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 Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]

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MessageSujet: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptySam 11 Avr - 16:19

Papounet ∞ Fifille
Jamais tranquille dans ce camp. A croire qu’il n’y avait personne d’autre à venir enquiquiner que moi. Toutes les excuses du monde ne suffiraient jamais à expliquer pourquoi on était venu me voir. Ils étaient marrants les demi-dieux, ils avaient beau avoir des grades, leur panique n’était pas feinte lorsqu’ils venaient vers moi, limite on pouvait entendre leur esprit crier pour qu’ils reculent, se mettent hors d’atteinte de ma personne. Pour une fois que je n’avais pas du tout un comportement agressif. J’étais blottit contre Cameron, ayant plus ou moins accepté de ne pas aller à l’entrainement du matin, pourquoi, je n’en ai aucune idée, mon esprit était plus accaparé par les bisous de ma belle que par l’idée de prendre les armes. Je poserais donc la question suivante, de quoi ils avaient tous peur au campement, ce n’est pas comme si j’allais les détruire un par un devant Cameron, elle trouverait le moyen de me punir de ses lèvres et c’est bien simple, je n’étais pas du tout emballée à l’idée de cette punition toute moisie. Je ne redressai pas la tête de suite, non pas que je n’ai aucun réflexe, leur présence, je la ressentais mais si je les ignorais assez longtemps, j’avais l’espoir secret qu’ils se tirent pour aller voir ailleurs si j’y étais, ou Cameron puisqu’à ce moment-là, je n’avais pas la moindre certitude qu’il s’agisse de moi qu’on cherche. Il était d’ailleurs plus logique qu’ils viennent chercher Cameron mais le résultat était le même, pas envie qu’elle s’en aille, pas envie d’être séparé d’elle. Je poussais un soupir exaspéré lorsqu’ils prononcèrent mon prénom et me décollai un peu de Cam pour les observer, ils en profitaient beaucoup du fait que je ne faisais rien pour ne pas déplaire à la demoiselle de Cérès. S’en suivit le discours le plus long et certainement le plus construit que leurs esprits un peu limité pouvaient retenir. « Les partisans recrutent beaucoup de monde. » Ce à quoi j’étais à deux doigts de répondre, tant mieux pour nous, ça fera plus de combat intéressant et plus de gens à tuer, mais évitons de choquer Cameron. « Il a donc été décidé d’envoyer des membres des deux camps afin de protéger les demi-dieux qui n’ont pas de satyre ou que Lupa ne peut pas récupérer pour le moment. » Jusqu’à là rien de trop surprenant, je trouvais l’idée assez bonne, qu’ils envoient des gros bisounours qui vendraient à la perfection ou la nouvelle Rome ou la colonie des sangs mêlés, je fermais donc les yeux, tout en serrant la main de Cameron l’air de dire, si tu te proposes, je fais la gueule. Au lieu de ça, la dernière phrase m’acheva « Du coup avec un Grec, tu vas devoir aller à Los Angeles afin de soit ramener des nouveaux occupants, soit détruire des partisans. » Non mais ils étaient malade, ils n’envoyaient pas Cameron qui savait pas se battre en mission, je rouvrais les yeux en grognant sourdement comme pour les défier d’essayer de l’emmener, sauf que tous les regards étaient déjà sur moi. Je fis une moue complètement catastrophée « Quoi ?! Moi ? Na mais ça va… » Le regard hyper enthousiaste de Cam m’empêcha de finir ma phrase et je me levais en grognant que faudrait pas s’étonner s’ils rejoignaient les partisans par la suite.

Une dizaine de minutes plus tard, j’étais donc en train de faire la tronche, c’était la première fois depuis que j’étais en couple avec Cameron qu’on allait être séparé sur une période autre que la nuit et je n’étais pas franchement rassurée, non pas que je craigne pour ma vie, ça allait cette partie là mais il s’agissait de Cameron, elle était toujours dans les ennuis, en plus elle avait pour meilleure amie une fille qui attirait les ennuis à ses potes. Non, partir ne m’emballait absolument pas et seule l’idée de pouvoir massacrer du partisan me motivait un tant soit peu. Etant donné que Los Angeles est bien plus proche de San Francisco que de New York, il était convenu que les deux partenaires se retrouvent à la nouvelle Rome et forcément, j’attendais qu’il arrive, sauf qu’à la limite certaines personnes auraient eu l’intelligence de s’asseoir et de patienter, c’était bien mal me connaître. Passé les dix premières secondes à être calme et détendu, je tournais en rond, incapable d’être immobile. Pas de doute, j’étais partisane du fait plus vite on y sera et plus vite on reviendra. Je n’étais pas vraiment contre l’idée de faire équipe avec un Grec, je les mettais dans le même panier que nous et si j’avais bien compris, on devait tous survivre ensemble, jusqu’à là pas de problème… sauf que lorsque je vis la personne qui venait de ramener sa fraise, mon envie de faire équipe avec lui diminua. Oh non, pas le type de Boston, je n’étais pas mais alors pas du tout emballée et pourtant c’est en feignant l’intérêt pour sa personne que je m’approchai de lui.

« Mais ce serait pas mon petit Grec préféré ? Allez ramène toi Chamallow »

Je ne savais pas son prénom, faut dire que la dernière fois nous n’étions pas vraiment allié, en même temps si ça ne tenait qu’à moi, je ne ferais pas plus équipe avec lui aujourd’hui que précédemment. Sans forcément l’attendre et passer des heures à discuter pour savoir comment il allait depuis la dernière fois. Après tout, il était debout, il ne puait pas le sang, il était donc à mes yeux assez en forme pour me suivre. Normalement, le moyen de transport préféré des demi-dieux était le pégase mais étant donné que ces sales bêtes avaient une trouille panique de l’ours que j’étais, les enfants de Vulcain avaient construit une petite voiture. D’ailleurs, en posant mon regard dessus, je me sentis bien vite déchanter… une voiture… ce truc ? C’était Sara qui l’avait fabriqué, je ne voyais pas d’autres explications pour qu’on se tape le véhicule le plus pitoyable du monde. Ils avaient dit que ça ferait très discret, il y a tout de même une énorme différence entre discret et pitié, là on ferait pitié. Le premier humain qui se moquait, il ne passerait pas la journée. Je me tournais vers mon camarade avec une motivation qui n’était plus là du tout et lui demandait, essayant d’être sympathique même si je déprimais de la voiture, de la mission et du partenaire.

« Tu conduis ? »

A la limite, si j’avais été toute seule, j’aurais bousillé la voiture pour y aller en mode nounours, me fichant pas mal des kilomètres, tout plutôt que de rentrer dans ce tas de ferraille, mais comme nous étions deux, il semblerait que je sois obligée de faire quelques efforts, tout ça pour des bipèdes qui pourraient pas me blairer, Reyna avec des abeilles qui lui bourdonnaient dans le crâne… je ne voyais pas d’autres solutions, en plus merde j’étais en duo avec un type qui savait même pas se battre… presque pas.

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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyLun 13 Avr - 20:03

Je me levais encore ce matin assez tôt comme d’habitude. Je n’étais pas du genre à passer mon temps dans un lit. C’était du temps de perdu à part si je n’étais pas seul dans le lit si vous voyez ce que je veux dire. Enfin bref, je me lève toujours vers les six heures du mat histoire de m’entraîner.  Oui je sais la plupart me dirait que je suis fou de commencer aussi tôt, mais j’étais comme ça. Je n’étais pas du genre à dormir trop longtemps. Cinq voir six heures de sommeil max et j’étais d’attaque. Je pouvais même faire des nuits blanches de temps en temps.

Que faisais-je durant celles-ci ? Hum généralement j’étudie différentes stratégie de bataille, ou aussi les profils de chaque recrue qui sont sous mon aile. Je n’ai jamais vraiment voulu être instructeur, mais Chiron avait pas mal insisté alors j’avais finis par accepter. Fallait bien que je m’occupe de ces novices même si je n’en avais pas spécialement envie et que je ne le faisais pas de gaieté de cœur. J’avais assez de respect pour Chiron pour ne pas l’envoyer chié. C’était l’un des rares, car d’habitude je ne me gênais pas franchement préférant envoyer bouler le premier qui me prenait la tête. Ou la première. Cela me rappelait ma mission du Labyrinthe d’il y a peu. L’une des femmes m’accompagnant m’avait bien pris le chou.

Vraiment trop genre elle avait envie que je la frappe quoi. M’appelant chamallow quand ça lui chantait et se foutant de ma gueule à chaque occasion qui se présentait. Mais ce n’était pas que ça elle m’utilisait comme appât à n’importe quel moment. Il fallait que je sois constamment sur mes gardes si je ne voulais pas mourir d’en d’atroces souffrances. Autant dire qu’avec elle comme compagnon d’arme, on est loin de se sentir en sécurité. J’avais même limite peur que ce soit elle-même qui me poignarde dans le dos. En même temps, c’était une romaine donc voilà je préférais me méfier. Ils étaient avec nous pour le moment, mais pour combien de temps ? Ils retourneraient peut-être leur veste à un moment qui sait ? Bref, j’étais bien content de ne plus la voir. En espérant que je n’aurais plus jamais affaire à elle de toute ma vie.

Je me rendais donc de bonne humeur à mon parcours habituel d’entraînement. Je combattais des créations des enfants d’Héphaïstos durant quasiment toute la matinée. En fait, j’aurais continué pendant bien plus longtemps si Chiron n’était pas venu m’interrompre. Mis d’un autre côté c’était pour un peu d’action donc je n’allais pas me plaindre. Enfin, une mission qui allait me faire sortir et combattre. Enfin, je l’espérais du moins. Mon sourire s’effaça assez vite quand il me dit que je devais faire une fois de plus équipe avec un envoyé du camp romain. Je me refermais limite comme une huître me disant qu’avec mon bol j’allais tomber sur m’autre tarée…Il m’expliqua ensuite le détail de la mission. Il m’indiqua que je devrais détruire les partisans qui seraient sur mon chemin et trouver de nouveaux demi-dieux. Ce serait au sein de Los Angeles. Et il rajouta également que si je pouvais me faire discret ce serait d’autant mieux pour la réussite de la mission. Je le regardais en grommelant quelque chose d’inaudible. L’air de dire ce n’est pas drôle.

Il partit ensuite me laissant là en plan. Je me dirigeais donc au niveau de ma piaule et me préparait à partir. J’arrivais assez vite à San Francisco, vu que c’est là que mon équipier m’attendait, et je cherchais maintenant l’endroit auquel je devais me rendre. La personne envoyée par le camp romain devait m’attendre non loin. Je me perdis durant quelques nombreuses minutes, ne faisant que le tour du bâtiment d’à côté avant de finalement me rendre compte que le bâtiment que je cherchais était celui situé à gauche de celui dont j’avais fait le tour. J’arrivais donc au lieu de rendez-vous et je soupirais bruyamment. Nan mais sans déconner les dieux voulaient ma mort ou quoi ? Pas cette fille, j’étais prêt à faire équipe avec n’importe qui, mais pas avec elle. En plus, si on était tous les deux je doutais fortement que ma patience tienne le coup. J’allais la transformer en passoire avant la fin de la journée je ne voyais pas la chose autrement. A moins qu’elle fasse un effort.

Pourtant vu sa tronche, elle avait l’air aussi emballée que moi de me voir et encore plus d’être là tout court. Autant dire que de m’avoir allé lui permettre de se défouler. Elle s’approcha l’air amicale, mais je savais bien que c’était loin d’être le cas. Quand je l’entendis prononcer sa première phrase j’avais déjà envie de la cogner. On se calme, on se détend. C’est une femme, je ne dois pas m’abaisser à la frapper alors qu’elle ne m’a rien fait ou presque… Autant jouer son jeu comme ça on allait voir si elle appréciait tout ce qu’elle m’avait fait subir dans le Labyrinthe. Elle allait pleurer sa mère moi je vous le dis.

Ouais c’est ça charlotte aux fraises. Moi aussi tu m’as manqué. On passe aux choses sérieuses, je n’ai pas que ça à faire moi. Surtout que moins je te vois mieux je me porte.

Je regardais la chose que je devais conduire, car franchement ça ressemblais à tout sauf à une bagnole.

C’est quoi cette poubelle ? C’est pas dit qu’on irait pas plus vite à pied, enfin bon.

Je soupirais encore une fois avant de me mettre au volant et de la démarrer. Elle crachotait tellement que si elle nous lâchait à la moitié du chemin ça m’étonnerait même pas. Une fois tous les deux dans la voiture si on peut appeler ça une voiture bien entendu, je démarrais et partait en direction de notre destination, Los angeles. Plus vite cette mission serait mener à bien plus vite je rentrerais et passerais cette mission sous silence. Une fois arrivé dans la ville qu’il nous fallait je me garais et me tournais vers charlotte aux fraises.

Bon, on commence par quoi ?
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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyLun 13 Avr - 21:21

Papounet ∞ Fifille
En plus de pas savoir se battre, il avait des problèmes de mémoire, Charlotte aux fraises à la limite, d’accord si je m’appelais Charlotte j’aurais presque pu trouver ça hilarant, ou complètement naze étant donné que c’était un gars et que normalement ils ne s’y connaissaient pas en surnoms débiles, mais celui là il avait la palme de la débilité mais je m’en étais rendu compte trop vite malheureusement et dire qu’il n’avait pas voulu mourir durant notre dernière mission. Ce qui m’étoufferait presque, c’était de savoir que ce gars était de ma famille, mon frère, comment je pouvais être la sœur de ce truc tout faible incapable de se souvenir de mon prénom. J’aurais dû lui hurler dans les oreilles la première fois. Est-ce que si, dans l’ivresse du combat, il mourait, je pourrais prétexter que c’était un accident et me la couler douce ? J’en doutais et puis une petite voix en moi me soufflait qu’il était sur ses gardes, bon d’accord, je reconnais que d’essayer de le pousser du haut d’une crevasse, dans une grotte et se louper, ça ne pouvait pas vraiment faire de nous les meilleurs amis du monde. Pour ma défense, cet imbécile de blondinet qui nous accompagnait m’avait brûlé, du coup j’avais un peu pété un câble et cru à une alliance et par la suite j’avais essayé de me débarrasser d’eux, moi, je ne voyais pas vraiment le problème mais il semblerait qu’il m’en tienne rigueur. J’aurais pu lui souffler mon prénom mais vu le cerveau de bigorneau qu’il se trimballait, je préférais m’abstenir de gaspiller ma salive. Surtout que je pouvais comprendre le fait que je la fasse déprimer, j’avais tellement envie de lui expliquer que ce n’était pas de sa faute s’il était moins bon au combat que moi, c’était le cas de toutes les personnes que je côtoyai mais bon, la vantardise n’étant pas mon truc –presque pas plutôt- je préférai aller rejoindre notre moyen de locomotion le plus pitoyable de l’année. L’avantage, c’est que Chamallow avait l’air aussi emballé que moi sur l’état de la voiture. D’un air peu encourageant je haussai les épaules sans avoir très envie de défendre les enfants de Vulcain, ils s’étaient pas foulés pour le coup. Dans ma grande bonté, si si je vous assure, j’allais proposer d’exploser la voiture d’un coup de patte pour qu’on aille à pied, puisqu’il semblait motivé, je ne voyais pas d’inconvénient à ça, sauf qu’il grimpa dedans et là, il contrecarrait un peu mes plans

Bien entendu, je grimpais dans la voiture et ce fut le voyage le plus merdique au monde. Toutes les cinq minutes, la voiture se stoppait pour cracher avant de redémarrer. J’avais les yeux remplis d’angoisse à l’idée que ce truc explose avec nous dedans et mentalement, je suppliais Chamallow de gérer la conduite, ce qu’il fit. Ouai, autant il savait se battre comme un lapin, autant il gérait la conduite. Il n’empêche que j’étais complètement stressée une fois hors de la voiture et que je restais au moins deux longues minutes à inspirer et expirer, plus jamais je ne monterais dans ce truc. Je me tournais vers mon partenaire d’un air blasé lorsqu’il me demanda ce qu’on faisait, comment dire… ma première idée était de brûler la voiture. J’observai à droite, puis à gauche, vérifiant que les rues étaient vides et je lui soufflai ravie de mon idée.

« On explose cette voiture, on la démolit vraiment, on tue ensuite tous les partisans, on dira que c’est de leur faute et pour les demi-dieux… ça dépend, s’ils sont bons aux combats on les ramène, sinon on dit qu’on a croisé aucun demi-dieu. »

Se posait encore la question du retour. Il était évident qu’il ne se transformait pas en animal, je l’aurais su et j’aurais eu encore plus de mal à me tenir à ses côtés, j’irais même jusqu’à dire que je ne rentrerais jamais dans un tas de ferraille avec un des animaux de la légion, que ce soit Sara avec qui je souhaitais plus que tout au monde me battre, avec la panthère de ma petite amie, beurk rien que d’y penser, ça me foutait le moral à zéro. Non vraiment j’aurais eu du mal à rentrer dans un lieu avec les deux même si dans le second cas, il est fort probable que Cameron réussisse à me faire monter dans la voiture et me tenir tranquille. Ce qui n’aurait pas vraiment été le cas avec Chamallow que j’aurais bouffé avant même qu’on soit sortit du camp romain. Il était tout simplement hors de question que je le porte sur mon dos une fois métamorphosée, puis quoi encore, je détestais l’idée. Je fronçais les sourcils avant d’avoir une idée des plus mesquines, on réquisitionnerait un véhicule, je ne doutais pas de notre talent de demi-dieux, puis les humains réagissaient étrangement lorsqu’ils voyaient un ours, ils feraient mieux de se méfier de leurs voisins, j’étais moins mesquine qu’eux, je n’aimais juste pas qu’on m’embête.

Je me transformai donc en l’espace de quelques secondes, ravie de mon idée merveilleuse et je me jetais sur la voiture que j’écrasai sous mon poids. Bon, il faut reconnaître, j’avais une composition moins impressionnante que celle d’un sanglier et les taules me firent mal aux côtes. Je m’écartai d’un mouvement pour redevenir humaine, pressant doucement mes doigts là où c’était douloureux, observant l’état catastrophique de la poubelle comme l’avait si bien dit Chamallow, je tournais la tête vers mon camarade, c’était la première fois que je me transformais devant lui, comment l’avait-il prit ? Habituellement, je ne me transformai jamais devant les inconnus, même les demi-dieux, je les faisais flipper, ça se ressentait dans les battements de leurs cœurs, dans leurs mouvements par la suite. Il n’empêche que depuis que je sortais avec Cameron, j’étais de moins en moins inquiète de leurs avis, je m’en fichais puisque je pouvais retourner derrière dans ses bras si je n’étais pas sereine, je savais qu’elle resterait à mes côtés et l’avis des autres me passait complètement au-dessus. Je fis donc comme si c’était absolument normal de devenir une boule de fourrure pour bousiller des voitures et je me dirigeai vers la grande rue même si je n’avais aucune idée de comment reconnaître les partisans, nous n’avions pas de partisans jamais les Romains ne seraient devenus des partisans. D’ailleurs je me demandais comment les Grecs pouvaient accepter que leurs anciens partenaires deviennent des ennemis de la nation, à leur place je deviendrais folle. Bon dans tous les cas, si Cameron avait décidé d’abandonner Rome et de les rejoindre, je l’aurais suivi sans la moindre hésitation pour ne pas avoir à la regarder comme une adversaire. Pensive, je demandais à mon camarade.

« Tu arriveras à te battre contre eux ou ta loyauté peut être mise à l’épreuve ? »


Important de connaître Chamallow, je ne voulais pas recevoir un coup de couteau dans les flancs sous prétexte que l’ennemi était plus proche de lui que moi, si je défendais sa vie au péril de la mienne, j’exigeai qu’il en fasse autant.

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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyMer 15 Avr - 19:20

Je l’avais appelé Charlotte aux fraises. C’est vrai que c’était un surnom débile quand j’y pense mais bon chamallow ce n’était pas franchement mieux. Je me demandais d’où je connaissais ce nom d’ailleurs, ça ressemblait vachement à un truc nyan nyan de nana et ce genre de chose ce n’est pas mon truc. Moi si y a pas de baston et que c’est trop girly, je suis vite aux abonnés absents. Peut-être l’une des raisons qui fait que je ne suis pas vraiment fan des enfants d’Aphrodite. Bien trop superficielles à mon goût et oui je les mets tous dans le même panier. En même temps, je n’en ai encore jamais vu qui faisait exception à la règle donc pour le moment c’était comme ça et pas autrement. Que quelqu’un vienne se plaindre s’il ose.

En tout cas, ça me faisait bravement chier de faire cette mission en compagnie de cette fille. Elle était antipathique au possible et se foutait toujours de ma gueule à la moindre occasion. Alors elle allait trouver à qui parler. Jusqu’à maintenant j’étais resté soft, mais si elle me gonflait trop elle allait vite le savoir, car cette fois je ne resterais pas aussi calme. La patience c’était loin d’être mon truc, pourtant dans le Labyrinthe j’avais fait un gros effort, car on n’avait pas le choix et que l’endroit était bien trop dangereux pour faire les mariolles.

Le fait qu’elle puisse être ma sœur me répugnait. Non, mais comment je pouvais avoir cette garce affiliée à moi ? J’étais sûr que si je me retournais elle se ferait un plaisir de me poignarder pour plus avoir à supporter ma tronche. Pourtant j’étais aussi content d’être là qu’elle, on avait donc une chose en commun. Comment mon père avait pu avoir une fille aussi casse bonbon, c’était un mystère franchement. Je pensais qu’on s’entendrait bien étant de la même famille, mais c’était complètement l’inverse on ne pouvait pas s’encadrer. Autant dire que cette mission allait être un fiasco complet si on n’arrivait pas à se rabibocher ne serait-ce qu’un peu.

Je savais très bien comment elle s’appelait. Alison, c’était la seule que je connaissais avec ce prénom-là. Mais l’appeler comme ça alors qu’elle ne daignait pas prendre la peine de m’appeler par mon propre prénom, c’était débile. Elle pouvait toujours courir pour que je l’interpelle de façon normale si elle ne faisait pas plus d’effort. Elle avait déjà de la chance que je ne lui aie pas foutu un coup de boule en arrivant, car ça m’avait démangé. Elle s’était quand même retournée contre nous à un moment à cause du fait qu’un partisan s’était infiltré dans notre groupe durant la mission de Labyrinthe. Cette folle avait cru qu’on était tous méchants du coup. J’avais bien cru qu’elle allait exploser genre bombe à retardement. Vraiment flippante franchement.

Je montais donc dans la voiture assez énervé entre cette fille et le bout de taule qu’on nous refilait pour véhicule. Je n’étais vraiment pas aidé aujourd’hui. J’aurais peut-être dû rester couché en fait. Je démarrais et avançais. Ce fut un trajet pénible et vraiment très long. Éprouvant même dans le sens où à chaque fois qu’on s’arrêtait pour que la voiture crachote, j’avais envie de la réduire en bouillie ou de l’amener direct à la casse. Dans tous les cas, on aurait mieux fait d’y aller à pied direct, on allait finir par crever dans cette voiture miteuse. Elle allait finir par partir en lambeaux si ça continuait et vu comment le volant bougeait bizarrement j’allais finir par le garder dans les mains alors qu’il se détacherait de la voiture.

Je soupirais donc avant de m’arrêter et de demander à Aly ce qu’on pouvait faire pour y remédier. Je dois avouer que sa réponse m’emballa assez. C’était bien la première fois qu’elle avait une idée qui m’enthousiasmait à ce point-là. Faire exploser la poubelle ça m’allait parfaitement, et puis de toute façon elle ne manquerait à personne. Tuer tout les partisans qu’on croiserait m’allait aussi, à partir du moment où c’est un ennemi c’est mieux mort histoire de pas avoir de problème. La clémence n’était pas trop mon fort. En gros, à part la baston je n’étais pas friand des autres choses que m’apportait la vie. Et j’emmerde quiconque ça peut bien déranger. Pour ce qui était des demi-dieux, j’étais aussi d’accord, s’ils étaient des gros nazes autant qu’il crève plutôt qu’on s’encombre de boulets humains à la colonie.

Bon, certes massacrer la voiture nous posais un problème pour le retour, mais bon un vol de voiture ça n’a jamais tué personne. On verrait bien pour le moment on en était pas encore là, il fallait déjà mettre la voiture en pièce puis trouver les partisans et les éventuels demi-dieux qui pourraient s’avérer être utile. Le retour disparus assez vite de mon cerveau quand je vis charlotte aux fraises se transformer en ours. Elle nous refaisait un remake de la belle et la bête à elle toute seule ou quoi ? En tout cas, je devais avouer que c’était vachement classe comme pouvoir. Un ours c’est puissant et majestueux et ça avait de la gueule en plus. Tout doux et tout mignon, mais ça c’est surtout les filles qui le pense. Enfin celles qui n’ont pas les fois de s’approcher de la demoiselle en tout cas. Elle faisait une sacrée taille une fois transformé et elle avait vite rétamé la voiture à l’état de ruines.

Cette crétine s’y était mal prise par contre vu comment elle se tenait les côtes. Elle avait dû se faire mal cette cruche. Elle aurait dû réfléchir pour envoyer valdinguer la voiture plutôt que de l’écraser Enfin bon, c’était fait maintenant, je me contentais du silence ensuite, ne sachant pas trop comment dire ce que je ressentais jusque-là. Je la suivis donc dans la grande rue. C’est là qu’elle me posa une question assez intelligente. Je n’aurais jamais cru qu’elle penserait à ce genre de chose comme quoi, je l’avais peut-être mal jugée quelque part…

Je ne suis pas du genre lâche ou sensible. Ils ont changés de camp donc ils doivent mourir c’est tout. Je ne fais pas dans la pitié. Je protégerais donc tes arrières si tu protège les miens, donnant-donnant.

Puis je souris avant de me stopper et de la regarder.

N’empêche j’ai adoré te voir te transformer en ours c’était stylé. Avec un atout comme ça dans notre manche les partisans n’ont qu’à bien se tenir. Tu dois faire des jaloux dans ton campement, en tout cas j’aimerais bien un pouvoir comme ça moi aussi ça doit être cool.

C’est là qu’une explosion se produisit. De la fumée commençait à se disperser dans l’air à la hauteur d’un parc un peu plus loin.

Notre première piste dirait-on. Allons-y j’ai bien envie de botter quelques fesses pour évacuer ma frustration d’avoir eu un véhicule aussi merdique.
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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyJeu 16 Avr - 12:33

Papounet ∞ Fifille
De la même manière qu’un animal blessé, j’observais là où j’avais légèrement mal. J’allais me faire engueuler si je ne me remettais pas rapidement et que je revenais avec des ecchymoses au camp Jupiter. J’essayai de prier un peu mon père qui ne semblait absolument pas disposé à nous filer un coup de main à Scotty et moi, purée les liens familiaux il connait absolument pas le père. Enfin je peux comprendre qu’il n’aime pas trop avoir Chamallow comme enfant, les grecs c’est pas non plus le top qualité mais merde, si je me faisais engueuler par Cameron, ça allait me déprimer pour au moins le reste de ma vie, donc je pense que papa avec ses nombreux pouvoirs, pouvait au moins m’enlever la douleur ? Aucune réaction, merci papa… c’est génial. Ce mec avait il été là une seule fois pour moi, je ne pense pas… A pour l’autre truffe là, zut comment il s’appelait ce mongole, Franck ? Ouai pour Franck qui se battait comme un lâche, qui se pensait fils d’Apollon, déjà paie la comparaison, merde t’es fils du plus impressionnant des dieux Romains et tu veux être un fils d’Apollon, le petit, il y avait de quoi prendre sa tête et de la fracasser contre la voiture histoire de lui remettre les neurones éparpillés qu’il possédait, en place. Enfin tout ça pour dire qu’il avait fait le papa modèle pour lui et non ce n’était pas de la jalousie, à la limite être la fille de Mars me passait au-dessus, vraiment, ça ne faisait pas de moi une grande combattante de la mort qui tue, ça je le devais uniquement à mon caractère. Il n’empêche que si être sa fille m’indifférait – d’accord pas complètement – il pouvait peut être m’aider à ne pas me faire engueuler par mon âme sœur. La fille qui soit dit en passant m’empêchait de faire des massacres pour un oui ou pour un non dans le camp que monsieur Mars kiffait. Bon peu importe, il ne m’aiderait pas, pour changer, je coulais un regard vers mon partenaire, est ce qu’il l’avait déjà vu lui notre père, si c’était le cas, je crois que je le défoncerais, parce que niveau injustice, ce n’était pas possible de faire pire. Ce mec n’avait rien d’un guerrier, il y a qu’à voir la dernière quête, il ne voulait pas qu’on fasse chacun pour soi, donc ce n’était pas un combattant, surtout que dos à dos c’est ringard, j’avais jamais pu me transformer, étant plus inquiète à l’idée de devoir faire équipe avec des niais qu’à l’idée d’attaquer des monstres.

J’avais presque oublié ma question lorsque j’entendis la réponse qu’il me donna. Je ne lui jetais aucun coup d’œil bien que je sois rassurée, à moins qu’il me mente mais si je commençais à soupçonner chacune de ses paroles, notre duo ne fonctionnerait pas, je lui offris donc ma confiance pour la journée, me contentant de répliquer avec une certaine fierté, inutile je le conçois mais présente.

« Je suis Romaine, on doit toujours protéger nos alliés et étant donné que tu as été envoyé ici avec moi, je surveillerais tes arrières, aucune crainte à avoir là-dessus. »

Est-ce que je faisais preuve de compassion de temps en temps moi, ses paroles me laissaient un peu perplexe, je crois bien que non. J’agissais d’abord et je réfléchissais ensuite, ce qui pouvait poser quelques problèmes mais je n’avais jamais tué d’alliés… Non pas que je n’ai pas essayé avec la panthère de Cameron mais c’était différent, ça touchait à ma propriété et je n’avais pas du tout envie de partager ma copine. Je tournais enfin mon regard vers lui lorsqu’il reprit la parole, mon regard s’assombrit d’un coup en me demandant s’il se foutait ouvertement de ma gueule et s’il croyait pendant une seconde que j’allais sourire et faire comme si de rien n’était. Au fur et à mesure de ses mots, je compris qu’il ne plaisantait pas et qu’il pensait sincèrement que c’était cool d’être un ours. Je penchai doucement la tête sur le côté pour le regarder tandis que je répondis pour la première fois sans être hautaine à son égard.

« En réalité, je contrôle pas vraiment ce don en présence d’animaux, je suis un danger public et les romains aiment pas trop ça. Sinon oui, je pense que ça peut être un atout, il faut juste éviter de me mettre avec Sara pour pas que je l’attaque. J’arrive pas à faire la part des choses quand je suis en ours, c’est comme si une brume m’envahissait l’esprit. »

Je lui adressai un mini sourire, au moins j’étais franche, bon j’évitais de préciser que Cameron était l’interrupteur de ce don, elle était la seule au courant. J’aurais pu converser avec mon demi-frère sans problème si une explosion n’avait pas captivé notre attention à tous les deux. Dans un mouvement similaire nous avions tourné la tête vers l’endroit où une fumée noire s’élevait dans le ciel. Je trépignai presque d’impatience à l’idée d’être autorisée à tuer des gens, pour une fois que c’était mon tour. Je lui adressai un immense sourire lorsqu’il confirma presque mes pensées. Ouai, ça semblait être une piste, bon ce n’était pas très discret et ça puait un peu les problèmes mais en même temps, qu’est ce que je m’en foutais des problèmes, l’effet de surprise on pourrait aussi bien le faire tous les deux. Je mordillai ma lèvre lorsque Scott trouva l’excuse en or pour épancher sa frustration,  le coup de la voiture moisie qu’on s’était tapé. Ah c’est sûr qu’avec ça, on pouvait les massacrer. Quelle idée de nous donner une voiture aussi merdique. Je m’élançai vers le lieu de la fumée qui se trouvait, fort heureusement, non loin de notre position. L’odeur caractéristique des corps  brûlés me prit à la gorge bien avant d’être sur les lieux et j’attrapais Scotty pour qu’il arrête d’avancer comme un bourrin.

« A mon avis, c’est un carnage, il serait assez stupide qu’on tombe dans un piège aussi balourd. On ne devrait pas arriver à deux côtes à côtes, il suffit qu’ils nous attendent et on serait en danger de mort. Je prends à revers pour l’effet de surprise. »


Ce n’était point une question. Je n’étais pas vraiment stratège habituellement, d’ailleurs je pense que s’il avait eu une idée, je l’aurais écouté sans trop de réserve, étant plus motivée pour foncer dans le tas et obéir aux ordres que de devoir faire des plans pour combattre le moins possible. Je fis donc le tour du parc, bonjour les kilomètres à faire et merci à ma composition physique qui m’empêcha d’être épuisée une fois à l’opposé de Scott. J’avançai beaucoup plus doucement. C’est en voyant les canons tous pointés sur moi que je plongeais dans mes souvenirs avec violence. Je me souvenais à la perfection de la douleur ressenti lorsque j’avais pris une balle et à la différence d’aujourd’hui, c’était un humain pas cinq partisans. Bon l’avantage du truc c’est que j’avais deviné qu’ils nous attendraient de pied ferme mais l’inconvénient c’est que si nous étions arrivés ensemble par le côté où Scott devait se trouver, nous aurions pu les massacrer. Je restais immobile, cherchant mon allié du regard, j’avais peut être un peu beaucoup besoin de lui là ! Je n’étais pas imperméable aux balles moi.

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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyDim 19 Avr - 18:06

Je voyais que Alison n’avait pas récupérer de son écrasement de voiture. Je dirais même plus qu’elle avait l’air de souffrir. En plus, elle regardait ses côtes assez souvent donc si ça ne lui faisait rien elle ne passerait pas son temps à tâter pour voir ce qui pourrait y avoir comme problème. Je soufflais me disant que j’aurais peut-être dû lui administrer les premiers soins. Je pensais sincèrement qu’elle se le ferait elle-même. D’habitude les bonnes femmes n’ont aucun mal à se soigner alors que les mecs on y connait vraiment rien. En plus, certains font leur chochotte je dois bien l’avouer. Je me rappelle d’un coup où j’avais combattu à main nue l’une des recrues. J’y étais allé doucement pour un coup. Il m’avait foncé dessus et mon réflexe fut de m’allonger afin de l’envoyer bouler une fois à ma hauteur, avec un pied. Franchement ce n’était rien de bien méchant et pourtant il avait pleuré sa mère comme si on venait de le transpercer de toute part. Ce mec j’avais eu envie de le transformer en confettis, mais finalement Chiron l’avait envoyé dans une autre équipe de recrue. C’était pas plus mal d’ailleurs, je n’aime pas entraîne alors si en plus on me refile des lavettes, non merci je passe mon tour.

Bref, si je voyais que ça ne s’arrangeait pas pour la mise il faudrait que je lui fasse un bandage ou un truc dans le genre. On ne pouvait pas se permettre de rentrer bredouille. Et elle avait beau faire la fière et me regarder de haut pour le moment elle faisait bien plus pitié que moi, même si je ne lui dirais jamais. J’avais assez de jugeote pour savoir à quel moment fallait l’ouvrir.

En tout cas, dans le genre arrogante elle faisait fort quand même. Après m’avoir dit demander si je serais à la hauteur pour me mesurer à mes anciens camarades, elle me faisait une petite réplique remplie de fierté. Non, mais sérieux elle ne pouvait pas parler normalement pour une fois ? Je soupirais me disant qu’il faudrait que je passe sur cette attitude qui me donnait envie de la gifler à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Moi aussi j’avais de la fierté, mais je n’étais pas toujours en train de la mettre en avant, du moins je crois… Bref, on s’en fout pour le moment on avançait à l’aveugle ne sachant pas trop où aller pour défoncer du partisan.

Quand je parlais du fait que son pouvoir était cool au départ, j’ai bien cru qu’elle allait m’empaler sur le premier truc pointu qu’elle voyait. Mais son regard finit par changer en comprenant que je ne me foutais pas de sa gueule. C’était si rare que ça qu’on la complimente à ce sujet qu’elle restait sur la défensive comme ça ? Je n’en savais rien, mais elle me dit assez vite ce qu’il en était. Je souriais en l’entendant me surprenant à penser que je compatissais un peu même si je ne savais pas vraiment ce qu’elle ressentait n’étant pas un ours moi-même.

C’est injuste ce comportement qu’ils ont à ton égard. Tu es un atout pour eux et la puissance c’est toujours difficile de la contrôler au départ. Je suis sûr que t’y arriveras, je pense que tu es largement assez forte pour ça. Et oui c’est pas parce que tu m’énerves de temps à autre que je ne t’estime pas pour autant.

Je faisais mine de réfléchir avant d’ajouter deux trois choses.

Garde ça pour toi, je ne fais pas de compliments d’habitude. Ah et si tu as trop mal n’attends pas le dernier moment pour me le dire, j’aime pas les boulets,dis-je fixant le point qui lui faisait mal depuis tout à l’heure.

C’est là qu’une explosion surgit et me fit faire un sourire énorme l’air de dire ouais de la baston ! En même temps c’était ça quelque part, on allait enfin avoir un peu d’action plutôt que de la parlotte et ça m’allait très bien. Même si Alison aurait sûrement été un peu plus disposée à discuter. Enfin bon on se dirigea assez rapidement dans le coin de l’explosion, mais elle m’interpella avant d’être franchement sur les lieux. Une odeur nauséabonde s’infiltrait dans mon nez tandis qu’elle me parlait de piège et de prise à revers. Elle faisait bien comme elle voulait pour moi la meilleure tactique restait quand même d’y aller comme un gros bourrin. D’ailleurs j’avais une idée de comment j’allais me pointer vers les méchantes histoires de rendre mon entrée classe tout en étant inattendue.

Je vis justement l’engin qu’il me fallait garer non loin de là. Je l’empruntais pour ne pas dire que je la voulais. Je pourrais la rendre enfin si la personne à qui elle appartenait acceptais d’avoir quelques trous voir pire dans la carrosserie. Je la garderais sinon et la refourguerais aux Héphaïstos pour qu’ils en fassent quelque chose de mieux. Je verrais bien au moment voulu. Pour le moment, je me contentais d’accélérer au maximum faisant une marque noire bien visible sur la route. Cela faisait un moment que je voulais une moto et je me disais qu’après tout pourquoi ne pas en avoir une ? Ce n’était pas aussi cool qu’un griffon, mais ça restait classe.

J’allais à fond dans la direction du nuage de fumée et y entrais en trombe faisant lever la roue avant histoire que si on me tirait dessus ce n’est pas moi qui prendrais. Car bon je n’avais pas de gilet pare-balle alors fallait bien que je me protège autrement. En effet, à peine sorti du nuage de fumée toute une bande me tirait dessus, je fis un dérapage contrôlé tout en m’extirpant de la moto, celle-ci glissant vers trois types qui se la prirent de plein fouet tandis que je sautais sur un mec afin de lui plaquer un bras dans le dos avant de le pousser sur son collègue toujours debout. Chaque type était désorienté sur le coup et je souriais à Alison avant de me mettre à côté d’elle.

Ben quoi tu ne vas pas rester planté là pendant quinze ans, si ? Je dois te rappeler que je n’aime pas les boulets ? A celui qui en mate le plus !fis-je avant de repartir vers l’un des types et de lui balancer mon poing en pleine poire.
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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyMer 22 Avr - 20:10

Papounet ∞ Fifille
Qui l’eut cru Chamallow était à fond sur mon don, à moins que ce soit moi qui l’intéresse, ce qui serait encore plus bizarre et pas forcément accepté de ma personne. Je détestais parler de moi et de mon don. Je frémis en l’entendant parler d’injustice, je n’étais pas certaine que ce soit le terme adéquat, disons simplement que j’étais une boule de muscle bon et de graisse, faut pas mentir, il y a de la graisse chez les ours même si ce n’est pas forcément ce dont se souviennent les gens qui se sont pris le coup de patte. Je savais cependant qu’en courant je dépassais la vitesse de pointe des romains, que d’avoir un ours colérique à ses trousses, ce n’est pas franchement ce qu’il y a de plus rassurant, alors non, ils n’étaient pas injuste, juste prudent. Je n’étais une peluche que si Cameron était prêt de moi, le reste du temps je restais comme mes camarades de zoo, taciturne, solitaire et légèrement mal lunée. Ce n’était pas la puissance qui m’embêtait, à la limite dans mon rôle de protectrice de mon âme sœur, je pense avoir besoin de cette puissance. Le contrôle ne résidait pas en mon être mais en quelqu’un extérieure à ma personne, quelqu’un qui avait, en plus de sa vie, la mienne à gérer, pour le meilleur et pour le pire. Je fronçais les sourcils, j’y arriverais d’après lui, venant de sa part, ça me ferait presque sourire, la seule vision d’ours qu’il avait de moi était quand j’avais explosé la voiture,  j’étais donc concentrée sur un objet inanimée et pas du tout en colère, il est vrai que dans ce cadre, il pouvait croire que ça allait comme sur des roulettes. Il n’était pas là quand Cameron avait disparu, c’est à ce moment-là que tout avait dérapé et que le mot contrôle n’était même plus un euphémisme à ce niveau-là. Je lui adressai un regard acceptant sans le moindre mal le fait que je pouvais l’énerver de temps en temps, il se contrôlait non, moi j’aurais dit tout le temps. Les compliments qu’il faisait étaient assez sympathiques pour que je ne plisse pas les yeux et ne lui lance un regard d’avertissement. A la place, je souriais devant son aveu de l’absence des compliments habituellement. Il s’empressa de changer de sujet et je roulais des yeux excédé devant son commentaire sur le fait que je sois un probable boulet, je répliquai joueuse.

« Tu veux que je te mette une droite pour te montrer que je vais très bien. Je ne serai pas un boulet Chamallow. »

J’enlevais ma main de mon abdomen pour le regarder les yeux brillants de détermination, hors de question qu’il me laisse sur le côté. Bon par contre, même s’il semblait adepte du fonce dans le tas, ce n’était pas mon frère pour rien celui-là, au moins j’avais découvert le lien qui nous unissait, je préférais faire attention à nos arrières, à tous les deux, pas qu’au mien. Certes, au total je fus très vite, dépassé par les évènements, mon regard attiré par l’éclat argenté des armes avant que mes oreilles ne soient broyées par un bruit de moto. Qui était le mongole qui ne savait pas conduire. Pour bien arranger les choses, de la poussière m’aveugla et je secouai la tête pour retirer ces choses de mes yeux, les larmes montant pour éliminer les fines particules. Le crissement des pneus me fit ouvrir les yeux et je contemplai avec admiration l’engin métallique faucher trois partisans. Un strike, il avait fait un strike. Non content de cela, voilà qu’il explosait l’avant dernier gars visible l’envoyant contre son pote qui s’écroula sous son poids. Je n’avais pas bougé d’un pouce et je regardais ce frère avec amusement tandis qu’il souriait comme un gamin à qui on offre un bonbon. Ouai, j’aurais bien dit pas de quoi en faire tout un plat sauf que si, il y avait moyen de le faire le plat, là. Au lieu de se la raconter sur son talent, oh combien utile, sur son inventivité ou n’importe quoi d’autre, il m’envoya balader, reçu au passage un regard noir. Sauf que mon esprit tilta le défi qu’il me lançait et l’autorisation de tous les bouffer, non c’est vrai ? Je pouvais ?

En moins de trois secondes je m’élançai à sa suite, restant humaine le temps de lui balancer joyeusement « C’est parti. » L’instant d’après, je plaignis presque l’humain qui se prit un ours en plein dans le poitrail. Sincèrement, je ne pense pas qu’il puisse se relever un jour celui-là. Le meilleur moment de ma vie, mais quel bonheur que de pouvoir massacrer tout le monde sans avoir la trouille que Reyna me tape sur l’épaule, ou me tape tout court, même si je ne conseille absolument pas à la demi-déesse de le faire. Préteur oui, nul  doute qu’on a tous du respect pour elle qu’on l’aime bien notre petite Reyna et qu’on ne veut pas qu’elle se tire, sauf qu’il y a cet instinct. Instinct qui déteste qu’on me touche, comme ce partisan qui venait d’essayer de s’agripper à moi, comme pour retenir mes coups. Mon regard sombre et brûlant de haine, de dégoût et de colère ne le quitta tandis que je lui retombais dessus en lui broyant, sans faire exprès le sternum. Non mais aussi, c’était sa faute à lui, quelle idée de m’attraper les poils. Je m’arrêtai quelques instants pour enfouir mon museau dans le sable et en effacer les traces de sang, c’était dégueulasse ce goût de fer dans ma bouche. Le museau maculé d’une terre un peu rougi du coup, merci pour la logique de l’ours, je cherchais mon partenaire de combat. Les partisans étaient complètement massacrés, la cohésion les avait désertés et ils agissaient pour sauver leurs peaux individuelles ce qui les rendait plus facile à battre mais beaucoup plus dangereux. Je poussais un grognement d’avertissement à Scott qui gérait déjà pas mal de partisans de son côté mais bien entendu, ces bandes d’humains sans aucune loyauté ne seraient pas si horribles s’ils n’agissaient pas en traitre, le gars s’avançait par derrière et se rapprochait tout doucement. Au départ, je restais immobile, pensant qu’un grognement était tout aussi clair qu’un bouge-toi de là ou un Chamallow crié. Il ne parlait visiblement par ours et ne se retournait pas, concentré dans sa bataille qui l’opposait aux autres. En temps normal, j’aurais attendu qu’il se fasse dégommer et je serais aller dégommer le reste, tout à fait petit mais je n’avais pas confiance en lui, sauf qu’il m’avait réveillé et certainement sauvé, même si je ne lui dirais pas, tout à l’heure, à mon tour de lui rendre la pareil. Je m’élançai donc à toute vitesse à sa poursuite. Vu de l’extérieur, on aurait pu penser que je chassais Chamallow et non pas les zigottos autour mais à la vitesse où ma patte avant droite dégagea le partisan de la trajectoire de mon allié, il était évident que je respectais ma part du contrat. Je m’arrêtai à quelques millimètres de ce pauvre demi-dieu Grec, mon museau effleurant son dos et je me transformais pour pas le toucher plus longtemps. Je posais un regard sur notre terrain de combat et toute satisfaite de notre prestation, je m’exclamais

« Plus de partisans en vue » Je déchantai en me demandant si on n’avait pas, au passage, tué nos alliés. Je sentais que Reyna et sa pote Grecque qui dirigeait allaient pas beaucoup aimer notre rapport si c’était le cas. « Chamallow… comment on reconnait les ennemis des amis dans ce truc ? »

Question tout à fait pertinente, je regrette mais il faut bien se poser les bonnes questions de temps en temps. D’un air ennuyé à l’idée de devoir trouver une explication digne de ce nom, je croisai les bras en attendant que Chamallow me donne la solution à notre léger problème. Au pire on pouvait aussi dire qu'ils nous avaient attaqués en premier, qu’on avait stressé et qu’on avait tout défoncé sur notre passage. Vu que nous étions les enfants du dieu de la guerre, ça passerait comme sur des roulettes.

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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyDim 3 Mai - 15:33

J’imaginais trop les dégâts que je pourrais faire si je me transformais comme elle, en ours. Quelque part j’étais un peu jaloux qu’elle ait toute cette puissance. Notre père n’avait pas été très équitable niveau don. Bon le mien était bien pratique certes, ça évitait de se faire surprendre, mais bon. Le costume d’ours ça en jette et ça impressionne les ennemis en plus de les massacrer. Je me demandais si c’était vraiment difficile à contrôler. Elle avait l’air calme quand elle avait explosé la voiture. Mais d’un autre côté, elle pourrait ne pas être dans cet état à chaque fois. Peut-être qu’elle avait parfois des sortes de crises où je ne sais quoi qui faisait remonter son instinct primaire et tout dégommer autour d’elle. Au final, j’en savais rien, mais avec son caractère « difficile » pour ne pas dire autre chose de moins poli, j’imaginais mal le fait qu’elle ne puisse pas le contrôler définitivement un jour. Vu qu’elle avait l’air du genre bornée…Enfin bon après elle se débrouille, je ne suis pas son père. Mais en tant que fratrie on pourrait s’entraider remarque. Juste que pour moi c’est trop chiant et qu’à mon avis elle se fiche pas mal de mon aide de toute façon. Cela nous ferait chier tous les deux donc l’entraide n’a pas lieu d’être à part pour la mission.

Bref, je n’omettais pas de lui dire qu’elle devait profiter des compliments, car ils étaient très rares. Je lui sortis même que je ne voulais pas de boulet avec moi revenant à mon attitude habituelle. Après tout c’était bien souvent quand on se voyait qu’elle me regardait de haut donc chacun son tour. Vu comment elle touchait sa blessure, qu’elle s’était faite elle-même en passant, je n’avais pas vraiment envie de la porter sur mon dos toute la mission. Donc il valait mieux que la douleur passe ou je la laisserais sur la touche sans aucun remord peu importe ce qu’elle me dirait ou les regards haineux qu’elle me lancerait.

T’as intérêt, car je suis pas là pour sauver tes fesses mais pour massacrer du partisan.

Maintenant que c’était dit on pouvait passer à la suite qui ne se fit pas attendre durant cent sept ans d’ailleurs. Une explosion retentit assez vite et un brouhaha d’alarme de pompiers et autres commença à s’intensifier au niveau du lieu d’où venait la fumée. Dans le genre diversion pour nous attirer c’était nickel. Je sentais bien le piège, mais je prenais un malin plaisir à y aller la tête la première généralement. Du coup pendant que moi je foncerais tête baissé, Alison avait convenu de les prendre à revers. Un plan qui m’allait très bien, mais tant qu’à faire autant faire une entrée sur scène fracassante et inattendue. Ils s’attendaient à me voir arriver, mais ils ne savaient pas comment j’allais arriver et la moto me parut comme une évidence. C’était classe et rapide et avec un petit dérapage contrôlé la moto pouvait finir une glissade dans les jambes de quelques mecs avant de les bloquer sous son poids. Autant dire que c’était l’idée géniale du moment.

J’avais hâte de voir la tête d’ahurie d’Alison quand elle me verrait débarquer de la sorte. A peine arrivé je mettais à terre tous les mecs qui l’entourait en deux temps trois mouvements. Une fois à côté d’elle je lui lançais un défi explicite et on repartait à l’assaut. Moi je me contentais de sortir mon épée et d’attaquer au corps à corps tandis que ma sœur se transforma en ours en peu de temps histoire d’écraser la résistance sans mal. D’un autre côté ce n’était pas plus mal, car d’autres partisans arrivaient et un ours de mon côté ne serait pas de trop. J’étais tellement pris dans mes combats que je ne vis pas le petit salopard qui se faufila dans mon dos. Mais, il n’eut jamais le loisir de m’attaquer tombant sur un ours pas très cool. Pour le coup, elle m’avait sauvé alors je me disais que je pourrais être un tantinet plus sympathique avec elle pour lui exprimer ma reconnaissance. Mais pas trop quand même faut pas pousser mémé dans les orties non plus. La seule chose que je sentis c’est un truc humide sur mon dos avant de me retourner et de voir Alison. Ce devait sûrement être sa truffe. Enfin bref, je m’en fichais. Le terrain était maintenant sécurisé.

Je m’étirais content de notre petit spectacle avant que ma sœurette ne me pose une question. Je réfléchissais deux minutes avant de répondre le plus naturellement du monde.

Ben s’ils t’attaquent c’est qu’ils sont les ennemis point. On rentre dans le bâtiment qu’ils ont fait exploser ? Si ça se trouve il y avait des demi-dieux à l’intérieur.

Je rigolais avant de rajouter.

Et puis si notre rapport ne plait pas on aura qu’à dire que c’est les partisans qui les ont butés et qu’on est arrivés après pour faire le ménage des partisans. Bref, on a juste à trouver une excuse bidon au cas où qu’on bute un des nôtre. Et au pire on omet le passage dans le rapport. Si on le fait tous les deux y aura aucun problème à moins que tu n’es peur de jouer les rebelles ?

Je souriais avant de partir dans l’immeuble sans même l’attendre. Si elle avait envie d’action et de combat elle me suivrait sûrement.
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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyLun 11 Mai - 22:03

Papounet ∞ Fifille
Qu’est ce qu’il croyait le gringalet, que j’allais m’asseoir sur le bas côté et me rouler en boule pour mourir ? N’importe quoi, jamais de la vie, même éventré, je ramperais jusqu’à Cameron pour ne pas qu’elle m’attende toute sa vie comme j’avais dû le faire. En plus, en observant Chamallow, je le voyais super mal transporter en Ours, ah j’aurais peut-être dû l’informer que quand je souffrais, mon instinct prenait le dessus, comme tout être normal dans ce monde, que je voyais tout le monde comme un ennemi et que je me transformai pour faire le plus de dégât possible. Non, c’était un détail trop flippant, il n’avait pas besoin de tout connaître de ma vie, surtout pas. Je me contentai de lui passer devant, fièrement, grognant peut être un peu que de toute façon, j’en massacrerais plus que lui. Ah c’est sûr qu’à ce niveau-là, nous avions l’air de fou furieux, qui parie sur le nombre de gens qu’il tue et le pire c’est que j’aurais pu chercher de la compassion pour les victimes mais il n’y en avait pas la moindre once en moi, je m’en fichais, ils étaient des ennemis, ils risquaient de nous faire du mal si on les laissait vivre, le plus simple était donc de s’en débarrasser, ouai exactement de la même façon que l’on jette une brique de lait. Durant tout le temps où j’attendais mon partenaire particulier, je ronchonnai sur le fait qu’il avait osé dire qu’il ne protégerait pas mes fesses, comme si j’allais le laisser s’approcher de moi en même temps, même mourante, c’était mort, non mais le gars je le connaissais pas vraiment… bon argument rejeté même les gens de la légion Romaine, je les laisserais pas s’approcher de moi. Surtout que je ne faisais confiance à personne, moi contre le monde entier. Après tout, je devais bien tenir ça de mon père, il n’était pas très apprécié des dieux pour ce que j’en savais, enfin du côté Grec, du côté Romain ils étaient tous envieux, tous à baver sur Mars, le dieu trop puissant que tous les mortels aiment. C’est bon, c’est pas de la faute de mon papa s’il a la classe, non mais les autres dieux étaient pourri, j’y peux rien moi. Donc voilà, lui aussi il devait composer entre les jaloux, les peureux, on était pareil… à la seule différence que moi j’avais Cameron, que je n’échangerais pas, c’était ma copine à moi toute seule.

Une fois réunie, je lorgnais sur la moto ayant un peu glissé dans la poussière, cool un moyen de transport pour lui, je pourrais donc rentrer en Ours, chic chic chic, j’allais me balader tranquillement. Je n’eus cependant guère le temps de fêter cette annonce puisqu’il fallait déjà s’élancer, il trichait, il n’avait pas dis un deux trois go. Bon il n’empêche que j’étais déjà dans le coup avec mon propre deux mental. Depuis combien de temps, je n’avais plus ressentit l’adrénaline et la fureur jusqu’au bout de mes griffes, depuis quand je n’avais pas laissé ma propre nature prendre le dessus. Il n’y a pas à dire faire un massacre me plaisait énormément, j’étais complètement aveuglée par le désir de faire du mal et ne laisser aucun survivant, qu’ils aient des lames ne me posait pas le moindre problème, ils étaient très peu à avoir l’intelligence de la pointer en avant, et bien souvent, c’était déjà trop tard. Bon par contre, je reconnais que je ne suis pas si invincible que ça, à la fin du combat, après avoir attaqué mon dernier adversaire pour aider mon camarade, j’étais un peu fatiguée, j’avais super mal aux côtes mais c’était le cadet de mes soucis, mes yeux brillaient d’un véritable bonheur et j’avais hâte de revoir Cameron et de lui raconter mes combats et tout. Bon c’était toujours Cameron, elle trouverait le moyen de poser une question pour savoir si j’avais fait attention aux fourmis, aux scarabées ou encore aux oiseaux… difficile de répondre à sa copine euh non moi je m’en fous, donc il fallait au moins que j’arrive à faire l’expression peinée, pas simple tout ça.

En revanche, le point de vue de Scott me plaisait bien, techniquement, nous on avait fait que se défendre et peut être légèrement mettre le lieu sans dessus dessous, quelques cadavres par ci par là, pas de quoi fouetter un chat – fouetter non mais tuer, ouai ça me plairait bien de tuer les chats. Je regardai un peu les corps autour de nous, les informations allaient encore dire que des animaux sauvages avaient atteint la ville, que nenni les amis, juste deux demi-dieux en mission. Je me tournais vers Scott dont la manière de penser me plaisait sacrément, ouai, si ça ne leur plaisait pas, on dirait qu’on avait vengé les demi-dieux tués par les partisans. Par contre, c’est fou mais alors l’idée de jouer la Romaine rebelle ne me posait pas le moindre problème, il n’y avait pas mort d’hommes… ouai si mais pas d’hommes intéressant, enfin bref mentir ne me posait pas de soucis et au contraire si ça pouvait me donner une raison de bouffer Aurum et Argentum parce qu’ils grogneraient forcément ces deux-là, je ne me priverais pas. Purée, je kiffais cette idée, Scott ne semblait pas vouloir m’attendre, il avait un peu de mal avec le mot duo, peut être que si je cognais assez fort sur son crâne, ça rentrerait. Il faudrait que je tente, mais vers la fin au cas où j’y vais trop fort, la flemme de le porter… traîner… tout le long. Je marchai donc derrière lui, abandonnant l’idée de faire des plans, pour ce que ça avait servi la première fois, la technique bourrin marchait tout aussi bien et me plaisait quinze fois plus. Une fois devant la porte de la bâtisse, pardon devant ce qui aurait dû être une porte mais n’était qu’un espace vide, fumant sur les côtés, je m’adressai à Chamallow sereine.

« Jouer les rebelles ne me pose aucun problème. Ils ne sont d’aucune utilité dans tous les cas vu qu’on est obligé de venir les chercher nous-même. A croire qu’on a que ça à faire que de jouer les nounous. »


Joli discours, et pourtant, s’il y avait eu Cameron dans le lot à venir chercher, j’aurais eu une vision complètement différente de la chose, comme quoi, cette demi-déesse me transformait littéralement, elle me manquait déjà. Je secouai la tête et avançai d’un pas timide, levant bien haut les genoux pour éviter les morceaux de bois encore fumant, mon regard se posait sur les murs, autour de nous, m’attendant presque à des mécanismes bizarre. C’était quand même louche le fait qu’ils aient fait sauté la porte, il devait y avoir des trucs importants. Enhardi par le fait qu’il semblait ne rien y avoir, je m’avançai bien plus motivée qu’au départ et avançai sur au moins les trois quarts du couloir avant d’avoir une odeur de métal en bouche, je reculais donc de deux et me tournai vers Scotty

« Tu sens l’odeur de sang toi aussi ? »

On sait jamais, ça pouvait être dans ma tête et vu que je n’étais pas en ours, mon odorat était quand même pourri, enfin je trouve. J’attendais donc l’avis d’expert de monsieur maîtrise la moto. En fait, même si notre objectif était déjà mort, c’était pas trop grave, au moins, ça prouverait qu’on avait pas dégommé nos alliés… bon certes on les avait pas protégé mais il faut être plus résistants aussi dans la vie, être demi-dieu c’est dangereux.

hs: j'avais oublié de répondre, ce boulet XD
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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyJeu 21 Mai - 23:30

La scène qui se tenait devant nous était vraiment le genre qui me plaisait. Des corps partout après une bataille rondement menée. C’était un bon point d’avoir laissé Alison se transformer, on en avait fini vite, même si on avait peut-être liquidé un ou deux amis au passage. Mais cela m’étonnerait après tout, ils s’allieraient à nous s’ils voyaient qu’on matait du partisan et pas l’inverse. Enfin bon après mon je m’en balance franchement. A partir du moment où je peux me battre et défoncer tout le monde ça me va. Après si on trouve un mec qui se fait taper par des partisans on saura qu’il est avec nous. Après s’il meurt avant qu’on arrive ça prouve qu’il n’était pas assez fort pour faire partie de nos rangs point barre.

Honnêtement je ne pensais pas qu’on allait trouver des alliés durant cette mission, mais qui sait, peut-être avais-je tort ? En tout cas une chose était sûr c’est qu’on devait monter dans ce fichu bâtiment dont l’entrée avait explosée. Quand je pense quand même que c’était nous qui avions fait le bordel qu’il y a dehors. On était que deux et on aurait dit qu’un troupeau d’éléphant était passé par là. Les gens allaient se faire des idées bizarres n’empêche. Enfin ce n’était pas le plus important je devais rester concentrer sur la mission ou tout du moins sur les survivants du bâtiment afin de déterminer s’ils étaient amis ou ennemis. Enfin si survivants il y avait.

Au pire si on tuait également les amis par erreur on pouvait toujours sortir une excuse bidon vu que personne ne serait là pour le voir et que la miss nounours était avec moi pour le coup. Une chance que l’on pense pareil pour une fois. Quand ça touchait au combat, généralement on était assez souvent sur la même longueur d’onde. C’était assez bien comme ça au moins on ne se mettait pas de bâton dans les roues. La baston c’est notre truc après tout on est tous deux enfants du dieu de la guerre ce n’est pas pour rien. On a une fierté et une certaine réputation à tenir pour rendre notre père fier, même si je ne l’ai jamais vu pour ma part. Ce mec est un gros enfoiré il vous laisse dans la nature vous démerder et il ne vous donne même pas un signe de vie, super le père on repassera côté utilitaire.

Enfin, il était temps de rentrer dans l’immeuble. La porte avait été défoncée et était remplacée par un entrée béante qui disait presque servez-vous c’est gratuit. Je ne savais pas à quoi il servait le bâtiment, mais si c’était une banque vive la sécurité. Pour le coup Alison ne me fit pas le coup de ils nous attendent il vaut mieux se séparer. En même temps, ça n’avait pas marché la première fois donc autant continuer en mode bourrin on perdrait moins de temps en connerie. Sa remarque sur nos potentiels alliées étaient à peu près ce que je pensais à l’heure actuelle et je souris avant de répliquer.

T’as bien raison, un ramassis de mauviette. Si j’en vois un je le prends pour taper sur un autre. Ce n’est pas avec des mecs qui se font exploser qu’on va avoir de bons guerriers. Si ça ne tenait qu’à moi j’exploserais tout le monde sans réfléchir, mais bon on va quand même essayer de faire la distinction si jamais c’est possible. Et au pire des cas t’écrases l’allié, en purée il ne pourra pas protester qu’il était avec nous ~.

Très classe, mais c’était tout moi. Je n’aimais pas vraiment les faibles. Surtout ceux qui ne faisait rien pour progresser ou qui restaient des mauviettes après un entraînement acharné. Dans ce monde c’est la loi du plus fort qui gouverne donc les faibles ça crève vite. Autant ne pas s’encombrer de ce genre de gens dans nos rangs. On devait être fort contre nos ennemis et des mauviettes ne feraient que créer des failles dans nos troupes. Un truc que je ne permettrais pas. Pour ça aussi que quand faut entraîner des gens c’est moi qui m’en occupe généralement et quand ils sont vraiment irrécupérables je les refile à Chiron pour pas les décapiter.

Je vis Alison s’avancé et je fis de même sentant une odeur des plus habituelle parcourir mes narines. J’eus tôt fait d’acquiescer à sa question du sang. C’était bien le cas. Je me demandais si c’était dû à l’explosion ou si les partisans étaient en train de finir les survivants de l’assaut. Autant bouger pour savoir que de rester planté là à rien faire. Pour monter ça n’allait pas être simple. Il n’y avait que l’escalier, l’ascenseur du bâtiment avait lâché et c’était retrouvé explosé en bas. Sauf que l’escalier ne comportait plus toutes les marches. Je me mis donc devant celui-ci afin de faire la courte échelle à la miss.

Je vais te faire la courte échelle pour que tu puisses aller voir en haut ce qui se trame. Je vais essayer de trouver un autre moyen pour monter.

Une fois Alison en haut, je partis en trombe à l’extérieur afin de faire de l’escalade au niveau des fenêtres qui étaient la meilleure prise possible. A l’intérieur c’était bien trop lisse pour que je puisse monter simplement. Une fois monté sur quelques étages je brisais l’une des vitres avec mon coude et entrais dans le bâtiment. C’est là que deux mecs sortis de nulle part me foncèrent dessus. De toute évidence pas amie. Mais dans le doute je fis une roulade en avant au milieu des deux et me relevait alors qu’il se tournait dans ma direction. Mais j’avais déjà une main sur la tête de chacun d’eux et il ne me fallut qu’une seconde de plus pour les faire s’entrechoquer et perdre conscience. Je me mis ensuite à gueuler comme un poissonnier à la recherche de ma partenaire.

Oï T’es où Alison ?! T’as trouvé quelque chose d’intéressant ?!
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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyVen 22 Mai - 23:50

Papounet ∞ Fifille
Le cratère fumant faisait que cela ne donnait pas du tout envie de rentrer, pourtant, moi j’étais très motivée à l’idée de ce que ça voulait dire, plein de castagne. J’aimais bien l’idée, pour le coup papounet qui n’était jamais venu me voir, faut dire qu’il avait beaucoup à faire, par exemple trouver des filles à qui faire des gosses, à quoi ça lui servait aucune idée, je n’étais pas plus loyale envers lui qu’envers tous les autres dieux, ils n’étaient pas assez là pour moi et je m’en fichais à un point, mais bon puisqu’il semblerait que ça ne dérange personne au camp, bah je voulais bien ne pas trop m’énerver sur lui, il n’empêche qu’il me semblait inutile comme père. Par contre Scott me plaisait de plus en plus, sa façon de penser était géniale, bref j’étais contente de l’avoir comme frère celui-là. En plus, c’est vrai que d’après moi, s’il fallait venir les chercher, c’est forcément qu’ils étaient lourds et des mauviettes, pour peu qu’il faille les porter, de quoi devenir folle. Oh oui, ça me plaisait beaucoup plus l’idée de les prendre pour leur fracasser le crâne l’un sur l’autre, tant qu’ils n’étaient pas à l’intérieur de nos camps, ils ne faisaient donc pas partis de notre soit disant famille, donc ce n’était pas un crime. Si en plus, Scott pensait la même chose, je ne voyais pas trop l’intérêt de faire des efforts, autant les tuer direct. Sauf qu’il trouva le moyen de dire qu’il fallait essayer de faire de les garder en vie mon regard plongea sur lui complètement déçue, oh c’était une très mauvaise idée que de faire ça. Il dût se rendre compte de l’emballement que ça provoquait en moi, il se rattrapa en me proposant de dégommer l’allié au cas où, aucun soucis, c’était dans mes cordes, les humains étaient aussi intéressants pour moi que des moineaux dans un nid.

« On les tue tous »

Le problème, c’est une fois en bas de l’escalier, pas de marches. Est-ce que je pouvais balancer Chamallow en haut ? C’est bon si je me transformais je lui envoyais une mandale et il se retrouverait là-haut. Oui, bon il aurait légèrement mal, c’était un bonhomme non ? En plus, il se mettait directement devant, je m’apprêtais, très motivée, à me transformer, quand il se tourna vers moi pour me proposer l’idée la plus saugrenue du monde, me faire la courte échelle. Est-ce que vraiment, j’avais une tête à accepter qu’on me fasse la courte échelle. Je commençais déjà à grogner intérieurement sauf qu’avec sa bouille sûr de lui, je le rejoignis et acceptai son aide, non sans avoir menacé, au moment où mon pied prenait appui sur lui.

« Si Cameron apprend ça, je te tue Chamallow. »


Je me hissai à l’étage supérieur, avec une grâce qui ferait certainement baver tout le monde. Une fois en haut, je tendis la main pour attraper Scott mais il me lâcha. Bon d’accord, il m’avait prévenu qu’il chercherait une autre entrée, j’étais tellement focalisée par l’idée de devoir recevoir de l’aide, non mais je m’en remettrais certainement pas de cette mission à deux balles, il me fallait donc tuer tout le monde pour au moins me permettre de décompresser. Une fois que Scott eut disparu de mon champ de vision, ce crétin, je suis sûre que j’aurais pu le soulever, il me fallut bien bouger d’ici. Les couloirs étaient déserts, par contre il y avait une porte rouge, un peu entrouverte. Je me recoiffai un peu, bon d’accord histoire de pas faire folle furieuse qui a tout défoncé, même si j’avoue, c’était le cas, puis je rentrais dedans. Le drame à l’intérieur, sérieusement, qui était le couillon qui était passé avant moi pour tuer tout le monde. Je me tins un instant devant les deux cadavres, hésitant même à leur donner un coup de pied, j’allais exploser le partisan qui m’empêchait d’exploser des mauviettes pareilles. Bon, décompressons, la mission était un échec sur le plan sauvons les gens, en même temps comme avait dit Scott c’était un ramassi de mauviette, l’avantage c’est que plus besoin d’excuse, on pouvait tout défoncer sans regarder. J’étais occupée à analyser les coupures, histoire de déterminer avec quoi se battait mon ennemi du jour, lorsqu’une voix me péta les oreilles. Non mais sérieusement, j’étais vraiment venu avec le seul boulet au monde qui nous affiche, il était légèrement en train de non seulement dire qu’on était monté à l’étage, que nous étions séparés et que pour bien en rajouter dans la débilité, qu’on était à la recherche de quelque chose.

Je traçai donc jusqu’à Scott, me repérant au boucan qu’il faisait, une fois à sa hauteur, je lui filai une claque sur le sommet de son crâne avant de le fusiller du regard. J’allais me le faire ce gars, en plus, voilà que c’était lui qui tuait deux partisans, pas de chance pour moi. Je lui fis remarquer glacial.

« Tu veux pas un micro non plus ?! Histoire que tout le monde sache bien qu’on est là. Puis d’abord c’est quoi cette idée de merde de se séparer ?! J’ai l’air d’être une fille fragile, j’aurais pu te soulever, tu crois qu’être un ours c’est juste pour la déco, non j’ai aussi la force qui va avec. En plus, on est arrivé trop tard, ils les ont tués. » Je fis une pause de deux secondes, histoire qu’il ne pense pas que ça m’attristait, ce n’était pas le cas, je marmonnai déçu « C’est pas drôle, ça fait moins de gens à tuer. »

Je l’entrainai vers le lieu où j’étais avant qu’il n’hurle, sans même jeter un regard sur les partisans qu’il avait défoncé. De toute façon, je m’en fichais, le seul détail qui me chiffonnait c’est le carnage qu’on faisait, soit il faudrait brûler tout ça, soit faire passer ça pour une attaque de gang ou encore, et là ça ne m’emballait pas, tout enterrer, je détestais jouer avec mes pattes pour faire des actions digne de clébards. Tout en ouvrant la porte, brutalement cette fois ci, je plissai les yeux sous l’odeur de sang désagréable et rajoutai assez bas pour qu’avec le bruit volontairement fait, seul Scott l’entende « On les tue tous Chamallow, personne ne sort d’ici vivant, ils ont tués nos alliés, on les défonce tous. Ok ? »

Qu’on soit bien clair, ce n’était pas du tout de la pitié, de la rage, de la colère ou le désespoir, je me fichais totalement de ces morveux, le truc c’est que ça nous donnait une occasion de pouvoir se comporter en digne enfants de nos pères, oui si je me foutais complètement de la façon dont il nous percevait, Scott ou moi, l’utiliser comme raison pour tout défoncer, ça m’emballait de ouf. Je ne voyais d’ailleurs aucun mal à dire à Reyna par la suite que j’étais une fille de Mars et que c’était plus fort que moi. Je baisserai juste les yeux devant  Cameron en disant que je m’étais acharnée histoire de les punir de l’avoir enlevé, ce qui n’était pas faux, je n’avais jamais autant ragé sur les partisans que depuis qu’ils me l’avaient enlevés.

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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyMer 27 Mai - 22:00

Après la baston, on rentrait donc vite dans l’immeuble et vu qu’il n’y avait aucun escalier en vue, je me mis assez vite en position pour faire la courte échelle à la miss. Je vais assez vite qu’elle n’était pas trop d’accord, mais elle finit par accepter, tout en me menaçant au passage. Mais en même temps c’était un peu débile. Déjà d’une je n’étais pas romain donc je n’allais pas aller me balader dans leur camp, sans intérêt. Et deuxièmement je ne savais même pas la tronche qu’elle avait sa copine alors pour la trouver dans un camp rempli d’autres romains et romaines bonjour. De plus, je suis pas du tout du genre à répandre des rumeurs à la con dans ce style je vaux bien mieux que ça. Pour foutre la honte je préfère un bon combat que de stupides rumeurs. Et je ne voyais pas en quoi c’était grave que je lui fasse la courte échelle soi dit en passant.

Bref en deux mots elle pouvait être sûre que je n’allais pas le crier sur tous les toits. Déjà que je fasse équipe avec elle me faisait moyennement plaisir donc bon. Au moins vu qu’on était tous les deux baston on n’avait pas de mal à se comprendre sur l’objectif principal de la mission. Défoncer tous les partisans. Une fois que l’autre furie était en haut je me déplaçais vite pour aller jusqu’aux fenêtres afin d’escalader et me retrouver au même étage qu’elle. A peine arrivé j’eus affaire à des gros lourds qui essayèrent de me barrer la route, mais sans grand succès vu qu’ils finirent tous deux à terre inconscient. Ils le seraient pendant un bon bout de temps donc, après avoir tout démonté on pourrait toujours les secouer un peu pour leur demander quelques infos utiles si on en avait besoin. Genre si y avait une base aux alentours ou un truc comme ça.

Je ne mis pas longtemps à me relever et à ameuter le quartier afin qu’Alison me retrouve assez rapidement. Oui c’est vrai ce n’était pas discret, mais d’un autre côté je n’étais pas le maître de la discrétion. Surtout qu’on n’avait pas besoin de ça pour tuer tout le monde. Il était clair que les partisans du coin ne faisaient pas le poids contre nous. Entre les mauviettes qu’on avait affrontées dehors et celles de l’intérieur je ne me faisais pas vraiment de soucis. Si des alliés étaient morts contre ces types c’était tant pis pour eux, on n’avait pas besoin de ce genre de loques dans nos rangs.

Alison Arriva bien vite et vu sa tronche je l’avais énervée. Décidément cette moeuf était jamais contente. J’allais pourtant attiré du monde en gueulant et elle pourrait faire un massacre, mais non là encore je me fais engueuler comme du poisson pourri et en plus elle me frappe et n’y va pas mollo qui plus est. Ce qu’elle pouvait être violente comme fille…Enfin quelque part elle tenait bien de notre père et j’étais assez fier de l’avoir pour sœur, mais elle pouvait se fourrer le doigt dans l’œil pour que je lui dise ça un jour. Je prenais un air renfrogné avant de lui répondre du même ton énervé qu’elle.

Ok ben la prochaine fois t’as qu’à proposer les idées plutôt que de me suivre comme un chien. Ensuite, si je gueule c’est justement pour ameuter les ennemis qu’on puisse faire un massacre et dernièrement ils étaient sûrement mort depuis un moment les alliés car on entendait aucun bruit de combat du rez de chaussée et ça se serait quand même entendu étant seulement au premier.

Voilà, ça calme de s’énerver comme ça. Cela évitait qu’on se foute sur la gueule. Je rajoutais ensuite en souriant et rigolant doucement.

On va en trouver des gens à tuer alors patiente un peu. Moi aussi je veux de la baston, mais faut croire qu’on leur fait trop peur. Regarde comment on les a défoncé devant l’entrée. Ils ne valent pas une cacahuète comme adversaires on se battrait l’un contre l’autre ce serait sûrement plus vivifiant, soupirais-je exaspérer par temps de nullité chez les ennemis.

Cela faisait un brave moment que je n’avais pas eu droit à une bonne baston, c’était vraiment dommage. Je me faisais ensuite entraîner par ma camarade voulant me montrer ce qu’elle avait trouvé. Des cadavres. Charmant. Bon, ce n’est pas que je faisais dans le sentiment, mais ça fait toujours quelque chose de voir les siens se faire massacrer et pour ça ils allaient effectivement payer.

Aucun partisans ne sortira vivant de ce bâtiment c’est clair et net.

Je me retournais et pris le premier couloir pour continuer vers l’escalier qui montait au deuxième étage. Des bruits se faisaient entendre, mais c’était plus des sortes de murmures, genre on nous prépare un mauvais coup à peine monter au second. A moins que ce ne soit carrément dans l’escalier. Je le sentais moyen du coup j’optais pour une autre solution bien plus sécuritaire. Je me retournais pour expliquer mon plan à ma collègue et tout ça silencieusement pour le coup.

Ils nous attendent sûrement de pied ferme au niveau de l’escalier. Je propos que tu te faufile dans un conduit d’aération pour les surprendre. Cette fois je ne pense pas qu’ils s’y attendront. Et tu me préviens une fois que la voie est libre. Ah moins que tu ne veuilles que j’aille faire diversion ? Je peux faire ça aussi ça peut être marrant. C’est toi qui vois, mais décide vite, car on a pas beaucoup de temps avant qu’ils ne descendent pour nous plomber à mon avis.

Pour faire diversion j’étais champion vu comment j’avais surpris tout le monde en débarquant en bécane toute à l’heure. Par contre, je me demandais comment je pourrais amener la chose. Peut-être incendier le bâtiment ? Une possibilité pas négligeable. Cela pourrait également faire brûler les corps afin de ne laisser aucune trace de notre passage. Sinon y avait deux trois autres choses que je pouvais tenter, après tout il y avait pas mal de pièce avec des objets différentes dans le coin je pourrais bien bricoler un truc sympa avec. Enfin bon pour le moment j’attendais la décision de la brunette.
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MessageSujet: Re: Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD]   Deux par deux, comme des amoureux, vivez l'enchantement[Scotty le titre le moins cohérent au monde XD] EmptyLun 8 Juin - 11:13

Papounet ∞ Fifille
Voilà pourquoi, avant de réunir deux personnes pour une mission, on vérifie toujours les sentiments qu’ils éprouvent, mélanger les torchons et les serviettes, c’est moche. Bien qu’il faille reconnaître que Chamallow n’était pas le pire combattant au monde, c’était plutôt difficile de rester à ses côtés sans avoir envie de l’étriper, j’exagérais à peine. Il y a de cela quelques minutes, avant qu’il n’agisse comme un gars en mal de pouvoir, ce que je ne jugeais pas, il semblerait que ce soit le propre de la race humaine que de toujours vouloir plus de pouvoir et de diriger les autres leur en laissant la possibilité. Pourquoi je lui avais laissé cet ascendant sur moi, anormal venant de ma part. Il n’empêche que j’avais eu tort puisqu’il se faisait aussi discret qu’un enfant de trois ans à qui on aurait oublié de préciser que le principe de se taire et d’être discret consiste à fermer sa bouche. Néanmoins, je ne pouvais pas me contenter de faire avancer les choses dans mon coin, sans prendre la peine de me montrer des plus charmantes, je rejoignis mon camarade Grec, mon allié, bien qui nous mette dans une galère pas possible. Mes réflexions ne lui firent pas plaisir, étonnant n’est-ce pas. Comme s’il aurait réagi différemment de moi si je m’étais mis à brailler son prénom dans un endroit rempli de problème. Encore que, quand je dis problème, je me trouve bien optimiste, on avait à faire à une bande de dégénérés qui pour sortir faisaient sauter les portes, tout à fait logique comme réaction. Mais quelle bande de blaireau, sérieux, que Chamallow se rassure, niveau discrétion, il y avait pire que lui.

Mon regard se chargea de colère lorsqu’il commença à m’agresser verbalement. Je me rapprochai de lui dans le seul but de lui aplatir la tête contre le sol, on verrait par la suite s’il ferait toujours le malin avec ses comparaisons de ma personne envers l’espèce la moins évoluée du monde animal, le clébard. Il me comparait vraiment avec un chien. Un regard sur les deux combattants, ou ce qu’il en restait, au sol, ils sortaient d’où ceux-là ? Les lâches du camp qui s’étaient planqués ou qui avaient été bloqué par l’explosion des escaliers ? Quoi qu’il en soit, non Scott n’était pas franc, il ne m’avait pas laissé le choix ce bouffon, il s’était empressé d’aller où bon lui semblait et je n’allais pas le laisser s’éclater tout seul. Je serrais les poings pour éviter de lui éclater le nez, jusqu’à ce qu’il change d’humeur et de ton. Pour le coup, je l’observais démunie par ce brusque changement d’état, allons bon, vlà qu’il rigolait maintenant. Je plissais un peu les yeux  essayant de le suivre. Je croyais qu’il ne restait plus personne puisque nous n’avions pas entendu le moindre bruit. Je ne pouvais pas me fier à mes instincts animaux, le risque que j’attaque Scott était bien trop grand pour que je me fasse confiance à moi-même tant qu’il n’y aurait pas d’ennemis plus importants que lui à terrasser, pour le plaisir. Avec un roulement des yeux, je devais reconnaître qu’il y avait en effet de fortes chances qu’on fasse peur à ces mortels et qu’au combat c’était réellement des billes, du jamais vu, même Cameron les défoncerait sans avoir besoin de l’aide de sa Peluche. Je fis la moue sans m’inquiéter plus que de mesure lorsque mon partenaire du jour trouva le moyen de dire qu’un combat entre nous deux serait bien plus intéressant, ça je n’en doutais pas, le truc c’est que si on avait eu l’intention de se détruire, on l’aurait fait il y a de cela quelques heures déjà.

Sans dire un seul mot, je guidais Scott jusqu’à nos partenaires, tout aussi nuls que leurs adversaires, défunts. Une fois sur place, je guettais les réactions de Scott, assez surprise de lire dans son regard le même feu qui flamboyait dans le mien, nul doute que nous faisions bel et bien parti de la même famille. Il me contourna pour s’avancer dans les couloirs, je poussai un soupir avant de le suivre, comme un chien peut être mais il me semblait débile de le laisser tomber, surtout qu’il attirait les ennuis comme un pot de miel les mouches, il me fallait donc le suivre pour espérer taper dans des gens. Les bruits commencèrent à l’instant où je commençai à grappiller des centimètres pour le dépasser subtilement. Pour le coup, j’arrêtai d’avancer, me concentrant pour savoir d’où ça venait, sentant dans mes veines l’envie de me transformer et de charger sans prendre garde à savoir si oui ou non il y avait piège, danger, mort au bout de ce couloir. D’ailleurs, j’aurais certainement agi comme une tête brûlée s’il n’y avait pas eu le regard de Scott sur moi et son plan. Tien, mon côté râleur lui avait fait rentrer du plomb dans la cervelle, il évitait de griller nos positions en parlant trop fort, comme quoi, pas si con mon Chamallow préféré.

Attentive, j’écoutais le plan avant de sourire et de comparer nos statures, je doutais qu’il arrive à bien s’en sortir dans les conduits d’aération, je posais une main sur la bouche d’aération et fit sauter les écrous avant de monter dedans, sans oublier d’avoir dit au moment où je le quittai, à nouveau.

« Tu seras le premier au courant de quand intervenir. »

L’instant d’après, c’était le silence, quelques secondes où mon cœur battit follement, pris au piège dans une espèce de boîte, comme un animal en cage, pas du tout plaisant comme sensation mais l’instinct humain pris le dessus et je commençais à me diriger vers les bruits, trouvant dommage d’être en humaine pour faire tout le sale boulot. Une fois à l’autre bout du tunnel, l’entreprise la plus galère de la journée, se contorsionner pour donner des coups de pieds à cette grille qui ne voulait pas céder. Seul un réflexe venu d’on ne sait où… papa peut être ? Quoi que Père veiller sur ses enfants, ah ah ah grosse blague, à part veiller sur sa moto, je ne le voyais pas protecteur du tout. Qu’importe, mon réflexe empêcha la grille de tomber sur le carrelage et donc de rameuter tout le monde. Je sortis de mon tuyau et m’époussetai, ils allaient rencontré leur mort, faisons donc en sorte d’avoir la classe pour leur ôter la vie. J’avançai d’un pas plutôt rapide, histoire qu’ils ne tuent pas Scott parce que je n’étais pas assez rapide. Pour le coup, il n’avait pas eu tort, ah la belle brochette de trouillards, ils se tenaient tous là, au bord de l’escalier avec assez de dynamite pour nous réduire en poussière. Avant de les attaquer, je couvrais nos arrières, les gens désespérés ont souvent des réactions surprenante et complètement délirante. J’explosai donc leur détonateur et le crâne de celui qui se trouvait à côté avant de toussoter pour m’éclaircir la voix et de scander joyeusement

« CHAMALLOW, VIENS IL Y A PLEIN DE JOUETS A CASSER. »

De toute ma vie, je crois n’avoir jamais fait autant peur à des mortels. Ils se tournèrent tous dans un seul mouvement vers moi, leur expression à tous était la trouille, surtout en regardant le corps sans vie de leur poseur de dynamite. Je baissai les yeux dessus à mon tour, puis haussai les épaules avant de m’avancer tout doucement, étonnée que Scott ne soit pas encore là. Oh dîtes moi qu’il n’a pas fait de connerie et qu’il m’a attendu, qu’il n’a pas changé le plan comme un idiot. Je finis par me transformer puisque mes précieux petits ennemis chargeaient tous sur moi. J’étais quand même beaucoup plus intéressante comme combattante sous forme animal. N’en déplaise à toutes mes cibles. Je donnais un premier coup de patte hésitant, mon regard rivé sur l’escalier, attendant Scott pour me lancer vraiment dans le combat.

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