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 Je serais là pour toi (Hestia)

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MessageSujet: Je serais là pour toi (Hestia)   Je serais là pour toi (Hestia) EmptyMar 14 Oct - 21:58

Hestia ∞ Octave
Un conseil de paix, ça existe vraiment ce genre de chose ? Il est possible de s’installer à une table pour discuter d’une paix à instaurer entre des gens. Ah il y en a vraiment qui n’ont rien à faire de leur vie, faire la paix, mais oui bien sûr apportons leur des cookies. Tien ce n’est pas si con, d’un geste de la main je balayais l’argument qu’avançait Quinn, et ça c’est ma sœur, imaginez-vous la façon dont je me dégageais des arguments des autres. En fait c’est plus compliqué que ça, entre ma sœur et la fille d’une de mes meilleures amies c’est compliqué d’envoyer chier les Grecques, surtout que Michaelis avait parlé, nul besoin d’avoir eu à torturer des peluches pour le savoir, à la façon dont la fille d’Aphrodite me regardait, ce regard brûlant d’un étrange flamboyant, je ne la laissais pas réellement s’exprimer de toute façon, elle passait son temps à me fixer puis l’éclat de ses yeux prenaient une teinte emplit de tristesse. J’en aurais presque rigolé, Aimee je t’aime bon sang t’es exceptionnelle, elle avait brisé un couple en quoi cinq secondes, une phrase vibrant de vérité et hop tout le monde marchait. Non même moi je n’étais pas concentré sur cette tâche, moins virulent que d’habitude j’écrivais des noms et les barrait en silence. Si Reyna posa un regard sur moi, j’avoue ne pas avoir été assez concentré pour le remarquer. Non je cherchais nos dieux, et ceux des grecs, ce n’était pas si simple. J’avais eu un coup de chance énorme pour Aimee, je m’en rendais compte à présent, je ne trouvais pas les autres, ce n’est pas faute d’essayer d’utiliser ma meilleure amie, mais non ils étaient trop accoutumé aux romains pour que je m’en rende compte.

Le bruit des chaises me fit sursauter, afin de ne pas avoir à rester seul avec Reyna, je m’éclipsais certainement aussi vite que les autres. Ma feuille dans la main, le stylo en bouche. J’avais beau regardé chacun de nos membres c’était d’un compliqué. Pourquoi ne pas demander l’aide de Reyna, je ne saurais le dire, il fallait bien que je me rende utile, elle gérait sa crise, les grecs et je me chargeais de trouver les demi-dieux. Elle savait pour Vénus, j’aurais pu le garder pour moi mais autant sur un point de vue stratégique, amical et autre nous étions en guerre et jamais d’accord. Autant quand il s’agissait de l’avenir de la légion, nous étions capables de mettre notre haine commune entre parenthèses pour discuter. De toute façon, ce n’est pas comme si nous avions le choix, ces dieux jusqu’à ce qu’ils soient potable en combat, nous étions bien obligés de vérifier chacun des nouveaux. Sans être parfaitement sûr de ce que je faisais, je me dirigeais vers la colline aux temples. Aucune logique dans ce mouvement, personne ne m’aiderait à trouver, les dieux devaient être frustrés de voir que leurs compatriotes n’étaient pas reconnu. En même temps, c’était peut être la meilleure chose pour eux. Ils avaient moins de chance de se faire repérer par Gaïa ou sa clique. Aux dernières nouvelles, merci Adrian, les partisans n’avaient aucune idée du cataclysme qui se préparait. Cependant plus je réfléchissais, plus je me demandais si c’était une bonne chose que d’envoyer les dieux ici, si je me référais à Vénus, elle semblait plutôt occuper à autre chose qu’à nous filer un coup de mains. Je passais mon temps à l’empêcher de faire et défaire des couples. Si pour les grecs ça ne m’embêtait pas qu’elle y mette des grains de sels, si elle commençait à toucher aux Romains, tout de suite c’était bien plus embêtant.

D’un geste rageur à l’idée de n’avoir rien trouvé pour étayer mes idées sur les dieux et leurs apparences mortelles, je froissais mon papier en une boule et l’envoyai de toutes mes forces loin de moi. Je dois être un sacré poissard puisque pour mon plus grand malheur, ma boule de papier heurta la tête d’une rouquine. Aussitôt, je levais les yeux au ciel, ce n’était pas vraiment de la chance. Je m’approchais forçant un peu sur les excuses, comme si j’en avais quelque chose à faire de balancer des boulettes sur les gens. Ce n’était pas l’heure des entrainements au combat, elle se croyait où pour louper les entrainements, chez les Romains. De toute façon j’étais de mauvaise humeur, je ne pouvais pas faire moins aimable en lui disant :

« Excuse-moi, je ne te visais pas. »


En me tournant pour être face à elle, je remarquais cet éclat dans les yeux, cette posture, si Aimee n’avait plus du tout cette posture guindée, il n’y avait plus vraiment l’occasion de douter. Si ça ce n’était pas une déesse, je n’étais pas augure. L’espace d’un instant, je pris conscience du fait que j’avais par mégarde tiré sur une déesse. Voilà déjà pourquoi c’est une mauvaise idée, ils sont loin d’être Alzheimer, je n’avais pas envie de me faire des ennemis d’entités aussi puissante. Je croisais les bras sur ma poitrine d’un air embêté, ce qui est le cas d’ailleurs. Je devais à tout prix trouver le troisième Dieu et être sûr que celle-là en était bien une. C’est pourquoi je demandais bien plus poli d’un coup.

« Tu vas certainement me trouver un peu gonflé, rappelles-moi comment tu t’appelles ? Pourquoi tu es ici ? Tu n’as pas envie de t’entraîner avec les autres ? Ça fait longtemps que tu es arrivée au campement ? »


Ok, là c’est acharnement de question, peu importe, j’avais besoin de réponses à mes questions et puisque qu’à mon grand désespoir je ne suis pas télépathe, ce qui aurait été très pratique. J’étais bien obligé tout ce que je voulais savoir. Si c’était une déesse, c’était beaucoup plus difficile de savoir qui c’était, j’avoue qu’une liste de nom me venait à l’esprit mais c’était moins flagrant qu’Aimee. Pauvre petite rouquine, elle était seule, il allait falloir que je fasse un effort pour l’intégrer à une cohorte, à notre groupe. C’est toujours le même qui bosse pendant que Reyna fait je ne sais trop quoi avec je ne veux pas savoir qui.
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MessageSujet: Re: Je serais là pour toi (Hestia)   Je serais là pour toi (Hestia) EmptyMer 15 Oct - 21:41

Après l’attaque des monstres qui avait eue lieu en même temps que mon arrivée, les deux garçons m’emmenèrent finalement au camp Jupiter. Il s’avéra par chance que les blessures qu’avait subies le jeune homme étaient très superficielles, mais je m’en voulais toujours affreusement de les lui avoir infligées. J’avais toujours du mal à saisir ce qui se passait quand, finalement, le garçon qui n’était pas blessé m’indiqua la direction que je devais suivre.
Apparemment, les chefs étaient en réunion : le camp Jupiter essayait de faire la paix avec la colonie des sangs-mêlés. Il va sans dire que je ne compris pas de quoi ils parlaient. J’avais déjà beaucoup de mal à savoir qui j’étais, alors en ce qui concernait ces sujets… Ils ne m’évoquaient même pas quelque chose.

Au final, je me mis à marcher, en m’excusant profondément aux deux garçons avant de partir. J’étais vêtue d’une robe blanche à bretelles simple, immaculée, et d’une fine paire de sandales. Je portais à mon majeur gauche une bague en or et autour du cou une minuscule bouteille contenant une petite flamme. Tandis que je sentais les pavés les uns après les autres sous la fine semelle de mes sandales, je fis des efforts pour essayer de me souvenir de quelque chose. Je ne savait même pas d'où venaient les vêtements que je portais. N’importe quoi conviendrait ! Je me souvins vaguement d’une étreinte… Non, en fait, je me souvenais plutôt d’un entraînement intensif auprès d’une louve… Oui, je me souvenais de Lupas.  Voilà, de Lupas, qui me parlait de la Rome antique en long en large et en travers, quand elle ne me disait pas que j’étais une demis-déesse que mon parent mortel avait confiée à sa garde, un peu plus tôt dans l’année, ou quand elle ne me faisait pas travailler mon physique. Enfin, il me semblait.

Tout était flou, comme dans un brouillard opaque. Je ne savais pas qui j’étais, ni la raison de cette espèce d’amnésie. Quoique, la vague idée d’une étreinte me revint en mémoire… Avant de disparaître à nouveau très rapidement, emportant avec elle l’idée même de se souvenir. Qu’est-ce que je racontais déjà ? Ah oui, il fallait que je trouve un des dirigeants de cette armée à moitié divine. Une question d’affectation dans un groupe il me semblait.  En parlant de groupe, à part les deux soldats qui attendaient à l’entrée du tunnel, je n’avais pas encore vu qui que ce soit dans le coins. Etais-je seulement dans la bonne direction ? Oui, le garçon m’avait bien indiqué ce chemin. Je n’avais simplement pas dût marcher assez longtemps.
Mais tout de même, tout cela était très étrange, non ? C’était à croire que j’étais apparue, comme ça, au beau milieu de je ne sais même pas où en fait. Un nom commençait doucement à me revenir en mémoire… Avec un A à la fin. Quelque chose comme Théa ? Ou plutôt comme : « Anna, concentre toi, tu dois savoir te battre pour protéger ce qui est important pour toi ! ». Moi ? Me battre ? Qu’elle drôle d’idée ! Non, en fait, c’était une idée terriblement angoissante. Me battre revenait à admettre un échec, la perte de quelque chose de bien trop important pour…

Une boulette de papier heurta ma tête qui commençait légèrement à tourner. Je fixais le projectile, avant de me baisser et de le ramassé dans un mouvement fluide. Tout ce que j’avais en tête disparut instantanément, me laissant dans un état plus calme, mais pas bien plus éclairée.  J’entendis une voix marmonner des excuses en s’approchant de moi. Ouvrant les yeux avec curiosité, je vis un jeune homme blond s’avancer rapidement vers moi. Il s’excusa clairement, avant de me fixer avec attention. J’avais du chocolat sur le visage ?
De mon côté, je l’observai rapidement également. Je voyais que c’était quelqu’un de fier. Il avait également l’air d’avoir des responsabilités importantes. Mais il semblait être de mauvaise humeur pour le moment.  Finalement dans l’attente, je lui souris. Il finit par me poser quelques questions auxquelles j’ai essayé de répondre par :

« Je viens juste d’arriver au campement, il est donc normale que vous ne me connaissiez pas. Je m’appelle Anna, et je suis ici, au camp Jupiter, car je suis une demis-déesse et ici, à cet endroit précis, parce qu’on m’a dit que je pourrais rencontrer les dirigeants de ce camp dans ce coins. »

On aurait pu faire plus court, peut-être plus précis, mais les réponses étaient toutes là. A peu près ? La plupart des réponses, je venais tout juste de les trouvée pour moi-même sur le chemin pour venir ici, j’espérais qu’elles seraient assez satisfaisantes pour lui. Comme je sentais qu’il avait un haut rang, j’avais préféré employer le vouvoiement de politesse. Ne sais-t-on jamais, autant éviter de la fâcher encore plus. Mais puisque justement, il s’agissait visiblement d’un haut gradé, peut-être pourrait-il me renseignée ? Et sinon, si il ne s’agissait que d’un soldat de base, il restait néanmoins un habitant d’ici, donc il détiendrait surement quelques réponses à mes questions. Je formulai à voix haute certaines d’entre elles :

« J’aurais bien aimé savoir ce que je dois faire maintenant que je suis ici, s’il vous plaît. Ainsi que l’endroit où je dois me rendre pour, comment dites-vous ? L’entraînement avec les autres. »

Je faillis rajouter « on ne m’a pas dit ce qu’il fallait que je fasse exactement », sauf que je ne suis pas sûre que Lupas apprécie, surtout après m’avoir inculquée la prise d’initiative en situations inconnues. J’adressai à nouveau un sourire plein de chaleur à ce jeune blondinet, mais il se crispa un poil lorsque je pris conscience que l’entraînement dont il parlait risquait fort de ne pas être un entraînement à la couture ou à la cuisine. Surement un entraînement d’un autre type, que je n’aimais pas du tout du tout du tout : l’entraînement aux armes. Je n’aimais pas prendre part aux conflits, je n’aimais pas me battre, j’aimais rester paisiblement chez moi ou aider les autres… Je crois ? Me regard commençait à se voiler alors que j’essayais à nouveau de retrouver mes souvenirs mais, sentant un nouveau mal de tête pointer le bout de son nez, je préférais reporter tout mon attention à mon interlocuteur. S’il fallait que je me batte, je me battrais. Je suis romaine maintenant, n’est-ce pas ? La patrie avant moi.
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MessageSujet: Re: Je serais là pour toi (Hestia)   Je serais là pour toi (Hestia) EmptyVen 17 Oct - 21:36

Hestia ∞ Octave
Une rouquine dans le campement, c’était la première rousse que je rencontrais, il me semble. Elle avait l’air plutôt sympa, bon un peu tarte, comme si l’endroit ne lui disait rien. Est-ce vraiment surprenant si elle venait d’arriver, ce qui était forcément le cas, normalement lorsqu’un membre arrivait il y avait bien cette espèce de répartition dans une cohorte. Je ne l’avais pas loupé tout de même. A moins que ça se soit passé pendant que j’étais chez les grecs. A ce souvenir un mélange de plaisir et de déplaisir m’envahit. Qu’avais je fais ? Depuis que l’alcool avait été éliminé de mon organisme, cette question revenait souvent, je ne voulais pas la revoir d’ailleurs, pourtant je l’appréciais, ça oui je m’en étais rendu compte tout seul. Il n’empêche que c’était à cause de l’alcool ce problème, ça ne me faisait pas vraiment rager, parce que j’avais conscience au plus profond de moi que ça m’avait surtout empêché de passer outre les ordres de Reyna et de l’attaquer. Il vaut mieux boire plutôt que d’assassiner en public –ou presque – une jeune demoiselle qui n’a rien demandé.

Pour en revenir à la rouquine devant moi, elle avait ramassé ma boulette de papier. Je savais bien que je n’aurais pas dû la lancer, parfois j’oublie peut être de réfléchir. Heureusement que ce n’était pas du plomb, traumatisme crânien sur les nouveaux, super façon d’accueillir les gens. Bon en même temps, sans vouloir faire de l’ironie sur le dos de cette pauvre fille mais ça lui aurait peut-être ramené sa mémoire. Non c’est méchant de dire ça, mais on voyait bien qu’elle était totalement à côté de la plaque. A la façon dont elle fixait ma boulette, non non il n’y a pas de code secret dessus jeune fille. Elle me rappelait Cameron et Aimee par cette façon de fixer l’architecture, les gens sans avoir la moindre chance de se souvenir. Si les souvenirs revenaient comme ça, il n’y aurait plus d’amnésique depuis belle lurette. Même son sourire était amical, elle respirait la gentillesse et bien que ce soit assez mal venu d’après moi en temps de guerre, je trouvais ça plutôt réconfortant de voir quelqu’un sourire ainsi. Surtout quand cette personne avoue dans la minute qui suit qu’elle est nouvelle et qu’on l’a dirigé ici. Un sourire bienveillant apparu sur mon visage quand elle précisa qu’elle était demi-déesse, ça c’est fou mais j’en doutais un peu. Même si physiquement elle faisait très demi-déesse, j’en doutais fortement qu’il n’y ait pas anguille sous roche, il faudrait la confronter à Aimee, peut être que ça ferait rejaillir un sentiment de la part de la déesse Venus, et je serais fixé. Je réprimais cette envie, je n’étais pas un mauvais bougre et je devais aider cette petite qui me vouvoyait, ça aussi il faut arrêter tout de suite, je ne suis pas un seigneur, à mon grand regret il faut le dire.

« Je connais chacun des membres de chacune des cohortes, bienvenue chez les romains Anna. Ton parent divin t’a reconnu ? Je suis Octave Summers,  si tu as besoin d’un guide, je veux bien jouer ce rôle-là. »

Pourquoi ne pas avoir dit que j’étais augure, parce que je ne sais pas. Je n’avais pas envie d’être augure aujourd’hui. Pour une fois que personne ne me connaissait, autant jouer le rôle du petit membre de cohorte. Afin de jouer ce rôle, il fallait que j’affaisse mes épaules, comme tous ces nouveaux qui m’exaspéraient habituellement. J’essayais aussi de saisir l’intelligence de ses propos comment ça ce qu’il fallait faire maintenant qu’elle était ici. Je la fixais comme si dans son regard, la réponse y était écrite avant de secouer la tête d’un air négatif au fait qu’il faudrait s’entraîner. Certainement pas dès le début, non mais je n’allais pas envoyer des gens comme de la chair à corbeau entre les pattes de guerriers bien plus aguerris. Après quelques instants où j’hésitais sur ses propos sur les bagarres ou sur connaître les lieux. Je me décidais pour le second choix. Après avoir vu cette pauvre Cameron tourner en rond dans les lieux qu’elle connaissait pourtant si bien avant, ma résolution de les faire connaitre aux nouveaux afin d’éviter qu’il ne se retrouve en danger hors de nos frontières. Je roulais des yeux un peu moqueur avant de dire amusé.

« Je doute que tu sois vraiment en mesure de te battre. J’apprécie cette engouement pour le combat crois-moi mais avant il faudrait peut-être que tu sois en mesure de repérer chacun des lieux et il faudrait aussi te trouver une cohorte. Suis moi je vais te faire visiter. »

D’un pas vif je me tournais vers le Tibre. Il faudrait que j’évite au maximum les gens afin d’éviter qu’elle me fixe comme augure, là je devais à la limite me prendre pour un centurion. J’avais ce grade là aussi d’ailleurs quand on y pense. C’est juste que c’était agaçant d’être augure par moment, pour sûr que si j’avais été fils de Mars ou de Jupiter, je serais devenu Préteur, mais non moi j’étais fiston d’Apollon, je n’étais pas non plus trop malheureux, c’est un père bien plus classe que Neptune, mais quand même pour diriger ce n’est pas ça. En me tournant je vis qu’elle n’avait pas bougé, ah petit problème de mémoire qui fait surface. Je frémis à l’idée de la tête que je ferais si jamais je n’avais plus tous mes souvenirs, certainement la même chose qu’elle. Je toussotais pour la reconnecter avec la réalité, sans forcément lui dire que je la soupçonnais fort d’être une déesse même si elle n’utilisait pas son don, ou alors je n’en avais pas conscience. Franchement Jupiter aurait pu nous filer le manuel sur comment reconnaître des dieux sous apparence humaine à Reyna et moi, ça m’aurait bien servi puisque mademoiselle Préteur se la coulait douce avec… Théo. Je ne savais pas trop jusqu’où comptait aller mon pion pour manipuler le préteur, non parce qu’à mon avis Aimee se trompait, il détestait Reyna et avait juste l’intention de faire chuter le préteur à n’importe quel prix. Cela prouvait donc qu’il y avait des limites aux pouvoirs des dieux-mortels, à moins qu’elle ait raison… Non pas possible. Je relevais la tête pour croiser le regard de la rouquine toute nouvelle, qui es-tu toi…
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MessageSujet: Re: Je serais là pour toi (Hestia)   Je serais là pour toi (Hestia) EmptyMer 29 Oct - 17:01

Quelque part, j’avais l’impression que quelque chose n’allait pas. Un peu comme si j’étais décalée. Oui mais décalée par rapport à qui ? Et par rapport à quoi ? La tornade qui faisait rage dans ma tête ne semblait pas vouloir m’abandonner de sitôt. D’un côté, je savais que je ne connaissais rien à la plupart des choses qui m’entouraient. Je savais pourtant parler, et nommer la grande majorité de ces choses. Surement était-ce dut à l’enseignement de Lupas. Mais en fait, même le peu de souvenir personnels me semblaient quelque peu distant, plus comme si je voyais tout ça à travers les yeux de quelqu’un d’autre. Maintenant, d’un autre côté, tout ce que je faisais, tout ce que je voyais, tout ce que je ressentais : absolument tout m’offrait une sensation de déjà-vu. Et plus le temps passait, plus la sensation s’estompait. Il était à parier que d’ici quelque jours, elle aura complètement disparut. Elle était surement liée à cette espèce de perte de mémoire partielle. C’était d’un étrange…

J’essayai à nouveau de regarder un peu autour de moi, au cas où quelque chose m’en évoquerait une autre, mais c’était peine perdue. Aucuns souvenir de refaisait surface. Apparemment, j’avais déjà en ma possession tout ce qu’il me restait. Ce n’est pas très rassurant de ne plus rien savoir. A un tel point qu’on pourrait commencer à se demander si l’endroit inconnu où l’on se tient actuellement n’est pas l’endroit où on a passé beaucoup de temps dans notre enfance, ou bien si la personne en face de nous ne serait pas notre pire ennemi qui va nous blesser de tout son soul maintenant que la voie est libre. … Non, c’est tout bonnement impossible. Je me mis d’accord avec moi-même pour me dire que c’était la première fois que je me retrouvais dans ce lieu, et la première fois que je rencontrais cette personne. Quoique, la manière dont le soleil jouait sur ses cheveux me rappelait vaguement quelque chose, ou plutôt quelqu’un…
Alors que m’étais mise à fixer intensément ses cheveux, sans me départir pour autant de mon sourire, il me répondit. Je reportais immédiatement mes yeux sur lui afin de lui accorder toute mon attention.
Lorsqu’il me répondit, il insista légèrement sur le tutoiement. Etait-ce une manière de  m’inviter à en faire de même ? En tout cas, il m’annonça connaitre chacun des membres de cohortes. Cela semblait corroborer ma théorie du « chef ». Je me souvenais d’un cadre plutôt strict et un peu froid lors de ma formations pour « être » une romaine, mais lui me semblait, bien sûr assez, comment dire… Il semblait savoir tenir ses troupes, mais d’un autre côté, il avait l’air plutôt accueillant, presque amicale, disons alors bienveillant. Cela fit que j’eus encore plus d’appréciations et de respect à son égard. Je répondis à ses questions avec un petit sourire embarrassé :
-« Non, je n’ai pas encore été reconnue. Et ce serait un plaisir et un honneur que tu sois mon guide. »

Je finis sur un sourire plus chaleureux. J’avais tenté le tutoiement. Après tout, si ce n’était pas adapter, je me ferait gronder et puis voilà. Quand à qui était mon parent divin… Qui pouvait bien être mon parent divin ? Dieu ou bien Déesse ? C’était une sacré question car, déjà mes souvenirs de Lupas étaient flous, alors ceux d’avant… Inexistant en fait. Je me souvins vaguement d’avoir eu un papa et une maman, mais pas plus. Et puis, se souvenir d’avoir eu un papa et une maman, ce n’était pas déjà contradictoire avec le fait d’avoir un parent divin ? Enfin, celui ou celle qui m’avait créé finirait surement par se manifester. Un jour. J’espère… Mon indice était surement mon « don », que je me refusais à employer de nouveau. Du feu. La liste des dieux qui avaient un rapport avec le feu n’était pas des plus courtes, mais elle n’était pas vraiment longue non plus ; ce sera surement ma piste d’exploration.

Lorsque je reportai à nouveau mon attention sur lui, il s’était un peu tasser.  Il avait perdu ce maintien d’homme de tête qu’il abordait au paravent. Ma vue me jouait-elle des tours ? Ou bien ce jeune homme ignorait son potentiel, et ne se révélait que lorsqu’il était seul ? Cela me semblait étrange. Comme beaucoup d’autres choses aujourd’hui par ailleurs.
Lorsque je lui proposais d’aller m’entraîner au combat, il secoua la tête négativement. J’avoue que je fus assez soulagée sur le moment. L’envie de bien faire m’animait, mais je n’aimais pas tout ce qui touchait au combat. Et puis, il y a bien d’autres manières de se rendre utile ! Il mit un peu de temps avant de me répondre pour de bon, semblant assez hésitant sur les bords, mais il finit par me dire qu’il doutait que je sois en mesure de ma battre et qu’il allait me faire visiter les lieux.  Je faillis prendre un air coupable, mais la vérité était que, au besoin, comme n’importe qui qui avait quelque chose à défendre, je saurais prendre les armes. Mais le plus tard sera le mieux. La visite des lieux me semblait être une excellente idée.

Il annonça également qu’il fallait me trouver une cohorte. Une cohorte… Je ne sais pas pourquoi, mais ce mot me fit étrangement penser à la famille. Et le mot famille, lui, me faisait éprouver des sensations, ou plutôt les faisait remontée à la surface. Oui, j’en étais sûre, j’avais une famille quelque part. Elle était assez nombreuse. Et je l’aimais. Oh oui, je l’aimais tellement… J’appréciais chaque moment passé en son sein, les joies, les moments de complicités, comme les disputes. J’appartenais à cette famille. Des sentiments tellement forts… Je les ressentais, je les reconnaissais, mais j’étais incapable de revoir ne serait-ce qu’un seul visage, ne serait-ce qu’un seul sourire de cette famille qui m’était si chère… Un toussotement m’arracha à ma mélancolie.  Octave ne se trouvait plus à côté de moi, mais à quelques pas. Comprenant assez vite que la visite avait commencée, je m’empressai de lui emboîter le pas en rougissant. Je n’allais pas pouvoir continuer à me perdre dans mes souvenirs de la sorte. Ils étaient peu nombreux, certes, et je voulais, quelque part, retrouver la mémoire qui me manquait.  Après tout, était-on vraiment soit même si l’on ne savait pas qui nous étions ? Lorsque je le rejoignis, je lui souris à nouveau. Oui, sourire, j’adorais. En plus, cet Octave m’avait l’air un peu perturbés par ses pensées, ou plus précisément agacés, je pense. J’espérais que ce n’était pas dut à ma présence.
-« Alors ? Par quoi commençons-nous ? »

Demandais-je dans l’espoir de lui faire oublier les désagréments qui semblaient l’habiter. Il s’en fallut de peu que je lui touche le bras, pour lui montrer mon soutien à son égard, peu importe de quoi il s’agissait. Je n’aimais pas le voir ainsi. Je ne suis pas sûre d’aimer voire qui que ce soit ainsi d’ailleurs. Mais, de peur que mon geste soit mal interprété, je finis par remettre simplement une lourde mèche de ma chevelure rousse derrière mon oreille, en essayant de faire passer mes bons sentiments pour lui à travers mon regard.
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MessageSujet: Re: Je serais là pour toi (Hestia)   Je serais là pour toi (Hestia) EmptySam 1 Nov - 18:00

Hestia ∞ Octave
Le fait qu’elle n’ait pas été reconnu me conforta sur mon idée première. En même temps, cela paraissait d’une logique élémentaire. Il y aurait eu marquee Déesse sur son front que ça n’aurait pas été plus choquant que ça, d’après moi. Quoi qu’Aimee avait été reconnu officiellement, il faudrait que je lui pose la question pour vérifier. Même si tout le monde au camp savait de qui était issu la demi-déesse, enfin en théorie parce qu’il faut bien reconnaître qu’être sa propre fille, ça doit être compliqué. Après je ne suis pas expert non plus sur les façons de procréer des dieux, il est possible que j’ai loupé une partie. Instinctivement, je passais ma main dans mes cheveux, songeur. Elle ne draguait pas, ça c’était une bonne nouvelle avoir une lutte de déesse ici me paraissait une bien mauvaise idée, qu’ils fassent ça chez les Grecs plutôt que chez nous. J’esquissai un sourire lorsqu’elle me signifia que d’être guidé par moi serait un honneur. Pour une fois qu’on me sortait ça, dommage que je n’ai pas enregistré, je suis sûr que j’aurais pu le faire écouter à Reyna et exiger clairement le poste de préteur. Si ça se trouve à force d’avoir des abeilles qui lui bourdonnaient dans le crâne, elle n’avait pas très bien compris ma requête la fille de Bellone. Après tout, on est au courant que ce n’est pas une déesse réputée pour son intelligence. Bon j’étais peut être un peu désagréable avec la déesse à cause de ma consœur mais elle me tapait tellement sur le système. Anna allait me servir de distraction pendant que j’essaierais d’y mettre la meilleure volonté au monde, ça ne devait pas être bien compliqué que de guider une nouvelle, ça ne pouvait pas être pire qu’Aimee pensant à draguer tout le monde de toute façon.

C’est dingue mais le soulagement qui éclaira ses yeux lorsque je lui dis qu’on irait pas se battre pour le moment m’inquiéta. Parce qu’en plus d’envoyer des dieux qu’il fallait former à la vie de Romain, les empêcher de mourir parce qu’ils oubliaient qu’ils étaient mortels, maintenant ils nous envoyaient des dieux ne sachant pas se battre. Je le sentais mal cette histoire encore, en même temps je n’avais pas envie de devenir un maître d’arme. Marcus me paraissait un choix plus judicieux pour le coup, il lui apprendrait les choses sans tact mais au moins ça resterait gravé dans sa mémoire. Moi il fallait que je m’arrange pour lui trouver une cohorte, enfin quelqu’un prêt à la prendre sous son aile. Au risque qu’elle se retrouve dans la cohorte de Spencer ou même de Liam, là ce serait une véritable catastrophe. Ils étaient complètements fous tous les deux, quoi que Spencer sans Théo ça pouvait encore être contrôlable mais je n’avais pas envie de tenter l’expérience.

Que penser d’Anna, elle n’était pas une guerrière ça c’est sûr, elle me semblait dans la lune sans arrêt. Bon, je ne peux dire de quelle manière je le vivrais si mes pensées n’étaient plus, mais tout de même aucun réflexe. Même Vénus qui à mes yeux n’étaient pas non plus la meilleure combattante au monde, mon dos semblant prétendre le contraire lui, avait plus de réflexe. J’aurais bien aimé envoyé une arme sur Anna pour voir comment elle s’en sortait mais le risque de lui faire étant trop grand, j’abandonnais cette idée après l’avoir imaginé. En revanche elle était calme, ce qui un très bon coin, elle restait sereine et ses expressions semblaient bienveillante, ce qui aurait pu être bien pour moi si j’avais l’intention de faire la paix. Cela n’étant pas le cas, il valait mieux l’éloigner de Reyna et de ses compatriotes un brin trop pacifique pour moi.

Je n’avais aucune idée de son parent divin mais cette fille respirait la bienveillance, je ne saurais dire ce que j’en pensais. Pour n’importe quel autre membre de la Nouvelle Rome ça aurait paru louche, mais avec elle pas vraiment. Sa voix me sortit de mes pensées et je lui en fus reconnaissant sans pouvoir vraiment comprendre tout ce qui se passait ici. Je mis longtemps à répondre me demandant si la présenter à Terminus réglerait le problème. Sauf que ses derniers temps, Terminus semblait épuisé, les attaques étaient trop fréquentes pour qu’un dieu même aussi puissant que notre protecteur n’arrive à garder sa forme. Alors lui présenter une déesse ne me paraissait pas convenable, ce serait l’épuiser que de chercher à ce qu’il me dise de qui il s’agissait. J’arrêtai de regarder les alentours pour finalement poser mon regard sur la fille aux cheveux flamboyants. Son regard était tout sauf agressif, pas la moindre lueur de malice comme si ce trait était inconnu pour elle. Je lui montrais d’un geste de la main le bas de la colline. Si d’ici on ne pouvait pas voir l’endroit où je voulais la guider. En revanche le Tibre était scintillant et ressortait bien. De plus le pont de pierre tranchait dans le décor. Sans attendre que son esprit cherche à faire le lien entre son ancienne vie et cet endroit. Il n’y avait aucun lien, il était possible cependant qu’elle soit venu sous son apparence divine ici, cependant trop peu de temps pour que ça lui semble familier.

« Déjà, la première chose à savoir c’est qu’ici tu es protégée. En revanche si tu sors du campement, les monstres risquent de vouloir se battre et tu risques d’avoir du mal à t’en débarrasser. Ils sont coriace ces derniers temps et nombreux, trop nombreux. »


Tout en parlant, je descendais de notre Colline par le chemin de pierre jusqu’au pont en pierre. Certes jusqu’à l’endroit où je pensais aller c’était un peu loin. En même temps, qu’elle ait réussi à venir toute seule jusqu’à moi était un exploit. Un exploit certainement dû à un certain dieu qui me dirigeait tous ses compatriotes dans l’espoir que je les guide. Sauf que moi je n’ai pas eu la formation divinité. J’ai beau avoir un certain talent à déchiffrer leurs adorables énigmes, ce qui d’ailleurs n’est pas vraiment une bonne chose d’après moi, il n’empêche que je n’ai jamais cotôyé de dieux. J’ai dû croiser une fois Jupiter qui m’avait paru un peu grincheux, Mars lorsqu’il avait donné la mission à Percy, Apollon par moment, Venus mais elle je suppose qu’elle rentre dans une autre catégorie vu la façon dont on se fréquente et cette fille rouquine. Non vraiment niveau formation c’est un peu débrouille toi avec ça mon petit Octave. En plus le problème avec les dieux ce n’est pas tant de devoir les aider, c’est qu’après ils se vexent une fois leur enveloppe de mortel effacés, et cela pouvait durer un mois comme dix jours. Mourir par la main d’un dieu que tu as aidé, ça ne me branchait pas mais alors pas du tout. Je me tournais à un moment donné vers Anna qui se traînait un peu derrière moi, enfin ma cadence devait être rapide, j’ai tendance à avancer vite quand je réfléchis. Je lui fis un sourire pour la rassurer et lui montrai les bâtiments à l’horizon

« Nous allons là-bas ! C’est rempli de Romains mais on les évitera le temps que tu sois prête. »


Surtout afin qu’ils évitent de trahir ma couverture de légionnaire tout à fait banal et normal. Je fronçai les sourcils attendant finalement qu’elle me rejoigne tout en regardant le petit Tibre derrière nous maintenant.
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MessageSujet: Re: Je serais là pour toi (Hestia)   Je serais là pour toi (Hestia) EmptyJeu 25 Déc - 20:21

Il se mit à regarder patiemment les alentours, restant fixé sur un endroit ou un autre pendant un temps, et finit par designer le bas de la colline. Si la destination n’était pas claire, je pus néanmoins profiter de quelques vues, bien qu’aucuns souvenirs ne me reviennent à l’esprit. Mais j’aimais ce que je voyais. Et je ne parlais pas que du beau blond qui me promettait de me faire découvrir ce nouvel endroit : l’architecture, l’organisation des lieux, la colline et le fleuve me plaisaient. Il reporta à nouveau son attention sur moi, et compléta son geste avec ces mots :

-« Déjà, la première chose à savoir c’est qu’ici tu es protégée. En revanche si tu sors du campement, les monstres risquent de vouloir se battre et tu risques d’avoir du mal à t’en débarrasser. Ils sont coriace ces derniers temps et nombreux, trop nombreux. »

J’acquiesce ses paroles avec un petit mouvement de tête. Cet endroit était donc sous protection. Je n’avais aucun mal à la croire. Mais je me demandais tout de même comment il était protégé. Avec deux gardes à l’entrée ? Ou bien la protection était-elle plus importante, plus… Divine. En tout cas, sortir du campement ne me disait rien pour le moment. Le combat, ce n’est pas ma tasse de thé. En parlant de thé, je commençais à avoir un peu faim moi… Si je n’aimais pas me battre, je n’étais pas inutile pour autant. Sans parler de combat, je me révélais plutôt douée à faire du feu, la cuisine, à soigner le corps et l’esprit, bref, dans quelques disciplines de soutient. On me trouverait bien une utilité quand même !

En tout cas, pour sûr, je ne voulais plus me battre contre des monstres. La dernière fois, ça s’était soldé par des brûlures légères infligées à mon « saveur ». J’avais vraiment peur de réutiliser cette faculté spéciale. Donc s’ils étaient nombreux et difficiles à battre, je m’en passerais, merci, quitte à rester sagement cloîtrée dans ce campement. C’était exagéré de penser ça, je le savais, mais le « traumatisme » était trop fort pour le moment. Et puis, je venais juste d’arriver, je ne connaissais encore rien à cet endroit, pourquoi serais-je si pressée de le quitté ? J’avais vraiment hâte de le découvrir.
J’avais emboîté le pas d’Octave, mais je marchais beaucoup plus lentement que lui. Non pas que je ne sois pas capable de marcher plus vite, mais plutôt que j’étais complètement absorbée par tout ce qui m’entourais. Je redécouvrais chaque chose, comme si c’était la première fois que je les voyais. Mais, c’était la première fois… N’est-ce pas ? Nous atteignons un petit pont en pierre. Un éclat dans l’eau attira mon attention, mais avant que je ne puisse distinguer quoique ce soit, je m’aperçue qu’Octave avait beaucoup avancé, aussi me remis-je en route afin d’éviter de le perdre de vue. Ne sachant pas encore ou nous allions, ce serait dommage. Ce camp, comme il l’appelait, était loin d’être petit. Il avait par conséquent une importante capacité d’accueil. Je me demandais combien de gens vivaient ici.

S’apercevant que la distance qui nous séparaient était assez importante, il s’arrêta et m’attendis avec un sourire. Je rougis un peu et pressa le pas pour le rejoindre. Quelques fois, j’eus l’impression qu’il en savait plus sur moi que moi-même. C’était pour le moins troublant. Il me désigna des bâtiments au loin, que j’observai avec curiosité.

-« Nous allons là-bas ! C’est rempli de Romains mais on les évitera le temps que tu sois prête. »

Je trottinais presque pour le rejoindre lorsque j’entendis ses mots.  Je lui souris. J’appréciais qu’il fasse autant attention à moi, mais qu’est-ce qu’il entendait par « être prête » ? Que je sois prête à me battre contre eux ? Ou plus simplement que je sois prête à affronter une foule malgré mon amnésie ? C’est toujours agréable que quelqu’un prenne soin de vous, ou soit avenant comme il l’était, mais d’un autre côté, je ne voulais pas qu’il me voit comme une fille fragile et inutile, aussi précisais-je :

- "Merci. Mais je ne suis pas faible tu sais, je ne pense pas craindre la foule."

[i]Je n’étais non pas vexée, mais plutôt dans le désir d’aider. Or, si on vous voit comme faible on vous considère souvent comme peu apte à aider. Et ça, je voulais vraiment l’éviter. Il m’aidait beaucoup en me faisant visiter de la sorte, par conséquent, je ne voulais pas lui rajouter d’autres contraintes en plus. J’espérais vraiment pouvoir lui rendre l’appareil. Ces mots n’étaient donc pas prononcés avec la moindre amertume ou le moindre reproche, mais plutôt avec un certain espoir.
L’air était assez doux agréable, et embaumais d’une senteur indéfinissable, comme traversant le temps. Un petit coup de vent frais me fit légèrement frissonner, mais je restait bien droite, prête à suivre Octave dès qu’il reprendrait la route. J'en profitai tout de même pour poser quelques questions supplémentaires sur cet endroit, mais également sur le jeune homme que j'avais envie de connaître un peu mieux :

- "Comment cet endroit est-il protégé ? Qui est ton parent divin ? A quelle cohorte appartiens-tu ? Dans qu’elle cohorte je vais aller ? Quels sont les rôles ou la tâches que nous effectuons ?"

Mes yeux pétillaient de curiosité. Découvrir toutes ces choses d’affilée ne faisaient que stimuler ma curiosité et mon envie d’apprendre. Aussi, quelques questions s’étaient accumulées dans ma tête, et je les posais sans vraiment réfléchir à leur utilité ou à la politesse. Je ne put m’empêcher de rajouter doucement, avec un sourire un peu gêné:

- "Pardon si je pose trop de questions. C’est que, j’ai l’impression d’avoir la tête tellement vide… Du coup, j’ai envie de la remplir le plus vite possible avec un maximum de choses !"

En même temps, avec un trou de plus de trois mille ans et quelques pauvres souvenirs factices pour le combler, qui pourrait en vouloir à la déesse d’être un peu désorientée ?
Je ponctuais ma phrase d'un sourire plus enthousiaste. Je me souvenait vaguement que ma bonne humeur était plutôt contagieuse. Est-ce qu'Octave y serait également sensible ?
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