○ Meeting between brothers ... ¤ [Feat Kieran]

○ Mes recherches ont aboutis, dans le sens où j'étais sûr du résultat que j'allais trouver mais le doute en moi m'a poussé à être fixer, à avoir des preuves sur ce que je pensais. Sur ce fameux grand frère de sang que je possède, celui que mon père a eu avec Hécate avant qu'il ne m'est moi. Cette raclure qui a surement dû vivre quelque chose de meilleur que moi et n'a pas eu à subir un père alcoolique et violent, une mère absente, car allez savoir, ça se trouve Hécate a dû rendre visite à celui ci. Bref, je ne sais pas ce qu'il en est, je ne dis pas que je veux m'avancer sur ce qui va se passer mais vu notre première rencontre, je ne pense pas qu'on va réussir à s'apprécier plus que ça. Notre première rencontre a été, mouvementé et à très mal fini mais bon étant de camp opposés et avec des idées tout aussi contraires, il était sûr que lui et moi nous nous entendrions pas.

○ Je parle de ce grec, qui a osé s'en prendre à moi lorsque nous affrontions des oursons, Kieran de son prénom. Clairement enfant d'Hécate, je sais qu'il y en a d'autres, chez les grecs, romains et même chez les partisans. Mais je sentis qu'il y avait autre chose, et que notre ressemblance allait au delà du fait qu'on est la même mère. Il a des traits du visage qui ressemble à mon père, les même traits colériques. Je pouvais ressentir la même haine et violence que celle de mon père lorsqu'il me regardait. Et ça, ça ne pouvait évidemment pas passer, alors pourquoi faire des recherches ? Pour être sûr, mais dans ce cas là pourquoi le faire venir ici ? Il est clair que d'habitude, je m'en fous mais là c'est assez spécial, je veux qu'il sache, qu'il sache que je suis son frère, son vrai frère et que c'est par ma main qu'il mourra. Non pas que je veuille éteindre notre ligné, mais ces expressions, ce regard supérieur, je ne l'ai que trop subis pour qu'une copie de mon père me hante de nouveau.

○ C'est bien pour ça que j'ai réussi à lui envoyer un message pour qu'on se voit ici dans le bar Les flots de Neptune. Bar où beaucoup de demi dieux se retrouvent, puis au moins je pourrais boire tranquillement en l'attendant. Un lieu plutôt neutre, je ne lui ai pas dit que c'est moi qui l'attend, je me suis fais passer pour quelqu'un d'autre sinon je sais pertinemment qu'il ne serait pas venu. Il est temps de mettre les choses au clair, je veux savoir ce qu'il a vécu. La chance qu'il a pu avoir contrairement à moi, je veux voir son visage lorsque je lui dirais que j'ai moi même assassiné notre père. Que je ferais pareil avec notre mère, et que s'il se met sur mon chemin, je ferais la même chose avec lui. La pitié ? Ca ne me connait, j'ai beaucoup trop subit et je ne compte plus me laisser faire, je ne serais plus l'enfant faible que j'ai été, je l'ai prouvé à de nombreuses reprises. Et il va l'entendre de ma bouche, il va sentir ma détermination, qu'il me comprend ou non, il est hors de question que ça se reproduise à nouveau, ma vengeance est toute prête et je compte bien aller jusqu'au bout. Assis sur une chaise, à la table du fond, un verre à la main, je buvais tranquillement en l'attendant, le dossier de preuve, du meurtre de mon père, de son parcours, sur la table, attendant simplement sa venu.

« C'est devenu un cas de force majeure, il faut s'entendre sur ça. Si cet homme a réussit à trouver mon identité et aussi me contacter, nous avons des soucis de sécurité Miss Overlook.» Je jetai un regard pénétrant à ma secrétaire. Elle semblait trembler sous mon regard, l'intensité que l'on pouvait y trouver, mais ce n'était pas de ma faute à moi, si elle n'avait pas accompli son devoir comme il le fallait. Elle venait certes de rentrer et elle était toujours à l'essai, mais quand même, elle avait fait l'erreur de laisser entrer ça et que cette invitation se rende dans mon bureau et que je puisse la lire alors que je ne connaissais pas du tout l'expéditeur. Je devais prendre des précautions, je savais très bien qu'en étant riche et puissant, je pouvais avoir des risques pour ma vie. Et je prenais les précautions pour rester en vie. N'importe qui pourrait tenter de m'enlever pour faire pression sur mon père, qui sait, les fous il y en avait partout aujourd'hui et je ferais une très bonne cible. N'empêche, je conservais le fait que j'étais un demi-dieu et que je savais très bien me défendre et encore mieux me battre. Alors, je savais très bien que je n'avais rien à craindre et que je n'avais rien à perdre en fait. Sauf peut-être une personne, mais ça bien entendu, personne ne pouvait le savoir. Parce qu'elle n'était pas connu de personnes. J'avais une seule connexion et c'était elle. Alors je n'avais rien à craindre, je savais très bien que tout irait bien. Je me raclai la gorge et me détournai de l'invitation qui trônait sur mon bureau pour signifier qu'elle pouvait prendre congé. Je n'étais pas un homme de bien de mot, je pouvais souvent me contenter de gestes plutôt que de mots et ça allait très bien pour moi. Et c'était une des leçons premières que je pouvais enseigner à mes employés. Avec le temps, tout le monde finissait par lire mes gestes comme si c'était des paroles et tout le monde finissait par me comprendre, mais ça ne voulait pas dire que tout le monde avait le même degré de vitesse pour comprendre mon langage. Mais tous finissait par le faire. Peut-être avait-elle peur de ma colère parce qu'elle avait décampé aussitôt que je lui avais donné congé. Je devais aller là-bas, je le savais trop bien, mais l'envie me manquait. Quoique je voulais savoir ce que ce type pouvait bien me vouloir à moi. Cela me semblait peut-être pas très risqué, mais n'empêche que je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que ça pourrait être un piège. J'étais peut-être juste fils d'Hécate... mais ça ne voulait pas dire que je ne pourrais pas me faire avoir par un monstre, j'en doutais sérieusement, mais ça pouvait arriver. Nous ne savions réellement rien de la vie et nous étions jamais assez prudent. Donc... il fallait en tirer quoi de tout ça? Tel était la question...

J'allais y aller. J'allais me présenter. Mais ça n'était pas facile de se dire que je pouvais me jeter complètement dans la gueule du loup sans pouvoir peut-être en revenir. Je devais le faire. Alors sans plus réfléchir, j'avais attrapé mes affaires, mon manteau et un chapeau que je laissais trainer dans mon bureau pour pouvoir me déplacer sans me faire remarquer lorsque j'étais dans des terrains inconnus. Je ne connaissais pas le bar où je devais aller, bien que celui qui m'avait envoyé le message m'avait donné l'adresse pour que je me rende et j'avais un nom bien précis aussi, mais j'avais des doutes sur l'identité de toute manière alors ça ne changeait rien. J'étais juste un homme comme les autres. C'est sans dire un mot à personne que je quittai le bureau et me rendis au bar. Je ne croisais personne qui ne me causait de souci, de toute manière, mon odeur n'était pas bien forte et personne ne me suivait, je ne voulais pas impliquer personne d'autre dans mes affaires et j'arrivais dans le bar sans aucun souci. Je poussai la porte et retirai mon chapeau. Avant de chercher mon interlocuteur. Mais bien entendu, je ne savais pas qui voulait me voir. J'enfonçai ma main dans mes poches pour avoir ma main sur ma pièce.... Et je m'avançais lentement pour commander une bière. Et attendre la suite.

○ Je bu lentement de mon verre tout en observant l'entrée de celui qui est biologiquement mon grand frère, nous n'avons pas seulement le fait d'être enfant d'Hécate en commun, nous avons également le même géniteur de père pourri. Je restais dans l'ombre au fond de la salle en observant ces manières qui commençait déjà à me gonfler, de savoir ce qu'il a fait de sa vie, de voir comment il se la pète. De me dire qu'hors mi l'argent que nous possédons l'un et l'autre nous n'avons strictement rien en commun, ayant vécu deux histoires totalement différente. Qui a fait de moi le serial killer que je suis aujourd'hui, bon je n'ai pas tué énormément d'humain, quelque uns qui s'étaient mis sur ma route. La plupart des personnes que j'ai tué sont des demi dieux ou des monstres, je ne suis pas aussi sanguinaire qu'on le prétend. Je peux tué de sang froid mais pas sans raison, je ne suis pas sociopathe et encore heureux, déjà à me voir comme ça, je ne m'imagine même pas sociopathe, quoique ça pourrait être drôle.

○ Je souriais quelque peu à cette idée avant de finir mon verre, d’appeler une serveuse afin qu'elle vienne prendre ma commande, de me servir une bière pour calmer le verre de whisky que j'ai pris. Lui passant également un petit papier avec un mot écrit dessus, au début elle souriait, en pensant surement que c'était mon numéro de téléphone, je lui demandais à la place d'apporter ce mot à ce fameux Kieran, où il y a écrit dessus " Je sais ce que tu as fait l'été dernier ... Non sérieux, je suis derrière, table du fond. ", un brin d'humeur ça n'a jamais tuer personne, enfin presque. Je claquais les fesses de la serveuse qui se mit à glousser avant d'attendre ici sagement, que la dite personne daigne venir s'asseoir à ma table. En faite ça m'étonnerait fortement, ça risque de commencer en baston avant qu'on puisse discuter, vu ce qu'il s'est passé quelques semaines en arrière lors de notre rencontre non loin de la base partisane. On s'est affronté et ça a plutôt mal fini, comme tout le temps lorsque je rencontre des grecs hein mais là, on s'est tous les deux infligés pas mal de blessure donc je ne pense pas qu'il va m'écouter dans un premier temps. A cette idée, je sortis mon paquet de carte, en lançant une légère décharge d'énergie dessus avant de me mettre à les battre, et de jouer au solitaire l'air de rien. Ce que j'aimerais savoir c'est s'il savait qu'il avait un frère depuis toujours, vu que pour ma part mon père me l'a annoncer il y a pas mal de temps déjà mais lorsque l'on est orphelin, il y a toujours une part de nous qui cherche à connaitre sa véritable famille, est ce que lui l'a fait, il en avait les moyens en tout cas. Une belle surprise en général non, genre Salut je suis ton petit frère biologique et je suis chez les partisans, on s'entre tue maintenant ? Pfff, de toute façon, vu les manières qu'il a, on ne pourra jamais s'entendre et je ne suis pas du genre à être quelqu'un de familiale, je n'ai pas de famille, je n'en ai jamais eu et je ne compte pas en avoir alors à quoi bon tout ça ? La curiosité d'abord, la rivalité ensuite, le pouvoir en dernier, et peut être l'amusement, de savoir qui de nous deux est le plus fort, qui de nous deux ira le plus loin, qui de nous deux tuera l'autre. Oui un jeu qui s'annonce des plus passionnant je dois le dire. Votre avis ?

Un bar miteux. Un bar réellement pas très recommandable. Je n'aurais jamais mis les pieds là si je n'avais pas eu ce rendez-vous. Et déjà à la base, j'étais tellement pas confiant sur ce coup-là que je ne voulais pas y aller. Je ne voulais pas tomber dans un piège qui aurait fait que ça aurait été trop facile. Beaucoup trop facile pour cette personne qui voulait me rencontrer moi pour je ne sais quoi. Je ne sais pas du tout ce que je devais faire pour cette situation ,bien que j'y avais été confronté avant. J'avais été approché par des gens. J'avais vu des personnes pour tenter de me faire soutirer mon argent, d'atteindre à ma sécurité. De me dire que je n'étais pas celui qui devait être là, mais bien un autre, que j'avais voler la place d'un fils légitime. Alors, au bout d'un moment, on en venait que l'on pouvait en avoir marre de tout ce qui pouvait se dire et aussi qu'il y avait des gens qui ne savaient réellement pas quoi faire pour attirer l'attention des autres. Et bien sûr, j'étais la cible parfaite. Est-ce que je n'avais pas assez fait la première page des tabloïds lorsque j'avais été adopté? William et Sofia avaient tellement reçus de lettre, de demande d'interviews pour expliquer pourquoi adopté un jeune homme de 10 ans pour remplacer William à la tête de l'entreprise, pourquoi prendre un orphelin de New York et ne pas suivre la mode qui était d'adopter des enfants d'ailleurs et autres propos qui étaient très inappropriés, mais qui n'avait pas empêcher la presse de faire beaucoup, mais alors beaucoup d'argent parce que les gens suivaient cette affaire de très près. J'avais toujours eu beaucoup d'attention médiatique. Surtout que j'étais selon la presse, le secret bien gardé de mes parents. Je n'allais pas à l'école comme les autres, j'étais dyslexique et hyperactif, je n'avais aucune chance d'être un bon dirigeant parce que je ne savais pas lire et écrire comme il le fallait, je tenais pas en place et je disparaissais de la surface de la Terre pour réapparaître seulement l'été. J'étais un cas pour la presse, une raison de se faire de l'argent. Mais je redoublais d'effort. Je faisais tout pour que l'on ne soit pas déçu de moi, du moins je le faisais pour mes parents adoptifs. Et je réussissais. Je pouvais le faire au final. Et j'avais les ressources pour réussir. Alors je prenais mon courage à deux mains et j'y allais. Je fonçais ni plus ni moins. C'était pour ça que j'étais là quand même. Pour foncer.


Même si j'avais toujours une crainte de tout perdre, même si j'avais une crainte d'échouer mon but le plus ultime, le plus important, celui de garder les être chers à mon coeur vivants  et en bonne santé, je n'arrivais pas à me dire si réellement, si moi, c'était moi à qui il arriverait quelque chose, est-ce que ça pourrait réellement faire du mal? C'était en prenant conscience de ce genre de facteur que j'étais venu. Toujours sur mes gardes bien entendu, mais n'ayant plus la même crainte qu'avant. J'avais compris que mon but sur Terre n'était pas de m'épanouir moi, mais bien de faire s'épanouir les autres. Et j'allais agir en sorte. De toute façon, je pouvais facilement me battre. Même si parfois, je finissais salement amoché. On avait pas toujours de la chance. Pas toujours. Et il fallait faire avec bien entendu même si la chance était quelque chose où je n'avais pas le contrôle et que ça m'énervait sincèrement. Mais qu'est-ce que je pouvais réellement y faire? Une fois dans ce bar, je ne savais pas ce qui m'attendait, je ne savais pas à quoi j'allais avoir affaire. Et ça pouvait réellement me faire penser que parfois, j'étais réellement une tête brûlée. Bien entendu. Mais ça ne voulait pas dire que j'allais me faire avoir. Non, je pouvais être fort... fort et gagner tout. Mais le contrôle... le contrôle que je n'avais pas, ça me laissait démuni. Alors que je sirotais ma bière, attendant de voir, une serveuse s'avança dans ma direction et me donna un petit mot. Fronçant les sourcils, je le lu et relevai les yeux pour voir la fameuse personne qui m'attendait... et je serrai les dents, le reconnaissant et me dirigeai lentement vers lui pour prendre place à sa table. Trop facile, réellement trop facile. « Tu voulais me voir comme ça? Que me vaux l'honneur de te revoir?» Je posais ma bière sur la table et je croisais les bras, méfiant. Ce qui restait de ma blessure qu'il m'avait infligé me picotai et je bouillais de haine. De rage. Je voulais lui faire payer. Pour tout ce qu'il avait fait... tout.« Tu m'as retrouvé, je t'en félicites.» Je posais ma pièce sur la table, prêt à agir tout en gardant la main dessus. « Maintenant, qu'est-ce que tu veux?»