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 J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]

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MessageSujet: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyLun 8 Sep - 10:52

Penny ∞ Octave
Il doit s’agir d’une erreur, une monstrueuse erreur, ou alors d’un coup de poignard dans le dos. Si tel est le cas, mieux vaudrait il se méfier un peu plus de moi, j’ai beau être un gringalet, blondinet, la brebis noire dans le troupeau blanc pour faire ça plus poétiquement, ça ne m’empêchera jamais de vivre et s’il faut pour ça écraser cette saleté de Reyna, ce sera fait. Je veux bien qu’elle ait du mal à m’encadrer depuis que j’ai par malheur, foutu le bins dans son petit camp, les répercussions allant à l’encontre de nos camarades grecs. Nos camarades, quelle brillante invention que ce mot, camarade, ça ne veut pas dire gens sur qui on peut compter, l’inverse tout le monde s’en fout mais vraiment. Cette préteur de malheur –ça rime c’est classe hein ?- m’avait forcé la main. Il est vrai que je n’avais rien à dire durant cette réunion. Oui je sais, un exploit venant de ma part. A dire vrai, Reyna évitait le sujet Préteur et moi savoir qu’on devenait chaque jour un peu plus pote avec des gens de l’ancienne époque, ça ne me plaisait pas du tout. Les humains les plus fort écrasent les autres, ça a toujours été comme ça, seul les peuples évolués prennent le dessus, mais non Reyna avait ce côté âme sensible qui lui venait de Jupiter sait où. Cela explique sans doute le fait que je n’ai pas protesté avec véhémence à son attitude légèrement fourbe, j’ignorais d’ailleurs que Reyna puisse agir comme ça en public.

A l’entente de mon prénom, je me souviens très clairement avoir jeté un regard agacé sur la gamine de Bellone, mon cœur a fait trois bonds dans ma poitrine, le temps que les phrases complètes se forment dans mon cerveau. A ce moment-là, je me suis renfermé contre moi-même. Je ne veux pas paraître inhumain mais sur la liste de mes préférences, avoir une mission avec un grec passe même après le fait d’être lapidé à coup de pierre par… peu importe qui, c’est l’intention qui compte. Le regard des centurions se posèrent à leur tour sur moi, comme s’ils s’attendaient tous à que j’envoie un truc à la tête de leur imbécile de Préteur. A la place, je me massais les tempes cherchant sans trouver, un moyen d’échapper à cette punition suprême. Puisque rien ne venait, je répondais à Reyna.

« Faudra pas s’étonner si les grecs nous déclarent la guerre après ça. Je suis assez hostile à l’idée sur la forme, mais si ça peut te faire plaisir. Je serais  ravi d’aller là-bas. »

Leurs yeux clignèrent ébahis. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise moi gros malin, on me donne un ordre, je ne suis pas idiot, j’obéis aussi lorsqu’il le faut. Surtout, depuis qu’Aimee était sur terre en fille de Vénus, je savais que les grecs devaient avoir des dieux dans le coin aussi, même si j’étais sûr qu’on ne m’envoyait pas pour les débusquer, quoi que sur tous les centurions elle m’envoyait moi. Bon d’accord, elle est au courant que pour le moment les prophéties et moi c’est le bordel. Je recevais des visions totalement erronées, j’en avais bien conscience et même si je lui en parlais, je prévenais que pour moi ce n’était pas une vraie vision. Il n’empêche qu’elle m’envoyait pour la première fois dans un camp ou je n’avais pas du tout envie d’être, si c’était moi et personne d’autre, c’était peut-être pour débusquer ces pauvres dieux. Songeur, je caressais Aurum qui était un peu collant ce matin, quoi qu’en même temps ce chien de métal a toujours été collant avec tout le monde… sauf Théo. Ce débile a dû lui marcher sur la patte, la queue, lui donner sans le vouloir un coup dans le museau, du grand Théo quoi.

D’un bond je fus debout, je savais qu’ils me regardaient tous sans savoir que penser de mon retournement total de situation. Je croisais les bras d’un air bien plus digne que toute cette bande de trouillard dont l’angoisse la plus totale était fondée sur le fait qu’on se détestait Reyna et moi, oui ils le savaient mais j’étais assez faux-cul pour ne pas l’envoyer paître en public. Je m’approchais néanmoins du préteur le plus insupportable de toute la galaxie et marmonnai pour qu’elle seule l’entende.

« Surveille Vénus quand je serais pas là, elle a tendance à tourner la tête de bien des garçons, elle saccage les liens entre romains. Je te débusque les dieux et je rentre. Tu te débrouilleras pour expliquer que ma mission est terminée. »

Et oui, je suis cordial même avec elle. Il ne faut pas croire que ne pas s’entendre nous pousse à nous taper l’un sur l’autre à longueur de temps. Il y a des jours où nous sommes capables de discuter sans nous frapper. Je quittais leur réunion de malheur, je détestais cette idée de m’éloigner de ma cohorte, de mes amis et de mes pions qui remplissaient à merveille mon bel échiquier. C’est la mine bien sombre que je troquais mes affaires de gradé romain contre celles tellement plus banal d’un adolescent ayant à se salir les mains.  Je crois même que jamais Théo ne rigola autant de toute sa vie en me voyant ainsi habillé. Je lui décochai un regard tellement noir, que n’importe qui aurait compris et se serait tu mais non, lui non.  Du coup je devais me concentrer sur quelque chose de positif… rien ne vint évidemment. Il y a pas vraiment de chose positive en ce moment dans ma vie.

Le miroir me faisant traverser la distance avec aisance fut une certaine délivrance. Une fois chez les grecs, ma boule au ventre s’évapora, j’étais armé, je pouvais faire un carnage qu’il n’aurait pas le temps de voir. Prêt à dégainer, une main se posa sur mon épaule amicale, mal venue je reconnais. Je fronçais les sourcils agacé par Chiron mais le suivit sans la moindre résistance jusqu’à une petite cabane en retrait du campement. Je fermais les yeux pendant qu’il m’expliquait ce que je faisais ici.

« Vois tu, nous avons besoin de vous comme vous de nous. C’est pourquoi tu vas faire la connaissance d’une demi-déesse, et vous allez devoir faire équipe car beaucoup de monstres, trop de monstre passent par ici depuis… quelques temps. »

J’ouvrais les yeux amusé, donc il ne savait pas que j’étais au courant pour les dieux ? Tant mieux moins de personne savait mieux c’était. J’avais un peu de mal à saisir pourquoi ils n’envoyaient pas directement deux grecs tabasser des monstres, stratégie militaire ? Apprendre des choses de ses alliés, soit. Je m’installais dans la cabane installé là pour deux êtres que tout oppose. Je m’installais sur une chaise et regardai par la fenêtre, attendant ma camarade, ah ces grecs, jamais ponctuel. Ils manquaient sincèrement de savoir vivre.


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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyLun 8 Sep - 19:51






J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille
Octave&Penny

Je courrais aussi vite que je pouvais. L'air fouettait mon visage. Mon souffle était rapide. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que j'avais ouvert ce livre ? ! Pourquoi est-ce que j'avais commencé à me plonger sérieusement dans l'histoire ? À analyser les personnages ? Voyez-vous le problème lorsque vous découvrez une nouvelle passion, c'est que vous ne savez pas vous contrôler au début. Du moins pas moi ! Toute ma vie, j'ai toujours eu envie de lire. J'enviais les gens qui se plongeaient dans les livres et se déconnectaient totalement de la réalité. Moi, je n'avais pas cette chance. J'étais dyslexique et depuis peu, je savais que ça venait de mon côté divin. Mon cerveau était juste branché grec-ancien. À mon plus grand plaisir, j'avais découvert que certains ouvrages modernes avaient été traduis en grec ancien, mais que le camp possédait aussi d'importants ouvrages datant de l'époque grecque ! Je m'étais alors plongée pour la première fois avec facilitée dans un livre, et puis un autre... J'avais envie de lire la totalité des livres présents, mais j'avais développé une fascination pour les mythes de diverses mythologies. Entre autres, la mythologie égyptienne, nordique, celte, romaine aussi et naturellement, la Grecque. Mais voilà, à cause de mon nouveau passe temps favori, j'allais peut-être arriver en retard à mon rendez-vous. J'accélérais donc, appréciant la sensation du vent autour de moi. Eole étant mon père, c'était toujours agréable pour moi de me sentir entourée du vent. Je me souviens toujours avoir adoré sortir de la maison pour me promener lorsque le vent soufflait fortement. Tout en courant, je repensais au moment où l'on m'avait prévenu de ma mission.  

Ce matin Chiron avait demandé à me parler, interrompant mon entraînement. Je l'avais suivie silencieuse. Cella faisait deux semaines que j'étais dans le camp, je commençais à peine à m'habituer à ce nouveau mode de vie, mais j'avais compris que si Chiron voulait vous parler, c'était pour des raisons importantes. Lors de mon arrivée, on m'avait expliqué les tentions entre le camp des Romains et celui-ci. C'est par là que Chiron débuta ses explications. Il m'avait parlé de l'importance des relations diplomatiques et avait fini par soupirer avant de lâcher la bombe.
« On s'était dit que tu serrais une bonne candidate pour cette mission. Tu es nouvelle, tu as l'esprit ouvert, tu es curieuse concernant les autres mythologies et tu n'es pas ouvertement hostile. De plus, nous pensions que tu serrais celle qui serait la plus apte à gérer la situation. Il se trouve qu'un membre du camp romain, Octave Summers, serra envoyé ici dés aujourd'hui pour essayer de diminuer les tentions. La durée de son séjour est indéterminée. »
Chiron avait alors posé un regard insistant sur moi et j'avais su que je devais comprendre un sous-entendu, mais je ne pus que bêtement lâché :
« Quel est le rapport avec moi ? »
« Tu serras sa colocataire. »
J'avais été étonnée, mais m'étais vite rendue compte qu'en effet, le choix n'était pas si mauvais. J'avais souvent entendu des demi-dieux cracher du venin sur les Romains, d'autres en revanches avaient envie de rencontrer leurs nouveaux compatriotes, d'autre encore s'en fichaient. C'est comme ça que j'ai fini par acquiser de la tête.
« Je ferais de mon mieux. »
Chiron avait souri doucement et m'avait transmit les informations nécessaires concernant cette nouvelle cohabitation bizarre. Avant de me congédier avait rajouté :
« Fait attention à toi ! »

C'est comme ça que je me retrouvais à courir comme une folle vers la cabane indiquée par Chiron. Elle avait été aménagée pour deux et se trouvait légèrement en dehors du camp. J'avais emballé deux trois trucs dans mon sac à dos lors de ma pause de midi. Vêtements, produits féminins, mon livre préféré, de quoi écrire des lettres à ma famille et mon album-photo. C'était idiot, mais j'aimais bien avoir mon album à porter de main. Me replonger dans mes souvenirs m'aidait à me calmer et à me rassurer aussi. Naturellement, j'avais pris mon arc et mon carquois avec moi. Impossible de m'en séparer, chaque fois que je l'enlevais, je me sentais sans défenses, fragile, mise à nue. Mes bagages ne ralentissaient pas vraiment ma course et je finis par apercevoir la cabane de loin. Je ralentis progressivement pour finir par marcher calmement, essayant de reprendre mon souffle tout en passant une main dans mes cheveux, priant que j'ai encore l'air présentable. Un regard sur ma montre m'indiqua deux minutes de retard, ça allait encore. Je pris un instant avant de pousser la porte, ne sachant pas trop à quoi m'attendre. On m'avait prévenu qu'Octave était l'augure de Rome, ce qui m'intéressait au plus haut point, car j'avais lu beaucoup sur les augures et ils m'intriguaient, tout comme les oracles de Delphes. Je m'étais attendue à un garçon de taille moyenne, mince, calme et maigre au niveau des muscles. Ce n'était pas vraiment ce que j'ai retrouvé derrière cette porte.  

La première chose que je pouvais dire d'Octave Summers était qu'il devait être tout sauf calme. Grand, blond, mince certes, mais plus musclé que je ne le pensais. Il avait certainement eut un entraînement de corps à corps et de combat assez poussé et depuis longtemps. Si les romains entraînent les demi-dieux actuels comment les soldats étaient entraînés dans l'ancien temps, il avait du passé par pas mal de choses et en endurer encore plus. La deuxième chose que je pouvais dire sur Octave était qu'il était fier et ambitieux. Il se tenait droit, digne et avait ce regard de personnes qui ont fait beaucoup de choses et qui comptent en faire encore plus pour arriver plus loin. Il ne semblait pas non plus être quelqu'un de faible ou de timide, non, plus un dominant qui a l'habitude de donner des ordres. La troisième et dernière chose que je pouvais dire à propos de l'augure, est qu'il était tout sauf content de se retrouver ici.
Je m'avançais d'un pas, posant mon sac au sol, essayant de ne pas trop grimacer lorsque je me penchais. Et oui, l'entraînement au corps à corps laisse des marques aux petits nouveaux qui sont si facilement à terre ! L'immense bleu dans le bas de mon dos en était la preuve vivante. Je me redressais, droite, observant mon nouveau colocataire. Je soupirais intérieurement. Cette cohabitation risquait de devenir explosive, moi étant franche, lui étant fière. Je finis par lancer un « Bonjour » maladroit et neutre ne sachant pas si je devais sourire, faire un geste de salutations ou être sur mes gardes.
 

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyMar 9 Sep - 17:23

Penny ∞ Octave
Tout est une question de point de vue. Je veux bien reconnaître que les grecs peuvent avoir leur utilité. C’est vrai que tout bien considéré, je serais entièrement partant sur le fait de les mettre en premières lignes, bon dans le cas où ils étaient tous aussi ponctuelles que la personne qui devait venir, ce serait un problème de taille. Les grecs étaient trop laxistes, ils acceptaient des choses que nous n’aurions jamais acceptées. Attention, je ne dis pas que je trouvais le temps long sans compagnon, de toute façon je n’étais jamais seul, les dieux accompagnaient le moindre de nos pas. C’est pourquoi même la solitude ça avait du bon. Il n’empêche que voilà, il y avait du retard dans l’air. Attrapant un stylo dans le tiroir de la commode, je retirais le capuchon, le mordillant avec  agacement tandis que j’écrivais une note pour Reyna au sujet de leur ponctualité. Faire équipe avec des bras cassés nous en étions réduit à ça. Bon bien sûr il y avait cette vision d’alliance avec les partisans, je ne pouvais décemment pas dire à mon préteur que les dieux m’envoyaient ça. Surtout quand c’était presque évident dans leur vision que Reyna et moi diviserions Rome sur ce point, je ne comprenais pas l’intérêt des Dieux de diviser une aussi belle armée que les romains, donc je gardais le silence en attendant d’en savoir plus.

Une petite blonde trouva le moyen de venir empêcher mes pensées de s’écouler calmement, un instant, une demi-seconde, je posais un regard sur elle avant de tourner à nouveau la tête préférant de loin regarder l’horizon. Ce n’était pas une guerrière, non seulement on m’envoyait en première ligne comme un vulgaire fantassin mais voilà qu’en plus on me posait avec une intellectuelle de seconde zone. Je passai une main dans mes boucles blondes, et que le premier qui trouve une vanne sur boucle d’or périsse sur le champ de ma lame. Je sais bien que nous étions alliés, pour le moment, qu’il fallait se montrer courtois mais ça avait tellement l’air d’être une empotée que c’était difficile de ne pas sentir l’agacement naître en moi. Elle se crispait rien qu’en posant son sac. Une deuxième Aimee en puissance, à la différence qu’Aimee était une déesse sacrément puissante habituellement et qu’il m’était impossible de lui râler dessus tout le temps. Oh bien sûr, la mettre à terre pour l’entraîner était un plaisir immense, il n’empêche qu’elle montrait beaucoup moins ses faiblesses que cette petite.

Même dans son bonjour, il y avait quelque chose d’inquiétant, elle n’était pas à l’aise. Je n’avais encore rien dit, j’étais parfaitement calme même si je priais toujours pour qu’on me sorte d’ici rapidement. Non, ce n’était pas une courageuse. J’aurais pu lui crier dessus qu’elle aurait rabattu la queue entre ses pattes et rampés sur le sol comme un chien domestiqué par l’homme. Cependant il allait bien falloir cohabiter, personne ne viendrait nous voir. Je me levais donc  lui faisant face et la détaillant attentivement. Elle semblait avoir mal quelques parts, tien donc les grecs s’entraînaient aussi ? On aurait peut-être dû leur confier un de nos instructeurs ça leur éviterait déjà de montrer leurs raideurs, je m’approchais du frigo et l’ouvrait. Mon moral descendit en berne à cet instant-là, d’accord il était rempli. Personne ne viendrait donc interrompre notre magnifique duo, quelle chance. Je dictais, un peu comme si ça avait été un des légionnaires de la cohorte une, ces enfants qui au début étaient tous si excités, couraient partout, tentaient bêtement de faire des batailles de polochons avant de comprendre que nous étions rôdés. Peu importait en fait que je sois augure pour le coup, mon grade de centurion me permettait aussi de leur foutre à tous la trouille.

« Très bien, je vais établir les règles de suite à la façon Romaine. Nous sommes que tous les deux, nos discussions n’ont pas besoin d’être amicales, concentrons-nous sur l’objectif final. Nous sommes les deux premiers à être envoyés ici parce qu’il faut protéger votre campement des monstres. Ce qui est totalement ridicule quand on y pense, vous êtes incapables de vous débrouillez seul à croire. Bref peu importe, fais ce que tu veux, lis un livre, fais à manger, je m’occupe des monstres et tu interviens si et seulement si j’ai besoin de toi. Vos manières de fonctionner me déconcentrent et je préfère me taper tout le travail plutôt que de périr car j’ai essayé de comprendre vos méthodes désastreuses de combat. »

Bon pour ce qui est d’être amical, faudrait peut-être repasser. Oh mais en même temps, je n’étais pas là pour être le gentil petit compagnon. J’attrapais la brique de jus d’orange et m’en versait un verre avant de faire de même avec le sien. C’était un acte très sympathique venant de ma part. Cependant je n’allais pas non plus jusqu’à lui tendre, faut pas exagérer non plus. Je retournais à ma position fixant à nouveau le terrain par la fenêtre sauf que cette fois, je buvais mon jus d’orange afin de passer le temps. Je n’avais pas encore été dans la pièce où dormir, même ça, c’était un problème, je ne pouvais pas tenir nuit et jour à veiller, mais je ne lui faisais absolument pas confiance pour me reposer tandis qu’elle veillerait. Les grecs ont toujours été tête en l’air, décidément, cette mission ne m’emballait déjà pas au départ mais plus les minutes passaient, plus je me disais que c’était une très mauvaise idée. En plus il ne savait même pas qui était cette gamine, il aurait pu poser la question mais est ce que la réponse était assez intéressante pour qu'il le fasse... Non.

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyMar 9 Sep - 22:56






J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille
Octave&Penny

OK. Inspire, expire. Il se tenait là devant moi, m'ayant à peine considéré quelques secondes. Je n'étais pas le genre fille qui avait besoin que tout le monde se retourne vers elle lorsqu'elle entre dans une pièce pour me sentir bien, mais j'allais quand même vivre un certain temps avec ce garçon et il semblait totalement s'en ficher. Lorsqu'il s'était levé j'avais cru qu'il allait dire quelque chose, faire un geste, mais non. Il est juste allé jusqu'au frigo... J'étais totalement sidérée ! Lorsqu'il s'était retourné vers moi ensuite, on aurait dit qu'il parlait à un enfant et je pouvais clairement comprendre qu'il me prenait pour une empotée. Je roulais intérieurement des yeux. Bon sang le nombre de fois qu'on ne m'avait pas pris pour une idiote juste parce que j'étais blonde. Combien de vannes n'avais-je pas du laisser couler à l'école ? Une blonde dyslexique, c'est une cible rêvée et j'en avais entendu de toutes les sortes, sauf qu'au bout d'un moment l'imagination des gens diminue et on entend toujours les mêmes phrases. Ça en devient lassant ! Heureusement que j'avais une poitrine moyenne mais bien fournie et non deux choses énormes et monstrueuses. Je n'aimais pas que les gens me jugent en fonction de ma couleur de cheveux. J'avais l'air d'une fille d'Aphrodite? D'une pimbêche superficielle? Non! J'ai toujours laissé passer ce genre de remarque mais pas depuis que j'étais arrivée dans le camp. Je voulais montrer que je n'étais pas une blonde, écervelée et complètement idiote. Je voulais me battre ! Je voulais montrer ce que je savais faire ! Je n'avais rien dit lors de son speech, le regardant juste avec un sourcil levé. Diplomatie, c'était le mot !

Monsieur s'était retourné, nous avais servi des jus d'orange, du moins avait rempli les verres et s'était muré dans son silence près de la fenêtre. Je me demandais si ce type était schizophrène ou avait une double personnalité. J'avais beau être timide lorsque je rencontrais une personne, je pouvais aussi être très directe. Trop peut être. Je m'avançais vers le plan de travail et pris mon verre de jus d'orange, rien que d'imaginer le goût mes mâchoires se crispèrent. Bizarrement, j'aimais les oranges, mais j'avais horreur du jus d'orange. Me mettant alors face à lui, je commençais mon speech à moi, le regardant droit dans les yeux.

« Alors écoutes bien boucle d'or, tu as beau être l'augure de Rome, le centurion de je ne sais qu'elle cohorte, sache que je vais me battre pour protéger le camp. Je me fiche de tomber ! Je me fiche que je sois blessé, mais je ne vais pas passer mon temps à ne rien faire ! Tu ne t'en sors pas avec la manière grecque ? Je m'en fiche, c'est ton problème ! Je suis ici depuis deux semaines, c'est vrai que je ne suis pas la plus douée et mon niveau est loin d'être brillant, mais chaque jour, je m'entraîne durement pour pouvoir m'améliorer, et ce n'est pas une gueule d'ange comme toi qui va réussir à me mettre de côté ! Tu fais à ta manière, je fais à la mienne et puis c'est bon. Tout ce qui compte au fond, c'est que personne ne soit blessé et qu'on réussisse à protéger le camp.»

Prenant ma respiration, je fis une courte pause, fusillant le jeune homme face à moi pour reprendre de plus belle.

« Je me fiche totalement que tu te mures dans ton silence, que tu fasses comme si je n'existais pas. C'est à toi de voir, mais ne pense pas que je vais m'écraser devant toi, tremblante de peur chaque foi que tu vas ouvrir la bouche parce que monsieur se croit le maître du monde. Tu es civilisé non ? Sociable ? Ça ne devrait pas être trop dur pour un Romain ! »


La fin de ma phrase avait été ironique. Je n'aimais pas qu'on prenne des gens pour des moins-que-rien parce qu'ils ont telle ou telle caractéristique. Chacun avait la possibilité d'aider à sa manière. Ne perdant pas une seconde, je balançais mon verre de jus d'orange à la tête de mon colocataire. 

« Ça te remettra peut-être les idées en place et te ferra réfléchir à tes bonnes manières ! » 

Je me retournais sans attendre, le plantant là, dégoulinant de jus d'orange, pour ensuite prendre mes affaires et me diriger vers la chambre. Sans attendre, je claquais la porte et m'adossais contre le panneau de bois, fermant les yeux deux secondes. Niveaux diplomatie ce n'était pas top mais bon. J'avais des circonstances atténuantes, non ? Soupirant, je me redressais, mon épaule commençant à me lancer, j'allais faire un pas en avant lorsque je m'arrêtais nette. Devant moi trônait un lit en baldaquins. Je sentis un immense sourire se propager sur mes lèvres. J'allais dormir dans un lit deux places, large, confortable et en plus, un modèle à Baldaquin ! Mon lit de rêves ! D'accord, j'allais devoir cohabiter avec une personne hautaine et qui me prenais pour une cruche, mais j'avais un magnifique lit en compensation... Peut-être que j'allais finalement suivre l'ordre d'Octave et juste passer mes journées dans ce lit ? Cella me fit penser que je ne m'étais pas présentée. Hum. Lui non plus. Heureusement que Chiron m'avait introduit indirectement sinon je n'aurais toujours pas su qui j'avais face à moi. Laissant ce détail s'échapper de mon esprit, je remarquais une note sur la couverture bordeaux. M'approchant, je ne reconnus pas l'écriture, mais je sentis mon sourire disparaître peu à peu. 

« Par manque de pièces et de places, nous avons dû vous caser dans la même chambre et dans le même lit. Ont à pri le plus large qu'il y avait pour vous assurer un minimum de confort. Cette situation est temporaire. » 

Oh, par les dieux...

 

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyMer 10 Sep - 16:07

Penny ∞ Octave
Est ce que la situation pouvait franchement dégénérer autant. J’aurais souri si on m’avait dit que oui. Pour moi, être ici était déjà la pire des tortures qu’on puisse m’infliger. J’aurais largement préféré être transpercé de part en part par des lames en or impérial ou même tué par un fou furieux lors d’une rencontre avec Adrian, plutôt que d’être ici. Mais voilà, parfois il faut accepter les ordres, j’avais beau détester qu’on me donne des ordres, détester les grecs et leur éducation totalement ringarde, digne des plus anciennes cités existantes à ce jour.  J’étais malgré tout capable d’obéir sans trop rechigner, même si intérieurement ça bouillonnait en moi. J’essayais de trouver le côté positif des choses, c’était une manière de s’entraîner, une manière de protéger les peuples les plus faibles, c’était une chose que je pouvais accepter ça, protéger les plus faibles s’ils en avaient besoin et pour le coup, ils en avaient besoin. Même pas foutu de cacher leurs blessures, je n’étais pas un monstre mythologique, je n’avais aucune capacité à pouvoir déduire les problèmes physiques des gens, mais là, ce serait le but des monstres que de l’atteindre elle. Et qui allait devoir mettre sa lame devant pour empêcher notre magnifique duo complètement ringard et incompatible, je vous le donne en mille, moi. Mais merde, on aurait pu me mettre un guerrier aguerri, plutôt que la petite grecque de seconde zone qui devait en plus tenir sa lame à l’envers lors des combats.

Je sentis un regard pas franchement amical se poser sur moi, dans toute ma gentillesse, j’eus la bonne idée de tourner la tête. Histoire de lui montrer quand même que je n’étais pas si inhumain que ça, et que je pouvais écouter sans mal les paroles des gens. Même si, j’aurais préféré qu’elle se taise, merde lis ton livre petite et laisse-moi bosser ! Laisse les romains sauver vos petits culs grecs, vous protéger puisque Reyna l’a décidé. Elle est tombée amoureuse de quel Grec cette fois ci pour qu’on soit obligé de les défendre aux périls de nos vies ? J’aurais très sincèrement pu mettre mon poings dans la gueule de la blonde à côté de moi pour son surnom calomnieux, j’aurais pu la ruer de coups jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus ouvrir la bouche pendant au moins 15 jours. Le sang attirant les monstres, je réprimais cette envie, à la place je la fixais, froidement. Déjà, merde pourquoi elle avouait autant de chose, tais-toi bon sang, boucle là ! Mais merde nous sommes alliés, pas amis, en d’autres circonstances, je lui aurais même planté mon glaive dans le ventre alors pourquoi avouer ses faiblesses, pourquoi dire qu’elle n’était là que depuis deux semaines. En même temps, il n’y avait pas non plus besoin de le dire, l’enthousiasme du début se voyait en elle, certes elle voulait épater la galerie, mais ce n’était qu’un bébé, elle allait se prendre une raclée au premier combat, comme tous les novices, comme moi il y a de cela des années.  Bien que j’aurais adoré lui plaquer ma main sur la bouche pour qu’elle cesse de jacasser à la manière d’une pie, je me contentais de rester maître de mes émotions, de ne rien dire, de ne pas faire le moindre mouvement, attendant simplement qu’elle comprenne que je n’avais pas envie de parler et encore moins avec elle. Même nos buts étaient différents, c’était utopiste de croire que personne ne serait blessé, sors de ton monde de bisounours la grecque, non seulement il y aura des blessés mais des morts en plus, des amis à toi vont tomber, peut-être même la personne que tu aimes tellement, que quand tu la regardes, ton cœur s’arrête de battre. Tout le monde pouvait mourir, j’aurais aimé lui dire ces mots mais c’était lui accorder bien trop d’importance, je n’avais qu’une envie qu’elle aille dans son coin, même si son envie de se battre, d’en découdre, de protéger la veuve et l’orphelin lui tenait à cœur. Elle n’était pas de taille et s’il fallait l’assommer pour l’empêcher de mourir, je le ferais juste parce que j’avais à présent un devoir ici et que je n’avais pas envie qu’un grec meurt alors que nous étions que tous les deux.

Je ne l’écoutais déjà plus lorsqu’elle eut un mouvement brusque. Je dois avouer que me prendre de la boisson que j’avais moi-même versé dans un verre me provoqua un brusque accès de rage. J’allais la tuer. Hors de question que je la laisse en vie après ça. Oh tant pis Reyna, tu peux penser ce que tu veux mais cette andouille n’allait pas s’en sortir comme ça. Les idées en place, oui pour le coup elles étaient remises. Oh, elle avait beau avoir filé comme une lâche, oui parce que je suis désolé, si c’est pour se planquer après avoir cherché la merde, c’est totalement lâche comme comportement. Je lui laissais quelques secondes d’avance, le temps de retirer le maximum de cette substance collante, dégueulasse au toucher, de mon visage. Puis je me levais, lentement je fis tournoyer mon arme dans ma main. Un petit massacre à la vite, je dirais qu’elle avait osé se battre sans mon aide, ne voulant pas me réveiller, que je l’avais trouvé sans vie en me levant. Il n’y a rien de mal à ça quand même. J’étais bien content de m’être entrainé avec Aimee dernièrement, même si mademoiselle je drague tout le monde, n’était pas une combattante aguerri, j’avais oublié à quels points les nouveaux peuvent saisir toute opportunité pour triompher. Je vins donc me placer derrière la porte ne cherchant même pas à l’ouvrir. Je lui expliquais juste les faits froidement, d’une voix détachée comme si en fait rien de tout ça ne m’atteignait.

« Tu es coincée là comme un animal qui a la trouille. Il n’y a qu’une sortie, je ne te louperais pas. Déjà parce que je t’avais prévenu de rester dans ton coin mais en plus parce que j’attends depuis longtemps l’idée de pouvoir passer mes nerfs sur quelqu’un. Alors ramène-toi la grecque ! »

Pour ma défense, je tiens à dire que j’avais toujours su que la cohabitation ne pourrait pas marcher, ils étaient complètement à côté de la plaque ces grecs, mais en plus voilà que maintenant ils nous provoquaient. Sérieux, déjà qu’on nous demande de venir couvrir leurs arrières, si en plus on se fait attaquer, déloyalement, injustement et j’en passe, ça va franchement pas se passer comme ça. Et puis il fallait envoyer un romain pacifique, qui les adore ces petits êtres dénués d’intérêts, je ne sais pas comme Reyna ou même Liam, ce gars est assez stupide pour les aimer, plutôt que moi. Mais qui est l’imbécile qui nous a mis ensemble tous les deux ? Ils s’attendaient vraiment à ce qu’on fasse des câlinous, qu’on parle gentiment de la pluie et du beau temps ? Ils ne sont pas très malin nos dirigeants. Purée quand j’y pense, elle m’a balancé un verre de jus d’orange et a fui, très puéril ça comportement, on peut parler de moi après.
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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyMer 10 Sep - 18:36






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Octave&Penny

J'étais complètement perdue dans mes pensées. Partager un lit avec ce type. Bon, c'est vrai, il n'était pas moche, mais je n'imaginais que trop bien la scène devant moi. Chacun se disputant pour dormir sur un certain côté du lit, pour avoir de la couverture, pour avoir le plus de places possible. Lui m'obligeant à dormir sur le canapé parce que monsieur je-suis-le-roi-du-monde avait besoin d'un endroit confortable pour dormir après ses journées si dangereuse à sauver notre camp qui à ses yeux n'était rien de bien important. Moi ne sachant pas fermer l'œil de la nuit parce qu'il ronflait. Oh non de Zeus qui avait crée ce bordel ! Plus jamais je n'écouterais Chiron ! Je me disais bien lorsqu'il m'avait flattée suite à mon « pourquoi ? » Que ça devait être louche, mais je m'étais sentie honorée, moi la petite nouvelle la plus apte à ... À quoi déjà ? À faire changer la vision d'Octave ? À lui démontrer que nous ne sommes pas des moins-que-rien et que nous savons nous battre ? À lui faire comprendre qu'une alliance serait plus que bénéfique ? Laissez-moi rire !

Je revins à la réalité lorsque j'entendis sa voix à travers la porte. Moi avoir peur ? Pas vraiment. Si je m'étais enfermée ici, c'était plus pour avoir ma paix qu'autre chose. Il voulait que je reste dans mon coin non ? Il venait de le dire lui-même ! Je lâchais un petit rire ironique. Ah ben super, je ne devais plus me faire de soucis pour l'histoire du lit, j'allais mourir avant ! Soupirant grandement, j'enlevais ma veste, me retrouvant en débardeur ce qui était plus confortable, et plus pratique pour le combat, et même en général, c'était plus confortable. Les vestes en jean sont bien jolies mais si rigides ! Je fis mon plus beau sourire ironique et me préparais à devoir sortir. Il devait passer ses nerfs sur quelqu'un ? Et bien moi aussi !

J'étais déjà contrariée de devoir partager un lit avec lui, mais lui alors ! Bon ok j'avoue le jus d'orange ce n'était pas une bonne idée, j'avais réagis sans réfléchir. Mais bordel, il aurait pu se montrer ne serait-ce qu'un tantinet plus social. M'emparant du mot, je me tournais vers la porte, et l'ouvrais assez pour me retrouver entre elle et le cadre de celle-ci contre lequel je m'adossais.

« Avant que tu ne me tues, parce que oui je pense bien mourir, et si ce n'est de ta main alors ce serra de la mienne, j'ai le droit de vouloir la mort de ta préteur comme dernier souhait ? »

Oui, j'avais une dent contre Reyna et Chiron au plus les secondes passaient. Mais ils pensaient quoi ? Moi, je n'étais pas apte à protéger qui que se soit et lui n'en avait pas la moindre envie. Ou s'il en avait ce n'était pas par charité ou par amour pour son prochain.

Sans plus attendre je le poussais d'une main contre son torse, y lâchant le papier, assez rapidement et assez fortement pour pouvoir passer sans me prendre un coup de lame. Je m'avançais vers un des meubles dans la partie salon de la cabane et en sortit une bouteille de woodberries. Il fallait que je me calme et je me bénissait intérieurement d'avoir su faufiler cette bouteille d'alcool dans le camp grâce à l'aide de Lily. Je marmonnais pour moi-même :
« Ou alors au moins un dernier verre avant de passer l'arme à gauche.. »

Je sortit également deux verres du meuble avant de rapidement nous servir. Et oui, moi aussi, je savais le faire. Je finis le mien cul de sec sans attendre. Octave voulait me tuer et je voulais absolument goûter une dernière fois ma boisson favorite avant de passer dire bonjour à Charon. Je sentis l'alcool me brûler la gorge et le goût délicieux des fruits rouges venir chatouiller mes papilles. Bon sang, il fallait trouver une solution à cette situation. J'étais si énervée que je m’approchais de lui, lui tendant le second verre, après m'être resservie, on ne laisse pas les gens boire seul ! Jamais ! Qu'il me le balance à al figure, je n'en avais rien à faire. Mais qu'il me laisse au moins vivre assez longtemps pour cogner quelqu'un. Mourir frustré devait être horrible !
 

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyJeu 11 Sep - 17:18

Penny ∞ Octave
Compter les seconds, plus de temps elle mettrait à venir affronter son destin, suite à sa provocation. Non mais qui a déjà tenté de balancer du jus de fruit dans la tête d’un centurion enfin faut être complètement à la masse. Surtout qu’on monte centurion suite à nos faits d’armes, pas intelligent donc. En même temps, c’est un comportement typiquement grec ça. J’étais déjà las de cette mission sans intérêt. Hum, il allait encore falloir se débarrasser du corps, est ce que les monstres accepteraient de bouffer une demi-déesse. Non mais même moi je les comprenais, du grec ça ne doit pas être non plus le truc le plus fun au monde. Je fronçais les sourcils, enfermer deux jeunes dans un si petit espace et croire que tout allait bien se passer. Il ne faut pas être des lumières pour en venir à ça. Et puis ça me gavait, si je n’étais pas là pour veiller sur mademoiselle Aimee, tien encore un beau mec à emmerder, qu’est-ce qu’elle allait encore faire ? Et le premier qui dit que c’est de la jalousie, je le trucide sur place. En fait la déesse me manquait, c’était marrant de devoir apprendre des choses à un dieu sans qu’il ne vous regarde de haut, que votre vie pitoyable durant même pas un siècle n’a pas l’air si pitoyable d’un coup. Non j’étais content de cette idée des dieux même si Vénus n’aurait pas été mon coup de cœur au départ, pas très bonne combattante, mais bon ce n’est pas si grave. Contrairement au jus d’orange dans la figure. D’ailleurs cette insolente petite ouvrit la porte. Je la fixais pendant qu’elle parlait.

Je crois que jamais quelqu’un n’avait osé dire à voix haute qu’il voulait la mort de Reyna. D’un côté, il y avait ce truc qui faisait qu’à mes yeux je devais protéger la légion coûte que coûte et que malheureusement pour moi, mon préteur en faisait partie, mon devoir était de la défendre. Mais même les dieux m’envoyaient des songes ou je devais me retourner contre la fille de Bellone pour la gloire de Rome, si je n’écoutais pas les dieux, j’étais un bien mauvais augure. Du coup j’observais cette demi-portion qui m’écartait, je fis même un pas en arrière intrigué. Est-ce qu’elle disait ça sans réelle crainte des représailles ? Mon agacement envers Reyna ne pouvait tout de même pas être si flagrant. Je restais immobile, mon arme toujours dans la main, je ne savais pas si je devais céder à mes pulsions premières, ou essayé d’être civilisé et voir ce qu’elle pouvait m’apporter. Je lu le mot qu’on nous avait laissé, une grimace se dessina sur mon visage. C’était de pire en pire, j’avais envie de massacrer Reyna pour cette idée de merde. Je lui expliquais essayant d’être on ne peut plus clair pendant qu’elle se servait son verre.

« Tu sais que menacer un Préteur de mort devant un romain, ce n’est pas la chose la plus intelligente à faire ? Même si je reconnais que le mot donne juste envie d’étrangler les gens à l’origine de notre venue ici. »

Elle but son verre, rapidement tandis que je rangeais mon arme. Voyons les choses avec réflexion, je n’étais pas prêt à me séparer d’alliés potentiels envers ma lutte contre Reyna et son désir étrange de nous lier aux grecs. Alors même si je dois trouver des alliés parmi ces êtres, et bien je crois que mon amour propre peut être sacrifié quelques temps. Elle me tendait un verre. Allons bon, voilà que cette tarée était capable de vous balancer des choses dessus puis de s’écraser pour survivre. Etat d’esprit que je comprenais assez bien, je tendis donc la main pour m’emparer du verre. Mon expression se figea dans une grimace lorsque je sentis l’alcool brûler ma gorge, depuis combien de temps je n’avais pas cédé à des trucs aussi crétins que de boire de l’alcool.

J’attrapais ma chaise et m’installai non loin de la table, l’invitant par ce geste à me rejoindre. Je n’étais pas de très bonne humeur, ni vraiment le gars le plus expressif de tout l’univers, je parlais uniquement pour me plaindre habituellement, ou alors avec des gens que j’appréciais, chose qui était d’ailleurs extrêmement rare, je trouvais l’adage mieux vaut être seul que mal accompagné, véridique. Il n’empêche que je jouais avec mon verre pour une fois. Je n’avais pas souvenir de la dernière fois que j’avais bu, avec Théo certainement, ah oui ça me revient. Le soir où il avait manqué de se faire tuer par un partisan, ce jour maudit où un membre de ma cohorte avait disparu sans que je puisse rien faire. Oui ce soir-là, j’avais bu effectivement, beaucoup trop. Purée la gueule de bois avait été infernale je m’en souviens encore. J’avais beau avoir mangé avant, pris de l’aspirine, rien n’avait été utile. Je tenais pourtant bien l’alcool, mais il est vrai qu’abus ça veut bien dire ce que ça veut dire. J’en avais peut être un peu trop pris. Mais bon, boire trop avec une grecque ça nous éviterait de nous entretuer et peut être même dormir l’un contre l’autre, sans que je l’étouffe avec son oreiller. Je croisais les mains avant de m’adresser avec elle à nouveau, ne sachant d’ailleurs toujours pas son prénom, et m’en fichant royalement

« Bon, je suppose qu’il est trop tard pour lever la lame sur toi, l’alcool plus important. Par contre, si j’apprends un jour que tu as répété ça, je te poursuivrais jusqu’à te tuer, je ne veux pas que ça se sache. D’ici là, j’accepte de faire équipe avec toi, mais tu restes quand même en dehors des combats, je n’ai pas confiance. »

Malgré ses paroles pas très accueillante, la faute à qui si j’étais comme ça aussi. J’étais digne, je n’y peux rien moi. Je lui servis un verre de cet alcool fort ayant récupéré la bouteille tout seule. J’espère qu’il y en avait d’autres, je ne suis pas fils de Dionysos, je doute pouvoir faire du vin ou autre alcool. Peut-être que c’était le cas de cette fille, oh non je la voyais pas fille d’un des Olympiens, Chiron et Reyna devaient se douter que ça risquait de dégénérer, il n’empêche que je trouvais l’idée désagréable, faire de cette petite de la chair à corbeau. Ce n’est pas une bonne chose.
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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyVen 12 Sep - 1:51






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Octave&Penny

Je le regardais sceptique. Bon, c'est vrai menacer une autorité romaine devant une autre autorité romaine n'étais pas la meilleure idée du mois, mais bon. Celle du jus d'orange n'était pas brillante non plus, et celle du lit encore moins ! J'ouvris la bouche pour faire une remarque sur le fait qu'il me donne raison, mais je décidais de me taire et de lui sourire à la place.

« Nous sommes donc d'accord ? Ce soir, on s'occupe de Chiron avant d'aller chez toi tuer Reyna, c'est ça ? Un nom tellement approprié pour son rang, ce ne serait pas comme ça qu'elle l'aurait obtenue d'ailleurs ? »

J'étais remontée. Un peu. Ok d'accord, j'étais remontée au point de vouloir cogner un inconnu, leader de nos amis romains. Vive la diplomatie ! Je moi qui me pensais pacifiste. Je pris une grande inspiration et me calmais. Bon quand j'avais proféré mes menaces de mort, il avait été froid, mais il n'avait pas non plus paru choqué, ou outré ou révolté. Je n'allais donc pas m'excuser de mon comportement s'il ne paraissait pas si inapproprié que ça.

Du coin de l'œil je le vis ranger son arme. Ah, je n'allais donc pas mourir frustrée. Une raison de plus pour lui tendre son verre non ? Je souris pour moi-même, buvant une gorgée de mon second verre en le voyant grimacer. Ah ces hommes qui ne tiennent pas l'alcool. Ou du moins qui avaient du mal à boire autre chose qu'une bière sans grimacer. D'ailleurs à cette pensée, je me demandais quel âge il avait. Il avait déjà bu non ? Les Romains boivent bien du vin ? Je secouais ma tête. Temps pis si je saoulais un mineur, ils n'avaient cas pas nous mètre dans le même lit ! Je le suivis lorsqu'il s'assit à la table, prenant la chaise face à lui, après qu'il ait pris une autre bouteille.

« Tu aimes ? Sinon j'ai aussi réussi à dénicher une bouteille du vin... »

Politesse obligé, on propose à boire à ses invités. Je le détaillais pendant qu'il semblait perdu dans ses pensées. Il avait un côté assez intriguant. Et de beaux yeux. Mais bon, ça, c'était assez courant chez moi d'aimer les yeux d'autrui. Il finit par croiser les mains et me parler. Je fis mine de fermer mes lèvres avec une tirette invisible à ses paroles. Non, je ne dirais rien. Déjà que l'alcool n'était pas sensé se trouver ici. Quant à ces dernières paroles, je réfléchis. C'est vrai que je n'étais pas douée au corps-à-corps, mais au tir à l'arc.

« Je ne dis rien si tu te tais sur le fait que tu as bu de l'alcool ici, cette bouteille et toutes les autres dans l'armoire-là bas ne sont pas censées exister ! Quant au fait de rester en dehors des batailles, j'avoue ne pas être la meilleure au corps-à-corps, j'ai encore pas mal à apprendre, mais je me débrouille très bien au tir à l'arc. On pourrait s'arranger pour que durant les patrouilles, tu sois au front et que je couvre tes arrières de loin ? Je ne serais pas dans ton chemin lorsque tu combattras, mais je serais utile... Tu en dis quoi ? »

Je stoppais un instant jugeant sa mine, essayant de prévoir sa réponse. Même s'il me disait non, je n'allais pas rester les bras croiser à rien faire ! Je souris joueuse lorsqu'il me resservit mon verre. Je dormais toujours si profondément lorsque je buvais de l'alcool. Je n'allais pas être réveillée si jamais il ronflait. D'ailleurs en parlant de ronfler.

« On fait comment pour le lit ?»


Et ouai j'avais lâché la bombe, faisant tourner mon verre devant moi avant de prendre une gorgée. Bon c'est vrai le lit était assez large, on ne devrait pas se retrouver collé l'un à l'autre, mais bon s'il voulait dormir seul, ce que je comprenais, je ne voulais pas finir sur le canapé. Alors que je savourais la boisson qui me brûlait la gorge si agréablement une pensée assez gênante me traversait l'esprit. Je dormais en nuisette. Je jaugeais Octave du regard un instant avant de demander :
« Tu as un problème avec les nuisettes ? »

Naturellement, je devais lui demander ça le plus sérieusement possible. Reprenant une gorgée, j'enchaînais sur un sujet plus ... Simple à aborder.

« À part le fait que tu t'appelle Ocatve Summers, que tu es augure de Rome ainsi que centurion, que tu es grognon et totalement anti-grecs, j'ai le droit de savoir quoi sur toi ? »
 

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyMer 17 Sep - 17:31

Penny ∞ Octave
C’est une drôle de sensation que d’être seul ici avec une fille, une grecque, et une blonde sans avoir des idées de meurtres. Enfin si, ça c’était en permanence dans mon esprit. En fait mon cerveau semblait établir des plans de meurtres à chaque fois, même la nuit. Je ne tuais pas à chaque fois que l’envie me prenait. Il faut croire qu’on doit même accepter de faire des compromis lorsqu’on est au sommet de la pyramide. Brrr, je voulais pourtant gravir cette dernière marche. Celle qui ferait que je n’aurais plus à surveiller chacune de mes paroles, chacun de mes actes, je voulais devenir Préteur, si pour cela il fallait faire ami-ami avec quelqu’un comme Reyna, et bien soit j’étais prêt à le faire. A cette pensée je soulevais mon verre pour observer le liquide ambré, qu’est-ce que c’était que cette merde. Non je ne ferais pas de compromis, je n’avais pas envie de partager le pouvoir, surtout pas avec une fille de Bellone qui prône la paix. Comment on peut prôner ce genre de chose. La locution latine était pourtant clair Qui veut la paix, prépare la guerre. Mais non voyons, c’est tellement plus drôle de faire copain copine avec des gens qui… partagent de l’alcool ? Bon d’accord, une trêve de paix c’est bien, après tout, ce n’est pas la première fois qu’on en fait une. Même si d’après moi les grecs comptent nous refaire le cheval de Troie, nous infiltrer subtilement. Le problème c’est que les romains en qui j’ai confiance se comptent sur les doigts d’une seule main, et je ne les enverrais certainement pas chez les grecs, pour peu qu’ils soient manipulés, même Reyna avait changé d’avis sur eux.

Il n’empêche que j’étais peut être mal placé pour juger, mon arme était non pas sur sa gorge, ni même pointé sur cette petite blonde, non j’étais calme, sans aucune intention guerrière à son égard. Ce qui n’était en soit pas surprenant du tout, il suffisait d’apprendre que quelqu’un ne voit pas Reyna comme une sainte pour que mon jugement à son égard tende vers le positif. Je ne dis pas que Reyna était une mauvaise personne avant d’avoir le pouvoir, nous étions plutôt proche, notre but était commun. Il n’empêche qu’elle était devenue une espèce de loque, un roi n’ayant de royal que la prestance, aucune de ses actions n’étaient logique, preuve en est. Bon sang qui lui avait soufflé cette idée grotesque que de mettre un augure, je n’étais quand même pas le petit légionnaire de bas étage, j’avais du galon, merde j’étais la deuxième personne la plus importante dans cette foutue armée, mais j’y allais en éclaireur. Idée grossière. Je penchais la tête en écoutant Penny vouloir agir ce soir, je n’étais pas un homme qui se précipitait, j’envisageais chacune des solutions avant de foncer. Je souriais narquois avant de lui répondre sur un ton carrément moqueur.

« Elle a obtenu son grade parce que l’ancien préteur était amouraché d’elle et qu’il n’y avait qu’elle pour le poste  ce jour-là. Cependant, elle est un excellente combattante et elle ne me fait que très peu confiance, elle doit s’attendre à ce que j’attente à sa vie surtout ce soir, après cette idée débile de me coller avec une Grecque, ce n’est pas contre toi bien sûr. Du coup il faudrait faire ça plus subtilement et se débarrasser avant des protecteurs qu’elle doit avoir autour d’elle. Quelle trouillarde cette Reyna. Comment on peut se débarrasser de Chiron ? »

Je doute qu’une seule personne s’intéresse au fait et gestes d’un centaure mais je suis preneur de toute information me permettant d’écarter les meneurs définitivement. Surtout quand ceux-ci décident d’instaurer une paix bancale sous des prétextes dénués de sens. Je sais bien que le but de tout adolescent est d’avoir une paix durable, tous préféraient avoir une vie rangé sans avoir peur de se faire tuer par des monstres, des partisans ou même des autres demi-dieux mais leur faire croire qu’une telle vie est possible, c’est un mensonge débile, je ne vois pas comment on peut croire à des sotises pareilles, en même temps Reyna est doué pour les belles phrases, Chiron j’en parle même pas. En quelques millénaires je suppose qu’il a eu tout le temps de s’entraîner à manipuler. Je devrais apprendre de lui mais pour le moment, je reconnais que ce côté adolescent reprenait peu à peu le dessus sur mes idées de conquêtes, de pouvoir et d’autres choses. Je trouvais que l’alcool avait un goût délicieux, c’était la toute première fois que j’en buvais de cette sorte-là, en même temps il était très rare que je me laisse aller de la sorte, je m’en voudrais certainement plus tard. Mais toute cette soirée était une terrible blague, me faire dormir avec une fille ok mais pas une grecque putain mais c’est n’importe quoi. Afin d’éviter d’être désagréable, je finissais mon verre d’une gorgée rapide. J’avais l’impression d’être en feu de l’intérieur, est ce que je tenais l’alcool je n’en étais même pas sûr. D’un geste de la main je balayais sa question.

« J’ai une tête à me contenter de vin, le vin c’est pour les grandes occasions, quand je serais préteur on boira du vin ensemble si tu veux ? »

Jamais je n’aurais cru proposer une chose pareille à quelqu’un mais bon, je mets ça sur le compte de l’alcool, ça me faisait parler trop vite. Je remplissais mon verre ne voulant pas être en reste sur la boisson. Même si j’avais très bien compris, et je ne pense pas pouvoir me planter là-dessus, il y en a d’autres, pleins d’autres. Comment voulez-vous qu’on garde une sorte de frontière si on est bourré comme des trous. Je fronçais les sourcils quand elle me demanda le silence sur l’alcool.

« Non mais réfléchis un peu, je ne vais pas balancer que j’ai bu plutôt que de protéger des grecs. Disons que ce n’est pas vraiment obéir aux règles fixés par le préteur que de boire pendant son service. Quant au fait que tu n’es pas douée au corps à corps, ça se voit chérie, n’importe qui te ferait mordre la poussière. Tu vises bien quand tu as un arc et que tu as bu ? Non pas que je doute de tes compétences d’archères mais mourir par ta main, ce serait tout de même assez ridicule surtout si tu es censé protéger mes arrières, donc je préfèrerais que tu lises un livre, boive ou je ne sais trop quelle action. Ou tu interviens si je suis en très très mauvaise posture. »

Je croisais les bras, devoir lui confier ma sécurité me posait un véritable problème, je n’ai pas envie de regarder derrière mon épaule pour vérifier ce qu’une petite, certainement plus âgée que moi soit dit en passant, faisait. Je dus boire encore un verre pendant le laps de temps où elle parla, puisqu’une fois sa bombe lâché, je voulus boire pour oublier ce simple fait de devoir dormir avec quelqu’un, mais pas la moindre goutte ne tomba dans mon gosier desséché, malheur quand tu nous tiens. Je ne savais même pas quoi répondre, le pire c’est que ma gorge se serra lorsqu’elle me parla de nuisette. Oh par Jupiter, mais il pouvait y avoir une nouvelle pire que ça, ma conscience railleuse trouva le moyen de me coller une vision d’une fille nue en face de moi. Ah oui je retire ce que j’ai pensé, la nuisette c’est très bien.

« Tu  dors comme tu veux, je ne compte pas vraiment me coucher, il faudra bien que quelqu’un veille à ce que personne ne franchisse la limite. Et si je suis trop crevé, je t’avoue que je m’en fiche que tu dormes en nuisette, en je ne sais trop quelle tenue, j’ai pas 15 ans, je ne suis pas un ado en chaleur qui saute sur tout ce qui bouge, je n’ai jamais été comme ça d’ailleurs et je ne bave pas sur les filles, pas toutes les filles, bon ok je bave uniquement sur Aimee, mais elle triche, je suis sûr qu’elle triche. »

Pourquoi je parlais d’Aimee d’un coup, puis pourquoi dire que je bavais sur elle, c’est totalement faux. Pour la peine je me resservis un verre d’alcool, bien, bravo Octave quelle façon remarquable de contourner le problème que de boire jusqu’à ce que ta conscience se fasse la malle avec ton cerveau ! Je buvais, parce qu’en fait c’était pas mal de partager une bouteille avec une amie, euh quoi ? Une amie, non mais ça y est mon cerveau s’était définitivement mis sur off. De là dire que je ne comprenais pas ses propos, c’est un mensonge, je comprenais très bien le fait qu’elle se moquait un peu de moi et ne cherchai pas à nier que je n’aimais pas les grecs, ni même le fait que je sois grognon. Certainement grâce à l’alcool, je parlais un peu plus que d’habitude.

« Je suis quelqu’un d’ambitieux, j’ai pas vraiment beaucoup d’humour, je déteste le fait d’être augure, enfin si j’aime pouvoir savoir des trucs que personne ne sait, sauf qu’il faut en parler à quelqu’un que je déteste et ça m’énerve. Qu’est-ce que tu veux savoir sur moi. Non j’ai mieux ! Jouons à action ou vérité ensemble ! »
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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyJeu 18 Sep - 13:46






J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille
Octave&Penny



J'étais là, assise dans cette cuisine/salon, face à un Romain qui avait voulu me tuer en train de boire du woodberies. Comment on en était arrivé là ? Ah oui, en voulant tuer la préteur et Chiron. Déjà que je ne l'aimais pas beaucoup à la base lui, mais alors là, il avait fait fort. Non en fait, je n'avais rien eu contre Chiron jusqu'à aujourd'hui. Je n'avais juste jamais aimé qu'on me dicte ma conduite, ou me bouge comme un pion sur un échiquier. Je n'aimais pas ce côté de grand manitou qui gardait toujours ses secrets et donnait des ordres en ajoutant « ne poses pas de questions, c'est pour ton bien ! Fais-moi confiance ». J'écoutais Octave déballer sur Reyna. L'autre préteur ? J'en avais entendu parer deux ou trois fois, Jason Grace fils de Zeus, lui aussi avait disparu avec les six autres héros. Je haussais un sourcil. Reyna n'avait pas confiance à Octave ? Pourtant, il était un des personnages les plus importants du camp romain. Ils devaient donc se supporter pour régner sur Rome ? Vive la bonne ambiance. Lorsqu'il évoqua le fait de devoir se débarrasser de quelques gardes, j'eus un sourire sadique.

« Mais voyons Trésor ! Pourquoi se débarasser des protecteurs si ce n'est pas nécessaire ? De plus, je ne vois pas pourquoi Reyna aurait besoin de protecteurs, si une fille d'Éole lui apporte un panier de fruits ou de chocolats en cadeau lorsqu'elle vient lui transmettre un message de son colocataire qui n'a pu se déplacer. Maintenant, je ne dis pas que les chocolats ou les fruits n'auront un goût bizarre, ni un effet radical. »

Je jouais un instant avec mon verre. Boire trop de woodberies d'un coup atténuait ce goût délicieux, or je voulais savourer ce goût. Je pris un instant pour analyser le fait que je buvais du woodberies avec l'augure de Rome qui avait voulu me tuer. Yep rien de mieux que l'alcool pour se faire des amis.

« Quant à Chiron... Il n'a pas vraiment de protecteurs. Tous les gens du camp l'aiment bien. Il est un peu une figure paternelle ici. »
Mon ton était sarcastique. L'alcool accentuait mes réactions vis-à-vis de quelqu'un. Oui, je n'aimais pas Chiron ; je ne le laissais pas paraître. Il ne m'avait rien fait, il était gentil. Mais je n'aimais pas ce genre de personnes.
« Si tu t'attaques directement, tu auras le camp sur le dos. La discrétion s'impose aussi. Ainsi que le fait de masquer le meurtre. Poison comme avec Reyna, ou tu as d'autres idées ? »

Finalement, cette colocation n'était pas si mauvaise. Je fixais Octave qui avait l'air songeur. Je rigolais à sa remarque sur le vin. En effet Octave n'étais pas un petit joueur. Que ce soit pour l'alcool pou pour la vie en général. Je haussai un sourcil avec un sourire sarcastique aux lèvres :
« Se serrais avec plaisir que je partagerais cette boisson ignoble avec toi, mais serras-tu jamais préteur ? Aurons-nous jamais l'occasion de boire ce verre ? Surtout après avoir tué l'expreteur. »
Je resservis nos verres et remarquais le petit fond qui restait dans la bouteille. Je me levais donc et en ramenais deux autres. Au tant prévoir. Je regardais mon colocataire sérieusement.
« Si tu veux vraiment m'inviter, invite-moi pour un cocktail ou autre chose. Je trouve que le vin à toujours un goût si amer et on ne sent pas vraiment cette agréable sensation d'alcool qui brûle la gorge. C'est une sensation si agréable pourtant ! »

Faisant la moue, je re bus une gorgée. Je tenais bien l'alcool, j'allais juste avoir des réactions plus extrêmes et être plus expressive. Mais pour avoir un black-out ou ne plus me contrôler, là, il en faudrait plus ! Tellement plus !

Je le regardais en souriant doucement. En effet, je n'étais vraiment pas douée pour le corps-à-corps. Et je savais aussi que ça se voyait. Mon épaule en était la preuve vivante. Chérie vraiment ? Boucle d'or se serrait donc un peu calmé?! Lorsqu'il mit en doute mes capacités à tirer en ayant bu, je fronçais les sourcils. Je me levais sans un mot pour la seconde fois, fouillais dans les tiroirs de la cuisine et fini par trouver quelque couteaux adaptés. Me rasseyant calmement devant Octave je demandais simplement « quelle cible ? » Jouant avec les couteaux devant moi. Oh oui, j'avais appris à viser avec mon oncle militaire. J'avais aussi toujours aimé le basket. Et depuis que j'avais des entraînements de tir à l'arc, je ne m'étais qu'amélioré de jour en jour. Mon taux d'erreur ? Pour l'instant, j'avais tiré 647 flèches. Une vingtaine n'avait pas touché la cible. Pas mal non ?

Je le regardais étonner, il n'était donc pas au courant ?
« Ce soir il y a patrouille renforcée pour te permettre de dormir au moins la première nuit. Chiron ne te l'a pas dit ? Et pour les autres jours, on peut faire des tournantes. »
Je ne posais même plus la question. Il allait la balayer avec le fait que je ne sois pas encore au point. Je disais donc la fin de ma phrase sous forme d'affirmation. J'étais loin d'être une femme soumise.
Je rigolais lorsqu'il parla de gamins de 15 ans bourrés d'hormones en chaleur. Oh qu'ils en aient 15, 17 ou 19, voir même 50 ans, un homme est un homme et je savais que tous réagissaient de la même manière. Le truc, c'est de faire la différence entre ceux qui essayent de se contrôler et les autres qui profitent. Mais au moins lui allait se retenir, ou du moins se contrôler. Je relevais le regard intéressé lorsqu'il parla d'une certaine « Aimée », je pris une gorgée et lui souriais doucement.

« Ta petite amie ? Tu sais quand tu es en couple pas besoin de tricher pour faire baver l'autre. C'est plus les autres personnes extérieures qui ont besoin de tricher pour faire baver un type en couple. Mais donc je peux rayer les rumeurs de ma mémoire comme quoi tu es gay ? »

Bon, ma dernière phrase avait été une gentille moquerie. Il est vrai que j'avais entendu certaines mauvaises langues grecque dire qu'Octave était gay. Bon, ils avaient aussi dit d'autres méchancetés, mais bon, ça rentrait d'une oreille, ça en ressortait de l'autre. Mais le début de ma phrase était sérieux. Si vous êtes en couple sincèrement, l'autre n'a pas besoin de tricher, et s'il le fait alors le couple vaut-il vraiment le coup ? Je n'avais pas pausé cette question, ne voulant pas le faire douter de sa petite amie dans un état plus vraiment sobre et contrôlée. Car j'imaginais bien qu'il ne m'aurait jamais parlé de cette fille s'il avait été totalement sobre. Il se détendait de verre en verre et j'appréciais ça. Bon d'un autre côté, il en prenait pas mal des verres. D'ailleurs, je me demandais s'il ne fallait pas bientôt bouger les bouteilles histoire d'éviter le black-out ou la gueule de bois. Je pourrais proposer du smirnof, ce n'était pas très fort, juste 4 %. Mais je devais avouer que c'était tellement plus agréable de discuter dans ces conditions-ci avec un augure détendu et bavard.

Je l'écoutais attentivement lorsqu'il me parla de lui. Pas beaucoup d'humour ? C'est vrai que je n'avais pas eu beaucoup l'occasion de l'entendre lancer une vanne, mais bon, les circonstances ne s'y prêtaient pas vraiment. Je tiquais lorsqu'il parla de la personne qu'il déteste. Je savais qu'en temps qu'Augure, il devait souvent parler de ses visions à Reyna. Mais la détestait-il à cause de cette situation de colocation ou déjà pour des raisons antérieur à notre rencontre ? Je voulus répondre à sa question, lorsqu'il me proposa une action ou vérité. Combien de fois n'avais-je pas entendu mes camarades de classe y jouer ou en parler durant les pauses ? Bon nombre de fois, mais moi, je n'y avais jamais joué. Bon, je connaissais les règles par contre, je souriais donc grandement. J'allais enfin jouer à ce jeu, avec un augure légèrement bourré dans une cabane qui allait devenir notre lieu de vie durant quelque temps.

« Pourquoi pas ! Tu ne sembles pas être un petit joueur donc je te laisse l'occasion de m'impressionner. Je prends donc action ! »

Je me laissais aller contre le dossier de ma chaise les bras croisés et un sourire joueur aux lèvres. Bon, un mec, une fille, une maison vide et isolée, des bouteilles d'alcool fort et un jeu qui risque de déraper. Pas mal, d'éléments réunis qui me confirmaient que cette soirée n'avait pas beaucoup d'issues possibles. Soit ça fini en méga gueule de bois, soit dans un meurtre ou alors dernière possibilité qui me semblait peut probable vu son aversion pour les Grecs, on finit tous les deux dans le lit. En image parce que pas sûr qu'avec tout ce qu'on boit, on atteindra le lit. À propos d'alcool. J'ouvris la nouvelle bouteille, l'autre étant vide et nous resservi.

 

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyVen 19 Sep - 22:45

Penny ∞ Octave
La vie est drôlement étrange parfois. Il y a de cela quelques heures, c’était la pire journée au monde pour moi, après celle du jour où Reyna avait été nommé Préteur, celle où elle avait nommé l’autre Percy Préteur. Ce qui n’est quand même pas rien dans le classement des journées de merde. Non mais faut se placer dans le contexte, je n’avais rien demandé à personne, j’essayais de comprendre quelles étaient les prophéties qui risquaient de se dérouler et quelles étaient les autres. Peut-être que j’aurais dû en parler à l’oracle de mon père. Je tressaillis à cette pensée, nulle envie de voir la petite Dare étaler sa science infuse qui ne venait même pas d’elle. Non mais là c’était quand même le summum des problèmes cette rouquine et encore une amourachée de Percy, ah ils étaient nombreux les gens à tomber amoureux du petit prodige de Neptune. M’enfin bref, ils font tous comme ils veulent, ce n’est pas mon problème. Le mien c’est ces prophéties de merde de plus en plus incompréhensible et utiliser Aimee comme réceptacle sous prétexte qu’une déesse aurait forcément un lien avec des prophéties c’est mesquin. Je ne dis pas que je suis la blanche colombe ou alors si c’est le cas elle a fait plouf dans du pétrole. Je passais une main dans mes cheveux, non je n’étais pas assez mesquin pour faire une chose pareille, à moins que ça commence à me perturber un peu trop cette histoire. Mieux valait-il taire ce genre d’informations sur moi,  mes prophéties en ce moment n’étaient tellement pas clair que même à Reyna je ne les disais pas, déjà parce que le conflit entre nous était arrivé à un tel point que nous retrouver seul dans une pièce relevait d’un effort permanent de ne pas la tuer, mais si en plus je lui sortais des prophéties sans queue ni tête, ou la logique n’était pas là, non je ne préférais pas passer pour l’idiot de service, je préférais faire croire que je ne transmettais pas toutes les informations plutôt qu’être un imbécile.

Je penchais la tête tandis que ma camarade dont j’ignore toujours le prénom, c’est courant de boire avec quelqu’un sans savoir son prénom, il faudrait que je pose la question, sait-on jamais. Je toussotais un peu, m’étouffant avec cette satanée boisson lorsqu’elle m’appela Trésor, c’était pas habituel que les gens m’appellent trésor, je ne suis pas certain d’adorer ça. Pourtant c’est avec intérêt que je l’écoutais. Il est vrai qu’il serait mal venu de ne pas accepter un cadeau d’un membre grec surtout quand Reyna prônait la paix, l’amitié et toutes ces imbécilités. Je fis un signe de la tête pour montrer que j’étais assez épaté de la vitesse à laquelle cette demoiselle pouvait résoudre les conflits. Je devrais peut être la garder sous le coude. L’échiquier était presque dessiner dans ma tête et je serais ravi que mademoiselle fille d’Eole rejoigne la partie. Elle parlait beaucoup, je ne sais pas si c’était parce qu’elle me prenait pour quelqu’un d’autre mais elle ne se méfiait pas assez des paroles qu’elle disait. Je ne dis pas que j’avais l’intention de la planter dans le dos dès cette soirée finit, non je ne ferais rien contre elle mais elle avait une facilité à se détacher de son camp grec qui me laissait sur le cul. Je dessinais avec mon doigt une sorte de tête de mort sur la table, fixant le dessin invisible je répondis d’une voix très calme comme si –et c’était le cas- j’avais réfléchis à ces choses des milliards de fois.

« Empoisonner Reyna, oui il me paraît bien plus logique que ce soit un grec qui s’en charge. Mais qui ne me dit pas que tu ne te retourneras pas contre moi à la moindre occasion ?  Quant à Chiron le faire moi-même n’est pas un problème, il suffit d’avoir des alliés assez intéressants qui permettent de rendre un meurtre comme un accident. Je pense en être capable. »

Par la suite, je fronçais les sourcils, instinctivement je serrais le poing, celui qui n’avait pas dessiné. Est-ce qu’un jour je serais préteur, cette question me gavait. Déjà parce que je me l’étais posé des milliards de fois mais dans sa bouche ça sonnait différemment à mes oreilles. Est-ce qu’elle doutait de mes compétences à devenir Préteur, j’avais toujours eu des gens contre moi et savoir qu’une grecque qui picolait avec moi pensait pareil me donnait envie de la foutre dehors sans ménagement. Néanmoins, je restais stoïque, je serais Préteur et même si ses mots avaient du sens, oui c’est vrai que si on tuait Reyna, il n’est pas sûr que derrière nous soyons accueilli comme des héros. Mais, qui a prétendu que je serais officiellement derrière ça, je n’allais certainement pas me trahir en disant hé j’étais avec la petite quand on a eu cette idée. Alors la question qui se posait ensuite était est ce que j’étais capable de protéger quelqu’un qui m’avait aidé. Je crois que oui et même si je serais un peu râleur de ne pas avoir réussi seul, de devoir ma réussite à une fille je crois que je m’en remettrais quand même. Surtout qu’elle avait enchainée sur un cocktail, elle devait quand même croire que je pouvais réussir, je notais dans ma tête et je lui fis un sourire, un véritable sourire, mon dieu j’ai bu sinon elle ne m’aurait jamais vu sourire.

« Vas pour un cocktail, même si je trouve qu’une bouteille de vin, un millésime qu’on a gardé depuis sa naissance pour une occasion particulière a beaucoup plus d’importance qu’un simple verre de je ne sais trop quelle boisson mais si tu préfères, je cède volontiers. »

Je dois dire qu’elle m’épata par la suite, un brin susceptible d’être inutile au combat. Elle se leva pour attraper des couteaux, je ne suis pas fou au point de vouloir mourir comme ça. Elle a bu, elle doit être une quiche avec des armes, elle serait capable de m’égorger en voulant viser la porte à l’opposé de nous. Je secouais négativement la tête pour ne pas entrer dans son jeu. La suite me fit grincer des dents, comment ça des patrouilles renforcées ? J’étais un pigeon qui venait de San Francisco pour dormir, ah bah tu m’étonnes que je n’ai pas été prévenu, je ne serais pas venu. C’est eux que je devrais tuer pour la peine. En plus elle ne se détachait pas de son idée qu’elle était capable de m’aider, non petite tu seras un poids mort et je n’ai pas envie de surveiller si tu vas bien, je secouais la tête pour bien lui faire comprendre que je ne discutais jamais mes décisions.

« Toi tu ne touches à aucune arme, tu restes à l’intérieur. Mais faut arrêter de discuter les ordres comme ça, c’est super chiant à la fin ! »

Qui l’eut cru, parler d’Aimee me mit tout de suite mal à l’aise. Ne pas pouvoir dire qui c’était me rendait un peu fébrile. Ma petite amie ? Non vraiment pas, elle trichait je ne sais même pas pourquoi, je n’en étais même pas sûr moi-même. Je regardais froidement la petite grecque tandis qu’elle parlait d’une rumeur, ah je hais les gens qui se préoccupent de mon cul, ça ne les regarde pas je grognais agacé.

« Oui cette rumeur est infondée, je ne suis pas gay, je n’aime pas les gars ! Et je ne suis pas en couple avec Aimee, déjà parce que son but c’est de mettre tous les hommes à genou mais en plus parce que… je ne suis pas une proie même si je l’aime bien. »

Ouai j’aimais bien Aimee, j’aimais rien rester avec elle dans un coin et parler, essayer de l’entraîner même si c’était une tête de mule et qu’il fallait des défis sans arrêt plus compliqué pour moi afin qu’elle daigne faire un effort.  En tout cas mon amie d’un soir semblait ravie du jeu action ou vérité. Je sais bien occuper les filles il faut croire, et puis ça me permettait de me concentrer sur autre chose qu’Aimee qui occupait un peu trop mon esprit ces derniers temps. Je pris le verre, puisqu’elle l’avait remplie autant le vider, c’est à ça que serve les verres. Je bus d’un trait et là, j’eus l’idée la plus conne de toute l’humanité, sérieux à côté renverser l’Olympe paraissait un plan du tonnerre. Je me levais, un instant ma vue se brouilla et je dus me rattraper au dossier de la chaise afin de ne pas sombrer lamentablement contre le sol. Je me plaçais contre le mur en bois, lentement parce que c’était galère de placer un pied devant l’autre. Une fois contre la bâtisse, je me tournais vers ma camarade et en riant je lui annonçais l’action, je devais être bien éméché tout de même pour proposer ça sans avoir peur.

« Tien épate moi petite. Tire sans me tuer, ce serait con de me retrouver mort sous des couteaux, en plus difficile de maquiller ça en suicide. Je te fais confiance fille d’Eole. Vises bien ! »

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptySam 20 Sep - 7:06






J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille
Octave&Penny


Je pense que j'avais capté l'intérêt d'Octave. Enfin au moins maintenant quand je parlais, il me regardait et avait des réactions. Comme s'étouffer suite au surnom que je lui avais donné. Il n'en avait peut-être pa l'habitude ou alors il détestait ça, mais ne voulais pas réagir ? Peu importe. Mon plan était assez superficiel, mais il semblait convenir à l'augure. Je le vis tracer quelque chose sur la table, mais ne relevais pas. Qui ne dessinais jamais sur une table avec son doigt hein ? Il m'avait répondu d'une voix étrangement calme et détachée. J'eus une instante peur qu'il ne prenne mes paroles au sérieux, ais, je me dis que non. On avait bu tous les deux, ont était fâché et ben voilà ! La faute à qui ? Reyna et Chiron. Je secouais la tête de droite à gauche lorsqu'il parla de trahison de ma part.

« Donne moi une bonne raison de le faire ? Cette fille m'oblige à cohabiter avec un type mal poli, désagréable, hautain et très irritable aux premiers abords. Enfin ça, c'était avant que tu ne te mettes à boire et qu'on cause meurtre. Je trouve ça bien plus agréable que de suivre les ordres de cette inconnue. Et puis je n'ai aucune raison de te tuer, de t'en vouloir ou même de te haïr. C'est plus moi qui devrais me méfier de toi. Qui ne me dit pas que tu ne vas pas te venger du jus d'orange en me trahissant ? »

Bon se serrait débile de me trahir pour un détail insignifiant déjà presque oublié, mais bon. Sait-on jamais. Peut-être qu'il aurait aussi peur de devoir partager les bénéfices du pouvoir avec moi ? Ou alors il ne voudrait pas de témoins ? Il aurait aussi peut être peur que je le fasse chanter ? Je n'en savais rien et je me taisais là-dessus. On ne va quand même pas lui servir des bonnes raisons de me trahir sur un plateau d'argent alors qu'on est si bien installé l'un face à l'autre à boire de l'alcool.

Suite à ma remarque sue le vin, je vis Octave se tendre. J'avais bu oui, mais ma remarque avait été taquine... Bon, il l'avait peut-être mal prise finalement ? J'allais lui demandé lorsqu'il me sourit. Oui, il me sourit. Il était assez séduisant lorsqu'il sourit. Il avait une certaine lueur dans les yeux aussi. Je clignais deux fois des yeux étonnées. Oui, le sourire lui allait définitivement mieux que l'air grognon qu'il abordait d'habitude. Je répondis à son sourire sincère en levant mon verre et en souriant en retour.

« Peut-être que je goûterais ton vin alors pour cette grande occasion et que je ferais un effort pour ne pas trop grimacer ! Mais gare toujours un cocktail à porter de main, on ne sait jamais ! »

Je bus encore une gorgée de mon verre. Ah, j'étais détendue. Oui, mais juste détendue et heureuse. Je blaguais plus facilement, j'étais loin d'être timide et j'étais moins agressive. Je le regardais secouer la tête. Et bine quoi il ne voulait pas ? Je fis une moue boudeuse un peu trop exagérer pour qu'elle passe comme sérieuse et fini par rigoler. Ah ces homes ! Tous des bébés ! Enfin, j'étais détendue jusqu'à ce qu'il me parle de ne pas discuter les ordres. Je levais un sourcil étonné.

« Parce que tu penses sincèrement que je vais rester ici à t'attendre comme un chien et ne rien faire ? Désolé, pas mon truc. Je préfère être chiante ! Et oh regardes ! Je touche une arme ! »

Je jouais un instant avec un des quarts couteaux que j'avais ramenés devant ses yeux avant de le lancer pile entre deux portes d'armoire. Oui même détendu, j'arrivais à viser. Encore mieux que totalement sobre presque. Je haussais les sourcils suite à son speech sur les gays et la dite « Aimée ». Je fronçais les sourcils suite à sa réplique et me questionnais intérieurement pourquoi tous les hommes étaient dingue de ces filles ? Pourquoi ces filles superficielles, et soit arrogante ou alors débile, voir même les deux, avaient plus de succès qu'une simple fille croisée dans la rue, bien plus intelligente et avec une personnalité beaucoup plus développée. Je secouais la tête de droite à gauche en soupirant. Valait mieux pas que je réponde, je risquais de le mètre de mauvaise humeur si jamais il découvrait mon jugement sur son amie alors que je ne la connaissais pas et qu'il l'aimait bien. Je finis par lui faire un sourire en deval les mains devant moi.

« Ok, ok ! Pas gay, c'est noté ! »

Je bus une gorgée de ma boisson lorsque Octave descendit la sienne d'un coup. Je pense qu'il était peut-être préférable de cacher une ou l'autre bouteille encore remplie. Il avait bu pas mal et semblait moins bien tenir l'alcool que moi. Mon idée fut confirmée lorsqu'il eut du mal à se lever. J'eus le reflex de tendre la main pour le rattraper, mais il y arriva seul sur le dossier de la chaise. Je me demandais ce qu'il voulût faire. Il n'avait pas l'air de devoir vomir ou quoi. Je fus inquiète une seconde lorsqu'il se mit contre le mur avant d'éclater de rire à la suite du ses paroles. Je notais en passant qu'Octave avait ri et que comme son sourire ça lui allait beaucoup mieux que cet air grognon. Hmm... Oubliez plus hauts, certains hommes ne sont pas des bébés ! Je pris les trois couteaux restant et me mis face à lui, quelques mètres entre nous. Je lui souriais sarcastiquement et visais un point sensible ne le prévenant : « Tu bouges, tu meurs ! ». Je visais le bas avant de lancer mon couteau qui arrive pile en dessous de l'oreille de l'augure. Oui, j'aimais aussi ne pas dévoiler ma cible et faire croire que je visais à un endroit alors que ce n'était pas le cas. Les deux autres couteaux finirent juste au-dessus de sa tête et juste en dessous de son majeur posé contre le bois. Je m'approchais de lui et tout en détachant les couteaux du mur, j'embrassais la joue d'octave. Yep l'alcool avait coulé ! Je lâchais cependant avec un grand sourire.

« J'ai gagne cette manche monsieur Summers. À vous d'en faire au tant ! Action ou vérité ? »

 

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptySam 20 Sep - 19:01

Penny ∞ Octave
Cette fille doit être suicidaire, non parce qu’il faut reconnaître que niveau tact elle n’en a pas du tout, sans parler de la diplomatie, enfin venant de ma part traiter quelqu’un de non diplomate, ce serait un peu surprenant et surtout bien mal venu. Non mais elle y allait fort avec les qualificatifs qu’elle employait pour me désigner même si ce n’était pas tellement loin de la vérité. Non je ne suis pas malpoli par contre, je réfute toute accusation de ce style, ce n’est tout de même pas moi qui ait balancé un verre de jus d’orange à ma colocataire, il faudrait peut-être songer à revoir son vocabulaire, le reste je ne peux que confirmer, ouai j’étais hautain, ce n’est un secret pour personne, il faut dire que je trouvais toujours, enfin pas ce soir mais c’est différent j’ai quelques petits verres dans le nez. Ce qui explique d’ailleurs que je ne prenne même pas mal ses paroles, alors qu’en temps normal, non en fait en temps normal je pense qu’elle n’aurait même pas terminé sa phrase. Je ne saurais dire pourquoi j’étais si calme, j’observais des détails insignifiant comme la poussière au-dessus du frigidaire, me demandant pourquoi aucun faune n’avait fait le ménage, c’était du grand n’importe quoi ici. Lorsqu’elle parla de trahison, les rouages de mon cerveau se mirent en place, péniblement cependant, il faut croire qu’ils n’étaient pas partants pour songer à quelque chose. Je fronçais  les sourcils, est ce que ça aurait été logique que je la trahisse parce qu’elle m’avait balancé un verre du jus d’orange, non bien sûr que non. Je secouai la tête et levai les mains en signe de paix.

« Je n’attaquerais pas une fille qui me sert à boire même si elle a essayé de me noyer avec du jus d’orange, qu’elle a rendu mes cheveux crades, purée en plus le jus d’orange ça colle ça va être galère à nettoyer, il y a une douche ici ? »


Non je n’irais pas maintenant dans la douche, déjà parce que je suis presque sûr que je glisserais lamentablement et me briserai le cou, mais parce qu’en plus l’alcool aurait disparu à mon retour, elle aurait tout bu et il faut partager dans la vie. Purée l’alcool me rendait étrange, je détestais me rendre compte que mon esprit ne fonctionnait pas comme je l’entendais, pire qu’une fille, prendre une cuite… L’effet est immédiat et vous êtes conscient de votre inconscience sans pouvoir travailler dessus. Je fermais les yeux longuement, presque un peu trop avant de me concentrer un peu sur ma camarade. Elle me disait de garder à portée de main le cocktail pour quand je serais Préteur, aucun problème, au pire j’irais en acheter rien que pour elle puisque mademoiselle est difficile, elle ne  peut pas aimer le vin comme tout le monde. En plus l’écriture sur la bouteille était indéchiffrable, déjà qu’habituellement il faut plisser les yeux à l’extrême pour lire les étiquettes, avec de l’alcool, elles jouent carrément à saute-mouton ces salopris.

« Tu me diras c’est quoi la marque de la boisson que tu veux parce que j’ai un peu de mal à lire quand ce n’est pas écrit en latin, tu vois c’est ça de cool chez les romains, tout est en latin, tu ne peux pas avoir de migraines en essayant de déchiffrer des trucs, tu devrais venir voir la Nouvelle Rome, c’est génial ! »

J’évitais de trop boire, déjà parce que mon verre ne se remplit pas tout seul, à mon grand désespoir mais parce que j’étais plus éméché qu’elle, c’est complètement injuste mais il faut croire qu’elle boit plus souvent que moi, sans vouloir être méchant, on se demandait pourquoi les grecs n’étaient pas aussi bons aux combats, la réponse est là, ils s’entraînent à boire, en même temps, ce n’est pas étonnant lorsqu’on voit quel dieu est là pour veiller sur eux. J’esquissai un sourire lorsqu’elle se moqua de moi, oui cette fille est chiante et n’a peur de rien et effectivement elle touchait une arme mais je pense être plus têtu qu’elle sur ce point. Je la fixais amusé avant d’être un peu plus clair, non parce qu’il semblerait qu’elle ait du mal à saisir que je ne comptais pas la laisser se battre.

« S’il faut t’attacher comme un chien pour que tu restes là sagement et ne pas entraver mes mouvements, crois moi je peux le faire. J’ai appris l’art d’utiliser les cordes ou d’autres ustensiles pour entraver les mouvements des gens, donc crois-moi lorsque je te dis que tu ne toucheras aucune arme en combat, si je suis à tes côtés. »

Je ne vis même pas le couteau qu’elle lançait, peut-être parce que j’étais trop dans mes pensées sur Aimee, parce que l’alcool me rendait peu rapide à la détente, que sais-je moi. Elle me sourit lorsqu’elle en vint à la conclusion que je n’étais pas gay, il fallait vraiment que ces rumeurs cessent, il fallait que je fasse quoi pour ça ? Me taper une fille en public, non mais sérieux ce n’est pas parce qu’on est discret sur sa vie privée… surtout quand il y a une absence de vie privée, que ça veut forcément dire qu’on est gay, je lui en foutrais moi du gay !

Bon il est vrai que mon avancée spectaculaire vers le mur devait être risible, on aurait certainement pu voir dans cette vision un cancre allant au coin mais pas du tout j’étais très sûr de ce que je faisais. Même si une fois clean je doute que je vois les choses de la même façon. Je caressais le bois derrière mon dos, les fines rainures offrant une résistance à mes ongles tandis que j’observais ma camarade. Sa menace eut l’effet attendu pour le coup, je m’immobilisais totalement et même si mon cœur battait toujours, que ma poitrine se soulevait à intervalle régulière, je n’étais peut être pas si serein que ça même si allelouyah je savais à la perfection cacher mes émotions MOI ! Surtout que merde, elle visait quoi là ? Je m’apprêtais à lui dire d’éviter cet endroit lorsque le couteau frappa le bois à quelques millimètres de mon oreille. Je lançais un regard glacial à ma fille d’Eole préférée, putain j’allais la tuer, elle jouait avec mes nerfs là. Les deux autres couteaux vinrent non loin de mon corps eux aussi. Déjà là on pouvait voir que j’avais bien bu parce que je n’en avais compté que deux tout à l’heure lorsque j’étais assis à côté d’elle. La petite revint me voir en quelques sautillements, elle n’était pas du tout éméchée, il fallait que je la fasse boire, sinon ce ne serait pas drôle. J’esquissai une grimace lorsqu’elle déposa un baiser sur ma joue, je suis sûr qu’elle avait fait exprès de laisser de la bave sur ses lèvres pour que ce soit encore plus dégueulasse. Finalement, je lui adressais un sourire bon joueur, surtout depuis que je ne risque plus rien, que je suis entier et pas castré, ça va beaucoup mieux.

« Vas pour l’action mademoiselle... Tu t’appelles comment ? Non parce que jouer à action ou vérité sans connaître le nom de son partenaire c’est totalement stupide, surtout lorsque tu sais qui je suis. »

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyDim 21 Sep - 14:31






J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille
Octave&Penny


Bon, il n'allait pas me trahir, ni même m'éliminer parce que je lui avais servi de l'alcool. C'est déjà un bon point ! Je le vais donc mon verre et lançais « À nos complots et notre alliance ! » Avant de boire une gorgée plus longue de cette délicieuse boisson ! Je regardais Octave durant deux secondes avant de poser mon regard sur la deuxième porte présente dans la pièce. Ça devait être ça non ? Je regardais Octave du coin de l'œil.

« Tu penses qu'on aura une deuxième surprise comme le lit ? »

N'attendant pas sa réponse, je me levais et m'approchais de la porte. Ouvrant celle-ci, je tombais sur une salle de bain plus ou moins spacieuse, dans les ton blanc, rouge et, or. Un lavabo avec un miroir suspendu au dessus, rien de plus banal. Une autre petite porte donnait certainement sur une toilette. Ça, ça allait aussi. Par contre, nous avions droit à une baignoire et non une douche. Des serviettes étaient rangées dans une étagère au côté de la baignoire, ainsi que deux trois gels et savons.

« Ben ça va encore au moins il n'est pas indiqué qu'on doit prendre notre bain ensemble ! »

D'ailleurs, je lorgnais la baignoire d'un regard appréciateur. Les douches partagées en colonie n'étaient pas une expérience désagréable, mais avoir un bon bain chaud, seul, avec le silence et l'intimité nécessaire, c'était juste divin ! Je retournais m'asseoir face à Octave avec le sourire.

« Donc non pas de douches, mais une baignoire. Pas trop déçus ? »

J'avais un sourire taquin aux lèvres et lui fis un clin d'œil. Je vis ensuite Octave froncer les sourcils et fixer la bouteille d'alcool très concentré. Est-ce qu'il essayait de se servir un verre via la télépathie ? Ou de remplir la bouteille via sa volonté ? J'éclatais de rire lorsqu'il me révéla la raison d'une telle concentration. Mais c'était gentil quand même de sa part de vouloir prendre un alcool que j'appréciais. Je lui souriais doucement lorsqu'il me proposa devenir voir la nouvelle Rome. Oh, j'en mourrais d'envie. Depuis que je m'étais plongé dans les ouvrages sur les diverses mythologies et cultures, je m'étais posée mille et une question concernant l'autre camp. Bon, ces questions ne me venaient plus à l'esprit pour l'instant. Un esprit qui était très joyeux suite au verres pris.

« Comme alcool ? Tu as le choix : woodberies, Passoa ou Pissang. Les deux derniers se mélangent avec du jus d'orange. »

Je fis un clin d'œil a mon compagnon. Aurais-je omis de lui dire que je n'aimais pas le jus d'orange et que je buvais les boissons pures ? Quelle étourdie je fais ! Je lui souris sincèrement avant de répondre à son invitation.

« Ce serra avec grand plaisir ! Mais si jamais je viens essaye de me procurer un guide bavard, j'ai trente mille questions au sujet de la nouvelle Rome et je n'ai pas envie de finir dans le petit Tibre parce que monsieur à perdu patiente. »

Ma remarque n'était pas méchante, juste joueuse. Octave ne semblait pas être l'homme le plus patient au monde. Ma petite minute de retard de tantôt le confirmait ! Je buvais mon verre à petite gorgée maintenant. Oui, je tenais bien l'alcool, mais bon valait mieux savourer et être prudente. Je savais que lorsque j'étais vraiment sobre, je pouvais être vache. Dire tout haut ce que je ne pensais absolument pas, ou ce que je pensais, mais qu'il valait mieux garder pour soi ! Comme par exemple de dire que j'étais en manque, ou que je voulais mon Matthew à moi, ou bien encore que ferais n'importe quoi pour du chocolat et qu'Octave en profite. Oui valait mieux être prudente ! Mais aussi chiante et tenace comme en ce moment avec mes couteaux. Mais merde pourquoi il ne voulait pas que je me batte ? Bon sang, je savais viser ! Bon par contre lorsque Octave parlait d'attacher, de cordes et d'autres ustensiles mon esprit divagua un peu... Beaucoup en fait ! Vous savez ce que ça fait de s'imagine se faire attacher à un lit par un Augure canon ? Non ? Et bien, je peux vous dire que c'était étrange. Je fixais Octave. Oui, il était bel homme. Mais de là à m'imaginer coucher avec lui ? Il avait été si désagréable et puis je parie que si on couchait ensemble je finirais par le regretter au réveil avec ses réactions imprévisible, ou alors j'allais m'attacher et ça c'était mauvais ! En plus, j'avais loupé la fin de sa phrase ! Bravo Penny ! Je secouais la tête de droite à gauche essayant de me concentrer un peu. Je finis par le regarder boudeuse. Lâchant juste un :

« On verra en temps voulu ! »

Il devait certainement m'avoir dit de ne pas me battre ou le déranger. Dans tous les cas, ma phrase correspondait. Fin, j'espérai !

Octave semblait contrarié suite à la rumeur sur le fait qu'il soit gay. Ce que je peux comprendre d'une certaine manière. Mais bon que voulez-vous ?

Lorsque j'avais lancé mon ordre, j'avais vu Octave s'immobiliser totalement contre ce mur. Il se tenait droit, même lorsqu'il était bourré. Ça m'avait impressionné. Oui, Octave voulait aller loin, et même saoul, il faisait le nécessaire pour paraître digne. Enfin presque ! Il semblait serein mais je vis ses yeux s'écarquiller légèrement lorsque j'avais fait mine de viser le bas. Monsieur aurait-il eu peur de sa descendance ? Il me jeta un regard meurtrier lorsque le couteau arrivé à destination sous son oreille. Je lui répondis avec un grand sourire fier et sadique. Moi ne pas savoir viser alors que j'avais quelques verres dans le sang ? Ha ! Je ne manquais pas non plus les deux autres cibles.

Octave finit par me sourire encore. Il me semble suite aux rumeurs encore, que ce n'était pas courant. Peut-être qu'il en souriait que lorsqu'il était bourré ? Ce qui expliquerais qu'il ne souriais pas souvent. Il finit par choisir action et enfin me demander mon prénom. Un instant, je voulus lui répondre une vanne, mais je décidais de juste lui sourire gentille ment et accompagné d'un clin d'œil.

« Péneloppe Michaélis, monsieur Summers ! »

Je lui fis un sourire plus joueur alors que je réfléchissais à son cation. Je tournais au tour de lui, prenant une mine très sérieuse. Alors... Se balader nu dans le camp ? Non, je risquais de le regretter. Se ridiculiser ? Pas assez intéressant. Une rencontre avec mon grand frère quelques jour, auparavant, me mis la puce à l'oreille. Je stoppais de tourner autour d'Octave et regardais par la fenêtre. Il se faisait tard, les pensionnaires étaient tous dans leurs bungalows, le soleil s'était déjà couché lui aussi. Le quart de l'une présent n'éclairait que peut le camp. Parfait ! Je me retournais vers mon colocataire, les yeux brillants de malice.

« Tu vas m'accompagner pour un bain de minuit au lac. Bon, il n'est pas minuit, mais on s'en fiche, le principe est le même ! Allez viens ! »

Je lui pris la main et le tirai légèrement vers la sortie. Ah lala l'alcool vous donne parfois des envies bizarres comme celle d'un bain de minuit et de forcer votre coloc via un action ou vérité de venir avec vous !

 

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyVen 26 Sep - 19:15

Penny ∞ Octave
Ma résistance avait fondu, plus rien ne m’empêchait d’écouter la fille d’Eole. Je crois même que j’aurais Presque lever mon verre dans un éclat de rire pour fêter notre alliance si je n’essayais pas de résister. A quel moment s’arrêtait ma conscience, à quel moment le chemin que je prenais habituellement s’était divisé en deux directions bien distinctes l’une de l’autre et pourquoi avoir choisi ce chemin qu’est l’amusement, je n’avais pas le temps de m’amuser, purée un monde devait tourner dans le bon sens et pour le moment, puisque personne ne semblait s’y mettre sérieusement excepté moi, il faut croire que je n’avais pas le temps de m’amuser. Alors pourquoi ? Pourquoi j’étais là avec quelques verres dans le nez, mes yeux brillaient d’une telle joie qu’il eut été difficile, même pour moi, de nier que je m’amusais. Je n’avais pas conscience de toutes les absurdités que je prononçais. Il n’empêche que je n’étais plus très sûr de pouvoir marcher droit sans avoir besoin de longer le mur. Je ne me souvenais que vaguement de la surprise du lit, purée il faudrait vraiment que j’apprenne à boire, elle était dans un bien meilleur état que moi, en même temps, les grecs ont que ça à foutre de boire donc ça peut aussi se comprendre.

J’eus conscience de mon état non catastrophique mais pas non plus très encourageant lorsqu’elle se leva pour aller voir la salle de bain. Sans avoir fait le moindre geste physiquement, mon cerveau cru que j’avais fait le déplacement, c’est quoi ce cerveau sérieux. Il y avait eu un tel manque de connexion qu’il ne comprenait pas pourquoi je ne voyais pas ce que Penny décrivait, je secouais la tête pour essayer de tout remettre en place de mon crâne. Je clignais des yeux lorsqu’elle précisa qu’il n’y avait pas marqué que nous devions prendre notre bain ensemble, non mais c’est une blague ? Cela serait de très mauvais goût, je crois que même bourré je serais retourné au campement romain pour planter Reyna si mademoiselle s’était amusée à faire ce genre de blague. Lorsqu’elle revint s’asseoir, je me souvins que comme un imbécile j’hochais la tête un mot sur quatre, très utile, au moins c’était clair non ? Ok pas du tout hocher la tête dans ce moment-là, ne servait strictement à rien, surtout que je ne savais même pas si ça me dérangeait ou non, de toute façon une douche, un bain c’est un peu la même chose et dans mon cas, cela servirait juste à ne pas avoir plein de jus d’orange plein la tronche à cause d’une excitée de service, qui en plus à ce moment-là n’avait pas encore bu, ça ne présageait rien de bon, j’en ai conscience. Je secouais la tête comme un enfant à qui on dit tien tu vas être avec les filles.

« Pas de bain, ni de douche ensemble, non mais il manquerait plus que ça, la prochaine étape ça aurait été faites un enfant ensemble ici pour préserver la paix entre nos espèces, non c’est pas possible. »

Vins la conversation la plus compliquée de toute mon existence, il y a les conversations que je maîtrise, celles dont je ne veux pas entendre parler, les autres où j’apprends et la conversation alcool. Pour faire simple, chaque bouteille se ressemblait pour moi, chaque alcool aussi, entre les digestifs et les apéritifs, j’avais un peu de mal à saisir la nuance. Mais si en plus on devait couper l’alcool avec des jus de fruits, sincèrement j’étais dépassé. Puisqu’il fallait des efforts pour contenter mademoiselle, surtout afin d’éviter qu’elle fasse la gueule parce qu’elle n’aimait pas le vin, j’essayais de garder ça dans ma tête, mais j’avais tellement de chose à penser continuellement que ça serait compliquer, j’en ai bien conscience. J’eus une hésitation lorsqu’elle parla de la nouvelle Rome, jure j’avais vraiment proposé ce genre de chose, Aimee aurait explosé de rire si elle avait été là, à moins qu’elle me lance un regard noir pour me faire taire, les deux étaient possible, surtout que si madame Vénus me voyait boire avec une autre fille, je doute qu’elle reste bien calme et gentille, en même temps je m’excuse majesté mais c’est la seule façon pour moi de supporter ces journées, j’aime à le croire tout du moins. Je fronçai les sourcils, serait-elle en train de parler de moi qui l’enverrait dans le Tibre, certainement pas devant tout le monde, je ne suis pas stupide mais sur le coup, il est vrai que je manquais bien trop de patience pour accepter d’accompagner. Faisant la grimace en songeant au pote à Théo complètement débile.

« Je suis sûr que Spencer se ferait un plaisir de t’accompagner, ce mec t’écouterait parler et t’apprendrais même à faire des trucs totalement inutile, c’est à se demander si c’est vraiment un romain ou s’il n’était pas grec à la naissance mais que même votre camp en avait honte. »


Elle avait de l’humour avec sa petite moue et sa fameuse phrase on verra en temps voulu. Non fille d’Eole, c’est tout vu, tu ne combattras pas, tu peux me sous-estimer autant que tu veux, lorsque je décide quelque chose, je vais au bout de mes idées, alors s’il faut t’attacher avec les draps, je le ferais, s’il faut te droguer, je le ferais mais tu ne nous feras pas mourir tous les deux. Je n’ai pas passé toutes ces années à me battre contre les préjugés comme quoi un gamin tout frêle ne pourrait jamais arriver à rien, pour qu’au total mon laxisme me fasse perdre la vie. En parlant de perdre la vie, c’était plutôt moi qui jouait avec le feu pour le coup. Son sourire qui répondait à ma frayeur me donnait envie de l’étriper, à moins que ça me donne d’autres envies que je mets directement dans la catégorie j’ai bu les gens je ne suis pas moi-même. Enfin elle se présenta, faut dire que j’avais posé la question, je ne la voyais pas refuser de me donner son prénom, surtout que merde elle connaissait le mien, d’ailleurs je n’en étais pas surprit, j’avais une réputation partout à croire… bonne ou mauvaise qu’importe le principal c’est que l’on parlait de moi.
Je clignais des yeux complètement ébahi à son action, cependant voilà elle n’aurait même pas eu besoin de me tirer, non parce que je suis un gars complètement crétin qui ne refuse pas les défis, ce serait une entorse à mon propre règlement mental. D’ailleurs une fois dehors, je la forçais d’un geste sec à me lâcher, ça va petite, je connais l’endroit aussi bien que toi. J’avançais vers le lac, dire que je trouvais l’action intéressante serait mentir cependant je crois que l’alcool aidait pas mal à bien prendre les choses. Qu’est ce qui me prit d’enlever mes habits aussi loin de la crique, je n’en sais rien, plus les minutes passaient et plus les dégâts de l’alcool sur ma personne était flagrant. Une fois pied nu, dans cette sorte sable. Je poussais un glapissement de surprise, j’aurais presque pu sautiller si ça ne faisait pas gay, et vu qu’elle semblait le croire, ce qui me vexait, même bourré. Je me tournais vers elle vérifiant qu’elle se déshabillait, puis d’une traite, comme le parfait crétin que je suis-je fonçais dans l’eau. Je ne crois pas qu’en 18 ans je sois rentré une seule fois aussi vite dans l’eau. Je criais.

« PENELOPPE ELLE EST »

Je ne pus finir ma phrase vu que j’avais glissé sur une roche et que la fin n’était qu’un gargarisme incompréhensible. Normalement ça aurait dû me gaver, mais là non j’étais mort de rire, limite j’aurais pu me noyer que j’aurais rigolé quand même, une vrai catastrophe, je m’en voudrais demain…
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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyMar 30 Sep - 18:22






J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille
Octave&Penny


Comment je m'étais retrouvée ici au lac du camp à prendre un bain glacé avec Octave ? Et bien tout avait commencé avec un verre de jus d'orange balancé à la figure de cet augure prétentieux. Puis on était passé aux bouteilles d'alcools partagées et aux envies de meurtre commun envers ceux qui nous forçaient à loger dans le même lit. Oui, ce fameux alcool qui m'avait rendue bavarde, qui l'avait détendu au point de rire avec moi. Octave était beaucoup plus beau lorsqu'il riait, mais je me retenais de lui dire. Manquerait plus qu'il pense que je lui fais des avances. J'avais ri à sa phrase sur la repopulation de la planète, imaginant Chiron nous expliquer comment et pourquoi faire des bébés. « Il s'agit de la survie du camp ! De la perpétuité des dieux ! ». Je pense que l'aurait bien envoyé voir ailleurs ! Oui Octave était canon, mais si je devais un jour coucher avec ce mec alors ce serait parce que je l'aurais voulu et non parce qu'un type de plus de 3 000 ans me l'aurait ordonné ! J'avais fait la moue lorsqu'il m'avait parlé d'un guide qui m'écouterait, mais m'apprendrait des trucs inutiles.

« Les trucs inutiles, ce n'est pas trop mon truc... Tu ne connaîtrais pas quelqu'un qui peut juste raconter l'histoire de la nouvelle Rome, m'expliquer les fonctions des divers bâtiments et le système ? Et qui répondrait à mes mille questions ? Ce qui m'intéresse surtout, c'est de comprendre les différences entre les deux camps et comment la séparation des deux cultures s'est faite. Et puis aussi comment les dieux ont chang... Excuse-moi, je parle trop ! »

Oui, j'avais mille et une question concernant ce sujet. Octave en tant qu'augure devait en savoir un paquet, mais bon, je n'allais pas l'embêter avec ça alors qu'on était en train de nous bourrer la gueule ? Non ! Des bouteilles d'alcool, on été passé à action ou vérité. Et là, ça avait vraiment dérapé. Monsieur m'avait demander de viser aux couteaux. Naturellement étant douée pour ça, j'avais visé juste, non sans lui coller la frousse de sa vie, faisant semblant de viser les bijoux de famille de monsieur. Ce gage avait entraîné le mien qui nous avait emmené près du lac à nous déshabiller à moitié pour prendre un bain nocturne.

Oui, l'alcool avait fait pas mal de ravages. J'étais contente de bien tenir l'alcool. Encore plus quand je voyais le changement radical de comportement d'octave. Lui qui m'avait débord déplus et paru antipathique, me semblait maintenant tellement plus drôle et détendu. Mais bon, je n'étais pas tellement immunisé que ça non plus contre l'alcool. Je sentais que j'étais détendue. Plus que je ne l'aurais été en présence de l'augure en temps normal. Je commençais même à prendre les devants en collant la bise à Octave. Il est vrai qu'Octave était bel homme, voir même très bel homme ! Je n'étais pas du genre à coucher pour un soir, mais l'alcool augmentait toujours ma libio.

Lorsque j'avais lâché mon action, j'avais cru un instant devoir insister auprès d'Octave, mais il m'avais fait comprendre qu'il trouverais le chemin du lac tout seul. J'avais été étonnée de voir ce jeune homme, qui un peu plus tôt longeait le mur pour avancer, se diriger d'un pas assuré vers le lac sans tomber ni trébucher. Je l'avais suivi, crochetant mon bras au sien et riant. Octave commença à se déshabiller et je le suivais. Bon, il vrai que je lançais quelques coups d'œil au torse de monsieur. Ce n'est pas de ma faute s'il est bien musclé et que l'alcool me libère niveau pudeur. J'enlevais mes converses ainsi que mon débardeur et le short en jeans que je portais, me retrouvant en sous-vêtements de dentelle noire devant lui. En fin plus tôt derrière lui, car monsieur qui avait déjà tout ôté et se retrouvais en boxer courait déjà ver l'eau. J'avais éclaté de rire en l'entendant hurler.

En effet, l'eau est glacée à cette heure-ci, mais j'adorais ça ! J'avais l'habitude des douches froides et des lacs froids d'Angleterre. Il ne faisait jamais très chaud du coup plonger dans cette eau froide me rappellerais certainement la maison. Je courais à sa suite, sautais dans l'eau d'un coup sec, émergeant entièrement avant de remonter. L'au était froide et je mentirais si je disais que je n'avais pas la chair de poule, mais c'était si agréable. Et l'eau n'était pas si froide que je ne l'avais pensé. D'ailleurs, je m'habituais déjà à sa fraîcheur, profitant de la sensation. Je m'approchais d'Octave et riais avec lui, essayant de nous stabiliser. J'aimerais bien vous voir à essayer de stabiliser un augure bourré qui ne tenait pas l'alcool mort de rire alors que vous êtes, vous-même, légèrement, émèche et morte de rire !

Finalement à force de tirer, bouger et rire et je ne sais comment encore nous avancions plus loin dans le lac pour atteindre l'endroit où je n'avais plus pied. Enfin ça, c'était moi, qui étais plus petite qu'Octave. J'entourais d'ailleurs mes jambes autour de la taille de ce dernier qui avait toujours pied et mes bras autour de sa nuque. Je sentais la peau chaude et douce d’Octave contre la mienne et bizarrement cette sensation me grisait. J'avais d’ailleurs la furieuse envie de caresser cette peau, ou du moins de passer mes mains dans les cheveux mouillés de l'augure. Oh oui l'alcool faisait des ravages, même sur ma personne! J'avais calmé mon rire et souriais juste grandement maintenant. Le fixant droit dans les yeux le demandait d'une voix calme et posée :

« Je pense que c'est à votre tour de jouer monsieur Summers ! »
 

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptySam 4 Oct - 11:05

Penny ∞ Octave
Serais ce une critique envers ce brave Spencer, je l’aimais bien ce gars pourtant… de loin, lorsqu’il dormait et qu’il ne posait pas son regard sur moi. Sans savoir pourquoi, son regard avec cette lueur qui m’inquiétait. Ce n’était pas de la folie, c’était encore pire. Il aurait été fou j’aurais su pourquoi je l’évitais, pourquoi il me gavait autant. Je l’aurais volontiers écarter de ma vie mais c’était un pote à Théo et comme Théo fait passer ses amitiés avant tout le reste, j’étais obligé de me coltiner un gars qui ne servait à rien. Sans oublier qu’une fois sur deux, il perdait sa bague, je rêvais d’ailleurs de la coller à son doigt avec de la glue. Aucune sensation dans la main dans cette bague mais ce débile trouvait encore le moyen de la perdre.

Je secouais la tête, songer à Spencer dans ce moment-là ce n’était pas recommandé. Je n’avais pas demandé ce genre de pensée. Surtout qu’elle le critiquait, et comme je ne l’aimais pas, je n’étais pas sensé m’agacer de ce genre de critique, mon cerveau embrumé tenta de s’en sortir par une pirouette lamentable en me signalant que c’était un romain. Peu importe, ce n’était pas le romain par excellence. Elle me demandait quelqu’un de pas chiant et de pas râleur mais qui connaissait tout de la Nouvelle Rome et de son histoire, j’aurais presque eu tendance à dire Reyna mais bon vu qu’elle serait morte bientôt, elle ne pourrait plus le faire. Du coup je cédais plus ou moins tout en me massant les tempes pour que mon esprit cesse de s’embrumer.

« Je peux m’en charger, je ferais un effort pour être le moins râleur possible. Par contre là  je ne peux pas, je crois que j’ai bu un tit peu trop.»


Pourtant je me sentais pas trop mal, j’aurais pu courir une longue distance, sûr que je pouvais aussi planter une arme avec précision dans une cible, même mouvante. Il n’empêche que j’avais conscience que mes réflexes étaient moins bons, je réagissais certes mais le temps de réaction me paraissait tellement lent. Plus jamais d’alcool mon Octave, ça rend les gens bizarre et non utile en combat. Dans tous les films, même tout ce qu’on dit sur l’alcool en général et des douches froide, c’était censé vous faire décuver non ? Mon cerveau n’avait pas du tilter que j’étais dans l’eau. Pourtant j’avais la chair de poule, je ressentais même l’eau passer dans ma bouche et tenter de me tuer. Ouai ouai l’eau a une conscience quand je suis bourré. Chaque mouvement que je faisais pour me hisser hors de cet endroit ne faisait que m’enfoncer plus profondément dans le lac. N’importe qui aurait eu peur, et pourtant j’étais mort de rire, l’eau me glaçait littéralement mais moi j’étais content. Bon je ne mentirais pas en disant que je vis d’un très bon œil la présence de ma camarade dans l’eau. Aux affaires éparpillées ça et là sur le bord, je comprenais qu’elle était en sous vêtement et ce qui était bizarre c’était de n’avoir posé aucun regard sur son corps, ouai l’alcool me rend vachement con en fait. Elle vient se coller à moi rapidement, je trébuchais bêtement en essayant de… faire je ne sais quoi. Peneloppe m’empêcha de couler devant elle par je ne sais quel miracle. Le seul problème c’est que j’avais tendance à faire des bonds dans l’eau, comme si je craignais qu’un monstre marin genre Nessie ne vienne nous bouffer.

Au bout d’un moment, quand même, je sentis bien qu’elle était agrippée à moi comme un singe à sa branche. Je cessais donc de bouger, mes pieds trouvant appui comme il le fallait dans le sable. Je restais calme bien que ça me stressait un peu d’avoir à sécuriser ma personne et… cette fille. Je ne savais pas dans quelle catégorie la placer, il devenait de plus en plus évident pour moi que ce n’était pas une ennemie, déjà parce qu’il aurait suffi de rien pour me mettre la tête sous l’eau et patienter jusqu’à ce que je m’étouffe et que l’eau rentre dans mes poumons. Est-ce que ne pas être mon ennemi faisait de nous des amis ? J’en savais rien et je ne voulais pas trop y réfléchir dans un lac ou ça pouvait à tout instant dégénérer. Mon souffle s’apaisa petit à petit, sentir la chaleur du corps de Peneloppe avait quelque chose de réconfortant, l’eau ne semblait absolument pas avoir d’emprise sur elle, pas de chair de poule, je le suis en passant par mégarde ma main sur son bras pour l’empêcher de glisser lorsqu’une vaguelette venu d’on ne sait où, nous percuta. Les mots de ma camarade me firent poser un regard hésitant sur elle, pour le moment je n’avais rien envie de faire excepté rester blotti contre son corps chaud, contrairement au mien. Si je mourais d’hypothermie ce serait sa faute, même si j’avoue qu’aucun claquement de dent ne vint de ma part, comme quoi elle me réchauffait petit à petit. Finalement je me décidais à jouer le jeu, surtout parce qu’il ne fallait pas abandonner, elle risquait de se moquer de moi et bien que je ne sois pas entièrement frais, c’était un truc que je déplaisais fortement que de perdre. Donc d’une voix tout aussi calme et posé qu’elle je lui répondis.

« Je suppose qu’il faut que je te ramène vers le bord, si tu glisses de moi et que tu n’as pas le réflexe de nager tu meurs, ce n’est pas ce que je veux, j’ai juste un peu de mal avec les réflexes ce soir. Tien toi Peneloppe. »

Imaginez-vous bien que je n’étais pas un animal marin, que forcément mes pas dans ce mélange de vase, gravillon et sable n’étaient pas ce qu’il y a de plus plaisant. Pourtant, je faisais de mon mieux pour nous ramener vers le bord. Trébuchant à plusieurs moments mais m’empêchant de tomber pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait pas uniquement ma vie en jeu. Une fois sûre qu’elle avait pied, et bien comme il faut puisque l’eau m’arrivait à la taille, je lui décochai un sourire comme si j’avais gagné au loto et lui demandai solennel.

« Action ou vérité ? »
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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyMer 8 Oct - 13:05






J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille
Octave&Penny


J'avais souri à Octave lorsqu'il avait proposé de me guider. Bon j'étais peut-être allé un peu trop fort en critiquant une personne que je ne connais pas, mais je voulais quelqu'un qui soit passionné, quelqu'un qui puisse me raconter l'histoire de cette ville d'une manière entraînante. Et je pense que si Octave se prend au jeu, il pourrait arrêter d'être grognon, même sans alcool. À propos alcool. Octave était... Hilarant ! Je le voyais sauter dans l'eau et s'agiter tout en étant mort de rire. Je rigolais avec lui, essayant de le stabiliser. Allez-y pour stabiliser un gars qui saute partout dans l'eau et rigolant ! Et pourtant, il finit par se calmer petit à petit. J'appréciais la sensation de l'eau autour de moi, et celle de la peau douce d'Octave contre la mienne. Je m'étais accroché à lui, mais riais encore, avant de calmer aussi mon rire finalement. C'était une position assez cocasse, je dois l'avouer. Mais c'était agréable. Être à la même hauteur que lui, pouvoir le regarder droit dans les yeux, sentir sa peau contre la mienne, ne pas à avoir à fournir des efforts physiques. Oui, j'en profitais ! Un peu !

J'avais déjà mentionné le fait qu'Octave avait un touché agréable ? Une vaguelette nous avait presque fait perdre l'équilibre, mais il avait su nous retenir ce coup-ci, passant une de ses mains sur mon bras. Dans d'autres circonstances, ce geste aurait été beaucoup plus qu'innocent ! Bon ok peut être que je voyais des doubles sens partout à cause de l'alcool ! Heureusement que je n'avais pas une queue parce que sinon je serais grillée depuis longtemps. Enfin bref ! Je profitais du fait qu'Octave avait la peau froide pour me serrer plus contre lui. Habituée aux eaux froides, la fraîcheur n'avait pas vraiment d'emprise sur moi. Je finis par décrocher un de mes bras de sa nuque pour le passer dans son dos. Lorsqu'il parla de me ramener vers le bord, je fis une moue. J'étais bien là dans ses bras. Sa peau froide était agréable et puis c'était une excuse parfaite pour rester coller à lui. Je fis la moue durant un instant avant de reposer mon bras sur son épaule et de crocher mes mains derrière sa nuque. Il ne fallait pas trop bouder non plus, monsieur se souciait de moi ! Je resserrais mes jambes autour de sa taille légèrement histoire que je ne glisse pas et me laissais porter. Pourtant, je ne pus m'empêcher de ricaner gentiment et de rajouter à sa remarque :

« Contrairement à certaines personnes qui ne tiennent pas l'alcool, je suis totalement apte à nager mon chèr ! Mais c'est très gentil à toi de te soucier de mon bien-être et de me porter ! C'est très agréable aussi. »


D'ailleurs, une goutte tomba d'une mèche folle et dévala sa jugulaire. Lorsque l'eau arriva à la taille d'Octave, il s'arrêta et je relevais la tête plongeant mon regard dans le sien. Je devais avoir les yeux dilatés. Il était vraiment joli, encore plus maintenant dans la pénombre de la nuit, mouillé, torse nu, éclairé par la lune, les cheveux en bataille et dégoulinant. D'ailleurs, une goutte tomba d'une mèche folle et dévala sa jugulaire. Ne me demandez pas pourquoi, mais mu d'une quelconque envie, enfin non pas une quelconque envie. Une envie bien précise d'embrasser cet homme et de faire un peu plus, vive l'alcool qui vous mets dans des états bizarres ! Enfin bon bref, cette goutte me narguait, elle me narguait vraiment. J'entendis au loin Octave me demander de choisir entre action et vérité, mais j'avoue que j'étais focalisée sur autre chose. Doucement, je m'approchais de la nuque d'Octave. Doucement, je me mis à lécher cette goutte qui me rendait folle. Le truc que je n'ai pas pus prévoir, c'est qu'Octave était une sorte de chocolat. À peine, ma langue en contact avec sa peau, que déjà, j'avais un délicieux goût salé mélangé à l'odeur d'Octave, qui avait mué en goût. Je dus gémir légèrement avant de me mètre à lécher et mordiller cette partie du cou.

Si vous m'aviez dit il y a quelques heures que je me retrouverais ce soir, à moitié nue avec Octave, tout comme moi à moitié nu, dans le lac à lui faire un suçon, je vous aurais pris pour un détraqué mental.

 

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyVen 10 Oct - 20:11

Penny ∞ Octave
Le premier jour de ma vie où j’avais la responsabilité non pas d’un groupe de romains mais d’une fille qui m’avait bourré à un tel point que l’eau me paraissait agitée alors que le roulis incessant des vaguelettes sur le rebord prouvait clairement le contraire. J’étais pas très alerte, je le compris lorsqu’une vague me fit sursauter pour une raison que je ne serais incapable de transférer dans cette histoire. Plus rien n’avait de logique en même temps pour moi. J’avais beau essayer de me donner une contenance, mes yeux devaient fixer longuement un point pour que je sache si ce point était un danger, ou rien du tout. Ce qui est tout de même un peu grave. Alors c’est vrai qu’on peut se poser la question sur le comment j’avais atteint un endroit aussi peu avancé dans notre lac. Disons qu’un meneur, pas le genre de meneur qui est monté en galon uniquement parce que ses supérieurs sont morts et qu’il faut quelqu’un pour diriger, non le genre de meneur qui a monté lentement les échelons. Celui-là est capable normalement même si ce soir c’était plus compliqué, de tout mettre en œuvre pour se tirer de là avec ses hommes. Oh bien sûr pour le coup mon bataillon n’était pas très époustouflant mais on s’en tirait très bien. Si seulement elle pouvait éviter ne serait-ce qu’un instant de se moquer ouvertement de moi, je dressais la tête lorsqu’elle me rappela, avec ironie, que j’étais le plus éméché des deux  et que si je la lâchais, elle s’en sortirait très bien toute seule, en clair. Très bien, esprit de groupe mademoiselle Michaelis ZERO, réconfort des camarades ZERO, votre test d’aptitude en tant que sauveuse de gars éméché est désastreux vous êtes éliminés. Mais qu’est-ce que je racontais, on ne passait pas un concours, j’imagine un concours dans l’eau, pour peu que ce soit la mer, ou l’océan, que Neptune décide de mettre une grande vague pour échauffer les esprits, ce serait quand même peu intéressant.

Je fis signe de tête manquant de lui mettre un coup de boule par mégarde. Ah je crois que j’aurais du mal à expliquer une mort par noyade, surtout si c’était par mégarde. Mais c’est pas possible d’être aussi con. Dire que mon geste ne servait qu’à montrer que j’avais parfaitement compris le sujet et que je ferais de mon mieux pour me soucier du bienêtre d’autrui. Mais bien sûr, j’étais le père noël en fait, purée une vingtaine d’année pour m’en rendre compte, ça posait un problème à mon esprit. Bon j’ai peut-être conscience que mon esprit n’était pas le plus logique ce soir. Preuve en est lorsqu’elle me parla de truc agréable, je réfléchis longuement, est ce que vraiment j’avais bien compris ? J’étais agréable en parlant ou physiquement, je n’avais pas une peau de bébé et puis même si je me penchais sur moi-même je pourrais  lui montrer des cicatrices et tout de suite ce serait moins agréable à regarder. En pensant cela, voilà que maintenant j’essayais d’en trouver une, sauf que celle que je voulais voir, la plus récente me semble-t-il au niveau du ventre, je pense que le fait qu’il y ait Penny dans mes bras m’empêchait de la voir. C’est con que j’ai pas le pouvoir de voir à travers les corps, en fait quand on y pense, mon pouvoir sert à rien… C’est désolant de se dire ça. Est-ce qu’on avait le droit de demander à son père de changer son pouvoir pour bon et loyaux services rendu aux dieux ?

J’eus un tel mouvement lorsqu’elle me toucha la nuque que j’en dégringolais dans l’eau l’entraînant avec moi. Le truc ce n’est pas tant de tomber qui est étrange, c’est que l’eau n’était pas profonde mais que je me noyais. Je me noyais vraiment, mon esprit était vaguement conscient qu’il suffisait de me redresser pour que tout se passe mieux. Mais j’en étais incapable physiquement, je bus la tasse par trois fois et ce fut un miracle, véritable miracle que je puisse me hisser sur le bord. J’étais exténué, véritablement exténué. Mon souffle était court, ma respiration rapide, hachée par la peur que j’avais ressentie. Je tournais la tête pour constater non sans un immense soulagement que mon amie était saine et sauve. J’avais dû l’inquiéter par ma réaction. Me rattraper  me semblait évident. J’attendis d’avoir un peu repris du poil de la bête comme on dit pour retourner la rejoindre dans l’eau. Cette fois bien plus prudemment. Une fois à ses côtés, je ne sais trop quel réflexe débile me vint à l’esprit mais il faut bien reconnaitre que c’étaient mes lèvres qui se plaquèrent sur les siennes. Non pas sur son cou comme elle l’avait fait, ce qui m’avait littéralement paniqué, non mais je m’attendais à quoi, à ce qu’elle plante ses dents en moi, mode vampire. Je ne sais trop comment expliquer qu’une fois mes lèvres en contact avec les siennes, le monde s’effaça totalement, les traces de l’alcool aussi. Je n’avais plus conscience de rien si ce n’est que ses lèvres ressemblaient étrangement à l’odeur de ma peau. Est-ce qu’elle avait réussi à se stabiliser pendant que je tombais lamentablement dans l’eau il n’y a de cela que quelques minutes ? Possible, non mais je trouvais agréable le fait d’embrasser sans savoir ce qui se passait réellement.
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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyDim 19 Oct - 12:50






J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille
Octave&Penny


Je ne sais pas ce qui me prenait ce soir. Aller me baigner dans un lac en sous-vêtement avec l'augure de Rome qui ne tenait pas l'alcool. Moi ça allait, l'alcool me faisait juste un effet de stimulant sexuel. Très étrange, je sais, mais bon ... Ce même augure qui faillit cogner ma tête avec la sienne. On me disait souvent que j'étais une tête de mule, ou que j'avais la tête dure, mais lui aussi, il me semblait. Alors je vous laisse imaginer une collision entre nos deux têtes... Enfin, nous avions échappé à une commotion cérébrale, c'est déjà ça ! Je restais contre lui un instant après lui avoir dit que j'étais bien. Octave fit alors un geste bizarre pour... En fait, je ne sais pas trop ce qu'il voulut faire, mais il avait un regard perdu et perturbé. Je fronçais les sourcils essayant de savoir ce que monsieur voulais faire avant qu'il nos ramèneu dans des eaux moins profondes et que je dérape gravement ! Mais bon sang, je vous jure que cette goutte m'avait narguée ! Moi l'innocente fille d'Éole. Mais par contre, je n'oublierais jamais la sensation de la peau d'octave. Ni sa réaction d'ailleurs. Un instant, j'étais en train de lécher la peau de son cou, l'instant d'après-monsieur faisait un bond en arrière, tombait à la renverse et ... Et se noyait. Non mais il ne peut pas se noyer alors que je ne suis pas sur de pouvoir l'aider vu mon état...

Mo premier reflex fut de le sortir de l'eau ce qui n'était pas une mince affaire vu comme mon compagnon gigotait. Non mais je vous jure pourquoi bouger au temps hein ? Je faillis d'ailleurs me prendre plusieurs coups. Je réussis à esquiver celui qui allait me toucher le visage, mais mon ventre n'eut pas cette chance. Heureusement que j'avais l'habitude des coups ! Je réussis finalement à l'aider à se hisser et retourner encore un peu plus loin hors de l'eau. Lorsqu'il était sauvé, je me permis un instant de souffler, me penchant en avant les mains sur les jambes. Mon dieu, il était sportif quand il se noyait ! Sportif et canon. Je ne pus m'empêcher de le regarder depuis ma position. Des épaules bien bâties, un torse musclé, les cheveux en bataille et trempé, des bras musclés aussi. Ci et là, je vis des cicatrices, mais aucune blessure extrêmement grave. Juste des marques d'un passé de combattant et d'entraînements répétitif.

Je me relevais finalement, ayant repris des forces et constata avec plaisir que mon compagnon en fit de même. Une fois la peur passée, je me demandais quand même pourquoi il s'était reculé avec une telle vivacité. Il avait pourtant dit qu'il n'était pas gay, le problème devait donc venir de mon côté. Je n'étais peu être pas à son goût... Je sentis une boule se former dans ma gorge. Oui, j'étais aussi hyper sensible lorsque j'avais bu, riant et pleurant pour un rien ! Je savais bien que je n'éprouvais rien pour Octave à part peut être une sympathie et l'irrésistible envie de coucher avec lui, merci woodberies ! Mais le fait qu'il ne veuille pas de moi me faisait quand même un petit quelque chose. J'allais lui proposer de rentrer et se coucher lorsqu'il était venu me rejoindre dans l'eau, mais ses lèvres m'avaient coupée. Les yeux grands ouverts et mon corps figé par la surprise, je ne réagis pas de suite. Mais au bout de quelques secondes mes yeux se fermaient et mes bras retrouvèrent leur place au tour de la nuque d'Octave. Je me collais plus contre lui, accentuant la pression de mes lèvres sur les siennes.

Je gémissais doucement de plaisir contre ses lèvres, commençant doucement à bouger les miennes pour entamer un baiser plus profond. Finalement, je n'étais peut-être pas si repoussante que ça. Je sentis un frisson de plaisir me parcourir la colonne vertébrale tendis qu'une de mes mains se perdit dans ses cheveux. Je finis par me détacher d'Octave au bout de quelques minutes, à bout de souffle pour plonger mon regard dans le sien. Je devais avoir les pupilles dilatées et les lèvres rosées, mais je m'en fichais. Pour l'instant, je me fichais de tout. De Chiron, des dieux, de la guerre, du fait qu'il soit romain et moi grecque. Tout ce qui comptait était son corps contre le mien.

« Tu veux rentrer ? »

Ma proposition est loin d'être innocente, mais il est libre d'accepter ou non. Nous avons bu tous les deux et je pourrais comprendre qu'un dernière étincelle de lucidité chez mon compagnon pourrait le pousser à refuser, même si je trouvais dommage de devoir renoncer à une nuit avec lui.



 

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyMar 21 Oct - 22:29

Penny ∞ Octave
Faudrait songer à se détendre un peu mon gars. Les gens ne sont pas des ennemis… pas toujours… Mais quand même c’est vrai que lorsqu’une fille un peu bourrée parce que oui hein Penny a beau avoir un self control assez épatant, elle n’est pas vraiment dans son état normal. Donc, à la limite j’avais presque raison de réagir. J’avais un grand nombre d’ennemis, certainement plus que la plupart des gens. Ils n’étaient pas non plus des gens que je trouvais agréable la plupart du temps. Après, je ne suis pas sûr de vouloir des amis, des liens par ci par là c’est d’une stupidité. Je n’étais pas si différent de mon préteur, non en fait Reyna est pire, elle cherche une relation quand je cherche uniquement le pouvoir. Son couple la détruira, je n’ai pas besoin de lire dans une peluche pour le savoir. Il suffit de voir Théo, il la regarde comme si cette fille était l’incarnation de tous les problèmes de la terre. Pourtant quand on y pense un peu, elle a des qualités aussi. Elle est capable de taire son ego pour le bien d’un camp, chose que je ne suis pas certain de pouvoir faire. Il n’empêche que je reste convaincu qu’ensemble nous pouvions faire de grandes choses mais cette conne était tellement avide de m’écarter du pouvoir qu’elle en oubliait les romains, ils avaient besoin d’un chef et franchement, lequel d’entre eux pouvait prétendre être chef à ma place. Je divague, le pouvoir m’intéresse trop faut croire pour que même bourré je cherche un moyen d’atteindre les sommets. Je n’étais pourtant pas le plus fin stratège surtout bourré. J’avais vraiment cru que Penny allait me tuer alors qu’elle tentait certainement de me faire un bisou.

Cela devait être la raison pour laquelle j’étais retourné dans l’eau. J’avais toujours aussi froid, je m’en rendis compte à ma façon d’avancer, j’essayais d’éviter l’eau alors qu’elle était tout autour de moi. Oui bourré, je ne suis pas ce qu’on pourrait appeler une lumière. La véritable raison du baiser, si on exclue directement le désir, parce que là ça doit être l’alcool qui fait ça. Voyons mon brave Octave, tu ne peux quand même pas être attiré physiquement par une grecque. Non c’était uniquement de l’alcool, pourvu que ce jour soit banni de ma mémoire, certains oublient quand ils ingurgitent de l’alcool en grande quantité. Je pouvais peut être faire partie de cette catégorie. En fait, j’en doutais mais bon on peut rêver. Le contact des lèvres de Penny fut une expérience agréable, même très agréable, en même temps les grecs sont des demi-dieux, ils n’ont pas d’écailles de tortues, ni de dragons sur leurs lèvres, ça ne pouvait donc être qu’agréable. Bien que je ne sois pas non plus un expert en baiser, heureusement pour moi, j’imagine si mon ambition s’éteignait afin que je puisse me mettre en couple. Non j’étais très occupé par son baiser, le plaisir était là, le désir, tout aussi présent. Lorsqu’elle écarta j’eus un bref gémissement de protestation avant de me rendre compte qu’il me fallait aussi respirer. J’avais un sourire enfantin sur le visage, certain aurait dit de parfait idiot, ce n’est pas entièrement faux. Il faut dire qu’embrasser plus l’alcool avait un drôle d’effet que je n’aurais pas deviné sérieusement. Même si je ne boirais certainement pas une goutte d’alcool avant longtemps.

Sa phrase me fit sourire. Je lui pris doucement la main afin de la guider vers la plage. Le vent froid vient s’acharner contre mon torse nu. Dommage qu’elle ne maîtrise pas la température des vents, j’aurais préféré un vent chaud pour me réchauffer. Minutieux, comme toujours, je me penchais pour récupérer nos affaires. Quand je dis nos affaires, c’est parce que j’étais bien incapable de savoir qui avait quoi. Ce n’était pas dû à l’alcool, pas entièrement, plutôt à l’obscurité bien présente. Je finis par répondre à la question constatant que si dans ma tête j’avais répondu, physiquement aucune parole n’était sortie de ma bouche.

« Rentrons, est ce qu’on pourra prendre un bain chaud avant de dormir, j’ai super froid. »

Sans vraiment attendre de réponse de sa part j’avançais. Ses paroles étaient étranges quand j’y réfléchissais, quand je tentais d’y réfléchir plutôt. Il y avait un sous-entendu, mon cerveau me le faisait comprendre mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. D’ailleurs mes paroles aussi pouvaient avoir un sens étrange mais je ne le remarquais même pas. Dans ma tête c’était plutôt réchauffe moi avec le bain, ou fais-moi couler un bain plutôt que couchons dans le bain. Même si la dernière solution me plaisait bien. Le chemin du retour fut plus hasardeux qu’à l’aller, par trois fois je me gourais de chemin et ce fut la main de Penny qui me ramena sur le bon chemin. Pas si bourrée que ça la fille d’Eole hein. Il y eut aussi la fois ou je fis une pause bisou qui dura une minute avant que je m’écarte tout chamboulé et avec une envie de recommencer dès que l’occasion se présenterait. Finalement la lumière du cabanon que j’appellerais dès maintenant notre chaumière fut visible. Certainement qu’il l’était depuis longtemps mais je n’avais rien vu, trop occupé que j’étais à vérifier que ma princesse me suivait bien. Je lui ouvris la porte en m’inclinant avec déférence, chose rare chez moi, vive l’alcool. Je prononçais les paroles avec un certain amusement

« Si madame veut bien se donner la peine d’entrer. »

J’attendis qu’elle ait passé le seuil de la porte pour la suivre et filais rapidement vers la salle de bain pour tourner tous les jets d’eaux vers le chaud. Alors que je voulais attraper un truc, un objet inconnu, je fis tomber un flacon de gel douche rose, super la couleur. Une odeur hyper étrange emplit mon nez. Je criais d’une voix enjouée

« Peneloppe viens voir ça sent bon ! »
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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyMer 22 Oct - 12:55





J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille
Octave&Penny


Le fait de sentir les lèvres d'Octave contre les miennes me procurait un sentiment de chaleur agréable. J'étais bien, contre lui, sentant sa peau contre la mienne, son souffle contre mon visage. Mais je devais me reculer. Respirer était une priorité. J'avais oublié ses premières paroles à mon égard, oublié les menaces de mort, l'irritation. Tout oublié ! Ce qui comptait là de suite c'était juste de retrouver le contacte de ses lèvres. Je pense que mon avis était partagé lorsque j'entendis son gémissement de protestation lorsque je me reculais. Je rouvris doucement les yeux et tombais sur une octave souriant grandement. Ça le changeait de sa moue sérieuse et de sa rigidité qui m’avaient frappée lorsque je l'avais vu la première fois. Je dois avouer que mon sourire devait ressembler au sien : un peu vaseux, un peu idiot, un peu heureux.

Lorsque Octave me prit la main suite à ma demande, je le suivais sans protester, essayant de rester proche de lui et de ne pas tomber ; la nuit s'était bien installée, l'obscurité régnait, mais on s'y habituait peu à peu. Je vis Octave ramasser nos affaires et décidais de suivre le mouvement et de donner un coup de main, mais il avait déjà tout ramassé. Je lui pris donc nos chaussures des bras et lui posais un léger baisé sur les lèvres en échange, souriant toujours aussi grandement, un peu de chaleur humaine ne faisait vraiment pas de mal. Lorsqu'il parla de bain chaud je frissonnais pour la première fois de la soirée. Hum ! Un bon bain bien chaud, avec lui peut être, enfin non pas peut être ! Il allait venir avec dans le bain ! Au temps faire grimper le facteur confort et agréable au maximum ! Et puis un bon bain avec Octave et plein de gel douche ! J'espère qu'il y en avait à la pêche, j'avais oublié le mien dans mon bungalow, et je n'avais pas vraiment envie d'aller en rechercher ! Me collant à Octave je répondis :


« je vous suis monsieur Summers ! »

Sur le chemin du retour je dus sérieusement me retenir de rigoler. Octave se trompait trois fois de chemins. À chaque fois je dus le retirer dans la bonne direction. Et après la deuxième fois j'éclatais de rire finalement ; pas un rire moqueur, plus un rire joyeux, ne ratant pas une occasion pour prendre sa main, caresser son bras et le regarder. Le clair de lune laissait la peau d'octave briller d'une lueur bizarre mais fascinante. Enfin c'était peut-être aussi l'alcool. Certainement d'ailleurs ! Enfin l'alcool et le fait qu'Octave m'embrassa à un moment, faisant durer le plaisir. Il était consentant hein, on pourrait pas parler d'un viol? Non ! Ce tour-ci ce fut moi qui gémissais lorsqu'il s'éloigna. Je fis une petite moue boudeuse avant de reposer délicatement mes lèvres sur les siennes, lui donnant un baisé plus court mais tout aussi agréable en échange.


Nous atteignons finalement le bungalow, non sans mal. Les derniers mètres ayant été coupé par quelques regards et souri échangés. Lorsqu'il m'ouvrit la porte tout en s'inclinant, sortant une phrase pompeuse qui me fit rougir, je me dis qu'il devait vraiment être bourré, ou alors m’apprécier énormément. Une fois la porte passée je fis une révérence ajoutant sur le même ton amusé que lui :

« Trop d'honneur que vous m'accordez là monseigneur ! Il faudra trouver un moyen pour vous remercier ! »


Une fois la porte fermée je vis octave courir vers la salle de bain. Je rigolais face à son empressement et me dirigeais vers mon sac, après avoir posé nos chaussures près de l'entrée, sortant ma nuisette pour la nuit. En aurais-je vraiment besoin ? Peut-être pas ! Mais au moins ma trousse de toilette. J'entendis l'eau couler dans la pièce d'à coté, vite suivi d'un bruit sourd. Il n'était quand même pas tombé dans la baignoire non ? Je voulais aller vérifier lorsque je l'entendis m'appeler. Intriguée, munie de ma trousse et de ma nuisette j'entrais dans la petite pièce.

Octave était penché au-dessus de la baignoire, regardant le gel douche rose couler dans le fond de la baignoire et déjà bien mousser avec l'eau du robinet. Voulant éviter un tsunami de mousse rose, ce qui n'était pas ma couleur favorite, je sortis le flacon, à moitié vide de la baignoire, le posant par terre. Je me retournais vers lui taquine.

« J'espère que tu n'as rien contre les bains moussant trésor?»

Je nous dénichais des serviettes de bain ainsi que plusieurs petits essuis que je disposais au sol et ai portés de main. Je fermais la porte, histoire que l'air chaud reste bien dans la pièce. Oui j'aimais bien transformer mes salles de bains en sauna quand je prenais un bain et alors ? Je m'approchais alors d'Octave, ayant une folle envie de regoûter ses lèvres. Passant mes bras au tour de son cou je posais doucement mes lèvres sur les siennes, entame au bout de quelques secondes un baiser plus lent et approfondi. Je savourais le tourbillon de plaisir qui me pris, me collant plus à lui. Qui aurait cru que ma journée finirait comme ça ? Avec la folle envie de coucher avec l'augure de Rome. En fait non je ne voulais pas coucher avec l'augure. Je voulais coucher avec l'homme qui était derrière le titre, derrière le rôle de centurion. Juste octave.

Lorsque je m'éloignais finalement de lui, je savais que j'avais les pupilles dilatées de plaisir. Mon corps entier me semblait bouillir suite au décharge de plaisir que m'avait procuré se baiser. J’eus la bonne idée de me retourner vers la baignoire, maintenant pleine et de tourner les robinets. Je me retournais vers Octave, sourire aux lèvres :

« Tu viens ? »

Avant d'enlever les derniers vestiges de tissus de ma peau et de plonger avec un gémissement de plaisir dans ce bain chaud et mousseux. Même s'il était rose, c'était agréable.

 

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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptyJeu 23 Oct - 16:52

Penny ∞ Octave
Marcher fut une longue et douloureuse torture. J’avais conscience que la presence de la petite Grecque m’aidait à retrouver le chemin. Ce n’était pourtant pas si compliqué à l’aller, en fait je m’en souvenais qu’à moitié. Le rire qu’elle eut aurait pu me vexer, certainement d’ailleurs qu’en temps normal je lui aurais mis mon poing dans la tronche, mais là j’étais bien content de l’entendre. En plus à chaque fois que je revenais contre elle, j’avais le droit à un bisou, intéressant comme formule même si je n’en profitais même pas, mon cerveau n’ayant pas vraiment analysé le mécanisme. Ce fut donc très long et malgré tout, lorsque je m’effaçai pour la laisser passer, la phrase qu’elle sortit me fit sourire, récompense, ça me plaisait bien ce genre de chose, par contre j’avais un peu de mal à définir ce que ça semblait vouloir dire pour elle ce mot.

« Je retiens. Je retiens. »

Puis je filais à la salle de bain pour l’eau. A présent, mon regard ne quittait pas la mousse qui se formait dans la baignoire au contact de l’eau. Je crois que quelque part ça m’effrayait, ça existait dans quel monde de la mousse de cette couleur. Pourtant je dois bien reconnaître que j’avais hyper envie de sauter dedans. Je réfrénais mes envies de gamin, me contentant d’observer l’eau qui montait. Peneloppe avait son utilité, la mousse nous aurait certainement enseveli si elle n’avait pas eu la bonne idée d’enlever le flacon, pourtant c’est un regard noir qu’elle reçut puisque ma réflexion n’alla pas si loin, je fis la moue lorsqu’elle me demanda si j’avais quelque chose contre les bains moussants. Mes souvenirs ne montaient pas très loin, je ne me souvenais déjà que très difficilement de mon prénom, est ce que je m’appelais vraiment Trésor, c’était vraiment très étrange comme prénom. Je voulus me frotter les cheveux pour pousser mon cerveau à réfléchir mais Peneloppe quitta mon champ de vision. Merde elle avait dit un truc et je n’avais pas écouté. Comment j’arrivais à retenir son prénom et ses actions alors que tout ce qui me concernait, et qui aurait dû être important à mes yeux n’étaient plus.

Je penchais la tête tel un chiot perdu lorsqu’elle ferma la porte. Je n’étais pas sûr de comprendre l’intérêt. Normalement, nous étions seul ici, aucun risque qu’une personne vienne nous déranger. Dans tous les cas, je n’étais pas sûr de pouvoir réagir si quelqu’un rentrait. Tout compte fait c’était une idée merveilleuse, je l’aurais certainement applaudit si elle n’était pas venu m’embrasser, détends toi petite, je ne pars pas. Nul besoin d’être si… mignonne. Sentir sa peau contre la mienne m’éloigna encore plus de la lucidité que j’essayais désespéré de retrouver. Tant pis, ne sois pas toi-même Trésor, tu auras tout le temps de retrouver ton petit monde bien rangé à la fin de cette cuite. Par Jupiter, pourquoi j’avais bu autant, les concours c’est complètement stupide, je ne gagnais rien à essayer de battre une fille. Surtout que la dernière fois que je m’étais engagé dans ce domaine, la fille était devenu Préteur. Purée cette fille j’allais la tuer, merde je voulais être préteur même bourré. C’est important pour que ça passe la frontière entre l’alcool et la réalité. J’étais concentré et en même temps, capable de désirer puissamment la petite Peneloppe qui s’accrochait à moi, je descendis mes mains sur sa taille pour sentir la chaleur de sa peau, être persuadé que je ne dormais pas et que tout cela se passait réellement.

Nos baisers se terminaient toujours trop tôt et je réprimais difficilement une envie de l’empêcher de fuir, surtout qu’elle me demandait si je venais. Il me semblait pourtant que c’était mon idée à la base la baignoire. Je restais immobile le temps qu’elle se dévetisse clignant des yeux ébahis par son manque de pudeur, ébahis mais très content qu’elle ose. Cette fille m’empêchait de complexer, j’attendis qu’elle rentre dans l’eau… ou la mousse. Sur ses cheveux une couronne rose venait d’apparaître ce qui me fit sourire pendant que je me déshabillai avant de la rejoindre. Je ricanais en lui enlevant cet amas de mousse des cheveux préférant de très loin la couleur blonde de ses cheveux. Sans vouloir faire le rabat joie, l’eau était quand même bien plus agréable que celle du lac. Même si l’odeur du produit me restait en bouche alors que je n’avais même pas prit de mousse dans la bouche. Je m’allongeai doucement sur Peneloppe avant d’embrasser ses lèvres, cherchant ce contact qui me plaisait tellement ce soir. Je lui demandais calmement bien que j’étais tout sauf calme.

« Notre mission va être un échec, je vais avoir une gueule de bois demain. » Un éclat de rire ponctua la fin de ma phrase pendant que je complétais « Et tu sais quoi ? Je m’en fiche royalement. »

Ouai, là ça devenait grave mais je n’y pouvais rien. Mon esprit voguait à des années lumières de moi, je n’étais plus capable de me concentrer sur autre chose que mon plaisir personnel. J’avais beau tenter de me réveiller, l’alcool me battait à plate couture. Sa présence m’écrasait dans un état que j’aurais eu bien du mal à définir. De toute façon, la lutte était abandonnée depuis longtemps. Je restais à caresser du bout des doigts la mousse, venant chercher des baiser chez mademoiselle.
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MessageSujet: Re: J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny]   J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille [Penny] EmptySam 25 Oct - 18:23






J'ai bien cru triompher mais non j'hérite de la bleusaille
Octave&Penny


L'eau était chaude et agréable. L'eau du lac m'avait réveillé dirons-nous, la fraîcheur avait poussé l'adrénaline dans mon corps. Mais l'eau chaude avait un effet calmant. J'adorais cette légère sensation de picotements qui parcourent votre peau fraîche lorsqu'elle plonge dans de l'eau plus chaude. J'en arrivais presque à oublier cette mousse rose horrible. Enfin presque parce que une fois qu'on y pense, on se concentre dessus. Il y en avait partout et cette désagréable odeur de roses était partout aussi. Je me retrouvais avec une couronne rose sur la tête et partout autour de moi. Le pire, c'est que je m'étais dit si cette mousse ressemble à de la barbe à papa ça pourrait encore passer, mais elle ressemblait juste à rien...

Depuis ma place, je regardais Octave se déshabiller, appréciant grandement la vue. Mon esprit était déjà plus embrumé par le désir et l'alcool que tantôt mais je notais qu'il avait ci et là des cicatrices. Je n'avais pas ce passé de guerrière. Ni de souvenirs de combats violents, ni de pertes, ni de défaites, ni de terreur. J'eus une micro pensé sur le fait que je me bourrais la gueule ce soir, profitant inconsciemment du moment alors que dehors des monstres et d'autres horreurs se rassemblaient pour nous anéantir. Aussi vite que cette pensée me traversa l'esprit aussi vite, elle disparut lorsque Octave rentra dans le bain. Mon corps fut parcouru de délicieux frissons lorsque sa peau entra en contact avec la mienne. Il enleva la mousse de mes cheveux en ricanant et s'allongeât doucement sur moi.

Je passais doucement mes mains sur ses cotes avant de les crocheter dans son dos, l'attirant plus contre moi. Ses lèvres rencontrèrent encore les miennes et je me permis de l'approfondir aussi celui-ci. Le fait d'embrasser Octave était vraiment agréable ! Ses baisers me procuraient une délicieuse sensation de chaleur dans tout le corps et éclipsaient le reste autour de nous. Je n'avais pas de sentiments pour Octave, déjà parce que je ne le connaissais que depuis quoi ? Un jour ? Même pas ! Et bon vu qu'on ne vit pas dans un Disney... Non, je n'étais pas amoureuse, j'appréciais juste sa présence et le fait de pouvoir me perdre dans ses bras sans penser aux conséquences. De ce qu'on m'avait dit l'augure était ambitieux, et cette idée fut confirmée aujourd'hui. Je me voyais mal sortir avec quelqu'un qui avait de si grandes responsabilités, en plus dans un autre camp. Mais j'apprécierais quand même le fait de rester dans des thermes amicaux avec lui.

Je l'écoutais me parler et riais avec lui de cette situation. Passant une main dans ces cheveux, je lui répondis de bonnes humeurs :

« Un échec ? Jusque-là, ça semble pourtant bien se passer ? »

Nos lèvres se touchèrent de plus en plus fréquemment après ça. Mon esprit se perdait petit à petit dans un labyrinthe de plaisir. J'étais à la fois éveillée et très consciente de corps d'Octave contre le mien, et à la fois, j'étais comme dans les vapes. Totalement déconnectée et ailleurs. Son torse était collé à ma poitrine, mes bras autour de sa nuque et mes mains perdues dans ses cheveux tendis que ma bouche rencontra encore et encore la sienne, insatiable. J'avais doucement entouré sa taille de mes jambes, permettant ainsi à mon bassin de frotter contre le sien. Doucement, le plaisir se rependit dans mes veines ainsi que cette délicieuse adrénaline qui veut toujours plus de contact. Je pense qu'à un moment, j'ai murmuré son prénom... Mais j'étais loin, beaucoup trop loin pour me rendre compte de quoi que ce soit.


 

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