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MessageSujet: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyMer 25 Mar - 22:12

Lily ∞ Sushi
Un matin avec du soleil c’est trop demandé ? Non parce que niveau mois de mars pourri, je pense qu’on a donné. Tout ça parce que les dieux sont jaloux que le dieu Mars est un mois pour lui tout seul alors que les autres ont juste reçu en cadeau de la part des mortels, un peu crétin d’ailleurs, des planètes. Bon déjà, moi on m’offre une planète avec mon nom, je ne suis pas sûre que j’aimerais beaucoup le présent, mais de là se venger sur le dieu qui a mois à son nom, faut pas déconner, c’est bon on peut refaire le calendrier à leur sauce s’ils sont pas content, en échange je sais pas il pourrait y avoir du soleil quand on veut ou au moins plus de vingt jours dans le mois, ce qui n’était clairement pas le cas ce mois-ci. En fait, je sais ce que je devrais faire, je devrais me pointer chez les dieux toute timide, oui une carte à jouer, comme ils sont tous un peu mégalo, que leur kiff dans la vie c’est les batailles, quel gros délire ça doit être là-haut : mois de janvier : tentative de renversement du roi, Février tempête de neige pour tuer les enfants du dieu Apollon, Mars : PLUIE PLUIE PLUIE. Avril : vengeance sécheresse h24. Mai : j’ai plus d’idée mais je suis sûr qu’ils trouveront un petit truc bien sympa à nous faire. Donc, je disais, si je viens avec un papier et mes réclamations, en m’inclinant bien bas et en étant pas arrogante, ce qui n’était pas trop dans ma nature en fait, quand j’y pense, peut-être qu’on aurait un beau ciel bleu. En fait il faudrait que je demande à ma mère avant si quelqu’un avait déjà essayé d’influencer les dieux et comment ça allait avant et après dans sa vie. Non parce que mourir écrasé par des vaches, un tsunami, ou même foudroyé, très peu pour moi, on avait déjà John pour électrocuter tout le monde. Purée d’ailleurs, ce mec avait bien failli avoir ma peau plusieurs fois, quelle idée de lui foutre des éclairs comme pouvoir, ah les fils de Zeus, vraiment des chieurs mais bon il était sympa, pas du tout leader sans peur par contre, lui il avait la trouille pour un oui ou un non, c’est bien beau d’avoir plein de pouvoirs, bien beau d’être fils d’un des trois grands, pour ce qui nous servait le demi-dieu, Zeus aurait été plus utile.

Donc aujourd’hui, excepté le temps pourri qui faisait de mes affaires, une catastrophe ambulante, j’avais une mission très importante, donner ma démission à l’endroit où je travaillais. Etre revenue dans la colonie faisait qu’étrangement, j’avais beaucoup mieux à faire que de vendre des produits de beauté à des femmes de trente ans qui se sentent laides. En plus, ce n’était pas tellement les produits qui aidaient, la jeunesse partait dans tous les cas, et bien que je sois pas vraiment la fille d’Aphrodite dans toute sa splendeur, pas du genre à me pavaner devant des miroirs, à vouloir fouler des tapis rouges, sans oublier le fait que je n’aimais pas vraiment tout ce qui est mode. Il n’empêche que je m’y connaissais, malheureusement et que je n’avais pas craché sur ce petit boulot quand j’avais quitté la colonie. En arrivant devant la bâtisse bien décorée, je retirai ma capuche, ayant aussitôt des gouttes par dizaine dans les cheveux, ce qui m’arrêta, ce fut une sorte de sixième sens, celui qui souffle, tu vas avoir un problème petite. Je m’arrêtai d’un coup et tournai la tête pour tomber presque nez à truffe, ho non pas un chien des enfers. Alors je sais, normalement les demi-dieux se battent, je sais me battre mais pour le coup, l’instinct maternel me soufflait de courir, de partir loin de ce truc. Je me mis donc à courir, protégeons nos enfants, je n’étais pas une déesse, moi si je me faisais dégommer, je mourais et mon enfant aussi et bordel, je n’avais pas envie que mon fiston meurt. Le truc c’est qu’en courant comme une dératée je rentrais dans un gars qui ne bougeait pas. Non mais le gars con par excellence, il était en plein milieu d’une rue immobile alors qu’il pleuvait et il faisait quoi à rester comme un niais comme ça. En plus ce n’était pas un gars chamallow, il était tout dur, j’étais complètement sonnée, incapable de me remettre à courir, je levais la tête vers lui pour l’insulter avec tout l’art dont j’étais capable, sauf que je restais complètement hébétée devant son physique. Il ressemblait énormément à John mon camarade, vraiment le même physique, des yeux bleus qui donnaient envie de se planquer de peur d’être foudroyé, j’étais incapable de dire le moindre mot. J’irais même jusqu’à dire que j’en oubliais tout le monde qui m’entourait, me contentant de l’observer. Donc c’était un demi-dieu et s’il était alzheimer comme John, il était encore plus en danger que moi car il ne savait peut-être pas utiliser son don, encore moins que les monstres l’attaqueraient. Comme pour nous avertir que nous étions dans la merde, le grognement sourd du monstre se fit entendre dans mon dos. Je fis volte face, cherchant mon arme à feu sans la trouver sur le coup, de toute façon, j’avais les mains qui tremblaient. Il faudrait se débrouiller autrement, je soufflai inquiète à mon camarade.

« C’est le moment d’électrocuter le chien, fais un effort, énerve toi, quelque chose du genre. S’il te plait, bouge-toi »

Depuis combien de temps je ne m’étais pas battue contre un monstre, habituellement, c’était Hailey qui s’en chargeait, je savais que j’aurais dû lui demander de m’accompagner. J’allais mourir avec un inconnu sauf s’il savait utiliser ses pouvoirs. Ce n’était pas compliqué normalement, tous les jeunes enfants utilisent leurs dons au hasard pour se protéger, pourquoi pas celui là. En tout cas, peu à peu, j’avais collé mon dos contre son torse, non il n’avait clairement pas intérêt à m’abandonner. C’est comme, pourquoi je n’avais pas pris ma carte qui me permettait de détecter les monstres, mourir par bêtise, quelle façon de mourir complètement débile. J’avais honte, oh au moins, je ne mourais pas seule… quel réconfort.

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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyJeu 26 Mar - 20:48

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   Lily-Rose Steele & Poséidon
Que faire aujourd’hui ? Il pleuvait sur Terre vers New York, là où avait vécu mon fils, Percy, aujourd’hui malheureusement disparu. Les demi-dieux le cherchaient, mais franchement, fallait pas trop compter sur eux, ils sont bien trop lent. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Après avoir créé une belle tempête aux abords de New York, mais assez loin de la ville car je ne voulais pas l’abimer : il y avait bien trop de jolies filles _ pour cette fois, seuls les bateaux en pâtiraient, ainsi en avais-je décidé _, je me rendis en ville. J’allais bien réussir à dénicher quelqu’un qui le connaitrait et qui, par le plus grand des hasards, me donnerait un petit indice d’où chercher. Et sinon, les humaines sont toujours là pour combler le manque de nouveauté avant que je ne créais un petit (ou pas) tremblement de terre dans les environs de… je ne sais pas, on verra, suivant mon humeur.
Pour le moment, direction Times Square parce que par là-bas, il y a un bar à mon nom et cela flatte mon égo, ma mais je ne pense pas y aller immédiatement : comme le reste du mois, il pleut, et j’aime bien rester immobile sous la pluie. Quand vous n’êtes pas dieu de la mer et de l’océan, vous ne pouvez pas comprendre.
J’étais là, debout, à profiter de l’eau coulant sur mon visage, quand je vis quelqu’un au loin. Une jeune demoiselle plutôt jolie de visage et… Je n’aurais pas dû baisser le visage, elle est en cloque, aussi grosse qu’une baleine. Elle avait l’air de mauvais poil, c’était plutôt amusant à regarder, et comme il n’y avait personne avec ce temps à l’extérieur, les gens préférant la chaleur de leurs habitations, je me décidais à regarder dans sa petite tête.
Une demi-déesse, fille d’Aphrodite, ce qui expliquait sa beauté, mais surtout, ses pensées tournaient autour de John… l’identité du gamin infiltré incognito qui l’a oublié. Ça commençait bien la journée… Mais au vu de ses pensées, il n’avait pas l’air bien doué celui-là. Le fait qu’il ne se maitrise pas assez au point de risquer de tuer une beauté me fit sourire. Il avait l’air tellement idiot.
Tout à coup, elle se mit à courir vers moi, poursuivit par un chien des enfers. Je veux bien qu’elle soit enceinte, mais cela ne doit quand même pas l’empêcher de combattre un misérable chien des enfers. Je restais au beau milieu de son chemin, espérant quand même que pour une demi-déesse, elle aurait le cran de se défendre, ce qui est le minimum quand on descend d’un dieu, Aphrodite ou non. Mais non, elle me fonça droit dessus et me heurta de plein fouet. Pas douée celle-là. Elle leva les yeux et m’observa attentivement, me dévisagea. Et me compara à l’autre môme ; je lui lançai un regard cruel. JE N’AI RIEN EN COMMUN AVEC CELUI-LA ! Sauf la famille mais on ne choisit pas sa famille.

« C’est le moment d’électrocuter le chien, fais un effort, énerve toi, quelque chose du genre. S’il te plait, bouge-toi »

Là, c’en était trop : j’explosai de rire. A croire qu’elle me prenait pour un gosse du grand Zeus. Et puis quoi encore !

« Si vous le voulez bien mademoiselle, je vous prierais de ne pas me comparer aux zeusiens avec qui je n’ai rien en commun. Le lion ne s’associe pas avec le cafard. »

Je la déplaçai sur le côté pour faire face à la bête et me créai une épée d’eau _ si je faisais apparaitre mon trident, je serais trop vite repéré et comme elle ignorait encore qui j’étais, autant en profiter un peu, ce serait amusant _ et me jetai sur le monstre. En moins de deux, il était mort et repartit aux enfers pour un petit moment.
Je me tournai vers la mortelle et lui dis :

« Vous ne devriez pas sortir seule quand vous savez être incapable de vous défendre. Le monde est dangereux pour les demi-dieux. Voulez-vous être escorté quelque part ? »

La journée commençais bien finalement, voilà que je me mettais dans les poches une fille d’Aphrodite, engrossée, certes, mais cela ne durerait pas éternellement.
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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyVen 27 Mar - 19:29

Lily ∞ Sushi
Vous savez le problème quand on risque sa vie bêtement et qu’on compte sur les autres pour vous filer un coup de main, il arrive forcément un jour où on tombe sur un débile mental, ce jour bien que peu attendu venait d’arriver. Le gars explosait de rire, vachement le moment, si nos vies n’étaient pas en jeu, je lui aurais certainement  demandé la raison de ce soudain mouvement, pas exactement celui auquel je m’attendais par ailleurs. Mon cerveau tournait à plein régime, déjà parce que si ce mongole n’était pas foutu de nous libérer, j’allais devoir m’y coller et ça ne me motivait pas du tout mais bon peut être qu’il n’était pas du tout demi-dieu, qu’il me prenait donc pour une folle et que pour lui le chien des enfers ressemblait à un chaton… Marrant le coup de la brume sauf que les mortels étaient bien trop semblables à nous pour que je ne fasse pas l’erreur quand j’en croisais un, surtout qu’il ressemblait quand même énormément à John le fils de Zeus, peut-être qu’ils étaient de la même famille de par le côté maternel, dans ce cas-là, ce serait étonnant puisque John avait des ressemblances avec son fils Jason que nous connaissions tous, enfin tout ça me perturbait et ne me sauverait certainement pas la vie, je cherchais donc mon arme à feu dans ma poche, captant enfin que j’en étais capable et que pour protéger les autres, j’étais décidément bien plus puissante que lorsqu’il s’agissait de moi, enfin ça c’était avant que monsieur se décide à m’adresser quelques mots.

Mademoiselle ? Charmant comme façon de s’adresser aux autres, la seule parole qui était sympathique dans sa phrase, le reste fut une critique ouvertement balancé sur le roi des dieux, critique qui me fit lever les yeux au ciel comme si un éclair allait frapper mon compatriote, non, rien de plus qu’une pluie battante. Je tressaillis lorsqu’il alla jusqu’à traiter Zeus ou sa famille, qu’importe, de cafard, à moins que ce soit lui le cafard mais dans ces cas là traiter Zeus de lion ce n’est pas forcément une insulte. Enfin moi je le vois comme une insulte dans le sens où le lion est une grosse feignasse dans le règne animal, pas foutu de s’en sortir tout seul, son seul rôle consistant à faire chier les femelles, leur faire des petits et se battre avec d’autres lions pour asseoir leur domination. Comme s’il y avait que ça d’anormal, les lionnes triment toutes leurs vies à chasser, défendre le camp, élever les petits et si par malheur vieux lion est trop nul pour combattre, leurs bébés sont tués. Super vie, non il pouvait comparer le lion à  Zeus dans le sens critique, ça passait aussi vu que ce dieu ne semblait pas avoir protégé Jason, que sa fille Thalia avait été en bien mauvaise posture et je ne parlais pas de John qui était plus un poids qu’un allié malgré la puissance de ses pouvoirs.

Au moins mon camarade était un demi-dieu, il me déplaça aussi facilement que si j’avais été faite de chiffon ce qui me fit grimacer, avant que je ne sois admirative devant son aisance, son épée, de là où j’étais semblait être parcourue par de l’eau, les reflets et tout, on aurait dit qu’il maniait de l’eau, il n’empêche que l’eau que je voyais venait de trancher le monstre sans la moindre difficulté. Je restais bouche bée devant cet être formidable, il lui fallait sa carte de membre pour la colonie, nous avions besoin de combattants. Trop motivée, j’allais l’applaudir ou au moins le féliciter pour sa puissance, son savoir-faire ou tout autre machin de ce genre avant qu’il n’ouvre la bouche et gâche le moment présent. Je grimaçai de colère devant sa critique assez injustifiée pour le coup, j’allais nous défendre s’il n’avait pas bougé. Ce n’était pas le moment de l’embêter alors qu’il venait de m’épargner un combat, cependant il ne savait rien et se permettait de juger et ça me déplaisait, croisant les bras, n’en ayant plus rien à faire de l’eau sur mes cheveux, je manquai de m’étouffer en constatant qu’en plus il voulait m’accompagner. Sans être grossière, je l’espérais tout du moins, je lui fis remarquer.

« Charmant mais étant donné que vous mettez trois heures avant de réagir, je doute que vous soyez l’escorte la plus utile. De plus je dois juste poser ma démission dans cette boutique et retourner au campement, pas de quoi fouetter un chat, mais si vraiment vous vous ennuyez accompagnez moi mais ne prétendez pas que c’est pour une escorte, je sais me défendre, j’ai été prise au dépourvu. »

Je me dirigeai donc vers la boutique sans vérifier s’il me suivait ou non, de toute façon, sa proposition avait plus ou moins été accepté, il allait donc, en toute logique, venir avec moi. Après promis, je lui proposerais de rejoindre les demi-dieux et je lui demanderais au passage où il avait eu son épée, elle me plaisait bien, même si j’aimais mieux les armes à feu habituellement.

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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptySam 28 Mar - 19:30

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   Lily-Rose Steele & Poséidon
Suite à mes paroles, la jeune femme leva les yeux aux ciels, craignant pour ma peau. Si c’était pas mignon tout ça ! Mais elle allait être déçu, ce n’était pas demain la veille que je me ferais électrocuter par l’autre gamin, surtout qu’il était du genre inapte à faire quoique ce soit de divin ces temps-ci. Sa réaction fit donc naître un grand sourire sur mes lèvres, montrant ainsi bien que je me fichais totalement de ce que l’autre gosse pouvait faire, puisque de toute façon il ne le ferait pas.
Par la suite cependant, elle me déçu. Je pensai que puisqu’elle était française _cela s’entendait à son accent _, elle comprendrait ma référence à un film français _ Astérix et Cléopâtre. Et c’était toutes ces réflexions ? Cela menait à quoi sinon à rien ? Le lion était évidemment ma personne tandis que le cafard était le môme. Elle descendait nettement dans mon estime. Ici, la phrase était faite pour faire une référence, pas pour amener à une réflexion métaphysique. Ne me dîtes pas que j’étais tombé sur une philosophe quand même ?
Elle grimaça suite à ma phrase sur son incapacité à se défendre, elle n’avait pas aimé. Il faudrait peut-être que je dise ça de manière plus douce la prochaine fois, que cela passe plus ou moins inaperçu, comme ça, impossible de le prendre mal. Enfin, ce qui est fait est fait, on ne peut rien y changer. Cela ne l’empêcha pourtant pas d’accepter ma proposition de l’accompagner, après avoir pensée que je « ne savais rien » et que je me « permettais de juger ». Encore une fois, je souris et lâchais un petit rire ; elle était décidemment très amusante, elle ne savait vraiment pas à qui elle parlait _ en même temps, comment pouvait-elle le savoir, nous ne nous étions pas présentés ? _ mais de là à me traiter d’ignare, il ne fallait tout de même pas exagérer.
« Charmant mais étant donné que vous mettez trois heures avant de réagir, je doute que vous soyez l’escorte la plus utile. De plus je dois juste poser ma démission dans cette boutique et retourner au campement, pas de quoi fouetter un chat, mais si vraiment vous vous ennuyez accompagnez moi mais ne prétendez pas que c’est pour une escorte, je sais me défendre, j’ai été prise au dépourvu. »
Elle avait vraiment très mal pris ma phrase, ce qui me fit lever les yeux au ciel : elle était plutôt rancunière. Je ne rajoutai rien à cela, si elle voulait penser être capable de se défendre, je voulais bien la croire, mais il ne fallait pas prendre la fuite alors.
Je me tournai vers la boutique qu’elle venait de désigner, il vendait des produits de beauté, tout ce dont une fille d’Aphrodite n’avait pas besoin. Je me doutai cependant qu’avec une si jolie demoiselle à la vente, ce magasin devait faire de beaux chiffres d’affaire ; on vend toujours plus quand on est beau.
Je la regardai de nouveau et constatai qu’elle se dirigeait déjà vers le lieu. Je l’y rejoignis très vite et lui fit remarquer, après avoir ouvert la porte :
« Je ne pense pas que rejoindre le camp me plairait beaucoup, je n’aimerais pas y rester enfermer, même si je me doute que vous ne devez pas vous y ennuyer vu les cas qu’il y a. Mais si déjà vous, vous me comparez à un fils de Zeus, cela m’étonnerait que j’apprécie beaucoup ce lieu. Quand à votre défense, je ne doute pas que vous puissiez vous en occuper seule, mais il serait tout de même plus sage d’éviter de sortir seule. On ne sait jamais ce que l’on peut croiser, ou qui. »
Je venais très clairement de lui signifier que je lisais ses pensées, elle n’allait donc pas tarder à comprendre qui j’étais. Je me demandais comment elle allait bien pouvoir réagir. Cependant, à présent que nous étions entrés dans l’échoppe, il faudrait faire attention aux remarques qui pourraient sonner étranges aux oreilles des humains, plutôt nombreux, qui s’y trouvaient.
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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyMar 31 Mar - 17:53

Lily ∞ Sushi
Ok, cette journée était bizarre, pas vraiment de par la rencontre avec un demi-dieu ressemblant à John mais avec une arme trois fois plus cool, est ce qu’ils faisaient la même avec des éclairs serpentant dans la lame, ou des flammes, des jolis flammes parcourant l’épée et hypnotisant tout le monde. Pourquoi le camp devait se trimballer des épées en bronze céleste alors que celle-là était cinq fois plus classe et au moins tout aussi efficace. A moins que demi-dieu soit un combattant hors pair, ce qui expliquerait qu’il n’ait même pas eu besoin de satyre pour venir le chercher, il s’en sortait bien après tout et n’était plus tout jeune. Cette remarque était peut-être un peu désagréable et pourtant, clairement je voulais vieillir et atteindre cet âge, il fallait juste prendre des cours de survie… Quoi que si ça voulait dire lâcher à nouveaux mes camarades, je n’étais pas certaine de le vouloir, ni même de le pouvoir. Hailey ferait un infarctus si je lui disais, oui je préviendrais quand même, que je partais, à moins qu’elle ne me suive… et que sa Girouette l’accompagne, oh connaissant Girouette, elle la suivrait à coup sûr, mais comment elle faisait pour rester en vie cette fille… les dieux devaient sacrément l’aimer ou alors la trouver tellement conne que ça valait pas la peine de se pencher sur son cas. Faudrait que je demande à un dieu quand j’en croiserais un, en plus du fameux mais pourquoi vous ne vous bougez pas le cul et que vous nous laissez tous mourir, ça va les gars et les filles là-haut, les trônes sont bien confortables, pas trop secoués par les tremblements de terre de miss Gaïa ? Non, sérieux j’aimais bien les dieux habituellement, enfin j’aimais bien Dionysos surtout, il était sympa et puis il avait retenu mon prénom, ce qui était un exploit pour lui si j’ai bien compris donc je faisais des efforts et au moins, lui il nous aiderait si besoin est…

Mon camarade me doubla sans même que je ne le remarque, en revanche, j’inclinai doucement la tête pour le remercier de m’ouvrir la porte et pénétrai mon lieu de travail avant de m’arrêter d’un coup et de tourner mon regard sur le gars interdite, il venait de dire quoi là ? Je faillis lui répondre que je ne lui avais absolument pas proposé ce genre de chose sauf qu’il continuait à parler et au fur et à mesure de ses propos, non seulement j’avais l’air d’une débile mais en plus je le soupçonnai de s’éclater à venir fouiner dans mon cerveau. Fais comme chez toi mon pote surtout… Je croisai les bras sur ma poitrine oubliant totalement ce pourquoi j’étais venu. Je sifflais entre mes dents agacée « Vous lisez dans les pensées comme ça pour le fun ? » Non mais c’est vrai, c’était gonflé, est ce que je m’amusai à contrôler tout le monde par l’enjôlement dès que je croisai une nouvelle tête, non ! Bon d’accord si certaines fois ça m’arrivait, avec des humains, oui espèce de squatteur d’esprit, je ne fais ça qu’avec les humains MOI ! Je ne voyais pas vraiment le problème à être comparé à un enfant de Zeus en fait, il avait beau être un roi un peu feignant, sans rancune msieur Zeus, faut dire ce qui est vous ne aidez pas vraiment. A moins que ce gars ne soit pas un fils de Zeus, oui mais dans ces cas là, la ressemblance il la sortait d’où. Etant donné que nous étions dans un lieu pas du tout au courant de la mythologie, sans le moindre demi-dieu par ailleurs, sinon je l’aurais su, je lui demandais dans mon esprit, sachant que de toute façon il lisait mes pensées aussi facilement que si je lui avais braillé dans les oreilles, ce que j’aurais dû faire en fait * Qui êtes-vous au juste ?  *

La dernière partie sur ma protection, je la balayai de la main, mentalement. Etant donné qu’il allait me servir de garde du corps pour la journée, je supposais que ça voulait dire dès demain petite tu ne sors pas du camp, pas chiant le gars, quelle idée de rester cloitré alors que nous pouvions sortir. Et puis depuis quand j’écoutais les gens, il venait de quel monde ce type, déjà mes parents, je ne les écoutais pas toujours, les inconnus, ça risquait pas d’arriver. Pourtant il avait ce petit quelque chose qui ne me laissait pas indifférente, pas dans le sens sexuellement parlant, sérieux je valais beaucoup mieux que ça –et bim- mais dans le sens où il était intimidant et que je n’avais pas très envie de le mettre en rogne. Après je ne dis pas que mes pensées étaient extrêmement adorable à son  égard mais bon c’était son problème, je ne squattais pas son esprit, heureusement que je n’avais pas eu envie de me le faire, il l’aurait su de suite la honte. Sans même le regarder je continuai à m’adresser à lui bien plus clairement que précédemment, sans interférence * Attendez moi ici, je vais parler à mon patron et je n’ai pas du tout envie qu’elle pense que vous êtes mon petit ami… ou mon père. * Je m’avançai de quelques pas, constatant au fur et mesure que j’avançai dans la pièce que toutes les filles, sauf moi du coup, étaient tournées vers mon camarade… ce qui me faisait flipper en fait. Ce type n’était peut-être pas juste un demi-dieu et ça ne laissait que peu de possibilités de rechanges et aucune ne me plaisait. Je me demandai s’il était capable de parler dans mon esprit ou s’il fallait que je sois à portée de voix quand il répondrait à mes questions, euh dans tous les cas je n’étais plus vraiment pressée d’avoir ma réponse. Je déposai ma démission sur le bureau devant la caisse enregistreuse stressée mais pas du tout par cette vie qui s’effaçait voir disparaissait, je n’étais pas qu’une simple humaine et le monde des demi-dieux ne m’attendraient, il y aurait des combats avec ou sans moi, des gens mouraient, autant aider à ce qu’il y en ait le moins possible.

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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyJeu 2 Avr - 19:25

Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer
   Lily-Rose Steele & Poséidon
Et ben ! Mon arme l’avait marquée ; je ne pensais pas qu’elle était si mémorable, je l’avais fait en quelques secondes et il ne fallait pas une grande imagination pour créer une épée d’eau. Par contre, elle me vexait en continuant de penser que je ressemblais à l’autre gamin. Pourquoi devrai-je faire « la même avec des éclairs serpentant dans la lame, ou des flammes, des jolies flammes parcourant l’épée et hypnotisant tout le monde » ? En quoi des flammes ou des éclairs seraient plus jolis que de l’eau
C’était quoi en plus cette réflexion comme quoi je « n’étais plus tout jeune » ? Voulait-elle dire que j’étais vieux ? Ou tout simplement parce que les demi-dieux, sans satyre, vivent rarement plus de quinze ans (et encore, je suis gentil) ?
La fille d’Aphrodite pensa ensuite à une certaine Haley et à une girouette. Je ne vis pas vraiment le rapport entre les deux mais bon, si elle voulait…
Sa pensée suivante me fit rire _ je riais décidemment beaucoup depuis notre rencontre _ car elle voulait interroger « un dieu quand [elle] en rencontrerait un » si cette fameuse Haley était aimé ou conne. Et moi, qu’est-ce que j’étais à ton avis ?
Je me demandai en revanche  comment elle pouvait apprécier Dionysos, il pouvait pourtant être insupportable et ce n’était pas pour rien que l’autre gosse l’avait exilé dans le camp.
Enfin bref, elle pensait à tout un tas de trucs inutiles et je me décidai finalement à ne plus lire ses pensées ; je quittai sa tête et me concentrai un peu plus sur ce qui se passait dans la boutique. Depuis que nous étions entrés, tout le monde nous fixait, surement parce que la beauté d’une fille d’Aphrodite attirait l’attention et que toutes les femmes du magasin souhaitaient lui ressembler, être aussi belle sans avoir à utiliser toute une ribambelle de produits plus ou moins toxiques. Je ne tentai même pas de lire dans leurs pensées, rien qu’à leur visage je comprenais qu’il n’y avait pas grand-chose à y voir. Autant se contenter de la demi-déesse qui était très amusante, mais pas très futée car elle s’exclama « Vous lisez dans les pensées comme ça pour le fun ? » alors que tous écoutaient nos dire. Ils allaient nous prendre, enfin surtout elle, pour des fous avec de tels propos. Je lui lançai un regard réprobateur ; pour dire une chose pareille il aurait mieux valu qu’elle le pense, cela aurait été plus simple. Espérant qu’elle allait bientôt le comprendre, je me reconnectai à ses pensées que j’avais juste quittées quelques secondes à peine avant qu’elle ne parle. J’entendis alors que selon elle, Zeus était paresseux, ce qui n’était pas faux, mais que ma ressemblance avec un de ses fils devaient bien venir de quelque part. Je lui ressemblai donc tant que cela ? Je ne trouvai pas moi.
Puis elle comprit finalement que nous étions dans un lieu public dans l’ignorance de la réalité de la mythologie grec. Elle me demanda enfin qui j’étais ; je lui chuchotai dans les oreilles « Vous n’avez donc pas encore compris ? » avant qu’elle n’ait d’adorables pensées pour moi comme quoi elle ne m’était pas indifférente. La suite me déplu légèrement car elle ajoutait que ce n’était pas sexuel, mais plutôt parce que j’étais soi-disant intimidant, ce que j’ignorais. J’aurais au moins appris quelque chose ce jour-là. Elle ajouta ensuite, toujours en pensée *Attendez moi ici, je vais parler à mon patron et je n’ai pas du tout envie qu’elle pense que vous êtes mon petit-ami… ou mon père.*
Ses dires me choquèrent au point que je m’exclamai à haute voix, presque en criant « Je fais si vieux que ça ?! », sans même faire attention aux regards fixés sur moi. De toute façon, les gens me fixaient déjà avant, cela ne changeait pas grand-chose. Cependant, plus personne ne regardait la fille d’Aphrodite ce qui me fit m’interroger sur le fait que je puisse peut-être être le fruit de l’attention de toutes ces femmes depuis le début.
En tout cas, elle m’avait terriblement vexé ; et moi qui pensait qu’avec mon physique, je pourrais, dans un film par exemple, passer pour quelqu’un de dix-huit ans. Je suis déçu. Franchement, certes je pourrais être son père, mais sa patronne pourrait-elle réellement l’envisager ? Peut-être qu’elle n’avait pensée cela que pour me vexer ; elle avait réussi son coup. Je me concentrai sur l’esprit de la patronne, me disant que si elle pensait vraiment que je puisse être son père, la tempête au large se rapprocherait et atteindrait bientôt la ville. Malheureusement, l’esprit de la femme était vide ; elle était totalement obnubilait par ma beauté. Au moins, comme ça, elle ne pouvait pas imaginer que je puisse être le père de son ancienne employée. Quand je dis que je ne fais pas si vieux !
Ce n’est qu’alors que je puisse être autre chose qu’un demi-dieu traversa son esprit. Elle allait enfin comprendre qui j’’étais, ce n’était pas trop tôt…
Et non ! Toujours pas ! Elle voulait ou ne voulait pas savoir si je pouvais m’adresser à elle via la télépathie. Elle était loin d’être clair et je me décidai à ne pas la laisser plus longtemps dans l’ignorance mais ma voix trahissait mon énervement. *Evidemment que je peux vous répondre comme je vous entends, je suis un dieu quand même ! Et n’ai rien à voir avec l’autre gosse qu’est Zeus ! On ferait mieux de sortir maintenant que vous avez démissionnée, on attire beaucoup trop l’attention là.*
Je me retournai, prêt à sortir, quand je me rendis compte qu’en plus de pleuvoir, il s’était mis à grêler. Génial ! La journée ne pouvait pas mieux continuer.
« Et merde ! Il grêle ! »
Cela ne m’empêcha pourtant pas d’ouvrir la porte et de sortir en pestant contre Zeus, car même si je savais très bien qu’il ne pouvait pas trop s’occuper du ciel du fait de son amnésie de son infiltration. Elle, elle l’ignorait, et je n’allais quand même pas me priver d’une bonne occasion de le critiquer :
« Pfff ! Il pourrait faire un effort, l’autre gamin, et faire en sorte qu’il fasse beau temps un peu plus souvent. Il sert vraiment à rien celui-là ! »
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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyVen 3 Avr - 21:53

Lily ∞ Sushi
L’impression d’être avec mon père et que je venais de faire une bêtise, mon camarade me regardait comme si j’étais une enfant à punir, son regard réprobateur me fit lever les yeux au ciel histoire de bien lui montrer que son avis je m’en fichais. Il n’allait pas me brailler dessus parce que je disais qu’il lisait dans mes pensées ? Je le fixais comme pour lui faire comprendre que si besoin était, ils oublieraient tout de ma venue ici, que son don soit celui d’être un intrus dans mes pensées, c’était sympa comme don, vraiment et ça permettait pas mal de truc mais quand même je n’étais pas une demi-déesse en carton et que je savais me servir de mon don, du coup savoir qu’il stressait, ça le rendait juste trop mignon mais pas du tout crédible. Ma question était si stupide que ça, il vint me souffler dans les oreilles une affirmation qui me fit tressaillir, non je n’avais pas encore compris et j’avais beau essayer de mettre en mémoire tout ce que je savais des demi-dieux, rien ne venait parcourir mon esprit. Ce n’était pas un satyre, ça je n’en doutais pas, je détestais les satyres et je n’arrivais pas à me les voir, je restais à distance d’eux et j’étais stressée lorsqu’ils n’étaient pas très loin de moi. Finalement, j’arrêtais de me poser ce genre de question et je filai voir ma patronne tandis que mon camarade répondit à mes pensées en braillant, après il osait dire que je n’étais pas discrète enfin dire non mais me lancer des regards à la con de papounet pas content. Je lui lançai exactement le même genre de regard qu’il m’avait lancé et je pensai pour lui remonter un peu le moral. *Tout va bien, elle pense à des trucs bizarre, elle pensait que ma meilleur amie était ma petite amie. Détendez-vous. *

Je parlais avec ma patronne tout à fait normalement, calmement tandis qu’elle lançait des œillades très intéressées à mon camarade auquel il ne répondait pas vraiment, ce qui me faisait bien rire en fait. Jusqu’au moment où une voix s’exclama dans mon esprit. Sur le coup, je sursautai, c’était la première fois que ça m’arrivait et la sensation n’était pas du tout normale, je regardai à droite puis à gauche tout en sachant pertinemment qu’il n’était pas juste à côté de moi mais qu’il était là dans mon esprit et que sa voix était trois fois plus forte que s’il avait été juste là. Je restai immobile, le souffle court tandis que je prenais conscience de ce qu’il disait et qui faisait tilt dans mon esprit. Je me tournai finalement vers lui et le dévisageai abasourdi, un dieu… ce mec était un dieu. Je me baladais avec un dieu… J’avais failli m’exclamer Zeus ? Ce qui aurait été logique puisque ce gars ressemblait clairement à mon « ami » John qui était à la colonie, sauf que monsieur le dieu un peu susceptible ne voulait pas être comparé à Zeus, Zeus qu’il traitait de gosse. Je réfléchissais, n’écoutant plus rien de ce que disait mon ancienne patronne qui me souhaitait pourtant bonne chance avec le petit à venir, ce n’était pas de la chance dont j’avais besoin c’était d’éviter de me faire exploser par un dieu mais si sa majesté pouvait intervenir et se bouger un peu le cul pour nous aider lors de la guerre contre sa grand-mère, ça nous aiderait tous.

Je suivis néanmoins mon ainé, dire qu’il s’était vexé parce que j’avais dit qu’il pouvait être mon père, il voulait son arbre généalogique le dieu, il était à coup sûr père de plus de 100 enfants et il me râlait dessus. Je le rejoignis donc puisque que monsieur l’autoritaire balançait qu’on attirait l’attention des gens, c’était pas moi la déesse qui me baladait sur terre uniquement pour draguer des filles moches dans un truc de maquillage, ah bah il est beau l’exemple. Je me positionnai à sa gauche pendant qu’il râlait sur la grêle, quelque chose me soufflait que ce n’était pas le grand amour avec Zeus et dire que si nous disions des trucs comme ça il nous électrocutait, injustice de ouf. En tout cas, là il était rhabillé pour l’hiver, au moins et l’été suivant. C’est avec sa dernière phrase que l’évidence vint dans mon esprit, c’était le frère de Zeus, ce qui expliquait sa jalousie envers Zeus qui lui avait piqué sa place sur le trône, il avait une épée en eau. Je m’exclamai joyeusement

« Vous êtes Poséidon ! »

Bon d’accord, nous étions toujours dans la boutique et tout le monde nous regardait comme si nous étions des échappés de l’asile. Pour ma défense, j’aurais aimé tous les y voir s’ils rencontraient un dieu et le pire dans l’histoire, c’est que je voulais l’inviter dans la colonie, comme s’il avait besoin de protection et comme s’il avait envie de nous aider. En fait c’était même étrange d’un coup qu’il m’ait aidé à m’en sortir en vie, moi qui pensais que les dieux n’en avaient que faire de nous pauvre âmes mortelles. Il m’épatait.

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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptySam 4 Avr - 15:29

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C’est que plus le temps passait, et plus « l’impression d’être avec [son] père » la prenait. Je n’étais pas son vieux, qu’elle se fiche ça dons le crâne. Je commençais vraiment à douter de son intelligence. Déjà elle me confondait avec le gamin, mais en plus elle voulait que je ressemble à son père. Comme si j’avais pas déjà assez de trucs important pour m’occuper, il fallait qu’elle s’imagine une nouvelle famille. Génial ! Elle trouvait que je la sermonnais par mon regard ; elle n’avait qu’à pas faire la bêtise de dire n’importe quoi dans un lieu public aussi.
Elle tenta ensuite vainement de me rassurer comme quoi ce n’était pas grave si son ancienne patronne me prenait pour son père car elle avait déjà pris sa meilleure amie pour sa petite amie. Très rassurant tout ça !
La fille d’Aphrodite discuta un petit moment avec la patronne avec un sourire en coin, comme si elle se moquait du fait que la femme cherchait ouvertement à attirer mon attention, puis elle se retourna brusquement vers moi suite à mes paroles télépathiques, comprenant enfin que j’étais un dieu. En même temps, j’avais été plutôt clair sur le sujet. Mais elle pensa d’abord au gamin. N’avais-je pas dit que je n’étais pas le gosse ? N’étais-je pas assez clair ? Que lui fallait-il à la fin ?
Elle me suivit jusqu’à la porte, mais ne la passa pas, contrairement à moi, et je me retrouvai seul à l’extérieur à grommeler contre le môme, quand elle s’exclama tout sauf discrètement :
« Vous êtes Poséidon ! »
Ben c’était pas trop tôt ! Quand je pense qu’il lui avait fallu tout ce temps pour le comprendre, j’avais pourtant laissé plein d’indice par-ci par-là. Je regardai la boutique, elle me regardait dedans, pas l’air bien décidé à sortir. La grêle la dérangeait-elle ? Elle avait bien supporté la pluie, un peu de grêle n’allait pas la tuer. Je rentrai dans l’échoppe et me postai devant elle, bras croisés.
« Il vous en aura fallu du temps pour comprendre. Mais comme je l’ai déjà dit, on attire beaucoup trop l’attention ici, il vaut mieux sortir s’abriter ailleurs, avant que ce ne soit pis au point que vous ne puissiez plus sortir. »
Puisqu’elle faisait fi de la discrétion, ben moi aussi, mais qu’elle ne se plaigne pas qu’après les gens la regardent de façon étrange.
Je refis signe, quelques secondes plus tard, qu’il fallait sortir et me dirigeai de nouveau vers la porte, espérant cette fois qu’elle allait me suivre. Elle ne comptait quand même pas rester indéfiniment dans ce magasin. Que fera-t-elle quand elle sera bloquée plus d’une journée à cause d’une tempête dans ce lieu pullulant de produit de beauté mais de rien garantissant la survie ? On allait rire à ce moment-là. Surtout que moi je pourrais sortir quand bon me semblerait, qu’importe le temps.
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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptySam 4 Avr - 17:30

Lily ∞ Sushi
Je comprenais mieux le fait que monsieur kiff la pluie, ce qui n’était pas vraiment mon cas. Enfin sans détester l’eau, l’idée d’être trempée et de ressembler à un chiot abandonné, ce n’était clairement pas pour moi et je n’étais pas Aphrodite, un claquement de doigt ne séchait pas mes cheveux, quand à les lisser, je crois que c’était bien trop demander à mes cheveux alors non excusez-moi monsieur Poséidon mais l’eau ce n’est pas mon élément, à la limite c’est agréable pour se baigner et encore j’ai bien mieux à faire dans ces temps chaotique que de me laisser aller à barboter. Alors, je ne savais pas vraiment ce qui c’était passé pour qu’on se retrouve avec de la grêle mais déjà que la pluie c’était barbant, l’idée de se faire assommer par des petites boules de glace, très peu pour moi. Demi-dieu ça n’a pas pour définition : défouloir des Dieux ou alors ça va vite changer parce que le jour où je me mettrais de mon plein gré sous la grêle n’est pas encore venu. Non vraiment, je regrette mais faire un pas de plus ne m’emballait pas du tout, ce que sembla fort peu apprécié la divinité qui revint se planter devant moi avec ce regard brûlant, amusant pour un dieu qui maîtrisait l’eau d’avoir un tel regard brûlant. Je soutins son regard, peut être aurais-je incliné la tête s’il s’était présenté avant qu’on commence à parler, maintenant c’était un peu tard pour se la jouer faux cul et montrer du respect à outrance.

Je roulais même des yeux lorsqu’il me souffla qu’on attirait l’attention ici, la faute à qui, ce n’était pas moi qui m’éclatait à rentrer dans l’esprit des gens et qui ronchonnait sur mon frère par jalousie même si je comprenais pas mal l’idée d’être jaloux. Pour le coup la mère avait fait une préférence parmi tous ses enfants et c’est moche, très moche même. L’idée de la pierre, il lui avait fallu 6 enfants pour la trouver ? Calculons donc le truc, étant donné que les hommes ont été créés à l’image des dieux, il faut 9 mois pour un enfant et donc il avait fallu 45 mois pour se dire… tien une pierre ça peut marcher, graaave les parents. A la base, si mon mari attrapait mon bébé pour le manger, je pense sincèrement qu’il ne passerait pas la journée, le gars je le défoncerais mais avec une motivation hors norme. Bon c’est bien beau de critiquer dame Rhéa mais Poséidon avait raison, il allait falloir se bouger, sinon j’allais devoir passer ma journée ici.

Cherchant du regard un parapluie, je mis quelques secondes avant de démarrer et de suivre le dieu qui semblait pressé de s’éloigner, sans que je ne comprenne exactement pourquoi. Une fois dehors, la grêle tombant sur mes cheveux, je lui demandai avec espoir.

« Dîtes moi au moins que vous avez un endroit pour vous abriter ou au moins une idée, parce que si c’était uniquement pour me faire sortir et que je tombe malade, je vous en tiendrais pour principal responsable, dieu ou pas. Sinon je suis ravie de vous rencontrer. Ça vous arrive souvent de rencontrer des demi-déesses et de leur parler ou de les aider ? En fait vous faîtes quoi par ici ? Une mission ou une quête, ou alors Zeus vous embête sur l’Olympe »
D’un regard vers les nuages sombre, je rajoutai pensive « Il n’a pas l’air de bonne humeur, en même temps vu le fils qu’il a, ça peut se comprendre, vous devriez aller donner un coup de main à votre neveu avant qu’il ne détruise notre camp. »

Non ce n’était pas un ordre, juste que je tenais assez à mon chez moi et à chacun de ces membres que j’avais rencontré, appris à aimer et que d’avoir un fils des trois grands trouillard et pas franchement leader, c’était désespérant, en plus Chiron semblait avoir peur de lui, bizarre que notre centaure, habitué aux enfants récalcitrant fassent des courbettes à un chieur comme John, ouai je n’avais pas digéré d’avoir manqué de me prendre une flèche dans la tête alors que je lisais tranquillement. Pitié que Poséidon l’aide ou le tue à la limite… Non quand même pas.


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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyDim 5 Avr - 22:45

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   Lily-Rose Steele & Poséidon
Ah d’accord ! Je comprenais mieux pourquoi elle courait sous l’eau : mais ne voulait plus sortir : elle ne voulait pas « être trempée et [..] ressembler à un chiot abandonné ». Parce que toute personne mouillée avait l’air d’un chiot ?! Autant si elle se plaignait de l’odeur de chien mouillé, je comprendrais, mais en quoi un chien abandonné devait obligatoirement être trempé ? N’était-il donc pas assez intelligent pour se trouver un abri ? Je trouvai que si, qu’un chien abandonné serait justement un de ces animaux qui serait rarement trempé et sous la pluie, connaissant son environnement suffisamment pour savoir quel était le meilleur abri ?
Je lui grommelai : « Vous finirez par séchez, pas besoin d’en faire tout un tas. Et les demi-dieux ne sont pas des défouloirs, plutôt un spectacle. »
Parce qu’en plus, selon elle, c’était à cause de moi qu’on attirait l’attention. Quelle mauvaise foi ! C’était qui qui faisait des remarque sur la télépathie juste au moment où on entrait dans la boutique aussi ? Ce qui était certain, c’est que ce n’était pas moi. Et en plus elle trouvait le moyen de rejeter la faute sur moi comme quoi je ronchonnais et étais jaloux du petit Zeus. Mais elle se prenait pour qui celle-là ! Je me demandais vraiment ce que je fichais encore là. Mais en même temps, c’était une gamine d’Aphrodite qui, même si elle ne servait pas à grand-chose à l’Olympe, pourrait m’être un appui important contre le gamin quand je prendrais sa place. Car après tout, tout parent était heureux quand un camarade dieu sauvait son enfant. Ca me ferait déjà une voix en plus. Mais en même temps, je n’allais pas réussir à convaincre les dieux de cette façon de me suivre. Alors comment faire ? Réfléchissant, je ne l’écoutais plus et cherchai un moyen sur pour tous les retourner contre le gamin ne méritant pas son trône.
Je remarquais entre deux idées inutiles qu’elle m’avait rejoint et me demandais :
« Dîtes moi au moins que vous avez un endroit pour vous abriter ou au moins une idée, parce que si c’était uniquement pour me faire sortir et que je tombe malade, je vous en tiendrais pour principal responsable, dieu ou pas. Sinon je suis ravie de vous rencontrer. Ça vous arrive souvent de rencontrer des demi-déesses et de leur parler ou de les aider ? En fait vous faîtes quoi par ici ? Une mission ou une quête, ou alors Zeus vous embête sur l’Olympe. Il n’a pas l’air de bonne humeur, en même temps vu le fils qu’il a, ça peut se comprendre, vous devriez aller donner un coup de main à votre neveu avant qu’il ne détruise notre camp. »
J’émis un petit rire moqueur avant de la regarder droit dans les yeux, raides, sous la pluie et la grêle, avant de lui répondre sèchement, avant de repenser que c’était pour le moment le seul plan _ aussi bancal soit-il _ que de sauver la demi-déesse pour me mettre dans les poche sa mère, si tenté qu’elle fasse un tant soit peu attention à ce qui arrivait à ses gosses quand elle ne se remaquillait pas. Je me repris donc et terminai d’une voix déjà nettement moins colérique, plus douce, chaleureuse.
« Pourquoi chercher un abri ? Vous ne voulez plus rentrer au camp ? N’est-ce pas là où vous vouliez rentrer ? Je vous ai proposé de vous escorter, autant faire ça jusqu’au bout, sans parler qu’il était vraiment dangereux de sortir seule du camp. Pourquoi tomberiez-vous malade à cause de moi ? Vous saviez qu’il ferait ce temps en sortant donner votre démission ; il pleut depuis ce matin, vous seriez donc la seule à plaindre si jamais vous tombiez malade. Il faut savoir apprendre à s’habiller. Quand à rencontrer des demi-dieux, c’est amusant de temps à autre, mais il ne faut pas abuser des bonnes choses, je fais donc en sorte que ce ne soit pas trop habituel, ni trop rarement pour ne pas m’ennuyer. Ce que je fais par ici par contre ne vous regarde pas, en tant que dieux, je n’ai pas à me justifier. Et le neveu n’a qu’à se débrouiller tout seul, faut apprendre à contrôler ses pouvoirs un peu dans la vie et arrêter de s’en remettre aux autres. Noter que cette remarque s’accorde à toute personne vivante soit-dit en passant. Avez-vous d’autres questions ou l’interrogatoire est terminé ? »
J’avais répondu la vérité, pour une fois, et j’espérais qu’elle le retienne assez pour en parler. Se forger une réputation passait aussi par les demi-dieux même s’ils ne s’en rendaient pas compte. Lentement mais surement, je me rapprochais du pouvoir, bientôt Zeus sera à mes pieds.
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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyMer 8 Avr - 19:46

Lily ∞ Sushi
Oh mais c’est qu’il me courrait légèrement sur le système le grand dieu là, c’était quoi son problème au fait que je n’aimais pas être mouillé, si dans le monde marin, ils étaient tous habitués à avoir les cheveux dégoulinant d’eau, ce n’était pas mon cas, ni le cas d’aucun humain quand j’y pense. Je ne voyais donc pas le mal à ne pas vouloir être trempé, il n’avait pas le parapluie à proposer non plus donc il était bien mignon mais qu’il se mêle d’autre chose que de mes pensées et qu’il arrête de m’observer comme si j’étais anormale, si j’avais le pouvoir en claquant des doigts de rester sèche comme son gamin, je le ferais d’ici là je n’aimerais pas avoir de l’eau sur le crâne et le fait qu’il grêle était encore pire, il suffisait qu’il regarde autour de lui et il verrait que tous les humains sans exception n’étaient pas emballés à l’idée de sortir, demi-déesse ou non, je n’étais pas différente d’eux. Je clignais des yeux choquée par le terme spectacle, sérieusement, c’était quoi ce mec ? Ah les dieux et leur vision des choses, une belle tranche de rigolade, des spectacles, par contre uniquement ceux des autres hein, quand c’était son petit Percy, il fallait pas y toucher oulah sinon grosse colère, pareil pour Zeus en fait, il n’avait bougé son cul pour personne au camp sauf Thalia, pour ce que ça lui avait servi d’ailleurs, plutôt que de défendre le camp qu’elle avait protégé durant tout le temps, hyper long, ou elle avait été en pin, elle s’était ruée vers Artémis, ce qui je le reconnaissais aisément était BEAUCOUP plus glorieux, s’il n’y avait pas eu la merveilleuse condition de ne pas avoir de rapport sexuel, je crois que j’aurais été dans ce camp là, au moins la déesse avait de la considération pour ses partenaires et nous n’étions pas des spectacles. Oh et le fait que Poséidon puisse suivre le cours de mes pensées ne me posaient pas le moindre problème, techniquement vu que j’aidais Héra dans sa quête pour réunir les deux camps, il valait mieux ne pas me déglinguer tout de suite et puis il était provocateur, je ne faisais que répliquer, mentalement à ses phrases légèrement débile, je t’en foutrais moi des spectacles. D’ailleurs c’est sans la moindre chaleur que je lui répondis.

« Après vous vous étonnez d’avoir des partisans contre vous, faudrait peut-être mettre un peu dans son vin et tenir sa langue ! »

Non mais comme si ce n’était pas déjà assez chiant de se balader avec un dieu, rappelons quand même le concept de cette race qui est de ne pas trop se bouger, on sait jamais ça pourrait les épuiser, d’envoyer les mortels en première ligne et puis ensuite râler qu’on ne gagnait pas assez vite. Sans oublier la partie Zeus hyper généreux qui tout d’un coup s’était dit protégeons ma famille, rappelons tous les dieux sur l’Olympe et fermons les portes. Ah mais la famille ça s’arrêtait uniquement à la troisième génération chez eux et encore, par famille c’était uniquement les immortels, quelle débilité de protéger des immortels, peut-être qu’il fallait veiller sur les mortels, juste un peu. Bon au moins Poséidon semblait le faire, certes je me prenais des regards pas franchement sympa mais à choisir, je préférais ce dieu-là. Je reconnaissais en plus, qu’il avait raison sur le fait qu’il pleuvait depuis ce matin, disons que le second sujet était plus passionnant. C’était un peu louche le fait qu’il ne veuille rien dire mais bon chacun son truc, après tout Dionysos était lui aussi un peu secret de temps en temps, ça ne l’empêchait pas d’être assez sympa, ou tout du moins de me laisser faire tout ce que je voulais. Lorsqu’il parla de son neveu, je regardais un peu mes pieds avant de redresser la tête et de plonger mon regard dans le sien et de lui dire avec sympathie, essayant de lui montrer les choses sous un autre angle.

« Certains ont du mal avec le monde des demi-dieux. Non seulement votre neveu est chiant avec ses pouvoirs. » Je relevai la tête inquiète à l’idée de me faire foudroyer, mais rien ne vint donc je continuai, peut être que Poséidon lui fichait la trouille. « Sans oublier qu’il semble pas vraiment porter les dieux dans son cœur et si ça fait comme pour Luke, on perdrait un bon combattant, enfin bon… vous avez saisi je pense.  Vous pouvez me servir d’escorte jusqu’au camp, sauf si vous avez mieux à faire que de regarder… un spectacle. »

Ouai difficile d’adorer l’idée d’être une marionnette, même si à choisir entre les dieux et Gaïa, je trouvais ma vie avec les dieux moins relou et puis ils avaient été sympa, ils nous avaient pas collé Ares comme gardien de la colonie, sinon ça aurait été mouvementé même si je m’entendais bien avec ses enfants. Non l’avoir comme gardien ne m’emballait absolument pas, pas plus que d’avoir ma mère d’ailleurs, ce serait tellement chiant, elle trouverait le moyen d’en faire une colonie amour et autre truc bien relou. Est-ce que c’était sûr que j’étais sa fille… non hein ?


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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyJeu 9 Avr - 20:03

Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer
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Oh ! La pauvre petite en avait marre d’être avec un dieu et n’aimait pas avoir les cheveux dégoulinants. Cela me faisait doucement rire : les mortels étaient toujours à se plaindre, jamais contents de leur vie ceux-là. Et de toute façon, même s’ils avaient tout pour être heureux, ils trouvaient le moyen de se plaindre. Comment voulaient-ils après que l’on descende les aider quand ils avaient besoin de nous pour de tout et de rien ? C’est normal qu’on ne bouge plus de l’Olympe à la fin, on ne va quand même pas se déplacer pour rien, on a une vie nous aussi.
Je ne peux m’empêcher de sourire devant sa réaction lorsque je dis que les demi-dieux sont un spectacle, choquée qu’elle est. En même temps, ce n’est pas elle qui est immortelle et qui doit voir le monde évoluer lentement, voir la même chose se répéter à longueur de temps. Avec les demi-dieux arrivaient le renouveau et des aventures épiques, exquises à regarder, des plus divertissants et qui nous permettaient de descendre leurs donner un coup de main de temps à autre, car alors on servait vraiment à quelque chose. Donc oui, je pèse mes mots, les pense à cent pour cent et ne trouve pas mes phrases « légèrement débiles » ou bancales ou irréfléchies. Et en plus, elle se plaignait que l’on ne s’intéressait qu’à nos enfants et pas assez aux autres demi-dieux. Je ne voyais pas en quoi c’était anormal, c’était notre famille, nous n’allions pas la laisser périr sans bouger le petit doigt. Et oui,  c’est mon « petit Percy », il n’y avait rien de dérangeant à cela, c’est mon fils après tout, c’est logique qu’il passe avant tout. Je ne vois pas pourquoi je devrais le dévaloriser par rapport aux autres. Il était le meilleur et devait être récompensé pour cela.
Tient, maintenant cela ne la gênait plus que je lise ses pensées, elle devait commencer à s’y habituer, ce qui n’était pas trop tôt. Elle pensait que je n’avais aucun intérêt à la « déglinguer » car elle aidait, vainement, Héra à réconcilier les camps grec et romain. Je dirais même plus, il serait totalement débile pour moi de la tuer à ce moment-là, cela ne servirait en aucun cas mes projets puisqu’après la scène dans la boutique, les autres demi-dieux devineraient facilement que je lui aurais ôté la vie et ma réputation mourrait avec elle. Il deviendrait alors difficile d’atteindre le pouvoir et de détrôner l’autre gamin sans le soutien des demi-dieux.
Elle me répondit alors sèchement :
« Après vous vous étonnez d’avoir des partisans contre vous, faudrait peut-être mettre un peu dans son vin et tenir sa langue ! »
Je pouvais m’estimer chanceux, je n’étais pas tombé sur quelqu’un qui analysait toutes les paroles de l’autre pour mieux le manipuler et arriver à ses fins. Moi par contre, je l’étais un peu et avec ma référence aux spectacles, j’avais clairement montré que j’étais différent, que j’étais supérieur, que j’étais un dieu.
Elle se plaignit encore de ma présence, comme quoi c’était « chiant » de se balader avec un dieu. Je ne voyais pas pourquoi elle pensait ainsi, elle se promenait avec moi, le Grand Poséidon, elle pourrait s’en vanter auprès des autres par la suite dans le camp. Enfin bref, elle trouvait que les dieux ne fichaient absolument rien là-haut et qu’il serait temps qu’ils se bougent un peu pour aider les mortels. Nous ne volions pas bien haut dans son estime. Mais mon plan fonctionnait à la perfection car par la suite elle pensa que je semblais aider un peu plus que les autres les demi-dieux. J’avais donc bien fait de descendre sur Terre et de lui servir d’escorte. Il faudrait que je fasse cela un peu plus souvent, cela pourrait faire monter très haut et très vite ma réputation. Je trouverais bien le temps un autre jour de descendre voir un autre demi-dieu et de l’aider ou au moins lui parler. J’allais rapidement me mettre les demi-dieux dans la poche, c’était déjà un bon début, ensuite il faudrait convaincre les parents que je vaux mieux que l’autre gosse ce qui allait s’avérer plus compliqué mas je trouverais bien comment faire. Et si leurs gosses étaient derrière moi, cela serait plus que certainement plus simple de les convaincre car moi, je ferais en sorte qu’il survive et ne garantirait plus la vie uniquement à mes enfants. Par contre, je ne voyais personnellement rien de louche au fait que je ne révélé pas tout, j’allais quand même pas lui dire mon plan pour obtenir le pouvoir quand même, ou lui montrer que même les dieux ignoraient ce qui étaient arrivés aux sept de la prophétie, et puis quoi encore. Comme elle ajoutait ensuite, « chacun fait comme il veut »
Par contre, elle commençait vraiment à me taper sur les nerfs par rapport à ce « neveu », quand j’en parlais elle fixait ses pieds avant de me regarder droit dans les yeux, comme si rien d’autre n’existait. Il dit avec plus de sympathie qu’auparavant :
« Certains ont du mal avec le monde des demi-dieux. Non seulement votre neveu est chiant  avec ses pouvoirs. »
Elle lance un regard inquiet vers le ciel, comme si elle allait être frappée par la foudre. Comme si cela pouvait arriver avec l’autre gamin amnésique inutile ! En revanche, j’aimais bien le qualificatif qu’elle lui avait trouvé, car pour être « chiant », il l’était, et pas seulement quand il était amnésique et infiltré. Non ! Il l’était tout le temps ! Toujours ! Ne se lassant jamais de sa bêtise ! Insupportable ! J’adorais le fait qu’elle pense que je puisse lui foutre la trouille, cela flattait mon égo. En effet, il devrait avoir peur de moi, car bientôt, il ne serait plus le souverain des dieux. Il ne servait à rien et allait être relégué à un rang qui lui irait mieux comme un petit dieu mineur par exemple.
« Sans oublier qu’il semble pas vraiment porter les dieux dans son cœur et si ça fait comme pour Luke, on perdrait un bon combattant, enfin bon… vous avez saisi je pense. Vous pouvez me servir d’escorte jusqu’au camp, sauf si vous avez mieux à faire que de regarder… un spectacle. »
Elle avait très mal pris ma réflexion sur le spectacle. C’est pourtant vrai, la Terre est pour nous un spectacle. Que voulait-elle que l’on fasse sinon ? Jouer toujours au même jeu là-haut ? Cela devenait vite lassant à force, alors que les humains et les demi-dieux trouvaient toujours le moyen d’être intéressant, se faisant des coups bas merveilleux entre humains ou demi-dieux, avec les humains ignorant l’existence des héros et se prenant pour les rois du mondes qui vivent au sommet, qui ont la plus belle vue. Mais ils ne savent pas ce qu’on pense d’eux en haut, ils ne savent pas qu’ici c’est nous les rois.
Je commençais à marcher en direction du camp, sachant d’instinct où il était et comment y aller, espérant qu’elle m’y suivrait sans rechigner, ce qui était plutôt bien parti puisqu’elle continuait de me considérer comme son escorte malgré qu’elle ait très mal pris mon allusion aux spectacles qu’ils sont pour nous. Il allait falloir que je me reprenne un peu pour remonter dans son estime. Tenir ma langue comme elle voulait que je le fasse en revanche, il en était hors de question, je préférais encore être franc, même si j’étais d’accord sur le fait qu’il ne faille pas tout dire. Mais ne pas parler des spectacles aurait été une erreur : nous ne sommes pas du même monde, elle devait bien comprendre par un moyen ou un autre que les dieux étaient un peu au-dessus des mortels du fait de leur immortalité.
« Il semble que non, je n’ai rien d’autre à faire qu’à regarder un spectacle en effet, alors pourquoi pas y participer un peu en vous escortant, cela vous évitera surement de croiser la route d’une chien des enfers. Mais vous devez bien comprendre que nous n’avons pas non plus que ça à faire que de vous aider à longueur de temps, nous avons aussi une Terre à faire tourner et John devra donc apprendre à maitriser seul ses pouvoirs. Ce n’est en plus pas moi qui pourrait l’aider pour ça, l’eau et la foudre ne s’entendent pas merveilleusement bien, cela ferait surement plus de ravage au camp que n’importe quoi d’autre. Peut-être … »
A ce moment, j’éclatai de rire suite aux pensées que je venais d’entendre ; il fallait vraiment que j’arrête de lire son esprit, j’allais mourir de rire à force, c’était décidemment trop amusant. Elle imaginait ce que serait la vie si Arès avait été gardien du camp à la place de Dionysos et le massacre que cela aurait été, se réjouissant ainsi qu’il n’y soit pas. Si elle savait… Il y était justement en amnésique infiltré lui aussi, même s’il semblait qu’il se fasse moi remarquer que l’autre gamin boulet, il devait certainement être plus doué lui ce qui ne m’étonnais pas plus que ça puisqu’il devait y avoir l’occasion de se battre assez régulièrement. Mais alors qu’elle imagine Aphrodite transformer le camp en sorte de truc peace and love était trop, impossible de rester sérieux après avoir vu ça, même si ce n’était que des pensées. Elle avait bien trop d’imagination.
Je lui lançais entre deux éclats de rire :
« Vous devriez écrire un livre avec votre imagination, je suis certain qu’il pourrait avoir un succès fou. Un monde de demi-dieu en plus, il y a de quoi faire rêver aux mortels, tout en leur disant quelque chose de proche de la vérité sans que jamais il ne puisse imaginer que cela puisse être vrai. Mais alors Arès en gardien, ou pire, Aphrodite, et alors le succès sera beaucoup plus au rendez-vous qu’avec un alcoolique, je doute en revanche de la survie des demi-dieux avec cette dernière, ils passeraient beaucoup trop de temps à se prélasser au soleil qu’à apprendre ce qu’est la vie. »
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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyJeu 23 Avr - 18:14

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Ce dieu était tout bonnement incroyable par son calme olympien, roh le mauvais jeu de mot, on repassera pour les phrases réfléchies. Il n’empêche que c’était dingue, il y allait avoir une guerre de merde, parce que faut reconnaître que c’est jamais spécialement marrant les guerres, à moins d’être complètement débiles… oups Hailey… d’accord je retire cette pensée, disons que les gens n’étant pas spécialement à l’aise quand du sang coulait des blessures, merde le sang c’est pas fait pour sortir du corps mais pour rester à l’intérieur. Donc, non ce n’était pas le pied de voir les demi-dieux dans l’infirmerie et c’était quoi cette idée de vouloir que l’on fasse des messages de motivations pour les pousser à se battre. Oh bah oui c’est vrai que de dire « allez combattre, allez mourir les gars pour la société. » ils allaient tous kiffer. Je lançai un drôle de regard sur Poséidon et lui, il semblait emballé par l’idée de se balader dans New York pendant ce temps, limite s’il ne faisait pas son shopping avec sa carte-dieu. Il pouvait peut être venir donner des cours aux demi-dieux, en un certain nombre de siècles vécu, je suppose et j’espère pour lui, qu’il a vu des combattants, qu’il est excellent. Il pouvait donc nous apprendre comme tous les dieux dans leur globalité, pour sûr que les dieux de l’autre côté avait des dieux formateurs… Il nous fallait donc un espion mais ça signifiait malheureusement risquer de sacrifier un ami, une connaissance tout au moins. Je n’étais pas prête à sauter le pas et faire comme les dieux, sacrifier une minorité pour sauver la majorité, je ne voulais pas de la casquette de leader, je la laissais aux autres… quoi que si on la laissait à Dionysos, il allait faire de notre camp un centre pour alcoolisé. Pas de recette miracle malheureusement, on devrait donc se débrouiller avec les moyens du bord et constater impuissants que les dieux préféraient se balader dans New York, même s’il m’avait donné un bon coup de main. A moins que je ne fasse fausse route et qu’il soit à la recherche de Percy ou en dépression à l’idée d’avoir perdu son fils. Je n’étais pas certaine de pouvoir le réconforter si c’était le cas, la perte d’un enfant même demi-dieu, ne devait pas être simple et je n’avais pas du tout envie de m’imaginer cette scène.

J’avançai dans le sillage de ce dieu hautain mais qui pouvait l’être de par son existence et ses expériences. Je levai les yeux au ciel lorsqu’il reconnut trouver fort intéressant de pouvoir nous observer comme un spectacle, hé sérieux s’il se faisait si chier que ça sur l’Olympe, il pouvait venir se battre avec nous, sincèrement je ne pense pas qu’un seul combattant ne crache sur l’aide d’un Dieu. Et en même temps, si un seul d’entre eux le faisait, je lui balancerais mon poing dans la tronche, quitte à me briser les phalanges au passage. Bon au moins, j’avais une escorte et il avait raison, en sa compagnie, je risquais moins de me faire bouffer, mordre, baver dessus, par un chien des enfers. Je fis la moue lorsqu’il fit remarquer qu’ils n’avaient pas que ça à faire de venir nous aider. Rectification mon ami, nous nous aidons autant l’un camp que l’autre, si les demi-dieux meurent, il n’y aura personne pour jouer le rôle de chair à canon dans leur petite guerre avec grand-mère Gaïa, donc certes ils n’avaient aucune obligation légale à nous aider mais sans nous, ils étaient aussi emmerdés que l’inverse. Ah et il pouvait bien me répondre qu’ils pourraient faire des gamins, encore et toujours, sauf que jusqu’à preuve du contraire, il fallait former ces demi-dieux, ces gamins de quelques années et puisque les dieux ne le voulaient pas, qui allait hériter de cette tâche de merde, Chiron, j’avais beau adorer le centaure, je doutais de ses compétences sur des centaines de demi-dieux. De plus Gaïa n’attendrait pas que les jeunes vieillissent, alors la solution était encore de nous aider. Il déprimait de ce neveu de merde, je voulais bien croire qu’il n’avait pas du tout envie d’aider John, il faut dire que notre monsieur crache la foudre n’était pas vraiment emballé pour nous filer un coup de main, très gentil à part ça mais tout sauf leader, il n’avait vraiment pas hérité de son père celui-là. Je grognai peu contente de son refus.

« Vous pourriez demander à Zeus de venir faire quelque chose, je sais pas c’est son enfant, quand il s’agissait de Percy, vous étiez là pour lui, Zeus était là pour Thalia, pourquoi ne s’occupe-t-il pas de son fils ? »

Il savait forcément quelque chose que j’ignorais, dommage que je ne sois pas capable de sonder ses pensées de la même manière qu’il sondait les miennes. Je voulais savoir la vérité de cette histoire. Le problème c’est que Poséidon semblait plus intéressé par mes pensées sur le fait que je n’avais pas envie d’avoir Ares, ou Aphrodite comme dirigeant du camp. J’ai envie de dire que ce serait certainement bien plus difficile que ça de les différencier, j’étais certaine qu’ils agiraient en duo, je ne voyais pas du tout comment ils arrivaient à faire bon ménage. Enfin merde, c’était comme de mélanger de l’huile et du vinaigre –ouai j’ai pas trouvé plus clair- c’est techniquement impossible, alors je ne voyais pas comment ils arrivaient à se fréquenter mais bon chacun son truc. Quoi qu’il en soit, d’après Poséidon, je devrais écrire un livre. Euh, oui bien sûr, on était en temps de guerre, j’avais que ça à faire de gratter sur du papier pour lui pondre un best-seller. Je fronçai les sourcils déjà pas franchement motivée mais alors la suite et le cliché le plus détestable au monde sortit de sa bouche. Je lui lançai clairement un regard noir avant de répliquer froidement.

« Je ne vois pas où vous aller chercher vos conneries, je ne passe certainement pas mon temps à me prélasser sur une chaise, je me bouge le cul pour cette guerre autant que les autres voir même plus et je suis une fille d’Aphrodite ! »

J’avançai rapidement pour me placer face à lui et le défier du regard de me traiter de menteuse, non non, je pouvais accepter d’être un spectacle aux yeux des dieux, d’être un boulet en matière de combat, bien que je me débrouille bien mieux que j’en ai l’air, j’acceptais aussi d’être plus ou moins inutile tant que j’étais enceinte mais alors prétendre que parce qu’Aphrodite était la reine de l’amour, ça voulait dire que sous son commandement, encore que je n’étais pas sûr qu’elle connaisse le mot, nous nous prélassions, non vraiment, cliché de merde et je n’étais pas d’accord, il me mettait hors de ce préjugé de merde, rien à faire, je ne bougerais pas d’un pouce s’il ne s’excusait pas, dieu ou pas.

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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptySam 2 Mai - 16:05

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Je possédai donc un calme olymien selon elle, je doutai cependant de ce compliment, tous les olympiens étant loin d’être calme. Se voulait-elle ironique en disant cela, pensant qu’ainsi j’étais d’un calme incoryable alors que pas du tout ? Je l’ignorais, et je n’allais certainement pas poser la question, j’aurais l’air idiot si je n’avais pas compris la sare et cela la pousserait encore plus à en faire. Mais en même temps, si c’est vraiment une satyre et que je ne lui rétorque rien, ne va-t-elle pas continuer ? Je décidais de laisser tomber, tant pis si c’était vraiment une critique de ma personne, et puis si c’était le cas et qu’elle pensait que je la laissais me critiquer, elle s’imaginerait également que je laissai une certaine liberté d’explression aux demi-dieux contrairement au gamin qui était prêt à foudroyer quiconque parlait mal de lui.
Je remarquai alors un regard étrange sur moi accompagé de drôle de pensées qui me firent sourire. Elle trouvait amusant que j’ai l’air de partir faire les boutiques avec ma « carte-dieu ». C’était une bonne idée, ce devait être amusant à faire. Mais en même temps, elle pensait que dieu que je suis, avec mon expérience millénaire, je pourrais donner des cours aux demi-dieux qu’ils étaient. A croire qu’ils étaient totalement incompétant et ne pouvaient rien faire eux-même.
« C’est en effet assez tentant de faire un peu de shopping, je ne doute pas qu’en plus, au vu du temps, il y ait peu de personne qui ne sorte faire les magasins, ce srait donc le jour parfait. Mais n’y-a-t-il jamais rien de mieux à faire ? »
Avec cette réplique, j’espérais qu’elle verrait que je ne faisais pas que m’amuser et prendre du bon temps, mais que j’avais aussi de quoi m’occuper. Et peut-être comprendrait-elle que les cours pour demi-dieux m’intriguait, même si ce n’était pas du tout le cas. Si je ne montais pas très haut dans son estime alors je ne comprenais décidemment rien aux mortels et aux demi-dieux.
« Je doute cependant qu’un espion puisse s’introduire à Olympe pour nous voler nos secrets, mais pourquoi ne pas essayer. » ajoutai-je avec un sourire complice.
La par contre elle me surprenait : elle ne voulait pas être une leader. Je commençais à comprendre pourquoi il n’y en avait pas, si personne ne voulait assumer la responsabilité de leader. Et puis quelle idée pour elle de penser ça. Elle était ambassadrice, faisait tout pour que les camps soient en paix, pensaient même à des plans, peu réalisables certes, pour infiltrer les dieux et leurs voler des secrets pour mieux survivre. Ce n’est pas un leader ça ? Je soupirais. Si ça continuait, il n’y aurait pas de leader chez les demi-dieux et ils allaient vraiment finir par s’entretuer. Désespérant !
« Il faudra bien quelqu’un pour l’assumer pourtant cette casquette de leader un jour. » lachai-je.
Et voila qu’en plus elle comprenait la raison de ma presence sur Terre. Quand je disais qu’elle pourrait être une leader ! Mais contrairement à ce qu’elle pensait, je n’avais nullement besoin d’être réconforter pour la perte d’un enfant, je pouvais très bien me débrouiller seul. Je choisi pourtant de ne faire aucune remarque sur cette pensée qu’elle avait eu, cela n’aurait fait que mettre de l’eau sur le fait et il n’y en avait pas besoin.
Elle pensa ensuite que si les dieux trouvaient que les demi-dieux étaient un spectacle, c’était qu’on devait vraiment se faire « chier » sur l’Olympe. Ben elle ne pouvait pas savoir à quel point quand il ne se passait rien d’amusant sur Terre à observer et commenter. Elle proposa alors mentalement que les dieux viennent combattre avec les demi-dieux, nous ne serions jamais refusés. Cétait qu’à force de ressasser ça, elle allait presque me convaincre.
« Cela doit être amusant pourtant de combattre avec les demi-dieux. Il faudra que j’essaye un jour. »
Comme ça, je lui donnais l’espoire que je puisse aider les demi-dieux à tout instant. Si ma réputation ne montait pas en flèche avec ça…
Et voilà qu’elle pensait que l’autre mioche était « tout sauf leader ». Et pourtant c’était lui le grand zeus. Allait comprendre ! Je pensais que par contre, pour convaincre les autres dieux de l’inutilité totale du gamin et surtout de son incapacité à être notre supérieur, cette Lily pourrait être un témoin parfait, et si d’autre demi-dieux pensaient cela, cela ne pouvait que servir mes plans.
« Vous pourriez demander à Zeus de venir faire quelque chose, je sais pas c’est son enfant, quand il s’agissait de Percy, vous étiez là pour lui, Zeus était là pour Thalia, pourquoi ne s’occupe-t-il pas de son fils ?
–Il devrait en effet, mais comme vous l’avez dit vous-même, le gamin est un fainéant. Il s’est déjà beaucoup épuisé avec Talia alors maintenant qu’il est bien installé sur son trône, il ne veut plus le quitter. Il ne faut pas compter sur lui. »
En effet, je savais quelque chose que tu ignorais ; le môme est dans votre camp et c’est justement l’autre idiot que tu prends pour mon neveu. De plus, cette conversation ne serait plus aussi amusante si elle savait lire dans mes pensées comme moi je le faisais avec elle.
Et voilà qu’elle pensait que le duo Arès-Aphrodite était comme de l’eau et du vinaigre, incompatible, et qu’elle se demandait comment il pouvait faire bon ménage. Tu n’as jamais entendu le proverbe comme quoi les contraires s’assemblent ? En tout cas, cela me prouvait que décidemment, les humains pensaient vraiment à tout et n’importe quoi sans suite logique. C’était vraiment des créatures fascinantes. Je me demandais du coup comment pensait un bébé ou un enfant. Ce devait être pis encore, avec des pensées encore plus changeantes. Il faudrait un jour que je fouille un peu dans l’esprit d’un gamin pour découvrir la réponse à cette interrogation.
Elle me lança soudain un regard noir qui me surprit, avant de répliquer froidement :
« Je ne vois pas où vous aller chercher vos conneries, je ne passe certainement pas mon temps à me prélasser sur une chaise, je me bouge le cul pour cette guerre autant que les autres voir même plus et je suis une fille d’Aphrodite ! »
Oh ! Elle pensait encore à ma blague sur le bestseller qu’elle pourrait écrire et elle avait visiblement mal pris le fait ma remarque sur l’univers peace and love que créerait Aphrodite à la tête du camp. Il allait falloir que je rattrape tout ça. J’avais l’impression de faire beaucoup de gaffes que je devais réparer par la suite ce jour-là. Etait-ce par ce que je devais vraiment tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler ou parce qu’elle ne comprenait rien ? J’espérais que c’était la deuxième réponse mais il faudrait bien que je me remette en cause à un moment ou un autre si cela continuait.
« Je n’ai jamais dit que vous ressembliez à votre mère ; ce n’est pas parce qu’elle n’est pas une combattante que ses enfants ne peuvent pas l’être. C’est la magie des gènes, on ne sait jamais ce que cela va donner comme résultat, surtout qu’il faut aussi y prendre en compte les gènes du père. Cela laisse au final beaucoup de hasard pour la progéniture. Il est donc normal que vous ne ressembliez pas à votre mère, pas la peine d’interpréter tout ce que je dis comme si je vous attaquais personnellement. »
Elle s’était placée devant moi, me forçant à m’arrêter, et fixait droit dans les yeux. On aurait dit que rien n’aurait pu la faire bouger et surtout que rien n’aurait pu la calmer alors je décidais de la regarder dans les yeux aussi, mais calment pour ma part, ne voulant pas l’énerver d’avantage. J’évitais également de sourire comme je le faisais régulièrement jusque-là, cela risquait de l’énerver d’autant plus et depuis que je l’avais rencontré j’avais pour la première fois l’air sérieux.
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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyMar 5 Mai - 0:29

Lily ∞ Sushi
La pluie ne cessait pas de tomber sur nous, les phares des nombreuses voitures s’étaient enclenchés à présent, bien qu’il ne fasse pas tard. Avec eux, les automobilistes, stressés par la météo, restaient appuyés sur leur klaxon, comme si ça allait les aider. Drôle de façon de décompresser que d’exploser les oreilles de tout le monde, y compris les siennes. Qu’importe, j’avais  autre chose à penser que de me pencher sur l’intérêt qu’avaient les humains pour ce bruit si infernal pourtant. Je redressais la tête aux propos de Poséidon, battant quelques secondes des cils pour m’habituer à ce que les gouttes d’eaux tombent aussi dans mes yeux, pas agréable cette sensation, je le crains. Il manquait juste une chose à ce paysage proche de l’apocalypse, les éclairs. Ne me dîtes pas qu’un autre voleur de foudre avait réussi à s’emparer de cet objet. Aors là, si c’était le cas, je crois clairement que je gueulerais sur Zeus s’il décidait d’accuser un enfant de je ne sais trop qui. Au bout d’un moment, il était un peu lourd le dieu à accuser sans preuve et les demi-dieux n’étaient pas des larbins de rois un peu exigeants et niais, incapable de garder leurs objets face à des mortels. Des millénaires en vie et ça se fait avoir comme un bleu, donc vol ou pas, cette fois ci, ça ne passerait pas.
De toute façon, je n’eus guère le temps de songer à cet éclair qui n’apparaissait pas dans le ciel puisque Poséidon me parla de son shopping. Je devais reconnaître qu’il avait raison, le temps n’inciterait pas grand monde à y aller, moi la dernière. Changer de boutiques sans arrêt et constater que nos fringues toutes nouvelles sont déjà trempées par les éléments extérieurs, très peu pour moi. En revanche, il souleva un point important, il avait d’autres choses à faire. C’était mon souci premier, les choses à faire, travailler sur cette paix durable entre Romain et Grec, éviter que les jeunes, souvent les plus motivés, meurent à leurs premières batailles n’ayant eux de Dionysos que cette facette de l’histoire où les demi-dieux, aidés des dieux, triomphent. Non, il fallait faire attention à bien trop de choses et toucher bien trop souvent des armes pour que j’aie le temps de faire du shopping. Je lui adressai un sourire bienveillant.

« Vous avez raison, nous avons mieux à faire que de faire les boutiques, surtout en ce moment. »


Etait-ce une façon pour lui de dire qu’il acceptait de venir à la colonie voir ce que ça donnait. Dans ces cas-là, c’était une très bonne nouvelle, il suffisait de le mettre avec des combattants aguerris et normalement, si je ne me trompais pas,  ils pourraient à leur tour transmettre les connaissances aux autres. Ne mettons cependant pas la charrue avant les bœufs, si ça se trouvait, il voulait juste me signifier qu’il ne m’accompagnerait pas pour faire les magasins. Aucun risque seigneur Poséidon, ce n’est pas la période de ma vie la plus agréable, les vêtements ne m’apportant guère de satisfaction personnelle en ce moment et comment dire que mon état de santé m’empêchait de flâner dans les boutiques à la recherche de la dernière robe tendance à mettre.
Sa remarque sur le fait d’envoyer un espion me fit sourire, ce ne serait peut-être pas malin si un des dieux les plus puissants était au courant du plan dès le départ. Je levais les mains en signe d’innocence avant de reconnaître sérieusement.

« Je ne me lancerais pas dans cette tâche et je n’enverrais pas quelqu’un là-bas, ce serait trop dangereux, mais les partisans pourraient essayer et réussir non ? Ce ne serait pas la première fois. Vous les pensez plus intelligents que nous, incroyablement chanceux ou téméraire ? Parce que j’ai l’impression que chacune de leurs actions marchent alors que nous avons plus de mal. »


Son avis m’importait, assez étrange d’ailleurs que j’interroge un dieu sur ce qu’il pensait exactement de la guerre et des partisans. En temps normal, je n’aurais peut-être pas osé d’ailleurs, mais il ne semblait pas s’énerver à chacune de mes paroles, ne semblait pas non plus être le genre à me dire de la fermer et que ses avis ne regardaient que lui. Non, Poséidon me semblait assez ouvert d’esprit pour me répondre. Au pire, si je me trompais et bien, les Grecs perdraient une fille d’Aphrodite lambda, je préférais ça à la perte de quelqu’un comme Reyna dont on avait besoin, Romains comme Grecs.

Je fronçai les sourcils, pensive quant à la question du leader des Grecs. J’aurais voulu me cacher derrière le fait qu’il y avait encore un espoir pour Percy et Annabeth, mais ça aurait été idiot de dire ça à un père. Surtout que l’espoir n’avait plus lieu d’être et que Poséidon le savait aussi bien, si ce n’est mieux que moi. Il nous fallait un leader et j’avais beau faire défiler à toute vitesse dans mon esprit, je ne voyais pas vraiment qui pouvait nous mener. Ce n’est pas que je n’avais pas confiance en certains, cependant il fallait veiller à ne pas faire de mauvais mélanges. Les ambitieux étaient un danger car ils essaieraient forcément d’obtenir des trucs des dieux, et comme à chaque fois ça nous retomberait sur la gueule à tous, les combattants, choix logique en temps de guerre, avaient une dent contre les comparses Romains et je ne m’éclatais pas à passer cinquante pour cent de mon temps là-bas pour qu’un mongole fasse tout capoter. Si j’avais réussi à retenir Hailey et qu’elle m’accompagne sans vouloir défoncer du Romain, ce n’était pas pour qu’un autre lui en donne la permission. Quant aux gens refusant de voir les dangers imminents, ce n’était pas plus rassurant. Je fis donc la moue en répondant, même si je me doutais qu’il suivait le cours de mes pensées.

« Si vous avez un nom à me fournir, je serais ravie de lui offrir cette casquette. »


Pour ce qui est du combat avec les dieux, mon idée semblait ne pas lui déplaire entièrement. Au moins, ça m’enlevait un poids de la poitrine. Si les dieux nous donnaient un coup de mains, il y aurait forcément moins de morts, plus on est nombreux, moins les victimes le sont. Pour le coup, j’avais presque envie d’aller faire un check à Reyna en lui disant que j’avais réussi à nous dégoter des alliés, puissant de surcroit.
Mon moral retomba légèrement lorsqu’il fit remarquer que Zeus avait en clair la flemme de se pencher un peu sur le cas de son fils, mais quel espèce de mongole. Il nous laissait un gamin incompétent, danger public, pas motivé à aider, pour qui les quêtes étaient un jeu, un véritable jeu, on risquait notre vie mais tout allait bien. Sincèrement, je craignais que le jour où il soit choisi par son père pour une quête, nous regardions tous nos pieds pour pas l’accompagne ou alors… j’inciterais fortement Morgane à y aller avec, deux boulets en moins et hop ça c’est fait. Je lançai un regard penaud à Poséidon, pourvu qu’il ne prenne pas ombrage de mes pensées mesquines envers son neveu, je plaisantais, je ne me réjouirais pas de sa mort et encore moins de celle de Morgane. Je fis un geste rapide de la main en grognant.

« Très bien, j’essaierais de lui coller quelqu’un sur le dos pour au moins le former » Constatant avec dépit que personne n’accepterait je roulais des yeux excédée. «  Je m’en chargerais. »

L’instant d’après, j’étais devant lui, têtue sur les bords à attendre qu’il démente le fait que les enfants d’Aphrodite n’étaient bons qu’à glander sur leurs chaises et faire du shopping. De toute façon, je savais que ce n’était pas vrai, habituellement tout du moins, parce que ces derniers temps, je déprimais un peu à l’idée de ne pas être utile pour le camp plus que cela. Ce n’est pas pour autant que je détestais l’idée d’être mère, ou futur mère, juste que je me sentais inutile pour mes camarades physiquement, je trouvais cependant d’autres façons de l’être, n’en déplaise à Poséidon. Je l’écoutais sagement, attentive à chaque mot qu’il prononçait. La magie des gênes, pour la première fois, j’espérais que mon enfant soit vraiment de Tobias, niveau gène, ce serait le plus profitable s’il ne tenait pas de moi. Est-ce que la façon dont on élevait l’enfant influait sur sa manière d’agir ? Pas certaine que ça marche ainsi vu la façon dont les choses se déroulaient dans le bungalow des Aphrodites. Je laissais donc couler ses propos, même si j’étais persuadée qu’il voyait les enfants d’Aphrodite comme des fans de maquillages sans aucun intérêt sur le champ de bataille. C’était juste désolant que certains pensent ça, enfin, on verrait tout ça sur le champ de bataille s’il venait nous filer un coup de main, je serais ravie de me mettre en première ligne avec Poséidon et lui prouver que je savais, quand je le voulais, me battre.

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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyMar 5 Mai - 19:22

Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer
   Lily-Rose Steele & Poséidon
Avec la pluie qui tombait, les rues s’étaient assombries et les phares allumaient des voitures créaient à présent un clair-obscur sur nos visages, rendant la scène des plus sérieuses. Les conducteurs appuyaient sans relâche sur leur klaxon, assourdissant les oreilles des rares passants _ il n’y en avait en fait qu’un sur le trottoir face à nous qui se pressé pour rentrer au chaud chez lui, ce qui arriva bientôt puisqu’il entra dans un immeuble un peu plus loin. La pluie tombait de plus en plus, inondant les allées _ je jurais cependant n’y être pour rien, je n’avais créais que la tempête au large _ et formant d’énorme flaque d’eau que toute personne normal aurait évité mais que justement je me faisais une joie de marcher partout où il y avait un tant soit peu d’eau. Ainsi, avant que la demi-déesse ne m’arrête, je traversais justement une assez grande étendue d’eau et était donc stoppé en plein milieu de la flaque. Heureusement que je ne craignais pas l’eau, car mes chaussures commençaient déjà à se remplir du liquide froid tombé des nues. Au moins, la grêle avait cessé depuis quelques temps, pour ma plus grande joie, car si j’aimais beaucoup la pluie, la grêle, c’était une autre histoire. Heureusement, ce n’était que de la pluie. Qu’est-ce que cela aurait été si l’orage en plus s’y était mis ?! De toute façon le mioche était quelque peu occupé avec son jeu d’amnésique infiltré donc ça allait, on devrait échapper aux orages encore un moment, ce qui était tant mieux : les voitures sont déjà bien assez assourdissantes.
Lily _ j’avais lu son nom un peu auparavant dans son esprit, c’était tellement pratique la télépathie, même pas besoin de se présenter, si ce n’est pas beau la vie _ pensait aussi au manque d’éclair mais l’interpréta de façon très différente. Certes elle n’avait pas toutes les informations, mais penser que l’autre gamin s’était encore fait voler son joujou, n’est-ce pas un peu exagéré ?... En fait non, il était assez doué pour qu’on le lui dérobe de nouveau. Vraiment pas doué celui-là ! Mais de toute façon, je l’avais déjà dit, il ne peut pas toujours y avoir de l’orage, la pluie me suffit amplement, nul besoin d’y ajouter un vacarme monstre. Mais à partir de ce moment-là, je choisis de ne plus réagir à toutes ses pensées ; la conversation, comme le temps, était devenue sérieuse, je n’allais pas encore dériver à cause d’une bonne rigolade. Je restais tout de même connecté à ses pensées, car cela pouvait toujours m’être pratique pour la conversation, mais surtout cela me permettrait de découvrir si mon plan marche convenablement.
« Vous avez raison, nous avons mieux à faire que de faire les boutiques, surtout en ce moment. »
Je hochai la tête, au moins elle était d’accord sur ce point avec moi ce qui était un point des plus positif pour mon plan. Et en plus elle tombait dans le panneau comme quoi cela voulait peut-être dire que je passerai au camp un de ces jours. Mon plan marchait à la perfection ! Bientôt, les demi-dieux seraient à mes pieds et leurs parents n’auront plus qu’à me suivre et abandonner le gringalet. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes !
Elle sourit suite à ma remarque sur les espions sur Olympe avant de répondre :
« Je ne me lancerais pas dans cette tâche et je n’enverrais pas quelqu’un là-bas, ce serait trop dangereux, mais les partisans pourraient essayer et réussir non ? Ce ne serait pas la première fois. Vous les pensez plus intelligents que nous, incroyablement chanceux ou téméraire ? Parce que j’ai l’impression que chacune de leurs actions marchent alors que nous avons plus de mal. »
Au moins, elle était assez réaliste pour savoir que cela ne fonctionnerait pas, mais il était vrai que les partisans, eux, ne reculaient devant rien et se fichait éperdument des victimes, même dans leur propres rangs et je n’imaginais que trop bien un abruti de partisans près à se sacrifier pour aller espionner je ne sais quoi sur Olympe, il vaudrait mieux faire attention. Sans parler qu’il n’était un secret pour personne que l’entrée de l’Olympe était à New York, à l’Empire State Building ; il leur serait facile d’y accéder.
Elle était intéressée par mon avis, je ne pouvais donc que répondre à ses interrogations, mais il fallait faire un peu plus attention à ma langue et la tourner au moins sept fois avant de parler, je n’allais quand même pas tout lui révéler. Mais en même temps, lui parler montrerait une certaine confiance envers les demi-dieux et envers elle, elle ne pourrait donc que m’apprécier d’avantage. Elle me trouvait même « assez ouvert d’esprit » ce qui était parfait : je l’avais donc déjà dans ma poche. Maintenant, il allait falloir faire en sorte que je sois assez haut dans son estime pour parler de moi dans le meilleur sens à ses camarades de camp. J’espérais qu’elle soit un peu commère en plus d’être une future leader. Elle se prenait d’ailleurs déjà comme une chef puisque ce serait elle qui aurait donné l’ordre selon elle pour l’espion. Quand je disais que c’était une leader née celle-là ! Comment ce fallait-il alors qu’il n’y ait aucun leader au camp ?!
« Vous êtes donc réfléchie si vous n’enverriez jamais quelqu’un se sacrifier pour nous espionner. Mais les partisans, c’est vrai qu’il vaut mieux les tenir à l’œil ceux-là, on ne sait jamais à quoi s’attendre avec eux. Il pourrait essayer comme vous dîtes, mais je doute qu’ils réussissent l’exploit d’espionner des dieux. Ils réussiraient surement à entrer à Olympe, à en sortir j’en suis nettement moins sûr, et s’ils sortent, ce sera mort. Mais pourquoi les trouverai-je plus intelligent que vous, chanceux ou téméraire ? Ce sont des fous qui se prennent pour plus que ce qu’ils sont. Il ne faut certes pas les sous-estimer, mais il ne faut pas non plus les surestimer. De plus, ce n’est pas parce que l’on gagne une bataille que l’on gagne la guerre. Peut-être avez-vous l’impression que pour le moment ils l’emportent, mais n’oubliez pas qu’une guerre, c’est sur le long terme qu’il faut gagner et il vous reste encore toute vos chances pour vous rattraper et l’emporter. »
Evidemment, maintenant que la question de la guerre était passée, arrivait celle du leader. J’ouvrai des yeux ronds : pas une seule fois elle ne pensait à elle quand elle cherchait vainement qui pourrait être leader. Cela me coutait de le dire, mais comme elle le pensait, il n’y avait plus vraiment d’espoir pour que Percy ne reviennent et elle ne pouvait donc pas se cacher derrière lui pour éviter le sujet. La tempête au loin grandit et s’approcha dangereusement des côtes tandis qu’au loin les vagues, de plus en plus violentes, avaient surpris un voilier qui rentrait au bercail et venaient juste de le renverser. Elle trouva même le culot de me demander :
« Si vous avez un nom à me fournir, je serais ravie de lui offrir cette casquette. »
Je restai bouche bée quelques secondes avant de me reprendre et de lui demander :
« Etes-vous modeste ou manquez-vous juste de confiance en vous ? »
Non, parce que c’est bien beau de vouloir refuser d’être leader, mais à ce point c’était carrément exagéré. N’avait-elle donc aucune ambition ? Ou n’y croyait-elle vraiment pas ? Autant de question que j’aurais dû poser en plus de la première, mais elle devrait déjà être assez surprise, mieux ne pas trop en rajouter sinon elle ne me prendrait plus au sérieux.
Elle pensa ensuite au fait que je sois plutôt pour me joindre à eux aux combats et une de ses pensées me marqua : « plus on est nombreux, moins les victimes le sont ». Elle me surprenait, je pensais qu’elle avait un peu plus de stratégie que ça et serait un peu plus réaliste :
« Ce n’est pas parce que l’on est plus nombreux que l’adversaire que nous aurons moins de victimes. Le nombre peut tout à fait se retourner contre nous, tout dépend de notre stratégie et de celle de l’adversaire. »
Je ne m’en rendis compte qu’après avoir parlé, mais j’avais dit « nous », je me rangeais donc clairement de son côté et montrais par la même que je faisais de son combat mon combat. Ce n’était pas plus mal pour la convaincre, mais à terme, cela risquait de se retourner contre moi, il faudrait faire attention.
Heureusement, elle pensait s’être fait, grâce à moi, de puissants alliés, et elle pensait qu’il fallait qu’elle fasse un check à la praetor des romains. Cela signifiait donc qu’elle allait parler de moi, et aux romains en plus. Je n’imaginais pas que mon plan fonctionnerait si bien ! Il ne fallait cependant pas déjà me reposer sur mes lauriers, il faudrait alimenter régulièrement cette réputation en montrant que je n’étais pas insensible à la cause des demi-dieux. Cela ne devrait pas être trop difficile si cela fonctionnait avec les autres aussi bien qu’avec elle.
Cela l’embêtait par contre que l’autre gamin ne bouge pas le petit doigt pour ce fils dont elle ne cesse de me parler comme quoi c’est un désastre ambulant qu’il faut absolument maitriser. Elle réfléchissait d’ailleurs déjà à une manière de se débarrasser de lui ce qui ne put que m’amuser.
« Très bien, j’essaierais de lui coller quelqu’un sur le dos pour au moins le former. Je m’en chargerai. »
Alors là, elle m’en bouchait un coin ! Je ne m’attendais pas à un tel courage de sa part, c’était même presque du suicide pour la communauté à ce niveau-là. Je posais ma main sur son épaule et lui dit solennellement :
« Bonne chance ! Tu en auras besoin, plus que tu ne penses ! »
Je repris par la suite une voix plus normal pour ajouter :
« Pourquoi démentirai-je le fait que les gosses d’Aphrodite ne seraient bons qu’à glander et faire du shopping ? Je ne l’ai jamais dit. Et puis, glander, ce serait plutôt pour le gamin et non pour Aphrodite comme nous l’avons dit. Sauf si se maquiller à longueur de temps et faire du shopping c’est glander ? Glander ce serait plutôt ne rien faire, rester allonger et attendre que le temps passe vous ne croyez pas ? Pour le shopping ensuite, je ne voie pas non plus pourquoi ce serait réservé aux enfants d’Aphrodite et à elle-même, comme vous l’avez dit, je pourrais très bien aussi faire un peu les boutiques. J’imagine bien aussi faire des magasins d’armes ou Héphaïstos regarder dans les échoppes de métal pour en trouver un qui lui conviendrait pour une nouvelle arme ou je ne sais quoi d’autre. Et comme je l’ai dit, ce n’est pas parce que l’on est le gosse de nos parents qu’on est forcément la copie de l’un d’eux. De même deux frères ou deux sœurs peuvent être très différents. Je me souviens avoir eu des jumeaux une fois il y a longtemps et elles avaient beau avoir été élevé ensemble, elles n’avaient rien à voir et leurs seuls ressemblances avec moi étaient leur yeux bleus et leur dons, c’était marrant d’ailleurs. Et pour continuer sur vos pensées, oui, l’éducation joue beaucoup dans le caractère de l’individu. Je me souviens de deux autres jumeaux _ c’est marrant, le meilleur exemple est toujours les jumeaux _ à une autre époque qui avaient été élevé ensemble jusqu’à leur dix ans et qui était alors les mêmes, dans le caractères comme dans l’apparence, puis ils ont été séparé et élevé de façon très différente et quand ils se sont revu des années plus tard ils n’avaient plus rien avoir l’un avec l’autre. Tout ça pour dire qu’il faut vraiment que vous cessiez de ressasser les stéréotypes des demi-dieux dont de toute façon tout le monde sait qu’ils sont globalement faux, et vous penchez plutôt sur ce qu’il y a d’important, comme la recherche d’un leader par exemple, et la lutte contre les partisans. »
Je me tu quelques secondes avant de reprendre :
« Ne ferions-nous pas d’avancer un peu, sinon vous n’attendrez jamais le camp avant l’aube demain matin. »
Elle se prenait décidemment trop la tête avec des faits inutiles.
© Gasmask    
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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyMar 5 Mai - 23:00

Lily ∞ Sushi
Il fallait apprendre des autres, toujours être en quête d’apprentissage et ne pas se reposer sur ce que nous autres demi-dieux avions à notre disposition sur les dieux. Tous ces ouvrages à ne plus savoir quoi en lire, même les cours de latin que j’avais suivi avant de tomber enceinte. Oui parce qu’il avait bien fallu arrêter mes études, quel dommage d’ailleurs. Bon, cela ne m’avait pas empêcher d’attraper tout un tas de livre latin, oui je sais une Grecque qui lit du Latin c’est totalement surprenant, voir même peu habituel. Cependant, la paix ne va pas se faire d’un claquement de doigt, les liens avec les Romains ne vont pas se créer parce que je l’ai décidé. Je fronçais les sourcils, quoi que mon don était bien assez puissant pour convaincre des Romains un peu récalcitrant, sauf qu’à partir du moment où j’influençais leurs esprits, ce n’était plus une alliance mais de la manipulation et avant de me mettre à manipuler, je préférais les chemins normaux que tout être humain normalement constitué pouvait faire… Enfin pour ce que je savais des humains, c’était plutôt le genre à chercher à se trouver une divinité en qui croire, changer environ tous les trois mille ans, parce que changer c’est plus sympa, c’est bien connu et donc les anciens dieux étaient réduits à de vulgaires bouts de papiers qu’il fallait non pas lire, ce serait trop beau, déchiffrer était le mot le plus adéquat. Les parchemins étaient cependant bourrés de fautes sur les dieux, bon déjà par moment, c’était légèrement utopiste, non parce que Zeus venu sauver les mortels nia nia nia, moi j’y croyais pas vraiment. Surtout, maintenant que Poséidon m’avait gentiment expliqué que notre merveilleux souverain des cieux avait la flemme de se bouger pour son fils. Autant directement en apprendre plus de la bouche d’un Dieu. Surtout que Poséidon, et c’était tout à son honneur, ne semblait pas trop me prendre de haut, après c’était un dieu, je ne pense pas qu’ils agissent sans avoir un intérêt à la clé, surtout avec un demi-dieu qui n’est pas sa progéniture. M’enfin, je n’allais pas me mentir à moi-même, même si c’était par intérêt, l’idée d’avoir un Dieu avec nous ne me déplaisait pas le moins du monde, bien au contraire.

Lorsqu’il prit la parole pour me répondre, je levais légèrement les yeux au ciel, encore heureux que je n’allais pas sacrifier un des pensionnaires. Les sacrifices, oui ça peut se faire mais avec une réussite assez importante, là sincèrement pour espionner l’Olympe, ce serait complètement débile. Surtout qu’à la limite, si vraiment les grecs devaient espionner, on enverrait Skye chez les Romains, ce serait quand même moins suicidaire et beaucoup plus profitable. M’enfin, si nous faisions ça, c’est que notre alliance en aurait pris un sacré coup sur le museau et je ne suis pas certaine que je m’amuserais à dire à Skye, écoute ma puce, je te donne deux barils d’alcool si tu me les espionnes, non je la protégerais elle aussi. Je fis la moue, je n’étais pas confiante envers la forteresse qu’était l’Olympe. Nous avions déjà expérimentés par le passé le fait des forteresses que nous pensions imprenable, rien ne résiste. Je n’étais pas convaincue par ses propos sur la surestimation des partisans, nous avions perdu les sept et pendant ce temps les partisans gagnaient du terrain. La sœur de Reyna avait beau faire équipe avec nous avec son armée d’Amazone, ils étaient de plus en plus audacieux et dangereux car ils se fichaient de la perte de leurs membres alors que de notre côté, nous voulions épargner le plus grand nombre. Comment leurs leaders arrivaient à sacrifier une partie pour permettre de prendre des positions, même stratégique. Cela me déplaisait et instinctivement, je repoussais l’idée de mener un tel combat, vivement que les grecs aient un leader, il allait me fournir le nom. Rattraper notre retard, il semblait oublier que nous n’avions qu’une vie, nous n’étions point des chats, de la même façon notre moral ne se régénérait pas tout seul. Il croyait que je lui demandais son aide pour le plaisir ? C’était bien qu’on avait besoin d’eux, un peu de sang neuf ne ferait pas de mal, surtout quand c’est de l’ichor et que ça permet à tous les membres de notre camp de voir que nous ne sommes pas abandonnés par nos… rois ?

Je manquais de m’étouffer lorsqu’il évoqua plus ou moins ma personne pour porter cette casquette. Je lui lançai un regard pour voir s’il plaisantait avant de constater, mal à l’aise que non. Il n’avait pas très bien suivi la conversation, il ne s’agissait point de modestie mais de logique. Tout d’abord parce que, mon rôle était de premièrement faire naître un enfant et de le protéger. A partir de quel moment, l’instinct maternel prendrait le dessus sur celui de leader, je n’en avais pas la moindre idée mais je ne voulais surtout pas mettre en péril la vie d’un seul de mes amis, mes camarades et tout autre membre du camp, parce que j’étais mère. De plus ça me faisait vraiment peur d’avoir des vies entre les mains, je savais sans la moindre hésitation que je n’avais pas besoin de la moindre casquette de leader, la plupart me suivrait sans que je n’ai besoin de me faire passer pour leur chef. Est-ce que la différence était vraiment notable, ou était ce justement ce qui faisait de moi leur chef, le fait que je n’ai besoin d’aucun titre pour qu’ils me suivent. Cette idée me glaça le sang et pour le coup, je n’eus qu’une envie, rejoindre Hailey et Quinn et leur en parler. Même Tessa qui n’était pourtant pas une amie semblait respecter mes décisions, je lançais un regard noir à Poséidon, il savait tout ça n’est-ce pas ?

Je secouais négativement la tête à sa remarque sur le fait que le nombre ne veut rien dire. Ce n’était pas du tout ce que j’avais en tête, d’ailleurs, ça me plaisait pas mal qu’il se mette dans le lot, pourvu qu’il est le moyen d’entraîner d’autres dieux dans son sillage s’il venait nous aider. Sûre de moi, je répondis même si c’était un peu mesquin pour le coup, mieux valait il ne rien lui cacher.

« Les demi-dieux ayant quitté nos rangs pour rejoindre les partisans l’ont fait soit parce qu’ils croyaient en Gaïa, soit parce qu’ils ne croyaient plus en vous dieux de l’Olympe. Si vous vous lancez dans le combat, c’est sur vous qu’ils se lanceront en premiers, bêtement, parce que la vengeance est une chose difficile à contrôler, la haine permet de se surpasser mais elle fait oublier toute logique. De ce fait, oui nous perdrons moins d’hommes et nous nous en sortirons mieux qu’eux parce qu’en tant que dieux vous pouvez terrasser bon nombre de partisans et que le reste de nos troupes ne seront pas le moins du monde inquiétés. C’est du bon sens Poséidon et de la stratégie. »

Tout en disant cela, j’avais commencé à avancer, même si j’étais un peu perdu dans mes pensées, est ce que ce n’était pas justement utilisés les dieux comme des appâts, en même temps… je n’avais pas peur pour eux, non pas que je me fiche de leurs vies, au contraire, je ne voulais pas que les dieux s’éteignent et ça me ferait drôlement chier d’avoir causé des pertes dans leurs rangs, il n’empêche qu’ils étaient assez fiers d’eux pour démolir la tronche de tous les partisans. Mieux valait-il ne pas me prendre la tête pour ça, pas maintenant, de toute façon, ce serait à Reyna de régler ça, elle avait un lien avec Bellone, elle saurait donc quoi faire.
Surtout que je venais de me poser un problème assez important sur les bras, monsieur Josh, oh il était sympa, il paniquait juste pour un rien. Non mais sérieux, le seul mec au monde qui envoie des éclairs quand une guêpe le frôle, c’est pour notre pomme. La main de Poséidon sur mon épaule me fit frissonner, ouai visiblement, je n’étais pas la seule à me dire que ce gars était une véritable catastrophe mais bon, il fallait bien qu’on l’aide, sinon il allait nous exploser le camp. Sans rien dire à ce sujet, je le laissais enchainer sur la suite et ses propos sur les enfants, les demi-dieux, les caractères différents en étant frère et sœur. Tout ça je le savais, cependant, je savais aussi que certains traits de caractères ne sont pas dissociables de certains dieux. Tous les demi-dieux enfants d’Héphaïstos que j’avais connu, bien trop proche d’eux d’ailleurs, étaient des fans des motos, ils ne tenaient pas ça de leurs mères quand même et jusqu’à preuve du contraire, il n’y avait point d’école pour les enfants d’Héphaïstos. Oh et puis voilà qu’il recommençait avec son choix de leader. Je claquais de la langue peu patiente pour le coup.

« J’aimerais vous y voir, pour vous c’est facile vous avez un roi feignant, certes, mais un roi des millénaires, personne ne discute sa position, dites-vous bien que si un Grec dit demain, je vais être votre leader, ça va grogner. Il nous faudrait un coup de pouce d’un dieu, un signe. Tien, puisque ça semble vous préoccupez, contrez-vous maintenant et faites apparaître un signe distinctif sur la tête de notre leader, dans ces cas-là, le problème sera réglé et nous aurons tout le loisir de nous pencher sur mon sujet favori, les partisans. »

Par contre, il avait raison, fallait qu’on avance vers le camp, je ne sais pas lui mais marcher sous la pluie pendant des heures, pas du tout mon délire. Je m’approchais de la chaussée, récoltant au passage une jolie gerbe d’eau sur mon pantalon, ça pouvait difficilement être pire là. Je me penchais prêt d’une voiture arrêté et en déclenchant mon don, même si oui je sais c’est mal, je demandais au chauffeur de descendre, quoi l’enjôlement ça marche, faut en profiter non ? Une fois notre brave petit humain descendu, je me tournais vers Poséidon et lui montrait la voiture d’un geste de la main. S’il voulait le volant je lui laissais, après tout c’était un dieu qui aimait l’eau, conduire par ce temps ne devait être qu’une formalité alors que moi, ça me ferait stressé à coup sûr et d’après les médecins que je voyais, le stress enceinte ce n’est pas bien. En même temps, si je les écoutais, je ne ferais rien de mes journées et je n’avais pas envie de ressembler à l’autre gamin. Allons bon, voilà que je reprenais les mêmes termes que Poséidon, j’aurais l’air fine si je croisais Zeus et que je lui balançai alors gamin on a décidé de nous aider ? Je fis un sourire à Poséidon, sachant pertinemment qu’il suivait le cours de mes pensées à ce moment-là, puis grimpait dans la voiture côté passager


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Poséidon
Poséidon
Divin ψ Olympus team
Ω Tablettes : 263

Qui es-tu?
Ω Objets:
Ω Relations:
Ω Compétences:

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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyMer 6 Mai - 21:17

Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer
   Lily-Rose Steele & Poséidon
Quand je disais qu’elle se prenait la tête avec des faits inutiles, voilà qu’elle pensait à l’apprentissage de latin qu’elle avait eu avant de tomber enceinte, cela n’avait pas grand-chose à voir avec notre conversation même si je comprenais bien que par-là, elle voulait me signifiait que sa stratégie était de suivre la voie diplomatique tout en se rapprochant des romains par la langue. Ce n’était pas bête, la langue est une barrière et l’apprentissage est un excellent moyen de la franchir. De plus, cela permettrait de rapprocher les deux camps si chacun apprenait et le grec et le latin. Et cette bonne idée ne pouvait venir que de l’esprit d’un leader, ou d’un conseiller, mais elle semblait plus proche du statut de leader que de conseiller. Quand se rendra-t-elle compte qu’elle est faite pour être leader ? Les mortels pouvaient être tellement exaspérants !
Soudain ses pensées changèrent du tout au tout, sans véritablement de transition, pour passer aux croyances des humains normaux, pensant qu’ils changeaient tous les trois milles ans parce que c’est mieux de changer et que cela fait évoluer, ou se faire croire qu’on évolue alors que pas du tout. Jamais capable de croire aux bons dieux en plus ceux-là, raison pour laquelle nous n’étions plus qu’une lointaine mythologie juste étudiée en cours. Plus personne ne croyait en nous, excepté les demi-dieux mais est-ce qu’il comptait puisqu’ils savaient que nous existions ? Après tout, croire n’était pas savoir. Etait-ce pour cette raison qu’ils changeaient régulièrement de croyance, beaucoup plus régulièrement que les trois milles ans cité par mademoiselle Lily ? Je me posais la question. Les humains étaient des êtres étranges, changeant, c’était pour cette raison qu’ils étaient aussi fascinants à observer.
Elle se remémora alors que les vieux mythes étaient beaucoup trop utopiques et valorisant pour les dieux. En même temps, nous n’allions tout de même pas nous dévaloriser, même le gamin l’avait compris en faisant écrire qu’il sauvait telle ou telle personne. Je fus heureux cependant qu’elle ne croit plus que l’autre morveux puisse venir en aide à qui que ce soit à cause de sa flemmardise monumentale. La graine avait germé ; elle ne croyait plus au grand zeus. Elle pouvait donc croire en moi à présent. Elle se doutait certes qu’aucun dieu, et donc pas même moi, ne pouvait agir sans un certain intérêt derrière, mais ce n’était pas grave. Tout le monde avait toujours un intérêt, même non défini totalement ou non assumé, derrière chacune de ses actions, c’était juste que les dieux avaient des intérêts un peu plus important et ne le cachait pas ou rarement.
Elle leva les yeux aux ciels, comme s’il lui paraissait évident qu’elle n’allait jamais envoyer d’espion chez les dieux, ou même chez les romains comme elle l’ajoutait ensuite en pensé. Il ne fallait pas le penser alors, même si je voyais bien qu’elle pouvait penser à des idiotie bien amusante qu’elle ne mettrait jamais en œuvre, comme envoyer un espion, ou encore mettre Arès ou Aphrodite à la tête du camp _de toute façon, sur ce dernier point, ce n’est pas à elle de décider heureusement.
Par contre, qu’elle n’est pas confiance en la forteresse imprenable qu’était l’Olympe, j’étais un peu plus embêté. Si tous les demi-dieux pensaient la même chose, nous risquions prochainement une attaque des partisans, il faudrait faire attention. Je lui fis donc remarquer que « Admettons comme vous dîtes que l’Olympe ne soit pas imprenable, les adversaires pourront peut-être entrer, mais comme pour les espions, ils n’en ressortiront jamais en vie. Ayez un peu plus confiance en l’Olympe, et occupez-vous plutôt du camp grec, et de l’alliance avec les romains. Mais vous avez raison, aucune forteresse n’est imprenable, alors faite en sorte que votre camp le soit le plus possible avant de vous occuper des autres. »
Elle réfléchit sur le fait que les partisans n’aient aucun scrupule pour sacrifier les leurs et qu’elle ne le pourrait jamais au contraire. Tant mieux, si elle faisait en sorte de ne perdre personne alors peut-être auront-ils l’avantage du nombre sur les partisans, mais dans une stratégie de bataille en revanche, cela risquait d’être plus délicat si elle ne voulait sacrifier personne. Tout le monde ne pouvait sortir vivant d’une guerre et des sacrifices étaient parfois nécessaire, elle allait devoir se faire à l’idée.
Mais par contre, elle me soulait vraiment sur cette histoire de leader. Elle voulait toujours que je lui refile un nom sans prendre jamais en considération que cela puisse être le sien qui ressorte. Quand elle se rendit compte d’après mes propos que cela puisse être elle qui soit le leader, elle manqua de s’étouffer ce qui me prouva une énième fois qu’elle ne pensait jamais à elle pour ce rôle. Elle s’imaginait que quand elle aurait accouché, elle n’aurait d’instinct maternel que pour son enfant. Je n’étais pas de cet avis, je trouvais qu’au contraire, cela serait son point fort, son instinct maternel, et je ne manquai pas de le lui faire part :
« Je ne pense pas que votre instinct maternel soit un point faible dans le rôle de leader, au contraire. Vous semblez déjà faire en sorte que le plus de monde reste en vie dans cette guerre et justement cet instinct maternel vous pousserez à faire que personne ne meurt. Certes vous aurez certainement plus d’attention pour votre enfant et c’est normal, mais il ne vous faut pas oublier qu’il fera parti du camp, où il vivra, et donc que faire gagner le camp est le garder en vie. Le rôle de leader rejoint en fait sur de nombreux point celui de parent, vous vous en rendriez surement compte si vous observiez que vous êtes déjà une leader, il vous faut juste vous assumer pour que ce soit officiel. »
Bon, je crois que je n’avais plus rien à ajouter pour la convaincre d’assumer son rôle, j’espérais vraiment qu’elle devienne véritablement leader, elle semblait plus qu’apte à ce rôle et il fallait vraiment quelqu’un pour diriger un peu le camp grec ou il n’y aurait jamais d’alliance avec les romains et les partisans l’emporteraient très certainement.
Elle voulut ensuite s’expliquer sur la question du nombre :
« Les demi-dieux ayant quitté nos rangs pour rejoindre les partisans l’ont fait soit parce qu’ils croyaient en Gaïa, soit parce qu’ils ne croyaient plus en vous dieux de l’Olympe. Si vous vous lancez dans le combat, c’est sur vous qu’ils se lanceront en premiers, bêtement, parce que la vengeance est une chose difficile à contrôler, la haine permet de se surpasser mais elle fait oublier toute logique. De ce fait, oui nous perdrons moins d’hommes et nous nous en sortirons mieux qu’eux parce qu’en tant que dieux vous pouvez terrasser bon nombre de partisans et que le reste de nos troupes ne seront pas le moins du monde inquiétés. C’est du bon sens Poséidon et de la stratégie. »
Je haussai les épaules ; elle n’avait pas faux pour le coup, mais qu’elle n’oublie pas quand même que le nombre ne signifie pas tout dans une bataille et que ce n’était pas parce qu’il y aurait peut-être un ou plusieurs dieux que tous les partisans se jetteront sur eux, pour la simple et bonne raison qu’il n’y aurait pas la place de se battre à cent contre un. Quant à la question du dieu appât, ce n’était pas bête, mais il ne fallait pas le dire, les dieux autres n’ayant pas suivie cette conversation le prendrait très mal.
Elle s’était finalement décidée à avancer tout en se disant que certains traits des dieux se retrouvaient tout le temps chez leurs enfants, se rappelant qu’elle n’avait jamais rencontre de fils d’Héphaïstos n’étant pas fan de moto. Ce qui était amusant puisque les motos n’existaient pas depuis si longtemps que ça après tout, je me demandai ce qu’elle aurait pu trouver du coup aux mêmes enfants d’Héphaïstos en commun quand les motos n’avaient pas encore faire leur apparition.
« J’aimerais vous y voir, pour vous c’est facile vous avez un roi feignant, certes, mais un roi des millénaires, personne ne discute sa position, dites-vous bien que si un Grec dit demain, je vais être votre leader, ça va grogner. Il nous faudrait un coup de pouce d’un dieu, un signe. Tien, puisque ça semble vous préoccupez, contrez-vous maintenant et faites apparaître un signe distinctif sur la tête de notre leader, dans ces cas-là, le problème sera réglé et nous aurons tout le loisir de nous pencher sur mon sujet favori, les partisans. »
Ne pas rire ! Ne pas rire ! Ne pas rire ! Si j’éclatai de rire, elle comprendrait immédiatement que j’essayais encore de prendre la place du gosse et donc contestait une énième fois sa position. Je respirais un grand coup, tant pis si ce n’était pas discret, c’était déjà mieux que rire.
[color=blue] « Vous ne pourrez savoir la réaction des autres avant d’avoir tenté le coup. »{/color]
Soudain, à ma grande surprise, elle se pencha vers une voiture arrêtée sur la chaussée, et utilisa son pouvoir pour faire sortir le conducteur qui lui donnait déjà ses clés. Elle pouvait parler de moi avec la télépathie, elle aussi elle utilisait son pouvoir pour servir ses propres fins au dépend des autres. Parce qu’elle croyait que l’autre gas allait la récupérer sa voiture ? Qu’elle ne compte pas sur moi pour la lui ramener une fois arriver au camp, je n’étais pas son domestique.
Elle se tourna vers moi et montra la voiture. Comme si je n’avais pas compris ce pourquoi elle comptait l’utiliser. Elle grommela intérieurement contre ses médecins et pensa qu’elle ne voulait pas devenir aussi fainéante que l’autre gamin, elle utilisa le même terme que moi pour le définir, ce qui était génial et très amusant, si elle prenait mes tics, c’était que je l’influençais.
Par contre, il me faudrait prendre le volant si j’avais bien compris. Je poussais un long soupir avant d’attraper les clés dans la main du conducteur et de monter, démarrer et me diriger, sans dépasser la vitesse limite s’il vous plait, vers le camp grec.
« Je ne vois vraiment pas pourquoi vous n’en voulez pas de cette casquette de leader. »
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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyMer 6 Mai - 23:34

Lily ∞ Sushi
Je l’écoutais attentive, apprenant de ses paroles plus de choses que je ne l’aurais cru possible. Il admettait que l’Olympe n’était pas si imprenable que ça, un bon point, après tout si Luke ou Cronos s’était retrouvé là-bas, ce n’était pas un hasard et bien que tout endroit peut être pris avec de la conviction… et en étant complètement effronté. Ouai, enfin le premier qui me disait, demain on prend l’Olympe, pas sûr que je lui fasse un grand sourire et que je sois très motivée, mais qu’importe concentrons-nous sur les dires du Dieu. D’après lui, ils n’en ressortiraient jamais, comment le croire alors que Cronos avait été capable de s’en tirer vivant, que Gaïa avait décidé de se réveiller et enquiquiner tout le monde, y compris les dieux en les forçant à devenir un peu fou avec leurs formes Romaines et Grecques, pas sûr que j’ai bien compris le principe. L’avantage c’est que nous récupérions de puissants alliés, l’inconvénient c’est que ces mêmes alliés connaissaient nos forces et nos faiblesses, l’emplacement exact de notre camp et que si Reyna s’éteignait, le statut d’allié serait jeté aux flammes et les Romains nous attaqueraient à coup sûr. Sauf que dire à Reyna de ne participer à aucun combat, impossible, elle s’énerverait et ne voudrait pas passer pour une lâche. Je redressai la tête puisque le cours de mes pensées semblait suivre les paroles du dieu, s’occuper de mon camp et de l’alliance. Oui, je faisais de mon mieux pour ça, il n’y avait cependant pas de recette miracle et je ne pouvais pas non plus être sur le dos de chaque membre du camp Grec, à chaque instant, pour savoir ce qu’il faisait. Il insinuait quoi par le fait que notre camp n’était pas imprenable. Attendez parce que la toison d’or n’était pas sensée nous protéger ? Mais quelle poisse, j’étais certaine qu’ils allaient adorer la nouvelle au camp, les tours de gardes ça allait tout tellement nous motiver, moi la première, ho non mais quel ennui. Cependant, à choisir, je préférais garder le camp sagement plutôt que de devoir combattre.

La seconde nouvelle n’était pas plus agréable que la première. Non parce que j’avais comme la drôle de sensation qu’il était en train de poser sur mes épaules un poids dont je me serais bien passé. Je gardais donc le silence pendant qu’il démolissait mes arguments de défense, un à un, méthodiquement et avec brio. Donc l’instinct maternel s’étendrait à chacun des habitants de la colonie, même si j’aurais voulu contredire Poséidon, je devais reconnaître que la mort d’un seul de ces membres me poserait de gros problèmes de conscience. Il me paraissait logique d’essayer d’épargner le plus de vie possible, ce n’était pas une lubie de leader, juste une réaction humaine. En revanche, il semblait d’accord sur le fait que le fait d’être mère prendrait le dessus mais au lieu d’en faire un argument majeur, ouai quand même je trouvais ça bien moi comme argument pour faire signe aux autres hé ho vous voulez ma place, prenez je suis maman je ne peux pas, Qu’importe, d’après lui, j’aurais à cœur de préserver mon fils de tous les problèmes et donc que je protégerais ce camp, oh super… en plus il avait raison. Je ne pouvais pas éloigner Nathan d’ici puisque malgré tout, nous étions le plus en sécurité ici, de plus tous les gens que j’aimais se trouvait soit dans ce camp Grec, soit dans le camp Romain, donc je devais faire en sorte que tout cela perdure. Il faudrait peut-être que je demande à Reyna ce qu’elle en pensait elle, c’était le leader par excellence non ? Elle était capable de déceler des potentiels dans ses légionnaires, elle devait donc être capable de définir si une personne avait les qualités requises pour diriger un camp. Je clignais donc les yeux. Je ne fis aucun commentaire à haute voix pour Poséidon, me contentant de réfléchir à ses propos sans trop savoir quoi répondre, d’où le fait que je préfère engager la conversation sur des trucs plus légers, comme par exemple le fait d’avoir les dieux durant une guerre. Fallait avouer que ça en jetait quand même pas mal quand les dieux combattaient. Il ne dit rien, soit il trouvait l’idée fort déplaisante, venant de la part d’un type qui nous prenait comme des spectacles, je ne voyais pas en quoi le fait d’avoir des appâts divins lui posait problème. Le fait que je ne sois pas morte noyé, nul comme mort soit dit en passant, signifiait qu’il y réfléchissait quand même.

Tout d’un coup, sans que je ne comprenne pourquoi, il se mit à inspirer un coup sec, mon regard chercha dans le sien un indice qui m’aurait aidé à comprendre ce dont il s’agissait avant qu’il ne me cloue le bec avec une remarque tellement bien amenée qu’il aurait difficile de contrer cette phrase. Je gardais donc, à nouveau, le silence, il allait vraiment falloir que je parle à Reyna alors, super alors que je l’évitais légèrement, refilant le travail à ma meilleure amie, il allait falloir que je parle en tête à tête avec la Romaine, j’inspirais un grand coup à mon tour, ayant pour le coup froid et peur.

Une fois mon manège avec l’humain, qui ne semblait pas trop mécontent de nous laisser sa voiture, j’y étais peut être allé un peu fort mais je n’avais pas que ça à faire que de discuter du temps avec un gars qui allait retourner tranquillement chez lui, allumer sa télé et attendre que les demi-dieux se décarcassent, avec l’aide des dieux, pour sauver son petit monde de mortel ! Tout ça pour qu’il puisse râler sur le prochain film de sa saga préférée qui sortirait dans deux ans, que la bande annonce était minable, bref, une vie d’humain. Poséidon prit le volant, quand je disais qu’il conduirait avec brio sous la pluie. J’avais le visage contre la vitre, les yeux fermés, ne songeant à rien de particulier, écoutant le bruit de la pluie tombant sur la tôle, des *splash* de l’eau quand la voiture passait sur une flaque. Je mis même quelques secondes avant de répondre à Poséidon sur le sujet de Leader avec un brin d’humour pour une fois.

« J’ai toujours eu une sale tronche avec une casquette sur la tête. »
Je repris avec un peu plus de sérieux cependant. « Parce que je suis jeune, que je vais envoyer des amis vers une mort certaine et que je ne suis pas certaine d’être capable de me regarder dans une glace si je fais des mauvais choix. Si Zeus vous donnait le pouvoir, vous le prendriez, à l’aube d’une ère pleine de guerre et de souffrance ou vos choix impacteront la vie de chacun des dieux ? »



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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyVen 8 Mai - 11:57

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Erreur, j’admettais qu’Olympe puisse ne pas être imprenable, cela ne signifiait pas pour autant qu’elle ne l’était pas, imprenable. Elle ne comprenait donc pas ce que je lui disais. Enfin, je lui concédai que je n’avais pas été le plus clair possible, mas quand même. Et puis de toute façon, nous n’étions pas si débiles, nous les dieux, nous allions protéger Olympe si jamais nous étions attaqués et alors, les partisans n’auraient pas la moindre chance. Ce n’est pas parce que l’autre gamin ne peut pas protéger l’Olympe que nous ne le pouvons pas quand il n’est pas là. Au contraire, maintenant qu’il joue dans le camp grec, le champ est libre, nous pouvons enfin mettre quelqu’un d’apte à commander sur le trône, quelqu’un qui pourra prendre de bonnes décision sans personne pour les contester pour la simple et bonne raison qu’elles ne seront pas contestables. Et pour Cronos, va tuer un titan tien ! Tu crois qu’il était en morceau au Tatare pour quoi ?
Elle pensa ensuite aux alliés qu’étaient les romains et que si Reyna s’éteignait, ce serait la guerre entre les deux camps. Elle pensa à l’empêcher de participer aux combats mais je voyais tout de suite que c’était une très mauvaise idée, déjà par ce que comme elle l’ajoutait, la preator ne l’accepterait pas, mais aussi et surtout par ce que un chef qui ne combat pas, que ce soit chez les romains, les grecs, ou n’importe où ailleurs, cela fait mauvaise figure. Si tu veux absolument la garder en vie sans pour autant la priver de la bataille, envoie là dans un lieu où les combat sont certes présent, mais où ils sont moindre ou en tout cas peu dangereux. C’est une stratégie des plus simple, mais aussi des plus efficace car ainsi, la preator reste en vie, en combattant elle redonne courage à ses troupes puisqu’ils voient qu’elle n’est pas inutile et lâche, et elle est contente puisqu’elle peut combattre aussi avec eux. Pas compliqué pourtant de monter une pareille stratégie. Il fallait vraiment qu’elle prenne des cours de stratégie par contre ou le rôle de leader n’était peut-être pas autant fait pour elle que je ne le pensais. Après, comme je l’avais pensé auparavant, elle avait beau pensé, elle ne ferait pas tout ce qu’elle imaginait, loin de là, donc il y avait surement encore une chance pour que ce ne soit qu’une mauvaise passe. Si c’était le cas, j’avais trouvé une leader pour les grecs et il n’y avait plus qu’à la convaincre si c’était le cas, j’avais trouvé une leader pour les grecs et il n’y avait plus qu’à la convaincre d’accepter le rôle, ce qui n’était pas gagné.
S’il y avait une recette miracle pour être leader figure-toi que nous ferions en sorte de la donner à des personnes triées sur le volet plutôt que de s’embêter à chercher des leaders, ce serait bien plus simple.
Je soupirai à la suite de ses pensées :
« C’est beau de rêver, mais il ne faut pas oublier que la toison ne vous protège que des monstres et laisse entrer tous les demi-dieux. Les partisans étant eux-mêmes des demi-dieux, ils peuvent entrer sans problème. Mais cette ignorance explique pourquoi vous n’avez pas de tour de garde, je me disais bien aussi que c’était étrange. »
Elle pensa ensuite que tout humain normal voulait garder les autres en vie, que ce n’était donc pas vraiment un argument pour qu’elle soit leader. C’était vraiment une tête de mule celle-là !
« Portèger les autres n’est pas une qualité que tout le monde possède, loin là, et si ce n’est déjà fait, vous rencontrerez bien assez vite des gens sans scrupules capable de tout pour garder le pouvoir, ou juste pour faire du mal aux autres. Cette réaction humaine qui n’est pas une lubie de leader, comme vous dîtes, n’est donc pas si universel que ça. »
Elle inspira alors un grand coup et à l’aide de la télépathie, je compris que c’était à cause du froid et de la peur. Je ne trouvai pas qu’il fasse si froid, mais après, je n’étais pas vraiment une référence. Pour la peur, c’était normal de redouter la réaction d’autrui, mais si on ne surpassait jamais sa peur, on ne pouvait avancer dans la vie. Je ne réagis pas, c’était à elle et à elle seule de dominer cette peur et d’accomplir son devoir.
Dans la voiture, elle s’éclipsa quelques instants mentalement, ne pensant plus à rien. Un peu de calme de sa part ne pouvait pas me faire de mal, cela me permit de me concentrer un peu sur la route. Je n’avais pas mis les essuie-glaces, je n’en voyais pas l’utilité, mais du coup les gens regardaient étrangement l’automobile, faisant de nous le centre de l’attention. Finalement, elle me répondit :
« J’ai toujours eu une sale tronche avec une casquette sur la tête. »
Je ne pus m’empêcher de sourire. Elle avait de l’humour, c’était bien. Un leader devait savoir se ridiculiser de temps à autre pour mieux voir ses faiblesses et les corriger, l’humour était une aide précieuse pour cela.
Reprenant son sérieux, elle continua :
« Parce que je suis jeune, que je vais envoyer des amis vers une mort certaine et que je ne suis pas certaine d’être capable de me regarder dans une glace si je fais des mauvais choix. Si Zeus vous donnait le pouvoir, vous le prendriez, à l’aube d’une ère pleine de guerre et de souffrance ou vos choix impacteront la vie de chacun des dieux ? »
Je la regardai, droit dans les yeux, quand je lui répondis :
« Oui je le prendrais, et ce serait un grand honneur de le prendre car cela signifierait que le gamin m’estime assez pour me laisser décider moi-même et qu’il aurait assez confiance en moi pour sauver les autres. Et en passant, cela prouverait à tous sa couardise. Accepter le pouvoir, c’est peut-être risquer de faire des mauvais choix, mais c’est aussi faire tout son possible pour aider les autres, ne pas les abandonner. En prenant le pouvoir, peut-être ferez-vous des mauvais choix, cela arrive à tout le monde, mais vous ferez surtout en sorte de sauver votre camp et c’est l’essentiel. S’il n’y a personne à l’aube d’une ère de guerre et de souffrance, c’est justement là que les pertes seront les plus terribles. Sans leader, il est impossible de s’accorder sur la bonne décision à prendre, c’est le leader qui tranche et c’est pourquoi il est si utile. Que préférez-vous, être leader et faire votre possible pour aider les autres, ou ne pas avoir de leader et risquer de voir les camp grec comme romain, car sans leader ça m’étonnerait que l’alliance puisse se conclure, courir à leur perte ? »
Je me retournai vers la route. Nous venions de sortir de la ville et il y avait des policiers au bord de la route un peu plus donc je fis l’effort de fixer le goudron même si je n’en n’avais nul besoin, et j’activai les essuie-glace. Nous passâmes sans problème devant eux ; ils n’avaient évidemment pas été informé du vol de la voiture et ne le serait pas avant un long moment. Sauf si son pouvoir était assez puissant pour que l’homme ne s’aperçoive jamais de la perte de sa voiture ? Nous verrons bien. En attendant, nous partions en direction du camp, où elle devra bien cacher la bagnole, ce n’était pas mon job de ramener son carrosse à ce type, qu’elle se débrouille seule avec ça, c’était son œuvre après tout.
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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptySam 9 Mai - 18:24

Lily ∞ Sushi
Le silence ne durait jamais trop longtemps entre nous. Je trouvais bien dommage que nous ayons pas de télépathe à la colonie, ce serait tellement pratique pour transmettre les informations même si Poséidon était la preuve vivante – vivante et immortelle- que les choses qui se transmettent par la pensée ne sont pas toujours voulus. Rien ne semblait échapper au dieu, ils devaient se détester là-haut sur l’Olympe, je n’aimerais pas que chacun puisse lire mes pensées sans arrêts, il y a forcément où nos pensées dévient sur des trucs moins intéressants et vu toutes les conneries que nous pondaient les dieux, ils devaient aussi avoir des pensées dépourvus de dignités, à moins qu’ils soient dignes h24, ce dont je doutais fortement et que je n’espérais pas pour eux, ça devait être chiant sinon. Peut-être qu’un dieu ne peut pas lire les pensées d’un autre dieu, ce qui doit être sacrément handicapant pour savoir qui est vraiment dans quel camp et quand un complot se met en place. Je lui lançai un regard lorsqu’il commença à critiquer notre fonctionnement, ça ne venait pas de moi cette idée de ne pas faire de tour de garde. Il fallait qu’il voit ça avec son neveu Dionysos, c’était lui qui songeait qu’aucun partisan ne viendrait se mouiller en venant jusqu’à notre demeure. Qu’est ce que je pouvais faire, je n’allais tout de même m’opposer à un dieu, surtout pas Dionysos, je l’aimais bien moi. Je secouai donc la tête sans vraiment prendre parti entre les deux dieux.

« Dionysos n’en voit pas l’utilité, je suppose. Je lui parlerais des tours de gardes si d’après vous c’est indispensable, je ne suis en revanche pas certaine qu’il m’écoute. Vous connaissez les dieux, ils détestent quand les mortels leur font des leçons. »

Mieux valait-il pour Dionysos qu’il sache ce qu’il faisait, je risquerais de lui tomber dessus si Poséidon avait raison, ce que je craignais. A partir de quel moment il fallait prendre le pouvoir et désobéir, pouvais-je délibérément demander à Hailey d’organiser des rondes alors qu’un dieu supposait que tout allait bien. D’ailleurs, n’était-ce pas plutôt à Hailey de prendre la tête de notre campement, elle me semblait bien plus capable de diriger que moi. Je regardai Poséidon, attendant amusée qu’il démonte mon argument. Il semblerait qu’il ait réfléchit à beaucoup de chose en fait, donc qu’il me connaissait bien avant cette rencontre du destin. Se pourrait-il qu’il ait délibérément provoqué notre rencontre avec ce chien, si c’était le cas, je trouvais sa façon d’agir totalement inconsciente, il aurait pu m’arriver n’importe quoi, j’aurais pu fuir dans une autre direction ou alors, il attendait le premier Grec qui passait pour lui filer le poste de leader, pas du grandiose cette façon de prendre du grade. Plutôt que de me laisser me pencher longuement sur notre rencontre que je soupçonnais fort peu hasardeuse.
Il existait des gens sans scrupule, oui, je le savais pertinemment, tout le monde n’agit pas de la même manière au contact du pouvoir et quelque part, Poséidon avait bien raison de le rappeler même si ça ne me faisait pas extrêmement plaisir. Je n’avais pas du tout envie de rencontrer ce genre de personne, il y avait Octave que je soupçonnais capable de faire de trop grand sacrifice pour sa cause. Je savais que parfois, pour sauver le plus grand nombre, il faut accepter que certains donnent sa vie pour une noble cause, ça arriverait forcément et le poids de leurs morts sera sur la conscience des leaders jusqu’à leur dernier souffle. Il n’empêche qu’à mon sens Octave appartenait à l’autre catégorie, celle qui sacrifie le plus grand nombre pour une élite, ce n’était pas du tout ma façon de penser. Je murmurais donc à Poséidon soucieuse.

« J’espère que vous avez tort. Je préfère croire qu’il existe plus de gens voulant faire le moins de morts possible que l’inverse. Je ne suis pas une déesse, je n’ai pas à choisir qui vit ou qui meurt, Poséidon. »

Je posai une main sur mon ventre doucement, tout en regardant le ciel sombre. Cela ne devrait même pas être mon problème cette histoire, qui mettrait sur l’épaule d’une gamine de dix-huit ans un rôle si puissant. En même temps, vu notre espérance de vie, on pouvait pas non plus faire des miracles. Je restais donc silencieuse, passant machinalement ma main sur mon ventre, essayant de ne pas transmettre mon stress à mon fils. Le pauvre, il n’arriverait pas au meilleur moment de ma vie et pourtant, si j’avais le choix entre revenir en arrière, ne jamais quitter la France et vivre comme une humaine paisible, et recommencer cette vie de demi-déesse avec ses problèmes, les déceptions, je ne changerais pas. Certes, ce n’était pas drôle tous les jours mais je pense avoir trouvé ma vie et être faite pour être une demi-déesse Grecque, faîtes pour les discussions avec Quinn et Reyna, ce besoin de faire un de nos deux groupes de dieux. Ouai, il n’y a pas à dire même si ce n’était pas la vie la plus apaisante que j’offrais à Nathan, je lui offrirais l’espoir au passage et les joies d’être avec des gens très bien.

Après mes propos et ma question, la voix de Poséidon reprit, son regard bleu rivé dans le mien, un joli bleu soit dit en passant. J’étais complètement pendue à ses lèvres, écoutant ce qui d’après moi ressemblait très prêt à de la sagesse. Si Zeus lui laissait le pouvoir, c’est que d’après son expérience Poséidon serait plus adapté lui. Si nous nous penchions un peu sur ce que je connaissais de Zeus, il me semblait surtout genre de roi à ne céder à aucune personne au monde alors prêter son trône, je n’y croyais pas trop. Je haussai un sourcil, sceptique sur le fait que Zeus soit couard, ça me semblait peu probable, c’était peut-être la façon dont les frères Olympiens s’envoyaient des piques, amicalement. Je croisais les mains sur mes genoux tout en baissant le regard dessus, réfléchissant à ce qu’il disait sur les leaders. Est-ce que j’accepterais de faire des mauvais choix… pas spécialement. En revanche, je pense que je serais capable de reconnaître mes torts et si conseil de guerre il y avait à la fin, je viendrais répondre de mes actes, même devant une assemblée de Dieux en colère parce que je n’avais pu empêcher leur enfant de mourir. Si c’était cela être un leader, alors oui, je l’étais. En revanche, nul besoin d’être leader pour avoir envie de sauver mon camp et celui des Romains, parce qu’en fait il ne s’agissait pas que de mon propre camp, je mettais mon bras au service de cette alliance, je prendrais les armes, peu importe que ce soit entouré de Romains ou de Grecs, tant qu’on gagnait, il n’y avait pas vraiment de distinction à faire. Cela ne prouvait en rien que j’étais leader, Quinn le ferait avec le même désir, Hailey le ferait parce que je le lui demanderais, Tessa le ferait pour la même raison, Viktor et Hélidor le feraient sans broncher, quant à Emily et Tobias, ils grogneraient certainement de devoir faire des alliances et pourtant, leurs envies de gagner seraient assez fort pour qu’ils écoutent. Ce n’était pas leader, je connaissais mes camarades Grecs combattants et je savais qu’ils se battraient tous au côté des Romains pour peu qu’on prenne le temps de leur expliquer, qu’il s’agisse de Quinn ou de moi, la différence n’était pas si grande entre nous deux.
Je regardais à nouveau mon ainé lorsqu’il parla du choix que je devais faire, reculer et risquer l’alliance que je m’étais emmerdé à faire depuis le début avec l’aide de Quinny ou accepter ce rôle et trancher, pousser les autres dans des combats sans fins. Ce n’était pas une décision à prendre à la légère je trouve, ce n’était pas comme choisir entre un yaourt à la vanille ou au citron. Cependant, je ne doutais pas que même sans leader, l’alliance avec les Romains durerait tant que Reyna serait à sa tête.

« Cela fait des mois que Reyna a formé l’alliance avec moi, je doute que sous prétexte que je ne suis pas cheffe, alors que je ne l’ai jamais été, elle la brise. Je ne me suis jamais fais passer  pour le chef des Grecs et ça m’étonnerait très franchement qu’elle me voit comme telle, je suis juste la fille qui lui permet de ne pas avoir à lancer une offensive sur nous car nous sommes menaçant. Non, croyez-moi, l’alliance tiendra entre nos deux peuples tant que je serais en vie, aucun des Grecs ne portera la main sur un seul Romain. »

Lorsque nous passions à côté de deux policiers, Poséidon essaya de se faire passer pour un humain lambda, amusant de le voir mettre les essuie-glaces et de passer à vitesse réduite devant eux. Je me retins de rire, avait-il vraiment peur que les policiers l’arrêtent pour un vol ? Cela ne risquait pas, je m’étais entraîné durant des mois et des mois, je doutais qu’un mortel puisse se défaire de mon emprise alors que les demi-dieux galéraient, ce serait désolant.
Le reste du trajet se déroula sans trop d’encombre, bon conducteur le Poséidon, en même temps ça lui faisait quoi… trois siècles d’entraînement, tout va bien, il devait être de loin le meilleur chauffeur au monde. Lorsque la voiture arriva au niveau de notre campement, je lui adressai un sourire amusé et demandai, peut-être un peu moqueuse.

« Vous m’accompagnez jusqu’à mon bungalow de peur que je me fasse blesser par des scarabées ou nos chemins se quittent ici… jusqu’à la prochaine fois ? »



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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyLun 11 Mai - 18:37

Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer
   Lily-Rose Steele & Poséidon
Je levai un sourcil. Quoi ?! Voilà qu’elle se plaignait de la conversation maintenant, ou plutôt, du manque de silence. Certes la télépathie était bien pratique, mais j’imaginais déjà le bordel monstre au camp si tout le monde communiquait télépathiquement, ce serait le chao avec les secrets découverts dans l’esprit des autres. Peut-être était-ce cela en fait dont elle se plaignait en dissimulant la vrai nature de sa plainte derrière un sujet auxquels je ne prêterai que peu d’attention, peut-être se plaignait-elle du fait que je puisse découvrir ses secrets trop facilement, peut-être se plaignait-elle du fait qu’elle ne puisse rien me cacher. Ou tout simplement que je cherchai trop loin. Après tout, n’étais-je pas sensé savoir toutes ses pensées, si elle imaginait un plan aussi compliqué pour dissimuler ses pensées derrières d’autres, ne le saurai-je pas, en toute logique ? Je cherchai décidemment la petite bête là où elle n’était pas. M’enfin ! Si elle voulait du silence, elle n’avait qu’à, au camp, s’éloigner des autres et rester seule un moment au milieu du silence de la nature, elle serait contente comme ça. Le silence était propice à la réflexion, et elle devait réfléchir au fait de devenir leader.
Elle trouvait que rien ne m’échappait, que je lisais tout, trop. En même temps, j’étais un dieu ! Elle souhaitait vraiment cacher quelque chose à un dieu ? Si oui, elle m’intriguait d’autant plus alors, car seuls les partisans voulaient cacher leurs plans pour mieux profiter de l’effet de surprise. Souhait-elle aussi se liguer contre les dieux ? Cela allait à l’encontre de ce qu’elle entreprenait pour protéger les siens. Elle n’avait donc rien à cacher, je ne voyais donc pas pourquoi elle pensait cela. Sauf si c’était le principe en lui-même de la télépathie qui lui déplaisait, et alors, elle ferait mieux de le dire clairement plutôt que de rester évasive. Même si de toute façon, je n’allai pas cesser pour autant de lire dans son esprit.
Elle se fit ensuite la réflexion que toutes les pensées, de tout le monde, déviait immanquablement. Elle en était la parfaite illustration avec tout ce qu’elle avait imaginé depuis le début de la conversation, et elle continuait encore avec cette réflexion assez inutile dans la conversation. Je n’aimai pas trop la suite ou elle se demandait si les dieux avaient aussi des pensées aussi déviantes ou si nous étions dignes à toute heure de la journée et de la nuit. A son avis ! Evidemment que nous étions dignes tout le temps !
A part ça, pour répondre à sa question, mentalement car je n’allais quand même pas le lui dire vraiment, non, nous ne lisions pas nos pensées entre dieux. C’était comme ça, un point c’est tout. Je me demandais même si quelqu’un avait essayé.
Elle me fixa quand je critiquai le manque de tour de garde au camp, le manque de vigilance du camp, elle me renvoyait mentalement à Dionysos. C’était plutôt au leader de gérer cela, tout le monde savait que de toute façon, l’autre alcoolo ne faisait pas grand-chose pour le camp. Je ne comprenais décidemment pas comment elle pouvait l’apprécier, mais c’était là encore une qualité appréciable pour un leader du camp grec, puisqu’il lui faudrait le supporter à longueur de temps. Et puis, il ne risquait pas de songer à une attaque prochaine de partisans possible celui-là, il était plutôt du genre à tenter de faire entrer et boire sa boisson favorite en douce en vain. Il lui faudrait apprendre à s’opposer à l’alcoolo quand elle serait leader.
« Dionysos n’en voit pas l’utilité, je suppose. Je lui parlerais des tours de gardes si d’après vous c’est indispensable, je ne suis en revanche pas certaine qu’il m’écoute. Vous connaissez les dieux, ils détestent quand les mortels leur font des leçons. »
Je soupirai avant de répondre :
« Vous supposez ? Vous ne vous êtes donc jamais posé la question ? Vous avez vraiment confiance en cet alcoolo pour protéger le camp ? Il ne retient même pas les noms des pensionnaires, pour lui, la camp lui passe au-dessus de la tête, il s’en fiche. Si vous lui dîtes que vous organisez tout ça, il vous laissera faire, tant qu’il peut boire et jouer. Enfin boire… en vain. » finis-je en souriant.
Comme ça, si elle s’occupait d’elle-même de mettre en place les tours de gardes comme je le laissai entendre, elle montrerait qu’elle peut s’occuper des directives militaires en plus d’être ambassadrice et montrerait à tous qu’elle serait une parfaite leader. C’était en prenant petit à petit le commandement que les autres la verrait comme leader.
« Il vous faut désobéir et prendre le pouvoir quand vous jugez qu’il le faut. » dis-je en réponse à ses pensées. « De toute façon, si cela ne concerne que les autres et pas lui, l ne devrait pas l’interdire. Peut-être même pensait-il que vous y penseriez par vous-même. » ajoutai-je en espérant que cela lui montre qu’elle devait vraiment agir par elle-même, qu’elle devait se libérer de la hierarchie pour mieux attendre le sommet de celle-ci., pour mieux devenir leader. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle comprenne et agisse comme tel.
Mouai, voilà que maintenant elle souhaitait que ce soit Hailey, celle dont elle voulait demander aux dieux si elle était aimée ou tout simplement conne, qui soit leader… Elle voulait donc se débarrasser à ce point de ce rôle qui lui allait comme un gant en le refilant à la première personne qui passait. C’était moche tout ça. Il allait vraiment falloir qu’elle s’assume un jour.
« Et bien, puisque vous souhaitez que je vous démonte votre énième argument pour éviter le rôle de leader, allons-y. Vous pensez qu’Hailey serait une meilleure leader… Bien, mais je crois me souvenir que tout à l’heure, vous vous posiez la question de si elle était aimée des dieux, ou juste conne. Vous préfériez donc voir devenir leader quelqu’un que vous jugez « conne » ? Surprenant choix de leader ! »
Elle se demanda alors si notre rencontre était vraiment un hasard, ou si j’avais provoqué tout cela, ce qui me fit de nouveau sourire. Le hasard ! Quelque chose d’intriguant, et pourtant de particulièrement puissant. On rencontrait quelqu’un par hasard, et il s’avérait que c’était un demi-dieu qui se posait beaucoup de question, que l’on pouvait aider et dont on pouvait tirer quelque chose. J’aimai beaucoup cette idée de hasard, le destin un peu moins mais bon, ça allait un peu de pair. Une rencontre était beaucoup plus amusante et intriguant si elle était faite par hasard et c’est pourquoi je faisais en sorte de laisser le hasard faire les choses de temps à autre, en débranchant mon sonar par exemple ou en descendant sur Terre juste pour me promener. Il y a plein de méthode pour laisser le hasard se faire et là encore, le hasard avait bien fait les choses pour notre rencontre. Il n’y avait après tout rien de mieux que le hasard pour faire les meilleures rencontres. Même si il était vrai qu’il m’arrivait aussi de provoquer le hasard. C’était le provoquer d’une certaine façon que déteindre délibérément un sonar par exemple.
Au moins, elle savait qu’il y avait des gens sans scrupules, c’était déjà bien. Elle n’était pas aussi naïve qu’on pourrait le penser quand elle dit que sauver les autres est une vertu que tout le monde possède. Elle murmura :
« J’espère que vous avez tort. Je préfère croire qu’il existe plus de gens voulant faire le moins de morts possible que l’inverse. Je ne suis pas une déesse, je n’ai pas à choisir qui vit ou qui meurt, Poséidon.
« Mais une leader doit être capable de faire des sacrifice quand c’est nécessaire. »
Elle posa sa main sur son ventre et pensa au future de son enfant, au poids mit sur ses épaules, au fait que selon elle se soit le pire moment pour mettre au monde un enfant.
« Y-a-t’il un bon moment pour donner naissance à un demi-dieu ? » lui demandai-je donc pour montrer que de toute façon, quel que soit le moment, son fils aurait eu du soucis à se faire du fait de son sang.
Le fait qu’elle ait conscience qu’elle ne veuille rien changer dans sa vie, que malgré tous ses problèmes, elle ne la voulait pas autrement était un très bon point. Cela montrait qu’elle était fière d’être demi-déesse et qu’elle aimait sa vie malgré ses dangers. Tant mieux, cela ne pouvait en faire qu’une meilleure leader. De plus, elle estimait les gens qui l’entouraient, ce qui était là encore un bon point pour une future leader.
Elle était septique sur la couardise du morveux, mais elle finirait bien par le découvrir par elle-même. Elle n’avait qu’à observer ce « John » qu’elle avait l’air de plutôt bien connaitre. Pas la peine cependant de me rappeler ma parenté avec ce gosse. Quant aux piques « amicales », elles ne l’étaient pas vraiment, mais libre à elle de le penser.
Ensuite elle pensa aux arguments que je lui avais dit pour le rôle de leader. Elle ne souhaitait pas faire des mauvais choix, mais en même temps, personne n’accepterait de faire des erreurs. Le rôle de leader ne demandait pas à être prêt à faire des mauvais choix, il demandait à les assumer si des erreurs étaient commises. Il fallait bien évidemment éviter les erreurs autant que possible, cela paraissait évident. Elle reconnaissait les autres, mais, comme toujours, faisait en sorte de repousser le rôle de leader en tentant de l’attribuer à d’autres. Je soupirai : elle était déprimante à ne pas vouloir assumer son rôle. Quant au fait qu’elle connaisse ses camarades, c’était un autre argument pour qu’elle devienne leader puisque grâce à cette connaissance des siens, elles pouvaient prendre des décisions qu’elle savait que cela conviendrait au plus grand nombre. La connaissance des autres était essentielle au pouvoir. Le savoir est le pouvoir.
Quant au fait que Quinn puisse être une bonne leader aussi, je n’étais pas contre, mais ce n’étais pas elle que j’avais rencontré le hasard, et comme je l’avais dit, le hasard faisait toujours bien les choses. Et quand elle réfléchissait à qui pouvait être leader dans son camp, elle n’y avait pas pensé, aucun nom ne lui était venu en tête pour être leader.
« Cela fait des mois que Reyna a formé l’alliance avec moi, je doute que sous prétexte que je ne suis pas cheffe, alors que je ne l’ai jamais été, elle la brise. Je ne me suis jamais fais passer pour le chef des Grecs et ça m’étonnerait très franchement qu’elle me voit comme telle, je suis juste la fille qui lui permet de ne pas avoir à lancer une offensive sur nous car nous sommes menaçant. Non, croyez-moi, l’alliance tiendra entre nos deux peuples tant que je serais en vie, aucun des Grecs ne portera la main sur un seul Romain.
-Comme vous le pensez, l’alliance tiendra tant que Reyna sera en vie. Elle aurait encore plus de chance de tenir s’il y avait aussi un leader chez les grecs, vous ne croyez pas ? Et puis, que penserons les romains et voyant que vous n’avez pas de chef et que contrairement à eux, sur le champ de bataille, vous ne serez pas organisé comme eux ? Ils penseront que vous ne pouvez être organisé puisque vous n’avez pas de leader et cela risquera alors de se retourner contre vous. »
Elle trouva amusant que je me fasse passer pour un humain lambda devant les policiers. Ne voulait-elle donc pas rentrer au plus vite au camp ? Fallait savoir ! Et je n’avais pas peur de me faire arrêter par de misérables mortels. De toute façon, il pourrait toujours essayer d’arrêter un dieu pour vol, ce n’était pas demain la veille qu’ils réussiraient.
Le reste du trajet fut silencieux : enfin un peu de silence, elle devait être contente. Elle se fit la réflexion que j’étais bon conducteur avant d’ajouter que j’avais de l’expérience, en trois siècles… Elle avait l’air doué en histoire dit donc… Les voitures n’existaient pas il y a trois siècles.
Nous arrivâmes finalement au campement et elle me dit, amusée :
« Vous m’accompagnez jusqu’à mon bungalow de peur que je me fasse blesser par des scarabées ou nos chemins se quittent ici… jusqu’à la prochaine fois ?
-Non, j’ai d’autres choses à faire que de vous accompagner, vous n’aurez qu’à appeler à l’aide si vous rencontrez un gros scarabée terrifiant, je suis certain que vos camarades vous défendraient contre ce monstre, » lui répondis-je sourire aux lèvres, tout aussi amusé qu’elle. « A une prochaine fois alors, en espérant que cette fois, vous assumiez enfin ce rôle de leader. »
Sur ces mots, je sortis de la voiture après lui avoir donné les clés, et je me téléportai dans mon palais. La journée sur Terre était terminée et avait porté ses fruits, j’avais déniché un future leader, il n’y avait plus qu’à lui faire accepter son rôle ce qui n’était pas gagné vu comment elle était têtu. Peut-être que finalement je passerai au camp grec un de ses quatre, pas pour entraîner les demi-dieux, et encore moins l’autre gamin, mais plutôt pour papoter avec les gens, voire d’abord comme ils l’a voyaient, puis à les convaincre de la pousser à devenir leader. On verra bien comment je vais faire ça, j’avais encore le temps de toute façon.
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MessageSujet: Re: Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy]   Comment c'est arrivé, il va falloir me l'expliquer[Posy] EmptyLun 11 Mai - 21:06

Lily ∞ Sushi
Non mais ma phrase le faisait soupirer en plus. A ce que je sache, ce n’était pas moi qui m’était dit tien les pauvres petits Grecs ont besoin d’un dieu pour les aider. Déjà, voilà pourquoi on paraissait pour inférieurs aux Romains, ils n’avaient pas de Dieux pour les aider, puis vu l’aide, ce n’était pas plus mal en fait. Non mais il était gonflé quand même Poséidon pour le coup, à croire que j’allais poser une main sur l’épaule d’un dieu, lui dire « Bah écoute mon coco vas cueillir des champignons, on gérera tout aussi bien sans toi. » A la limite, on pouvait toujours le penser mais de là commencer à grappiller du pouvoir sur un Dieu, comment réduire sa vie de moitié en une demi-leçon. Je lançai donc un regard noir à Poséidon pour son soupir. J’en pris, au passage, pour mon grade. Non, effectivement, je ne me posais pas la question puisque d’après moi il y avait des personnes beaucoup plus qualifiées que moi pour le job ! Par contre, impulsivement, je répliquai glacial, défendant quand même le seul dieu que je connaissais depuis longtemps.

« En même temps, c’est une punition d’être sur le camp, il oublie avec de l’alcool, je trouve ça légitime, relevez le de ces fonctions si vous trouvez qu’il fait un mauvais job. Pour ma part, il connaît mon prénom, je ne le critiquerais donc pas sur ça. »

Le reste m’enquiquinait beaucoup plus, bon que Dionysos se fichait complètement de notre situation, je ne pouvais pas non plus contredire. S’il connaissait mon prénom, c’était parce que je l’avais tellement gavé avec le camp Grec, à tenter de le faire pactiser avec que ce feignant, non parce que quand même faut reconnaître ça, m’avait nommé pour faire le sale boulot à sa place… merci du cadeau. En fait, c’était exactement le même coup que pour être nommé Leader, ils se disaient tous on va trouver un pigeon qui s’entend pas trop mal avec tout le monde et lui refiler tout le boulot pendant qu’on fait des gosses. Sincèrement, je suis touchée, dire que j’ai même pas besoin de refiler du boulot pour faire des gosses de mon côté. Bon, d’accord, ça fallait peut être même pas le penser. Bref, tout ça pour dire que je savais que Poséidon avait raison et qu’il me laisserait faire mes tours de gardes pour essayer de faire rentrer du vin en douce, qu’il demande à Skye, elle en avait continuellement. En clair, j’allais devoir envoyer des gens faire des tours de gardes. Pas sûr que tous accepte ma parole sans rien dire, enfin je n’en savais rien mais qui accepterait de suivre les ordres d’une gamine de 18 ans ?

Poséidon montra habilement qu’il suivait encore, et toujours, le fil de mes pensées en me recommandant de désobéir lorsque je trouvais cela nécessaire. Pas du tout compliqué sur le papier. Je n’étais pourtant pas spécialement désobéissante comme fille habituellement, bon j’agissais comme je le voulais, ce qui gavait un peu Dionysos par moment, enfin à moins que ce soit quand je lui demandais de prendre la parole pour resserrer les troupes. Non mais le Dieu, il veut faire des discours pour honorer les dieux, super emploi du temps, pour faire des captures l’étendard, hyper utile, mais quand il s’agir d’une guerre, il y a plus personne. Ouai, pour le coup, il nous fallait un leader, je rejoignais Poséidon… sauf sur son choix à la con. Je soupirai donc découragée en l’entendant dire que peut être Dionysos attendait qu’on prenne la décision de notre côté.« En clair, il se décharge sur nous… si ça foire, nous serons les premiers accusés, je suis pas sûr d’adorer cette mentalité. »

Je manquai de m’étouffer lorsqu’il commença à critiquer Hailey. Comment ça ce que j’avais pensé ?! N’importe quoi, à la limite, je ne pouvais que critiquer son choix de compagnon pour la vie mais de là, la traiter de conne, certainement pas. Je roulais des yeux avant de dire sèchement. « C’est pas Hailey que je critiquais, c’est Morgane. Je serais une bien mauvaise amie si je commençais à critiquer la personne qui serait la première à me suivre dans mes combats sans rechigner. »

Je m’arrêtai de parler en me rendant compte d’un truc assez flippant, Hailey me suivrait, j’en étais persuadée, je le savais au fond de moi, elle me suivrait sans poser la moindre question et cela depuis des mois et des mois. Je savais que si je lui avais dit que je quittais la colonie pour raison de grossesse, elle m’aurait suivi dans le seul but de me protéger, cela, je le savais déjà et j’avais refusé délibérément de lui dire la vérité pour ne pas que le camp perde un combattant. Donc j’avais déjà pris une décision pour la plus grande cause, en sacrifiant mon simple bonheur d’être avec mon âme sœur ? Je fis la moue embêtée, ça ne me plaisait pas du tout cette impression. Poséidon, dans sa grande bonté attendit ce moment propice pour me faire remarquer qu’il faudrait faire des sacrifices lorsque ce n’était nécessaire. Je baissais la tête, je le savais, j’avais accepté de devoir compter que sur moi-même sans avoir ma protectrice habituelle pour mon camp. Je fermais un instant les yeux avant de souffler douloureusement.

« Je le faisais avant même que vous veniez me voir. Quand il s’agit de moi c’est simple, je me sacrifierais sans la moindre hésitation si j’étais sûre de permettre une paix éternelle. »

Oui, même si ça voulait dire laisser mon fils dans les bras d’autres personnes. Même s’il était mon bébé à moi, si ça pouvait lui permettre de vivre une vie meilleure, mon sacrifice ne serait pas vain, ça ne marche cependant pas ainsi. Je fis donc la moue, lorsque Poséidon fit remarquer avec justesse qu’il n’y aurait jamais un temps pour faire naître mon enfant, il y aurait toujours des problèmes pour les demi-dieux. L’avantage c’était que j’étais bien entourée, Quinn prendrait en charge Nathan si besoin est, oui je préférais laisser mon enfant à ma meilleure amie plutôt qu’à Tobias, nous n’étions pas vraiment ensemble et j’avais bien plus confiance en quelqu’un ayant déjà un enfant, pour le coup. Est-ce que Quinn ne voudrait pas de cette casquette de leader, je pouvais toujours le lui demander.
L’explication sur le besoin de chef me fit un peu grogner, c’est vrai que pour les Romains nous étions quand même de sacré rigolos à ne suivre aucun véritable leader alors qu’ils avaient le leur assez puissant pour que sa voix ne soit pas contredite. Je regardai Poséidon, lui offrant un demi-sourire, oui cela tiendrait tant que Reyna serait en vie, à moins qu’elle nomme quelqu’un d’aussi prêt à faire une alliance à ses côtés. Le fait qu’il y ait un véritable Leader chez les Grecs les empêcherait de nous attaquer derechef et de discuter. Je fronçai les sourcils tout en réfléchissant.

« On aura notre leader à notre prochaine rencontre, Poséidon, je le trouverais. »

Ouai, quitte à ne faire que ça durant des jours et des jours, quitte à aller voir Reyna et lui demander son avis pour les leaders Grecs, quitte à demander à Quinn, son avis était très important et après coup si on tombait sur un nom, j’en parlerais au conseil. Voilà, pas besoin de se casser la tête, ni Reyna ni Quinn ne penserait à moi, j’étais tranquille.

Une fois au campement, je sortis de la voiture et me campait à la limite de notre barrière magique, provoquant un petit peu Poséidon sans pour autant être désagréable. Il ne le pris pas mal du tout, et ouai le talent Lily-Rose mon cher ami. Je me mordillai la lèvre devant sa répartie, je pense que si le scarabée était le seul mal au monde me menaçant, je n’avais vraiment rien à craindre, je l’écraserais moi-même. Cependant l’idée de voir mes camarades courir me fit marrer et j’adressai un au-revoir chaleureux et sincère à monsieur Poséidon avant de hocher la tête, sans trop y croire, pour cette casquette. Je lui trouverais un leader ou je l’assumerais, en effet, la prochaine fois. Au moins, j’avais un début d’alliance avec les dieux et l’idée de revoir Poséidon ne me déplaisait pas le moins du monde. Si tous les dieux étaient comme lui, les partisans étaient vraiment des blaireaux.

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