploser le nez, pour ça il suffisait de me dire, tu es une filles d’Aphrodite, pas d’Ares, tu ne règles pas tes problèmes par le sang, tu es civilisée, ton père et ta mère ne t’ont pas élevées ainsi.
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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyLun 20 Oct - 10:19


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Même si je ne le montre pas, même si tu ne le vois pas, je tiens à toi!
Lily & Penny



Lily avait une tête assez... Contrariée. Bon ok c'est vrai ce n'est pas la meilleure nouvelle à annoncer à son amie. « Hé, tu sais quoi ? J'ai couché avec un pauvre type sadique ! ». Mais d'un autre côté voilà... L'alcool me transformait en une obsédée sexuelle de première et voir un très beau spécimen mâle se baigner presque nu ... Ben, je n'avais pas pus dire stop. Lorsque mon amie parla, je me sentis rougir, mais j'avais aussi la folle envie de rire.

« En effet, il n'a pas pété de câble... Et on a dû vider, heu, quatre bouteilles plus ou moins ? Quant à l'assassinat je n'y avais pas pensé, si mains pas quand j'étais saoul. » Je réfléchis un instant avant de poursuivre. « La prochaine fois que je décide de me bourrer la gueule avec Octave, je te préviendrais... Après avoir couché avec lui ! »

Ok la fin de ma phrase avait été une plaisanterie ! Je n'allais plus boire avec Octave, nous n'allions plus coucher ensemble et je n'allais peut-être plus jamais le revoir ! D'ailleurs même si je voulais le refaire, je ne pouvais pas me permettre de me ruiner pour de l'alcool. Et oui, j'avais beau avoir quand même un compte assez rempli pour pouvoir subvenir à mes besoins au cas où je quitterais le camp, je ne voulais pas me retrouver à la rue pour avoir acheté des tonnes de bouteilles d'alcool pour coucher avec Octave. Je continuais d'écouter mon amie et eu un sourire plus ou moins triste. Oui, il avait su me donner de la chaleur. Mais cella faisait bien longtemps que ce sentiment s'était envolé. Je rigolais suite à la remarque de mon amie !

« Je ne pense pas que ça ait opéré un changement radical en lui, mais je pense qu'il serra un peu moins méchant avec les grecs... Enfin, c'est Octave après tout ! Il ne faut pas attendre un miracle de Noël non plus ! Et bien sûr que la prochaine fois que je couche avec un psychopathe, je le ferais boire ! C'est tellement courant que j'en rencontre ! Et encore plus que j'en invite ! Tu veux que je te les présente ? »

Je nous imaginais dans un bar louche entouré de psychopathes et bizarrement cette image me faisait rire. Lily dégagerait son flingue, moi mon arc et on s'improviserait un petit paintball !

La pauvreté d'esprit des gens me ferait toujours mal. Cette femme était terrible ! Enfin que voulez-vous on ne pourra rien y faire. Je vis le regard de mon amie s'attrister un peu. Ça n'avait pas dû être facile peur eux trois de faire face à un changement pareil. Matthew pique la petite amie de son meilleur ami, Wyatt perd sa copine aux bras de son meilleur ami et Lily laisse son copain pour le meilleur ami de celui-ci... Pas facile. Je me demandais si Wyatt avait eu l'impression de tout perdre ?

Je rigolais lorsque mon amie me parla de son coup de foudre. Pas de papillons ? Hmmm, j'avais pourtant pensé que vu que c'était une des descriptions les plus courantes ça devait se produire. Par contre, la partie sur les flocons...

« Donc tu avais la furieuse envie de lui retirer les flocons de son corps ? J'ai le droit de noter une tournure assez privée, voir même sensuel, dans cette phrase ? Mais oui ça répond à mes questions ! »

Bon ok je me moquais un peu de mon amie, mais pas méchamment ! Elle était mignonne amoureuse. Les étoiles pleins les yeux, le sourire nias. Et dire que certains gens n'ont jamais éprouvé ce sentiment... Les pauvres !

« J'avais toujours imaginé le coup de foudre comme dans les livres... Enfin, je verrais bien si un jour, je tombe dessus ce que ça me ferra ! »

Je me demandais qui pouvais bien être mon âme sœur, ce qu'il était en train de faire, quel age il avait, à quoi il ressemblait. Je laissais plusieurs scénarios défiler. Il vivrait dans un petit appartement sous le toit d'un vieil immeuble un peu délabrer, avec une minuscule terrasse de là qu'elle, on verrait toute la ville d'en haut.  Il aurait de quoi tenir le mois, sans plus, mais serait un des hommes les plus riches au monde avec son cœur d'or et son savoir culturel varié ! Je fus tirée de mes rêveries de soirée romantiques sur cette petite terrasse, à danser au clair de lune sous les éclats des bougies par Lily qui... Elle faisait quoi d'ailleurs ? Elle me passait sur le corps ! Je pensais qu'elle voulait tuer Octave, pas moi ! Lorsque mon amie finit son acrobatie, pour finir les fesses au sol après avoir poussé le bouton, pour signaler notre arrêt, je dus me retenir 'éclater derrière. La situation était si comique ! Je me levais et tendis une main à mon amie, essayant de contenir la colère que provoquait cette pimbêche en moi. Je plaignais son fils ! Avoir tant d'argent, mais ne rien possédé en même temps ! Il devait être le gars le plus pauvre au monde. Et malheureusement si personne n'étais là pour l'aider, il allait finir comme sa maman ! Maman que je fusillais du regard d'ailleurs avant de lâcher un magnifique :

« Excusez moi ? Votre tailleur, c'est bien un Chanel ? Il me semble l'avoir vu dans la collection de l'année précédente ! Il faudrait peut-être pensé à mètre votre garde robe à jour madame ! »

Et oui fréquenter des filles d'Aphrodite ça aide parfois ! Lily lâcha une phrase en français elle aussi, phrase que je ne compris pas, mais je lui pris la main pour descendre. Je voyais bien que Lily était énervée, une fois le bus parti, je la pris dons dans mes bras. Oui il y a de ça quelques semaines je n'aurais jamais fait un geste aussi spontané et tactile avec mon amie. Mais elle, ainsi qu'Emy et Wyatt, m'avaient changé ! Il avait su me mettre à l'aise et me transmettre un peu de leur bien-être.

Nous devions encore marcher une bonne vingtaine de minutes avant d'arriver au camp. Je sortis mon arc et mon carquois de mon sac et les passait en bandoulière au cas ou. Même si nous n'étions pas encore rentrées dans la forêt, l'arrêt de bus était déjà bien assez délabré pour vous faire peur. D'ailleurs, un clochard y s'était réfugié et semblait dormir. Le gros dilemme depuis que je savais que j'étais demi-déesse avec les sans-abris était de savoir si oui ou non, je leur donnais de l'argent. On m'avait toujours élevé comme ça. Donner un petit quelque chose. Ma tante m'avait toujours dit : « Si un jour, tu te retrouves à la rue et sans argent, tu serras bien contente qu'on t'aide un peu ! » Mais là, vous voyez, on ne pouvait jamais savoir si c'était un monstre déguisé ou si c'était un vrai sans abris. Je voulus passer mon chemin, mais mon cœur se serra et je décidais de prendre le risque. Je ne pouvais pas laisser quelqu'un dans la misère sans l'aider. Je pris un billet de vingt dollars dans mon portefeuille, avant de m'approcher doucement du sans-abri, faisant signe à Lily de rester en retrait. L'homme semblait dormir profondément. Je ne fis aucun bruit et calais le billet dans la main de l'inconnu qui était refermée en poing. Je vis à ce moment la pancarte derrière l'homme. « Je n'ai rien d'autre qu'un sourire à vous donner en échange »... C'était triste de voir que c'était souvent les personnes les plus pauvres, qui au fond étaient les plus riches ! Je fis un petit sourire, avant de me relever et de rejoindre mon amie. Direction le camp des sang-mêmé !
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MessageSujet: Re: Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny]   Prends entre tes mains ton destin, mets les voiles dès ce matin[Penny] EmptyMer 22 Oct - 20:45

Penny ∞ Lily
Octave Summer moins désagréable avec les grecs, réveille toi cinq minutes ma pauvre Penny, ce gars est un manipulateur. D’ailleurs il arrivera à ses fins, ce constat me glaçait le sang. Pourtant peut être qu’en meneur d’homme il serait plus calme. Je ne saurais trop quoi en penser, puis faut dire qu’Octave n’était pas non plus l’homme dont j’aurais aimé connaitre toutes les facettes,  à la limite, je voulais qu’il s’éloigne de Penny. A la limite qu’il lui brise le cœur, je préférais de loin mon amie triste loin de lui, que coincé dans la cage dorée qu’il n’éviterait pas de former autour d’elle. Il en ferait d’elle un jouet et je n’étais pas prête à accepter cela pour une de mes amies. Je lui lançai un regard lourd de sens, je ne disais pas exactement ça dans ce sens. Je m’exprimais mal mais il me paraît logique d’éviter de la caser avec psychopathe tyrannique, oui Octave c’était le modèle par excellence. Je ne disais rien en fait, je n’irais certainement pas à une soirée avec des gars psychopathes, même si par malheur une de mes amies s’éprenait d’un taré, je pense que je resterais à distance, ou plutôt j’agirais à distance. Je ne laisserais jamais un connard abuser de mes amies.

Elle me demanda s’il y avait une connotation aux propos que j’avais prononcés sur Matthew, est ce qu’à l’époque j’avais désiré du sexe avec lui. Je crois bien que oui. Je grimaçai un instant avant d’acquiescer. D’accord, dès le début en fait j’avais eu l’intention de l’embrasser, de me blottir dans ses bras pour ne plus le quitter. Même si en fait c’était assez simple comme couple, nous n’étions pas sans arrêt l’un sur l’autre, heureusement puisque je tenais à ma pseudo indépendance. Fictive bien entendu parce que j’avais toujours quelqu’un qui veillait sur moi, Matthew le savait et j’étais sûre que ça le rassurait. J’avais tellement envie de retourner dans ses bras en cet instant. Il fallait qu’on rentre rapidement, mon petit ami me manquait et je voulais lui raconter tout ce que j’avais fait. Certes il serait préoccupé par sa moto, elle avait toujours un problème celle-là, peu importe en fait. Je sais capturer l’attention de mon homme et s’il fallait me mettre nue devant cinquante personnes pour qu’il daigne poser le regard sur moi, je le ferais sans la moindre hésitation.

Le coup de foudre comme dans les livres ? Moi ça ne s’était pas passé comme ça, déjà parce qu’il avait été très distant avec moi, je le gênais et je l’avais deviné très vite. Mais bon qu’est ce que j’y pouvais aussi si j’étais amoureuse de lui. Et puis il avait qu’à apparaître avant dans ma vie, le mec il avait attendu deux mois pour se dire tien si je rencontrais la petite nouvelle. Il ne ferait pas pareil avec Penny, j’allais le forcer à l’accueillir chaleureusement, bon bien sûr il ne tomberait pas amoureux d’elle, c’est fou la confiance que j’avais en Matty, je ne craignais rien ni personne en fait. Mon couple était solide et je pouvais rire au nez de n’importe qui essayant de le briser. On avait confiance l’un en l’autre et je crois que c’était la chose la plus belle à mes yeux.

Lorsque nous descendions du bus, je fus surprise des propos de la fille d’Eole, oh bordel pourvu que je ne l’ai pas contaminé avec mes problèmes de filles d’Aphrodite, je savais que lui faire rencontrer l’autre greluche de la dernière fois n’était pas une bonne idée, elle avait quand même pas parlé tailleurs Channel avec mon amie Penny. J’allais tuer ma sœur, la tuer, la tuer et la retuer ! Le câlin de la petite blondinette me fit plaisir, je n’étais pas si énervée que ça quand même, bon d’accord j’avais eu envie de tuer la fille mais bon ça m’embêtait d’être jugée en permanence, si j’en avais l’envie, je n’irais pas voir des inconnus, il y a bien plus proche pour me juger, genre maman !

Lorsqu’elle s’approcha d’un gars qui semblait pauvre, je couvais du regard la petite anglaise qui semblait avoir le cœur sur la main. Je fis cependant ce qu’elle voulait, reculant de quelques pas pour la laisser dans son intimité avec la personne qu’elle aidait. Mon regard ne cessait de regarder la direction du camp. Lorsqu’elle revint vers moi, j’imposais une marche rapide, très rapide même.  Une fois dans le camp je lui fis un gros bisou pour la remercier d’être venue me chercher puis je m’éclipsai vers la forge pour aller y retrouver mon Matthew
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