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 Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté PV Quinn

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MessageSujet: Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté PV Quinn   Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté  PV Quinn EmptyLun 29 Déc - 11:24


     

     Quinn & Willy
     Allez garçon souvenez vous bien, celui qui tente rien n'a rien.

     Comment fournir des preuves, dans les films, c’est toujours si simple, il suffit de parler et les autres acceptent les paroles comme vérité. En revanche, il ne suffisait pas de parler et d’attendre que l’autre croit, il fallait des preuves. Mais là encore, le passé remonte trop loin et vu le père de Quinn, William pouvait bien parier sur le fait qu’il n’y avait plus l’acte de naissance prouvant leur fraternité. Juste des mots, des certitudes, mais les certitudes ne sont pas assez. Comment ignorer le fait que la personne que l’on cherche depuis des années est à quelques pas de soi. Il était même compliqué de la voir traiter les enfants d’Apollon comme ses frères et sœurs, alors qu’il y en avait un véridique qui l’avait cherché, qui s’était plusieurs fois ruiné la santé à traîner dans les quartiers. Will ne savait pas manier les mots et s’il était certain de ne pas se tromper sur le compte de Quinn, il lui semblait peu probable qu’elle accepte sans broncher les propos d’un inconnu, ou tout du moins d’une vague connaissance. Surtout que les enfants ont tendance à vénérer la figure paternelle ou maternelle et une petite voix soufflait à William que pour Quinn c’était le cas.

Allongé dans son bungalow, il passait négligemment le doigt sur la gourmette de sa sœur. Bien sûr qu’il aurait aimé pouvoir tenir cette promesse de les réunir ou même de jamais la laisser tomber mais qu’est-ce qu’il aurait pu faire d’autres ? Il était trop petit pour s’opposer à un connard de riche, même maintenant, il n’aurait certainement pas réussi. L’autre avait dû rien dire, si ça se trouvait, il avait même inventé des mensonges sur la véritable identité de la mère de sa famille adoptive. Il est facile de prêter les pires traits de caractère à un défunt, il n’est plus là pour se défendre. Dans tous les cas, il était du devoir de William d’au moins révéler que leur mère n’était pas une incapable et qu’elle n’avait pas voulu se séparer d’eux. Peut-être même qu’elle aurait réussi à les garder tout deux si sa santé ne s’était pas grandement détérioré. C’était décidé, il allait parler. Glissant la gourmette au fond de sa poche, il se releva.

Il était relativement tôt à la colonie, les lueurs de l’aube coloraient le ciel sans qu’il n’y est de fou pour braver la fraicheur qui s’était installée depuis peu. C’était assez rare de voir William sans Jake en fait, il n’était pas retourné chez son ami, dans sa boutique, ça ne l’intéressait pas d’entendre un gars parler de sa sœur. Que ce soit en bien ou en mal, il ne voulait rien savoir. Et en même temps, il n’avait pas non plus à protéger cette fille, la protéger de quoi, Jake n’était pas un monstre. Tout cela était bien trop compliqué pour le fils de Dionysos, ils n’auraient jamais dû être séparés, ça aurait été beaucoup plus simple. Et puis, il faisait quoi Jake d’abord à courtiser Quinn, ce n’est pas comme s’il y avait peu de fille à la colonie, trouve toi quelqu’un d’autre bordel ! L’amitié était une bonne blague pour une fois, ce qui expliquait sans nul doute que William passe tout son temps libre à éviter le fils d’Iris, il n’avait pas non plus envie de révéler à tous que Quinn était sa sœur et surtout, si son meilleur ami ne le croyait pas, après tout il n’avait jamais parlé d’une sœur, voulant être sûr avant de se prononcer, certes, mais le résultat est le même, personne n’avait entendu de la bouche de William qu’il avait une petite sœur en vie. Une vrai petite sœur, pas comme tous ces enfants réunis dans un même bungalow, il partageait sans sang, peut être certains souvenirs, quoi que non pas vraiment. Willy ne se souvenait qu’à moitié  de ce passage-là de sa vie, il se souvenait de l’hôpital, il se souvenait de la peluche qu’il lui avait confié pour qu’elle cesse de pleurer et qu’un matin, elle n’avait plus fait partie de sa vie.

Devant le bungalow des Apollon, sa confiance vacilla, et s’il se trompait, il était peut être probable qu’une fille porte exactement le même prénom que sa sœur sans que ce soit elle, possible aussi qu’elle porte le même prénom et qu’elle possède la même peluche. Quoi que ça, c’était très facile à vérifier. Il pénétra donc dans le bungalow, les quelques personnes réveillés tournèrent la tête vers lui tandis que les yeux du jeune homme tentaient de s’habituer à l’obscurité. Contrairement à ce qu’il pensait, retrouver la silhouette de sa sœur fut une chose aisée, il s’avança donc vers son lit, chercha cette peluche qu’il savait qu’elle possédait. Une fois en possession du petit animal en peluche, quelques souvenirs joyeux firent briller ses yeux malgré la pénombre. Certes, elle avait vieilli, signe indéniable que Quinn avait aimé cette peluche, mais d’après William, cette peluche était toujours aussi belle. Il illumina le ventre clair de la peluche à l’aide d’une lampe torche cherchant et trouvant,  la trace qu’il avait fait tout petit au feutre indélébile, comme un idiot, pour que son chien soit exceptionnel. Chose qui avait d’ailleurs fait beaucoup rire sa mère, il s’en souvenait à présent. Il  braqua donc l’éclairage sur la tête de sa sœur avant de se souvenir que ce genre de réveil n’est pas toujours très agréable, voir jamais mais bon, on va se contenter de pas toujours.

S’il sentait les regards interloqués de tout le monde dans son dos, il n’en avait que faire. Ce n’était pas à eux qu’il voulait parler mais à la jeune fille qui dormait encore. Il la secoua en douceur, parce que oui, il en était encore capable. Lorsqu’il fut certain qu’elle avait basculé en dehors du monde des rêves, il lui murmura à l’oreille, après avoir dégagé les cheveux bruns.

"   Quinn, faut que je te parle. Je t’attendrais dehors. "

S’écartant du lit, sans lâcher SA peluche, non parce que c’est bien beau les prêts mais faut quand même penser à rendre après une vingtaine d’années, sinon ça s’appelle un peu du vol ! William s’éloigna de sa sœur pour sortir dans le froid avec Wouf dans les bras. Mentalement, il laissa à sa sœur dix minutes, si elle ne venait pas au bout de dix minutes, il partirait dans son bungalow et ne chercherait plus, en aucune façon, à rentrer dans sa vie. Il avait fait le nécessaire et l’avait retrouvé, sa promesse était donc remplie, il n’était en rien responsable du fait qu’elle ne fasse pas d’efforts. Il avait surtout la trouille d’être confronté à un échec et préférait se cacher derrière des semis-vérités.




     
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Dernière édition par William M. Stuart le Mar 13 Jan - 15:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté PV Quinn   Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté  PV Quinn EmptySam 10 Jan - 20:01

Will & Quinn

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La fille d’Apollon se doutait bien qu’il ne pouvait pas avoir un tel rayon de lumière dans son rêve. Non ce n’était pas normal ça, quoique il s’agissait bien d’un songe alors tout était possible sauf lorsque son don se mêlait à ses rêves et en principe ce n’était jamais de bonnes nouvelles. Sa silhouette se tourna légèrement cherchant à échapper à cette source brillante en plein dans sa tête. Non Quinn voulait juste dormir encore parce qu’elle était vraiment bien là, emmitouflée dans ses draps comme dans un cocon. Une voix et un souffle vinrent chatouiller son oreille, la réveillant suffisamment au passage pour que sa tête se tourne et que ses yeux se plissent.

Hein ? Mais qu’est-ce qu’un garçon fichait au pied de son lit, non ça c’est pas un rêve. La jeune femme mit quelques instants à revenir à la réalité. Fronçant les sourcils, elle grognait légèrement consciente que ce n’était pas vraiment le meilleure réveil au monde. C’était quoi son problème ? Malgré les yeux encore pleins de fatigue, la jeune femme avait reconnu la voix et le visage de William. Mais à quoi jouait-il ?  Et plus important mais qu’est-ce qu’il foutait à partir comme ça avec Pamplemousse. Ca ne se fait pas de voler les peluches des autres, hého surtout qu’il s’agissait bien de la seule peluche que la jeune femme avait gardé de son enfance. Toujours près de son lit, comme un symbole plus exactement un souvenir. Son père lui avait raconté que Pamplemousse avait été en quelque sorte adopté en même temps qu’elle et avec elle, que grâce à cette peluche ses nuits étaient calmes. La jeune femme avait vu quelques photos ou effectivement ses petits doigts de bébé serraient fermement l’oreille toute douce du petit chien.

Alors Quinn n’avait jamais pu se résoudre à abandonner cette peluche. Il s’agissait d’un morceau important de son passé. « Hey ! » cria-t-elle, mais le voleur matinal s’était déjà retiré du bungalow, la peluche dans les bras. Clignant des yeux, la jeune femme secoua la tête avant de se rappeler de ses mots. Non mais il ne pouvait pas atteindre le déjeuner pour parler ? Songeant que ça devait être important, elle s’étira et se leva plutôt rapidement du moins autant que son état légèrement encore léthargique le lui permettait. Enfilant au hasard un t-shirt avec une jaquette, et son pantalon et chaussures, elle sortit passant assez précipitamment au travers des différents lits de ses frères et soeurs qui ne comprenaient pas pour certains et que d’autres s’amusaient clairement.

Bande d’abrutit. Levant les yeux au ciel, la jeune femme lança le premier coussin dans la tête d’un de ses plus petits frères qui s’amusaient de la voir dans cet état. En réponse celui-ci rit d’autant plus. Pas possible ça. Clairement amusé par la réaction de ceux qu’elle considérait comme sa famille, Quinn revint vite à la présence de William dans son bungalow et avec son Pamplemousse, sérieux. On ne vole pas les doudous des gens. La jeune femme franchit la porte et le chercha des yeux, puis descendit les marches pour le rejoindre. « William sérieusement c’est quoi cette manie de voler des trucs. Un jeu entre toi et Jake ou quoi ? » Oui parce que le fils d’Iris ne s’était pas non plus privé de venir très librement piquer dans son assiette son petit déjeuner et maintenant le fils de Dionysos - meilleur ami du premier voleur - venait faire de même tôt le matin en prenant sa peluche.

« Dis, tu as vraiment besoin de me piquer Pamplemousse pour me parler ? » ajoutai-je, désignant mon petit chien, en levant un sourcil, intriguée par sa présence. On ne s’était jamais vraiment parlé et le voilà qu’il débarquait devant mon bungalow comme si de rien n’était. Pourtant en scrutant ses traits, ça avait l’air assez sérieux pour que je cesse de le taquiner. « Qu’est-ce qui se passe, de quoi veux-tu parler qui ne pouvait pas attendre que je me lève ? » Il commençait à m’inquiéter avec son air et sa façon de serrer le petit chien dans ses bras. Voilà que ma curiosité prenait le dessus. Je ne comprenais vraiment pas la raison de sa présence ici et sa tête me faisait un peu peur. Qu’est-ce qu’il avait de si grave pour venir me réveiller pour me l’annoncer. Non sérieusement il faisait presque peur avec son air aussi sérieux surtout que la peluche détonnait vachement avec sa tête. Assez bizarre comme scène. Si je ne faisais pas partie des protagonistes  sûre que je serai pliée de rire en le voyant tenir une peluche quand même.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté PV Quinn   Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté  PV Quinn EmptyMar 13 Jan - 15:45


     

     Quinn & Willy
     Allez garçon souvenez vous bien, celui qui tente rien n'a rien.

     Ce qu’il y a de bien avec les gens endormis c’est qu’ils sont d’une connerie phénoménale. Quelle personne au monde croit vraiment qu’un simple hey risque d’arrêter quelqu’un, enfin excepté les enfants de trois ans mais là encore, il y a les gros yeux qui viennent avec et pas sûr que ce soit vraiment le hey qui soit le déclic. Pour preuve que ce sont surtout les parents, pour les rares fois où William avait eu la garde de gamins du camp, oui oui les emmerdeurs de premières qui pensent qu’être un demi-dieu veut dire Dieu. Oui la logique des plus jeunes laissent à désirer mais à qui la faute si le terme est complètement débile. Déjà demi-dieu, enfin ça rappelle surtout un dieu qu’on aurait coupé en deux, ce n’est pas franchement bien trouvé mais comme d’hab personne n’avait demandé son avis à William, pour cause, il y a trois mille ans… il n’était même pas venu à l’esprit de quelqu’un qu’il aurait un descendant aussi… catastrophique, ouai pas d’autres termes pour le coup. Donc la preuve, faudrait pas l’oublier celle là, il avait essayé lui aussi le hey un peu autoritaire et bien fasse une pierre, ça devenait vite hop je tape et on passe à autre chose. Pacifisme encore un terme bizarre mais si on s’arrête sur tous les termes bizarres, ce rp est dans la merde… Il avait donc continué son petit bout de chemin tout naturellement ne se formalisant ni des regards sur sa personne, pas sa faute si tout le monde voulait un autographe, ni du bordel de la pièce et encore moins de l’intonation de la petite endormie qui sortait de ses rêves et devait se demander qu’est ce qui se passait.

Wouf dans les bras, Willy observa cette peluche essayant de puiser au fond de ses souvenirs ceux  en corrélation avec la drôle de peluche. C’était étrange de se rendre compte que sa peluche préférée avait été celle d’une autre personne, elle avait  à la perfection joué son rôle de protection mais à présent, son véritable propriétaire la reprendrait. Ce n’était pas vraiment de l’égoïsme, un peu quand même, mais c’était surtout le cadeau de sa mère et si Quinn ne s’en souvenait certainement pas, surtout que l’autre vicieux qu’elle avait comme père avait pu dire que c’est lui qui avait offert Wouf, lui se souvenait très bien l’avoir confié à sa sœur mais uniquement pour pas qu’elle pleure, pas vraiment comme un lien entre eux à distance, parce qu’il n’était pas sensé y avoir de distance, ils étaient censés grandir ensemble, les hommes riches sont incroyablement égoïste.

Le regard du fils de Dionysos s’assombrit nettement en l’espace d’une seconde, de deux phrases. D’une, ce n’était pas un voleur, c’était sa peluche et il pouvait le prouver et de deux, entendre parler de Jake n’était pas vraiment une chose qu’il appréciait, bien qu’il adorait son meilleur ami, pas avec Quinn, qu’il aille briser le cœur des gens ailleurs que dans la famille de William et s’il n’avait aucun droit d’empêcher ce qui arrivait, il n’aimait pas ça pour autant et trouva le moyen de répondre assez durement.

"  Je n’ai rien à voir avec Jake d’accord ? On est différent sur toute la ligne. Quant au vol, je n’ai jamais rien volé à personne et ça ne commencera pas aujourd’hui. "

Avec un air dubitatif, il se tourna vers la fille d’Apollon qui avait donc prénommé son chien en peluche Pamplemousse, il y a pas à dire, les filles ont beaucoup plus d’imaginations que les gars pour les noms de peluches. Un long moment, Willy resta à observer sa sœur qui mettait le point sur un détail important, il aurait pu attendre. Oui c’est vrai que ce n’était pas très important pour elle, ça ne changerait pas sa vie et d’ailleurs est ce qu’il avait le droit de changer sa vie ? Doutant du bienfondé de son idée  tout d’un coup, il tendit Pamplemousse ou Wouf, peu importait le nom de la peluche, à sa sœur, se rétractant tout d’un coup.

Elle avait une vie depuis des années sans lui, ils avaient passé quoi dix jours à tout cassé ensemble avant qu’ils ne soient séparés. Elle avait certainement apprécié sa vie de princesse, fille modèle d’un couple de riche. Elle avait peut-être même fait des projets d’avenirs, qui par pitié ne concernait pas Jake. Même si à la limite ça ne regardait pas William, ce qui était grandement le cas, il pouvait rester loin de sa sœur, aucun soucis, il était persuadé que c’était elle, mais il ne pourrait jamais feindre que tout allait bien si son meilleur amie couchait, s’engueulait ou qu’importe avec Quinn. Non s’il fallait faire une croix sur un savoir, sur une amitié, pour le bien d’une sœur, il en était capable. Il essaya de puiser dans le fond de son âme pour sortir un mensonge certainement plus grand que lui.

"   Désolé de t’avoir dérangé, tu sais comment sont les enfants de Dionysos, on aime faire chier le monde. Jolie peluche mademoiselle Atkins, et bon réveil. "

Une fois la propriétaire en possession de l’animal en peluche, Will remit ses mains dans ses poches, geste naturel afin de ne pas avoir les mains glacés. Pourtant, lorsque la main rentra en contact avec la gourmette de sa petite sœur, il poussa un soupir de découragement et tourna le dos à sa sœur pour retourner dans son bungalow. Ce n’était pas le bon moment, ça ne saurait certainement jamais le bon moment et il n’était pas assez salopard, contrairement à ce que pouvait croire Keystone de lui, pour faire du mal volontairement aux gens. Mieux valait-il que sa sœur ne sache rien,  que personne ne sache le lien qui les avait unit mais qui n’était rien de plus à présent que du sang qui coulait dans leurs veines et puisqu’elle n’avait aucun problème de santé, qu’il n’avait aucun problème de santé, qu’ils n’avaient pas besoin de sang, nul besoin de faire une prise de sang pour se sauver mutuellement la vie. Non, il détenait un secret et lorsqu’il mourait tué par un monstre ou de vieillesse, il emporterait son secret dans la tombe sans avoir changé la vie de sa petite sœur. C’était un acte noble mais alors pourquoi est-ce que ça lui faisait si mal de bien se comporter.
     
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MessageSujet: Re: Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté PV Quinn   Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté  PV Quinn EmptyDim 25 Jan - 22:14

Will & Quinn

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Comment bien commencer une journée aurait pu être un titre absolument à la pointe de la perfection pour celle qui venait tout juste d commencer. Et pourtant, elle allait réserver bien des surprises sauf que ça on se gardait bien de l’indiquer aux protagonistes à savoir que l’un des deux semblait être l’événement déclencheur d’une suite d’autres événements qui ne tarderaient pas à arriver. Je croisais les bras en le regardant avant de secouer la tête ne comprenant rien à cette situation. En quoi parler de Jake le gênait-il ? C’était pas son meilleur ami après tout. Et à savoir quand le fils d’Iris se trouvait là s’il n’était pas avec sa soeur Rani, il se trouvait en présence de William. OU était donc le problème ? Oh et puis ce n’était pas tout. Bien sûr le fait de prendre en otage Pamplemousse ne me dérangeait pas tant que cela, j’étais assez grande pour le récupérer mais changer le qualificatif semblait un peu osé du moins sans explications. Avant que je n’ai le temps d’expliquer la frustration qui prenait possession de mon esprit, il s’en allait comme ça, comme il avait débarqué il y a quelques minutes dans le bungalow Apollon. Ma voix ne tarda pas à s’élever alors que le garçon s’éloignait. « William ! » Bordel, non mais il le faisait exprès ? Il osait venir se pointer pour me tirer du lit et se casser sans plus d’explications avec mon chien en peluche. Le chien de peluche de côté.

C’était quoi son problème ? Non, me faire moucher de la sorte par le fils de Dionysos ne m’emballait absolument pas. Il lui prenait quoi sérieusement. Oh les premières paroles qui auraient pu me venir aurait pu donner clairement mais quel connard ! Cependant, le fait que ce cher monsieur se déplace uniquement dans le but de faire chier me semblait trop hautement improbable donc pour que je me permette de l’insulte. Quelque le retenait visiblement à me parler et j’allais découvrir ce que c’était. Après tout ça pouvait être grave et dieu sait à quel point je détestais les mauvaises nouvelles. Et maintenant il me balançait une phrase - la plus absurde que je n’avais jusque-là entendue - et se tira en me rendant Pamplemousse. Franchement après on dit qu’une fille c’est compliqué. Clignant des yeux pour faire passer mon petit moment d’hébétement, je me ressaisis. Alors je lui courus après pour le rattraper action qui me déplaisait mais pas assez pour m’empêcher de le faire. Il n’avait donc aucune pitié pour la pauvre fille qui venait tout juste d’émerger.

Attrapant son bras de ma main, je le forçai à se retourner, ravie du fait que la plupart des pensionnaires pionçaient encore bien paisiblement dans leur bungalow, eux. Ouais, il n’y avait que nous deux pour nous  balader dans la colonie pour une histoire qui me dépassait déjà pleinement. Lui offrant un regard sévère, je n’hésitais pas à lui donner quelques indications sur la brune qu’il venait d’irriter par le simple fait de la réveiller pour lui mettre un vent monumental cinq minutes après. « Je vais pas te lâcher, William. Pas avant que tu ne m’expliques pourquoi tu t’es fais chier à venir me réveiller pour finalement te barrer sans parler de l’épisode du kidnapping de Pamplemousse » (Sans déconner, le nom me tue.)Je le regardais dans les yeux comme il m’arrivait en fait souvent de le faire pour me faire entendre ce qui est pratique quand on n’est pas forcément une fille avec une stature imposante. Je ne relâchais pas son bras qui descendant jusque dans sa poche, le fixant toujours intraitable. Je ne pouvais pas le laisser repartir. Il devait forcément y avoir quelque chose.

Mon air se radoucit progressivement. « Viens, on peut parler dans un endroit plus tranquille. » Je lui offrais la possibilité de se confier sur un je ne sais quoi qui devait vraiment lui peser pour venir vers moi. Je ne connaissais pas plus que cela William, je le savais être le meilleur ami de Jake pour les avoir vu assez souvent ensemble. Et étrangement c’est que à bien y réfléchir, je croisais souvent le voleur de peluche. Avec une certaine gentillesse, je le tirais déjà un peu plus à l’écart des bungalows et pas sur le chemin, à coup sûr que des rumeurs jaseraient rapidement si des pensionnaires trop curieux s’amusaient à suivre l’échange. Oh sûr que c’aurait dû lui plaire de me voir traverser la moitié de la colonie pour rejoindre un garçon. Oh ouais, ça allait promettre s’il y avait un risque que ça s’ébruite.

Je l’entrainais donc vers un banc et lui enjoignais donc gentiment mais en gardant une prise ferme de s’y asseoir, lui donnant la peluche par la même occasion puisqu’il avait l’air de bien l’aimer, alors je la déposais sur ses genoux. « Tu veux bien m’expliquer pourquoi tu fais tout ça ? »  Non parce que pour le coup me prendre pour une demeurée ça ne me plaisait pas vraiment. Comme s’il avait eu une lubie soudaine qui aurait engendrée toutes ses actions. N’importe quoi. Un n’importe quoi à ne pas me servir quand même. Il faudrait être très bête pour ne pas voir qu’il devait y avoir quelque chose de plus, restait à savoir quoi. Et pour cela, je restais légèrement perplexe n’ayant aucune idée en fait. Nous n’étions pas proches juste des connaissances sans accrochages juste des échanges de politesse. Alors pourquoi venir vers moi ? Qu’est-ce qu’il me cachait et qui avait tant l’air de le perturber voir de le contrarier ou alors était-il simplement préoccupé. On y repasserait pour l’examen des expressions faciales. Je n’avais pas envie de le brusquer parce que ses réactions me donnaient le doute. Sans rien ajouter de plus, je m’asseyais sur le banc, regardant Pamplemousse entre ses mains me posant pleins de questions. Non cette histoire devenait clairement trop bizarre. Qu’est-ce qui pouvait bien pousser un type à venir réveiller une fille qu’il connait à peine pour prendre une peluche. Non mais avouez que c’est complètement délirant. Hors de question de le laisser partir sans un semblant de réponse, parce que maintenant il m’en fallait surtout en le voyant avec Pamplemousse.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté PV Quinn   Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté  PV Quinn EmptyMar 27 Jan - 17:57


     

     Quinn & Willy
     Allez garçon souvenez vous bien, celui qui tente rien n'a rien.

     Avant toute chose, le rpgiste remercie le petit point sur le nom du chien qui tue. J’avais et j’ai de l’imagination pour les peluches. Reprenons, dès à présent sur le véritable sujet et laissons les apartés de côté. Est-ce que c’est agréable d’être appelé par son prénom, ça dépend des contextes, la plupart du temps, les gens aiment mieux les surnoms, ça rapproche et ça permet de ne pas être qu’un prénom au milieu des autres. En revanche, venant de Quinn, ça donnait un certain côté traditionnel. La première fois qu’un membre de sa famille, vrai famille, l’appelait par son prénom pour le rappeler à l’ordre, pour le faire s’arrêter de marcher. William posa donc avec douceur un regard sur sa petite sœur sans pour autant s’arrêter de marcher. L’envie de lui souffler, qu’il ne volerait jamais personne et certainement pas sa sœur, était présente en lui. Cependant, il s’était résigné à ne pas l’embêter avec ça, elle avait une jolie vie et même si parfois, elle semblait un peu moins joyeuse, chacun avait des baisses régimes, des histoires qui ne se déroulent pas de la bonne façon, des échecs cuisants et de la culpabilité. Ce n’est pas pour autant qu’il interviendrait dans les conflits de sa sœur, ni même dans ses histoires d’amour. A cette pensée, ses poings se fermèrent, bordel Jake était une véritable ordure. Comment réagirait-il si William faisait la cour à Rani, hein ?! Ouai bon c’était différent, ça voudrait dire qu’il s’était remis de Charlie, ce qui était déjà le cas. Il ne l’aimait pas cette imbécile de fille d’Héphaïstos, il la trouvait insupportable et n’avait pas envie de la voir, non à bien y réfléchir, il n’était pas amoureux. Il était juste plus simple d’essayer de revenir dans des schémas connus. Il n’avait pas envie d’évoluer émotionnellement, il voulait juste qu’on lui retire cette haine ou bien cet amour qu’il avait ressenti et qui parfois le rappelait avec une douleur étouffante. C’est compliqué de se débarrasser de ses sentiments, si Willy en avait été capable, il ne serait jamais tombé amoureux et il aurait mis une puissante barrière entre Quinn et lui, sauf qu’elle était de sa famille. Il est difficile de fermer les yeux lorsque votre cœur palpite de joie et qu’il pousse à aller voir, vouloir connaître. Will avait pourtant tenté de ne se préoccuper que de lui, puis de jeter juste un seul regard mais pris dans un engrenage bien trop puissant, il n’avait pu sortir à temps la tête de l’eau et se retrouvait piégé dans son rôle de frère absent.

Le premier contact fut électrisant et s’il avait voulu, il aurait bien pu se dégager d’un mouvement d’épaule de sa sœur mais hébété, il était immobile. Leurs regards se croisèrent et Willou fut projeté dans un passé qu’il croyait éteint à jamais. Elle avait les yeux de leur mère, les mêmes mouchetures d’ambre dans ce regard brun et pendant un moment, William cessa de respirer, se contentant de l’observer et d’essayer de revoir sa mère à travers Quinn. Dans un moment d’agacement et de prétention, il fit remarquer pour la deuxième fois, suite à la critique de mademoiselle Atkins.

" Je l’ai emprunté ! J’ai voulu vérifier quelque chose. Je te l’ai rendu non ? Donc je ne suis pas un voleur, ça suffit Quinn. "

L’autorité frère-sœur étant toujours compliquée. Nul doute que la phrase de William fut aussi utile que s’il lui avait proposé de se couper la main. Enfin, en théorie, qui proposerait cela. Il faudrait avoir pris un sacré coup dans le crâne. Quoi qu’au regard que Quinn lançait à son frère, elle le prenait déjà pour un fou, ce serait donc passé comme une lettre à la poste que cette histoire de se couper une main. Il soupira profondément ennuyé en caressant la gourmette. Est-ce qu’il pouvait mentir et prétendre l’avoir trouvé ? Il baissa ses yeux sur son poignet dégagé où se situait la sienne. Elles se ressemblaient bien trop pour que ce soit un hasard. Il ne pouvait donc pas mentir sur ce point, il ne pouvait pas non plus prétendre en avoir fait une pour son anniversaire. Ils n’étaient pas proche, elle le prendrait pour un psychopathe et déjà qu’il avait beaucoup de mal avec les filles, éviter d’être un paria semblait une idée parfaite !

Lorsqu’elle commença à parler, l’entraînant au passage vers un endroit tranquille. William n’avait pas trouvé de solution miracle qui ne briserait pas l’avenir de sa petite sœur. Qu’est ce qu’il pouvait sortir comme mensonge cohérent. Il s’arrêta lorsqu’elle s’arrêta, n’ayant pas montré la moindre résistance face à cette sœur qui sans avoir une force hors du commun, avait tout de même une sacré poigne. Lorsque d’un mouvement de tête, elle lui indiqua le banc, Will, dans une docilité parfaite, obtempéra et s’assit dessus, grimaçant au contact du froid. Avec un sourire enfantin, il roula des yeux lorsque Quinny déposa la peluche sur ses genoux. Elle était tout de même généreuse, capable de se lever en moins de dix minutes pour rattraper sa peluche mais dans un même temps, capable de le céder à la première personne qui passait. Ce constat glaçait malgré tout William, il avait tenu à cette peluche, vraiment et si Quinn était capable de la céder au premier inconnu qu’il était, c’était tout de même surprenant qu’elle l’ait gardé autant de temps.

Pensif, William n’avait cessé de garder le silence pendant tout ce temps. Cela pour une bonne raison, son excuse et il en avait trouvé une qui lui convenait et qu’il trouvait bonne. Certes, sa sœur n’apprendrait jamais qu’il avait tout fait pour la retrouver, elle ne le regarderait jamais comme il la regardait mais ce n’était pas grave. Elle n’en avait pas besoin pour vivre et elle avait eu une famille ailleurs, elle aurait certainement un copain remarquable, pas Jake par pitié, et des enfants merveilleux avec lui, pas des enfants de Jake non plus, la lubie de son meilleur ami passerait, prions pour cela en tout cas. Retirant la gourmette de sa poche avec crainte, il la déposa sur les genoux de sa sœur. Avec un aplomb formidable qui, même s’il ne le reconnaîtrait sans doute jamais, lui laissait un goût amer en bouche, il mentit tout en bouclant avec soin la boucle que le père adoptif de Quinn avait commencé à tracer pour les éloigner il y a de cela des années.

" Un ami décédé m’a demandé de te remettre cela. Je ne voulais pas le faire en public, j’aime pas être le centre d’intérêt des gens. Je n’ai rien trouvé de plus intelligent pour que tu me suives de prendre ta peluche. "

Afin de n’avoir aucune question, de ne pas voir l’interrogation dans le regard de sa petite sœur ni même l’incompréhension, William baissa au maximum son propre blouson afin de n’avoir aucun éclat argenté brillant, ce qui ne manquerait pas d’attirer le regard d’une fille habitué à observer les alentours, une qualité essentielle et indispensable pour survivre dans ce monde qu’est celui des demi-dieux. Se forçant à lui adresser un sourire alors que le cœur n’y était pas, il s’excusa, pour elle, pour lui, pour la promesse qu’il ne tiendrait jamais.

" Je suis désolé Quinn. "

     
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MessageSujet: Re: Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté PV Quinn   Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté  PV Quinn EmptySam 14 Fév - 16:18

Will & Quinn

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Avant toute chose, l’autre RPgiste précise que ce nom est vraiment le plus virile du siècle pour un chien, mais à part ça, elle ne fera pas d’autres commentaires. Il lui cachait des choses. Quinn n’avait pas besoin de descendre de la déesse Athéna pour le voir. William semblait bien trop étrange. Ils n’étaient pas amis au point de venir se présenter de bon matin avec une idée bien en tête, idée qu’à présent il gardait bien précieusement pour lui, ce qui avait tendance à faire bouillir d’impatience sa cadette. Déjà qu’il se permettait de venir la réveiller, maintenant il gardait le silence pour une raison qui lui échappait totalement, et ça ne lui plaisait pas exactement. Sans parler de la tentative d’enlèvement de Pamplemousse. Non parce que c’est quand même important un petit chien en peluche, un doudou c’est sacré après tout.

Même si effectivement, il arrivait qu’on le donne, mais franchement les enfants qui le faisaient devaient se compter sur les doigts d’une main. On ne prête un doudou techniquement, sinon comment on ferait la nuit hein ? Ah ah. Ben, très bonne question, on garde la lumière allumée jusqu’à pas d’âge peut-être ? Allez savoir. Du coup, la fille d’Apollon n’allait pas le lâcher d’une semelle même s’il fallait se montrer sous son pire jour et devenir chieuse numéro une de la colonie. Le seul problème c’est qu’à la base, Quinn est une fille plutôt douce et aimante. Sans avoir une fibre très - comment dire ? - fleur bleue ou ... barbie évidement. Mais faire du mal n’a jamais été dans ses objectifs et voir un camarade ainsi lui faisait un pincement au cœur sans en connaitre la raison. Il n’empêche qu’elle en était touchée. Le pire c’est qu’elle ne connaissait pas la raison de sa venue, mais vu qu’elle n’avait jamais vu le fils de Dionysos dans un état semblable à celui là, elle s’inquiétait tout de même. Etait-il malade ? Blessé ? En y regardant de plus près, la Grecque avait ses réponses. Il avait l’air bien, en forme, si ce n’est pas perdu dans des pensées qui ne semblaient pas franchement des plus simples et les plus agréables qu’on pourrait avoir sous le crâne. Mais de quoi pouvait-il donc s’agir ? Quinn restait perplexe. Son silence n’arrêtait pas de la perturber et de ce fait, la jeune femme se posait un bon milliers de questions sur la raison d’un tel comportement qui ne ressemblait pas à celui qui lui faisait face. Au moins, il avait accepté docilement de la suivre pour être un bon peu à l’écart du sentier principal et éviter les oreilles indiscrètes. Ses prunelles suivirent les gestes du garçon Grec qui sortait de sa poche un petit bijou. Un bijou d’enfant d’ailleurs.

Fronçant les sourcils, elle le laissa faire sans comprendre. Légèrement tremblante alors qu’il parlait, s’expliquant enfin, ses doigts attrapèrent la gourmette presque avec méfiance. Puis, tout son corps trembla sous le choc d’une vision. Celle-ci ne dura qu’une poignée de secondes mais assez pour couvrir ses yeux du voile habituel. Ce n’était que des flashs, un petit garçon tenant fermement une peluche - Pamplemousse dans ses mains - un berceau, la gourmette celle qu’elle tenait dans ses mains. Et puis ce fut fini aussi vite que c’était arrivé. Encore sous le choc, elle leva les yeux vers lui, ceux-ci étaient brillants, sa vision lui faisait perdre la notion de fierté. « J’ai vu... » commença-t-elle avant de s’interrompre. Elle contemplait le garçon en face d’elle. Ce qu’elle venait de voir ne pouvait pas être le fruit du hasard. « Tu mens... » murmura-t-elle, bien que ce soit un murmure William n’avait pu que l’entendre. Son don ne lui mentait que très rarement bien sûr il lui arrivait que l’avenir change mais pas le passé. Son don ne fonctionnait jamais dans ce sens sans le toucher. Instinctivement ses yeux se baissèrent sur la gourmette posée dans sa main, portant son nom. L’élément déclencheur et celui qui reliait Quinn à William - ils étaient liés et elle n’arrivait pas à y croire. Ce qu’elle venait de voir était assez flou pour l’empêcher de savoir qui le garçon était vraiment pour elle, mais une chose était sûre il avait fait parti de son passé. Elle voulait savoir qui il était exactement et comment avait-il pu avoir cette gourmette.

Le petit garçon de sa vision, c’était lui ? Mais pour elle qui était-il ? Elle l’avait vu échangé une peluche et prendre petit éclat d’argent entre ses mains d’enfant - un échange, trop bref pour y avoir les détails nécessaires à comprendre mais assez pour qu’elle se doute de quelque chose. Quinn ne se sentait vraiment pas bien, trop de choses, trop d’émotions et d’incompréhension assez pour la perturber au point de l’empêcher de trouver les mots pour chercher une quelconque réponse. Mais pourquoi William lui mentirait-il ? Quel intérêt avait-il à gagner là-dedans ? D’après elle aucun. Et pourtant avait-il attendu tout ce temps pour venir lui remettre la gourmette ? Trop de questions tournaient dans sa tête, alors qu’elle levait ses yeux embués cherchant à s’accrocher à ceux de William. « Dis-moi la vérité s’il te plait... » C’était important bien trop important pour qu’elle puisse se satisfaire de ce qu’il venait de lui dire. Sa demande était simple et elle estimait avoir le droit à une réponse. Pourquoi faisait-il parti de son passé ? Pourquoi avait-il un objet qui en principe ne quittait pas un bébé du moins tant qu’il pouvait encore le porter à son poignet. Mais même après, la gourmette restait dans une boite bien à l’abris comme relique du passé, de la venue au monde d’un petit être. Le fait qu’il y ait Pamplemousse compliquait d’autant plus l’équation. « Mais qui es-tu ? » souffla la fille d’Apollon, perdue face à tant de révélations, incapable de mettre de l’ordre dans sa tête et d’empêcher son coeur de battre follement lui donnant presque la nausée. Sa main tremblait alors qu’elle se serrait autour de la fine chaine en argent. Il devait parler. Elle ne supporterait pas davantage de secrets.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté PV Quinn   Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté  PV Quinn EmptyDim 15 Fév - 15:04


     

     Quinn & Willy
     Allez garçon souvenez vous bien, celui qui tente rien n'a rien.

     Elle était belle la gourmette de Quinn, William en connaissait chaque motif sur le bout des doigts, si on lui tendait une feuille, il pourrait la dessiner sans avoir besoin de modèle et il y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Si sa maison avait brûlé, il aurait risqué sa vie pour aller la chercher. Certes ce n’était pas le bijou le plus cher du monde, il n’avait pas de carat, une babiole comme dirait beaucoup de gens et pourtant William mettrait sans hésiter sa vie en péril pour cette babiole parce qu’au-delà de ce qu’était ce bijou physiquement, il restait les vestiges d’une époque ancienne où il avait pu tenir la main de sa sœur et essayer sans y parvenir de la faire sourire. Oh il aurait peut-être réussi s’il n’avait pas le cœur si lourd d’avoir perdu sa maman. Elle ne devait se souvenir de rien, est ce qu’elle s’était cru comme tous ces demi-dieux abandonné par sa famille, savait elle à quel point ça avait été compliqué de la porter pour leur mère et combien elle s’était battue pour la garder en vie, pour que même après sa mort ils ne soient pas séparé, ça avait misérablement échoué et combien William l’avait cherché toutes ces années. Il n’y avait pas à dire, Quinn était génial pas seulement physiquement où elle faisait certainement chavirer les cœurs, ce qui était un orgueil de frère que de se dire que SA sœur c’est la meilleur, même mentalement elle était pas mal, elle avait des amis et des amies, elle ne semblait souffrir d’aucune menace extérieur, personne ne s’en prenait à elle et elle avait la tête sur les épaules. Ce n’était pas le genre de fille capricieuse et vantarde qui méritait des baffes, non c’était une fille bien et il était content d’avoir quelques minutes avec elle-même s’il fallait mentir pour ne pas la blesser. Fort heureusement, ils ne ressemblaient pas physiquement puisque personne ne lui avait jamais dit héé tu ressembles à la petite Atkins, donc c’était un bon point, son secret était bien gardé.

Lorsqu’elle se pencha sur le bijou, William aurait presque pu le récupérer à temps sauf que voilà, il fallait bien lui rendre, il ne pouvait tout de même pas le garder toute sa vie, leur mère avait tenu à Quinn et elle avait fait tout dans les règles. Au moment où la main de Quinn effleura le bijou, elle s’immobilisa et son frère posa un regard angoissé sur elle comme pour comprendre ce qui se passait, il ne comprit pas exactement le manque d’éclat dans les yeux de la jeune fille et resta immobile, angoissé à l’idée qu’il y ait quelque chose de mauvais dans ce bracelet pour elle. Elle semblait hors de portée et il essaya de rapprocher sa main d’elle pour la toucher et faire acte de présence mais en fut bien incapable. Lorsqu’enfin elle revint à lui, les premières paroles qu’elle prononça rappelèrent à William le don que possédait sa sœur et il baissa la tête frustrée d’avoir oublié ça. Son sang se glaça dans ses veines lorsqu’elle lui dit la vérité, oui c’était la vérité mais ça ne faisait pas plaisir à entendre et venant de la part d’une fille à qui il tenait, pour qui il aurait donné sa vie, ça ne faisait pas vraiment plaisir à entendre. Il garda donc le silence n’ayant aucune possibilité de répondre à ça, elle avait une vie depuis tout ce temps sans lui et si dans le cas où il lui révélait la vérité, ça ne changerait peut être rien et se mouiller si c’est pour être sans elle, ça n’emballait pas vraiment le fils de Dionysos.

Il observa sa sœur qui le regardait avec le même regard que sa mère, il aurait adoré pouvoir parler avec des heures de ce dont il se souvenait et du blocage que la disparition de sa mère puis de sa sœur en très peu de temps avait provoqué en lui mais à quoi bon ressasser le passé, elle avait une belle vie et il semblerait qu’elle ait été aimé. Même lorsqu’elle lui demanda de dire la vérité, il n’arriva pas à se convaincre, il n’arriva tout simplement pas à se dire qu’il le fallait, il préféra regarder l’éclat dans les yeux de sa sœur voulant tout mémoriser dans sa mémoire avant de s’en aller. Qu’est ce qu’elle avait bien pu voir dans sa vision sur lui il pouvait révéler l’orphelinat, ce ne serait pas un mensonge et elle aurait une réponse qui lui conviendrait sans savoir le reste. S’il n’était pas sûr de pouvoir lui dire, elle réussit à le convaincre de parler un peu lorsqu’elle lui demanda un truc basique, comme un soldat qui récite son matricule afin de ne pas répondre aux questions, William répondit à la question tout en essayant de révéler certaines vérités au détecteur de mensonge qu’était mademoiselle Atkins.

" William Stuart, fils de Dionysos. Ma mère est morte et j’ai été placé à l’orphelinat avec la peluche que tu as nommé Pamplemousse, moi elle s’appelait Wouf à l’époque. Tu faisais toute petite dans ton berceau et tu n’arrêtais pas de pleurer alors j’ai essayé de te parler pour te faire sourire mais je n’arrivais pas alors je t’ai passé ma peluche et comme ton poignet était trop petit pour la gourmette et que je ne voulais pas que tu la perdes, je l’ai gardé pour te la rendre plus tard. Je ne suis pas un voleur, je comptais te la rendre rapidement mais tu es partie. Je suis sincèrement désolé de te l’avoir pris, je pensais qu’on resterait toujours ensemble alors ça ne m’a pas effleuré l’esprit que ça puisse être un vol. "

Avec douceur il referma ses doigts sur ceux de la petite Quinny pour l’empêcher de trembler. Tout irait bien pour elle, il avait dit la vérité, pas toute la vérité cachant volontairement la partie du sang qui les liait, il ne savait pas la puissance des visions de Quinn et ne pouvait pas savoir si elle avait vu des choses à travers le ventre de leur mère, ce n’était pas trop possible normalement. Dans tous les cas, il avait respecté sa part du contrat du début à la fin et il pouvait sans nul doute en être fier même si ça faisait mal de ne pas être reconnu comme le frère qui veille sur ses nuits et sur sa vie, il était juste arrivé trop tôt puis trop tard pour lui être utile. Avec un sourire, il murmura.

" Elle a retrouvé sa véritable propriétaire, prends en soin s’il te plait Quinn, elle compte beaucoup à mes yeux. "


     
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MessageSujet: Re: Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté PV Quinn   Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté  PV Quinn EmptyLun 6 Avr - 18:56

Will & Quinn


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La situation partait dans tous les sens, Quinn ne comprenait plus rien. Elle n’arrivait tout simplement pas à comprendre là où en voulait en venir William et pourquoi c’était lui qui possédait des parties de son enfance. Pourquoi sa vision lui montrait un petit garçon, pourquoi c’était à son contact que des souvenirs se ravivaient. Pourquoi voyait-elle des choses qu’elle ne devrait pas voir en sa présence en temps normal ? Qu’est-ce que tout ceci voulait-il dire ? Qui était-il vraiment pour elle ? Quel place avait-il dans sa vie ? La brune était complètement perdue et cherchait vainement à comprendre en se raccrochant au regard de William. Son don ne lui mentait pas, jamais. Les souvenirs étaient vrais comme lorsqu’elle a vu son père mourir quelques instants avant que l’événement se produise. Là c’était exactement la même sensation avec le fils de Dionysos. Il lui mentait. William lui avait pris les deux choses les plus importantes de sa vie d’enfant, son doudou et plus important que tout la gourmette à son nom. Ce n’était pas un hasard, ça ne pouvait pas être un hasard, c’était impossible. Pourtant William ne semblait pas être prêt pour les grandes révélations. Non lui son truc c’était plus les révélations partielles de sorte à bien la rendre folle, la faire tourner en bourrique, et bien sûr patauger dans ses sentiments et les réactions et actions qui devraient suivre après de telles révélations, pouvait-elle vraiment rester impassible ? Non, son monde s’écroulait d’une certaine façon. William était prêt à tout pour la lui remettre et tout à coup, il changeait son discours. Non, la fille d’Apollon ne saisissait pas où le garçon Grec voulait en venir avec tout ça, cette discussion qui ne menait à rien et qui la troublait encore plus que ce à quoi elle aurait imaginé la visite du jeune homme. Dans sa main se trouvait la fine chaine en argent, sa gourmette, le signe de sa naissance avec son nom gravé dessus, le nom complet Billie-Quinn. Elle leva les yeux vers William, pleines d’incertitudes et de doutes pour la suite. Elle l’écoutait mais ses paroles ne voulaient rien dire.

Elle ne comprenait rien en fait à ce qu’il essayait de lui dire, elle ne voulait pas le comprendre au fond. Il lui mentait, puis cherchait à lui apporter de mauvaises nouvelles. Quinn se retrouvait paumée au milieu de choses qui la dépassaient complètement. A tel point que lorsqu’il énonça son nom complet, il réussit à la mettre en colère malgré son désarroi. Il se foutait d’elle ? Quinn n’aimait pas ça et lui jeta un regard noir. Mais elle força à ne rien dire, voulant tout de même écouter la suite ne serait-ce que par curiosité peut-être que ses paroles déclencheraient à nouveau son don. Puisque celui-ci était bien content de lui montre qu’un berceau, un gamin, une peluche et une gourmette. La bonne blague de pouvoir voir si ce n’est pas ce que l’on souhaite. La fille d’Apollon voulait en savoir plus, qui était William sans avoir besoin de l’écouter. Elle voulait connaître la signification de tout cela. Son esprit s’acérait au fur et à mesure qu’elle l’écoutait, notant les incohérences de manière admirable, réaction à sa panique de ne pas saisir ce qui se passait depuis que le fils de Monsieur D était venu lui voler Pamplemousse et la réveiller. Tout cela semblait irréel, elle avait presque envie de se réveiller au plus vite pour ne plus vivre ce qui pour elle virait au cauchemar devant le peu de bonne volonté du garçon ou plutôt le soudain manquement de bonne volonté.

Il avait changé d’avis subitement et voulait la planter là comme une cruche avec son passé entre les mains, juste comme ça. Quinn étouffait. Comment pouvaient-ils avoir vécu en même temps à l’orphelinat ? C’était quasiment impossible et pourquoi  un petit garçon - lui - se serait approché d’un enfant sans raison et lui aurait donné son doudou. Quinn ne comprenait pas et clignait des yeux pour chasser les larmes qui voulaient venir à la surface. Elle était tout simplement sans voix. Quinn secoua la tête, attrapant sa main refusant de le laisser partir sur ses quelques mots. « Pourquoi ? » Elle secoua la tête, perdue, cherchant les mots adéquats. « Pourquoi n’es-tu jamais venu plus vite ? » Cela sonnait comme un reproche mais William avait donc fait parti de son passé et même ne serait-ce que pour récupérer Pam... Wouf, il aurait pu revenir, mais il ne l’a pas fait et cela bloquait dans l’esprit de Quinn. Ce n’était pas cohérent. Il manquait quelque chose forcément. « William s’il te plait... » Son passé compatit autant que la gourmette qu’il avait gardé pendant des années et des années. Elle voulait savoir et comprendre la totalité de l’histoire ce qui ne serait pas possible si le brun se décidait de se taire et de ne plus jamais révélé.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté PV Quinn   Quelque soit ce que vous cherchez, dépend de votre volonté  PV Quinn EmptyVen 10 Avr - 19:51


     

     Quinn & Willy
     Allez garçon souvenez vous bien, celui qui tente rien n'a rien.

     Tout irait bien si Quinn n’était pas si parfaite dans sa vie, certainement qu’elle avait été la première à faire honneur à ses parents, sûrement qu’elle voyait sa mère, ADOPTIVE, même depuis qu’elle vivait à la colonie, ce qui expliquerait ses sorties hors du camp sans quête, sans ordre de mission de la part de Dionysos, oui parce qu’il fallait pas croire un seul instant que Willy ne remarquait rien chez sa sœur, ils avaient beau ne jamais se parler, ne jamais avoir de ces moments où ils rigolaient ensemble ou même se disputaient pour des futilités, ça arrivait à tous les frères et sœurs sauf à eux deux, ils n’avaient jamais veillé l’un sur l’autre à cause du père de Quinn et ça William l’oublierait jamais. Sa sœur partait donc de temps en temps sans prévenir personne et ne revenait que le lendemain matin, Will n’avait pas encore trouvé pourquoi mais ça viendrait, il ne voulait juste pas la suivre contre son gré et encore moins empiéter dans sa vie privée. Il n’empêche qu’elle semblait troublée par ses propos. C’était un problème énorme que d’avoir une sœur ayant des visions, ça l’obligeait à ne pas mentir, même si de base, Will n’était pas un menteur, il aurait même adoré cracher sur le père de la demoiselle mais elle l’idolâtrait et ça aurait pu être pire, il avait au moins aimé sa fille puisque Quinn ne craignait pas les contacts, elle n’avait jamais eu d’histoire d’amour mais en soit, Willy trouvait ça très bien, il aurait explosé la gueule du premier ayant fait du mal au cœur de sa petite sœur. Ce qui, d’ailleurs était très étrange puisque à l’inverse, Skye sa soeurette du côté paternel, il la laissait vivre. Ce n’était pas que leur lien était moins fort, c’était sa sœur aussi mais il avait cherché Quinn toute sa vie et avait depuis le début toujours voulu la protéger, comme un vrai frère, ce qu’il n’avait pu faire avec Skye car trop vieille et trop caractérielle.

La tristesse dans les yeux de Quinn eut raison de la résistance de William, il sentit sa main contre la sienne, ses hésitations et ses doutes et le pire ce fut sa question, une question qui semblait être au cœur de ce qu’elle pensait et qui brisa Will. Il attrapa ses mains entre les siennes avec douceur, effleurant le dos de sa main de ses pouces, encore et encore, technique qu’utilisait leur mère quand William était angoissé ou qu’il ne comprenait pas une chose, un peu la même chose qu’il essayait de faire avec la jeune Quinny sans forcément s’en rendre compte. Il gardait le silence depuis trop longtemps visiblement puisque sa camarade le supplia presque pour qu’il continue ses vérités. Il l’attrapa dans ses bras pour la ramener contre son torse et murmura pour la réconforter.

" Je vais parler. "

Il respira encore l’espace de quelques secondes espérant de toutes ses forces qu’elle ne lui en voudrait pas trop de détruire sa vie à toute vitesse mais elle avait eu une vie avant l’orphelinat, une vie, une mère et un frère, ils pouvaient peut être essayer de former une famille, après tout il l’avait retrouvé et lui avait rendu son bien, il lui reprendrait pas Wouf pour autant, Quinn y tenait et il était tout content que ce soit sa peluche préférée, surtout qu’elle devait en avoir eu des tas. Une fois prêt à lui dire la vérité, il remonta doucement sa manche pour lui montrer sa gourmette à lui, enfin qu’il avait veillé à faire agrandir au fil du temps puis toussota.

" Tu es ma sœur. Enfin je suis un fils de Dionysos et toi une fille d’Apollon, je ne te prends pas pour une idiote. Je ne sais pas ce que tes parents adoptifs t’ont dit à propos de ton ancienne famille mais je vais te raconter ma version de l’histoire. Ma mère a galéré avec sa première grossesse et je crois qu’elle n’avait pas vraiment choisi de tomber à nouveau enceinte mais là elle a rencontré Apollon dans sa galerie d’art, elle était douée d’ailleurs, elle a fait des tableaux de Wouf, je te les montrerais. "

William fit une pause, le temps de lui laisser digérer cette première vague d’information. Au passage, il constata qu’elle ne semblait pas tellement mal le prendre ou alors cachait à la perfection ses émotions. Willy reprit donc calmement.

" La seconde grossesse était pas mieux, je me souviens que j’avais un peu peur, nous allions souvent à l’hôpital parce qu’elle était fatiguée, en manque de fer. Malgré tout c’était bien, on faisait des puzzles, c’est moi qui ait choisi ton deuxième prénom. Le soir où tu es née, maman est morte et on a été envoyé dans l’orphelinat ensemble. "

Willy fit une nouvelle pause en sentant la colère l’envahir, il se souvenait avec précision d’être revenu voir sa sœur au petit matin et d’apprendre qu’elle avait un papa et une maman maintenant. Il avait été laissé tout seul, comme la cinquième roue du carrosse. Il ferma ses poings en se souvenant d’avoir pleuré tout seul dans sa chambre. Cette action avait régenté toute sa vie même s’il n’en était pas conscient.

" Je voulais pas te quitter, je restais avec toi toutes les journées et le soir on était séparé donc comme tu pleurais, je t’ai donné ma peluche, j’étais un grand et tu n’avais pas encore ta peluche. Puis il y a eu ce gars qui venait te voir tous les jours. J’ai été sympa avec lui, je jouais même au puzzle avec et pourtant… il t’a récupéré juste toi, tout ça parce qu’il avait plein de fric ! "

Trop tard pour la gentillesse et pour éviter de dire des choses assez désagréable sur le père de la demoiselle mais en même temps tout était à cause de lui. Willy grogna de mécontentement, il fallait vraiment que ce gars ait une très bonne raison pour avoir fait ça parce que sinon, c’était juste le plus gros con du monde, ce qui allait très bien à William en fait de le tenir responsable de tout, ça évitait au fils de Dionysos d’en vouloir à leur mère de les avoir laissé, de toute façon, il était évident qu’elle ne l’avait pas vraiment choisi non plus. Puis peut être que ça avait tout de même sauvé Quinn et William qu’ils soient séparés, ils auraient pu tomber sur une mauvaise famille bien qu’étant ensemble.



     
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